Pouvait-on se permettre de juger quelqu’un alors qu’on ne le connaissait que depuis quelques minutes ? Daniel avait envie de se fier à ses premières impressions, et elles étaient plutôt bonnes concernant Liv. Une jeune femme pleine d’énergie, gentille, bavarde, passionnée par ce qu’elle fait et ce qui l’entoure… Elle était la joie incarnée, et réchauffait inconsciemment le cœur de cette âme perdue. Il se sentait mieux au fur et à mesure qu’elle parlait, il l’écoutait sans interruption et se plaisait à sourire de temps en temps. Elle arrivait à lui faire oublier ses tourments, et c’était un détail non-négligeable pour le coup. Plus le temps passait, moins il regrettait d’avoir accepté de sortir de son appartement ce soir. La rousse lui faisait passer un agréable moment, et le fait qu’ils partagent ces points communs faisait qu’il n’avait pas envie de partir, du moins pas sans elle. Il était persuadé qu’ils avaient beaucoup de choses à se dire, beaucoup de thèmes sur lesquels débattre… Elle avait réponse à tout, et s’attardait sur chaque sujet avec attention. Danny buvait chacune de ses paroles, ne loupait aucun de ses mots. C’était apaisant, et il y avait longtemps qu’il n’avait pas eu une telle discussion avec quelqu’un. Elle le complimenta sur son tatouage, puis rebondit sur sa passion en matière de cinéma, comme quoi il tenait là une éventuelle technique de drague. L’américain ne put s’empêcher de ricaner, et appuya son dos contre le dossier de la chaise en haussant les épaules. « Ce truc vieux comme le monde… je ne suis pas sûr qu’il fonctionne encore. Mais ça ne coûte rien d’essayer. » C’est vrai qu’il n’était pas un adepte des tactiques d’approches basiques, celles que tout le monde connaissait et usait à répétition. Tout était question de spontanéité chez lui, si une fille lui plaisait, il agissait comme il en avait envie, et jouait la carte de l’honnêteté. A quoi bon tourner autour du pot quand on avait quelque chose à dire ? Danny n’avait jamais aimé ce principe d’hésitation, il préférait être franc, quitte à ce que soit brutal ou que ça n’aboutisse à rien. Au moins, on ne pouvait pas dire qu’il ne tentait rien.
Le fait d’avoir un verre vide l’embêta un peu sur le coup. Tout compte fait, il était parfaitement capable de boire une autre bière, mais était-ce raisonnable ? Combiné aux effets de la drogue, l’alcool pourrait sans doute le mettre dans un état qui ne lui ressemblait pas, et il n’avait pas envie de partir en vrille maintenant, surtout pas en compagnie de Liv. Il se contenterait de ce qu’il avait prit, ça suffirait. Tandis qu’il tirait légèrement sur les manches de son sweat, la jolie rousse lui trouva des arguments valables concernant sa passion pour les jeux vidéo. Mais il savait très bien que la gente féminine n’accrochait pas spécialement ce domaine, sauf les joueuses invétérées, qui étaient plus souvent vues comme de bonnes copines plutôt que comme d’éventuelles petites amies. « J’en ai pas mal qui viennent en racontant leurs vies. Leurs femmes ne les laissent pas jouer, alors ils se planquent… » L’américain leva les yeux au ciel, « Ce n’est qu’un passe-temps comme un autre, si elles ne le comprennent pas, alors je ne vois pas comment on peut se considérer ouvert d’esprit. » Il se pinça les lèvres et releva les yeux sur Liv. Elle continuait de jouer avec ses cheveux. Il avait remarqué que c’était comme un automatisme depuis tout à l’heure, et il trouvait ça plutôt mignon. Un petit sourire s’immisça sur ses lèvres, alors qu’il plantait son regard azur de celui de son interlocutrice. « C’est sympa de parler avec toi. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu ce genre de discussion avec quelqu’un… » dit-il en toute honnêteté sans lâcher la jeune femme des yeux. Il savait que sa curiosité ne s’arrêterait pas là, qu’il voudrait connaître la rousse davantage, et rien ne l’en empêchait après tout. « Ce serait sympa si… enfin… on pouvait se voir un de ces quatre. On pourrait sortir… » Il haussa les épaules, soudain intimidé, et détourna légèrement le regard en jouant avec le bout de sa manche. C’était peut-être un peu déplacé de lui demander ça, surtout à une femme mariée…
J'ai toujours été comme ça, a ne pas dramatiser trop les choses. En réalité tu sera comment est ma vie, tu ne me croirais pas surtout en me voyant là ce soir, joyeuse, riant avec toi mais surtout a conversé autant que ça. Les seuls moments ou je ne suis pas ainsi c'est quand tout va vraiment mal dans mon couple et que je baisse presque les bras, mais, je rebondis rapidement en étant moi-même avec beaucoup de monde dont toi a ce moment présent. Ta présence me fait un bien a fou a mon tour, on peut remarquer que, mon sourire ne quitte pas du tout mon visage depuis toutes a l'heure. Rencontré une personne avec qui nous avons des points en communs et qu'on peut en parler calmement mais surtout tranquillement ne peut faire du bien et me réchauffer le coeur entre autre. Quand je t'entends ricané je pense directement que, tu passe une bonne soirée a mes côté c'était le principale pour moi. Puis quand tu me dis que la technique que j'ai avouer quelques minutes avant était vieille comme le monde, ceux-ci m'arrache un éclat de rire en venant te regarde. « Vieille comme le monde peut-être mais tellement pratique je t'assure que, tu devrais essayer ! » Il est vrai que par moment ça ne pouvait pas faire de mal d'user des techniques vieilles comme le monde mais qui par moment on y pense plus vraiment. Mieux vaux draguer en faisant regarder un bon film d'horreur a une femme que forcer et abuser d'elle clairement. Mais quand je te dis ses paroles, il est vrai qu'on me la souvent fait et beaucoup se sont fait avoir car j'avais ou déjà vue le film ou il ne savait pas choisir leur film. Mais la franchisse par moment ne peux pas faire de mal, du moins pour certaine personne et non pour d'autre. Il faut savoir s'y prendre en réalité. C'est alors que tu redescends la manche de ton sweet que je regarde une dernière fois ton tatouage avant qu'il soit totalement cacher. Il était vraiment beau fallait l'avouer, c'était du beau boulot. C'est alors que je relève mon regard sur ta personne en souriant doucement. Je passe doucement ma main devant la bouche pour rire doucement, c'est vrai que les femmes ne sont pas si compréhensives que ça maintenant. « Bien sûr qu'ils te racontent leurs vies maintenant la plus part des femmes sont du genre a vouloir les obéir, se que je trouve débile. » Je secoue la tête de gauche à droit « C'est comme les parents qui ne veulent pas que leur enfant joue a la console avec un autre d'enfant donc c'est nous qui nous faisons engueuler. Sauf que nous sommes plus souple et on les laisse faire. » Je secoue doucement la tête de droite a gauche en disant ça. En faite, les hommes sont comme les enfants a l'hôpital puis leurs parents sont leurs femmes. C'est affolant quand même. J'appuie alors mon dos contre le dossier en déposant alors mes mains sur mes cuisses doucement puis je viens, soudainement me perdre dans ton regard. Ce regard si persistant depuis le début qui n'est pas désagréable bien au contraire. Je me surprends te regarder fixement dans les yeux a mon tour, puis un large sourire s'affiche rapidement sur mes lèvres. Un doux sourire agréable et chaleureux. « Ca me fait plaisir que tu me dises ça. Moi aussi ça faisait longtemps que je n'ai pas parler comme ça a une personne. » Puis je me pince doucement mes lèvres a tes dernières paroles, je ne te quitte pas pour autant du regard et qui me donne chaud au coeur tout a coup. Il est vrai que je suis mariée et que je pourrais dire directement non mais, connaissant mon mari il ne dirait pas non pour que je me change les idées et que je sorte avec quelqu'un t'en qu'il sait ou je suis c'est le principale. Puis de toute façon au point ou nous sommes j'ai besoin de souffler de penser a autre chose et de parler a d'autre personne, comme toi, comme nous venons de faire ce soir. Alors je me mordille doucement ma lèvre inférieur en observant ton visage avec une certaine douceur je dis de la même voix apaisante et douce que j'ai depuis toute a l'heure « C'est avec grand plaisir que j'accepte ta proposition Daniel. Par contre, je te laisse choisir l'endroit. » En acceptant je m'autorise une certaine liberté que beaucoup n'oserait pas. Mais, pourquoi pas, puis j'en avais un peut marre d'être a la maison pour que ça soit froid ou que Sam ne soit pas là...
En laissant de côté le fait que Liv était une interlocutrice formidable, elle était aussi très réceptive. Sa façon de rire, de sourire, de le regarder et de réagir à chacune de ses paroles… elle était vraiment mignonne. A croire que leur rencontre n’était pas dû au hasard, du moins Daniel se plaisait de s’imaginer les choses ainsi. Elle réussissait à lui faire oublier ses tracas, à l’emmener loin de cet univers qui le détruisait un peu plus à chaque minute. Il ne demandait pas mieux que ce petit instant de complicité, aussi infime soit-il. Elle était ce dont il avait besoin en ce moment, et maintenant qu’ils discutaient, Danny n’avait pas envie de la lâcher. C’est fou comme on peut rapidement se faire une idée de la personne que l’on a en face. Et il avait aussi cette folle envie de la connaître encore plus, sa curiosité était piquée au vif, et elle semblait ouverte à beaucoup de sujets de discussion, même si certains étaient tabous. Il savait d’avance que le sujet des enfants était délicat, et il n’évoquerait certainement pas son mari. Chaque chose en son temps, en attendant ils se découvraient des points communs, et c’était un bon début. Danny n’hésita pas à lui faire part de son sentiment face à la situation, Liv y répondit positivement aussi. L’américain ne put réprimer un large sourire de contentement, et se sentit ensuite mal à l’aise lorsqu’elle accepta de le revoir. Il ne pensait pas qu’elle accepterait aussi facilement, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Le garçon passa une main sur sa nuque en se pinçant les lèvres, puis haussa les épaules. « Pourquoi pas un cinéma ? Enfin, tout dépend de ce qu’il y aurait à l’affiche, j’ai tendance à facilement m’endormir devant un film qui ne m’intéresse pas… » Il afficha une grimace désolée et se remit à jouer avec la manche de son sweat. Il aurait plein d’activités à lui proposer, mais si leur première sortie se passait bien, il pourrait lui en proposer d’autres par la suite.
Une main se posa sur l’épaule de Daniel, ce qui le fit légèrement sursauter. C’était Crash, une cigarette calée entre les lèvres et un verre rempli de bière dans la main. « Je te cherchais partout ! » Le regard du dealer se posa sur Liv. Il retira alors son bonnet et inclina légèrement la tête. « Bonsoir mam’selle. » L’américain se sentit extrêmement embarrassé et se frotta les yeux en silence. Faite que ce type ne gâche pas tout. Mais manifestement, il n’était pas si stupide, et se contenta de donner une légère tape sur l’épaule de son ami avant de lui tendre une cigarette. « Tiens, c’est ma dernière et j’ai la flemme de garder un paquet dans ma poche. » Danny prit la clope en le remerciant d’une toute petite voix et détourna aussitôt le regard. Contrairement à lui, Crash ne dissimulait pas ses séquelles dues à la drogue : ses bras étaient découverts, les traces de piqûres étaient plus que visibles et il ne semblait pas inquiet à l’idée que n’importe qui pouvait le dévisager. Il suffisait juste de voir l’état de ses dents et les traits creux de son visage pour deviner qu’il était un junkie digne de ce nom. « Bon je… vais te laisser hein. » reprit le dealer en adressant un clin d’œil complice à son client, puis il s’éloigna pour retourner dans le bar. Daniel se racla la gorge et tourna la tête vers Liv pour lui adresser un sourire confus. « Désolé. » Il se mit à faire tourner la cigarette entre ses doigts, et resta silencieux un moment. Puis, il se mit à regarder brièvement autour de lui et se pencha un peu en avant sur sa chaise, comme s’il voulait rester discret. « Dis, tu n’aurais rien contre… aller marcher un peu ? La foule commence à me donner mal au crâne… » Parce qu’ils avaient beau être à l’extérieur, les gens s’agglutinaient aussi sur la terrasse du bar. Liv et lui n’étaient pas les seuls fumeurs, logique.
Je ne crois pas vraiment au hasard en fait. Toutes les rencontres qu'on fait, ou bien même les choix sont déjà tout tracés et, te rencontrer c'est des plus belles choses en fait. Malgré tout, j'étais prête à présente comme il se doit pour toi, a t'écouté et même a t'aider. Pourquoi, ça ne peut pas faire de mal car par moments nous avons tous besoins d'une personne de confiance sur là quel on peut s'appuyer. Mais plus je t'observe plus je suis intrigué par ta personne, je voulais en savoir bien plus sur toi, sur qui tu es en général. J'avais besoin de bouger et de voir d'autre personne que mon petit entourage habituel. Ce n'est pas que je ne les aimes pas, bien au contraire, c'était juste que toi tu avais piqué ma curiosité et que j'avais envie d'en savoir plus sur ta personne. Quand tu me parles du cinéma je hoche positivement la tête de haut en bas doucement en te regardant toujours. Puis je souris amusé « On trouvera quelque chose de bien, sinon je te réveillerais à la fin du film où on se fera une bataille de pop-corn comme ça tout le monde râlera sur nous et on continuera pour les embêter. » Je dis toujours en ayant un sourire amusé aux lèvres. Comme j'ai dit, nous avons tous une âme d'enfant cacher en nous et je viens te prouver que même moi j'aimais m'amuser comme des enfants en t'ayant fait cette proposition. Mais quand ton ami arrive derrière toi, je colle contre mon dossier doucement, je lui hoche doucement la tête en le regardant pour le saluer à mon tour. Je plisse doucement les yeux sur sa personne puis mon regard se dépose doucement sur son bras. Je pouvais reconnaître des piques d'aiguilles et lui, il en avait nettement. Je pouvais voir qu'il ne les cache pas du tout, mais c'est vrai que sur lui, il porte les traits des junkies. Il me rappelle quelque parents que je peux voir à l'hôpital mais aussi quelques amis que j'ai eus adolescente, dont je ne sais pas ce qu'ils sont devenu. Mais gêner à force de l'observer, je baisse doucement mon regard sur ta personne puis, en me pinçant doucement les lèvres je viens regarder autour de moi. Je m'abstiens de fixer les personnes ainsi, puis je te laisse discuter avec ton ami. Je viens, doucement attraper une mèche de mes cheveux pour jouer avec, c'est-à-dire, la tourner autour de mon index. Je n'écoutais pas vraiment ce que vos disez, mais je pouvais sentir l'odeur de la cigarette, j'en déduis qu'il t'a donné la sienne mais surtout nous commençons à être entouré de personnes fumeuses ce qui me met un peu mal a l'aise. Une voie deux personnes ça ne me dérangeait pas, mais un troupeau comme celui qui nous entourent si. Quand j'entends ta voix, je tourne directement le visage sur ta personne t'offrant un sourire « Il n'y a aucun problème tu en fais. » mais quand je te vois te pencher je fais de même doucement en riant doucement puis je lève le regard sur toi hochant à nouveau la tête de haut en bas « oh oui allons-y. Avec grand plaisir. » Je ris doucement en venant alors me lever de ma chaise. Puis, en ta compagnie je me dirige vers la sortie de la terrasse qui est limite pleine à craquer et bruyante. Une fois que nous sommes un peu plus loin je souffle doucement de soulagement car le bruit s'attenus petit à petit. Je ne savais pas où nous allons mais je reste à tu s coté en marchant doucement, sauf que je me pince doucement les lèvres, j'allais être indiscrète mais ce n'est pas grave. « Tu me réponds si tu en as envie, mais ... ton ami, il ne serait pas un junkie ? » Je grimace doucement espérant que ce n'est pas trop déplacer.
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