« Une heure, plus qu’une heure. Plus… » Je n’est pas le temps de finir ma phrase que mon biper se met à sonner. Je le prends alors en main en soupirant doucement. Les urgences, bon on y va alors. Je prends alors les escaliers pour arriver plus vite, mais surtout pour faire un peu de sport, ça ne peut que faire du bien. Une fois arrivé en bas, un infirmier vient me voir pour me dire qu’une petite fille c’est casser la jambe et qu’il faut une infirmière de pédiatrie pour pouvoir faire les soins. J’accepte d’un hochement de la tête. J’entre dans la salle, m’approche des parents en me présentant puis je me retourne vers la petite fille qui était allongée sur un lit d’examen. Je viens vers elle en ayant mon sourire rassurant aux lèvres. Je lui demande ce qu’il sait passer et comment ça se fait qu’elle est arrivée ici surtout avec une jambe casser. Elle m’explique tout, pendant que le médecin derrière vient lui faire son plâtre. Je viens prendre sa tension en même temps, et la laisse parlée. Je note quelque petite information sur une feuille de papier, sa feuille de soin. Une fois le plâtre mit, je regarde le médecin « Merci docteur, je vais tout lui prescrire vous en faite pas. » Je le regarde lui aussi en souriant doucement, puis je le laisse partir. Dans la salle d’à coter je vais chercher une paire de béquilles puis je lui donne, lui installe surtout à sa taille. Malgré tout, je les accompagne à l’accueil pour faire les papiers. Il ne me reste plus longtemps, je remonte alors au service pour faire un dernier tour de chambre. Quand c’est fait, je vais dans les vestiaires pour me changer, je prends mon sac en main, je dis au revoir à mes collègues puis je sors de l’hôpital. Je prends ma voiture pour me diriger en ville, je devais faire quelques courses rapides pour Sam. Je vais chercher ça demande et quand je passe devant le bar je m’arrête car une affiche m’avait attiré l’œil. Un jeune groupe qui reprenne des musiques des années 70. Un petit sourire s’affiche sur mes lèvres quand je vois l’heure mais surtout quand je vois que c’est ce soir. Je savais que j’étais toute seule à la maison, donc pourquoi ne pas venir ici profiter un peu ? Je hausse des épaules en souriant puis je monte dans ma voiture. Une fois arrivé à l’appartement, je monte et range les affaires achetées. Samuel, n’allait pas tarder. Une fois qu’il arrive, je lui explique que je suis passé en course prendre ses demandes et que je sors ce soir. Sur le coup il voulait annuler sa soirée avec ses frères mais je lui en ai empêché. Ca faisait des semaines qu’ils avaient préparé ça et même James ma demander de lui faire rappeler ce que je faisais. Je le laisse se préparer avant moi. Les heures défilent assez rapidement quand nous sommes occupés. Un bref baiser avant qu’il parte puis, je vais prendre place à la salle de bain. Douche, maquillage puis je pars m’habiller dans la chambre. Jean slim noir légèrement troué sur le devant des cuisses puis un débardeur blanc avec une chemise fine sur le dos du style Écossais, une chemise que j’ai depuis toujours mais surtout qui vient vraiment d’Écosse. Je regarde ma montre, j’étais dans les temps. J’enfile des bottines noires, comme des rangers. Je sors de chez moi, marche tranquillement jusqu’au bar, je n’avais pas vraiment envie de prendre la voiture ce soir. Une fois arrivé devant le bar, je pousse la porte de celle-ci. Je salue un des barmans qui me boit souvent quand je viens avec des ami(e)s, puis je lui demande un verre de limonade avec une petite rondelle de citron dessus. Ce qu’il me fait rapidement. Le concert venait tout juste de commencer. Je prends mon verre en main et m’avance un peu vers la scène. C’était sympathique que des jeunes reproduisent des anciennes musiques de rock. Au bout d’un moment, la salle devient limite pleine, c’est quand j’essaye de faire demi-tour pour retourner au bar que j’avais vraiment du mal surtout que mon verre est semi-vide et que beaucoup me bouscule. Par chance je ne m’en renverse pas sur moi. J’atteins enfin, mais avec de grandes difficultés le bar. Tirant un tabouret en bout de celui-ci puis m’installe en laissant un petit soupire de bien-être m’échapper. Je pose mon verre sur la table pour pouvoir passer mes mains dans ma crinière de feu et le remonté pour les attachés en une queue-de-cheval. Je finis ensuite mon verre d’une traite, et dépose à nouveau mon regard sur la salle, puis sur ta personne un petit sourire aux lèvres amusés mais légèrement gêné. C'était rare que je sorte seule en plus.
Bruce et Annie étaient retournés au Japon il y a trois jours. Les séparations avaient été déchirantes, surtout après tant d’années sans les avoir vu. Et pourtant Daniel avait encaissé, et se disait que la prochaine fois, il se déplacerait lui-même pour voir ses parents. Ils avaient été là pour prendre soin de lui après son accident, et avaient supporté ses sautes d’humeur à répétition. Maintenant que Danny était plus ou moins autonome, ils avaient pu reprendre le cour de leur vie et retrouver leur quotidien à Tokyo. Cependant, depuis, la vie de l’américain était chaotique. Il ne suivait plus aucun droit chemin, se laissait aller à des excès de débauche et de vices qu’il n’aurait jamais songé faire quelques mois plus tôt. Son appartement était loin d’être aussi propre qu’avant. Des bouteilles vides sur la table et le comptoir de la cuisine, des cendriers bourrés de mégots, des vêtements balancés sur les meubles… Sans compter le matériel d’héroïne répandu sur le lit. Ce jour-là, Daniel n’avait pas bougé de son appartement, mais il n’était pas seul. Crash, son dealer de drogues, était avec lui. Ils étaient devenus copains comme cochons, et lorsqu’ils étaient tous les deux dans un état second, leurs conversations devenaient étrangement intellectuelles. Cette soirée ne faisait pas exception : la seringue était posée sur la table de chevet, les yeux de Danny oscillaient entre le plafond et la fenêtre au bout de la chambre. Crash était affalé sur le sol, un coussin calé sous sa tête. L’habitude faisait que maintenant, l’américain ne sombrait pas dans un sommeil profond, et il limitait ses doses à des petites quantités pour rester conscient. Ils avaient discuté pendant plus d’une heure sur des sujets divers et variés, mais la fatigue se faisait ressentir petit à petit. Cependant, sans vraiment savoir pourquoi, Danny n’avait pas envie de s’endormir. Comme si le dealer avait lu dans ses pensées, il se redressa et se mit debout sur ses jambes. « Eh mec, vu qu’on est redescendu, ça te dit qu’on sorte ? Apparemment y’a un concert en ville, un truc de dingue genre du bon vieux rock ! » Daniel tourna lentement la tête vers son interlocuteur et émit un léger grognement en se frottant les yeux. « Chais pas… » Crash s’approcha et lui mit une tape sur l’épaule. « Allez sans déconner, je conduis, t’auras pas besoin de trop marcher, t’iras t’asseoir au pire. » L’américain jeta un œil vers sa béquille posée contre le mur et se pinça les lèvres. Après tout, ça ne pouvait pas lui faire de mal de sortir un peu, et la musique était un bon remède contre pas mal de maux. Alors, après quelques secondes de silence, il se redressa doucement afin d’éviter les vertiges. « Ok, on y va. » Le dealer arbora un large sourire découvrant ses dents pourries par la drogue, et sortit de la chambre pour aller chercher ses affaires. Daniel se leva, attrapa sa béquille et alla chercher un sweat à manches longues, un jean et une paire de baskets et le tour était joué.
La voiture de Crash sentait le cannabis à en faire vomir, mais l’odeur ne dérangeait plus Daniel depuis longtemps. Une cigarette calée entre les lèvres, il regardait les rues défiler par la fenêtre en silence. Comment en était-il venu à traîner avec ce genre de type ? Malgré les mauvaises activités de Crash, ce dernier n’était pas une ordure, juste un homme comme un autre. Ils avaient de bons rapports, suffisamment pour que Danny n’ai pas à claquer toutes ses économies dans une dose d’héroïne. Ils arrivèrent devant le bar après quelques minutes de trajet. Il était déjà plein à craquer, et le concert avait déjà commencé. L’américain sortit de la voiture et appuya tout son poids sur sa béquille, les yeux rivés sur la porte. Une fois que Crash fut sortit à son tour, ils entrèrent tous les deux et s’arrêtèrent sur le pas, observant attentivement la foule. Il y avait tellement de monde, ça allait être difficile de se faufiler avec sa jambe. Mais le dealer anticipa et l’aida à se frayer un chemin vers le bar. Une fois arrivé à destination, Danny s’assit sur un tabouret en soupirant de soulagement. « C’est moi qui offre la bière ce soir. » dit Crash en sortant un billet de sa poche. L’américain lui adressa un léger sourire en guise de remerciement, puis prit sa boisson pour en boire une gorgée. Les effets de la drogue n’étaient pas totalement dissipés, et la douce euphorie qui le transportait était idéale pour un concert de la sorte. Il posa son verre sur le comptoir et tourna la tête pour regarder autour de lui. Juste à côté était assise une rousse, très jolie rousse d’ailleurs. Il lui adressa un léger sourire timide avant de reporter son attention sur son verre. Crash lui donna un léger coup d’épaule et dit à son oreille. « J’vais jeter un coup d’œil autour, on se voit après. » Il lui donna une tape dans le dos et commença à disparaître dans la foule. Danny but une autre gorgée de sa boisson, et fouilla dans la poche de son jean. Evidemment, il avait oublié son paquet de cigarettes, ainsi que son téléphone. Peu importe, il trouverait bien comment se débrouiller. C’est alors qu’il tourna la tête vers la jeune femme. « Dites, vous auriez pas une cigarette s’il vous plaît ? »
J'avais bien vu que tu avais entré avec une béquille a la main mais ce n'est pas le premier truc sur lequel je m'attardé, ainsi que ton ami qui me paraît un peu bizarre. Mais tes yeux, tes yeux qui sont d'un bleu si profond que je pourrais presque me perdre dedans. Je secoue doucement la tête puis je souris doucement en me pinçant doucement les lèvres « Est-ce que vous auriez une chance de chance je ne sais pas trop. » Je fouille dans mon petit sac à bandoulière en même temps puis sortie un paquet de cigarettes, des news il me semble et je te le montre en souriant. « Vous avez effectivement de la chance. » Je me lève doucement du tabouret et je te fais un signe de la tête de me suivre dehors, je savais qu'on n'avait pas le droit de fumer dedans mais surtout, je ne voulais pas que tu partes avec le paquet de cigarettes de mon mari car les engueulades c'était rare mais s'il fallait encore s'engueuler pour des cigarettes je n'avais pas spécialement envié. Bien sûr, au passage je prends mon verre de limonage que le barman ma resservit. Je pouvais remarquer que tu n'avais pas spécialement envie de venir ici, mais je pense que tu allais vite changer d'avis. Je marche tranquillement en nous frayant un chemin entre la foule qui s'amusait assez bien. Par chance, on entend le concert de dehors. Je pousse alors la porte puis-je te la tienne. Une fois que tu es passé je m'approche des chaises qui sont dehors, j'en tire une et m'installe. « On dirait que ça ne vous enchante pas vraiment d'être ici. Je me trompe. » Je souris doucement malgré tout, je continue de te regarder puis je te tends alors le paquet de cigarettes. Je pose mon verre sur la table, puis je cherche dans mon sac un briquet pour te le tendre aussi. Pourquoi ne pas faire des rencontres, je n'avais pas vraiment envie de rester toute seule en plus. C'était pour ça que je t'avais proposé de venir avec moi dehors mais surtout, heureusement pour toi que j'avais les cigarettes de mon mari. Que j'allais surtout ne pas parler de lui, je n'avais pas vraiment envie d'embêter les personnes avec ça. Puis je viens doucement te tendre ma main amicalement « Je m'appelle Liv. » en plongeant mon regard bleuté dans le tien, mon doux sourire aux lèvres, un sourire rassurant. Mon sourire n'était que rassurant et très doux, je pouvais remercier mon métier pour ça, mon métier qui m'aide à attirer, entre parenthèses, les personnes mais surtout les rassurer en étant à ma présence. Mais ma voix était aussi, calme et douce.
Ce genre de musique… il avait toujours aimé le rock, tout particulièrement celui datant des années 70. Ses parents l’avaient élevé avec des groupes légendaires de l’époque, et depuis il ne pouvait plus s’en passer. Il avait des centaines d’albums à son actif, des étagères pleines à craquer et il se les repassait en boucle sans jamais s’en lasser. Le petit concert de ce soir était dans ses cordes, bien que sa blessure et l’héroïne ne l’aident pas forcément à être au top de sa forme. Cependant, sortir un peu ne pouvait pas lui faire de mal, surtout qu’il était suffisamment conscient pour être attentif au monde autour de lui. Mais apparemment, ce ne fut pas suffisant pour qu’il pense à prendre toutes ses affaires, et ses cigarettes manquaient à l’appel. Autant essayer d’en trouver ailleurs. C’est alors qu’il se risqua à poser la question à la jeune femme assise sur le tabouret à côté de lui. Elle sourit, et commença à fouiller dans son sac. Par chance, elle en avait un paquet. Le sourire de l’américain s’élargit légèrement lorsqu’elle lui fit un léger signe de la tête. Il se leva, sa béquille dans une main, sa bière dans l’autre, et commença à se faufiler dans la foule. Bien que la musique et l’ambiance fussent entraînantes, il savait qu’il aurait du mal à supporter le fait d’être agglutiné avec d’autres personnes toute la soirée. Et lorsqu’il atteignit l’extérieur, il se sentit revivre. Il prit une profonde inspiration, une bonne bouffée d’air frais et continua de suivre la belle inconnue jusqu’à un coin où était disposé des chaises. Il s’assit sur l’une d’entre elles et posa sa béquille sur le sol. A la remarque de la jeune femme, il secoua légèrement la tête. « Au contraire, j’adore ce genre de musique, c’est juste… je ne suis pas trop apte à me défouler ce soir. » Il grimaça et attrapa une cigarette qu’elle lui tendait en lui adressant un nouveau sourire. Il prit ensuite le briquet et alluma la cigarette en tirant une grande bouffée de nicotine. Au moins il ne passerait pas la soirée à observer la foule en silence pendant que Crash s’éclate dans son coin. Il allait probablement essayer de se trouver des clients potentiels… Mais Daniel avait l’occasion de faire connaissance avec quelqu’un, de se changer complètement les idées. Sans compter que la compagnie de cette demoiselle lui semblait déjà bien plaisante. Elle tendit la main en se présentant, Danny se pencha pour s’empresser de la serrer, sa cigarette coincée entre les lèvres. « Enchanté, moi c’est Daniel. » Il tira une autre bouffée de sa cigarette et tapota la cendre sur le sol. Il se gratta instinctivement le bras, la piqûre avait laissé une marque, heureusement qu’il était assez intelligent pour avoir enfiler un haut à manches longues pour tout dissimuler. Afin de passer à autre chose, l’américain reporta son attention sur Liv et sourit doucement. « Vous êtes venus seule ? Pas de prétendant à votre bras ? » demanda-t-il sur un ton faussement innocent avant de boire une gorgée de sa bière.
L'envie était là pour te demander la raison pour là quel tu avais cette béquille mais je ne dis rien du tout ça devait être trop indiscret pour l'instant. Quand je vois que, cette première taffe te soulage entre parenthèses je ne peux pas m'empêcher de sourire bêtement. Je connaissais cette réaction, ce bien-être de fumer. J'étais entouré d'eux. Puis, ça ne me dérangeait plus à force. Il était vrai que rester à regarder la foule non plus n'était pas trop mon genre, surtout, que je suis venu pour me détendre. Je n'aimais pas trop m'introduire dans celle-ci je me sentais mal à l'aise. Quand tu attrapes ma main en te présentant aussi, je garde mon sourire aux lèvres « Enchantée Daniel. » Je prendre de ma main gauche mon verre pour l'apporter à mes fines lèvres mais surtout pour boire une gorgée de ma boisson. Il est vrai que nous étions bien dehors, la température n'était pas trop chaude ni trop froide. De toute façon je ne crains pas le froid. Mais aussi nous pouvons profiter de la musique sans qu'elle nous braille dans les oreilles et qu'on ne puisse pas parler ou qu'on doit hurler pour discuter. Je laisse un petit rire m'échapper à ta question « La preuve que oui. J'avais besoin de passer une petite soirée un peu seul sans mon compagnon. Et vous, vous êtes venue seul aussi . Parce que je vous es vue arrivé seul à moins que je me trompe. » Compagnon au lieu de mari, pour ? Ne pas faire fuir les gens. Mais si tu étais assez malin tu pouvais remarquer mon alliance a mon annuaire gauche. Mais à première vue me paraissait être une personne tout à fait normale, tu ne portes pas sur toi l'allure des personnes qui se drogue ou quoi que ce soit. Mais faut l'avoué j'en avais jamais fréquenté de toute ma vie, sauf a l'hôpital des parents qui emmènent leur enfant malade. On peut voir que certaines personnes ils ont les bras remplis de bleu a cause de se piquer qui ne s'en cache pas ou bien, ceux qui viennent tout juste de se droguer qu'ils tiennent à peine debout et qui nous font presque des comas dans les couloirs. J'avais vu toutes sortes de personnes que je pourrais limite toutes les décrire les unes après les autres. Ce que je ne comprenais pas c'était qu'ils déposent leurs enfants et qu'ils ne viennent pas les voir...
La question avait été posée par simple curiosité, histoire d’engager une conversation. Peut-être aussi pour s’assurer qu’un petit copain jaloux au possible ne viendrait pas lui prendre la tête sous prétexte qu’il adressait la parole à sa belle. Il avait assez donné ces derniers mois en matière de violence et il n’était pas pressé de recommencer. Bien qu’il se remette petit à petit de son agression, Daniel était certain qu’il ne pourrait plus remarcher comme avant. Sa cheville avait bien tenu le choc, mais il ne pouvait s’empêcher de boiter. Le médecin l’avait prévenu, il ne pourrait certainement pas devenir un futur champion d’athlétisme, mais comme ce n’était pas dans ses projets, il supportait l’idée. Encore un peu de temps et il pourrait se débarrasser de cette béquille une bonne fois pour toute. Ses parents avaient comprit qu’il était capable de se débrouiller seul, voilà pourquoi ils étaient retournés au Japon, non sans éprouver une profonde tristesse à l’idée de laisser leur fils. Danny leur avait promit d’aller les voir, il avait fait des économies pendant assez longtemps pour se permettre un séjour à Tokyo, sans compter qu’il n’aurait qu’à dépenser que pour les billets d’avion, il serait logé et nourrit, que demander de plus ? Liv lui retourna la question, à laquelle l’américain répondit en secouant la tête. « Non je suis avec un ami, mais il est… disons qu’il préfère en profiter plus que moi. » Il tourna la tête vers la vitrine du bar. Crash était là quelque part, sûrement en train de refourguer du cannabis à un vieux rockeur, ou une drogue plus puissante qui sait. Ce type n’avait pas froid aux yeux, il se promenait avec des substances illicites en permanence sans craindre un contrôle de police. Ou alors il était juste malin, pourtant son visage n’inspirait pas la santé ou l’abstinence. Daniel était passé au-delà de ces apparences pour s’attarder à la personnalité de ce mec. Il n’était pas mauvais dans le fond, juste une âme perdue qui avait décidé de foutre sa vie en l’air en consommant des produits chimiques à répétition. L’américain était très mal placé pour le juger, lui qui avait aussi choisi de suivre cette voie, bien qu’il aurait pu continuer une existence banale et correcte… Mais au Diable l’ennui, il fallait essayer de nouvelles expériences avant de mourir après tout. Quand certains décidaient de voyager autour du monde ou de se lancer dans un sport extrême, Daniel avait décidé de s’injecter, de fumer et de sniffer des produits mortels. Au fond, il n’était pas si différent de toutes ces personnes qui se lançaient dans une nouvelle vie.
Il but une gorgée de sa bière et posa le verre sur la table pour reprendre une bouffée de sa cigarette. La musique retentissait jusqu’à l’extérieur, et elle lui faisait toujours le même effet que lorsqu’il était encore jeune. Il ne s’en lasserait définitivement pas. L’américain s’attarda un peu plus à observer la rousse assise devant lui. Elle avait un style vestimentaire que Daniel estimait comme parfait. Il aimait les femmes qui portaient ce genre de fringues, sans compter sur la finesse de ses traits, la flambeur de ses cheveux et l’intensité de son regard. Elle était jolie, il ne pouvait pas le nier, et il n’en voyait pas l’intérêt. Dans son observation, il remarqua l’alliance à sa main gauche. Une femme mariée… mais ce n’était pas un mal de seulement discuter, n’est-ce pas ? « Votre mari n’est pas amateur de rock ? » demanda-t-il enfin, un léger sourire calé au coin des lèvres. Il reprit une bouffée de sa cigarette, et recracha lentement la fumée vers le ciel avant d’ajouter, histoire d’approfondir la conversation. « Vous êtes originaires d’ici ? »
Je savais que même si Sam était là il serait dans la foule est n'aurait même pas remarquer que je sois partir comme la dernière fois. Mais il n'est pas du genre a se bagarré ou quoi que se soit. Bien au contraire il serait retourné a l'intérieur sans dire un mot. Je souris doucement quand tu me dis que tu n'est pas seul, mais c'était vrai que je t'avais vue arriver seul sans personne. Je dis un simple « d'accord. » puis je re-dépose mon regard sur ta personne tu me paraissais être une personne assez banale, ou du moins c'est se qui semblait être. Peut-être avec un petit problème de santé mais ce n'était pas le premier truc que j'allais demander ou me focalisé. Au fond nous avons tous nos petits secrets comme moi, je l'avoue mais surtout le l'assume pleinement. Des secrets que même mon mari ne c'est pas. Je passe doucement ma main dans ma chevelure pour cette fois les détacher. J'avais bien moins chaud que toute a l'heure puis je devais cesser de les attachés, c'était déjà une obligation a l'hôpital alors je fais en sorte de ne pas le faire en dehors. Laissant alors tomber ma crinière sur mes épaules, et passe un main dans ceux ci pour les remettre en place. Cette musique ci était pour moi aussi un bien être et je ne m'en lasserait jamais, mes parents n'était pas du tout de ce style mais en vivant en Écosse tu te mets a leur style, a écouter les mêmes musiques mais aussi a te faire une personnalité. J'ai un petit sourire aux lèvres amusé quand tu me parle de mon mari « Bien sûr que si, mais tu vois, ça fait du bien d'avoir de simple petite soirée a soit par moment. Sortir seule, ou accompagné d'ami ne peut pas faire de mal. » J'avais envie d'être seule la plus part du temps pour souffler mais surtout pour oublier les quelques difficultés qu'on parcourt en se moment. Mon mari lui aussi aimait ce genre de musique, il en écoute régulièrement ce qui ne me dérange pas. Mais lorsque tu me pose cette question je rigole doucement « Pas du tout, je suis arriver ici il y a six, sept ans je crois. Je suis parti de mon pays natale pour visité celui-ci, découvrir, et apprendre mais au final je suis rester, j'ai appris apprécier les personnes. Mon boulot fait que je ne m'ennuie pas tout les jours non plus. » Mais sans me rentre compte, j'avais une légère nostalgie dans la voix surtout, je te tutoie. Mon pays me manque, ma ville aussi. Mais j'étais bien ici aussi. J'avais fais d'énorme effort pour que mon accent ne soit plus si présent qu'avant mais sur quelques mots on pouvais entendre que ma langue principale et l'anglais avec un accent Écossais. Les connaisseurs le remarque de suite d'autre le confonde avec celui de Londres. Puis je plisse doucement mes yeux en souriant, et je passe doucement l'un de mes doigts sur mes lèvres en faisant semblant de réfléchir tout en penchant un peut mon visage de coter pour t'observer un peut plus « Toi... Tu n'est pas d'ici non plus je paris ? » Puis la musique qui sont entrain de passer me fait doucement, mais grandement sourire dans un réflexe très naturel je lance « Led Zeepelin, stairway to heaven »
Elle avait raison sur le coup, rien ne l’empêchait de passer des soirées sans être accompagnée de son mari. Daniel ne pouvait pas se prononcer sur le sujet, il ne savait pas ce que c’était, lui qui avait toujours eu une vie amoureuse presque inexistante. La plus longue et sérieuse relation qu’il avait eu remontait à sa jeunesse, et depuis, il n’avait jamais vraiment aimé une femme, ou du moins pas suffisamment pour qu’il forme un couple. Ca n’avait jamais été une de ses priorités, il n’aimait pas l’idée de partir à la chasse à sa future compagne et n’était pas dans l’optique de sauter sur tout ce qui bouge. Sage et réfléchit, il n’était pas adepte des relations sans lendemain et encore moins des coups de foudre inutiles. Il préférait être seul et se dire que le jour viendra, mais pas tout de suite. Ce n’était pas un besoin vital, il s’était accommodé de son statut marital depuis longtemps, même s’il ne pouvait pas s’empêcher de jalouser les couples qu’il pouvait croiser dans la rue. Il ne se remettait pas en question, il ne se demandait jamais si quelque chose clochait chez lui, il se disait qu’il faudrait l’accepter tel qu’il était. Cependant, rare étaient les femmes de son âge qui aimaient les jeux vidéos ou le domaine dans lequel Danny était plongé corps et âme. Il était bien plus friand des soirées sur des jeux en ligne avec ses copains plutôt que de traîner dans un bar et flirter avec la première femme qui semblait être seule. Ce soir, c’était différent, tout partait d’une cigarette, et une discussion n’avait jamais fait de mal. L’américain l’avait abordé en toute innocence, et encore plus maintenant qu’il savait que la jolie rousse était éprise d’un homme.
Il en vint à lui demander d’où elle venait, et il eu rapidement réponse à sa question. Buvant chacune des paroles de son interlocutrice, Daniel ne la quittait pas des yeux et tirait quelques bouffées de sa cigarette de temps à autre. Elle évoqua brièvement son travail sans trop s’y attarder. Prit par la curiosité, l’américain souffla sa fumée et fronça les sourcils. « Et dans quoi est-ce que tu travailles ? » Le tutoiement avait été spontané, sans qu’ils n’aient à se demander l’autorisation. Après tout, l’ambiance se prêtait à la convivialité, inutile de sortir les grandes formes et de vouloir montrer qui est le plus courtois des deux. Daniel avait toujours été bien élevé, mais il n’était pas choqué lorsqu’on se permettait des familiarités en son égard, enfin tout dépendait du contexte. Dans le cas présent, il trouvait ça plutôt agréable de voir qu’elle lui parlait aussi ouvertement, ou du moins qu’elle n’émettait pas de véritable réticence. L’américain aux yeux azur reprit une légère gorgée de sa bière pour humidifier sa bouche, asséchée par la cigarette et la drogue prise quelques heures plus tôt. Il fallait tout de même qu’il fasse attention à sa consommation d’alcool ce soir, il était hors de question de finir ivre, surtout avec ce qu’il avait dans le sang et sa blessure. Liv lui retourna la question, et lorsque Daniel s’apprêta à y répondre, elle le coupa en balançant le nom du groupe et le titre de la chanson qui se jouait dans le bar. Le garçon arqua un sourcil, et un sourire amusé se dessina doucement sur ses lèvres. Décidément, cette femme était pleine de surprises, et quelque chose lui disait que ce n’était pas terminé… « Wouah, madame est une bonne connaisseuse en plus. » Il hocha lentement la tête et tira une autre dose de nicotine. Une culture musicale comme celle-ci était sacrée aux yeux de Danny, il ne pouvait pas nier que c’était un attrait de personnalité qui lui plaisait beaucoup. Il se racla légèrement la gorge et tapota le bout de sa cigarette pour faire voler la cendre. « Je suis né à Tokyo. J’y ai vécu jusqu’à mes treize ans, ensuite je suis partis vivre à Boston, et me voilà en Australie maintenant. » Il haussa les épaules en souriant timidement. Il n’aimait pas vraiment parler de lui-même, il préférait écouter les autres, allez savoir pourquoi. Il se pencha légèrement sur la table et appuya ses avant-bras dessus. La musique changea pour passer au titre Iron Man de Black Sabbath, de loin la chanson que Daniel préférait. Il pouvait l’écouter en boucle, inlassablement sans jamais s’en plaindre. Il savourait chaque note, chaque riff de guitare… Il se pinça brièvement les lèvres. « Tu as dis ne pas venir d’ici, d’où est-ce que tu viens dans ce cas ? »
J'étais plus du genre a être très fidèle a mon mari comme lui ou du moins se que je pense vue qu'en se moment ça n'allait pas fort entre nous mais je ne me pose pas ce genre de question en réalité. « Et bien je suis infirmière en pédiatrie/soin intensif a l'hôpital. » Une infirmière qu'on drague souvent quand on la kidnappe dans les couloirs des urgences, une infirmière qui joue a merveille son rôle pour aider sa famille mais aussi ses amis quand il en on besoin. J'aime mon métier. Puis sur mes lèvres un sourire assez fière de moi s'affiche quand tu reste malgré tout surpris a l'annonce du groupe mais tout aussi du titre de la chanson. Faut avouer qu'en ayant passer une adolescence a l'internat tout en faisant le mur presque tout les soirs pour aller voir les groupes de rocks qui passait a cette époque était mon point fort. Que ça soit les reprises ou les groupes d'eux même qui passait. L'Écosse était un pays ou tu trouve la plus part des jeunes qui sont a aimer et a faire la collection des musiques de rock récente ou non. Je bois alors une longue gorgé de ma boisson en déposant mon regard océan dans le tien, c'est a se moment que je me rends compte que j'aimais beaucoup tes yeux. Rare qu'on puisse rencontré des personnes avec de tels yeux. Je viens ensuite hocher la tête positivement « Et oui, une très bonne connaisseuse même, je pourrais même te surprendre ! » Je souris amusé en disant ça, c'est vrai que les musiques je pouvais les écoutés en boucle a un certain temps mais surtout deviner quel groupe et quel musique pouvais passer a la radio ou même quand mon mari met une musique on s'amusait souvent a se faire deviner des musiques. Mais quand tu me parle de toi, tu n'est pas du tout typique du Japon, j'en déduit facilement que ou t'es parents sont américains ou l'un d'entre eux le sont. Mais je me pince doucement les lèvres, jouer la carte de l’indiscrétion, j'aimais ça « Et pourquoi avoir quitté le Japon ainsi que Boston ? Tout deux doivent être de très beaux pays non ? » Bien évidemment ajouter a ses paroles j'ai un doux sourire accrocher a mes lèvres, j'aimais bien m’intéresser aux autres aussi. Puis en étant infirmière les questions indiscrète défilent tellement rapidement. L'état de santé d'un enfant, les allergies, les causes, les états de santé des parents, s'ils sont partis du pays ou non et j'en passe. Tout était instinctif a force. Puis pourquoi pas profité de cette soirée pour faire connaissance parce que je pense qu'on ne peux que bien s'entendre malgré que nous avons des vies très différentes. Ce n'était pas la première fois qu'on me pose cette question mais c'était rare alors j'y réponds avec enthousiasme « Exacte, je suis Écossaise. Je viens de Dundee exactement, un pays ou tu peux découvrir des paysages tellement magique que tu ne t'en remets pas. Ou les jeunes sont rebelles mais très respectueux en vers les autres où ils écoutent, rock, métal et du folk. Tout tu as très régulièrement des concerts. Par contre la ville que je ne conseille pas trop c'est Glasglow, une vielle d'Écosse très dangereuse pour n'importe qui. Là-bas le taux de mort a une élévation tellement grande que je n'est pas de chiffre en tête mais... c'est malheureux la ville et tellement belle de jour comme de nuit que tu risque de te faire tuer a tout moment... je reprends une petite respiration Mais en Écosse tu as des bars encore mieux que celui-là, plus grand ou tu as des concerts tout les soirs ou les bières sont immense ! » Je bougeais mes bras en même temps, te montrant la taille des bières quand j'en parle. Bien sûr la chemise que j'ai sur le dos et typique de là-bas. Mais quand je me rends compte que je parle trop je colle de nouveau mon dos sur le dossier de la chaise en pinçant mes lèvres un petit rictus aux coins des lèvres. « Je suis désolée je parle trop... Surtout quand je suis lancer sur le sujet de ma ville... »
Alors comme ça, elle était infirmière… Il arrive que l’on puisse devenir le métier pratiqué par une personne en l’observant simplement, mais pas dans le cas de Liv. Daniel ne l’aurait pas imaginé travailler dans le domaine médical sur le coup, et maintenant qu’elle le disait, il la voyait différemment. Qui plus est en pédiatrie, devait-il donc en conclure qu’elle aimait les enfants ? Il valait mieux pour ce genre de boulot, et c’était tout à son honneur. L’américain avait toujours aimé les gosses, il avait toujours caressé cet infime espoir d’en avoir un à lui plus tard, et espérait que ça se réaliserait. Il avait toujours aimé le relationnel avec les enfants, sentir leur innocence et leur curiosité face au monde qui les entourait. C’était une époque que Danny n’aurait pas vécu une seconde fois, c’était bien hors de question avec tout ce qu’il avait pu subir par ses camarades japonais… Il n’avait pas de bons souvenirs de son enfance, et préférait s’en passer. Cependant, ça ne l’empêchait pas d’imaginer donner une vie heureuse et de bons souvenirs à son futur enfant. Il ne savait s’il ferait un bon père, en tout cas ce ne serait probablement pas le cas tant qu’il consommait de la drogue. Mieux valait ne pas y penser tout de suite, il n’était pas apte, et il se dégoûterait lui-même de faire une chose pareille.
Elle vint d’ailleurs lui poser des questions sur ses origines. Mal à l’aise à l’idée de faire un speech sur sa propre vie, Daniel se racla brièvement la gorge et se frotta la nuque de sa main libre. Tous ces mauvais souvenirs qui refaisaient surface lui donnaient un goût amer dans la bouche. Il haïssait l’idée de revivre son enfance, surtout lorsqu’il s’agissait de sa vie scolaire qui fut un véritable désastre. « Eh bien… j’étais victime de harcèlements au Japon. Enfin, les enfants de mon âge n’étaient pas assez ouverts d’esprit pour accepter un blanc comme camarade de classe. Du coup je suis parti vivre à Boston chez ma grand-mère, mais j’ai voulu changer d’air pour commencer mon indépendance. Ça s’est joué à pile ou face pour la destination, je dois te l’avouer. » Il sourit légèrement. C’est vrai qu’il aurait très bien choisir un autre pays, probablement en Europe, ou sur une île, mais après mûre réflexion, il avait décidé d’essayer l’Australie, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. L’endroit l’intriguait, il voulait avoir un nouveau décor dans lequel vivre. Il avait trouvé, mais ces derniers temps, il se demandait s’il ne devrait pas mettre les voiles une nouvelle fois. Il n’avait plus envie de rester ici, rien ne l’y retenait de toute façon. Il ne manquait plus qu’un peu de volonté et d’argent, et il foutrait le camp loin de ce pays, peut-être retournerait-il aux Etats-Unis, il ne savait pas encore.
La passion dans les mots de Liv se faisait ressentir au plus haut point. On voit qu’elle aimait son pays, l’Ecosse, et n’hésitait pas à se lancer dans un monologue en s’attardant sur les bons mais aussi les mauvais côtés de sa terre natale. Daniel l’écoutait attentivement, un sourire attendrit aux lèvres tandis qu’elle s’enthousiasmait à ses propres mots. C’était mignon. Il ne l’interrompit pas, et fut attentif à chaque mot sortit de sa bouche. Il tira une dernière latte de sa cigarette et l’écrasa dans le cendrier posé sur la table. Il reprit sa bière et en but une légère gorgée tandis que son interlocutrice s’interrompit et s’excusa pour son long discours. Daniel sourit et secoua la tête. « Ne t’excuse pas, ça m’intéresse. Je préfère ça à une personne froide et taciturne à vraie dire. » Il reposa son verre sur la table. Une légère brise soufflait, douce, juste ce qu’il fallait pour lui procurer une agréable sensation de bien-être. Il se sentait tout de même beaucoup mieux ici qu’à l’intérieur, agglutiné dans une foule… Et puis il était en bonne compagnie, que demander de plus ? « Tu as des enfants ? » demanda-t-il ensuite en levant les yeux vers la rouquine.
Il est vrai que je ne porte pas sur moi mon métier. Que malgré la fatigue qu'on a au boulot j'arrive a faire face et a remonté la pente. Le seule truc que je pouvais avoir sur moi c'était mon biper, les urgences arrivent a tout moment. J'ai peut-être un caractère dit fragile mais pas t'en que ça, car pour travailler a l'hôpital que ce soit avec des enfants ou des adultes il faut savoir faire la part des choses, savoir que si un enfant entre ici avec un cancer généraliser on se doit qu'il ne vivra pas bien longtemps. Ca me dégoûtait de voir des enfants comme ça, le bon dieu n'a pas de coeur pour eux en faite. Mais on se fait a la raison. Puis si je suis entré en pédiatrie c'était pour une raison bien précise, pour que déjà ma mère soit fière de moi mais surtout, elle a perdus mon petit frère alors qu'elle était encore enceinte de lui. C'est une chose que je ne parlerais pas, du moins pas maintenant. Car même mon mari n'est pas au courant de ça. Quand tu me parles de ton enfance, je fais une petite grimace. C'est la chose qu'un enfant ne devrait pas venir, une chose qui est irrespectueux. Je me pince doucement les lèvres, je m'en veux un peut de t'avoir poser la question en faite, je baisse un peut mon regard puis je le relève doucement « Je suis désolée je n'aurai pas du te poser la question. Je peux bien imaginer se que tu as vécu là-bas. Aucune personne, ni enfant ne devrait vivre ça. » Qu'elle imbécile je suis par moment, ça m'apprendra a poser trop de question. Mais je te regarde de nouveau en ayant un petit sourire aux lèvres « Et ici, tu aimes la ville ? Enfin, si c'était du pile ou face tu avais bien une petite préférence, un petit quelque chose qui t'attire ici non ? » Je recommence alors a mes questions, je suis là fille qui doit poser des tas de questions, je sais que par moment un ami me dit de me taire car je parle trop ou je pose bien trop de question indiscrète ou non. Quand il me dit ça c'est que ça le mets mal a l'aise en réalité. Plus d'une fois je l'ai mis ou je me suis venger en parlant de chose qui faisant enfant et que personne ne voulait savoir. Mais c'était juste une petite vengeance car lui me faisait pareil. Je finis alors mon verre de limonade pour me réhydraté. Alors que cette petite brise se met a souffler, quelque une de mes mèches de cheveux s'envole, je viens par réflexe les replacer derrière mon oreille pour qu'elle ne me gêne pas. En réalité, cette brise me fait sourire je n'étais pas vraiment habituer a la chaleur alors le moindre vent me fait un bien fou. Mais d'un geste habituelle je viens remonter les manches de ma chemise pour laisser découvrir mes bras, les blouses d'hôpital, a force on prends l'habitude de relever les manches et laisser les bras nues. Bien évidement tes paroles me font doucement rire et je réplique assez rapidement « C'est vrai, mais vois-tu il ne faut surtout pas me lancer sur le sujet de l'Écosse, je suis capable de te faire une telle description que tu voudras absolument aller visiter ce pays, avec une très bonne guide bien sûr, mais... non j'arrête, je vais trop en dire. » Un nouveau rire se fait entendre. Je me vente entre parenthèse d'être une bonne guide aussi. Il est vrai qu'il y a quelques sujets comme ça ou il ne faut pas me lancer. L'Écosse, la musique, les films, mais aussi mon métier et ma famille. Ses les seules choses où je ne pourrais plus m'arrêter de parler comme ce soir. Puis une des musiques que le groupes sont entrain de passer qui est bien évidemment Zombie de The Cranberries, la voix de cette femme me résonnera toujours dans la tête. Mais surtout j'ai le souvenir d'avoir été a l'un de leur concert, c'était si majestueux, magique et émouvant a la fois. Je passe doucement mon index sur ma lèvre inférieur en souriant. Mais ta question me fait rapidement revenir a moi, je hausse doucement mes sourcils puis je n'y réponds pas du tout c'était une question un peut difficile pour moi, car si j'y réponds j'allais devoir entré dans les détails, mais aussi, beaucoup de femme qui m'entour son enceinte et me donne encore plus envie. Je viens doucement me redresser déposer mes coudes sur la table, passant ma tête contre mes mains puis en souriant et inclinant doucement ma tête sur le coter « Ca fait combien de temps que tu aimes le rock ? » tu pouvais voir que j'évite largement ta question.
Elle s’excusa pour la question à propos de son enfance, mais Daniel ne pouvait pas lui en vouloir, elle ne pouvait deviner, et leurs curiosités mutuelles faisaient qu’ils se posaient des questions à tour de rôle. Rien de plus normal lorsqu’on voulait faire connaissance avec quelqu’un. L’américain lui adressa un sourire rassurant et secoua la tête pour lui montrer que ce n’était pas grave. Ce sujet intriguait toujours les personnes de son entourage, ce qui semblait normal. Un typé américain ayant vécu les premières années de sa vie au Japon, ça attirait toujours l’attention. Danny ne se considérait pas un chanceux, mais le fait d’avoir connu des pays et des cultures différentes lui permettaient d’avoir une ouverture d’esprit plus poussé. Il ne blâmait pas les japonais sur leur façon de vivre, ce genre de sévices aurait pu arriver n’importe où ailleurs. Comme on dit, il y a des connards partout. S’il cherchait bien au fin fond de sa mémoire, il était persuadé de pouvoir trouver de bons souvenirs de sa vie à Tokyo, mais ça ne l’avait pas plus marqué que ça. Il se souvenait surtout des harcèlements, et du moment où il avait décidé que c’en était trop. Ca avait été si libérateur de coller une raclée à tous ces gamins, et s’il les revoyait aujourd’hui, il recommencerait sûrement. Son séjour à Tokyo était prévu, et si jamais il recroisait un de ses anciens camarades de classe, il lui montrerait de quoi il était capable aujourd’hui. Terminé le petit garçon chétif qui se fait piétiner sans broncher, place au fort caractère et à l’intolérance au racisme. La question suivante de Liv lui posa une colle. Pourquoi cette ville ? L’américain se pinça les lèvres et fronça les sourcils, à la recherche d’une réponse. C’est vrai que Brisbane était un choix qu’il avait eu sans trop se poser de questions, probablement pour éviter les trop grosses agglomérations… « Le charme qu’elle dégage sans doute, j’en sais trop rien, mais je t’avoue que je ne regrette pas d’avoir choisit Brisbane. J’y ai fait de belles rencontres en tout cas, c’est important pour moi. » Et manifestement, ce n’était pas terminé. Liv lui faisait déjà bonne impression sur ces quelques minutes passées avec elle. Elle était gentille, elle avait de la conversation et ils partageaient un point commun non négligeable aux yeux de Danny.
Il observa les gestes de la rousse avec attention. La façon dont elle remit ses cheveux en place, dont elle remontait ses manches… elle dégageait quelque chose de particulier, il ne pouvait pas nier qu’elle était très belle. Et puis, il était un homme, était-ce un mal de juste regarder ? Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, et elle s’enthousiasmait encore à l’idée d’évoquer son pays natal. Danny sourit de plus belle et haussa les épaules. « Dans ce cas j’espère que tu auras l’occasion de me faire un bel exposé, j’ai envie d’en savoir plus, c’est vrai que je ne me suis jamais vraiment intéressé à l’Ecosse, mais à la façon dont tu en parles, ça a l’air fascinant. » dit-il, touché de la voir si passionnée. Cependant, lorsque vint la question des enfants, elle ne répondit pas, et préféra éviter le sujet en changeant de conversation. Daniel se dit alors que ce n’était pas utile d’insister, et ne dit rien de plus. Il comprenait que certains thèmes soient tabous, et celui-ci ne paraissait pas des plus faciles à aborder pour Liv. Il se pinça à nouveau les lèvres, geste qu’il ne remarquait plus. Ils rebondirent sur la question de la musique, et l’américain répondit alors. « Depuis tout petit, mes parents n’arrêtaient pas d’en écouter, du coup j’ai grandis avec ça. Ozzy Osbourne surtout, mon père est un grand fan de cet artiste, du coup ça a un peu déteint sur moi. Ou alors Aerosmith, Metallica tant qu’à faire… les Pink Floyd sont mes idoles absolues, je me suis fais tatoué le bras en rapport avec eux d’ailleurs. » Il désigna son bras droit, sans remonter la manche. Il n’avait aucune trace de piqûre de ce côté, c’était hors de question, mais il n’eut pas le réflexe de lui montrer. Il but une autre gorgée de sa bière et reposa le verre sur la table. « Et est-ce qu’il y a d’autres choses qui te fascinent autant que le rock ou l’Ecosse ? »
Je souris doucement lorsque tu me montre que ce n'est pas grave. Ouf pour moi d'une part. Sinon je me serais retrouver mal si tu te serai braquer mais surtout si tu serais partie. Mais il est vrai que nous ne pouvons pas nous attarder sur certaines questions qu'on se pose des questions qui peuvent être gênante ou non. Mais j'espère pouvoir continuer a te parler et en savoir surement plus sur toi, c'était sympa de rencontré une personne qui n'est ni policier, ni infirmier/médecin mais encore qui n'a pas fait l'armée. Du moins c'est se que je pense car, tu ne m'as pas parler de l'armée ni de quelconque service militaire que beaucoup on fait ici sauf quelque exception bien sûr. Mais il est vrai que je suis assez intriguer par le métier que tu peux faire et se qui a pu se passer pour que ai une béquille. Je mordille ma lèvre inférieur doucement puis je ris doucement quand tu parles de la ville « C'est important de faire de belle rencontre, je pense que tu en fera encore et que tu ne sera pas près de quitter maintenant la ville. Mais, dit moi, tu as quelqu'un dans ta vie toi ? » Il fallait bien que cette question arrive a un moment donner. Tu ne m'avais parler d'aucune personne dans ta vie mais aussi je pouvais voir que tu avais aucune alliance alors j'essaye. Ca me faisait un bien fou de partager une conversation commune avec un inconnu, du moins pour le moment. Car sans réellement se rendre compte les minutes passent rapidement puis, je ne pouvais pas le nié ta compagnie me fait un bien fou. Je pouvais voir que tu m'observe ainsi, sur le coup ça me rends timide, une timidité qui va vite disparaître au fur et a mesure car ton regard n'est ni pervers ni méchant mais tout simplement agréable. Un homme qui dégage un certain charme sans réellement en jouer ni sans me draguer comme beaucoup ose le faire. Je fronce le bout de mon nez en souriant amusée « Je te ferai un exposer, avec une introduction, un développement et une conclusion alors ! Mais oui, je te donnerais envie de vouloir y aller. Après tu peux voir des photos sur internet mais le mieux, c'est en vrai. Surtout que je n'étais pas très loin des Highlands, la plus grande chaîne montagneuse ou l'hiver on peut pratiquer le ski ou des tas d'autre sport d'hiver. Mais l'été on peut grimper au sommet et tu as une vue tellement magnifique que la première fois ça te coupe le souffle. » je réponds toujours autant passionnée avec un petit sourire aux lèvres. En suite, se que j’apprécie c'est que tu n'insiste pas sur le sujet des enfants. C'est devenu le sujet tabous envers mes amis mais aussi avec mon mari vue qu'il se braque régulièrement quand j'essaye de lui en parler. Puis essayer d'expliquer tous ça n'est pas vraiment facile pour moi. Alors que tu me dis des noms de groupe je me mets a sourire de plus en plus « Ton père a de bonne référence alors. En faite, tu as eu deux choix. Où tu aimes le rock ou tu le déteste. Car grandir comme ça dans un monde pareille c'était ou aimer ou détester. Tu en a qui ne supporte pas de vivre dans un monde pareil. Puis Metallica, Pink Floyd mais aussi AC/DC, Iron Maiden et j'en passe quoi. » Puis quand tu me parle de ton tatouage j'ai un petit sourire amusé aux lèvres « Je peux le voir ? » J'aimais bien voir les tatouages des autres, mais c'est vrai que je n'ai jamais oser m'en faire un, même adolescente. En même temps, je finis mon verre de limonade puis je prends un petit air a réfléchir en regardant un peut autour de moi et je dépose a nouveau mon regard bleuté sur ta personne « Je serai bien tenté par te dire les films et le chocolat ! » Je dis avec un peut d'humour et riant doucement, le chocolat et mon péché mignon, je ne peux pas m'empêcher d'en manger. Je suis presque comme un fumeur ou un drogue a vouloir sa dose de nicotine ou de drogue tout les jours. Et bien moi c'est le chocolat, tu ne peux pas me priver de manger ou mon petit carré de chocolat ou un yaourt par jour. Mais vue qu'on est partis dans un jeu d'amusement « Et toi, a par la musique aussi, qu'est-ce qui te fascine le plus ou la chose que tu ne peux pas te passer chaque jour ? »
Les quelques personnes que connaissaient Daniel depuis qu’il était en Australie avaient toujours été importantes à ses yeux, mais peut-être pas suffisamment pour qu’il s’imagine garder contact avec elles à jamais. Il avait eu quelques complications avec Nathan ces derniers temps, à la suite de son accident. Sans compter qu’il avait plongé dans la drogue, et il savait que son ami le tuerait s’il apprenait une chose pareille. La dernière dispute qu’ils avaient eue avait suffit pour détruire le moral de Daniel, et il ne voulait pas revivre ça une deuxième fois. Et ses autres amis étaient sympas certes, mais il ne les considérait pas comme indispensable. La vie était faite ainsi : on rencontrait des gens, on passait du temps avec eux, et un jour on finissait par les oublier. C’est ce qui arriverait souvent dans le cas présent, surtout si Danny s’imaginait mettre les voiles un de ces quatre. Rien de spécial ne le retenait, et il se souvint de cette conversation qu’il avait eue avec Joa il y a un moment. Elle avait raison, rien ni personne ne l’empêchait de faire le tour du monde et de découvrir l’univers sans se soucier de laisser quoi que ce soit d’important derrière. L’américain préférait s’imaginer un quotidien plein de rebondissements maintenant qu’il ne s’était pas fait à la banalité de ses journées. La question de Liv dériva maintenant sur la vie amoureuse du garçon. Il leva les yeux vers elle, et grimaça en secouant la tête. « Non, célibataire de longue date. Qui sait, peut-être un jour… » Il faut dire qu’il ne cherchait pas spécialement non plus, et ce n’était pas plus mal. Il n’avait pas envie de courir après le bonheur d’avoir une personne à ses côtés, il était resté dans une optique où ça lui tomberait dessus un jour. En attendant, il était patient et se consacrait à d’autres facettes de sa vie. C’était suffisant pour lui occuper l’esprit.
La musique était pour l’instant le sujet qui les rapprochait le plus, et Danny était ravi d’entendre les groupes qu’elle énonçait à son tour. Un sourire s’élargissait à vue d’œil sur le visage de l’américain, et il afficha une moue impressionnée. Elle avait de la culture, c’est clair. Bon certains étaient plus adeptes d’autres styles musicaux, et Daniel le comprenait tout à fait, mais il préférait de loin le bon vieux rock bourrin, c’était aussi pour ça qu’il avait joué de la guitare dans sa jeunesse. C’était toujours le cas, mais moins fréquemment. Il énonça son tatouage, et Liv demanda à le voir. « Oui bien sûr. » Il souleva la manche de son sweat pour découvrir le dessin. Il avait payé une fortune pour se faire faire cette petite œuvre d’art. Le tatouage couvrait son bras entier, du poignet jusqu’à l’épaule, et représentait les personnages créés pour l’album et le film The Wall. Il était vif en couleurs, et Danny n’avait jamais regretté d’avoir prit une telle décision. Sans compter sur celui dans son dos, mais rare étaient les personnes qui l’avaient vu. En même temps, il ne se foutait pas torse nu à la moindre occasion, un peu de pudeur s’impose. Lorsqu’elle évoqua les autres choses qui lui tenaient à cœur, l’américain eu un sourire attendrit. Typique des filles… le chocolat. Pour les films, il trouva un autre point commun qu’ils pouvaient partager, et c’était une bonne chose. « Pareil, j’aime beaucoup le cinéma. Enfin, surtout le cinéma d’horreur. J’ai des étagères pleines à craquer de ce genre de films chez moi. » Il ne les comptait plus, les murs étaient bondées de ces rangées… Il ne s’en lassait jamais, et même si beaucoup avait été de véritables déceptions pour Daniel, il pouvait au moins se dire qu’il les avait vu et se faisait donc sa propre opinion. « Et les jeux vidéos… je tiens une boutique dans le centre commercial, c’est un peu… une sorte d’obsession pour moi. On peut dire que je suis une sorte de gros nolife qui passe ses journées devant son PC ou une console. » Il haussa les épaules. C’était sûrement ça qui faisait fuir les femmes ? En tout cas, c’est ce que sa mère lui répétait à longueur de temps, et elle n’avait peut-être pas tort. Il s’humecta les lèvres et attrapa son verre pour boire le reste de sa bière. « J’ai gardé mon âme de gamin sur ce coup-là, je l’admets. »
Je viens doucement faire une petite grimace quand tu m'annonce que tu es seul. Par moment ça ne peut pas faire trop de mal, d'être seul. On peut faire se que bon nous semble, mais surtout quand on veut avec qui l'on veut. Si l'on veut manger à des heures tardive c'est possible ou bien si nous n'avons pas envie de bouger de la journée c'est possible aussi. Par moment, les compagnons/compagnes sont des contrainte. Je me rends compte par moment, des fois les choix sont difficiles a faire, mais surtout quand mon mari n'est pas d'accord sur quelque chose je fais des efforts et inversement a vrai dire. Mais pour dire vrai, en se moment, j'ai l'impression ou de vivre avec un fantôme ou avec un mari sur pile et énerver a rester renfermer... « Je te le souhaite de trouver quelqu'un un jour. Mais, pour dire vrai profite d'être seul pour faire se que bon te semble. Des fois c'est dur de prévoir des sorties si l'autre ne veut pas. » Je souris doucement malgré tout, un sourire rassurant. Quand je vois que je te surprends malgré tout avec mes connaissances niveaux musicales j'étais assez fière de moi. Pour une fois que j'arrive a surprendre quelqu'un avec certaine de mes connaissances c'était sympathique, puis nous allons pouvoir échanger nos genres et nos groupes dit préférés un long moment. Ou bien même débattre sur certain groupe que je n'aime pas et que toi oui ça peut être amusant. Par c'était vrai que je ne me suis pas arrêter a se styles de musiques. J'aimais beaucoup d'autre plus simple et moderne j'ai envie de dire. Des styles de musique que nous donne envie de bouger, de danser et bien même de tout aussi s'amuser. Bien sûr quand tu remonte ta manche je me penche doucement pour venir regarder ton bras, j'entre-ouvre doucement mes lèvres époustouflé par le tatouage que tu as sur le bras. « Wahou il est... super beau ! Sa te va super bien quand même ! » Je réplique en levant doucement la tête pour te regardant en ayant mon sourire aux coins des lèvres. Une fois que je me rassoit comme il faut sur ma jambe, je viens croiser ma jambe droite sur ma jambe gauche, surement se qu'une fille fait systématiquement pour se tenir droite même si ça décale le bassin. Puis avec mes deux mains j'attrape une partie de mes cheveux pour venir les placer d'un seule même coté qui sera du coté droit. C'était une chose que je ne peux pas me passer, toucher, bouger mes cheveux de place. Puis faut admettre que j'aime bien jouer avec mes cheveux quelques soit les circonstances. Au boulot j'ai toujours ma petite mèche qui retombe puis je m'amuse avec lorsque je remplis mes papiers ou quand je suis en salle de pause. Je n'avais plus vraiment l'habitude que je puisse encore user de mes charmes sur un homme sans m'en rendre compte. Quand tu me parles des films, mais surtout que tu as une étagères remplis. Je rigole doucement en disant « Vraiment ? Tu aimes vraiment ça en effet, c'est sympathique au moins tu a du choix pour occuper une soirée ou même pour avoir une fille dans t'es bras. Faut juste trouver celle qui n'aime pas les films d'horreur. » Je dis sur un ton amuser, je n'allais pas avouer que je peux en regarder un ou deux mais pas plus sinon je suis griller. Puis quand tu me parles des jeux vidéos je hausse doucement les épaules, pourquoi pas. Ca peut être bien aussi, mais il est vrai que beaucoup de fille seront déjà partie car elles ne sont pas réellement attaché aux jeux vidéos ou détestent qu'un homme passe des journée entière derrière un écran a jouer. Je glisse le bout de ma langue sur mes lèvres pour les humidifié puis je réponds naturellement « Qui n'a pas garder son âme d'enfant ? Quelque part au fond de nous, nous sommes toujours des grands enfants. Ils y en a qui jouent dans les parc enfants la nuit, d'autre font encore des batailles d'oreilles le soire avant d'aller se coucher et toi, et bien c'est les jeux vidéos je souris amusé, faut bien animé notre âme enfantin par moment. Puis tu as bien eu raison d'avoir un magasin comme ça. Certain maris vont venir en cachette t'acheter des jeux tu vas voir. » Je savais que par moment, je joue avec les enfants a l'hôpital et je deviens une femme complètement gaga d'eux.