« J'ai merdé. » on dirait un appel à l'aide, le pire, quand ça n'en est rien, quel être dramatique il fait en vrai, c'en est presque pathétique tellement ça le rend hilare le canadien. Et puis le voilà Jack, qui abuse du téléphone des moines chez qui on leur a autorisé la première nuit de l'aventure, à même l'église de communauté trouvée comme la providence au détour d'une rue à tendance plutôt crade à Inglewood. Il est encore secoué le pauvre abruti fini, d'avoir perdu son cortège de la plus distraite des manières sur la route. D'ainsi avoir additionné à cause de sa tête en l'air des kilomètres de trop à une course dont il se foutait bien avant de partir, mais qui semble être assez importante aux yeux de sa binôme pour qu'il fasse pas l'idiot. Il veut bien faire pour Colleen Jack, alors il prend tout ce qu'il peut.

« J'ai pas pensé qu'à un moment va peut-être falloir prendre un bateau. » et un de ses éclairs de génie pour un type qui n'en est clairement pas un, c'est de passer un coup de fil à Amos. Son raisonnement est vif, simple et concis : il a calculé que les épreuves allaient s'aligner et qu'ils finiraient sûrement par avoir besoin de naviguer sur une parcelle de terre qui est bel et bien qualifiée d'île. Il sait pas quand, il sait certainement pas s'il sera encore présent, n'en reste qu'il peut pas se permettre d'être celui qui chie dans les plans de la brunette à nouveau.

« T'as cinq minutes pour me faire un topo de ce que je dois savoir. » il est presqu'académique Epstein, quand il inspire, laisse aller un rire, réalise qu'il a même pas salué son ami ni même pris de ses nouvelles. Ils feront dans les banalités d'usage ensuite, apparemment.




@amos taylor
@may glitters

Ils ont chacun l'air bien épuisés à l'autre bout du fil, ils ont chacun l'air d'être au bout de leur vie. Et il s'en veut férocement Jack, de pas lui avoir demandé comment il va d'emblée. D'avoir joué les égoïstes qui prennent tout pour acquis, quand bien même Amos ne se plaindrait jamais, prendrait tous les coups le plus fier au monde. Ils sont pareils et pourtant tellement différents, ils sont tout en nuance et ils en parlent pas de ces choses-là, celles qui sont juste innées, juste normales d'emblée.

« Sur les bateaux ? Quel genre de bateau ? Tu veux savoir comment en voler un ou ? » il éclate de rire, secoue la tête. Là de suite, il s'en veut de pas juste être parti avec lui. Amos et Jack en vadrouille à travers l'île, chacun à fuir ses problèmes ou reprendre des forces et se vider la tête pour revenir les braver en étant meilleurs. Ellie l'a inscrit à cette course et il réalise au fil des jours qu'il en avait bel et bien besoin - mais aux côtés du Taylor, il aurait probablement été un tout autre participant, un concurrent bien plus inquiétant. À deux, ils auraient tout raflé. « Voler ça va, naviguer un peu moins. » il devrait pas dire ça, le gars qui a fait de la prison pour voiture et fric volés d'ailleurs. Il se redresse, aucune caméra qui le filme pour le moment, il l'a échappé belle le con qui s'amuse.

« Tu es dans quel coin en fait ? C’est pas un jeu qui se fait dans les terres ? » « Faut que je sois prêt à toutes éventualités, terre ou pas. » pourquoi Jack? T'assumes ta connerie encore une fois? « J'nous ai perdus la première soirée, faut pas que ça ré-arrive un fail du genre. Du coup j'prends tout ce que tu peux me donner, si des terres ils nous font passer par la mer. Les voiles ça va vite, ça serait pas improbable. » il cogite, il tergiverse. Il se sert peut-être de cet appel pour se ramener à son essence aussi, pour reprendre des forces d'une autre manière.

« Si tu dois voler un bateau pour traverser vite, il faut que ça soit un genre de hors bord. Un truc à moteur. »
« Faut que je note ou c'est écrit sur la coque? »

Il a le ton qui plaisante, il revient lentement mais sûrement à lui. C'est chiant d'imposer ses états d'âme à Amos, pourtant il sait que si la situation était inversée l'un l'autre arriverait tout autant à gérer. « C’est comme un bagnole après. Une fois que tu as mis en route le moteur, il y a un volant et des jauges. Pression d’huile dans le moteur. C’est conduire le plus compliqué, parce que tu dois fendre l’eau et les vagues sans te faire renverser. Il faut toujours veiller à les prendre un peu de côté pour les fendre avec la pointe, pas de plein fouet. » les explications, mine de rien, il les accumule et il les traite. C'est du bon, c'est du concret, c'est exactement ce dont il avait besoin pour passer à autre chose et au moins pour se donner l'impression d'avoir une valeur, de pouvoir continuer à en avoir une au moins. Il a fait du stop toute sa vie presque et ce genre d'aventures ne lui fait pas peur - c'est le volet de la compétition qui le fait chier, qui le déstabilise. « C'est c'que tu ferais, toi? » si tu volais un bateau, ou si t'étais à ma place à moi?

« Qu’est-ce qui s’est passé, Jack ? » touché, il sait, bien sûr qu'il sait, ils sont du même moule c'est évident qu'il serait au courant. « J'ai fait trop confiance. » comme d'habitude, rien d'étonnant, rien de nouveau, rien de révolutionnaire ici. « Le gars nous a amenés bien trop loin et nous a lâchés dans le bush. On a dormi avec des moines. » ses pattes d'oeil couvent son regard, il le perd au loin une seconde de trop au fil de l'anecdote qui finit bien vite. « Apparemment avoir confiance c'est pas ce qu'il faut faire dans une compétition du genre. » bien dramatique, les conclusions hâtives.

« Oublie tout ce qui a une voile. S’il y a trop de vent, comme tu n’en as jamais fait, tu vas te retourner, ça va vous ralentir. » il hoche de la tête, véritable idiot qui réalise pas qu'Amos l'entendra pas répliquer de plus belle. « Hé ouais, c’est ce que je ferais. Je ne m’encombrerais pas d’un truc trop lourd. Et, j’essaierais de trouer un bidon que je remplirais d’essence aussi. On ne sait jamais s’il n’y a pas le plein, ce serait con d’être bloquer au milieu de nulle part et entouré d’eau. » les notes se prennent toutes seules, il enregistre et mémorise, il se sent porche de son pote même si y'a des kilomètres entre eux et ça, c'est la beauté de la chose. « Mais, c’est ce que je ferais, oui ! » « Pourquoi t'es aussi brillant? C'est chiant. » un rire et une pique de plus ; ils sont à la maison à nouveau.

Ses déboires remontent, il les lui avoue d'emblée. « Vous aviez fait du stop et ils se sont pas arrêté ? » « Ouais, il avait promis une ville et finalement on s'est perdus par sa faute, et il nous a déposés loin. » par sa faute roule sur sa langue, il déteste donner le blâme à d'autres. « Et quand tu dis loin, c’est loin genre comment ? » « À trois heures de plus, au Nord. » dans sa voix on sent l'agacement, envers lui-même bien plus qu'envers qui que ce soit d'autre.« Vous avez pris combien de temps de retard ? Vous avez des infos sur les autres participants ? » « Ils sont tous à Toowoomba - c'est le plus rapide. Il va falloir carburer demain et les jours d'après, on va avoir besoin de faire le double prévu par jour pour remonter, mais ça se fait. » « Les moines vont ont offerts à manger au moins ? » la question le fait éclater de rire à nouveau, il respire un peu mieux désormais. « Le meilleur gruau que j'ai mangé de ma vie. » et ça, c'est un grand accomplissement sans la moindre ironie.

« Faire confiance, c’est dangereux, même hors compétition, en effet. Je l’ai appris à mes dépens moi aussi. » des paroles de sage qu'il appréhende, Jack. « J'aime pas. » parce que ça voudrait dire qu'il doit apprendre à se méfier, quand toute sa vie il l'a évité. « J'aime mieux les deuxièmes chances. Pas fonctionner au mérite. » les donner, les recevoir, les distribuer sans calculer le mérite à avoir. « Mais apparemment j'apprends à mes dépens et c'est ce qu'il faut. » il est jamais trop tard pour grandir semblerait-il.

« Comment tu vas? » ça par contre, il a mis du temps à la poser la question. Il s'en veut encore.

L'appel lui fait tant de bien que ce serait idiot de ne pas le lui souligner, à Amos, qu'il est en train d'un peu le sauver. « Oh et, tant que j’y pense. Avant de lancer sur un bateau, vérifie bien qu’il ne faut pas le déhaler avec une remorque ou il ne mouillera jamais sa coque. » « Oui papa. » pourtant c'est pas leur dynamique, ou du moins, c'est inné, acté.

« Trois heures ? » ouais, trois putain d'heures qu'il a encore en travers de la gorge. « Et, ton binôme ? Il l’a pris comment ? » « Elle l'a pris comme une championne. Je la mérite pas. » c'est un fait qu'il en est encore épaté Jack, médusé. « Je n’en doute pas que tu vas y arriver, Jack. » les encouragements qu'il aurait refusés jadis, pensant pas les mériter, il les prend le plus égoïstement possible désormais. « N’oublie pas qu’il faut aussi se reposer ou tu ne vas jamais arriver au bout. » la base. « Ouais, j'essaie. »

La nuit chez les moines donc, et leur menu avec. « De l’avoine ? Je suis sûr qu’ils ont de quoi alimenter un régiment de bonnes viandes dans leur réserve en plus. Elle est belle, l’Église, dis donc. » « Ils avaient du vin par contre, et il était pas mauvais. Ce sont eux les rois du mercantilisme. » ce sont eux qui arrivent à s'approvisionner avec les vivres essentielles aux yeux d'un gars qui a besoin que d'un bol de céréales et d'un verre d'alcool pour décompresser. « Enfin, tu me diras, ils vous ont permis de pas dormi dehors, c’est déjà ça. » ouais, en échange de quoi, qu'il pense, autant sinon plus athée que lui. « Je répands la bonne parole comme ça. » et le roulement d'yeux vient naturellement avec.

Roulement d'yeux dédié au genre humain, par la suite. « Le société est faite comme ça, Jack. Tu ne la changeras pas. » « Ça vaut quand même la peine d'espérer. » famous last words avant de se voir déçu encore et éternellement. C'est sa malédiction faut croire.

« Ça va. Je suis chez le médecin. Pour ma côte. J’ai un peu forcé. J’ai l’impression que ça ne guérira jamais. Et je me sens amputé de mon entourage. Vous êtes presque tous là-bas. » chez le médecin? « T'aurais dû t'inscrire toi aussi. Plutôt que de me pleurer dans les oreilles. » il devrait paniquer, Jack? « Ton conseil de se reposer, ça vaut autant pour moi que pour toi. » sa côte, ça doit être juste sa côte.

« Et, toi ? Il y a des pauses prévues ? Tu vas pouvoir voir Ellie ? Un mois sans elle, tu vas tenir le coup ? » « River est fourbe, elle a dit qu'elle me l'amènerait si je lui donnais des indices. »  s'il s'ennuie. « Je pense qu'elle aimerait bien l'air du large, elle aussi. » comme son père. « Si jamais t'as besoin d'une matelos, je peux lui dire d'aller te voir à la marina. » la savoir avec Amos lui ferait presque l'effet de la savoir avec lui, quelle connerie. « Entre ça ou l'imaginer fumer des clopes avec son connard de merdeux de copain je préfère que tu l'utilises pour du child labor. » le caméraman tousse, apparemment, il est trop vulgaire pour l'écran là.

« Dans ce cas, ne te mets pas trop la pression, Jack. Tu as de la ressource, tu vas rattraper ça. Elle le sait, je le sais et toi aussi, tu le sais. » il fait office d'une bien bonne cheerleader et ce sera fort probablement comme ça qu'il s'adressera à lui lors du prochain appel. « S’ils vous ont offerts du vin, alors vous avez tout gagné. » tu vas avoir encore besoin de ses encouragements, Jack? Bien sûr. « Mhmhm. »

Ils auraient fait une équipe invincible, en vrai. Ils le savent tous les deux. « M’inscrire ? Tu rigoles ? J’ai plus l’âge pour ces conneries. » « Vieille peau. »  son rire rauque fait chaud au coeur, il revient à lui doucement mais sûrement. « Ouais. Je me reposerai quand je serai mort. J’aurai tout le temps qu’il me faut. » il le verra pas le roulement d'yeux supplémentaire, mais il y a fort à parier qu'il le sentira jusqu'à Brisbane tant Jack a peur pour son nerf optique. « Dramatique en plus. »

Amos et ses oreilles fines frappent encore. « River ? La fille du mariage ? » un nouveau rire, un hochement de tête, Jack joue avec le fil du combiné, en fait d'atroces noeuds que jamais il se fera chier à détacher. « Elle, ouais. Ta mémoire fait pas défaut pour un vieux. » une seule anecdote et le voilà qui s'emballe, il est mignon Taylor. « Tu as oublié de me dire que vous étiez si proches quand tu m’as rapporté l’anecdote. Ça mérite une balade de plus en mer, ça. Et, pour la petite, j'en discute avec Rae avant. Elle est où là pour le moment ? » proches est un mot faible, compte tenu du fait que River est probablement une des personnes qui l'a aidé à rester meilleur, à rester sobre aussi longtemps. Faudrait qu'il la remercie d'ailleurs, il le fait pas assez souvent. « Avec son connard de merdeux de copain, sûrement. » là par contre, il rage, la douceur s'envole. « Elle est bien plus mature que moi, elle doit vivre sa meilleure vie à avoir la maison à elle toute seule. » il imagine que c'est ça, au final, être père. Fier une seconde, possessif et protecteur la suivante.

« Et sois pas jaloux, papa, il faut bien que jeunesse se fasse. » « Ah non mais j'ai aucune crédibilité si je la gronde t'sais. »  il l'a bien compris, que jeunesse se fasse. Mon dieu qu'il l'a compris et qu'il le comprend encore, bourré comme il est de vices. « Mais son mec, c'est vrai que c'est qu'un raté. »  certaines choses ne changent pas et l'esprit d'adolescence rebelle des Esptein n'est passé que de Jack à Ellie. « Si tu lui fais peur et que tu le dégages le gars, je te ramène un souvenir. » un nouveau rire, un nouvel espoir aussi.

Leurs rires se confondent et pendant une fraction de secondes Jack oublie clairement où il se trouve tant le naturel l'a rattrapé. “Ma mémoire est parfaite. Je pourrais même te donner la date exacte à laquelle Goldstein a inventé la spectrométrie de masse. Et, pourtant, ça date, l'école.” « La culture c'est comme la confiture, moins t'en a plus tu l'étales. » qu'il agace, pour éviter à Amos d'avoir la chance de lui faire un popquiz à son tour tant Jack se souvient que de la merde qu'il faisait après les cours et jamais ce qu'il y apprenait pendant.

“ Tu l’as laissé toute seule chez toi ? Si tu veux mon avis, elle n’est pas rien qu’avec lui. Elle a au minimum organisé une fête avec toute sa classe. Et je te parle d’expérience, mon vieux.” il reproche même pas, malgré le ton qui frôle la pique. « La maison est déjà en bordel, un peu plus un peu moins - limite, peut-être qu'ils vont ranger pour diminuer les traces, et là j'aurai tout gagné. » éternel optimiste qu'il est Jack, à rigoler de plus belle. “ Avec ce raté ?” « Mhm. » le lui rapelle pas trop, il pourrait recommencer à grogner. “Celui que ma fille avait ramené ne savait rien faire de ses dix doigts et était incapable de prononcer une phrase sans rajouter un ouais à la fin. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai eu envie de lui enfoncer mon poing dans la gorge, mais...elle était amoureuse.” amoureuse - ça le fait rire. Ellie est de celles qui vont mettre une vie en entier avant d'être véritablement amoureuse, avant de baisser ses barricades. Il est en cause Jack, c'est sa faute si sa fille se méfiera des autres elle qui a dû se méfier de ses absences si jeune dans sa vie. “Je peux faire un saut si tu veux. Je peux prendre Rae avec moi aussi. On aura vite compris s’il est sérieux rien qu’à la façon dont il a regardera.” « Amusez-vous. » le meilleur, Amos est véritablement le meilleur. Ça le rassure tant, qu'il en souffle de complaisance.

“ Et pour un souvenir, considère que c’est déjà fait. C’est quoi le programme de ta fin de journée ?” « Trouver à manger, se poser pour dormir. » la routine, comme d'habitude même si les habitudes se prennent depuis quelques jours à peine. « Elle est pas trop demandante Colleen. On pourrait bouffer du riz et dormir dans l'herbe tous les jours qu'elle aurait toujours un sourire aux lèvres. » elles se prennent de la plus douce des façons, avec la plus parfaite des binômes. « Elle a peur de rien. Qu'elle soit invincible ou en immunosuppression elle survivrait à tout. »

« Ouais. Pas faux. S’ils ne mettent pas le feu aux rideaux, tu peux peut-être y gagner au change. » les pattes d'oie se dessinent, elles se relaxent, comme il se relaxe lui-même. « J'aimais même pas les motifs. » toujours le bon côté des choses, toujours la bonne façon de faire de voir le positif dans tout. C'est ainsi qu'il survit. « Vendu dans ce cas. On fera un saut avec Rae. » « T'es un amour mon gars. » comment ont-ils pu devenir aussi proches, autant amis, en quelques passages à peine l'un l'autre dans leur vie? Le résultat compte bien plus que le pourquoi ici.

Le plan est acté, il est amplement rassuré. « Si tu as l’occasion de me rappeler, je te ferai un compte-rendu détaillé. Et, si la gamine m’en veut, je compte sur toi pour réparer derrière. Tu lui diras que c’était ton idée. » « Elle te détestera jamais autant qu'elle me déteste moi, du coup on est bons j'crois. » c'est dit sur le ton de la blague, c'est dit entre deux rires qui viennent dédramatiser plus que le plaindre. Mais ainsi sont faites les choses et jamais il se croira être en mesure de gagner plus d'amour que de rage de la part de sa fille. Il l'a cherché Jack, il l'a mérité.

« C’est pas mal ça. Pour ton esprit de compétition. » « J'me le redécouvre. » découvre même, si on lui demande. Il aurait jamais cru. « C’est bien. Elle a de l’idée ? De la ressource ? Ou son seul atout c’est d’être sympathique et pas casse-pied ? » « C'est tout un atout ça, tu serais surpris de voir à quel point les gens sympas vont loin dans la vie. » il se fait explicatif maintenant Jack, vantant les mérites d'une binôme qui ne fait pas de vagues, qui change des drames quotidiens qu'il semble traîner depuis une vie ou deux. « Elle dit qu'elle a jamais fait de stop, mais elle s'oriente mieux que moi. » il rigole, il s'amuse, il reprend contenance, Amos a ce don avec lui. « Si on gagne, je lui paie un vrai voyage en Australie. » voilà ce qu'il fera de sa part du fric, éternel utopiste. « Elle est anglaise, elle est pas d'ici. » et ça le justifie, non?