Nouveau weekend dans la course. Cette semaine a été forte en émotions. Beaucoup d’ascenseur émotionnel. Une seconde tu penses tu vas rentrer chez toi, ou en tout cas, retrouver ton mobile et celle d’après on te dit que non. Tu restes pour la suite de l’aventure. J’aurai dû m’y attendre à ce genre de retournement de situation. Faut que j’arrête de croire que je sais d’avance comment ça va se dérouler. J’ai aucune idée. May a plus d’un tour dans son sac. Ils nous ont proposé plusieurs activités pour ce weekend et je vais tout tester. Le spa, la course. J’ai choisi la course en premier parce que j’ai envie de me faire monter mon adrénaline avant d’aller me détendre dans un des jacuzzi. Mais voilà que je suis en train de me préparer pour la course. J’ai jamais fait ça dans ces conditions mais j’ai appris à conduire à grande vitesse, sous pression.

Je reconnais Elias qui est aussi là pour les mêmes raisons que moi. Un grand sourire aux lèvres je m’approche de lui. « Hey. Je voulais te dire félicitations. Vous faites une course remarquable. Vraiment. Je suis bluffé. » J’aurai envie de lui faire une accolade mais comme c’est la première fois qu’on s’adresse la parole depuis le début de cette course, je ne vais pas aller jusque là. On est pas du tout familier tous les deux. Mais il m’a l’air sympathique et surtout il est redoutable. « T’avais déjà fait une course comme ça ou tu te découvres des talents insoupçonné ? » Ils ont chopé toutes les immunités jusque là. Je prends le temps. Je vais pas tout de suite me jeter sur le circuit. J’ai bien envie de discuter avec Elias. Je sais pas s’il va accueillir mes paroles avec plaisir ou s’il est en mode tueur, on est des adversaires on devient pas amis. Amis, je vois sûrement trop loin, je veux juste avoir une conversation avec une des personnes devenue les favoris de la course à mon sens. De ce que je vois. Je suis encore sur le cul de leurs performance vraiment, chapeau bas.

@Elias Sanders

 « week-end détente roa, course de voiture »    kane williamson & elias sanders

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L’arrivée à Bédourie est un peu plus compliquée, ou disons le ils ne sont pas arrivés les premiers, pas à ses yeux, du moins. Ca s’est mal passé avec leur habitant alors que la voiture qui les conduisait a eu une panne, finalement ils ont trouvés refuge chez un habitant dans un village qui les a emmené boire un coup dans un bas déguisé en flic avec un fouet. Le truc tue l’amour par excellence pour Sanders, qui est plutôt fier, et arrogant, pas réellement ce genre de personne. Mais il avait pris tout ça à la rigolade – l’alcool aidant bien, jusqu’à ce qu’un homme lui touche le cul et que le brun n’avait pas hésité à déclencher une bagarre au sein du bar, Kieran et lui furent virés à coup de pieds au cul, par des gorilles du lieu. Au lieu d’avoir un lit confortable pour la nuit, ils ont dû se plier dans l’espèce de tente avec un Halstead qui repassait en boucle dans ses rêves ce qu’il s’était passé. Elias ne garde pas un bon souvenir de ce voyage et préfère oublier, faire une croix sur tout ça, si cela est possible. Difficile quand les images vont passer à la télé… De son strip-tease, d’autant plus que Kieran hurlait pour qu’il arrête le massacre mais l’alcool dans le sang de Sanders lui fit perdre pied. En train de prendre un billet pour faire un tour de piste dans une des magnifiques voitures de courses, que Elias avait rendu visite quelques minutes précédemment, la bave à la bouche, lui qui est un passionné depuis toujours des voitures de sport. Et quand il se retourne, avec la place en main, il voit l’un des candidats s’approchait de lui, Kane, « hey. Je voulais te dire félicitations. Vous faites une course remarquable. Vraiment. Je suis bluffé. » Il n’allait pas dire que lui aussi est bluffé, et que la première fois qu’il a posé son regard sur Kieran, il ne donnait pas cher de sa peau dans l’émission. Bien qu’il y a encore une semaine, il était sûrement en train de se demander ce qu’il foutait là. Mais il finit par acquiescer d’un signe de tête. « C’est gentil, merci, je suis ravi d’avoir un adversaire supplémentaire, c’est chouette pour vous que vous ne soyez pas parti… » Le retournement de situation de la Glitters devait sans aucun doute les perturber. Elle savait y faire c’est indéniable, les surprises et tout ce qui se passait, tout est absolument parfait. « T’avais déjà fait une course comme ça ou tu te découvres des talents insoupçonné ? »  Il n’aime pas l’échec et se fout une pression de dingue pour arriver en tête, ça compte ? Il aime le challenge, il aime être au-devant. « Jamais participé à ce genre de truc, je n’ai même jamais regardé les émissions de May. » Qu’il avoue, laissant son rire légèrement parvenir jusqu’aux oreilles du blondinet. « Mais ça me plait le challenge, » et il ne pouvait pas dire le contraire. « Et toi, pourquoi avoir fait cette émission ? » Il se surprenait désormais à parler aux inconnus dans cette émission, lui qui envoyait souvent promener les gens dans la vie de tous les jours. « On va jeter un œil aux voitures ? » Qu’il demande, d’un signe de tête en direction de ses dernières.

« C’est gentil, merci, je suis ravi d’avoir un adversaire supplémentaire, c’est chouette pour vous que vous ne soyez pas parti… » La surprise pour tout le monde, sûrement pas une bonne pour certains. Si on reste cette semaine, on est un adversaire de plus pour le reste de la course. Ils auraient pu être plus près de la victoire sans nous dans les pattes, mais nope. On est toujours là. Mais c’est vrai que vu notre fin de course jusqu’à Bédourie assez compliqué. C’est pas dit qu’on soit qualifié pour la suite vu cette pauvre performance. « Jamais participé à ce genre de truc, je n’ai même jamais regardé les émissions de May. » J’avoue avant cette émission là, moi non plus. Mais j’ai tout rattrapé, ou presque. Surtout sa page Wikipédia et quelques extraits sur youtube. En tout cas Elias se trouve des talents insoupçonné. « Mais ça me plait le challenge, » Ah ça m’étonne pas, ça se voit qu’il a l’envie de gagner. On fait pas des performances pareille sans des grandes motivations derrières. « Et toi, pourquoi avoir fait cette émission ? » Bien sûr, la question basique qu’on doit tous se demander ici. J’ai déjà eu la réponse pour certains concurrents qu’on a croisé sur la route.

« J’avais du temps. Je suis dans une année sabbatique et mes plans initiaux se sont pas passé comme prévu alors je me suis lancé là dedans parce que c’est fun et… Je veux bien les 100 000 dollars. » Un sourire amusé sur les lèvres.  « On va jeter un œil aux voitures ? » J’hoche la tête alors qu’il m’indique l’autre côté. Je le suis. « T’aimes la vitesse ? J’ai jamais fait ça sur un circuit. » J’espère qu’on va pas se planter quand même. On va faire attention. Pas que en dehors de la course je suis pas contre mourir mais quand même ça ferait désordre. « Ca va être une première pour moi là. Je sais pas trop comment ça marche. On doit mettre une combi ou quelque chose ? J’espère pas, on va mourir de chaud. » Je cherche des yeux si y’a une personne responsable de l’activité pour qu’il explique un peu le truc. A moins que Elias est au courant, je sais pas, il a l’air de savoir plein de truc le gars.

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Elias Sanders aime la compétition c’est indéniable, aussi c’est la raison pour laquelle, affronter un concurrent de plus, ne l’effraie pas. Il est doué pour ça Elias, doué pour vouloir être le premier et le meilleur dans tous les domaines. Pour s’en donner les moyens, même si c’est de l’extravagance, même si ça le dépasse et qu’un rien parvient à lui foutre une pression supplémentaire. Il ne sait jamais rester en place, il a cet éternel besoin de tout recommencer, de poursuivre ses projets comme si sa vie en dépendait, lui-même qui est je m’en foutiste dans ses relations amoureuses, demeure être ce pilier sans faille pour son binôme, qui peut se reposer jour et nuit sur lui sans que Sanders plie. Il ne rechigne jamais devant l’effort. Il se retrouve seul auprès de Kane, alors que les voitures de course les entourent. Mais il se sent prêt à attaquer, à riposter. Il se sent prêt à l’affronter. « J’avais du temps. Je suis dans une année sabbatique et mes plans initiaux se sont pas passé comme prévu alors je me suis lancé là-dedans parce que c’est fun et… Je veux bien les 100 000 dollars. » Il l’écoute, évidemment qu’il a participé un peu pour l’argent, ça ne l’étonne pas vraiment au flic… « Qui ne les voudrait pas ? » Qu’il ajoute, un sourire qui se dessine pourtant sur le visage du flic alors qu’il lui jette un rapide coup d’œil. « Alors que le meilleur gagne… » Il est fair-play Sanders, mais probablement pas pour longtemps si il vient à perdre. Parce qu’il déteste perdre. Et pourtant la vie parfois aime lui jouer des tours. Heureusement pour lui il est du genre têtu, à jamais lâcher l’affaire, à foncer dans le tas, et heureusement, sinon depuis longtemps il aurait envoyé une portière dans une bagnole les refusant de les emmener jusqu’à destination ! « T’aimes la vitesse ? J’ai jamais fait ça sur un circuit. » Il acquiesce d’un signe de tête alors que son regard se promène sur les quelques voitures. « Ca t’effraie ? » Qu’il demande alors, avant de lui confirmer, « je serai le meilleur concurrent… » Et il sourit légèrement au jeune homme, en penchant sa tête en sa direction. C’est même certain, qu’il sera un concurrent hors pair, le meilleur de tous. Et plus encore dans une course de voiture. Parce que Kane ne le sait pas, mais les courses de voiture, Elias en fait depuis dix ans, bien qu’il ne l’avouera pas, pour éviter les questions. « Ca va être une première pour moi là. Je sais pas trop comment ça marche. On doit mettre une combi ou quelque chose ? J’espère pas, on va mourir de chaud. » Il s’approche d’une voiture avant de relever son regard sur Kane, « mourir de chaud ou mourir tout court, à toi de choisir… » Et il se marre devant le visage de Kane, qui irait sûrement prendre la première option. « Non en vérité c’est comme tu décides, il y a juste le casque qui est obligatoire. Mais les gants et la combinaison c’est comme tu veux. » Il n’a pas vraiment besoin qu’on lui indique réellement les choses, il connaît déjà ce milieu comme sa poche. Même si lui, préfère la rue que les circuits. « J’en ai déjà fait des courses sur circuit et c’est… Intense ! » Relevant son visage sur le blondinet, il poursuit, « faut pas avoir peur de prendre le virage un peu trop serré. » Ni d’accélérer. « Mais je te conseillerai juste de visualiser le circuit pendant le tour de chauffe, les virages et les degrés. » Ca permet d’anticiper sa vitesse pour éviter de foncer droit dans le décor ou justement de pas trop freiner avant le virage et perdre du temps à remonter dans les vitesses.

« Qui ne les voudrait pas ? » On est d’accord. Je ne crois pas les participants qui disent ne pas être là pour l’argent. C’est voler la place de quelqu’un qui aurait besoin de l’argent alors non ? Je sais pas. Je trouve juste ça bizarre. « Alors que le meilleur gagne… » Et quelque chose me dit qu’il est bien meilleur que moi. Je suis beaucoup trop impressionné par son début de course pour penser que je puisse finir avant lui sur le classement. On verra la suite. Rien n’est jamais gagné dans ce genre de course. C’est aussi beaucoup de chance. Surtout sur le stop.

Mais là on aura pas de stop qui tienne. On va faire un tour sur un circuit. On va avoir le volant dans nos mains. Ça va me faire beaucoup du bien. « Ca t’effraie ? » Je fais « non » de la tête. Ça m’effraie pas du tout. C’est mon boulot. Mais j’ai jamais eu à faire ça sur un circuit. Ca va changer. « mourir de chaud ou mourir tout court, à toi de choisir… » Touché. Il me fait sourire avec sa remarque avant d’expliquer un peu plus la situation à propos de la combinaison. Je comprends bien que le casque est obligatoire et je pense que je vais juste me contenter de ça. C’est peut être insouciant mais je suis confiant en même temps, que je ne vais pas me planter dans cette voiture.  « J’en ai déjà fait des courses sur circuit et c’est… Intense ! » Ah ça je veux bien le croire. Il commence à me donner encore plus envie le gars. Le sourire sur mon visage ne s’en va pas. « faut pas avoir peur de prendre le virage un peu trop serré. » Je l’écoute. Je prends note. Je ne sais pas si je vais tenter ce qu’il me dit, je vais y aller tranquille. Le circuit et tout l’endroit est réservé pour l’émission. Je pense que je vais avoir la possibilité de faire plus d’un seul tour.  « Mais je te conseillerai juste de visualiser le circuit pendant le tour de chauffe, les virages et les degrés. »

« Tu t’y connais bien, on dirait que t’as fait ça toute ta vie. » Peut être que c’est le cas. « Tu fais quoi dans la vie ? Tu conduis des voitures de manière professionnelle ou bien c’est juste une passion ? » La question logique qui me vient du coup. Ça m’intrigue. C’est obligé le gars il fait ça, ou il a fait ça à un moment dans sa vie. Ou alors il regarde beaucoup de vidéos youtube. Ça se peut aussi. On peut devenir expert en plein de truc avec les vidéos tutorials. Ca veut pas dire qu’il sait conduire sur un circuit pour autant. Entre la théorie et la pratique, y’a un monde. Mais ça voudrait aussi dire qu'il est en train de bluffé et je veux pas penser qu'il ose à ce point là. Il sait de quoi il parle, c'est certain.

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Elias en voulait, il n’a jamais été satisfait du strict minimum, et a suffisamment de ressource pour surprendre les autres. Il aime surprendre, être là où on ne l’attend pas. Et si il n’avait pas donné cher de son jeu en découvrant Kieran en binôme, le gars qui tenait à peine debout, et qui avait mis bien sept minutes à savoir défaire son bandeau des yeux, tant et si bien que le cameraman lui-même l’avait aidé après lui avoir demandé bien trois à quatre fois de l’enlever pour découvrir le lieu et la tête de son binôme, Sanders l’avait regardé comme un extra-terrestre, se demandant fortement si c’était une caméra caché. Mais fort est de constater que non, rien ne prédestiné ses deux-là à trouver un terrain d’entente, une alchimie parfaite, mais si contradictoire en même temps. Elias avait réellement apprécié son début de course, il ne savait pas quel en serait sa popularité quand le tout passera à la télé, si il pouvait être l’un des chouchous, il ne se fie pas tant à l’opinion des autres habituellement, mais il devait avouer que le jeu en valait vraiment le coup. Qu’il adorait cette tension palpable pour parcourir tout l’Australie en quête de sensation encore inconnue, lui qui a toujours été terre à terre. Il ne croit que ce qu’il voit ou possède sans vraiment savoir faire autre chose. « Tu t’y connais bien, on dirait que t’as fait ça toute ta vie. » Ils marchent en direction des bagnoles, et cet enfant en lui a envie de hurler en partant en courant pour grimper dans une de ses voitures de course. Est-ce normal ce sentiment qui s’empare de lui quand il est devant ses bolides ? Certainement que non mais il s’en fiche bien. « Toute ma vie, peut-être pas quand même… Mais j’aime cet univers. » C’est indéniable, il serait mentir que de prétendre le contraire. Il n’y a qu’à voir cet air détendu, ce sourire qui s’affiche sur son visage et cette sensation d’avoir le monde à ses pieds pour le savoir. « J’ai la chance de pouvoir en conduire de temps en temps…  » Avec son travail, quand il doit ramener les voitures des automobilistes à la fourrière ou même sans ça, il a toujours baigné dans ce monde depuis son adolescence mais ça, mieux vaut pour Kane qu’il l’ignore… « Tu fais quoi dans la vie ? Tu conduis des voitures de manière professionnelle ou bien c’est juste une passion ? » Il sourit légèrement. « J’avoue, que parfois ça m’aide dans mon boulot.  » C’est toujours lui qu’on fait conduire quand il y a une course-poursuite. Heureusement que Serinda qui bosse avec lui n’a jamais froid aux yeux. Elle hurle en se tenant mais elle le laisse faire, parce que c’est souvent le seul moyen de rattraper les véhicules en fuite comme lorsqu’une fillette s’était faite kidnappée par la mère en divorce du père qui n’avait pas la garde de l’enfant. Elias avait dû devenir le héros de Serinda ce jour-là surtout quand Elias avait voulu en finir avec le conducteur de la voiture mais qu’elle avait su l’amadouer pour pas qu’il franchisse la limite… « J’suis flic. » Qu’il avoue finalement, il avait sans doute fait assez durer le suspense. « Et toi ? Qu’est-ce que tu faisais avant ton année sabbatique ? » Il ouvre finalement une voiture, et regarde un moment Kane, avant de lui faire signe de monter dedans, un sourire aux lèvres.

« Toute ma vie, peut-être pas quand même… Mais j’aime cet univers. » Un passionné donc. « J’ai la chance de pouvoir en conduire de temps en temps…  » Il n’en vit donc pas. J’attends qu’il m’en dise plus pour avoir le fin mot de l’histoire sur ce qu’il fait dans la vie. Il me donne des indices supplémentaires mais ne me réponds pas tout de suite. C’est un secret?  « J’suis flic. » Non. C’est pas un secret. Mais je veux bien comprendre que c’est pas toujours très glorieux d’être flic. Je connais pas mal de gens qui ont ACAB tatoué sur leur peau. Ce n’est pas mon cas. Ca serait quand même mal vu au boulot. On collabore avec les flics assez régulièrement sur nos interventions. Je suis pas là pour me mettre des gens à dos, je suis là pour faire mon boulot le mieux possible. « Et toi ? Qu’est-ce que tu faisais avant ton année sabbatique ? » Voilà la question de mon travail qui arrive naturellement.

« Je suis pompier. On est à peu près dans la même branche. » Aider son prochain. Protéger les autres. C’est comme ça que je vois, mais bizarrement jamais je n’ai considéré devenir flic, même quand je réfléchissais à ma reconversion. Il est déjà en train d’ouvrir la porte de la voiture, je n’aurai pas cru qu’il aurait voulu qu’on fasse équipe dans la même. Pourquoi pas après tout, on a tout le temps de faire plusieurs configurations. Je monte donc à côté de lui. Je sais qu’il est pas venu ici pour se planter tout seul avec une voiture. Il veut continuer l’aventure et c’est bien la raison pour laquelle je lui fais confiance pour sortir de cette voiture en un seul morceau. « T’as déjà fait des courses poursuites en voiture ? » Parce qu’il a dit qu’il a déjà usé de la vitesse dans son boulot. Je ne vois pas ce que ça pourrait signifier d’autre. Je suis très friand de ce genre d’histoire, je ne sais pas s’il va être ok pour me raconter. On est pas là pour ça mais ça reste dans le thème de la visite. « Si tu préfères que je parle pas pendant que tu conduis tu me dis. Je veux pas te déconcentrer. » J’aurai plutôt envie de mettre de la musique à fond mais je pense pas pouvoir trouver mon bonheur avec la radio à disposition dans la voiture si toute fois il y en a une. C’est carrément le meilleur truc de chanter en voiture. C’est la seule liberté que j’ai encore. J’ai plus de chez moi. Mon indépendance me manque.

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Elias Sanders ne le crie pas sur tous les toits qu’il est flic, parce qu’il aime son métier, il est même un passionné impulsive de son métier, et il est évident qu’il partirait à l’attaque de tous les anti-flics possibles et inimaginables. Pour autant, il fréquente les rues de fortitude valley pendant les nuits à la recherche d’adrénaline, en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, pour éviter tout soupçon. Mais cet univers, il n’en parlera pas ce jour à Kane, il n’en parle à personne de ses courses illégales. Quelque chose qui imputerait directement sur son métier, il sait garder les secrets faut croire, et surtout quand ça le concerne lui, directement. «  Je suis pompier. On est à peu près dans la même branche. » Il sourit légèrement, Elias avait de l’estime pour ses gens-là, aussi. Loin d’être comme certains flics aux vieilles méthodes qui considèrent que les flics et les pompiers n’ont rien à faire ensembles. Fallait pas les croire ses gens-là ! « C’est vraiment cool, du coup côté sportif tu dois quand même gérer ! » Qu’il souligne, remettant la compétition entre eux à égalité, d’un air détendu. Il aimait le challenge Elias. « T’as déjà fait des courses poursuites en voiture ? » Il secoue la tête positivement, avant de grimper dans la voiture côté conducteur. « Quelques-unes, selon moi pas assez, selon mes supérieurs un peu trop… » A lui de juger. Mais Elias a la rapidité de la conduite en lui, il aime cette adrénaline, ce besoin constant de se surpasser, c’est sans doute normal son côté compétitif ! « Je fais un tour de chauffe tu regardes puis je te laisserai la voiture pour ton tour à toi, et on s’affrontera après… » Il joue de son regard, plissant les yeux comme dans les films de western. Avant de poursuivre tout en accélérant un peu, pour faire ronronner la bagnole de sport, « si tu veux bien sûr… »  Il prend place également et Elias s’amuse à toucher à tous les boutons, comme toujours, il ne sait jamais être sérieux plus de deux secondes, ni ne sait pas tenir en place. « Si tu préfères que je parle pas pendant que tu conduis tu me dis. Je veux pas te déconcentrer. » Il hausse les épaules. Ca le dérange pas vraiment… « T’en fais pas, je vais y aller mollo, histoire d’analyser le circuit, » il prenait déjà les choses aux sérieux, « mais tu devrais observer de ton côté aussi… » Ca le permettra d’anticiper les virages et à quel moment accélérer/ralentir. D’ailleurs l’Australien se place sur la ligne de départ, avant de voir le feu tricolore devenir vert, et appuyer pied au plancher, la voiture ne tarde pas à monter dans les tours, donnant cette impression de puissance aux deux hommes. Il joue avec les vitesses rétrogradant, quand besoin en est pour redonner le peps à sa voiture. Et voilà un premier virage, mais ce dernier ne semble pas être suffisamment serré pour qu’il lève le pied, et sans réellement savoir, Elias a ce besoin de vouloir doubler les deux voitures devant lui.

Spoiler:

« C’est vraiment cool, du coup côté sportif tu dois quand même gérer ! » Ouais, le côté sportif et j’ai envie de dire la pression de la course mais peut être pas autant que j’aurai cru. Il faut gérer une autre personne qui veut gagner et Liam a bien pété son cable. Avoir un inconnu à ses côtés c’est pas comme avoir tous mes collègues à la brigade que je connais depuis des années. J’ai fait de mon mieux, si on doit partir sur cette semaine c’est pas grave. Je ne peux pas contrôler les gens autour de moi. Le facteur chance a été très présent aussi pendant la course et il n’a pas été avec nous non plus. Y’a bien que le côté physique que j’ai pu gérer jusqu’à la fin. Il n’a pas tord. Ca me fait du bien ces réflexions. Je savais que j’avais fait de mon mieux mais le revoir défiler « devant mes yeux » m’apaise encore plus. Oui, je cogitais encore sur pas mal de truc malgré moi. Une petite histoire de course poursuite en voiture m’aiderait bien à encore plus changer mes idées  « Quelques-unes, selon moi pas assez, selon mes supérieurs un peu trop… » Ah donc il a de quoi sous le coude. Je lui en demanderai plus après s’il est partant pour partager. Le sourire sur mes lèvres montre bien que ça m’intéresse, qu’il a éveillé ma curiosité.  « Je fais un tour de chauffe tu regardes puis je te laisserai la voiture pour ton tour à toi, et on s’affrontera après… » Il est bien concentré sur la course et je le trouve très bienveillant à vouloir me montrer comment on fait.

« si tu veux bien sûr… »
« Ouais carrément, ouais. »

Et puis c’est bientôt le début du tour de chauffe.  « mais tu devrais observer de ton côté aussi… » Je vais regarder de mon côté aussi c’est clair. Faut j’arrête de penser à ses courses poursuites et que je me mette à fond dans le circuit. Je connais Brisbane comme ma poche, ce circuit devrait pouvoir être gravé dans ma tête en un rien de temps. Il n’y a pas vraiment de possibilités autre que celle d’aller tout droit. Faut juste je me souvienne des angles des virages. Ca me semble pas insurmontable du tout le temps de deux ou trois tours de chauffe.

Elias a l’air à fond dans son élément. Il enchaîne tout ça comme si le levier de vitesse était le prolongement de son bras. C’est assez fascinant à regarder mais je me concentre sur la route aussi. La vitesse ne me fait pas peur. Elias a l’air de maitriser complètement donc ça va, je ne ressens pas le danger. Il a l’air de faire un peu le fou dans les virages mais encore une fois, je préfère lui faire confiance et ne pas m’inquiéter. Il double une voiture et à la fin du tour, je rends compte que j’ai quand même ma main crispé sur mon siège. L’adrénaline coule dans mes veines. Quelques tours de chauffe supplémentaires où je kiffe plus que de raison la vitesse. J’en oublie pas de faire attention au parcours. Le voir conduire me donne envie de faire de même et puis arrive enfin le moment où je prends les commandes de mon propre véhicule.

« Si je gagne tu pourras dire que c’est la chance du débutant. » Est-ce que j’essaie de le titiller ? Oui. « Ou bien que t'es un bon prof. » Un sourire amusé aux lèvres, je me place sur la ligne de départ et appuie à fond sur l’accélérateur quand c’est vert. Je suis concentré comme jamais. J’aime être en contrôle du véhicule, pas comme quand je suis passager de tous ces automobilistes qui nous prennent en stop. J’ai l’impression de faire un bon démarrage de la course, mais les virages de ce côté là sont plutôt simple…

Dé:

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Il ne pourrait pas dire ce qui l’anime le plus dans une course, encore moins ce qui se passe dans son crâne à cet instant-là. Ca le dépasse entièrement, et si il a tenté d’effacer ce mauvais genre de sa vie, il a tout de suite replongé sans aucun préavis. Il aime la tension, qui s’émane de ses courses, il aime la vitesse plus qu’aucun autre truc et manie le volant comme personne. Mais surtout beaucoup ont peur quand ils montent dans la même voiture que Elias, lui-même si il était passager il aurait peur. Mais là, c’est différent, c’est lui qui gère, et il sait qu’il gère bien. « Ouais carrément, ouais. » Les voilà tout deux dans le même véhicule, et si Elias est très concentré sur sa route, il voit bien que Kane l’observe du coin de l’œil, lui et la route. « Si tu as une bonne mémoire ça devrait déjà bien te faciliter la vie… » Qu’il dit avant d’accélérer en plein virage pour donner consistance à sa bagnole. Matière à ce qu’elle double sans difficulté. Il est bien trop à l’aise Elias, bien trop du genre à vouloir faire le fanfaron. Ils font quelques tours avec Kane, ce dernier prend lui-même le volant en main. Le début est un peu long mais Elias remarque qu’à force, il prend plus d’aisance, plus d’initiative et ce sourire ne décolle pas de son visage. Ce dernier finit par se garer sur le côté, dans le stand, pour qu’on réapprovisionne la voiture en essence et Elias en profite pour ouvrir la portière. « Si je gagne tu pourras dire que c’est la chance du débutant. » Il lève les yeux au ciel, en sortant du véhicule avant que Kane poursuive, sur le même ton, celui de la rigolade. « Ou bien que t'es un bon prof. » Il préfère cette version mais ça fonctionne pas avec lui, on ne le caresse pas dans le sens du poil. « Rêve pas, je laisserai pas cette victoire m’échapper… » Qu’il souffle, un sourire néanmoins au coin. Il n’a jamais été du genre à se mélanger à la foule, aux inconnus, par principe Sanders fait son job et se casse juste après. Mais avec Kieran il a bien dû prendre sur lui, bien que les débuts furent compliqués, quand Sanders marchait à vive allure pour rejoindre la rue principale afin d’arrêter les véhicules et que Kieran lui courait derrière en lui demandant de ralentir, qu’il peinait déjà à fermer son sac à dos en se débattant. Très certainement qu’en septembre, ils en rigoleront, mais à cet instant-là, Sanders avait déjà envie de battre retraite ! Et pourtant il a toujours pu compter sur son binôme, il a toujours pu avoir son aide et son soutient, si bien que cette course auprès d’un autre membre d’une autre équipe lui fera du bien. Il ne connaît presque pas Kane, il voyait bien ce dernier le regardait de loin, sans réellement savoir si c’était de l’envie, ou si il s’en fichait. Mais par de son taf, il a appris à observer, à se faire une idée sur son environnement, à s’écouter, lui et son intuition. Et si Kane ne lui inspirait pas un minimum de confiance, il ne se serait jamais arrêté à sa hauteur, ne l’aurait pas calculé, et aurait poursuivi sa route comme il sait si bien faire : fuir la peste et le choléra ! Pour autant, il laisse tout ça de côté et grimpe dans son véhicule alors que Kane garde celui du début. Il s’était fait la main sur ce dernier, et il doit bien avoir peu l’habitude de ses circuits. Le feu qui devient vert, c’est le pied au plancher qu’Elias part au quart de tour, sans se faire prier. Il a une nette avance, très nette, alors que Kane prend le virage sur l’intérieur, et ne semble pas ralentir, il arrive à passer devant Elias, qui soupire, resserrant l’étreinte du volant autour de ses doigts, bien décider à lui repasser devant même si ça se fera au virage d’après. Et d’ailleurs voilà une belle ligne droite, le regard posé au loin, Elias a de nouveau le pied au plancher voulant reprendre l’avantage alors qu’il est au cul de la voiture de Kane.

Spoiler: