Bien sûr, sa question avait été stupide. Il le savait et s'en était rendu compte dès l'instant où elle avait franchi ses lèvres mais… il n'avait pas pu s'en empêcher, il avait fallu qu'il le lui demande. Une confirmation que s'il était toujours en état de faire des phrases cohérentes, c'était sûrement que cela signifierait que son état n'était pas si grave que ça, qu'il n'allait pas si mal en fait. Voire que tout ceci était une plaisanterie, une simple blague de la pire espèce. Malheureusement Ezra semblait bel et bien plongé dans un profond sommeil, et tous les câbles accrochés à Thomas ne pouvaient pas être des faux. D'ailleurs pourquoi les deux n'étaient-ils pas éveillés ? Merde, que s'était-il passé pour que deux de ses frères se retrouvent allongés dans ces lits d'hôpital, incapables de s'en extraire même avec toute la bonne volonté du monde ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête en trop peu de temps, et rien ne venait ne serait-ce qu'aiguiller une bribe de réponse. C'était horrible comme situation, cette impuissance face à ce qu'il se passait et cette sensation de ne plus rien contrôler du tout… mais c'était l'effet que lui faisait de savoir que deux membres de la fratrie étaient dans un état critique, ou du moins l'avaient été… mais qu'en était-il de son cadet ? Il n'en avait pas la moindre idée. Non, décidément… Deux disparus c'était déjà trop, il ne pouvait pas supporter ne serait-ce que l'idée d'en être séparé d'autres -sûrement pas plusieurs en même temps. Et sûrement personne chez les Beauregard n'était prêt à subir un nouveau décès, si tant est qu'il y ait des personnes qui puissent s'y préparer.
Mais pour répondre à sa banalité sans nom, Thomas avait préféré être railleur que garder un ton trop grave ce qui, en soi, était déjà une forme de soulagement. Pas pour la moquerie bien sûr, mais parce que c'était une manière pour lui de se raccrocher au fait que c'était son bon vieil enfoiré de grand frère qu'il avait face à lui, qu'importe l'état dans lequel il était actuellement. Enfin, cela n'empêcha pas Samuel de lâcher un soupire entre l'amusement et l'exaspération. Inévitablement s'en suivit ensuite une réflexion par rapport à une de leurs dernières conversation au pub, qui semblait remonter à une bonne éternité maintenant, qui avait très vite pris un ton peu agréable, surtout pour son aîné puisque Samuel s'en était donné à cœur joie pour se moquer de lui à partir de la moindre petite information qu'il daignait lui céder. Entre autres, y avait été fait mention d'un Thomas n'étant plus capable de marcher et donc contraint de passer le restant de ses jours en fauteuil roulant… de quoi rendre le marin d'une humeur exécrable à vie, en somme. Bien entendu, à ce moment-là (et maintenant encore) son cadet n'en avait pas pensé un traître mot et tout ce qu'il avait pu dire à ce propos n'avait été que sur le ton de l'humour, mais les faits restaient là. Des faits qui se reportaient bien trop à ce qu'il se passait en ce moment d'ailleurs… D'une certaine manière, même si Thomas en avait fait référence avec humour, Samuel s'en voulait un peu maintenant de lui avoir dit tout ça maintenant qu'il ne savait effectivement pas s'il serait en mesure de remarcher un jour ou non. En espérant que oui… ce qui avait une bonne chance d'être le cas, étant donné la manière dont il avait abordé le sujet.
« En l'état actuel des choses, je crois même que je préférerais te renvoyer sur ton bateau. Ou dans ton lit, avec ta femme à tes côtés. A moins que l'idée d'aller visiter l'un ou l'autre de ces endroits t'enchante à ce point ?.. Et t'en fais pas, je penserai à ton plaid si tu choisis l'Antarctique, je m'en voudrais de l'oublier. » Il s'arrêta quelques instants, puis regarda alentours. « En parlant d'Ida, il n'y a que nous encore ? Je peux pas croire que je sois l'un des premiers arrivés, encore moins avec le temps que j'ai mis à voir tes appels, James. »
En parlant de ce dernier, sans doutes ne comprenait-il rien à l'échange qu'étaient en train d'avoir ses deux aînés, mais Samuel ne se sentait franchement pas le cœur à lui expliquer ce qu'il s'était dit en l'état actuel des choses. C'avait été un sujet de plaisanterie d'un soir, et jamais en-dehors de ce pub ils n'auraient dû en refaire mention. Finalement, son regard se reposa plus tristement sur Ezra, terriblement allongé sans pouvoir faire le moindre mouvement.
« Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé pour que vous finissiez ici ? Et… pourquoi est-ce qu'Ezra est toujours endormi ? Il a rien de trop grave au moins ? »
Quand Liv m’a proposé de la suivre, j’ai bien compris que ce n’était pas pour laisser à Tom et Ezra la possibilité de se reposer… Tant qu’ils ne seraient pas seuls dans la chambre, mon mari serait aux aguets et discuterait avec la ou les personne(s) présente(s). Par contre elle m’en avait dit peu sur ce qui leur état de santé, alors j’imaginais que c’était pour ça qu’elle m’avait fait sortir de la chambre, pour en parler plus librement. Je la suivais donc sans hésiter, impatiente d’en savoir plus. Elle s’est arrêtée à quelques pas seulement de la machine à café où Jamie et Nora attendaient leur boisson en discutant. J’étais reconnaissante envers Jamie de s’être occupé de la jeune femme, ça ne devait pas être facile pour elle… Mais pour l’instant, je voulais en savoir plus sur l’état de mon mari et de son frère.
Dis-moi comment ils vont vraiment Liv…
Mon ton était presque suppliant, et la jolie rousse n’a pas attendu plus longtemps pour me parler. Elle me parle d’abord d’Ezra, que les médecins ont préféré laisser dans le coma pour lui éviter des douleurs inutiles. Elle me parle de côtes cassées, du col du fémur et de l’épaule…
D’accord donc… Pas de pronostic vital engagé, dieu merci.
Ezra est jeune, en bonne santé, je n’avais aucun doute sur le fait qu’il s’en sorte sans séquelles après avoir entendu les explications de Liv.
Et Tom ?
Maintenant que j’étais rassurée sur l’état d’Ezra, je voulais bien évidemment en savoir plus concernant mon mari. Pour l’instant j’avais encore la peur qui me vrillait le ventre, je devais savoir ce qu’il en était. Le nombre d’os brisés qu’elle m’annonce est assez impressionnant mais ce ne sont que des os brisés. C’est ce que je me dis en tout cas pour le pas paniquer ! Par contre quand elle me parle de poumon perforé, là je deviens livide et écarquille les yeux.
Poumon perforé ? Mais c’est… C’est très grave ça ! Et… Et pourquoi il une minerve ?
Quelque chose me dit qu’il y avait encore autre chose qu’elle ne m’avait pas dit. Est-ce que je devais paniquer ? Un peu quand même, c’est normal, non ? On vient de m’annoncer que mon mari avait un poumon de perforé, il ne s’est pas cassé un doigt ! Pourtant j’essaie de garder mon calme, histoire de bien intégrer ce qu’elle me disait. La panique n’aide pas à bien comprendre les choses.
Seigneur…
Malgré moi, mes yeux se baignaient à nouveau de larmes. Tom avait été sérieusement touché, c’était indéniable, et je réalisais qu’il s’en était fallu de peu pour que je le perde définitivement. J’étais bouleversée, j’avais peur des conséquences, peur qu’il y ait des complications, qu’il ne s’en remette pas comme il faut. Je sentais la main réconfortante de Liv dans mon dos, entendais ses paroles rassurantes. Je hochais la tête et tentais un sourire pour la remercier.
Merci Liv, j’apprécie vraiment.
A côté, je voyais Nora dont la détresse était évidente. Et à la voir dans cet état, je comprenais vite qu’elle était encore amoureuse d’Eza. C’était une évidence, elle ne serait pas dans cet état si ce n’était pas le cas. Ca n’augurait rien de facile pour elle, elle n’était pas très appréciée par les Beauregard… Pourtant moi je ne voyais en elle qu’une jeune femme bien plus sensible qu’elle ne voulait le montrer, avec beaucoup de blessures qu’elle charriait en secret. Je ne savais rien de sa vie, n’étant pas de nature curieuse, mais je ressentais tout ça, toujours très à l’écoute des regards, des gestes qui parlent souvent mieux que les plus grands discours. Alors malgré l’opinion générale, j’appréciais la maman de Noah. La voyant aussi mal, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller jusqu’à elle. J’ai pris dans mes bras celle qui partageait avec moi les mêmes inquiétudes. Ce n’était pas nécessaire de faire de grands discours, c’était juste un partage silencieux et réconfortant entre deux femmes dont le père de leur unique enfant était cloué sur un lit d’hôpital et avait échappé de peu à la mort.
Ida et Jamie ont été d'un grand soutien pour moi en arrivant à l'hôpital. J'étais touchée d'avoir deux personnes à mes côtés qui ne me détestaient pas comme le reste de la famille. James m'avait envoyé un léger sourire de loin malgré la grande inquiétude que nous partagions mutuellement, il ne voulait pas montrer devant le reste de la famille qu'il m'appréciait malgré mon passé. Après avoir partagé un café avec Jamie, je reprenais ma place aux côtés d'Ida. Il était possible de lire dans nos yeux notre peur immense de perdre deux êtres chers, nous ne parlions pas cependant, un silence poignant survolait nos têtes. Mais nous étions là l'une pour l'autre, car nous traversions au final la même épreuve, celle de voir les pères de nos enfants uniques souffrir. Ida me comprenait au fond, je savais en la voyant agir avec moi qu'elle avait enfin pris conscience que j'étais encore amoureuse d'Ezra. Elle comprenait donc pourquoi j'étais dans un sale état, mais elle me faisait également comprendre que je devais me battre pour l'amour de ma vie, jusqu'au bout.
Après quelques minutes assise aux côtés d'Ida, je commençais à perdre clairement patience. Thomas était accompagné d'une minerve, il avait une sacré mine. Je ne souhaitais pas l'approcher car je connaissais la haine qu'il portait à mon égard cependant j'étais également inquiète pour lui. Car je savais pertinemment que la famille avait déjà perdu un enfant, Ian, les Beauregard n'avait guère besoin d'une autre mort après ce qu'ils avaient tous traversés. Le cas d'Ezra était des plus inquiétant, il n'était pas réveillé comme son frère. J'ai entendu par un médecin dans le couloir qu'ils l'avaient plongé dans un coma artificiel car ses blessures étaient bien trop importantes.
Ma patience avait dépassé ses limites, je me levais subitement de ma chaise pour me diriger vers Liv qui était assez qualifiée pour me dire ce qu'il se passait réellement."Est-ce qu'il va s'en sortir ?" Ma question était simple et claire, j'attendais donc une réponse du même niveau.
Je n'ai jamais été très bon pour remonter le moral à qui que ce soit. J'ai beau être de nature optimiste, je ne sais jamais quoi dire dans ces moments là. A mes yeux, un « tout ira ben » devrait suffire à n'importe qui pour retrouver courage. Mais je sais bien que c'est loin d'être le cas. Alors je me retrouve quelque peu démuni face à une Nora se décomposant peu à peu, apeurée, ne comprenant pas tout ce qu'il se passe. Elle est dans un état tel qu'elle lance dans l'air des mots emprunts d'un certain désespoir. Je me mords la joue, désolé d'être incapable de la rassurer. Je me contente de passer une main dans son dos pour la calmer. « Bien sûr que si. Tu as Noah. » dis-je tout bas. Son petit garçon. J'ai toujours pensé que les femmes finissaient par aimer leurs enfants plus que le père de ceux-ci. Mais la peur doit parler pour la jeune femme et son esprit embrouillé. « Crois-moi, je sais que tu as peur. » j'ajoute en parfaite connaissance de cause. Des journées passées dans les salles d'attentes des hôpitaux, au chevet de mon frère, m'ont fait traverser des dizaines de fois toute la soupe amère d'émotions qui la traversent en ce moment. « Mais si les médecins sont confiants, alors tu as toutes les raisons de l'être aussi. » Derrière-nous, Liv et Ida sont apparues. L'infirmière se lance dans un long monologue visant à enfin nous dire clairement les maux de Tom et Ezra. Tout est toujours effrayant lorsqu'on emploie des mots comme cassés et perforé. Mais encore et toujours, je retiens seulement qu'ils rentreront chez eux un jour. « Merci Liv. Me connaissant, on se croisera ici tous les soirs. » J'accorde bien trop d'importance à ma famille pour ne pas en faire une priorité absolue. Je sais que je peux être excessif, mais lorsque je dis que je viendrais tous les soirs, il y a peu de raisons d'en douter. Nora s'installe auprès d'Ida. Préférant les laisser « entre femmes », je récupère le café que James m'a commandé dans la machine et m'éclipse discrètement pour retourner dans la chambre de mes cousins. Là, je tombe sur Samuel. « Enfin arrivé ! » je m'exclame malgré moi. J'arrive pile lorsque résonne pour la dixième fois l'éternelle question à propos de l'état de ses deux frères. En m'approchant de James pour lui donner son café, je réponds à Sam ; « D'après le décryptage de ta femme, on a des cervicales fragiles et un poumon perforé ici... » Je désigne Tom d'un signe de tête. « ...et un tas d'os brisés par là-bas. » La main tenant mon thé indique alors Ezra. Je récupère ma place initiale sur la chaise à côté du lit de Tom, assumant parfaitement ma fatigue à cette heure-là. Après une gorgée de la boisson pas si chaude que ça, je reprends ; « Les filles se font un sang d'encre dans la salle d'attente. Mais Liv a l'air de réussir à les rassurer un peu. » Puis plus particulièrement à Sam, à qui il manque une information ; « Elle a demandé à s'occuper de nos deux grands blessés tout le temps où ils resteront coincés ici. »
Je suis fatigué et totalement dans les vapes comme on dirait. J'ai juste envie de me rendormir et de me réveiller seulement lorsque tout cela sera passé, quand les douleurs auront complètement disparues, mais je crois bien que ce n'est pas possible. Je sais que je vais en avoir mon longtemps. Je le sais, même si je n'ai aucune information de la part des médecins. Je le sens, au fond de moi que cet accident était grave et que je ne vais me remettre en une semaine. Mais je suis content que tout le monde soit venu. Voir que ma famille est là, avec moi, me rassure clairement. J'ai beau essayé de détendre un peu l'atmosphère en me la jouant ironique, mais je vois bien que ce n'est pas le bon moment de tenter l'humour.
Lorsque Jamie, Ida, Liv et Nora sortent de la chambre, il n'y a plus que James qui est là, avec moi. Et en l'observant bien, je peux apercevoir une lueur de colère dans ses yeux. De la colère qui est portée vers moi. Lorsqu'il reprends la parole, c'est pour m'engueuler. Il nous traite de con, Ezra et moi, disant que notre idée de leur faire une telle frayeur n'était vraiment pas bonne. Je baisse le regard, presque honteux et pince les lèvres. Je sais que James ne dit ça que sous le coup de l'émotion. Je sais qu'il ne le penses pas et de toute manière je n'ai pas la force de lui répondre sur le même ton. « Désolé James » soufflais-je finalement en reportant mon regard sur lui «Je … je voulais pas vous faire peur comme ça et ... »
Ma voix se brise. Je ne sais pas quoi rajouter. De toute manière, ce n'est pas de ma faute, non? Ni de la faute à Ezra. C'est un camion qui nous a coupé la priorité, non? Ou est-ce Ezra qui n'a pas fait assez attention? Dans tout cas, le mal est fait. Il ne sert à rien de jouer sur le passé. Il faut le laisser où il est. Ainsi je suis bien content lorsque Samuel débarque dans la chambre. Il s'approche, en panique, de mon lit, regarde James, puis baisse les yeux sur moi. En croisant son regard, j'esquisse un léger et faible sourire et lui demande dans quel pays il m'enverrait maintenant. Sa réponse est totalement adorable. « Un lit avec ma femme ou un bateau...» reprenais-je « Les deux me vont » mon sourire s'élargit très légèrement tandis que je tourne le regard vers James « La dernière fois Sam m'a dit que si je me retrouvais en fauteuil roulant il m'enverrait en Antarctique ou en Amazonie. Enfin quelque part loin d'ici pour que vous ayez la paix» expliquais-je à James, tout en m'étonnant quelques pars d'avoir encore d'aussi bon souvenir de cette soirée là.
Je ferme un instant les yeux, sentant la fatigue me gagner à nouveau. Je crois que d'ici quelques minutes je serais à nouveau endormi. Mais le retour de Jamie dans la chambre relance le peu d'énergie qui me reste. Je remarque du coin de l’œil qu'il s'assoit sur la chaise avant de se lancer dans les explications. Apparemment j'aurais des cervicales de cassées et un poumon perforée? J'écarquille les yeux, mon cœur s'accélérant subitement. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n'en sort. Alors je la referme et soupire doucement. Ce serait donc vraiment aussi grave? Je déglutis et ferme les yeux, préférant plutôt réagir à la dernière phrase de Jamie «Oh yeah, cool. La belle sœur qui va s'occuper des pansements et de bien d'autre chose. Great ... » soufflais-je en levant faiblement le pouce droit avant de laisser la main retomber mollement sur le lit.
Quand j'explique tout se qu'il se passe pour Thomas et Ezra aux filles, je voulais les soulagés, les consolés comme je le pouvais. Quand Jamie, m'adresse ses paroles, je viens lui sourire doucement en hochant un peut la tête. C'était la moindre des choses que je vous informe correctement et dans un langage autre que médicale. Quand je vois Jamie partir et l'inquiétude de Nora, je viens lui expliquer que oui, il va s'en sortir mais surtout que les Beauregard sont des bats et qu'ils ne se laissent pas abattre ainsi. Je me lève a mon tour de ma chaise pour revenir près des filles et leur conseille de rentré se reposer. Qu'elles pourront revenir le lendemain mais a se moment présent elles ont besoin de repos et j'allais faire de même avec vous autres. Je prends alors le chemin de la chambre, j'ouvre la porte doucement, puis je tombe sur Sam. Je souffle doucement de soulagement, je viens rapidement m'avancer vers lui et le prendre dans mes bras. C'est un soulagement de le voir ici. « Tu m'as fais peur, j'aurai jamais cru que tu arriverais ! Tu ne m'as pas prévenu de ton arrivé! » Je vous ai clairement couper dans votre discussion puis je me recule doucement en vous regardant tous. Je pouvais voir que Jamie a repris ça place près de Thomas, James toujours près d'Ezra et Sam entre les deux. Je me pince doucement les lèvres puis je passe une de mes mains sur ma nuque. « Je suis désoler de vous dire ça, mais je vais devoir vous demander de partir. Vous avez tous besoin de repos vraiment. » C'est vrai que vous avez tous besoin de repos, en voyant vos têtes. Puis je reprends la parole « Vous avez aucune inquiétude a vous faire, je vais m'occuper de ses deux hommes. » Je regarde Thomas en souriant doucement. Et oui, la belle-soeur s'occupe des deux beaux-frères même a moi ça me fait quand même bizarre mais, c'était un bien être pour vous tous. Je m'approche de Sam et dépose ma mains sur son bras tout en lui demandant de me suivre a l'extérieur. Il lui fallait a lui aussi des explications plus concrète sur vos état respectif. Une fois que nous sommes a l'extérieur, je tiens le même discours qu'à Ida pour vous deux. Mais bien sur, je viens le rassuré au maximum, je lui explique tout vas bien se passer mais surtout qu'il n'a pas d'inquiétude a se faire car je serais prêt d'eux. Et je ne compte pas vous lâcher de toute la nuit a vrai dire ni même des jours qui suivent. Une fois les explications faites, on revient dans la chambre et je vous propose de vous raccompagner tous jusqu'à l'extérieur. Ce n'était pas vraiment une question en faite mais plus une obligation. A Ezra et Thomas, ils leurs fallait vraiment du repos. On ne dirait pas comme ça mais c'était quelque chose qu'on ne conçoit pas vraiment. Vue tout les produits qu'ils ont dans le sang et le choque, sa casse une personne mais surtout ça leur donne envie de dormir. Bien évidemment, Ida et Nora reviennent dans la chambre pour leur dire au revoir. Je leur ai proposer la même succession que pour vous : rentré et vous reposer.
Au bout de plusieurs minutes, je m'approche de Thomas et lui donne la sonnette « Si tu as besoin de quoi que ce soit le temps que je les raccompagnes appuie sur le bouton et j'arrive. D'accord ? » Je lui offre un petit sourire rassurant. Fallait bien le rassuré aussi, mais c'était sur que j'allais revenir de toute façon. Je m'éloigne de son lit puis je m'approche de la porte que j'ouvre doucement. « Messieurs dames, si vous voulez bien me suivre. » Je vous regarde sortir les uns après les autres. Je sais que je vais tous vous revoir les jours qui suivent car, c'était normal. Une fois que vous êtes tous sortir, le silence s'installe dans la chambre. Je referme doucement la porte puis je vous rejoints tous. Je passe mes mains dans mes poches, une fois que nous sommes tous dehors, je m'approche de James, c'était le dernier de sortie. Je viens doucement dépose mon main sur son bras et le regarde en disant ses simples paroles « Je te promets qu'ils vont s'en sortir Jamesouille, je suis là a présent et pour rien au monde ils vous laisseront de toute façon. Je t'appellerais demain matin d'accord, essaye de te reposer un peut tu en a besoin. » Je viens embrasser sa joue, je voulais qu'il soit rassuré, qu'il ne pense pas a mal. Je lui offre un sourire, puis je m'approche de Sam. Je le regarde doucement dans les yeux. « Ca va toi ? Je ne vais pas rentré ce soir, essaye de te reposer cette nuit, et pareille pour toi je t'appelle demain matin pour te dire comme ils vont d'accord ? » Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres. Je viens pour finir me retournés vers vous tous « Allez rentré tous, vous en avez besoin. Faites gaffe sur la route puis si vous voulez que je vous donne des nouvelles demain matin dites le moi avant de partir. Surtout donner moi vos numéros. » Je viens vous sourire avec douceur tout en vous regardant. Après ses quelques mots, certains me donnent leur numéro. Je les prends avec soins, puis je les regarde tous partir en m'assurant qu'ils ne vont pas faire un faux a cause de cette nouvelle. Quand je me retrouve toute seule a l'extérieur je retourne a mon nouveau poste auprès de mes beaux-frères.