| (#)Ven 23 Oct 2020 - 22:48 | |
| C'est un petit cocon de confort, c'est une petite bulle de douceur à laquelle elles ont droit, tout au fond du café illuminé autant par les guirlandes que par les feux des voitures qui se reflètent à travers les immenses baies vitrées. « De manger avec moi ? C’est ce que mes soeurs ont dit pendant des années à chaque dîner. » dans un éclat de plus, Chloe en finit par inspirer au point de feindre un air résigné. « Grandir avec des filles, c'est l'horreur. On est quatre chez moi un véritable enfer. » elle n'aurait pas changé sa famille pour rien au monde. Quand bien même chacune de ses soeurs ont des traits qui l'ont énervée pendant des années avant qu'elle ne s'émancipe et emménage à Brisbane, les autres Cohen sont tout pour elle et elle l'affirmerait haut et fort (autant qu'elle râle à s'en moquer) à la seconde où l'une d'entre elles en douterait. Lucia semble dégager la même impression.
« Tout m’a au contraire semblé si effrayant dans l’inconnu. » elle était terrifiée, elle aussi. Chaque nouveau pas semblait être plus difficile à faire que le précédent. Chaque nouveauté en elle-même était horrible à aligner en sachant que le potentiel inconnu de la chose rendait la défaite bien plus possible que la victoire. N'en reste qu'elle a survécu, visiblement, et Lucia aussi. Ça on ne le soulignait pas suffisamment. « Tu m'as l'air de t'en être quand même très bien sortie. » alors elle se gâte. Entre une bouchée sucrée et une gorgée corsée, elle est on ne peut plus honnête. Oui, l'épreuve a dû être difficile. Mais aujourd'hui son regard brille et son sourire est de plus en plus assuré au fil de leur conversation en aparté. Ça signifie quelque chose de bien, non? « Et ça te manque jamais ? T’as déjà eu envie de faire marche arrière ? » « Souvent. C'est facile, de se dire et si. On a jamais la certitude qu'on aurait pu faire de meilleurs choix, mais ça conforte pour ceux qu'on a ratés. » et pour ça, la brunette est passée maître dans l'art. L'herbe semblait si verte à côté, elle l'est toujours un peu. Le simple fait de changer avait réussi à la motiver à prendre des tas de décisions sur un coup de tête, incapable de rester, de s'enraciner. L'inconnu lui fait peur à elle aussi, mais elle ne vivrait pas sans.
Et si elles en faisaient un rendez-vous hebdomadaire? Elles ont besoin de traditions il semblerait bien, elles ne diraient pas non ni l'une ni l'autre à quelque chose de familier à côté de tout le reste. « Parce que les millefeuille est encore mieux que je l’avais vendu ? » Lucia est humble, modeste, bien trop. Là où Chloe connaît ses forces, elle dénote que la blondinette a besoin d'un peu d'encouragements pour passer au-delà de ses faiblesses. « Ou à cause des guirlandes lumineuses ? Ils les enlèvent jamais. » ni l'un ni l'autre voyons. Son sourire ne se fait qu'un peu plus rassurant, son coup d'oeil insistant. « Oui, avec plaisir, j’ai plus grand monde ici. » ah, voilà qui est mieux. Elle ne sourit que de plus belle, lorsqu'elle attrape un crayon au fond de son sac, et une serviette de papier pour y inscrire son numéro de téléphone de la plus naturelle des impulsions. « Tu m'as moi. » et étrangement, Chloe qui déteste s'enraciner quelque part ne voit absolument pas de mal à se creuser une petite place dans la vie de Lucia. L'inverse est toute aussi vraie. |
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 28 Oct 2020 - 14:55 | |
| The only way out is in Lucia Whitemore & @Chloe Cohen - Septembre 2019
« Grandir avec des filles, c'est l'horreur. On est quatre chez moi un véritable enfer. » Je me sens comprise, la discussion est fluide et j’ai la sensation d’avoir une discussion normale pour la première fois depuis un moment et j’en avais besoin. J’avais besoin de rencontrer quelqu’un de neuf, quelqu’un qui ne m’a pas connu avant mon départ et surtout que par conséquent, je n’ai pas encore déçu d’une façon ou d’une autre. « On était trois. Je plains mon père parfois. » J’étais, en plus, la seule fille à papa du lot quand mes deux aînées ont toujours eu à coeur de ne surtout pas décevoir notre mère, ou en tout cas j’en ai la sensation. Moi, je me suis toujours sentie plus proche de mon paternel, doux et patient, parfois un peu effacé aussi.
Lui non plus n’a jamais évolué dans l’inconnu. Il a grandi à Brisbane, fait ses études de pharmacie à Brisbane comme son père avant lui rencontré ma mère là bas et finalement, le seule chose folle qu’il ait jamais faite, c’est d’avoir Gabrielle avant d’être diplômé. J’envie mes parents, je les envie tellement d’avoir suivi une route toute tracé quand je crève d’envie de trouver ça moi aussi. « Tu m'as l'air de t'en être quand même très bien sortie. » Aouch. Non, je ne m’en suis pas bien sortie. Non, je patauge complètement entre deux eaux sans savoir comment j’en suis arrivée là. « Pas vraiment… Je viens de rentrer et je suis retournée vivre chez mes parents. Comme ego boost et comme preuve de réussite, on aura vu mieux. » Je pourrais ajouter que j’ai peur des hommes, que je suis au chomage - si ce n’est pour ces quelques heures de cours de danse que je donne - et que j’ai perdu la quasi totalité de mes connaissances pour mon petit ami, que j’ai perdu ensuite, mais je préfère me taire. Pas besoin de prouver à quel point je ne m’en suis pas bien sortie. « Souvent. C'est facile, de se dire et si. On a jamais la certitude qu'on aurait pu faire de meilleurs choix, mais ça conforte pour ceux qu'on a ratés. » « Toute ta famille est encore là bas ? » Je rougis, avant de préciser. « Excuse moi, je suis curieuse. T’as juste l’air d’être bien plus certaine que les choses marcheront au bout du compte que moi, et c’est quelque chose que j’aimerais bien imiter. » Ces certitude que les mauvais choix ne peuvent qu’au pire l’aider à se construire. Moi j’ai la sensation qu’ils me mettent à terre, systématiquement.
« Tu m'as moi. » Je l’observe noter son numéro de téléphone sur une serviette en papier en écarquillant les yeux. Ce n’est pas grand chose, c’est ainsi que les relations d’amitiés se tissent ou bien crèvent dans l’oeuf, mais je ne suis plus habituée à rencontrer du monde et à ce que l’on s’intéresse à moi, si bien que cela me touche. Je l’observe avec reconnaissance et je glisse le numéro dans mon sac comme s’il s’agissait du plus beau des cadeaux. « Je l’utiliserai. » Peut-être même un peu trop : en confiance je peux être étouffante. Je ne le suis pas encore, mais ça viendra vu le tempérament doux de Chloe. « J’espère que ça t’a plu. » Elle a dévoré sa pâtisserie alors qu’il est tout sauf l’heure de manger du sucre (aux yeux du monde, aux miens il est toujours l’heure pour ça.) « Tu veux que je te raccompagne à ta voiture ? » Moi, j’habite au bout de la rue. C’est d’ailleurs pour ça qu’il était si pratique de travailler ici en étant adolescente. Seulement je ne le suis plus et il serait temps que me poussent des ailes.
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