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 (dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante

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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyDim 21 Juin 2020 - 13:02

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La course battait le plein et le cœur d’Elias est lourd de conséquence. Qu’est-ce qui l’attire dans ce sentiment qui l’échappe de toute emprise ? Il n’en sait rien lui-même tant et si bien qu’il a arrêté de chercher, il ne parvient à présent plus à se contrôler quand il y participe. Pourtant aujourd’hui, rien ne se passe comme prévu et si il l’habitude de se fondre dans la masse sans heurt, à être cette rapace, qui n’agit que dans l’ombre, ce soir tout change. Une descente de police. Putain il n’comprend plus rien, comment il savait ? Pourquoi ils sont là ? Des questions qui heurtent à peine son cerveau tant le mot est la fuite. Il n’a guère le choix, que de fuir, avant que tout ne soit trop tard et qu’on puisse remonter jusqu’à lui. Ici, personne ne sait qu’il est flic, personne n’a encore mouchardé, il a pourtant constamment son flingue sur lui, bien qu’il n’est pas le droit de s’en servir en dehors de son service, mais depuis quand Sanders respecte la loi ? Si il avait l’intention de partir le plus fermement possible, il est vite rattrapé par une voiture de flic qui pourchasse quelques bagnoles dont la sienne. Ils l’ont pas reconnus, impossible mais si jamais ils viennent à le rattraper, il n’aura aucune issue, aucun échappatoire, et son monde s’écroulera. Qu’à t’il à perdre désormais que Freya ne veut plus de lui ? Qu’à t’il de plus important à vivre si ce n’est cet amour rompu, cassé, heurté au silence et au vide ? Il se déteste tellement Sanders, tellement, de n’avoir pas sur trouver les mots pour qu’elle reste auprès de lui, en Australie. Elle ne lui a même pas signifié son départ. Ils se sont disputés une énième fois – la fois de trop, et a appris récemment qu’elle est retournée vivre en Suède. Si il n’avait pas été si fier, peut-être qu’il aurait trouvé le courage de la rejoindre, de la retrouver. De se heurter à son combat sans fin, mais Sanders est bien trop fier pour courir derrière une gonzesse. Même si elle s’appelle Freya Doherty. Il tape de rage contre le volant de sa voiture, tout s’embrume, il ne voit plus rien. Le noir, le vide… L’alcool qui coule dans son sang, la voiture qui va bien trop vite. Cette sirène à l’arrière qui l’agace, et lui fait croire que tout est enfin terminé. Son monde, son jeu. Que tout va enfin s’écrouler et qu’il sera libéré de ce poids dont il ne parvient plus à se détacher. Le cœur battant, le ventre noué, ses doigts qui se crispent sur ce volant, et ce long soupire. Ce soupir de soulagement ou d’anxiété. Une part de lui a peur, effrayé par ce monde qui l’attend, par cette vie qui va lui échapper. Alors qu’il trouve une ruelle sur sa gauche et s’y engouffre, les flics n’ont pas eu l’air de le suivre, en poursuivant les autres bagnoles. Sa voiture qui pile, et il pose sa tête sur le volant, soufflant. Mais il doit jouer les victimes, il n’échappera pas à leurs griffes en restant dans cette bagnole, il décide donc d’y descendre et de rejoindre la rue principale. Alors qu’il marche sur le bas-côté de la rue, fronçant les sourcils à la moindre lumière qui attaque sa rétine, il se fait bien vite frôler par une bagnole qui manque presque de le renverser, il parvient à l’esquiver en plongeant à l’autre bout du trottoir en insultant la personne, mais une autre voiture s’arrête à sa hauteur, pointant une arme sur lui, couché à terre. Alors que sa jambe lui fait mal. « Levez les bras qu’on puisse les voir… » Il obtempère, tentant de se faire reconnaître, ce qui ne tarda pas, l’homme fronça les sourcils, « Sanders, qu’est-ce que tu fous là ? T’es blessé ? » Lui demande le flic. « Je suis venu en touriste, je fais du repérage… » Ouf, son stratagème semble marcher alors que l’homme ne s’étend pas davantage. Il ne semble pas très ravi de cette phrase et ne manque pas de le lui dire, mais il le connait Sanders, il est impulsif et n’agit que sur l’émotion. Il appelle finalement une ambulance pour les premiers secours, sait bien qu’en cas de grosse blessure, il ira à l’hôpital pour un check up plus complet. (…) Assis sur le trottoir depuis plus de dix bonnes minutes, pour Elias il n’avait besoin de personne, surtout pas d’une femme ! Elles sont toutes pareilles toutes façons, aucune pour relever l’autre ! « Casse-toi, j’ai besoin de personne ! » Qu’il crache en direction de cette femme qui s’approche de lui, et qui s’abaisse à sa hauteur. Qu'elle n'approche pas, il la repoussera c'est certain. Ne supportant pas qu'on l'oblige à faire un truc dont il n'a pas envie ! « Le jour où j’aurai besoin de vous, je vous ferai signe, tchao ! » Parce qu’il comptait réellement se relever alors que sa cheville et le bas de sa jambe lui fait horriblement mal ? Tout est dans la tête selon Sanders…


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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyDim 21 Juin 2020 - 16:14

@Elias Sanders & Dylane Bradford
Parfois je me plante entre l'amie et l'amante
La garde de nuit, quelque chose que Dylane aime et déteste à la fois. Pourquoi ? Parce que la nuit il y a plus de travail, elle n'a pas de s'ennuyer ou de penser ... Le petit hic, elle peut tomber sur des cas plus durs ou bien des personnes ivres qui ne sont pas facile à prendre en charge. Et ce soir ne manquera pas à la règle. Alors qu'ils viennent de rentrer d'une intervention, elle entre dans la caserne et soupire grandement. Son collègue lui tape sur les nerfs. Il râle tout le temps et n'en fout pas une. Pourquoi son patron l'a foutu avec lui sérieusement ? Bon okay personne d'autre n'était libre mais bosser seule reviendrait au même. Voilà qu'il vient vers elle. «  On va chercher à manger ? » Il est sérieux là ? «  T'as de la bouffe ici je te signale «  Il tape du pied tel un enfant «  Mais il n'y a pas ce que j'aime » Dylane souffle et fait demi-tour pour attraper les clés de l'ambulance. Elle ouvre sa radio au cas où un appel se ferait entendre et grimpe du côté passager «  Ta ceinture Mike » Non mais il a obtenu son diplôme dans un kinder surprise ou ça se passe comment ?! Ils sont sur la route, elle s'arrête pour que monsieur prenne à manger. De son côté, elle se prend juste un soda estimant qu'il y a tout ce qu'il faut à la caserne. Le voilà qui revient tout content. Ouais un gosse. Elle remet le moteur en marche et se dirige vers la caserne mais un appel intervient. «  On est tout prês, on y va » Fortitude Valley, voilà leur prochaine destination. Un appel mais pas crucial donc elle roule bien mais pas non plus comme s'il y avait danger de vie ou de mort. Un flic leur fait signe, elle arrête l'ambulance et en sort. «  Mike prend ... Non rien laisse tomber » Il est occupé de manger son bourito et a les mains toutes grasses. Hors de question qu'il touche le matériel. Elle attrape ce qu'il faut et s'approche de l'homme à terre. « Casse-toi, j’ai besoin de personne ! »  Non mais ils ont tous décidé de la faire chier cette nuit. Elle soupire mais ne l'écoute pas une seule seconde. Son sac de secours se pose sur le sol et elle l'ouvre. «  T'as tellement besoin de personne qu'on a du venir » C'est pas le premier petit con de la soirée et ce sera pas le dernier. Elle est juste là pour faire son boulot et ses états d'âme et bien ... Elle s'en fiche royalement. Elle imbibe une compresse de désinfectant pour son genoux et va pour la poser dessus. Ouais ça va piquer donc elle l'entend déjà râler. Elle fait le décompte pour pas s'en prendre une, sait-on jamais ! Ca lui était déjà arrivé avec un mec bourré et elle a pas très envie de prendre le risque. Et vu l'haleine qu'il a, on peut pas dire qu'il a bu de l'eau. «  un, deux, trois » Compresse posée ! Son regard se pose sur sa cheville. Une attelle va être de rigueur et surtout des radios. Du moins s'il se laisse ausculter ! Pour sa blessure, c'est déjà à peine si elle avait pu la désinfecté correctement. Si ça se trouve il a besoin de points de suture mais il la laisse pas regarder. Les personnes comme ça, il n'y a rien de plus énervant. « Le jour où j’aurai besoin de vous, je vous ferai signe, tchao ! » Et il en rajoute une couche en plus.Elle roule des yeux «  Le jour où tu seras vraiment dans la merde, c'est pas nous qui seront appelé mais la morgue vu ton attitude» Elle y allait pas de mains mortes mais Dylane n'avait pas le caractère le plus doux du monde dans ce genre de situation. En dehors, ça dépendait de qui se trouvait en face d'elle tout simplement.«  Tu préfères peut-être que mon collège l'empoté prenne ma place ? » Elle se décale qu'il arrive. Mike arrive tout en frottant les mains sur son pantalon. Dylane a une expression de dégoût la de suite. S'il se laisse soigner par son collègue, il a bien du courage. «   Alors tu choisis quoi Monsieur j'ai besoin de personne ? » Posant son regard sur lui tout en croisant les bras. Malheureusement, elle ne peut pas le forcer à se faire soigner. Il est maître de ses actes tant qu'il ne met la vie de personne en danger ou la sienne. Et c'est pas avec une cheville péter qu'il allait succomber. Et puis faut dire qu'elle apprécie pas trop le quartier donc sa patience s'amenuise assez vite. C'est à peine à 3 pâtés de maison que son frère s'est tué en faisant cette stupide course illégale contre Shephard. Faut pas qu'elle y pense. Non, elle doit se focaliser sur ... Et ce mec râleur et pourvu d'un caractère de cochon.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Lun 22 Juin 2020 - 11:27, édité 1 fois
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyLun 22 Juin 2020 - 6:56

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On s’heurtait souvent à un mur avec Sanders, il ne voulait pas affronter la vérité et s’y cachait lors de ses courses. Il ne voulait voir que ce qui l’arrangeait et y parvenait sans une once de difficulté, se plongeant bien davantage. Effet boule de neige parce que ce n’était pas ainsi qu’il pourrait cesser et c’était une évidence que plus il participait, plus les chances de se faire chopper existait. Mais rien ne pourra effleurer son esprit plus que ce jeu de compétition, plus que ce gain à disposition. Alors tête baissée, fonceur – un peu trop, son cœur battant mais avec tout cela, il revivait… Il l’oubliait. Il n’en faisait qu’un souvenir amer, lointain, vidé de sentiment en son encontre : plus que de la haine s’en sortait indemne. Si bien qu’il ne se laissait plus avoir par les femmes, voulant les mettre dans un même sac, stupide erreur. Elle est là, il relève son regard à l’encontre de sa silhouette qui s’avance vers lui. Élancée, avec un caractère qui ne le laisse pas indifférent, mais bien trop orgueilleux pour vouloir le reconnaître, il soupire bien fortement, heurtant de son regard sombre les siens, sans aucun ménagement. Avec cette froideur qui lui est propre alors qu’il tient de sa main sa cheville et qu’une grimace survient. « T'as tellement besoin de personne qu'on a du venir. » Qu’elle s’inquiète pas, il a passé toute sa vie à se démerder seul, c’est pas aujourd’hui que ça changera. Hors de question pour lui d’accepter une main tendue, hors de question qu’elle vienne à le materner de cette sorte ! Sa carapace, son armure est bien trop épaisse. « Le jour où j’aurai besoin d’une femme dans ma vie, crois-moi que ce jour-là n’est pas né ! » Grincheux, capricieux comme à son habitude, il mordait dès lors que la femme le regardait, tentant tant bien que mal de l’approcher, accroupi à sa hauteur, il la fixait d’un air mauvais, la mâchoire crispée, alors qu’elle s’activait à vouloir désinfecté son genou, et au contact de la compresse sur sa peau, il grogne comme si c’est la seule chose qui lui permet de faire. « Le jour où tu seras vraiment dans la merde, c'est pas nous qui seront appelé mais la morgue vu ton attitude. » Elle lui en pose des questions ? Un soupire sort de ses lèvres, alors qu’elle sur enchérit, si sûre d’elle, comme si elle se doutait qu’entre elle et son collègue, le choix de Sanders était vite fait. Et sans doute n’avait-elle pas tord… « Tu préfères peut-être que mon collège l'empoté prenne ma place ? » Ses yeux se posent alors au-dessus d’elle, en direction du mec qui n’a pas quitté son véhicule en bouffant comme un animal. On peut lire du dégoût et de la frustration dans son regard alors il provoque, il la toise du regard parce qu’il n’a pas appris à être autrement avec les inconnus. Pas dans ses circonstances. « C’est vos critères pour être embauché ? » Il arque un sourcil un instant, avant de reprendre, « Celui-là, il m’approche même pas à moins de cinq mètres ! » Qu’il avoue sans mal, lui laissant alors le plaisir au moins d’avoir pu être à moins d’un mètre de lui. «  Alors tu choisis quoi Monsieur j'ai besoin de personne ? » Pffff c’était sa veine tiens, choisir entre une femme et un cannibale qui bouffe tout et n’importe quoi. Mais il tente de se relever Elias, il n’a pas le choix, il ne veut pas rester assis bien longtemps dans cette ruelle, susceptible qu’une bagnole de course s’arrête et le reconnaisse, mettant en mal les pions qu’il venait d’avancer à ses collègues flics avant que l’ambulance débarque. « Tu peux rentrer chez toi, je vais me débrouiller seul ! » Qu’il dit avant de s’aider de ses bras où il y a quelques égratignures mais rien de grave pour se relever. Et maintenant que la bête est debout, il va devoir poser son pied par terre et si il était plutôt confiant jusque-là, il déchante assez rapidement au contact du sol sur sa cheville, criant. Heureusement que le mur était juste derrière lui et ses bras s’y tiennent mais il est franchement dans la merde parce qu’il ne peut pas avancer comme ça, et que la nana reste immobile devant lui, voulant l’entendre lui demander de l’aide. « Bon j’ai ptètre besoin d’un coup de pouce… » Qu’il dit presque à voix basse comme si ça le déchirait de tout part de prétendre avoir besoin d’elle. Pas d'aide juste un coup de main, nuance.
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyLun 22 Juin 2020 - 11:29

@Elias Sanders & Dylane Bradford
Parfois je me plante entre l'amie et l'amante
Que cette soirée se termine bon sang ! Son collègue, elle le supportait pas et elle devait encore tenir trois longues heures en sa charmante compagnie. Elle préfère encore bosser avec Kat. Certes c'est une allumeuse mais au moins elle fait son job correctement. A la demande son collègue, les voilà parti chercher à manger. Comme si la caserne ne regorgeait pas de bouffe en tout genre. Faut croire que c'est pas assez gras pour lui. Non, monsieur un bourito. Elle s'arrête et le laisse commander. Il revient et mange dans l'ambulance. Dylane se retient de ne pas péter un câble car en plus il en fout partout. Il nettoiera le tout en rentrant lui et lui seul. Faut pas exagérer non plus. Ils reçoivent un appel et s'y rendent. Fortitude Valley, l'endroit qu'elle aime le moins dans tout Brisbane. Elle rumine intérieurement de se rendre là mais pas le choix, ils sont les plus proches. Arrivés sur place, un homme est à terre, son genoux en sang et se tenant la cheville. Vu que son collègue est inapte, elle y va seule. De suite, elle n'est pas bien accueillie, peu importe. Elle supporte pas trop ce genre de mec trop fier pour avouer avoir mal et besoin de soins. « Le jour où j’aurai besoin d’une femme dans ma vie, crois-moi que ce jour-là n’est pas né ! » Elle roule des yeux préparant tout de même la compresse. «  Car tu crois qu'une femme voudrait faire partie de la vie d'un mec comme toi ? » Elle ne le connaît pas, mais ce qu'il montre est suffisant pour qu'elle se fasse un avis sur le moment. C'est pas Dylane qui va le soigner et juste se taire. Ce serait mal la connaître. La compresse est posée mais c'est bien tout ce qu'elle arrive à faire. Très bien, il veut jouer au plus fort qu'il le fasse, c'est pas elle qui souffre après tout. Son collègue daigne enfin sortir du véhicule et s'approche à pas de tortue.  « C’est vos critères pour être embauché ? » Ouais, là il a pas tort. Elle sait pas trop comment il a réussi à décrocher le job.  « Celui-là, il m’approche même pas à moins de cinq mètres ! » Un sourire narquois se pose sur ses lèvres. Au moins, il est assez conscient pour ne pas se faire soigner par son collègue ou plutôt ce qui lui sert de collègue. «  C'est bon je gère, va manger ton foutu bourito » Il ne se fait pas prier et remonte dans l'ambulance et se remet effectivement à manger. Mais quel empoté ! Malgré tout, elle lui demande son choix tout en s'étant écartée et remise debout face à lui. « Tu peux rentrer chez toi, je vais me débrouiller seul ! »  Ses bras se lèvent. Tant pis pour lui. Elle ramasse le sac de secours et le regarde se mettre debout non sans un soupir. Un cri se fait entendre. Pas étonnant en soi vu l'état de sa cheville mais il a voulu faire le fier alors il en paye les conséquences. Elle le toise du regard attendant qu'il dise quelque chose sans quoi elle n'aura aucun scrupule à monter dans l'ambulance et faire demi-tour. « Bon j’ai ptètre besoin d’un coup de pouce… » C'est pas trop tôt. Elle s'approche de lui et fait signe à son collègue d'apporter la chaise. Il le fait de suite de peur que Dylane s'énerve sur lui vu le ton qu'elle a employé juste avant. «  Tiens toi à moi » Elle l'aide à s'asseoir et peut enfin regarder sa cheville. «  T'as de la chance, ça n'a pas l'air cassé mais pour être sur va falloir aller faire des radios » Elle se remet droite et le regarde «  T'y vas à pied ou on t'y conduit ? » Autant demander vu qu'il serait capable de vouloir se traîner tout seul aux urgences. Quoiqu'elle devrait peut-être le faire, le spectacle serait assez drôle à regarder. Croisant les bras sur sa poitrine et sans le lâcher du regard, elle attend sa réponse. Pas qu'elle est pressée d'en finir mais c'est tout comme.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Mar 23 Juin 2020 - 8:10, édité 1 fois
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyMar 23 Juin 2020 - 7:48

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C’était bien sa veine. Cette nana il ne pouvait clairement pas se l’encadrer, mais qui il pouvait se voir le flic de toute façon ? Pas grand monde ! Elle était là, à le regarder comme si il était une pauvre victime, comme si il avait besoin d’aide. Pire encore, comme si il avait besoin d’elle. Mais il est bien connu que Elias n’a besoin de personne encore moins d’une nana. C’était évident qu’il allait l’envoyer promener, et bien même si il ne pouvait pas marcher, qu’il le savait au fond de lui, mais qu’importe. Bien trop fier le brun pour admettre un seul moment, qu’il avait besoin d’une main tendue. Et le fait est qu’elle fasse son job n’avait aucune incidence sur cette manière de la renvoyer dans son véhicule. Mais elle avait du mordant, et elle venait de le piquer de nouveau, dans son estime, le replongeant instantanément dans le fait que non, visiblement aucune femme veut réellement de lui, Freya la première. « Car tu crois qu'une femme voudrait faire partie de la vie d'un mec comme toi ? » Il se mord la lèvre, alors que son corps se crispe de la pire des manières, et son regard devenu bien plus sombre et noir que précédemment ! Il repoussa une première fois sa main, non sans la lâcher du regard. « Elle me courre toute après, t’en fais pas pour moi ! » Qu’il lâche, prit dans son égo, d'une arrogance flagrante, dans cette putain de fierté qui ne lui laisse aucun répit, et en sommes il n’avait pas tort. Sanders n’a jamais eu à se plaindre de ce côté bien que ce ne soit jamais plus qu’une ou deux nuits. Il n’avait jamais eu pour principe de sortir officiellement avec une nana, et c’était pas demain, que ça changerait… Et finalement son collègue arrive, Sanders releva les yeux vers lui, d’un air dépité. « C'est bon je gère, va manger ton foutu bourito » Dis donc celle-là elle est aussi tendre avec lui que ses clients, ça fait peur ! Pour autant, il ne comptait pas lui rendre la tâche facile, et préféra la renvoyer d’où elle venait : dans sa bagnole avec l’autre lard en train de bouffer des choses qui écœurait à présent Sanders quand il se permettait de le fixer. Hors de question de demander de l’aide, hors de question de protester quoi que ce soit ! Et il finit par se relever, il ne sait même pas comment, par la force de ses bras, sans aucun doute, et si il parvient à se mettre debout, à l’instant même où il pose son pied sur le sol, ça lui arrache une douleur. Il a dû mal se réceptionner quand il a plongé en avant pour pas que la voiture ne le toucher. Et sans aucune conviction, presque en lui arrachant les mots de la bouche, il demanda à voix basse de l’aide. « Tiens toi à moi » Ca lui avait brûlé la gorge ses mots, mais il finit par obtempérer, n’ayant guère le choix de toute évidence. Et finalement il se laisse tomber sur la chaise que son collègue a eu l’amabilité de ramener assez rapidement. « T'as de la chance, ça n'a pas l'air cassé mais pour être sur va falloir aller faire des radios » Il hausse les épaules, c’était bien sa veine. « Ca devrait le faire, » qu’il répond instantanément, il n’a jamais aimé l’hôpital, et il n’avait pas vraiment l’intention d’obtempérer pour ça… « T'y vas à pied ou on t'y conduit ? » Qu’elle demande en relevant sa tête vers lui, alors qu’elle est toujours accroupie à ses côtés, il échangea un regard noir en guise de réponse. « Très drôle t’as fait l’école du cirque ?! » Un soupire sort de ses lèvres, avant de lui rétorquer, « comme si j’avais le choix… » Qu’il marmonne dans sa barbe. Mais elle l’a forcément entendu vu la proximité, alors qu’elle se relève. « J’habite pas loin, vous aurez qu’à m’y déposer ! » Est-ce qu’il lui laisse le choix ? Pas vraiment, et ça lui coûte de laisser sa bagnole dans les rues environnantes.
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyMar 23 Juin 2020 - 8:35

@Elias Sanders & Dylane Bradford
Parfois je me plante entre l'amie et l'amante
S'il voulait faire son chieur, il était mal tombé avec Dylane. Qui plus est, elle avait passé une sale garde donc ça n'arrangeait rien du tout. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait déjà tourné les talons. Mais son collègue se serait fait un malin plaisir de la dénoncer à leur supérieure. Elle grogne entre ses dents alors qu'elle essaye tant bien que mal de désinfecter son genoux. Un vrai gosse et encore un enfant est moins chiant. Il fait le fier comme s'il n'avait pas besoin de soins. Elle va réellement finir par le planter et le laisser dans sa merde. C'est ce qu'il veut après tout non ?! Des piques raisonnent d'un côté et de l'autre. C'est pas ça qui va atteindre la brune, elle est blindée à force et elle a déjà entendu pire des mecs complètement saouls.  « Elle me courre toute après, t’en fais pas pour moi ! » Son regard aussi méchant soit-il ne l'atteint pas. Un rire sort de ses lèvres à cette phrase. «  C'est parce qu'elle ne voit pas le sale caractère. Seule l'apparence compte » Merde, elle venait sans le vouloir de flatter son physique alors que ce n'était pas le but. Là de suite, elle râle mais contre elle-même. Son collègue veut s'approcher mais elle l'envoie bouler bien comme il faut. Fallait pas qu'il s'amène avec ses mains dégueulasses par ici. Il ferait pire que mieux. En parlant de rapport, elle comptait bien en faire un sur lui dés leur retour à la caserne. Qu'il soit le fils d'un pompier ne changeait rien pour elle. Son nome de famille, elle ne s'en était pas servi pour avoir ce job. Non, elle avait étudié et postulé à la sueur de son front. Alors voir qu'un petit con comme lui a été engagé juste car il est fils de ... Non, elle le tolère pas ! Si encore il faisait son job correctement mais même pas. Son regard se reporte sur ce mec qui malgré tout se lève. Il est pas possible. Ses bras se croisent sur sa poitrine et elle le regarde faire. L'aider ? Elle pourrait mais pour encore se faire rembarrer non merci. Tiens tiens tiens, la tendance s'inverse, il lui demande un coup de main. Un soupir plus tard, elle s'approche de lui et le fait asseoir que la chaise que son collègue a daigner ramener sans broncher. Sent-il qu'un rapport va pointer le bout de son nez ? Sûrement mais c'est pas ce geste qui va changer la donne. Accroupie, elle regarde la cheville du brun non sans l'entendre râler. C'est pas cassé, sûrement une belle entorse. Elle lui en fait part sans plus. Mais indique quand même qu'un détour par l'hôpital sera nécessaire. « Ca devrait le faire, » Et ça recommence. Calme Dylane calme Elle lui fait un faux sourire et lui demande s'il y va par se propres moyens ou en rampant. Son regard se veut à nouveau noir, il croit réellement qu'il va lui faire peur ? Elle a plus douze ans la brune. « Très drôle t’as fait l’école du cirque ?! » Elle rit Dylane. Vaut mieux ça que d'en pleurer. «  Je me mets à ton niveau » Fallait bien si elle voulait arriver à quelque chose avec cet énergumène. « comme si j’avais le choix… » Non en réalité, le choix il ne l'avait pas. » En effet, t'as pas trop ton mot à dire » Son collègue ramène sa fraise et monte la chaise dans l'ambulance et attache celle-ci pour le trajet. Il retourne ensuite vers l'avant et se met du côté conducteur. Dylane grimace. Quand il conduit, c'est pas vraiment ça mais faut une personne pour surveiller. « J’habite pas loin, vous aurez qu’à m’y déposer ! » Sa main passe sur son visage en l'entendant. «  Je sais pas où tu vas vu marqué taxi «  Comme s'ils allaient le déposer chez lui. «  Tu prends un peu trop tes rêves pour la réalité là » L'hôpital et puis basta. Sa main vient donner un coup sur la vitre la séparant de l'avant pour faire comprendre qu'il peut démarrer. L'ambulance démarre en mode escargot. Il a tellement peur de conduire qu'on dirait un ado qui n'a pas le permis et a peur de se faire griller. «  Si t'as peur pour l'alcool, je te rassure, ils ne font pas de prise de sang pour une cheville » Elle était pas dupe, son haleine sentait. Qu'il ait bu ou pas, c'est pas son problème en soi et puis il était piéton donc c'était même pas un soucis en soi. Loin de se douter qu'il était de ceux qui faisaient ces putain de courses et que sa voiture était planqué non loin.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Sam 27 Juin 2020 - 12:16, édité 1 fois
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyVen 26 Juin 2020 - 17:44

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Elias est dans cette rue sans y trouver un quelconque attachement à ce lieu, préférant le fuir, elle avec. Il n’est pas sociable comme gars et déjà la présence de la jeune ambulancière l’use en tout point. Il voudrait être loin, déjà, en tout cas pas devoir la supporter, elle et son tempérament, même si en réalité, il y prenait un certain plaisir à la repousser dans ses retranchements, à user de son charme. Pour mieux mordre à l’hameçon. Pour mieux la repousser la seconde d’après, comme si finalement rien de mieux que cet éternel jeu insatisfait. Elle le regarde et laisse même un soupire sortir de ses lèvres un instant. « C'est parce qu'elle ne voit pas le sale caractère. Seule l'apparence compte » Qu’elle avoue, un haussement d’épaule presque mécontente de lui faire ce genre de cadeau, ce genre de compliment et il le voit quand elle plisse un peu les yeux, il finit par faire voir un sourire arrogant qui se hisse sur son visage, content d’entendre ce genre de remarque, et prêt à le lui faire savoir, sans attendre. « Vous craquez toute sur moi, t’es pas la première… » Qu’il avoue sans mal, presque détaché de la situation en haussant les épaules, alors qu’elle a le regard mauvais en sa direction. Est-elle sûrement en train de se dire qu’elle aurait mieux fait de tourner sa langue dans sa bouche deux fois plutôt que lui dire ce genre de chose, dont il pourrait s’arranger pour que ça se retourne contre elle. Elias jouait au con comme toujours, ne sachant jamais se taire. « En tout cas je suis pas le seul à avoir un sale caractère, à ce qui paraît… » Juste de quoi pimenter un peu davantage l’air environnant, comme si il n’y avait pas assez de lourdeur actuellement pour qu’il rajoute son grain de sel, lui offrant un sourire en guise de réponse à son regard noir. Très certainement qu’elle n’avait envie que d’une chose : lui en foutre une ou le laisser planter là, mais il savait jouer avec les nerfs d’autrui Sanders. Il n’est pas flic pour rien, faut croire. « Je me mets à ton niveau » Il lève les yeux au ciel à sa réplique, alors qu’elle se marre, « et c’est pas trop difficile à l’atteindre ? » C’est acerbe, violent, alors qu’il ne quitte pas son regard une seconde, y plongeant ses yeux jusqu’à l’intérieur des siens, prenant plaisir de jouer avec le feu, auprès d’elle. Prenant plaisir de la pousser à bout, avec ce sourire narquois. Avec cette façon bien à lui d’être imbus de sa personne. Elle voulait jouer, il allait jouer… Mais déteste perdre ! Et quand vient la question de savoir s’il veut être raccompagné, ou partir à pied, il lève les yeux au ciel. « En effet, t'as pas trop ton mot à dire » Qu’elle croyait… « Je le saurai si je pouvais faire un footing … » Il soupira, ça le gonflait, déjà, cette histoire. Il ne voulait pas qu’elle est le dernier mot, elle non plus. Ca risquait de durs longtemps leur histoire. « Je sais pas où tu vas vu marqué taxi », se serait-il trompé de personne ? « Si t'as peur pour l'alcool, je te rassure, ils ne font pas de prise de sang pour une cheville » L’alcool, si il n’y avait que ça, et est-ce que ça heurtait sérieusement sa cervelle actuellement ? Pas vraiment non. Pas comme si il avait bu suffisamment pour tout oublier… « J’ai pas peur… » Qu’il lâche sans même hésiter une seconde, « j’suis flic, j’suis pas un gamin dépourvu de cervelle, mais merci de t’en inquiéter ! » Il a cette voix mauvaise, cette façon de vouloir la déstabiliser, bien que ça ne prenait pas vraiment l’ampleur qu’il souhaitait. « J’suis certain que tu peux faire un effort… » Et qu’elle s’amuse pas à lui faire croire qu’elle allait dans son sens pour lui faire à l’envers après, il serait capable de récupérer le volant pour se conduire lui-même à destination. Même avec un pied en moins.
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptySam 27 Juin 2020 - 12:18

@Elias Sanders & Dylane Bradford
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Faut toujours qu'elle balance ce qu'elle pense sur le moment Dylane. Enfin non, ça dépend des cas mais là, elle l'avait fait. Cette fois-ci, elle aurait mieux fait de s'abstenir. Il allait jubiler quant à ce compliment détourné. Bon, ouais, il est beau gosse mais c'est tout. Elle est pas intéressée comme il a l'air de le penser. Toute façon comment être intéressée par un gars qu'on vient de rencontrer dans des circonstances pareille et surtout avec un caractère aussi abjecte ? Non, impossible. Après, on se demande pourquoi la brune préfère être seule. La réponse est sous ses yeux.  « Vous craquez toute sur moi, t’es pas la première… »  Mais pour qui il se prend sérieusement ? Son regard n'est pas très joyeux bien au contraire. «  Tu prends un peu trop tes rêves pour la réalité mon pauvre » Pas très gentille Dylane mais réaliste pour le coup. Loin d'elle l'idée de craquer sur ce genre de gars. Elle avait donné de sa personne par le passé, c'était fini tout ça. Fallait se rendre à l'évidence à un moment et les sentiments c'est pas fait pour elle. Dés qu'elle aime quelqu'un, il finit par se tirer et ça part n'importe qu'elle moyen. Son ex était parti sans même un mot et son frère avait préféré se tuer dans une foutue course de voiture ... La belle affaire. « En tout cas je suis pas le seul à avoir un sale caractère, à ce qui paraît… » Un sourire narquois aborde ses lèvres «  Et totalement assumé » Elle allait pas s'en cacher. Son foutu caractère, elle en était fière. Se faire marcher sur les pieds non merci. C'était son genre. Avec tout ça, elle passait plus de temps à lancer des piques et y répondre que faire son boulot. Donc le soigner. Mais monsieur joue aux têtus et ne veut pas qu'elle l'approche. Très bien, elle le laisse faire. Ses bras croisés sur sa poitrine, elle le regarde se lever ... Et voilà, il a mal. Malgré tout, elle est bien obligée de l'aider. Quoique l'idée de le planter là lui a traversé l'esprit. Mais être virée, c'est pas son but. Une réflexion par ici, une autre par là ... Faut bien qu'elle se montre à sa hauteur. « et c’est pas trop difficile à l’atteindre ? » Elle fait mine de réfléchir «  T'as descendu le niveau tellement bas que pas vraiment » Il a beau la fixer, elle ne baisse pas le regard. Il ne gagnera pas à ce jeu. S'il fallait qu'elle tienne des heures, elle le fera. C'est un jeu pour elle et elle aime jouer la brune. Gagner ou perdre, elle s'en fout mais elle va jusqu'au bout. L'embarquer dans l'ambulance était la seconde étape bien qu'elle ne lui laisse pas trop le choix et le fait bien entendre.  « Je le saurai si je pouvais faire un footing … » Remarque inutile à laquelle, elle ne prend pas la peine de répondre. Voilà qu'il veut être ramener chez lui le bougre. Non mais, il s'est cru où ? Dylane s'empresse de lui signaler que c'est pas un taxi ici. Son collègue démarre l'ambulance à du 20 à l'heure. Le trajet risque d'être long ... Beaucoup trop long à son goût. Peu importe, c'est vers l'hôpital qu'ils se rendent. « J’ai pas peur… » Elle roule des yeux. Qu'il se démerde, elle avait dit ça gentiment malgré le ton employé. « j’suis flic, j’suis pas un gamin dépourvu de cervelle, mais merci de t’en inquiéter ! » Le quartier ... Flic ... Tout ça tourne dans sa tête c'est pas bon ... Est ce qu'il essayerait de faire tomber ceux qui organisent ces courses illégales. Une de celles dans laquelle son frère a perdu la vie. Ses yeux se posent un peu mieux sur lui. La lumière de la cabine lui permet de mieux observer ses traits. Elle l'a déjà vu quelque part ... Oui, son visage ne lui est pas anodin. Est ce qu'il aurait été présent ce fameux jour ? Elle se mord la lèvre se retenant de poser la question et puis merde, elle a rien à perdre. «  Tu bosses sur ces maudites courses ? » Ouais, elle maudit ces courses plus que jamais. « J’suis certain que tu peux faire un effort… » Elle pourrait ouais mais l'envie n'est pas spécialement là «  Et j'ai quoi en échange ? Un regard haineux en cadeau ? » Non merci. Elle voit pas pourquoi elle fera ça pour lui. A moins qu'il trouve une bonne raison de la faire changer d'avis et c'est pas demain que ça va arriver ...
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Dernière édition par Dylane Bradford le Lun 29 Juin 2020 - 10:44, édité 1 fois
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Il est bien trop arrogant et prétentieux le flic pour ne pas se montrer aussi hautain avec elle, aussi certain de son pouvoir de charme sur les femmes. Il sait jouer avec son regard c’est indéniable, et d’ailleurs il ne cache pas ce besoin de plaire aux autres. Comme si la seule image qu’il renvoyait lui été plus importante que le reste. Il a ce besoin de la voir rouspéter, vouloir lui tenir tête et c’était pourtant là, sa plus grosse erreur. Une fois qu’il aurait obtenue l’objet du désir, il disparaîtra sans préavis, sans une once d’inquiétude ou de gêne, voguant à d’autres activités. Mais en lui résistant, elle attise ce pouvoir en lui de vouloir toute les conquérir – elle y comprit. « Tu prends un peu trop tes rêves pour la réalité mon pauvre » Il fait mine d’être interloqué par ses quelques mots, blessé, et d’ailleurs la seule chose qui saurait être blessé en Sanders, ce serait éventuellement sa fierté. Mais rien du reste alors vient au tour de ce petit sourire narquois d’apparaître sur ses lèvres, en la toisant, « je t’en veux pas tu sais… » Il hausse les épaules d’un air indifférent, je m’en foutiste avant de poursuivre, « on ne le montre pas tous de la même manière… » Et un sourire au coin de ses lèvres, provocateur sans détourner ses yeux des siens, jouant avec elle alors qu’il voit bien son agacement soudain. « Et totalement assumé » Un sourire amusé s’installe sur le visage du flic alors qu’il lui jette un regard, avant d’avouer, « ça donne du charme… » Il n’allait pas prétendre le contraire. Puisque c’est ce qu’il pensait bien qu’il ne soit pas d’entrain à la drague actuellement, son esprit encore en direction de sa bagnole qu’il a lâché dans une de ses rues, à le rendre fou. Il se demandait pourquoi ses collègues sont venus, qu’est-ce qui leur a mis la puce à l’oreille pour débarquer en pleine course, en pleine soirée dans les rues Australiennes, venant interrompre une course illégale dans son intégralité et tous les risques encourues. « T'as descendu le niveau tellement bas que pas vraiment » Il ricane devant sa répartie, avant qu’il avoue, provoquant comme si ce jeu prenait une toute autre tournure entre eux, « je voulais pas trop t’effrayer, mais on peut monter le niveau d’un cran si tu veux… » Et il jette un regard amusé à la jeune femme alors qu’elle l’aide à marcher jusqu’à l’ambulance. Quelques grimaces tantôt sur son visage par moment mais il parvient à le bouger quand même. Juste une mauvaise chute ce qui est le plus plausible, laissant le silence s’installer, Elias regardait à travers la vitre de l’ambulance, la ville illuminée. Les rues étaient désertes mais la lumière bien présente alors que finalement elle fait sombrer ce silence entre eux, arrachant de nouveau cette barrière entre eux, comme si quelque part les tensions pourraient se calmer un peu. « Tu bosses sur ces maudites courses ? » Il relève son visage sur elle, haussant les épaules, « peut-être bien qu’oui… » Fronçant les sourcils, il se demande bien de quel côté elle pourrait se retrouver parce que si il fait mine d’être un adversaire de taille contre ses trafics en tout genre, et cette illégalité, la réalité est un peu plus difficile à cerner pour les autres… « C’est mon taf de protéger la ville … » Il se demandait bien où elle voulait en venir et en même temps il n’allait rien lui dire, encore moins dans une voiture d’ambulance. A condition qu’il comptait encore avouer certaines choses, ce qui ne serait pas aisée pour elle. « Et j'ai quoi en échange ? Un regard haineux en cadeau ? » Il arque un sourcil en sa direction, « je pourrais te proposer autre chose, mais pas sûr que t’acceptes… » Qu’il se contente de dire comme si il était capable d’une autre attention en direction d’un inconnu avant de finalement s’apercevoir que la route est à l’opposé de chez lui, « vous pouvez tourner à gauche à la gauche, ce sera à quelques mètres… » Qu’il dit à l’homme qui conduit, croyant réellement que le mec allait l’écouter…
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyLun 29 Juin 2020 - 10:48

@Elias Sanders & Dylane Bradford
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Faut qu'il redescende sur terre ce mec. Il croit vraiment que toutes les filles sont à ses pieds. Mais c'est pas le cas. Non Dylane a eu beau sans le vouloir lui faire un compliment. C'est pas pour autant qu'elle le veut. Loin de là même. Il pourrait être mister univers qu'elle serait pas intéressée la brunette. Nan. Elle a d'autres chats à fouetter que de se prendre la tête avec un mec imbu de sa personne. Ne cherchant qu'à plaire juste pour son égo mal placé. Ce sourire narquois qu'il aborde, elle a bien envie de lui faire ravaler. Il a pas de limites ou quoi ?!  « je t’en veux pas tu sais… » Elle hausse un sourcil se demandant bien ce qu'il allait encore lui sortir. « on ne le montre pas tous de la même manière… » Mais il était pas possible. S'il croit que ça va lui faire détourner le regard, il se plante mais gravement. «  Tu sais pas t'arrêter cinq minutes et accepter que je suis indifférente à des types dans ton genre » S'il continue, elle va le laisser tomber là. Littéralement. Il l'aurait bien mérité en soi. Ouais, elle a un sale caractère mais elle l'assume totalement. C'est sa marque de fabrique. Du moins ce qu'elle veut bien montrer. Le reste, elle le garde pour les personnes pour qui elle porte un intérêt certain et il en fait pas partie.  « ça donne du charme… » Une phrase gentille sort des lèvres du jeune homme. Elle est pas dupe Dylane. «  C'est pas en disant ça que je te ramènerais chez toi » Non. Elle se laissera pas prendre au jeu. Même si, au fond, ça l'amuse un peu. Mais elle va pas l'admettre. Il serait bien trop content. Le trajet de quelques mètres jusqu'à l'ambulance semble interminable pourtant il n'y a que quelques mètres. C'est ça quand une personne vous fout les nerfs. « je voulais pas trop t’effrayer, mais on peut monter le niveau d’un cran si tu veux… » Elle s'arrête devant la porte arrière et le toise du regard tout en penchant son visage sur le côté «  Car t'en es capable ? Je serais curieuse de voir ça » Cette remarque se veut plus taquine. Un petit moment de répit en vue. Et hop, il est embarqué. C'est pas trop tôt. Le véhicule démarre. Elle maudit déjà son collègue de rouler aussi lentement. Va vraiment falloir qu'elle parle à son chef. Travailler avec lui, c'est juste pas vivable. Il fout rien et quand ils ont un moment de calme. C'est pas avec un gars aussi con qu'elle peut avoir une discussion censée. Donc elle se fait chier royalement. La révélation de son métier lui fait tilt. Sa présence dans ces rues ne devait pas être anodine. Non du tout même. Maintenant, elle était à mille lieux de penser qu'il participait lui-même à ces courses.Il était flic après tout non ?! « peut-être bien qu’oui… » Elle le voit froncer les sourcils comme si c'était bizarre qu'elle connaisse l'existence de ces combats de voitures. Tout le monde le savait en soi mais pas spécialement l'endroit exacte. Elle si malheureusement. Un souvenir qui restera ancré à jamais dans sa mémoire. « C’est mon taf de protéger la ville … » Elle manque de s'étouffer. Son regard se veut plus sombre et triste à la fois. Un rire jaune sort d'entre ses lèvres. «  Protéger mon cul ouais ... «  Elle soupire «  Si vous aviez fait votre boulot, mon frère serait pas mort dans une de ces courses à la con » Ouais, non. Personne avait été présent pour empêcher ce cauchemar. La voiture de son frère qui part en furie contre ce Shephard. Les pneus qui crient ... Un poteau puis un tonneau ... Et cette explosion. Elle secoue la tête pour enlever ces images de sa tête. Mais c'est qu'il insiste pour être ramener chez lui. Il a pas l'air de comprendre le mot non. Mais qu'est ce qu'elle y gagnerait à lui faire plaisir ?! En soi, il avait une entorse donc l'hôpital ne fera que lui foutre un bandage et lui dire de reposer son pied. Prescription d'anti-douleurs et c'est tout. « je pourrais te proposer autre chose, mais pas sûr que t’acceptes… » Sa curiosité monte en pique. C'est pas bien ça. « vous pouvez tourner à gauche à la gauche, ce sera à quelques mètres… » Elle tape sur la vitre la séparant de l'avant. «  Arrête toi deux secondes, je veux entendre ce qu'il a à proposer." Son collègue râle dans sa barbe. «  Bradford, tu sais qu'on peut pas, c'est le protocole » Mais voilà qu'il hurle son nom de famille, elle avait pas besoin qu'il le sache non plus. Et le protocole, elle s'en fout pas mal. «  Fais ce que je te dis c'est tout. Je suis ta supérieure encore à ce que je sache » Dylane aimait lui rappeler. L'ancienneté faisait que malgré ses vingt trois années, elle était au dessus de lui. Il était arrivé, il y a à peine trois mois. Un regard rempli de malice et de curiosité se pose sur le brun «  Je t'écoute. On sait jamais que ça m'intéresse » Si elle avait bien compris, ils étaient très proches de chez lui donc il avait les cartes en mains pour qu'elle change d'avis mais ce serait pas donné. Non, fallait que le jeu en vaille la chandelle.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Sam 4 Juil 2020 - 19:14, édité 1 fois
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Il n’en attendait pas moins d’elle qu’elle s’énerve face à cette manière qu’il a de se croire supérieur aux autres, mais plus encore quand les choses lui échappaient. Comme si il avait besoin de trouver un coupable, un bouc émissaire, n’importe lequel tant que ce n’est pas lui. Il veut pas lui rendre la vie facile, il veut l’entendre râler, il aurait prédit qu’elle ne tienne pas longtemps face à lui, et c’est déjà chose faite. Elle veut déjà partir loin de l’air qu’il respire, l’air qu’il consomme sans modération, sans doute de l’air dont il ne mérite même pas. Mais il aime mettre les autres à bout Sanders. « Tu sais pas t'arrêter cinq minutes et accepter que je suis indifférente à des types dans ton genre » Il rigole bien volontiers en levant les yeux au ciel, elle est sérieuse là ? Elle n’est pas indifférente à lui, et ça se voit tellement, qu’il va en faire des caisses, parce que sinon elle ne perdrait pas son temps à vouloir le lui faire comprendre. « A des types dans mon genre… » Qu’il répète en pouffant légèrement, haussant les épaules. « C’est sur que si tu aimes avoir le dernier mot c’est mal parti… » Qu’il avoue en lui jetant un regard amusé, si elle voulait jouer, il serait là pour l’accueillir sans aucun souci. « C'est pas en disant ça que je te ramènerais chez toi » Il rigole légèrement, c’est censé faire quoi ? Le faire arrêter ? Qu’il s’excuse, se lève et monte sans rien dire dans son véhicule ? C’est tellement pas Sanders. « T’inquiète on m’a appris à ne jamais pouvoir compter sur les autres, je suis un grand garçon ! » Et il n’a pas besoin qu’on vienne le bercer, qu’on s’occupe de lui comme d’un gosse paumé, et avec des illusions. Ca fait bien longtemps qu’il a cessé de briller. Aujourd’hui, quand il marche, il lève la tête bien droite sans se soucier des commentaires autour, n’ayant à vrai dire besoin de pas grand monde pour vivre. Sa sœur lui suffit. Et sa cousine. « Car t'en es capable ? Je serais curieuse de voir ça » Il avance pourtant jusqu’au véhicule, refoulant sa main, soupirant à sa guise avant de se laisser tomber de tout son poids sur le siège. Le silence est d’or et ça lui fait du bien. Ca l’apaise. Et finalement en apprenant qu’il est flic, et parce qu’elle veut lui rendre des comptes, la jeune femme ose dire, le cœur en vrac, il peut ressentir cette détresse dans sa voix, cette colère qui n’a pas disparu. « Protéger mon cul ouais ... Si vous aviez fait votre boulot, mon frère serait pas mort dans une de ces courses à la con » Il fronce les sourcils Elias, si il comprenait son malaise, son mal être, accusait les flics au même titre que celui qui a tué son frère est un bien grand mot et assez hâtive comme décision. « Chacun est libre de faire ce qui veut avec sa vie… » Il est froid, et paraît sans doute indifférent. Il a appris à ne pas se laisser toucher avec le temps, à ne pas sombrer. Et tant pis si elle ne l’acceptera sans doute pas. Elle finit par réussir à faire arrêter le véhicule non sans mal, mais elle a cette puissance dans sa voix dans sa tonalité pour faire flancher n’importe qui, ou presque… « Je t'écoute. On sait jamais que ça m'intéresse » Est-ce qu’il était satisfait qu’elle morde à l’hameçon et qu’elle fasse stopper le véhicule pour finalement poser son regard sur Sanders, tous ses espoirs sont entre ses mains, mais il n’en fit rien, à quoi bon ? Elle tourne vivement la tête vers son collègue devant le silence de Sanders, alors que le véhicule redémarra de nouveau. Sans même tourner la tête, Elias demande. « Comment il s’appelait ? » Pas sûr que ce soit approprier. Pourtant ça fait plus de dix ans qu’il participe à des courses illégales, il a forcément dû déjà croiser ce mec, « il est mort comment ? » Il parle avec un détachement qui lui est propre. Parce qu’il n’est pas sûr de le connaitre, parce qu’il ne l’a jamais vu, elle. Et qu’ils ne se doivent rien. Aucune prétention se cache la derrière.
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptySam 4 Juil 2020 - 19:18

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Elle s'énerve intérieurement Dylane. Ce foutu compliment détourné l'a foutue dans une position qu'elle aime pas du tout. En plus, elle avait pas voulu lui faire de compliment. Loin de là même. Elle a beau lui répéter qu'elle est pas intéressée. Il y croit pas une seule seconde. Sa salive est gaspillée pour rien. Donc ouais, elle le laisse le laisse dire et hausse les épaules. Et il rigole en plus. Ca la démange de lui enlever ce rire et de lui faire manger ... Calme Dylane, il en vaut pas la peine. « A des types dans mon genre… » Son regard le toise «  Ouais le genre qui se croit mieux que tout le monde alors qu'ils sont rien » Le genre qui lui tape sur les nerfs facilement et qu'elle a juste envie de remettre à sa place. « C’est sur que si tu aimes avoir le dernier mot c’est mal parti… » Et en plus, ça l'amusait. Il voulait jouer très bien ... Elle allait jouer «  Mais je l'aurais ne t'en fais pas pour ça. «  Il oubliait que là, il était celui avec un pied en compote et que c'était dans son ambulance qui allait se retrouver donc ouais le dernier mot elle l'aurait que ça lui plaise ou pas. Mais en attendant, elle s'amuserait à lui faire croire le contraire, jusqu'à la dernière seconde et lui mettrait le clap de fin sans qu'il s'en aperçoive. Et s'il croit qu'en se montrant plus ... Gentil même si c'était pas le mot adéquat, il allait réussir à ce qu'elle le ramène chez elle, il avait tort sur toute la ligne. « T’inquiète on m’a appris à ne jamais pouvoir compter sur les autres, je suis un grand garçon ! » Elle applaudit la brune «  Enfin quelque chose de censé qui sort de ta bouche. Bon sang, faut mettre une croix au calendrier » Comme si elle le connaissait et qu'elle pouvait juger de ça. Mais en soi, il agissait avec elle comme s'il la connaissait également alors elle allait pas s'en priver non plus. Oeil pour oeil, dent pour dent non ?! Monsieur veut faire fier et repousse son aide pour monter dans l'ambulance. Qu'il en soit ainsi. La route peut enfin commencé et c'est pas trop tôt. Le silence s'installe ... Mais pas longtemps. Dylane est curieuse par rapport à son métier, les courses, ce quartier. Il prétend protéger la ville. Ca a le don de lui hérisser le poil. De base, elle a rien contre les flics. Non, ils sont pas responsables de ce qui est arrivé. Mais ils sont pas non plus foutus d'arrêter ces courses meurtrières. « Chacun est libre de faire ce qui veut avec sa vie… » Sa froideur ne lui fait ni chaud ni froid. Il est juste un étranger. Pas moyen qu'il la blesse. De toute façon, elle voulait pas de sa pitié. La pitié des gens, elle en avait bien trop eu au décès de son frère. C'était juste écoeurant de voir des personnes verser des larmes de crocodiles alors qu'au fond, ils ont jamais été présent pour Tommy. Non, ces gens ont fait le contraire et l'ont enfoncés bien bas. La drogue, le vice, ces courses ... Elle avait eu envie de leur cracher toute sa haine à l'enterrement. Si son frère aîné avait pas été là pour la stopper, elle sait pas ce qu'il se serait passé. Il fait allusion à quelque chose pour qu'elle prenne le choix de le déposer chez lui. L'ambulance s'arrête le temps qu'il parle mais aucun son ne sort. Elle sourit et fait signe de redémarrer. Pas de seconde chance. Direction l'hôpital maintenant. «  Petit joueur «  Lui balance-t-elle. Il voulait gagner et là, il avait perdu sa chance. Bien qu'elle ne lui aurait sûrement pas laissé. Mais ouais, elle aurait envie d'entendre sa fameuse proposition. « Comment il s’appelait ? » Elle hausse un sourcil «  Tommy «  Pourquoi il demande ? Elle en sait rien. Sûrement pour combler le vide et son échec d'avant.  « il est mort comment ? » Un soupire sort d'entre ses lèvres. «  Il a fait une course contre un certain Shephard ... Le mec a freiné d'un coup. Il a perdu le contrôle ... Encastré contre un poteau pour faire un tonneau et ... » Son regard se tourne dans le vide «  La voiture a explosée avant qu'il puisse en sortir » Saloperie de voitures anciennes ou l'essence est présente. Cette substance combustible à souhait qui ne lui avait laissée aucune chance. L'hôpital pointe le bout de son nez et l'ambulance s'arrête. «  La délivrance arrive enfin » Elle se lève et ouvre les portes. «  Je t'aide ou tu continues de faire le fier ? «  Monter était une chose. Descendre une autre.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Mar 7 Juil 2020 - 16:06, édité 1 fois
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyMar 7 Juil 2020 - 15:04

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Elle croyait quoi ?! Qu’elle allait débarquée, descendre de son véhicule et qu’il allait lui implorer de l’aider ? Heureusement, il a une fierté, qu’il ne parvient rarement à dissimuler. Il se trouve que pour lui il n’a besoin de personne, il a toujours su compter que sur lui-même depuis enfant. Abandonné par leur père, Elias a su prendre cette place très tôt, étant l’aîné, et sa mère souvent absente, il s’est chargé de s’occuper de sa petite sœur de presque cinq ans de moins que lui, seul. Il n’a jamais rien demandé à sa mère, qui l’a poussé à devenir autonome le plus tôt possible, et c’est ainsi qu’en traînant dans ses quartiers malfamés, de Brisbane, qu’il a probablement à déconner. Rien de vraiment grave, selon lui, rien de bien compromettant pour devenir flic, mais il n’est pourtant pas blanc comme neige. La tension est palpable, alors qu’elle se tient toujours au côté de lui dans l’habitacle du véhicule, et il n’est pas décidé à lui rendre la tâche facile. « Ouais le genre qui se croit mieux que tout le monde alors qu'ils sont rien. » Elle a beau lever les yeux au ciel, soupirer à plusieurs reprises, faire la nana blasée de son comportement, rien ne changera totalement. Quand est-ce qu’elle comprendra qu’avec Elias, faut pas le laisser avoir le dernier mot aussi facilement, et maintenant qu’elle a commencé, c’est légèrement foutu pour elle. Il va avoir cette prétention jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’elle craque. « J’suis rassuré alors, c’est pas mon cas… » Qu’il renvoie à son destinataire en lui offrant un sourire d’une arrogance à peine croyable. Elle avait voulu jouer après tout ? Il n’est jamais en reste pour le contraire. Elle relève finalement son visage sur lui alors que l’ambulance avance, et Elias n’arrive pas vraiment à voir à l’extérieur. «  Mais je l'aurais ne t'en fais pas pour ça. » Comme si ça l’inquiétait, sérieusement, il a une tête à s’inquiéter pour si peu ? Surtout quand il sait que ça va lui tomber tout cuit dans la bouche ? « Je suis mauvais perdant t’en fais pas, le combat sera rude… » Il joue de son regard pour l’agacer davantage. Parce qu’elle en serait forcément agacer de ce comportement de macho en puissance. Il n’y peut rien. «  Enfin quelque chose de censé qui sort de ta bouche. Bon sang, faut mettre une croix au calendrier » Elle se croyait drôle en plus à applaudir. Comme si elle le connaissait, et qu’elle savait de quoi il est capable, ou pas capable. Pathétique qu’il songe, avant de lui ajouter avec ironisme, « je te laisse la mettre alors, en légende tu pourras mettre que c’est la date de notre rencontre… » Il lève les yeux au ciel, agacé lui-même de la situation, mais il n’en rate jamais une le flic. Et quand vient le moment où il lui dit qu’il est flic, elle semble être intéressée, et pose un autre regard sur lui, qu’il ne saurait réellement détaillé. « Petit joueur… » Elle croyait quoi ? Qu’il allait abattre ses cartes aussi facilement ? Sans rien savoir d’elle ? Elle le prend pour un débutant ou quoi ? Il a pourtant presque dix ans derrière lui dans son job et s’entraîne dur physiquement pour être au top de sa forme, tout comme cette passion ne l’a jamais quitté depuis ! « Tommy. Il a fait une course contre un certain Shephard ... Le mec a freiné d'un coup. Il a perdu le contrôle ... Encastré contre un poteau pour faire un tonneau et ...  La voiture a explosée avant qu'il puisse en sortir. » Shephard. Shephard… Ca lui dit vaguement un truc mais il ne sait plus d’où… Il hausse les épaules, d’un air indifférent, « c’est le jeu quand tu cours contre plus fort… » Pas que ce Shephard soit forcément plus balèze, il n’en sait rien Elias, il n’arrive pas à se mettre de visage sur ce nom. « La délivrance arrive enfin. Je t'aide ou tu continues de faire le fier ? » Il est déjà arrivé chez lui ? Il se penche par la fenêtre pour y voir l’enseigne de l’hôpital, c’est sa veine, putain ! « A l’hôpital, sérieusement ? » Qu’il dit se redressant pour la regarder un instant. La toiser de la tête au pied. C’était pas ce qui été convenu… « Laisse ! Si c’était pour m’emmener ici autant me laisser crever dans la rue ! » Il est amer, acerbe, il repousse sa main avant de descendre sans mal de l’ambulance. Mais elle n’attend pas vraiment, ce qui fera de sa vie, ça ne la regarde plus ! Et d’ailleurs Elias se remet en route pour rentrer chez à fortitude valley, en cherchant son portable qu’il ne trouve pas. Il se dit qu’il a dû le laisser tomber dans cette ruelle, et décide finalement d’appeler sa sœur à une cabine téléphonique, la première qu’il trouve alors que ça doit bien faire une heure qu’il marche à son rythme, il a bien du mal à marcher, parce que sa cheville lui est douloureuse, alors qu’il parvient finalement à avoir sa sœur au bout du fil. (…) Il vient de rentrer chez lui depuis une petite heure environ, sa sœur ayant eu la délicatesse de venir le chercher, non sans lui gueuler qu’il fait n’importe quoi, tout ça parce qu’il a refusé de se rendre à l’hôpital. Il est en repos pendant quelques jours, avec du bandage, le tour sera joué ! Enfin si encore il décide se mettre le bandage, et ça semble pas être primordiale pour lui. Mais dans la nuit, quelqu’un vient sonner chez lui, il est même assez tôt le matin. Et loin de se douter de qui allait se retrouver derrière sa porte. « T’es déjà amoureuse ? Tu auras tenue moins longtemps que les autres… » Il est ingrat, qu’est-ce qu’elle lui veut encore ? Il lui manque déjà… ?!
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyMar 7 Juil 2020 - 17:54

@Elias Sanders & Dylane Bradford
Parfois je me plante entre l'amie et l'amante
En choisissant ce boulot, la brune savait qu'elle aurait à faire à des cas spéciaux. Mais ce mec dépassait toutes ses attentes. Arrogant, hautain, fier, ... Rien que ça. Alors oui, elle n'arrivait pas à faire semblant de rien. Quand ça l'énerve, elle le montre que ce soit en paroles, en soupirant, en levant les yeux au ciel, ... Il y a le choix. Et lui, il l'énerve pas, il l’exaspère et encore le mot est faible. Elle sait pas pourquoi il est comme ça et ne tient pas à le savoir. Tout ce qu'elle veut, c'est arrivé à l'hôpital, le débarquer et basta. Le pire dans tout ça, on dirait que ça l'amuse mais pas elle. Quoique si un peu mais elle va sûrement pas l'avouer. Pour une fois qu'elle a un adversaire à sa hauteur, elle compte pas se débiner aussi facilement. Les piques vont bon train mais il a toujours quelque chose à redire. « J’suis rassuré alors, c’est pas mon cas… » Elle a juste envie de lui faire manger son sourire la de suite. «  On ne voit que l'épine chez l'autre » réplique-t-elle tout en lui faisant un clin d'oeil narquois. Il croit avoir le dernier mot mais il se trompe. Elle ne se laissera pas faire la petite ambulancière. « Je suis mauvais perdant t’en fais pas, le combat sera rude… » Son regard est sur elle mais elle se laisse pas décontenancer pour autant. « Ho tu boudes comme un gosse quand tu perds. C'est mignon » Dit-elle avec ironie. Loin d'elle l'idée qu'il prenne encore ça pour un compliment. Il l'avait eu une fois mais pas deux. La leçon était retenue. Une chose censée sort d'entre ses lèvres donc elle ne peut s'empêcher de lui faire remarquer. Mais il a du répondant le flic et ça l'agace. Si bien qu'elle se mord l'intérieur de la joue mais ne rien laisser paraître.  « je te laisse la mettre alors, en légende tu pourras mettre que c’est la date de notre rencontre… » Elle penche son visage sur le côté «  Vu que je compte pas te revoir, ce sera pas nécessaire » Ha non. Ce moment avec lui était bien suffisant pour toute une vie entière. Elle préférait encore les mecs saouls à cet énergumène. Le sujet dévie sur quelque chose de plus sensible. Son frère ... En entendant sa réponse, elle manque de lui en coller une. « c’est le jeu quand tu cours contre plus fort… » Sa main se serre mais elle ne lui fera pas ce plaisir «  T'étais pas présent donc tu peux bien te la fermer » Outch, elle devient piquante mais c'est le sujet à ne pas aborder de cette façon avec elle. De la pitié, elle en veut pas mais du respect pour son frère ouais. C'est la moindre des choses et ça il en est même pas capable. Heureusement pour tout le monde, ils sont arrivés à l'hôpital. Elle ouvre les portes et descend de l'ambulance. « A l’hôpital, sérieusement ? » Car il a réellement cru qu'ils avaient pris un autre chemin. «  T'as pas donné ton adresse, c'est bête » Au moins, la dessus, elle pouvait savourer sa victoire.  « Laisse ! Si c’était pour m’emmener ici autant me laisser crever dans la rue ! » Elle hausse les épaules, ce n'est plus son problème. «  T'inquiète, la prochaine fois on s'arrête même pas si c'est toi » Et elle en serait bien capable. Maintenant qu'elle l'a déposé, elle peut repartir. Sans un regard, elle monte dans l'ambulance et demande à son collègue de démarrer. La soirée se continue. Ils ont d'autres cas mais rien de bien important. De retour à la caserne, elle s'occupe de vérifier les stocks quand la sonnerie d'un portable attire son attention. Son regard se pose sur le sol et elle ramasse ledit téléphone. Sûrement à un des patients mais lequel ?! Pour le savoir elle regarde dedans sans fouiller. «  Ho non pas lui » Un long soupir sort d'entre ses lèvres. Tant pis, il ira se faire voir. Elle le déposera aux objets trouvés. Sauf que l'appareil n'arrête pas de sonner. Elle grogne entre ses dents. Elle le fout dans son casier le temps d'aller prendre sa douche et de passer ses vêtements de ville dans lesquels elle se sent de toute suite mieux. Le téléphone sonne encore. Il est assez demandé pour un mec aussi acerbe. Bah ouais, il est flic donc c'est sûrement son boulot. Son chef rapplique en entendant les appels incessants. Elle lui explique la situations. Voilà qu'il lui demande d'aller lui rendre en mains propres au cas où cela serait important. Elle hallucine et pense à une blague mais non non, il revient avec l'adresse du gars. C'est en soupirant qu'elle sort de la caserne et grimpe dans sa voiture. L'adresse entrée dans son gps, elle prend la route de chez ce Elias, car ouais elle connaissait dorénavant son nom. Merci à son chef pour toutes ces infos inutiles. Arrivé dans le quartier, elle ne tarde pas à se retrouver dans sa rue et devant chez elle. Elle souffle un bon coup et sonne à la porte malgré l'heure tardive. Si elle le réveille,tant pis, c'est pas comme si elle avait eu le choix de venir. La porte s'ouvre et il lui fait face. « T’es déjà amoureuse ? Tu auras tenue moins longtemps que les autres… » A ce moment précis, elle a juste envie de balancer le téléphone au sol et d'étriper son chef par la même occasion. «  C'est mon chef qui doit l'être pour m'envoyer chez toi ... Elias » Un sourire prend place sur ses lèvres, elle avait des infos sur lui et lui n'avait rien sur elle, à part peut-être son nom de famille que son débile de collègue avait gueulé sans raison valable. «  Tu le veux ou pas ? » Sa main balance le portable dans les airs du bout des doigts. Son regard se pose sur son pied et elle arque un sourcil «  Non mais t'es sérieux, tu t'es pas fait soigné » Ce mec est juste une plaie. Sa conscience professionnel prend le dessus malgré elle. Le téléphone prend place dans la poche de son jeans «  Je te le rendrais en temps voulu » Elle compte pas trop lui laisser le choix «  T'es vraiment con. Si tu soignes pas cette foulure, ça va s'aggraver. Tu tiens à clopiner tout le restant de ta vie ? » Elle le pousse et sans rien demander entre chez lui. « Elle est où ta pharmacie ? » Elle croise les bras sur sa poitrine et attend la réponse. De toute façon, c'est soit ça ou il récupère pas son téléphone et elle est certaine qu'il doit contenir des informations importantes bien qu'elle n'ait pas fouillé, ce n'est pas son genre.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Lun 13 Juil 2020 - 8:45, édité 1 fois
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Message(#)(dylias) parfois je me plante entre l'amie et l'amante EmptyDim 12 Juil 2020 - 18:36

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Cette situation le frustrait, lui échappait, et il ne savait plus où donner de la tête réellement. Il avait sans doute espérer qu’elle fasse demi-tour, qu’elle lâche l’affaire et le laisse tout seul dans cette rue plutôt que lui faire des piques avec son faux air. Elias n’a jamais été prêt pour faire la courbette face aux autres, mais peut-être (et sûrement) qu’il aimait qu’on lui rende la vie dure, qu’on lui donne pas facilement les choses. Ca lui donnait ce besoin de tout déchirer davantage. De se surpasser. « On ne voit que l'épine chez l'autre » Il hausse les épaules, c’était censé quoi ? Lui faire passer un message ? Le réveiller de quelque chose ? « Madame est parfaite ? » Son ton est provoquant, sa tonalité piquante, son regard brûle d’envie de percer le mystère mais pourtant il a cette façon à lui d’être indifférent de la scène, comme si elle ne pouvait pas l’atteindre. « Ho tu boudes comme un gosse quand tu perds. C'est mignon » On dirait sa sœur par moment, tant et si bien que si il ne répond rien, c’était pas pour autant qu’il n’en pensait pas moins. « Vu que je compte pas te revoir, ce sera pas nécessaire. » Il hausse les épaules, pas comme si ça l’atteignait vraiment en réalité, Elias se fichait bien de savoir ce qu’elle ressentait pour lui, si c’était réellement de l’agacement, ou si elle avait envie de le revoir. Leur route s’achèvera bien vite et c’est sans doute le mieux pour elle, parce qu’il n’est pas digeste comme type. « Tu heurtes mon cœur fragile… » Qu’il avoue avec un faux semblant avant de lâcher un rire froid, soudain, court. Mais il finit quand même – par on ne sait quel miracle, à monter dans l’ambulance. Non sans mal parce qu’il n’y met pas du sien, mais Dylane pourrait en avoir la satisfaction d’y être parvenue. Et il ne peut s’empêcher de poser des questions sur la mort de son frère, apparemment sur une course de voiture qui aurait mal tourné. Il en a déjà assisté, lui-même s’est déjà bagarré avec certains coureurs, le dernier en date : Ash Shephard ! « T'étais pas présent donc tu peux bien te la fermer » Il ricane en levant ses yeux sur elle, elle ne lui fait pas peur, elle gueule mais ne mord pas à ce qu’il constate… « T’en sais rien… » Qu’il répond, presque en crachant cette rancœur, et regrette à la seconde d’après de lui avoir tendu la perche. Mais ça le dépassait quand ça parlait course. Comme si c’était plus le flic en lui qui parlait… Heureusement pour lui, elle avoue qu’ils sont arrivés, et bien qu’il ne soit pas ravi d’être à l’hôpital, il allait encore ruser pour s’en sortir, parce qu’il ne compte que sur lui-même en réalité depuis toujours. « T'as pas donné ton adresse, c'est bête » Qu’elle rétorque, alors qu’il hausse les épaules, la foudroyant du regard. « T'inquiète, la prochaine fois on s'arrête même pas si c'est toi » Elle remonte dans son ambulance merdique, et Elias fait mine d’attendre, parce qu’il n’a pas l’intention de rentrer à l’hôpital, et qu’elle doit être trop pressé pour partir loin de lui… Tant mieux si il a été insupportable. (…) « C'est mon chef qui doit l'être pour m'envoyer chez toi ... Elias. Tu le veux ou pas ? » Il rêve où il se tient derrière sa porte de son domicile, avec l’ambulancière devant lui ? Non mais sérieusement, qu’est-ce qu’elle avait pas compris tout à l’heure pour qu’elle se tienne là ? Est-ce qu’il avait donné l’impression d’être accessible ? D’être quelqu’un facile d’approche ? De docile ? « Tu connais mon prénom ? Merveilleux ! » Il lève les yeux au ciel, agacé avant de reprendre sur le même ton, « Maintenant que tu m’as vu, je te montre pas le chemin du retour ? » Mais quelque chose lui dit qu’elle ne va pas le lâcher facilement. Que c’était dans ses rêves… Et la voilà qu’elle le regarde de la tête au pied, « non mais t'es sérieux, tu t'es pas fait soigné » Il soupire assez fort, agacé de la voir devant lui, plus que de raison alors quand elle remet sa cheville sur le tapis… « Ouais et ? » Il va pour claquer la porter pour la lui refermer au bec, elle n’a qu’à le garder son portable, ça lui fera un souvenir de lui ! Il n’allait certainement pas faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, et comme si il était ravi de la voir. « Je te le rendrais en temps voulu. T'es vraiment con. Si tu soignes pas cette foulure, ça va s'aggraver. Tu tiens à clopiner tout le restant de ta vie ? » Elle avait retenu la porte avant qu’elle se referme, et la voilà déjà à errer dans son propre appartement, le suivant tout en maugréant quelques mots qui par réflexe, Elias fronce les sourcils en se retournant vers elle. « Chut ! Va pas réveiller ma sœur avec tes histoires de cheville à la con ! » De cheville ou de je ne sais quoi, comme si ça l’importait elle, comme si elle en avait un truc à cirer du flic. Il ne comprenait même pas ce qu’elle foutait là, sérieux ! Comment elle l’avait retrouvé. « Elle est où ta pharmacie ? » Il fronce les sourcils, s’arrêtant net. « J’en ai pas ! » Il ment mais c’est tout ce qu’il trouve pour qu’elle déguerpisse. Sans même savoir ce qui l’agaçait le plus pour lui, son comportement précédent, ou ce côté à le repousser lui aussi dans ses retranchements. « T’as pas un autre homme à faire chier ? » Elle doit en avoir des gars qui lui courent derrière, elle perdrait moins son temps.
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