| from dusk 'til dawn (elack) |
| | (#)Mar 16 Juin 2020 - 3:45 | |
| L'aéroport international est bien trop grand.
Y'a beaucoup trop de gens, beaucoup trop de conversations, beaucoup trop d'écrans et bien trop de vols annoncés. Les chiffres se mélangent, il s'est trompé quatre fois et quatre autres de gate, il déteste devoir arriver à l'avance et il déteste devoir attendre comme un con après. Il déteste bien des choses mais il ne le montre pas, le long fleuve tranquille qui accuse et assume tout ça. Et ouais, il est bien trop imposant cet aéroport. Y'a beaucoup trop de portes aussi, et encore plus de directions. On crie les chiffres dans les hauts-parleurs, oui, crier, il en est sûr. Que le volume éclate ses tympans et qu'il résonne, que le linoléum ciré ne fait que refléter son stress de gamin. Adolescent révolté.
Il a l'air d'un lion en cage la seconde d'avant, celle d'après il s'installe au sol direct, jambes en tailleur et dos appuyé sur l'un des murs de la section où faut être patient apparemment. Son ukulele calé contre lui quand il jette l'éponge et qu'il abandonne presque, il gratte et il est dans sa tête le gars, il attend mais il sait plu trop quoi. Elle n'a pas dit oui, elle n'a pas dit non. Il n'a pas sorti les éventails d'arguments possible et inimaginables tant il ne voulait pas lui mettre la pression. C'est à prendre ou à laisser, et lui, il prend ce qu'elle lui laisse.
Jack n'a que son sac à dos, Jack et son absence de valise qui bouge rien que quand on commence à annoncer les premiers groupes d'embarquement. Il a fait la paix avec le fait qu'elle sera sûrement pas là, ça va, c'était prévisible. Chiant, mais prévisible. Il expire même, le hoodie qu'il resserre, les mèches en bataille et les baskets qui grincent au fil de ses pas.
Il lui prendra une bouteille de gin à l'érable là-bas, au Canada. Il la lui donnera sans la forcer à boire un verre avec lui. Un verre, ou trois.
@elise williams
Dernière édition par Jack Epstein le Mar 16 Juin 2020 - 21:48, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 16 Juin 2020 - 18:10 | |
| Tu as hésite longtemps. Ça t'as travailler depuis le jour un où l'invitation a été lancé. Le Canada. Il aurait pu trouver une destination plus exotique à te proposer. Déjà ça l'aurait été plus alléchant. Même si, ouais, partir avec Jack c'est déjà suffisament alléchant. Tu lui as quand même jamais donné de réponse même si t'es là en train de t'obstiner depuis vingt minutes avec le gamin des bagages. Quel incompétent. Si ça se trouve, il a même plus envie que tu viennes. Si ça se trouve, il a déjà demandé à quelqu'un d'autre d'y aller avec lui. Ça t'apprendras à juste ne pas répondre.
T'es toujours à la dernière minute. Toujours. Même a l'aéroport. Encore étonnant que tu n'es jamais manqué un vol. Ils font l'annonce des premiers embarquements, vous savez, la première classe évidemment, quand tu arrives enfin à la bonne porte, quand tu le vois enfin Jack qui traine des pieds, seul, qui attends son tour. Ton visage, il s'illumine. Pourvue qu'il en ai encore envie Ta main qui se glisse si naturellement dans la sienne dès que tu arrives près de lui. Tes doigts qui viennent se mêler au sien, alors que tu l'invites, que tu l'obliges à presser le pas. « Dépêche-toi. C'est à nous. » Bien sûr que tu lui as pris un billet même s'il en avait déjà un. Peu importe où elle était sa place, elle est pas où tu voulais qu'elle soit. Elle n'était pas à côté de toi. C'est que ça te prend une épaule sur laquelle dormir la moitié du voyage. C'est très important. Tu finis tout de même par te retourner vers lui à quelques pas de la porte d'embarcation « Tu as toujours envie que je vienne avec toi ? » Ah oui. C'est quand même important de le demander. Il peut dire non. Tu ne seras pas offusqué... Enfin, si, tu le seras, mais il peut quand même, à ses risques et périls.
@jack epstein
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| | | | (#)Mar 16 Juin 2020 - 21:48 | |
| « Dépêche-toi. C'est à nous. » et y'a sa main à elle, dans la sienne à lui. C'est doux, tellement, il le réalise pas le con quand il tourne la tête vers Elise et que ouais, c'est bel et bien Elise. Sa voix il l'a reconnue et son parfum avec, il a même reconnu le grain de sa peau et la température associée quand ses doigts se referment d'instinct sur les siens, mais ça aurait été vraiment trop ignare de faire comme si ça se pouvait, pour vrai. Quel adolescent qui sourit niaisement, quand elle est là et qu'elle tire sur son bras délicatement. Depuis quand il sourit autant? « Tu as toujours envie que je vienne avec toi ? » le temps n'est pas à faire la moindre blague où il froncerait du nez en lui disant que ouais, non, il a change d'idée. C'est pas le cas et il a peur le pauvre type - il a peur qu'elle se froisse si jamais il fait l'idiot. Depuis quand il a peur autant? « J'suis content que tu sois là. » simple, direct, vrai, honnête. Il s'emporte pas dans ses mots ni dans ses lacets, quand ils suivent le cortège des autres allant prendre leurs places. Il capte pas qu'elle leur en a pris à eux aussi.
D'ailleurs. « Première classe, vraiment? » il ricane, le mec qui boit du champagne qu'au nouvel an, champagne acheté au supermarché qui goûte bien plus le sucre que quoi que ce soit d'autre. Et les sièges sont immenses et il a l'impression d'être au cinéma Jack. Maintenant qu'on leur pointe leurs canapés conjoints, les flûtes de bulles qui pétillent déjà, servies et prêtes à être consommées. « Mais comment on va faire pour dormir si y'a pas de bébés qui nous crient dans les oreilles pendant tout le vol? » le bébé, c'est lui désormais. Il s'en fout d'à quel point le siège est confortable, il se contente rien que de se caler à côté d'elle et de laisser ses prunelles fourbes l'observer une seconde de trop. Déjà, il détourne le regard, s'occupe les doigts. Les avertissements avant le vol feront amplement l'affaire pour le distraire.
« Écoute, c'est important. » il se moque, penché à l'oreille d'Elise. Des deux, c'est bien lui qui n'écoute rien. Rien d'autre que son souffle à elle qui se casse sur sa joue à lui.
@elise williams |
| | | | (#)Mar 16 Juin 2020 - 23:03 | |
| « J'suis content que tu sois là. » Il est content. Ton sourire s'élargit. « Moi aussi. » Tu n'as plus regretter une seule seconde d'être ici dès la seconde où ta main s'est glissé dans la sienne. Comment as tu pu simplement penser à la possibilité de ne pas venir avec lui ? Ça te semble si insensé maintenant.
« Première classe, vraiment? » Oui. Vraiment. En est-il vraiment surpris ? Non probablement. « Quoi ? Il existe autre chose ? » Tu joues l'innocente, la fille né avec une cuillère doré dans la bouche. Tu n'as jamais rien connu d'autre que le top de la luxure. Ça toujours été facile de sortir la carte et combler tes caprices. « Mais comment on va faire pour dormir si y'a pas de bébés qui nous crient dans les oreilles pendant tout le vol? » Tu ris doucement. « Te gêne surtout pas. T'as encore une place de l'autre côté si t'arrives pas à dormir. » Et ta main qui retrouve rapidement la sienne sur le bras d'appui qui vous sépare. C'est vraiment dérangeant d'ailleurs. C'est qu'à quelques minutes de quitter tes terres Australienne, t'as l'impression d'être un peu plus libre, d'être libéré de tes obligations, alors que c'est pas du tout le cas. « Écoute, c'est important. » Il se moque. Tu roules des yeux en souriant, alors que c'est lui qui n'écoute rien. Bon, toi non plus, tu le connais par coeur le discours depuis le temps. Les avions non plus aucun secret pour toi. Mais lui, il sait comment mettre un gilet de sauvetage de riche ? Il devrait écouter.
« On part combien de temps au juste ? » Tu es là sans vraiment savoir à quoi t'attendre. Tu sais qu'il y a un festival de musique, mais c'est tout. Il a prévu autre chose ? Où est-ce que vous allez dormir ? Quand est-ce que cette bulle va se terminer ? Quand est-ce que tu devras retrouver la solitude chez toi et juste attendre à la prochaine fois ? Tu veux même pas le savoir finalement...
@jack epstein
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| | | | (#)Mer 17 Juin 2020 - 3:45 | |
| « Quoi ? Il existe autre chose ? » elle le fait rire, et ça c'est de plus en plus naturel qu'il l'accepte un éclat un peu plus généreux à chaque fois. Il les cache moins son amusement et ses coups d'oeil complices, quand elle est dans les parages. Il devrait pourtant, parce qu'ils sont en première classe, parce qu'ils sont dans son monde à elle et que contrairement à son monde à lui les yeux traînent et les langues commèrent. Naïf garnement qui ne voit que le bon, quand sa paume à elle couve son bras à lui. « Te gêne surtout pas. T'as encore une place de l'autre côté si t'arrives pas à dormir. » « La prochaine fois on part selon mes règles. » la prochaine fois, Jack? Il rêve de l'amener camper rien que pour l'entendre râler à la seconde où il lui annoncera la destination.
Et y'a les explications, et il écoute que dalle le gars, il tergiverse un chuchotement à son oreille à la fois. « On part combien de temps au juste ? » le voilà qui joue les faussement effarouchés, le voilà qui hausse des sourcils avant de se mettre à ricaner. « Tu veux déjà revenir? » c'est qu'il a presque une teinte de déception dans sa voix quand il fait passer le tout pour une blague mais qu'il s'inquiète véritablement de la potentielle réponse. « C'est une semaine - ish. » alors il la lui donne, parfaitement claire et posée. Une semaine-ish, parce qu'il se trouve con d'espérer rester.
Quand le moteur vrombit et qu'on passe chercher les flûtes de champagne vides, lui il souffle de confort. C'est que les sièges le sont, confortables. Presqu'autant que l'épaule d'Elise sur laquelle sa tête se pose lâchement une bonne poignée de minutes après le décollage. Il dira qu'il dormait bien avant, que sa nuque s'est débalancée et est tombé en manquant d'équilibre contre elle. Il dira des tas de trucs si elle a l'air mal à l'aise du contact, une fois qu'il ouvrira les yeux. Mais elle sait très bien qu'il dormait pas, quand sa joue à lui s'est posée sur son épaule à elle. Le baiser qu'il a égaré sur sa nuque n'a pas aidé, non plus, à cacher les preuves.
« J'ai manqué quoi? » que sa voix endormie grommelle, une nombre impossible à compter d'heures plus tard.
@elise williams |
| | | | (#)Mer 17 Juin 2020 - 17:44 | |
| « La prochaine fois on part selon mes règles. » « Terrifiant. » Oh oui ce l'est vraiment terrifiant. Tu ne supporterais possiblement pas de partir selon ses règles. Tu tiens un peu trop à ton train de vie luxueux. C'est signé ton arrêt de mort de t'amener dans un endroit sans électricité. Pire sans douche. Il aura ta peau Jack, parce que tu le suivrais partout où il te laisserait venir. Ça se pourrait que tu te plaignes un peu... juste un peu. À peine.
« Tu veux déjà revenir? » Oh s'il savait, c'est bien la dernière chose dont tu as envie de revenir. Le véritable questionnement est si tu as apporté assez de chose selon le temps que vous serez partie. Vous savez ? La valise, l'énorme valise, que tu as du t'asseoir dessus pour qu'elle ferme ? Celle qu'une personne sensé pourrait survivre au moins deux mois avec tout ce que tu as pris. Vaut mieux être prudent quand on sait pas. « C'est une semaine - ish. » Une semaine ? Un festival qui dure une semaine ? C'est louche. « Tu penses pouvoir me supporter aussi longtemps ? » Une semaine ensemble, vingt-quatre heure sur vingt-quatre ou presque, il n'y a pas meilleur test pour voir si ça marche, si ça va au delà d'une soirée torride ou non.
À peine quelques minutes après le décollage, il y a la tête de Jack qui vient se poser contre ton épaule. Ses yeux déjà fermé feignent un sommeil auquel, tu ne crois pas. C'est possible de s'endormir aussi rapidement ? Bien sûr que non. Il te le confirme quand tu sens son baiser venir se poser contre ta nuque. Tu souris, alors que ta tête viens à son tour s'appuyer contre la sienne. On est bien là.
« J'ai manqué quoi? » Ah le revoilà qui revient d'entre les morts quelques heures plus tard. « Tu veux dire à part tes ronflements ? » Ton regard perdue vers le hublot se retourne finalement vers Jack au visage un peu endormi encore. C'est si loin le Canada. Ça devrait pas être permis de rester enfermer dans un avion aussi longtemps. Vous avez à peine la moitié du trajet de fait.
@jack epstein
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| | | | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 1:58 | |
| L'avion se place et eux aussi, y'a de la marge. Les sièges l'épatent et le champagne avec, il détone le pauvre gars dans son hoodie trop grand d'adolescent dissipé et ses baskets sales, son jeans troué et son sourire de pauvre con au visage. Elle est venue.
« Tu penses pouvoir me supporter aussi longtemps ? » « Y'a qu'une façon de le savoir. »
Et il se réjouit, déjà, de faire les comptes. Il est pas de ceux qui prévoient ni même qui anticipent le futur, pourtant il sait très bien qu'il lui en faudra beaucoup pour ne pas la supporter, justement. Elle se moque et elle sourit, elle est belle et juste ça, là, ça rachète tout, absolument tout ce qu'elle se reproche sans même le pointer officiellement. Ils sont bien mieux à flirter avec l'officieux, de toute façon.
Quand Jack se réveille, elle est déjà prête à une nouvelle salve de moqueries. « Tu veux dire à part tes ronflements ? » « Très drôle. » il grogne à peine, grommelle un truc incompréhensible aussi. Ses lèvres sont occupées à chasser celles d'Elise, à y élire domicile le temps de sa connerie, le temps d'un rire aussi.
*** Ils sont en terre promise, et c'est bien là où Jack réalise qu'il est parti du Canada depuis longtemps, si longtemps. Ici, y'a les restes de vent glacial, y'a la forêt et les montagnes à perte de vue. Lake Louise n'a jamais été aussi beau qu'aujourd'hui, les nuages le font frissonner bien plus par amour de son pays natal que parce qu'ils amènent avec eux une brise qui frigorifierait quiconque sur place malgré la saison relativement estivale. Toutes les saisons sont relatives ici.
« Tu vas abimer tes chaussures. » qu'il nargue, le musicien, quand il est appuyé dans l'embrasure de la porte de leur chambre d'hôtel et qu'il la regarde enfiler ses escarpins de reine de la bourgeoisie alors que le festival auquel ils sont attendus est en plein air, au beau milieu d'un champ inhabité. Il a oublié de lui dire à quel point ses règles à lui, en voyage, sont déjà bien incrustées.
@elise williams |
| | | | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 16:23 | |
| « Très drôle. » Jack et ses petits yeux à moitié endormis. Ceux qui ont apparemment très bien dormis sans les pleures des bébés. Tu ris doucement, juste avant d'être interrompu par ses lèvres qui viennent chercher les tiennes. Un contact qui t'avais déjà manqué. Celui dont tu n'as aucun droit, alors qu'ici, loin de tout le monde tu t'en donne tous les droits comme il en fait pareil. Personne n'en a rien à faire de vous deux ici. Personne vous remarque... ou au contraire, tout le monde ne voit que ça, l'énorme écart entre vous deux. Tout le monde juge, se demande ce qu'un type comme lui peut bien faire avec quelqu'un comme toi. Pour une fois dans ta vie, tu en as rien à faire de ce que les autres peuvent bien raconter. T'es bien et c'est tout ce qui compte.
* * * La chambre est nul, mais t'as rien dit. Jack trouve que t'as trop de bagages, alors que c'est clairement lui qui n'en a pas assez. Mais lui non plus, il n'a rien dit. Tu l'as vu dans son sourire quand tu as mis une éternité à retrouver la totalité de tes valises. Enfin, tu as en juste deux. Tu as été raisonnable. Deux énormes et archi pleine de truc inutile dans un festival de musique. Vaut mieux prévenir que guérir. On ne sait jamais de quoi on peut avoir besoin. Tu ignorais complètement dans quoi tu t'embarquais. Tu l'ignores toujours d'ailleurs.
« Tu vas abimer tes chaussures. » Jack qui apparait dans l'encadrement de la porte, alors que t'enfiles tes escarpins qui ne cadrent pas du tout avec l'endroit où vous allez. T'en sais rien. T'as rien d'autre de toute façon. « J'en achèterais d'autre. » Solution facile. Personne ne mettrait des chaussures d'une telle valeur au fond des poubelles après une seule journée. Toi ? Ça te pose aucun problème. Il est rare que tu t'attaches à quoique ce soit de matériel de toute façon. Pour une fois que tu auras une raison de dépenser de l'argent inutilement. « Tu sais qu'il existe des festivals un peu partout dans le monde ? » C'est trop nul Vancouver. Il aurait pu choisir une meilleure place. Saül, il aimait le Canada. Toi tu le détestais. Tu détestes tout ce qu'il aime, c'est pas compliqué. Contre lui sur tout, pour toujours. « Pourquoi ici et pas ailleurs ? » que tu lui demandes en te doutant bien que toutes les raisons doivent être bonne pour lui de revenir dans son pays natale. « Pourquoi pas... le Brésil ? » que tu ajoutes en t'approchant de lui, venant enrouler tes bras autour de sa nuque. « On aurait été trop bien au Brésil... » Ou n'importe où. Là où la chaleur étouffante est au rendez-vous. Les pays exotiques, ça, c'est ton truc. Tu devrais acheter une maison au Brésil, tiens. Pour la prochaine fois.
@jack epstein
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| | | | (#)Sam 25 Juil 2020 - 16:04 | |
| « J'en achèterais d'autre. » « C'est si simple finalement. »
Qu'il nargue, le sourire qui n'en finit plus de grandir au coin de ses lèvres. Elle est belle quand elle le défie, et elle le défie tout le temps parce qu'il est si simple à brouiller Jack. Il laisse tout faire, encore plus quand il la voit se rapprocher de lui avec son sourire à elle, ses yeux qui brillent et sa voix qui chante. « Tu sais qu'il existe des festivals un peu partout dans le monde ? » « Je me doute. » elle tente de l'amadouer quand jamais il n'aurait pensé qu'elle serait même venue ici, avec lui. Il aurait pris son refus quand bien même il aurait été bien plus que déçu, n'en reste que de la savoir partie à l'autre bout du monde pour être à ses côtés suffit à ce qu'il lui cède tout ce qu'elle demandera.
« Pourquoi ici et pas ailleurs ? » tout, et surtout pas. « T'aimes pas Vancouver? » il fronce du nez avec taquinerie, passe ses bras autour d'elle quand elle fait de même autour de lui. « Pourquoi pas... le Brésil ? » alors c'est là, la première destination qui lui vient en tête? C'est là où elle se serait enfuie s'il ne l'avait pas invité à le suivre au Canada? C'est là, son safe spot rien qu'à elle? Où elle en a un autre qu'elle lui cache effrontément? De toute façon, là, c'est lui l'effronté. Quand ses lèvres s'additionnent au tableau auquel ils s'adonnent tous les deux. « On aurait été trop bien au Brésil... » « J'ai préféré le Pérou. » lui qui a vu du monde, lui qui repartirait n'importe quand n'importe où.
Il a fait un effort Jack pour certains, quand pour lui ça n'a vraiment pas été un effort du tout. Mais il a pris le temps de lui dresser une liste, de lui trouver des noms et d'autres artistes, de lui créer un planning rien qu'à elle pour que justement, le Brésil ne lui manque pas trop. Quand ils arrivent sur les lieux du festival et que des plaines s'étendent à perte de vue devant eux. Des scènes se succèdent et lui, il est en retard sans même sembler pressé le moindrement du monde. Il passe son bras à lui autour de ses épaules à elle, lui extrapole le plan, ou du moins, les suggestions de. Son doigt glisse sur la feuille aux suggestions. « Eux, je pense que tu les aimerais. Et eux aussi. »
@elise williams |
| | | | (#)Mer 29 Juil 2020 - 1:29 | |
| « T'aimes pas Vancouver? » Tu répondrais un beau non franc et directe si tu ne voudrais pas dénigrer son pays natale. Le Canada. Quel pays nul où il fait jamais beau. Jamais chaud surtout. Les habitants sont trop bizarre. Vancouver reste probablement la ville où tu as le plus détesté vivre. Brisbane suit non loin derrière. Sa chaleur compense pour le reste. Et oui, tu détestes deux villes sur trois dans lesquelles tu as vécu. C'est une bonne moyenne -non. « C'est pluvieux. » que tu réponds. Relater les faits, ça passe toujours mieux. N'en reste que pour toi, le Canada rime avec le départ de Cosimo et le début des engueulades avec Saül. Enfin, "début", disons qu'elles sont devenus pire ici et qu'elles ne se sont jamais amélioré. « J'ai préféré le Pérou. » Pourquoi c'est pas étonnant ? Un peu trop nature à ton goût. Enfin, tu ne sais pas. Tu n'y est jamais allé. Ça ne t'as jamais attiré. « Peu importe. Tant qu'il fait chaud. » Tant que tu es là. Et ses lèvres viennent sceller les tiennes.
« Eux, je pense que tu les aimerais. Et eux aussi. » Tu as le coeur qui pétille à peine arrivé sur les plaines malgré tes souliers qui seront foutu dans moins d'une demi-heure. Tu sais pas ce qu'il a prévu demain, mais toi tu sais. Il faudra les remplacer. Non, ça ne peut pas attendre. Il y a le bras de Jack qui se glisse autour de ses épaules. Ton regard qui se porte vers lui, qui en oublie de regarder le programme qu'il te montre du bout des doigts, et ton sourire qui s'agrandit de plus belle. Parfait. Tout est parfait. « Et les tiens ? C'est lesquels ? » que tu lui demandes en lui prenant la programmation des mains. C'est grand ici. Il y a plusieurs scènes. Tu ne sais plus trop où y mettre la tête. Tu as même oublié pourquoi lui il était ici tant la raison n'avait, au fond, aucune importance. Il est là. Tu es là. Le reste importe peu. « Et toi ? Tu vas faire quoi ? » Parce que ça ressemblait à ça; je te trouve quelque chose à faire pendant que moi je suis attendu ailleurs. Ce n'est pas un reproche. Honnêtement, ça ne te dérange pas le moindre du monde. Tu as l'habitude de t'occuper pendant que l'homme est occupé justement. Tu as des années d'expérience avec Saül. Au moins, Jack a la décence de s'assurer que tu ne t'emmerdes pas pendant qu'il est ailleurs.
@jack epstein
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| | | | (#)Jeu 6 Aoû 2020 - 21:20 | |
| Vancouver est pluvieuse selon elle et parfaite selon lui. Si elle ne se gêne pas pour lui souligner à quel point elle n'aime pas l'endroit, autant par ses silences que par ses soupirs, c'est un fait donné que Jack se promet de la lui faire aimer, au moins un peu, le temps qu'il faudra.
« Peu importe. Tant qu'il fait chaud. » « J'en prends bonne note. »
Il note rien Epstein, il retient seulement. Se disant que sa mémoire qui vacille fera la sélection naturelle pour lui, que les informations et autres détails qu'il garde précieusement par coeur suffisent au reste. Pas besoin d'accumuler ni dans ses affaires ni dans ses souvenirs, ce sont ceux qui marquent qu'il veut garder. Ceux qui marquent, comme son parfum à elle qu'il hume entre ses baisers à lui. Celui-là marque toujours un peu plus que les autres.
« Et les tiens ? C'est lesquels ? » un gamin, un véritable gamin tellement fier quand il resserre son bras autour de ses épaules, noyant ses mots à lui contre son front à elle. « Ils sont pas sur scène aujourd'hui. On a une soirée pop up secrète dans la vallée, tout le monde s'arrache les invitations pour savoir c'est quand. Ils veulent tous y aller. » il insiste sur le secrète de la chose, encore sous le choc que l'un de ses groupes, l'un de ses duos et l'une de ses artistes solos soient signés pour ce genre de rassemblement. C'était un peu ce qui marquait les festivaliers, ce dont ils parlaient à foison avant, ce dont ils se rappelaient après. « Et toi ? Tu vas faire quoi ? » « Là maintenant? Absolument rien. Les encourager, aller leur chercher de l'eau sinon. » petit roadie devenu grand. Il est là en support Jack, le père de substitution qui les a tous vus grandir et évoluer. Il a prévu se promener sur les plaines, aller voir des bands comme d'autres, en découvrir quelque uns, sûrement croiser des potes du bon vieux temps avec. C'est ce soir où les responsabilités semblent être données, quand bien même il sait que sa seule responsabilité sera juste de sourire à ses artistes en bordure de la scène en extérieur. Ils sont tous grands, ils peuvent tous bien se gérer, il adore se la jouer participant.
« Oh, mais si tu demandais pour avoir la paix cet après-midi, ça peut s'arranger. » il se moque, ses doigts trouvent ceux d'Elise sans penser une seule fois à quiconque pourrait les voir. Il ne pense pas non plus à partir, quelle idée. Quand il l'entraîne plutôt face à l'une des scènes où l'un des musiciens qu'il avait noté pour elle est sur le point de monter.
@elise williams |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 19:27 | |
| « Ils sont pas sur scène aujourd'hui. On a une soirée pop up secrète dans la vallée, tout le monde s'arrache les invitations pour savoir c'est quand. Ils veulent tous y aller. » Elle est belle à voir la fierté qui baigne dans ses prunelles. Et il est beau avec son sourire espiègle, avec ces mots qui se casse contre ta peau. « Oh. Je vois. Qui est-ce que je dois soudoyer pour en avoir une ? » Ton sourire qui fait écho au sien. Tes lèvres qui trouvent doucement le chemin jusqu'à son oreille. « Toi ? » que tu demandes dans un murmure. Tu en as déjà sûrement une, une invitation. Sûrement. Pourquoi il t'aurait invité sans te donner accès à la soirée pop up secrète. Et même sans son aide, tu es presque convaincu que tu réussirais quand même à en avoir une. C'est pratique d'avoir un budget sans limite. C'est encore plus pratique d'avoir des contacts. En voilà de la chance, tu as les deux.
« Là maintenant? Absolument rien. Les encourager, aller leur chercher de l'eau sinon. Oh, mais si tu demandais pour avoir la paix cet après-midi, ça peut s'arranger. » Non. Tu ne veux pas avoir la paix. Tu avais simplement supposé que, lui, était occupé, qu'il avait du boulot. « Non. Je veux rester avec toi. » Parce que ce n'est qu'une semaine avant de retourner dans vos vies respectives. Ce n'est qu'un nuage de bonheur qui a une date limite, qui a une fin. Et tu veux profiter de chaque secondes. Puis, il y a sa main qui vient voler la tienne. Il y a ses doigts qui s'emmêlent aux tiens. Les tiens qui se resserrent immédiatement contre les siens, alors qu'il t'entraîne devant l'une des scènes. C'est bien d'être à l'autre bout du monde. C'est bien de ne pas avoir à se soucier du regard des autres. De pouvoir être qui vous voulez être. C'est aussi stupide et imprudent. Vous n'êtes pas en terre inconnu.
« Ça te manque la scène ? » Il préfère être celui derrière ou si ça lui manque d'être à l'avant ? « J'aimerais te voir jouer. » Là-haut. Sur la scène. C'est une demande ? Si, c'en est une. Tu n'en a jamais eu la chance. Tu ne l'auras peut-être jamais. Mais c'est sûrement possible, non ?
@jack epstein |
| | | | (#)Ven 21 Aoû 2020 - 15:55 | |
| Il arrive pas à dire à quel moment il la trouve la plus belle. Il peut pas mettre le doigt sur un instant où elle l'est plus que maintenant, pourtant dans une poignée de minutes encore il sait qu'elle le sera encore plus et qu'à nouveau il se sera complètement fourvoyé. Elle est heureuse Elise, il parirait qu'elle l'est vraiment, même s'ils sont au beau milieu de champs boueux qui ont sali ses fringues et ses chaussures à la seconde où ils y ont mis les pieds.
« Oh. Je vois. Qui est-ce que je dois soudoyer pour en avoir une ? » elle sourit et il éclate de rire, embrasse sa nuque à la volée là où une seule inspiration lui suffit pour emplir ses sens de son parfum à elle. « Toi ? » « Pour une fois que je suis du bon côté des négociations, fais-moi au moins croire que ça sera pas aussi facile que ça. » il se ridiculise lui-même Jack, il sait aussi bien qu'elle qu'il risque de tout lui céder maintenant comme demain, comme hier. Elle n'a pas besoin de soudoyer qui que ce soit qu'elle a déjà tout de lui ; il n'a rien, ça aide au processus. Il lui donne tout ce qu'il peut, en espérant que ce soit suffisant.
Le musicien lui offre une porte de sortie, elle préfère et de loin ne pas bouger. Son bras à lui se resserre un peu plus autour de ses épaules à elle. « Non. Je veux rester avec toi. » et il veut rester avec elle. S'il avait été le moindrement conscient il aurait pensé à l'après, Epstein. S'il avait eu le moindrement de bon sens, il se serait bien dit que ce n'était pas aujourd'hui ni même demain le problème. Que c'était le retour, et tout ce qu'il comportait. Il inspire plutôt, les guide vers une scène, choisit un musicien qu'elle aimera tout comme lui, repousse la date butoir à plus tard. Ce n'est que le présent qui compte après tout. C'est n'est que maintenant qu'ils sont bien tous les deux, autant l'être pour de vrai.
« Ça te manque la scène ? » « Toujours, tous les jours. » il joue encore mais pas suffisamment, son band depuis longtemps séparés lui qui désormais s'occupe de garder à flots ceux d'autres passionnés. « J'aimerais te voir jouer. » « Aujourd'hui? » on dirait presque qu'il en rêve lui aussi, grand gamin inconscient, sachant très bien que les shows sont rodés à la seconde près et que de l'imposer sur scène cet après-midi relève du miracle. Ce soir, par contre, oh ce soir. Et il noie un baiser espiègle contre ses lèvres, pensant déjà à la suite sans lui en dévoiler la moindre bribe.
*** Elle s'est acheté de nouvelles chaussures qui sont déjà sales et ça le fait marrer, l'éternel adolescent qu'il est, entre deux baisers. Quand ils arrivent à l'endroit où le show secret aura lieu, son idée a mariné dans sa tête et il est de plus en plus certain qu'elle risque autant de l'adorer que de le détester. Ses artistes sont là, tous plus inspirés et inspirants qu'à l'habitude. Et quand il se tourne vers Elise, un peu avant que le spectacle ne commence et que les premières notes ne montent aux oreilles des chanceux qui s'attroupent autour de la scène improvisée, c'est une lueur de malice qui fait briller son regard.
« Si je joue, tu joues toi aussi. »
@elise williams
WIN : c'est le moment de prouver que les leçons de guitare ont porté fruit, il lui tend une acoustique le sourire aux lèvres. SO CLOSE : il coupe la poire en deux et lui tend un ukulele (évidemment pas celui perdu dans le bordel d'Ellie ahaha lolfail) qui est plus facile à jouer. FAIL : il anticipe qu'elle ne veuille absolument pas, du coup lui propose des maracas simples et efficaces.
Dernière édition par Jack Epstein le Ven 21 Aoû 2020 - 15:57, édité 2 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Ven 21 Aoû 2020 - 15:55 | |
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'dé action' : |
| | | | | | | | | | | | from dusk 'til dawn (elack) |
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