« parfois je me plante entre l'amie et l'amante » dylane bradford & elias sanders
Elias Sanders ne pige pas vraiment ce qu’elle souhaite, très certainement qu’il soit docile et qu’il l’écoute sans rien dire. C’est pour sa santé dirait les moins récalcitrants, et pourtant elle est capable de deviner qu’il n’est pas comme ça, et qu’il ne le sera jamais. Dans d’autre terme c’est un petit con, qui bouscule la vie, se joue d’elle et de ses femmes qui le fréquentent, qui considèrent qu’il n’est pas aussi caractérielle, même si en le connaissant un minima on s’aperçoit rapidement qu’il l’est réellement. Qu’il a même un caractère de cochon, et qu’il n’est jamais prêt à abandonner, à lâcher prise, il fonce parfois tête baissée, dans un mur. « La perfection serait bien trop ennuyante. » Il lève les yeux au ciel, est-ce qu’il la croit ? Pas vraiment non. Physiquement, elle semble sortir de ses magazines, il n’allait pas prétendre le contraire, elle est plutôt agréable à regarder même si ça semble s’arrêter là et qu’il est encore moins prêt à le dire à haute voix ! « J’te le fais pas dire ! » Parce qu’il ne conçoit pas les choses trop droites, trop parfaites, il aime sortir des lignes, ne jamais se mettre de limite. Peut-être parce qu’il n’en a jamais vraiment eu, il a vite prit le rôle de seul mec de famille très au sérieux quand son père les a abandonné, et que sa mère passait son temps à bosser jour et nuit pour payer l’appart miteux qu’ils avaient à fortitude valley. Un quartier qu’il n’a jamais vraiment pu quitter, un quartier qui l’a vu grandir, s’épanouir, se détester. Se tenant devant l’ambulance il ricane froidement, alors qu’elle lui renvoie sans tarder. « Un cœur ... Faudrait déjà que tu sois capable de le faire fonctionner » Il lève les yeux au ciel bien volontiers face à sa réplique, comme si ça pourrait le toucher. « T’en fais pas pour moi, je ne le fais pas fonctionner si la personne en face ne le mérite pas ! » Mais en réalité, il le sait bien lui-même qu’il n’est pas de ce genre-là, qu’il n’est pas du genre à tomber sous le charme des femmes facilement, pas au point du moins de tout lâcher, et de vivre d’amour et d’eau fraîche. Il a ce besoin d’être toujours en compétition. Aimer c’est être lâche, et il n’y a encore personne qui n’est parvenu à le faire changer d’avis. Puisque la seule qui aurait pu – Freya Doherty – a pris toute ses affaires sans même l’en avertir pour retourner en Suède d’après son grand frère. Il l’a donc haïe et si il dit à qui veut l’entendre qu’elle ne représente plus rien pour lui, on sait tous que c’est faux et qu’il n’est pas capable d’offrir son cœur à quelqu’un d’autre, pour le moment du moins… Prit dans cette soudaine rancœur, il ne peut s’empêcher de lui renvoyer en pleine figure qu’il connaît peut-être son frère, pire encore qu’il aurait peut-être été là ce soir. Mais le regrette à la seconde où ça passe la barrière de ses lèvres, « tu devrais faire attention à ce que tu dis. » Ca avait été plus fort que lui, comme si ça l’avait démangé sans toutefois qu’il ne comprenne d’où ça venait. Ce besoin de vouloir sur enchérir sur l’autre, de paraître plus forte qu’elle. Est-ce qu’il avait besoin de sa reconnaissance aussi incertaine soit-elle ? Il n’en sait rien. (…) Il était enfin chez lui, il avait rêvé de ce moment depuis un paquet d’heure, sa soirée de courses s’était mal passée, mais jamais ça ne lui avait donné l’envie d’arrêter. Il poursuivait toujours, sans se soucier de la fois d’avant. Il y avait parfois les flics qui aimaient débarqués, créant la zizanie, mais jamais on ne l’avait chopé, et il faisait tout pour masquer son jeu. Mais finalement quand on toqua chez lui, il mit un peu de temps avant d’aller ouvrir avant de découvrir le visage de celui qui l’opportunité à une heure si tardive. « Pas que… Je te pensais pas si vieux. T'as plus une tête de gamin. » Il ne relève pas vraiment sur ses derniers mots, il se fichait bien de savoir ce qu’elle avait appris sur lui, ou pas, « et qu’est-ce que tu comptes faire sérieusement avec mon nom et ma date de naissance ? » Il pouffe, moqueur. « J’suis flic ne l’oublie pas, moi aussi je pourrai lancer une ou deux recherches sur ton compte… » Qu’il souffle la braise, alors que son regard s’illumine pour une raison inconnue, poussant Elias à paraître si sûr de lui, alors qu’elle avance qu’elle tient des choses sur lui. La seule chose qui pourrait sans doute l’inquiéter, serait qu’elle sache pour les courses, ou qu’elle fasse le rapprochement avec sa petite phrase. Mais il jouerait forcément sur le fait que son boulot le mène dans ses endroits, et qu’il vaut mieux garder un œil précieux sur ses ennemis… Il a toujours rebondi, parce qu’être flic c’était en lui, depuis gosse. Qu’il s’est toujours battu depuis plus de dix ans pour sauvegarder les deux. Et qu’il n’est pas encore prêt à devoir choisir entre ses courses et son job ! [color:51a1=#mimi]« Si tu t'étais fait soigner, on en serait pas là » Il hausse les épaules, soupirant, elle n’allait pas mettre ça sur le tapis ? Il n’allait pas pouvoir se débarrasser d’elle facilement … Et là voilà qui se casse dans la salle de bain pour récupérer sûrement compresses, désinfectant, bande ou je ne sais quoi encore. Il lève les yeux au ciel, fallait qu’il tombe sur une casse-couille comme elle, c’était bien sa veine ! « Sérieusement, c’est quoi ton problème ? Tu me déposais le téléphone que ton chef te demander et tu repartais… C’était pas simple ainsi ? » Mais non, elle devait en rajouter des tonnes, des caisses. Au nom de sa bonne conscience, il en est sûr Sanders ! « Si peut-être mais c'est moins marrant qu'avec toi. » Nous y voilà, un sourire parvient à ses lèvres qu’il cache rapidement, en une moue peu convaincante, mais néanmoins ravi de savoir qu’elle le préfère a d’autre… « Bon je te soigne et je dégage ou tu continues à faire ton caïd ? J'ai tout le temps de mon côté. » Elle est vraiment sérieuse là ? « Je sais pas ce que tu fais mais moi je vais aller me coucher ! » Qu’il se contente de dire, avant de faire un signe de tête sur le canap. « Il est confortable, bonne nuit ! » Et il passe à côté d’elle, entre le canapé et Dylane, il a cette façon bien à lui de laisser parler son égo. Elle allait devoir le forcer.
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La soirée ne s’était pas forcément bien passé mais elle avait eu le mérite de finir et Elias n’en était que soulagé. Jusqu’à ce que la sonnerie de son appartement retentisse, un appartement à fortitude valley, là où il a toujours grandi, un quartier qu’il n’a jamais pu abandonner, côtoyant la misère du monde, mais c’est pourtant ici, qu’il a pu grandir et devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Il ne regrette rien de son passé, pas même le fait d’avoir grandi sans père, sans modèle d’homme, lui qui a toujours gravité autour des femmes. Fils pas toujours modèle, petit ami encore moins apte à s’attacher à quiconque, Elias est un homme bien trop indiscipliné et solitaire pour intéresser vraiment. Mais surtout pour s’intéresser aux autres. Pour autant, la retrouver devant lui, ne le dérange pas autant qu’il cherche à le montrer. Mais ce jeu du chat et de la souri, il a toujours aimé ça, depuis toujours, et avec quiconque qui attire indéniablement son regard, il est de toute façon un beau parleur. Jamais elle n’entendra de sa bouche qu’il aime qu’on lui courre après, encore moins elle. Il se veut mystérieux, inaccessible même si son passé de don juan ne lui permets pas d’avoir un tel discours, mais qui est-elle pour le savoir ? Elle ne le connaît évidemment pas, et c’est pas en restant en retrait, prisonnier de cette solitude que les choses changeront réellement. « Je viendrais te souhaiter ton anniversaire bien entendu » Il lève les yeux au ciel plus par automatisme qu’autre chose en réalité n’étant guère touché par cette façon bien à elle de répondre comme si tout lui était dû. Il n’aime pas cette nana, et même si il raffole finalement de ce jeu, il n’est pas prêt à lâcher du lest, à rendre sa vie plus douce et plus charmante. Il a un rôle de petit con à tenir… Et si elle ne le sait pas encore, elle en fera les frais tôt ou tard, parce qu’il ne sait jamais rien gardé aux creux de ses mains Elias. Il trouve toujours comment détruire les relations autour de lui, même quand il s’y attache. « Et tu viendras évidemment avec un gâteau ?! » Qu’il demande, avec une ironie avant de lui filer un autre de ses goûts, finalement ce jeu puéril aura le don de les faire découvrir, l’un à l’autre, « j’aime le chocolat… » Comme si elle pourrait en avoir sérieusement à faire quelque chose… Mais il y croit le flic et c’est le plus important. « Te donne pas cette peine. J'ai rien à cacher » un sourire narquois au coin de ses lèvres, avant qu’elle finisse par visiter d’elle-même son appart, d’un regard furtif. Les pompes de sa sœur qui trainent ci et là, dans l’appart. « C’est ce que disent ceux qui ont quelque chose à se reprocher… » Sa voix est presque indifférente et un haussement d’épaule accompagne son discours, alors qu’elle se faufile dans la salle de bain, il reste immobile arquant un sourcil, croisant les bras, l’attendant de pied ferme. Il ne sait pas vraiment quel est le moment propice pour la foutre dehors, peut-être qu’il tient un peu à son téléphone faut croire… « C'est vrai que j'aurais pu. Mais si mon chef sait que je t'ai laissé dans cet état, pas certaine qu'il apprécie non plus » il relève la tête sur Dylane, pourquoi il n’appréciait pas ? Elias est majeur et vacciné, puis il est flic, il doit bien savoir qu’il est responsable – ou irresponsable dans son cas mais peu importe, ça n’arrange pas ses affaires tout ça… « Pauvre chéri… Il s’en serait remis… » Qu’il commente, avec de l’ironie à peine flagrante. « En refusant, tu sais que je vais rester. A force je vais croire que tu aimes ma compagnie ou pire que c'était une invitation » Non mais elle rêve madame la princesse ! Depuis quand Elias courre après les nanas ? Ce sera pas demain la veille, oh ça non, encore moins le prétendre. « Tu prends tes rêves pour des réalités… » Et à son âge c’est grave, il aurait presque envie de lui dire que le père noël n’emmène pas vraiment de cadeau, et que les marmottes qui mettent le chocolat dans le papier, ça n’existe pas vraiment… Mais il aurait peur d’heurter le cœur sentimentale de l’ambulancière. « Mais bon si tu veux rester, juste ne ronfle pas trop fort, les murs ne sont pas insonorisés… » Complètement faux mais c’était pour la titiller, comme si rien n’était assez suffisant pour le flic. Et puis assise sur le canapé, elle se redresse légèrement pour le faire tomber, si il n’avait pas tant fait le fier il ne se serait pas fait prendre à son propre piège, mais désormais le cul assis sur son canap, il boude, il râle de sa moue. « Donc on en était où ? C'est vrai qu'il est confortable. » Il lui fait une grimace bien volontiers, comme si elle était fière d’elle à cet instant, mais puisqu’elle voulait jouer, elle allait perdre. Il allait la pousser à bout, et dans ce domaine il ne perd jamais… « Si tu me voulais dans tes bras fallait m’le dire… » Ses chevilles enflent, son regard est espiègle et surtout sa main et son bras passe derrière sa nuque, posé sur le dossier du canapé, cette proximité soudaine lui fait avoir un sourire grandissant, sûrement parce que dans ce jeu, il est à l’aise Elias, le dragueur en lui est à l’aise…
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Il aurait envie de partir de son propre appartement juste parce qu’elle est là, en face de lui, à respirer le même air. Mais elle se contenterait de le regarder s’éloigner d’elle, avec un air satisfait au coin des lèvres et ça, lui était impensable à Elias. Alors il préférait rester là et subir, parce qu’il n’est pas faible, il est encore moins un lâche, à part quand il a tiré son coup, et qu’il quitte la chambre d’hôtel de manière subtil sans vouloir recroiser la nana une énième fois. Parce qu’il est plus simple de coucher sans s’apprivoiser, et s’attacher. Parce qu’il n’a pas appris à aimer les autres, seule sa sœur compte dans sa vie. Seule elle, a le mérite de le rendre fou d’inquiétude. Mais pourtant bizarrement, revoir Dylae quelques heures après, ne semble plus autant le déranger que dans cette ruelle froide. Il serait presque un peu moins piquant et a rangé visiblement son regard noir. Seule l’ironie l’accompagne dans ses moments d’incertitude, alors qu’il fourre ses mains dans ses poches, arquant un sourcil. Est-il sérieusement en train de lui parler de lui, de ses éventuels goûts pour qu’elle lui offre un cadeau ? Sérieusement Sanders, pathétique ! « Je sais pas cuisiner sauf si t'aimes les choses brûlées » Il fait une mine outrée – ouais c’est un très bon acteur, avant de répliquer, dans toute son arrogance la plus subtil sur les activités des femmes et des hommes dans notre monde aujourd’hui, bien qu’il n’en pense pas moins, il allait la pousser dans ses retranchements, c’était le prix à payer pour venir le déranger à une heure si tardive. « T’es une nana et tu sais pas cuisiner ? » Franchement, il était mal barré avec elle alors ! « Heureusement je me débrouille, enfin prends pas ça pour une invitation, je te supporterais pas plus de deux minutes dans mon périmètre de sauvetage ! » Faux mais qu’elle le croit, ça le dérange pas finalement. « Ma voisine fait des muffins au chocolat mais elle veut pas me donner la recette. Dommage enfin pour toi ! » Elle semble presque déçue et triste quand elle repose son regard sur lui, comme si elle pourrait l’être, et c’est pas ça qui arrêtera Sanders. « Des muffins cramés j’ai jamais vraiment goûté… » Qu’il avoue dans une moue impeccable alors qu’il comptait lui refermer la porte au bec, trêve de bavardage. Pas qu’il s’ennuie mais vu l’heure, son lit chéri l’appelait depuis un moment… D’ailleurs dans l’une des chambres, il espérait que sa sœur dorme à point fermé sinon elle allait se demander ce qu’il fricotait. Et si c’était pour que le lendemain elle lui pose mille questions sur cette aventurière énigmatique, ça risquait de fort saouler le flic. « Peut-être que je cache des choses, peut-être pas » Et elle rentre dans l’appartement, semblant presque s’y plaire dans ce rôle alors qu’un long soupire peu satisfait sort de ses lèvres, c’était bien sa veine de devoir la supporter. « N’éveille pas le mystère, je me ferai une joie de faire des recherches… » En réalité il aurait pu le penser si fort que les yeux globuleux de Dylane qui se posent sur lui, permet au flic de comprendre que c’est surtout à haute voix qu’il vient de se confier. Il reprend alors, voulant remettre toute de suite les choses au clairs, « enfin au nom du boulot hein ! » Pas pour sa vie privé, ou sentimentale ou que sais-je, pffff ! « Faut croire qu'il t'apprécie mon chef. Je me demande bien pourquoi, il est vieux ça doit être ça. En vieillissant on a plus toute sa tête » Il ricane, avant d’ajouter, « c’est pas très jolie ce que tu dis sur lui… » Il fait mine d’être offusqué un instant, bien qu’en réalité il pourrait l’être davantage plus pour le fait qu’elle soit pas déjà tomber dans ses bras. Mais elle serait probablement une tête de plus, un nom en plus sur cette longue liste. Parce que l’attache c’est pas fait pour le flic. Il n’a jamais eu de réel sentiment autre que pour sa meilleure amie et au vu où ça l’a mené, mieux vaut qu’il laisse ça à distance… « Enfin je te rassure, tu tomberas sous le charme aussi. » Il en est persuadé, sinon elle ne resterait pas là, à le narguer, à le repousser dans ses retranchements. Et franchement, il ignore si c’est ce qu’il voudrait ou pas, il préfère chasser cette image loin de lui, et plutôt faire face à elle, le gros dur, sans aucun sentiment. « A vrai dire, ça me rassure ta réponse » Il pouffe légèrement, en levant les yeux au ciel, « désolé d’avoir casser ton désir, vraiment… » Mets-y un peu plus du tiens Elias, ça se voit qu’il joue d’elle, ça s’entend surtout. Mais elle a décidé de jouer avec lui et comme souvent, il ne refusera pas, c’est elle qui se brûlera les ailes avant lui. Parce qu’il y a trop d’égo en lui, trop de fierté. Quand on le pousse, il ne sait plus s’arrêter, plus se stopper et dépasser les limites, il s’en fiche bien. Il ne la reverra pas de toute évidence. Une fois qu’elle se sera lassée de ce jeu, elle quittera la pièce, l’immeuble et le quartier. « Sérieusement ? C'est ta manière d'aborder une fille ? Je suis déçue » Il arque un sourcil en jetant son regard sur elle, maintenant qu’ils sont côte à côte, et qu’il semble bien détendu à poser son bras sur le dossier du canapé. « Oserai-tu émettre mes talents en doute ? » Il hausse les épaules presque déçu, se sentant obligé de rétorquer, « crois-moi que si j’ai envie, je pourrais parfaitement te mettre dans mon lit ! » Elle le cherchait bien trop pour qu’il reste distant, surtout qu’une grande gueule, c’est ce qu’il possède, nul n’en doute ! « Et si on passait aux choses sérieuses ? » Qu’elle avoue avant de poser sa main sur la jambe du flic. Non mais elle rêve elle ! Elle croit l’amadouer ainsi, jamais il ne posera sa jambe sur sa cuisse pour qu’elle lui foute le bandage à sa cheville. Il préférait rester handicapé toute sa vie. (quoi que, il tient bien trop à ses courses illégales et à son job !) Il posa sa main sur celle de Dylane pour la repousser dans ses retranchements, non mais sérieusement, il lui faudrait plus de tact, parce que là c’était gros comme une maison. « J’ai tout mon temps tu sais, tu craqueras avant moi… » A croire que la garder près de lui, lui plaisait, ironie du sort…
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Il aurait aimé être indifférent à sa venue, être quelqu’un qui s’en fiche royalement, mais en réalité, ce n’était pas le cas, et si elle l’ignorait, lui ce n’était pas le cas. Est-ce que ça a le don de l’agacer ? Très franchement oui. Parce que ce jeu est complètement idiot, et même le flic à la grande langue bien pendue le voit, et le considère comme tel. Mais il n’a pas le choix que de poursuivre dans sa voix, dans sa lancée parce qu’Elias n’a pas appris à faire demi-tour, il est un passionné dans l’âme, et ce qu’il fait, c’est avec le cœur. Qu’importe si c’est bien pour lui, ou deux d’en face, il n’est pas prêt à admettre qu’il pourrait perdre. Qu’il accepterait de perdre une énième fois, face à une femme, sans réellement se douter de l’ampleur de ce jeu. Elle n’était pas la première et ne serait sûrement pas la dernière à se perdre avec lui, dans un jeu stupide mais si attirant. Il ne le fait pas exprès, il est comme ça Sanders. Sur le pas de la porte de l’appartement il parle de gâteau, de cadeau, de ce qui est censé faire une femme ou un homme, rien de méchant en soit, sauf quand il fait sa vanne habituel sur les tâches des femmes dans notre monde. Sa sœur l’entendrait, elle aurait envie de le baffer, d’ailleurs elle doit être en train de l’étrangler dans sa tête, mais qu’importe elle est censé dormir. D’ailleurs c’était prévu pour le flic avant que Dylane ne débarque et ne perturbe une nouvelle fois sa routine. « Si cela en est pas une pourquoi tu te justifies ? J'ai rien demandé » Il hausse les épaules, le gamin en lui aurait envie de lui tirer la langue, manquant de réparti tout à coup, parce que clairement il allait s’enterrer de nouveau. S’enfoncer une nouvelle fois pour ses beaux yeux, et ça l’insupportait ! « Je me justifie pas ! Je préfère être clair avec toi avant que tu te fasses des films. » Qu’il avoue bien que l’idée qu’elle se fasse des films ne le déranger pas vraiment, mais Dylane ne serait pas du genre à le lui dire. Evidemment que non… Il n’en doute pas une seconde Elias. « Elle aurait pu les faire et je t'en aurais donné un ... » Il arque un sourcil, elle est sérieusement en train d’émettre l’hypothèse qu’elle partagerait un bout d’un gâteau avec lui. Oula il avance plus qu’il ne pourrait l’espérer. « On en est déjà à ce stade ? » Il cligne des yeux, un sourire pourtant se dessine au coin de ses lèvres, « je savais pas que je te faisais autant d’effet ! » Tout, mais absolument tout part en cacahuète et il est évident que pour que Elias redescende les pieds sur terre, ça allait être compliqué. Fallait pas lui donner autant d’importance à Sanders, il se lasse vite… « Mon casier est vide mais si au nom du boulot, tu veux vérifier je t'en prie. » Au nom du boulot, à bon entendeur ! Et ça le fait sourire légèrement qu’elle le lui fasse remarquer. « Et je l'aime bien lui ! Donc imagine ce que je pourrais dire sur quelqu'un que je porte pas dans mon coeur » Qu’elle avoue en se retournant à présent dans l’appartement, il relève ses yeux sur elle, une grimace se lit sur son visage avant qu’il avoue, « et je me demande sérieusement si on peut l’imaginer… » Il fait mine de chercher avant de rétorquer, « enfin heureusement je suis pas dans le lot. » Evidemment… « Va falloir te faire à l'idée que je ferais pas partie de ton tableau de chasse » Il hausse les épaules, presque déçu d’entendre ça. « Tu vas heurter mon cœur fragile… » Une petite mine, une voix presque trop douce pour être réellement sincère, il pourrait gagner les oscars, le flic. « Vous êtes beaucoup à le prétendre, j’ai pas de raison de m’affoler… » Franchement, en aurait-il ? Sans doute pas. Pas à voix haute en tout cas. « Totalement, je voudrais bien voir ça ! » Ca ne ravive que davantage ce jeu entre eux, un jeu pour lequel, rien n’avait été prévu. Une ambulancière venant à la rescousse à un accident de voiture lors de course illégale – bien qu’elle ne se doute pas de ce petit détail, aurait tendance à faire sourire. Surtout pour un homme comme Sanders, fier et imbus de lui-même, n’acceptant pas les mains tendues en sa direction. Elles sont souvent empoisonnées ! « Pari tenu ! » Et il regrette à la seconde même sa phrase mais son égo parle, au-delà de n’importe quoi d’autre. « Je suis pas pressée non plus. Mais tu sais que si tu te laisses faire, tout pourrait très vite rentrer dans l'ordre et comme bonus tu serais débarrasser de moi » Il fronce les sourcils quand il sent sa main dans ses cheveux mais si elle croit qu’il va reculer, elle se trompe ! « Qu’est-ce que t’essaye de faire ? » L’amadouer ? Parce qu’elle pense que ça pourrait fonctionner ? « Faut croire que je m’habitue à ta présence et à tes piques… » Quel beau parleur ce Sanders, un peu trop d’ailleurs pour rompre si facilement ce jeu dans lequel ils s’enferment sans même s’en rendre compte. Qui ne semblent pas vraiment prêt à craquer pour la voir déguerpir. « De toute façon même si t’arrives à me foutre ton truc là, rien ne te dis que je l’aurai pas retiré à peine passer la porte… » Qu’il avoue en montrant d’un signe de tête la bande posée au côté de la jeune femme. Une manière pour lui, de dire que la revoir ne le dérangerait probablement pas autant qu’il n’en laissait paraître, sans réellement l’avouer de vive voix… Fallait pas abuser quand même !
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Le monde lui offre tant de surprise alors qu’il ne supporte pas être au centre des attentions, pas dans ce cas-là, Elias est du genre à trop aimer sa solitude, et rester en retrait dans son coin. Mais ce jeu devient complètement hors de contrôle même pour lui, qui est du genre à tout vouloir maîtriser. Jusqu’à ses relations. Il ne comprend pas vraiment d’où lui sort ce besoin de lui parler de cadeau, mais comme tout le monde, il aime en recevoir, c’est une manière pour lui d’être dans la dérision la plus totale alors qu’il y a quelques heures de ça, il soupirait à tout va en cherchant à la faire fuir. Mais comme lui, dans le domaine du boulot, elle semble savoir ce qu’elle veut, et tout faire pour l’obtenir. « C'est toi qui a parlé de gâteau et cadeau et ensuite que tu savais cuisiner, donc tu t'es fait film tout seul. » Elle veut toujours avoir le dernier mot, et ça l’agace le flic, parce que lui aussi est de ce genre-là, alors forcément ça clash bien rapidement. Mais en réalité une part de lui est quand même amusée. « Et je t’ai dit que ce serait pas une invitation pour que tu viennes manger… » Il rectifie, un sourire en coin, la titillant. Ils en sont là ? L’atmosphère est devenue étrange quand même. Et quand il prend un compliment qui lui est destiné – ou pas, pour lui, elle remballe illico ses paroles. « Ho pardon, je pensais au gâteau en fait, pas à toi ! » Il lève les yeux au ciel, fallait pas qu’elle lui fasse à l’envers, il sait très bien ce qu’il a entendu mais forcer serait se contenter de sa phrase et surtout vouloir qu’elle lui porte plus d’attention, et en cela c’est inutile de dire qu’il n’est pas prêt. « Reclassé derrière un gâteau au chocolat, c’est triste la vie… » Qu’il avoue, argumentant avec une moue sur son visage visible, « je crois qu’il y a bien pire… » Il hausse les épaules, il y a forcément pire. « Non, toi t'es dans la catégorie en dessous de ceux que j'aime pas ! C'est pire » Il pouffe légèrement, parce que franchement ça dépend pour qui… « Qui te dit que cette place ne me conviendrait pas ? » Est-ce qu’il avait une tête à y apporter de l’importance ? Il lui avait bien prouvé sa bonne foi dans la ruelle de fortitude valley pourtant, que les gens et lui ça ne fait pas bon ménage. Installés sur le canapé, il n’en bouge toujours pas. Il lui suffirait pourtant pas grand-chose pour se lever et la laisser en plan. « Elles sont bien cachées tes prétendantes ou ... Elles t'attendent bien sagement dans ton lit » Son visage s’illumine par un sourire bien trop radieux pour que ça ne cache rien derrière. « Fais gaffe tu vas peut-être avoir une horde de harpie qui vont débouler dans le salon pour que tu me relâches… » La vie est faite de pleine de surprise et très honnêtement cette scène le ferait rire mais il sait que c’est impossible. Bien qu’elle pourrait parfaitement recevoir des messages de ses anciennes conquêtes pour dire à Dylane de ne pas trop s’attacher à lui, de ne pas trop rester avec lui. Qu’il n’apporte que malheur, qu’il n’est qu’un menteur doublé d’un ego surdimensionné. Et d’ailleurs, il ne s’en cache pas vraiment, profitant avec légèreté du corps des femmes sans y voir une once de scrupule. « Et je suis certain que ça t’effraie même pas… » Une moue peu satisfaite au coin de ses lèvres, « Je joue comme toi tu le fais » Il arque un sourcil, dans ce domaine elle ne donne pas son reste, « et après tu vas encore dire que je me fais des films » Il lève les yeux au ciel, « peut-être parce que c’est le cas… » Il hausse les épaules, d’un air indifférent. Mais ce n’est sûrement qu’une façade. « J'aurais fait mon job, le reste je m'en fous ! Tu crois quand même pas que je vais passer tout les jours vérifier si la bande est toujours là ? Ce serait te donner une importance que tu n'as pas. » Et encore heureux qu’elle n’est pas prête pour lui donner cette importance, c’était pas ce qu’il demandait, enfin pas vraiment non. D’ailleurs, il n’attendait pas grand-chose à part qu’elle lui rende son portable. « Toujours pas décidé ? Si tel est le cas, autant que je pique un somme dans ton divan hein » Et elle laisse sa tête tomber sur le dossier du canapé. Fermant un peu les yeux – c’est du moins ce que pense Elias sans vraiment y accorder plus d’attention. Il se redresse légèrement, récupérant sa jambe avant de la pousser par le bras, d’un air taquin, « va peut-être falloir me filer mon portable… » Il n’a pas oublié qu’elle lui a kidnappé son portable et ça commence à lui manquer, « tu ruines ma vie sentimentale là… » Et peu importe si c’est vrai ou pas, il n’était pas question qu’elle s’endorme là, il la réveillera en fanfare sinon.
« parfois je me plante entre l'amie et l'amante » dylane bradford & elias sanders
Il n’aurait jamais pensé tenir aussi longtemps auprès de la jeune femme, Elias, et il est évident que si on le lui avait dit, il aurait rigolé au nez de la personne tant ça lui aurait paru impossible. Un début chaotique parce que ni l’un ni l’autre ne voulait lâcher prise, et renoncer à avoir le dernier mot. Ca restait impensable pour le flic, il aime la compétition, il aime quand on lui résiste et quand on lui tient tête, et elle semble l’avoir compris Dylane, parce que c’est ce qu’elle fait. Ils sont encore à parler de leur cadeau et gâteau, ils veulent là-dessus aussi avoir le dernier mot, et perdre le bousillerai. « De toute façon, j'aurais décliner l'invitation. » Non mais sérieusement ? Il fronce les sourcils, ne voulant pas rester sur cette note, avant de finalement l’ouvrir, et peut-être qu’il ferait mieux de se la fermer un peu, de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, non ? « Pour ça, il aurait fallu que j’t’invite ! » Et même pas en rêve. Même pas si c’est la dernière femme sur la terre ! C’est ce qu’il aurait envie de lui dire, parce qu’il le pense, dur comme fer. « Si t'aimes être plus bas que les autres, c'est ton choix » Il soupire légèrement en haussant les épaules, qu’elle ne s’inquiète pas pour lui, il ne reste jamais bien longtemps sans proie, il est plutôt du genre à plaire. Et même si ça ne dure que souvent quelques heures, Elias n’a jamais désiré plus. Laissé entrer une femme dans son périmètre n’est pas son style. Jusqu’à preuve du contraire, Freya a toujours réussi à s’immiscer entre ses prétendantes et lui lorsqu’une s’intéressait trop à lui, et finalement ça l’arrangeait pas trop mal. Il n’a jamais vraiment souffert en amour, pas en dehors de la disparition soudaine de la Doherty. Bien qu’il ne l’avouera jamais ! « Et tu as raison vu que je ne te retiens en aucun cas. » Il hausse les épaules, encore heureux personne ne le retient et ne le retiendra jamais. « C'est toi qui dit que tu t'habitues à moi, j'en demande pas autant vu que je compte pas te revoir, » là au moins il est d’accord avec elle ! « Aucune chance ! » Pourquoi devraient-ils se revoir d’ailleurs ? Il n’y a aucune raison à cela. Ils ont bien passé plus de vingt ans sans se croiser et puis c’est pas une femme qui va décider pour lui, vaut mieux sans aucun doute que leur chemin s’achève là. Ils sont bien trop semblables, ce serait bien trop explosif entre eux. Alors qu’il voulait se redresser, et récupérer sa jambe, elle la retient. « Tatata, elle reste ici elle » Non mais c’est pas possible, pourquoi on le colle toujours avec des folles ? Entre sa co-équipière Serinda, et elle, ambulancière, il n’avait pas de veine Elias. Et quand elle finit par lui mettre la bande, il la regarde, arquant un sourcil. Sérieusement, elle est contente, enfin ? « Ca y’est t’es contente ? Tu vas pouvoir le noter sur ton calendrier ?! » Il est blasé Elias et ça se voit, ça s’entend, il finit du coup par lever la jambe pour poser le pied par terre. « Pauvre chou, tes prétendantes sont déjà en manque de toi ou c'est le contraire ? » Rêve pas … « T’en fais pas pour moi, je survivrai… » Manquerait plus l’inverse maintenant. « Et ton portable, ça fait longtemps qu'il est posé sur la table » Hein ?! Il se tourne brusquement pour regarder la table basse. « Putain, tout ça pour rien ! » Il se l’était farci pour ça au final ? Sérieusement ? « Bon ton canapé est bien confortable mais je préfère largement mon lit » C’est pas l’hôtel ici… Mais elle se lève et il soupire. « Fais de beaux rêves et pense pas trop à moi surtout » Il pouffe, elle rêve là… « Ca risque pas, ou je t’aurai tué 36 fois dans mon cauchemar. » Cauchemar, Elias est-ce bien sûr ? Et la porte se referme derrière la silhouette de la brune alord qu'Elias est déjà en train de retirer son bandage pour aller se coucher.