| Cinder and smoke | Ivyheart #5 |
| | (#)Sam 21 Mar 2020 - 0:54 | |
| Apocalypse jour 156.
Brisbane tombe aux mains d'une horde de bouffeurs de cadavres. Genre, des vrais cadavres qui marchent. On croirait ça tout droit sorti d'un film, et pourtant c'est très réel. Je ne dors plus. Plus personne ne dors, je crois. Le gymnase dans lequel j'étais est tombé, lui aussi. Quelle idée, de regrouper des centaines de personnes au même endroit. Quelle idée. Elle aura eu pour résultat la mort de centaines de personnes, dévorées par les zombies qui ont déboulé au petit matin alors que tout le monde avait pour consigne de ne pas faire de bruit. Les autres, ceux qui ont eu de la chance, sont morts écrasés par les autres. Entre l'étouffement et les zombies, je préfère mourir étouffé.
J'ai trouvé ce flingue que je trimbale avec moi sur un cadavre. Une véritable chance, mais je ne sais pas m'en servir. Je n'ai pas encore eu à le faire. Je suis petit, déjà gringalet et mes fringues me dissimulent assez aux yeux des autres. Car les autres, ils sont en marche. Les autres, ils cherchent déjà à reprendre le contrôle de la ville, de ce qui reste, alors que les zombies se font de plus en plus nombreux. J'ère, fusil en bandoulière et sac sur le dos. Les magasins ont été pillés, mais si je veux rejoindre l'extérieur de la ville - car je veux rejoindre l'extérieur de la ville - il me faut des vivres. Des vivres que je ne trouverai que dans les magasins. Voilà des jours que je tourne dans le même quartier à la recherche de quoi me nourrir. Je suis déjà tombé sur des gens qui vivent enfermés dans leurs appartements. Comme si ça allait les sauver. Bientôt, eux aussi mourront, dévorés ou tués par les ambitieux qui n'attendaient que l'apocalypse pour sortir de l'ombre.
J'ai jeté mon dévolu sur ce magasin, une échoppe aux vitres cassées dont je ne vais probablement rien tirer. Il faut tenter le tout pour le tout. L'arme entre les mains et les jambes un peu tremblantes, je me faufile dans le magasin par une vitre brisée. L'air est irrespirable, empli d'une odeur de chair putréfiée. Je réprime un haut le cœur, m'avance prudemment dans un rayon dévasté. Les étagères sont tombées sur quelqu'un, je le devine aux jambes qui dépassent de l'endroit où se posent mes yeux. Mais alors que je détourne les yeux, mon attention est attirée par autre chose : un bruit de conserve, tombée au sol.
Lorsque je déboule dans le rayon, elle est là, plaquée face à une étagère. Une petite brune farfouille dans ce qui reste miraculeusement des conserves. Vers elle, je lève mon arme. « Bouge. Pas. » Mon ton me surprend. Voilà des jours que je n'ai parlé à personne. J'en avais oublié le son de ma propre voix. Instinctivement, j'arme le pistolet que je tiens entre les mains. « Fais un mouvement et je te bute. » Sans la lâcher des yeux, je pousse du pied un sac, probablement laissé au sol par le macchabée qui gît deux mètres plus loin, la main tendue vers les bretelles. « Toutes les conserves. Dans le sac. Tout de suite. » |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 1:31 | |
| Jour 156
J'ai perdu Allie depuis des jours. Elle a fait des crises de manque, et j'ai essayé de lui trouver ce dont elle avait besoin pour l'aider, pour qu'on puisse avancer. Mais je ne l'ai jamais retrouvé, elle est partie alors que je faisais le tour du quartier. Donc je reste pas loin, j'essaie de continuer à espérer qu'elle n'a pas été dévoré. Il n'y avait personne d'autre avec nous, et je suis seule. Depuis bientôt 7 jours je crois bien. Je ne sais plus quel jour on est, je ne pourrais pas dire depuis combien de temps le premier patient a dévoré son médecin. Une heure plus tard l'hôpital avait été pris par ces zombies, et depuis, ça ne fait qu'empirer. Le monde entier est fini, il ne reste que quelques survivants. Mais je n'en ai pas vu dans les rues depuis longtemps. Je ne vois pas d'animaux non plus. Pourtant j'aurais aimé trouver un compagnon à 4 pattes, juste pour ne plus être seule.
Je cherche à manger, les supermarchés sont difficiles d'accès maintenant, certaines portes sont barricadés ou il y a trop de zombies devant pour pouvoir espérer entrer sans se faire dévorer. Mais il y a une fenêtre, alors je me glisse à l'intérieur. L'odeur est immonde, mais on commence à s'y habituer à l'odeur de la chair putréfiée. Je secoue la tête et me concentre sur ce qu'il y a autour de moi. La majorité des rayons sont déjà vidés, mais il reste quelques conserves. Je m'avance rapidement, je m'accroupis et essaie d'en attraper autant que je peux. Il y a un bruit derrière moi. Je me retourne, rien, alors je continue d'attraper mes conserves et j'en fais tomber une. Et quelqu'un me parle. « Putain. » Oui la Molly polie, positive et qui aime tout le monde commence à disparaître petit à petit. Et là, mon regard est noir, parce qu'il me menace avec une arme le brun. Je lève les mains en l'air avant de le regarder, lui et son fusil. Allie m'a appris à utiliser une arme, elle m'a montrer comment m'en sortir avant de disparaître dans la nature. Et visiblement, le brun n'a pas eu le droit à un cours d'utilisation. « Pour pouvoir me buter faudrait savoir utiliser ton arme. » Mais je reste éloignée, on sait jamais. Il pourrait faire un faux mouvement et me tirer dessus. Et justement, est ce que ce serait pas mieux de mourir avec une balle dans la tête ? Parce que pourquoi j'essaie de survivre au juste, pour me faire dévorer plus tard ? Je soupire et baisse mes mains. Je dois retrouver Allie, je dois m'assurer qu'elle va bien. « Tu veux ces conserves ? Tu viens les chercher toi même. » Et je ne bougerai pas le petit doigt pour l'aider.
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| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 1:56 | |
| Y'a pas moyen, vraiment pas moyen que je parte sans ces conserves. Elles sont mon autorisation de sortie, la clef de ma liberté. De quoi tenir assez pour rallier la périphérie de la ville, au moins. Mes yeux ne lâchent pas l'étrangère, qui n'a pas l'air armée. « Pour pouvoir me buter faudrait savoir utiliser ton arme. » Je relève un peu mieux mon arme, les deux mains fermement agrippées à son métal froid. « Ta gueule. J'ai juste à presser la détente pour t'envoyer six pieds sous terre. » Elle m'en croit incapable. Et pourtant, mon index caresse la détente froide et raide de l'arme que je tiens fermement entre mes mains, comme si ma vie en dépendait - parce que ma vie en dépend, en fait. Mon pouce enclenche le chien. Je les ai déjà vu faire, dans les séries. La sécurité est retirée. Je n'ai qu'à appuyer sur la détente. La faire dégager du monde des vivants. Récupérer les conserves. Ce n'est pas compliqué, quand même. La brune baisse les mains. « Tu fais quoi, tu fais quoi ? relève tes mains, putain. » « Tu veux ces conserves ? Tu viens les chercher toi même. » Je serre les dents, pousse encore le sac vers elle. « Tu me prends pour de demeuré ? Remplis ce putain de sac. » Ce sont les meilleures répliques que je sors des séries de braquage - j'en ai vu peu. A l'intérieur, je tremble. Je sais que lorsque je sortirai de cette situation, je m'effondrerai probablement au sol. Un tas de chiffons prêt à être dévoré. Je m'avance d'un pas, braque un peu mieux mon arme sur la jeune femme. « Remplis. Le. Sac. » C'est contre moi, que je vais la tourner, l'arme. Contre ma tempe, parce que pourquoi pas. Il n'y a plus rien, plus de raison de se battre, de toute façon. Plus rien ni personne. Tous morts, bouffés par des zombies. « Elle est chargé, j'te jure que je vais pas hésiter. » J'en sais rien, putain, si elle est chargée. J'en sais rien et je ne dois pas hésiter. Elle doit y croire, à mon histoire de flingue. A ma gauche, je repère une bouteille éventrée. Les éclats feront une bonne arme, si elle se rend compte de quoi que ce soit. Alors, dans un mouvement désespéré et dans le but de lui faire peur, je pointe mon arme au sol... et presse la détente.
Dés : Action réussie - L'arme est chargée. Une balle part. Action manquée - L'arme n'est pas chargée. Seul retentit le cliquetis de l'échec. Action mitigée - L'arme est chargée, une balle part, mais le bruit attire quiconque (ou des zombies) se trouve dans les parages.
- EDIT:
Dernière édition par Léo Ivywreath le Sam 21 Mar 2020 - 1:58, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Mar 2020 - 1:56 | |
| Le membre ' Léo Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 3:04 | |
| Ta gueule. Il vient vraiment de me dire ta gueule là ? Mon regard change. Avant cette apocalypse je me serais écrasée mais là, qu'est ce que j'ai à perdre ? C'est déjà la fin du monde, donc autant garder un peu de respect pour moi-même et ne pas vouloir qu'on m'insulte. « Allez vas-y qu'est ce que t'attends ? » Il a pas une tête de méchant. C'est certainement le genre de personne qui ne peut pas tuer quelqu'un. C'était peut-être ce genre de personne. Mais maintenant, n'importe qui peut changer. Regardez moi. Mais il peut bien me tirer dessus, il y aura un survivant de moins sur la planète, et un mort vivant de plus. En espérant que je le bouffe si jamais il presse la détente et que je finis par mourir dans ce magasin. Je baisse les mains, je le défis du regard, ou du moins j'essaie. Parce que je suis pas habituée à avoir ce genre de comportement. J'essaie d'avoir l'air des meufs badasses qu'on voyait dans les séries qui finissaient par diriger le monde après une apocalypse. « Je fais ce que je veux. » Et je relèverai pas mes mains. Je pique, mon ton m'étonne, mon assurance m'étonne, mais je vais essayer de rester sur cette voie. Ça m'aidera peut-être à survivre un peu plus longtemps. « Ouais je te prends peut-être pour un demeuré. J'ai peut-être un couteau dans mon jean et j'attends juste que tu te rapproches pour t'égorger. » Non je ne me sens pas non plus de tuer quelqu'un. Je pense que ça pourrait me traumatiser de faire un truc pareil. Je m'avance un peu vers lui, j'ai rien à perdre, vraiment rien. « Non » Je ne toucherai pas ce sac, je ne le laisserai pas partir avec MA nourriture. Je maintiens son regard, j'attends, juste qu'il se décide. Il parle beaucoup le brun, un peu trop même. Ça se voit qu'il ne sait pas ce qu'il fait, mais je le laisse quand même se ridiculiser avec son arme qu'il ne tient même pas correctement. Il baisse son arme. Déjà ? Et il appuie sur la détente.
Un clic. Un tout petit bruit. Et ça ça montre juste qu'il n'a même pas vérifié si son arme était chargée. Je pouffe de rire avant d'attraper le sac pour le remplir de conserves. Que je garderai pour moi, rien que pour moi. J'ai un bout de verre qui jonche le sol sur ma gauche. Je le vois, et je n'hésiterais pas à m'en emparer si jamais il tente quoi que ce soit d'autre. Je ne sais pas ce que j'en ferai, mais je pourrai toujours le menacer non ? Ça marchera peut-être. En attendant il n'a plus d'arme, et moi, je ne suis pas encore morte. "Tu te noteras de vérifier si il y a des cartouches dans la prochaine arme que tu trouves."
- la réaction de Molly dans sa tête :
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| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 9:54 | |
| « Ouais je te prends peut-être pour un demeuré. J'ai peut-être un couteau dans mon jean et j'attends juste que tu te rapproches pour t'égorger. » Elle bluff. Elle doit bluffer. Elle fait la même taille que moi, à peu près. Elle est aussi maigre qu'un clou, juste comme moi. « Dis pas de connerie et remplis ce sac. » Elle ne m'égorgera pas. Moi, je fais un pas en avant. Elle est têtue, la brune. Elle est têtue et bientôt, j'aurai une vrai raison de la liquider... enfin, si mon arme est chargée.
Clic.
Ça n'est pas le cas. Je sens la panique grimper jusque dans ma gorge, alors qu'elle se met à rire. Je presse à nouveau la détente, mais rien ne sort. L'arme n'est pas chargée. Le macchabée sur lequel je l'ai volé s'en était peut-être servi pour se tirer une balle. J'inspire un grand coup, alors qu'elle se saisit du sac, soudain. « Tu te noteras de vérifier si il y a des cartouches dans la prochaine arme que tu trouves. » Je plonge l'arme dans l'arrière de mon pantalon, me saisit de la bouteille brisée à mes côtés et bondit sur la jeune femme. Entre mes doigts, je sens que l'éclat de verre sectionne un morceau de chair. Lorsque nous roulons ensemble à sol, je tente de reprendre l'ascendant en lui maintenant un poignet. La bouteille coupe mes doigts, et je me cogne le dos à trop de reprises pour ne pas laisser s'échapper un râle de douleur. Dans la bagarre, je prends probablement un coup en relevant la tête. « Attends. ATTENDS ! Tais toi. » Il y a du bruit. J'ai lâché ma bouteille, arme de fortune, pour plaquer ma main sur la bouche de la jeune femme. Mon cœur s'emballe alors que des voix humaines retentissent vers ce qui semble être l'entrée du magasin. Des pillards. Et ils nous ont entendu, vu que l'on n'entend que leurs pas, et non plus leurs voix. Mes yeux trouvent ceux de mon adversaire, dans la pénombre. « Bouge pas. Bouge pas, putain. », que je chuchote. On est dans la merde. Mais je ne sais pas quoi faire à part rester complètement immobile. |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 13:35 | |
| Il me saoule avec son sac. Je ne baisse même pas les yeux, je reste accrochée aux siens parce que je ne compte pas me montrer faible, ou qu'il voit que j'ai peur. Parce que je ne suis quand même pas vraiment rassurée quand il pointe son arme sur moi. Mais je le défie du regard, je ne sais pas si je sortirai vivante de ce magasin, mais au moins, je ne me serais pas pliée aux exigences de cet abruti. On est pas nombreux pourtant, il n'y a plus beaucoup de personnes qui sont en vie. Mais il a fallu que je tombe dans le magasin où lui aussi avait décidé d'entrer. La ville est pas assez grande ? Je soupire, je baisse les mains et j'attends de voir ce qu'il décide. Et puis, dans le pire des cas, il me tire dessus, et je meurs. Tout le monde meurt en ce moment, donc je ne serai pas la première ni la dernière. Et le bruit du tir attirera tous les zombies à 1km à la ronde, alors qu'il s'amuse. Mais j'espère pour lui qu'il est capable de courir vite et longtemps.
Son arme n'est pas chargée, et je laisse quand même échapper un soupir de soulagement. Je ne mourrais pas aujourd'hui. Ou pas tout de suite du moins. Alors je m'accroupis, et je commence à remplir le sac. Pour moi. Mais il me saute dessus ce taré. Ma main se pose sur le bout de verre mais je tombe sur le dos. Et ma main est coincée. Et ce bout de verre me lacère le dos et la main. J'essaie de me soulever un peu tout en le frappant une ou deux fois avec ma main libre. Des gouttes de sang tombent sur mon visage, du sang qui vient de sa main.
Mais il arrête de bouger et sa main sans blessure vient se coller sur ma bouche. Je le mords, c'est un réflexe certainement. Mais j'entends du bruit aussi, il y a des gens qui viennent de rentrer. ET MERDE. Il est assis sur moi et je ne peux pas bouger. Mais je me tais, je me tais vraiment parce que je suis terrifiée. Lui il ne me fait pas peur, mais certaines personnes dans le monde prennent bien trop de plaisir à faire du mal et à tuer des inconnus. La purge a commencé depuis 157 jours pour certain. « Il faut qu'on se barre. Laisse moi m'asseoir j'ai un bout de verre planté dans le dos » Je chuchote, le plus bas possible. En espérant que personne nous entende. « Soit on repasse par la fenêtre et on court, soit on trouve un endroit où se cacher, soit je te jette en pâture pour avoir le temps de m'enfuir. »
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| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 18:04 | |
| Elle me mord, la conne. Elle me mord et j'étouffe un cri de surprise, alors que tout son corps se débat contre le mien. Mais nous ne sommes plus seuls. L'objectif n'est plus de l'assommer - ou pire - pour récupérer tous les vivres possibles, mais de sortir d'ici vivant. J'écarte ma main de sa bouche lorsque je suis certain qu'elle ne criera pas. Car, après tout, les types qui viennent d'entrer dans le magasin pourraient être ses alliés. J'inspire un grand coup lorsque une onde se répand jusque dans le sol, probablement propagée par une étagère tombée dans le fond du magasin. Elle est bientôt suivie d'une autre. « T'es con ou quoi ? Y'a les écervelés dans le coin, encore. » « C'est bon, détends toi. » Deux hommes. « Il faut qu'on se barre. Laisse moi m'asseoir j'ai un bout de verre planté dans le dos. » Je me redresse précautionneusement, pose de nouveau la main sur la bouteille que j'ai lâché dans la bousculade. « Soit on repasse par la fenêtre et on court, soit on trouve un endroit où se cacher, soit je te jette en pâture pour avoir le temps de m'enfuir. » Je la fusille du regard dans la pénombre. Encore au sol, je m'écarte doucement de la jeune femme. « Ils te récupéreront aussi si tu me balances, triple idiote. » Les bruits de pas se rapprochent. Je sais que s'ils la choppent, elle me fera attraper avec elle. Le cœur battant, je lui désigne le dessous d'un grand volet coulissant menant probablement sur la réserve. Au passage, je récupère le sac qu'elle a commencé à remplir. « Si on sort de là on partage. » Non, on ne partagera pas. A la première occasion, je me tirerai sans elle, avec le sac. Avec lenteur, je me redresse pour aller rejoindre le pas de la porte, éventrée. Je m'y faufile en premier, le sac entre les mains comme s'il s'agissait de mon bien le plus grand. « Bouge, on n'a pas toute la journée. », que je persifle. Les bruits de pas se sont éloignés. En décalant la tête sur le côté, je peux voir les deux hommes fouiller le magasin. Ils ne sont pas à la recherche de vivres. C'est après nous, qu'ils en ont. L'un des type passe sa tête dans le rayon où nous nous trouvions et je m'écarte vivement du trou par lequel je viens de passer. « Y'a du sang, là. C'est frais. T'es sûr que tu les as entendu parler d'armes ? » « Ouais. Perds pas de temps, 'faut les trouver avant la nuit. La mienne est enrayée et j'sais pas la remettre en l'état. 'Me faut ce flingue. » Probablement pensent-ils qu'à deux contre un, ils ne risque rien. Avec lenteur, je m'éloigne du trou du battant de métal. C'est alors que dans la pénombre, mon dos rencontre à nouveau une étagère. Je me retiens de pousser un cri de surprise, de peur d'alerter les deux hommes se trouvant dans le magasin... mais ce n'est probablement pas mon cri qui les attirera de toute façon : sur l'étagère, au dessus de ma tête, j'entends vaciller un pot en verre. La main tendue dans la pénombre, je sens que je risque de signer notre arrêt de mort.
Dé : Action réussie - Le pot en verre tombe de l'étagère, mais Léo parvient à le rattraper au vol. Action ratée - Le pot en verre tombe de l'étagère, et s'écrase au sol. Action mitigée - Le pot en verre tombe, est rattrapé par Léo mais est ébréché, entaillant profondément la main du jeune homme.
- Moi devant mon ordi constatant que l'action est encore un échec:
Dernière édition par Léo Ivywreath le Sam 21 Mar 2020 - 18:09, édité 3 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Mar 2020 - 18:04 | |
| Le membre ' Léo Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 19:43 | |
| Il y a du bruit autour de nous, et je le déteste d'être entré dans ce magasin pour me gêner dans ma quête de nourriture. Si il n'avait pas fait tout son cirque j'aurais eu à manger et je serai sortie d'ici avant qu'ils arrivent. Je le déteste vraiment ce gars. Et en plus il est inutile, il ne sait ni choisir une arme ni l'utiliser, et il n'a pas l'air de savoir utiliser les morceaux de verres brisés. Comment est ce qu'il a pu survivre aussi longtemps tout seul en faisant autant de conneries ?
Ils parlent les deux gars. Et je soupire le moins bruyamment possible, si il ne bouge pas on est vraiment dans la merde. « Bah je devrais peut-être essayer au moins j'ai une chance de survie. » Il regarde autour de nous et moi je me concentre uniquement sur le bruit. Je m'assoie et mon dos me lance, je sens que la blessure est sérieuse. Mais j'attrape le bout de verre dans ma main déjà un peu ouverte. « Dans tes rêves. » Je partagerai rien du tout avec cette tête de con. Il glisse sous un rideau et je m'apprête à le suivre mais les deux gars sont trop proches. Je me cache derrière un mur et je les évite de peu. Ils ont vu le sang, ils nous cherchent. Et merde. Ils se décalent, et en 2 secondes j'ai le temps de me glisser sous le rideau. On devrait avoir un peu de temps pour réfléchir. « La ferme » Je mets ma main devant ma bouche pour ne pas respirer trop fort. Mais j'entends qu'il bouge le brun, il va nous faire repérer à marcher partout comme ça. Et il y a un bruit et un pot en verre qui s'écrase au sol. « Mais quel con. » Est ce qu'il va faire autre chose que des conneries ? « T'as entendu ? » « Ouais ça vient de vers l'entrée » Bon, les deux gars ont l'air assez cons ça devrait nous laisser un peu de temps. Il y a de la lumière au fond de cette réserve. Une petite fenêtre assez haute. Mais je sens qu'on peut passer. Je m'approche pour voir si j'arrive à l'ouvrir. C'est certainement la seule issue qu'on va avoir.
Dé : Action réussie : la fenêtre peut s'ouvrir et ils trouvent une solution pour passer. Action échouée : la fenêtre est impossible à ouvrir Action mitigée : la fenêtre s'ouvre mais les deux hommes les trouve avant qu'ils n'aient le temps de s'échapper.
edit :
- quand je vois que le destin ne veut pas que nos persos s'en sortent:
Dernière édition par Molly Ivywreath le Sam 21 Mar 2020 - 19:47, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Mar 2020 - 19:43 | |
| Le membre ' Molly Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 20:22 | |
| « Dans tes rêves. » Elle me fait presque sourire, l'imbécile. Nous tenons au gibier, elle et moi. Et je crois que ces deux connards qui nous cherchent ne seront pas les pires obstacles. Le meilleur reste encore à venir - youpi. Heureusement, il y a ce semblant de planque. Heureusement, il y a de quoi se soustraire à leurs yeux - et à leurs oreilles. Visiblement, ils sont aveugles et sourds, les deux corniauds. Les voilà qui se dirigent vraisemblablement vers l'entrée, lorsqu'ils entendent le pot se briser au sol. « Mais quel con. » Elle ne le verra probablement pas à cause de l'obscurité dans laquelle nous sommes plongés malgré le peu de lumière qui émane du trou par lequel nous sommes passés, mais je lui lance le plus noir des regards. Le sac toujours contre mon ventre, je me tais. Ma comparse de galère se lève afin d'atteindre une fenêtre, haut placée. Alors qu'elle tente de l'ouvrir, je cherche des yeux une autre sortie. Vraisemblablement, la pièce est complètement close. La seule porte de sortie qui pourrait nous servir est hors d'usage, bloquée sous un tas de détritus. Au vu de l'état de l'endroit, quelqu'un a essayé de se cacher ici. « Force pas, ça sert à rien. », que je chuchote en jetant le sac de vivre sur mes épaules, en plus du sac que je trimbale toujours avec moi. « On va passer par le plafond. » J'inspire un grand coup avant de lever la tête. Au dessus, les plaques de simili placoplatre sont toutes défoncées. Mes yeux suivent une embouchure d'où pendent des centaines de câbles électriques. « Il y a toujours des aérations. On va voir où sortent celles du bâtiment, là. » Sans lui demander son avis, je me glisse le plus silencieusement possible vers une chaise retournée, que je remets sur ses quatre pieds. Des yeux, je cherche de quoi me surélever un peu plus et jette mon dévolu sur une table en bois crasseuse. Lorsque la chaise est posée sur la table, je me hisse sur les barres de fer, dans le plafond. De l'autre côté de la pièce se trouve effectivement un conduit, mais je ne peux pas y accéder sans lui laisser le sac de vivres, ou sans le laisser de côté. A contre cœur, je tends la main à ma camarade et l'aide à se hisser dans le faux plafond, avant de refaire main basse sur les sacs, que je pousse devant moi du mieux que je peux. Le conduit se fait tout de suite un peu plus stable que les plaques de placo, qui menacent de céder sous mon poids à chaque mouvement. « Issue à douze heures. », que je souffle, entendant nos adversaires juste en dessous de nous. Poussant le sac devant moi, je m'avance jusqu'à ce qu'il me semble être notre issue la plus sûre : ce qui semble être un cul de sac pourrait s'avérer être l'ouverture de l'aération vers l'extérieure de la bâtisse, et je m'apprête à la pousser des deux mains, le cœur au bord des lèvres.
Dé (allez please le destin soit gentil) : Action réussie - La trappe s'ouvre et mène effectivement sur le toit du bâtiment. Action mitigée - La trappe s'ouvre mais mène sur la rue, au dessus du vide. Action ratée - La trappe reste fermée. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Mar 2020 - 20:22 | |
| Le membre ' Léo Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 23:28 | |
| On avait trouvé une cachette, on aurait pu réussir à se sortir de là sans trop de problèmes. Mais malheureusement, il fait encore une connerie. Un bocal en verre tombe au sol, et par chance les 2 mecs qui sont dans la magasin ne viennent pas directement vers nous. Ils sont sur la mauvaise piste et je respire un peu. Mais il m'énerve, il n'est même pas capable de se cacher en silence. Et moi je cherche une issue. Il reste un peu de temps avant qu'ils ne finissent par nous trouver. Et je compte pas me laisser attraper aussi facilement, à cause de ce mec inconnu. J'essaie d'ouvrir cette foutue fenêtre, mais rien, elle ne s'ouvre pas, elle est complètement bloquée. Et sur une étagère je vois des cartouches, des cartouches de balles qui sont faites pour l'arme que l'inconnue a dans son dos. Alors je les prends, et j'en glisse plusieurs dans mes poches. On sait jamais. Et je ne sais pas quoi faire. Je prends quelques secondes pour réfléchir. « J'ai bien vu que c'était coincé, mais je vois pas d'autre issue là. » Et j'essaie de forcer, sans faire trop de bruit. Mais elle ne bouge pas d'un seul centimètre. « Le plafond ? » Je lève la tête et bien évidemment on voit pas grand chose même si mes yeux se sont habitués à l'obscurité. « Si y'a pas d'issue... » Et j'ai pas de menace parce que je n'ai rien pour le menacer. Mais l'intention y est. Il me tend la main pour que je monte en première. Je continue de regarder le sac de vivres, je compte bien partir avec. Je le suis en faisant attention à ne pas passer au travers du plafond. Il appuie sur la trappe, après quelques coups elle s'ouvre. La lumière de l'extérieur m'éblouis. Mais ça ne donne pas sur le toit, mais sur la rue. Il va falloir trouver une solution. Je le regarde une seconde, et j'essaie de voir ce qu'on va pouvoir trouver. « Tu crois qu'on peut sauter ? »
Dé : Action réussie :Une plaque du toit tombe derrière Molly, ils peuvent sauter et s'échappent dans la rue. Action échouée : impossible de sauter ils doivent faire demi tour et trouver une nouvelle issue. Action mitigée : ils peuvent sauter mais la trappe tombe dans la rue et fait un bruit qui attire une horde de dizaine de zombies.
edit :
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Dernière édition par Molly Ivywreath le Sam 21 Mar 2020 - 23:29, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Mar 2020 - 23:28 | |
| Le membre ' Molly Ivywreath' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | | | | | Cinder and smoke | Ivyheart #5 |
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