| (Amelyn #21) ► A million nights |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 6 Juil - 15:11 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
Je me suis fait violence pour ne pas lui jeter un regard noir et quitter le bateau sur le champ à l’instant où j’ai ouvert la porte de la cabine pour me retrouver face à une bête à poil et à quatre pattes qui m’observait et m’observe encore. J’ai descendu les marches prudemment, reconnaissant le chien de son frère et espérant qu’il s’agisse là d’une méprise, que Liam soit quelque part sur le bateau, qu’il surgisse derrière moi et que je l’ai manqué sur le pont, ou qu’il ai eu besoin d’Amos pour garder la bête une après midi uniquement. Langue dehors, queue qui frappe le sol et ses deux yeux braqués sur moi, j’ai presque l’impression qu’elle me provoque maintenant que je sais qu’elle est là pour une durée indéterminée parce que son cadet participe à une émission de télé réalité idiote. Sur le coup je n’ai rien dit, priant pour qu’il me connaisse assez pour comprendre tout seul que la situation me chiffonne. Dans les fait, mon amant est chez lui sur le bateau et il fait ce qu’il veut. Je ne suis pas assez possessive pour voir le chien comme une menace ou en être jalouse, sa présence ne me dérange pas au même titre que l’idée de faire de notre hâvre de paix un terrain de jeux de cartes pour des inconnus, mais je suis agacée qu’il n’ait pas jugé important de me demander mon avis.
L’endroit lui appartient, c’est un fait, mais n’est-il pas vrai que j’y passe pratiquement autant de temps que lui et qu’il y rare qu’il s’y retrouve seul ? N’a-t-il pas lui même affirmé que j’y étais chez moi ? Je sais mal comment fonctionnent ces relations qui commencent à être sérieuse, mais ni l’un ni l’autre ne pouvons nous voiler la face sur le fait que nous vivons pratiquement ensemble : lorsque je ne dors pas à la marina il passe la nuit au loft, n’est-ce donc pas le genre de chose dont nous aurions dû ou pu discuter ensemble au préalable ? N’est-ce pas comme ça que les choses fonctionnent à partir de l’instant où une relation durable et sérieuse s’installe ?
Parce que c’est le cas entre nous, nous ne faisons pas étalage de nos sentiments et de notre amour à l’oral, mais nos gestes, nos attentions et nos regards parlent pour nous. Ce voyage à Kilcoy aurait pu nous ébranler et nous éloigner l’un de l’autre si les fondations de notre duo n’étaient pas assez solides, mais le venin craché par son ex-femme ne s’est pas frayé un chemin jusqu’à nos coeur pour nous pourrir de l’intérieur, pas plus que le poids des regards des amies d’église de sa mère ne nous a fait ployer. Plus encore qu’autrefois je me fiche des regards que l’on pose sur nous, je me fiche de souffrir à Kilcoy de la comparaison avec la belle fille parfaite qu’était Sarah, je me fiche que Mitchell désapprouve nos marques d’affections publiques et je me fiche des chuchotements dans notre dos. Je traverse chaque journée dans l’attente du moment où l’on refermera la porte de la cabine ou de mon appartement à Spring Hill derrière nous pour nous isoler et nous couper du monde. Nous ne sommes apaisés que lorsque nous ne sommes que tous les deux, que nos lèvres se retrouvent sans pudeur, que nos bras s’enroulent autour du corps de l’autre et glissent dans son dos, que lorsque nous nous coupons enfin du monde. Est-ce sain ? Peut-être pas. Est-ce que cela me préoccupe ? Pas le moins du monde tant je me fiche bien des normes et me nourris de cette exclusivité poussée à son paroxysme. Je ne respire correctement que lorsque cette fichue porte se referme, nous coupe des regards, et je ne rayonne jamais autant que lorsque le catamaran quitte le port pour une après midi et nous éloigne plus encore des potentielles menaces. Là, je n’ai pas à souffrir d’imaginer la future ex femme de mon amant venir tambouriner à la porte ou sa mère venir chercher en le tirant pas les oreilles si nécessaire, l’intimant à revenir à la raison.
Le fait est que cet animal qui me dévisage - j’en suis persuadée comme son futur repas - s’il n’a rien d’un ennemi sa présence m’agace. Je ne suis pas une grande fan des bêtes, je n’aime pas les chiens et encore moins dans un espace si restreint ou je jurerais de déjà pouvoir sentir son odeur où que j’aille. Ce n’est rien. Pas même un grain de sable dans notre harmonie et notre complicité, mais mon excessivité aidant je ne peux m’empêcher de sentir la mayonnaise me monter au nez à chaque fois que mes yeux se posent sur le chien et si pour l’instant je me suis abstenue du moindre commentaire, Amos me connaît trop pour ne pas réalise d’un instant à l’autre que je suis contrariée. Et c’est le mot, je suis contrariée, comme une enfant capricieuse. « Tout va bien ? » Je réalise que je l’ai à peine écouté, que je ne sais de quoi nous étions en train de discuter, s’il s’agit du repas du soir ou de nos prochaines sorties en mer pour plonger ou de détendre, et alors que ses doigts s’enroulent dans ma nuque, qu’il m’attire à lui et que ses lèvres se posent sur mon front je réagis de la façon la plus mature qu’il soit - ou pas - je boude. « Tout va bien. » J’ai beau de pas ressembler à l’ensemble de mes congénères, j’ai beau être une femme particulière au comportement souvent déroutant, parfois et sur des sujets plus triviaux, je succombe aux clichés : j’ai besoin qu’il devine tout seul comme un grand, j’ai besoin qu’il aille au delà de ce que je dis et qu’il interprète la moue boudeuse qui ne quitte plus mon visage. J’ai besoin de me sentir comprise.
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| | | | (#)Lun 6 Juil - 22:22 | |
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A MILLION NIGHTS
Thucy et moi nous sommes longtemps observés en chien de faïence, non pour nous apprivoiser – je connais la bête – mais inquiet l’un et l’autre pour nos habitudes. Nul doute que je devrai adapter les miennes pour que l’animal ne manque de rien et qu’il ne souffre pas trop de l’absence de son maître. Liam y tient à cette boule de poil, comme à la prunelle de ses yeux. Qu’il me l’ait confiée pendant son aventure à l’autre bout de l’Australie, c’est plus qu’un service : c’est un privilège, un gage de confiance, une preuve irréfutables que notre relation avance et dans le bon sens. Lorsque j’étais au plus mal, je n’ai pas pris la mesure de ce que ma fratrie m’a manqué. Aujourd’hui, tandis que nous renouons peu à peu, j’ai à cœur de bien faire et de traiter Thucy comme un coq en pâte. Au contraire, je décevrais mon frère. Aussi, suis-je allé acheter un mesureur pour ne pas trop le nourrir, des os à mâcher dans l’éventualité où il viendrait à bout du sien et quelques jouets supplémentaires de crainte qu’il s’ennuie. J’ai été jusqu’à investir dans un panier des plus confortables, quoique cet achat soit plus intéressé que les précédents : je ne suis pas certain d’avoir envie qu’il abandonne ses poils partout sur mon canapé. Poil ou bave, c’est au choix d’ailleurs. « Combien de fois par jour il a dit qu’il fallait te promener déjà ? » me suis-je enquis comme si le berger était susceptible de me répondre. Il s’est contenté de haleter toute langue dehors, de pencher la tête sur le côté et de dresser des oreilles plus hautes que des paraboles lorsque la porte de la cabine s’est ouverte sur une Raelyn rayonnante.
D’instinct, je me suis levé pour l’accueillir d’un baiser, heureux qu’elle me surprenne puisque je ne l’attendais pas aussi tôt. Le Club requiert beaucoup de son attention vu que Mitchell est à nouveau absent. Je soupçonne qu’il soit moins parti pour se glisser entre les cuisses des femmes que pour éloigner son associée de mes bras. C’est vain, cependant. C’est petit et il n’en récoltera rien mis à part chuter de la cime de son sycomore d’avoir scié la branche sur laquelle il était assis. Strange n’a pas les épaules pour nous abîmer. D’aucuns n’en seraient réellement capables, si ce n’est moi, mais je refuse d’y songer. Je refuse de spéculer sur les conséquences de mes aveux futurs. Je refuse également d’envisager que plus vite je cracherai le morceau, mieux ce sera pour nous deux. A ce stade, je concède à notre amour le temps dévolu à nous solidifier chaque jour un peu plus, histoire d’optimiser nos chances de survie. « Compliqué au Club ?» lui ai-je chuchoté, soulagé de pouvoir l’enlacer, l’embrasser, cacher mon visage dans son cou. Et, surtout, frustré qu'elle soit aussi rigide. Elle l’est autant qu’un tronc. A l'inverse, j'aurais profité plus longuement de la chaleur de son étreinte. J'en déduis toutefois qu’elle a passé une journée compliquée et je l’ai laissé respirer quoique suspicieux. Quelque chose me met mal à l’aise dans son attitude. Est-ce par la faute de son silence ? De sa moue renfrognée ? « Liam me charge de te remettre le bonjour. Je crois que ça lui aurait fait plaisir de te voir quand il a déposé Thucy. » S’il a bel et bien demandé de ses nouvelles, il n’aura pas été jusque là, mais cette fadaise a pour unique but de raviver le brasero de notre bulle d’intimité. Elle est plus chaleureuse habituellement et, bien que j’ai remonté le fil de ces derniers jours afin d’y trouver l’une de mes sempiternelles maladresses, j’ai maintenu que je n’étais responsable de rien. Que Thucy soit à l’origine de sa mine des mauvais jours, une de celle qui me ferait fondre sur ses lèvres pour mieux la déshabiller avant qu’elle n’ait l’opportunité d’accoucher de ses reproches, ne me traverse l’esprit que vaguement. « Je t’avoue que j’ai du mal à comprendre comment il a pu avoir envie de participer à cette émission. Passer à la télé, tout ça. Ça me dépasse, mais il avait l’air d’un vrai gosse.» Il était aussi enthousiasmé qu’un gamin le matin de son anniversaire. «Je présume qu’il avait besoin de sortir des sentiers battus. » ai-je ponctué en déposant sur la table basse un verre d’alcool fort que j’ai accompagné d’un peu de tendresse : mes doigts qui caressent sa nuque, mes lèvres qui s’attardent sur son front et qui glissent le long de sa tempe. « Tout va bien ? » me suis-je toutefois inquiėtė, méfiant puisque se confirme mon pressentiment.
Sa bouille d’enfant boudeur s’est accentuée. Assise dans le canapé, elle est plus droite qu’un I. Croiserait-elle les bras sur sa poitrine que le tableau du caprice serait parfait. « Heureusement ! Qu’est-ce que ça donnerait si tu tirais la gueule. J’ai fait un truc ? » S’attend-elle que je devine seul quelle serait la nature du problème ? Je peux m’y essayer, mais sans indice, j’aurais l’impression d’avoir à évoluer tel un aveugle sans canne dans la jungle urbaine. « A priori, c'est oui. » Le regard noir et la tête de six pieds de long sont plus évocateurs qu’un long discours. Je suis à l’origine de sa contrariété, mais qu’ai-je fait ? Je n’ai rien changé à notre routine rassurante que nous prenons pourtant plaisir à ébrouer avec fantaisie selon nos envies ou nos besoins. « Ok ! Qu'est-ce que j'ai fait ?» ai-je lancé un rien agacé. Je n'ai pas oublié de date en particulier. Ce n'est pas son anniversaire ni le nôtre et quand bien même, nous ne sommes pas sensibles à ce genre de détails elle et moi. Du moins, je le crois. Me serais-je trompé ? Aurais-je transféré mes réflexes sur elle ? A moins que… qu’elle ne me reproche d’avoir à nouveau décidé pour nous deux !! De toutes mes questions, c’est celle qui me semble la plus vraisemblable et l’objet de discorde est juste là, à mes pieds, les yeux bleus rivés sur mon amante. Ma faute s’est résumée en une phrase : je ne lui ai pas rappelé que nous aurions un invité durant cinq semaines, si tout se passe bien, moins si l’expédition de Liam est écourtée. « C’est lui, le problème. Tu ne l’aimes pas ? Moi qui voulais en prendre un… c’est mal barré ! » ai-je tâtonné en versant dans une plaisanterie. Elle est de mauvais goût visiblement, elle ne l’amuse pas. « C’est provisoire, Rae. Et puis, tu étais au courant. Tu étais là quand Liam en a parlé. » Du moins, je crois. Je n’en mettrais pas ma main au feu mais… qui sait ? Peut-être s’adoucira-t-elle sur un malentendu. « Allez, boude pas pour si peu. Il ne restera pas longtemps et il est super gentil. Regarde-le, on ne le verra même pas. » Et, idiot parmi les hommes, j’ai amorcé un essai pour la serrer dans mes bras et savourer au passage le sucre de ses lèvres….
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 7 Juil - 11:45 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
Dès lorsqu’il ouvre ses bras je m’y glisse sans me faire prier, je réponds à ses baisers et l’attire à moi tandis qu’il glisse son visage dans mon cou. Ce n’est que là que mes yeux se posent sur l’intrus qui nous observe avec des yeux ronds comme des billes et que, sans m’en rendre compte, je me raidis naturellement. Ma première pensée c’est qu’il n’est pas seul, que son frère doit être quelque part dans un coin le comportement de mon amant tranche avec cette possibilité : son manque de pudeur me souffle que nous sommes seuls. Je réponds à peine lorsqu’il s’enquiert de ma journée, en un haussement d’épaule et une phrase étouffée, avant de le suivre à l’intérieur de la pièce sans réussir à quitter l’animal des yeux. Je n’en ai pas peur, peur serait un bien grand mot, mais je ne suis pas à l’aise à l’idée que l’animal ne me quitte pas des yeux - il m’envisage comme son futur repas j’en suis certaine, se demandant de quelle sauce il pourra m’accompagner et sur quelle partie de mon corps il trouvera le plus à grignoter - et je tente de me raisonner : ce n’est pas grave, non ? Nous n’aurons qu’à dormir au loft tant que le chien sera sous la responsabilité d’Amos.
Le frère d’Amos m’a pourtant été agréable ce soir en début de mois où il nous a surpris sur le bateau avant de passer la soirée en notre compagnie. S’ils sont différents j’ai retrouvé chez lui quelques traits de caractère de mon amant, et je me suis amusée à lui quémander des souvenirs d’enfance embarrassants pour houspiller ce dernier. Mais aujourd’hui que je me rappelle qu’il a parlé de cette émissions censée durer cinq semaines et que je fais le rapprochement avec la présence du monstre à quatre pattes, il m’est tout de suite beaucoup moins sympathique si bien que je ne prête que peu d’attention au fait qu’il ait pu me passer le bonjour, ou aux questions que se pose le brun sur les motivations de son frère à s’inscrire à une émissions télévisée, même si je me fais la remarque qu’il n’y a rien de surprenant à ce que l’idée paraisse inconcevable pour un homme comme Amos qui préfère éviter les projecteurs que de se placer sous leur lumière. A mon sens ceux qui participent à ce genre de programmes ne sont que des individus en manque d’attention, et je suis surprise puisque je ne l’imaginais pas dans ce rôle son frère, du peu que j’en ai vu en tout cas.
Je ne m’anime - c’est un bien grand mot - et ne sort de ma torpeur que lorsque mon amant s’approche du canapé sur lequel je me suis installée, dépose un verre sur la table - pour moi ou pour lui je l’ignore - et glisse sa main dans ma nuque pour m’embrasser le front et la tempe avant de s’enquérir de ce qui me perturbe : je suis transparente, je n’ai même pas tenté de le dissimuler. « Heureusement ! Qu’est-ce que ça donnerait si tu tirais la gueule. J’ai fait un truc ? » Je plante mon regard courroucé dans le sien, je fais la moue sans le vouloir ni le contrôle, agacée et frustrée qu’il n’ait jugé bon de me prévenir, puisque de toute évidence me demander mon avis n’était pas sur la table. « A priori, c'est oui. » Je garde son regard prisonnier de mien et si je ne confirme pas d’un hochement de tête, mes lèvres qui se plissent répondent pour moi et le résultat est le même. Je l’observe se perde dans le méandre de ses pensée, certainement à la recherche d’un indice alors que l’évidence se trouve sous ses yeux. Je n’ai pas changé de coupe de cheveux et j’ai assez de confiance en moi pour ne pas être de ces femmes qui ont besoin que leur partenaire remarque le moindre changement et les flatte, et je pense qu’il le sait. Il souffre souvent de maladresse mais celle ci nous atteint moins à présent, et je suis surprise qu’il ne fasse pas le rapprochement puisque l’élément perturbateur est là, sous ses yeux. « Ok ! Qu'est-ce que j'ai fait ? » Je fronce les sourcils l’air de dire ”parce que tu crois que je vais te mâcher le travail ?” ou encore ”vraiment, c’est si difficile que ça ?” mais le chien profite que nous sommes tous deux installés sur le canapé pour s’approcher de quelques pas, et s’asseoir à quelques mètres seulement de nous, de moi, en remuant la queue. « C’est lui, le problème. Tu ne l’aimes pas ? Moi qui voulais en prendre un… c’est mal barré ! » Sa tentative d’humour rencontre mon humour noir et il semble s’en rendre compte puisqu’il n’insiste pas. « C’est pas lui en particulier que je n’aime pas. » Ce sont les chiens. Les poils qu’il laissent partout, sur le canapé, les fauteuil et le lit, tous ces endroits qui en temps normal accueillent notre intimité et que je ne risque pas d’approcher tant qu’il sera dans les environs, y déposant sa bave et les saletés qu’il aura sous les pattes.
Et effectivement, au delà de mon désamour pour la race canine, le gros du problème réside dans le fait qu’il ne m’ait pas prévenue et que j’ai la sensation d’être mise au pied du mur. C’est un détail, c’est une querelle presque touchante et rassurante de part sa normalité et ça me passera, mais pour l’heure je suis agacée. « C’est provisoire, Rae. Et puis, tu étais au courant. Tu étais là quand Liam en a parlé. » Je lève un sourcil et mon regard passe à nouveau du chien à son maître temporaire. « Je crois que je m’en souviendrais. » Je crois surtout que j’aurais tenté de faire comprendre à mon amant que je n’étais pas pour et que son frère avait des solutions plus pertinente à sa disposition. Comme de ne pas laisser son animal à son frère qui ne vit pas seul et qui ne possède pas de jardin, ni l’espace pour une telle bête. Plus tard je négocierais pour trouver une solution, sur l’heure je me contente de l’observer avec ce regard mi consterné, mi agacé et mi boudeur qu’il résume ma réaction à un caprice, ce qu’elle est pourtant en partie. « Allez, boude pas pour si peu. Il ne restera pas longtemps et il est super gentil. Regarde-le, on ne le verra même pas. » Son bras s’est refermé autour de ma taille et il a scellé nos lèvres, mais je n’ai pu m’abandonner à ce baiser tant l’image de l’animal nous fixant et surtout l’odeur de chien que je sens déjà partout - je n’en démords pas et dans mon esprit la chose prend des proportions effrayante - agissent tous deux comme un tue l’amour. Je le repousse doucement, trop peu pour froisser sa fierté mais pas assez pour qu’il ne soit pas clair que je n’ai pas la tête à ça. « Je t’embrasserais bien mais le souci c’est que tu pues le chien. » Et sur ceux, un mince sourire sur les lèvres, fière de ma provocation et de mon trait d’esprit, je me relève en faisant glisser mes doigts le long de son bras. « Tant pis, on ira dormir au loft. » Parce que je n’envisage pas les choses autrement. Parce que je ne peux dormir ici tant que lui est là et encore moins envisager une forme d’intimité. Je me dirige vers le frigo pour y récupérer une bière que je décapsule avant de la porter à mes lèvres en contournant l’animal le plus largement possible au passage. « Il avait pas une autre solution ? » Quelqu’un qui ne vit pas dans la cabine d’un bateau ? La ferme immense de ses parents que j’ai aperçue l’autre jour ? J’ai une palanquée de propositions que je garde pour l’instant pour l’heure des négociations.
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| | | | (#)Mar 7 Juil - 16:38 | |
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A MILLION NIGHTS
De prime abord, et sans doute parce que je n’y réfléchis pas assez fort, je désigne le Club comme le grand coupable de sa contrariété. Pour quelles autre raisons pourrait-elle tirer la tête, d’ailleurs ? Je n’ai rien dit qui serait en mesure de justifier son humeur. J’ai même pris soin, ce matin, un peu avant qu’elle ne parte, de lui faire couler un café alors que je serais bien resté coucher. Je reproduis une attention similaire en lui servant un verre que je dépose sur la table basse, un alcool fort auquel elle ne touche pas. Je me demande même si, concentrée sur ses sombres ruminations, elle aura remarqué la délicatesse. Que s’est-il passé au sein de l’organisation criminelle ? Lou serait-elle parvenue à débaucher l’un de ses dealers ? Un fournisseur ? Son ennemie jurée a-t-elle grappillé un peu du terrain occupé par les sbires de Raelyn ? Fort que, quoiqu’il se passe dans sa tête, je suis exempt de toute responsabilité, je lui fais la conversation. Je partage ma surprise par rapport aux décisions de Liam. Je babille, non pour combler un silence qui mettrait mal à l’aise – ça n’arrive jamais – mais avec l’espoir de lui changer les idées, de la ramener vers moi sans user d’artifices salaces. Certes, c’est de loin ceux qui fonctionnent le mieux. Toutefois, j’ai constaté à regret qu’ils ne sont efficaces que si elle a au préalable vidé son sac ou si son humeur retombe comme un soufflé à force d’un peu de douceur. J’en distribue par le bien de l’une ou l’autre caresse sur son bras ou dans sa nuque. Je ponctue mon intention d’un baiser sage sur son front et sur sa tempe. Et, qu’y ai-je gagné ? Que dalle ! Elle demeure irrémédiablement fermée et son comportement chasse aussitôt mes hypothèses au profit d’une erreur de jugement. Ses affaires professionnelles et, plus largement celles de Mitchell, ne sont pas à l’origine de sa mine orageuse. C’est moi le problème ! Au contraire, elle n’aurait pas répliqué à ma question par cette formule empruntée à toutes les femme : tout va bien. Aurais-je dit : “qu’est ce qui se passe ?“ qu’elle aurait répondu “rien“ en me fusillant du regard intemporelle qui accuse, qui atteste d’un: “je te déteste“ provisoire auquel on croit durement sur l’heure. Moi, fort de cette certitude et résolu à sortir de mon bain d’ignorance, j’insiste évidemment. Sauf que c’est vain. Elle n’a nullement l’intention de vider l’eau. Elle me détaille de cette œillade noire et oblique. Elle la fige au mien qui traduit mon incompréhension, qui trahit que je me creuse les méninges à rembobiner le fil de notre journée depuis la matinée. Je me soumets à toutes sortes de déduction sans queue ni tête puisqu’elles ne nous appartiennent pas. Jamais je ne l’ai inondée de messages lorsqu’elle est loin de moi. J’y pense parfois, histoire de me rassurer, mais je me fais violence pour ne pas céder à cette tentation au risque qu’elle devienne une habitude que nous partagerions et qui nous étoufferait tôt ou tard. Serait-ce parce que je n’ai pas fait des pieds et des mains pour la retenir ce matin ? Non ! Ça l’amuse en général, d’autant que c’est sporadique : je ne me l’autorise que si je sais qu’elle n’a pas d’urgence à traiter. Alors, quoi ?
Un instant durant j’ai failli succomber à lui réclamer de l’aide : j’ai renoncé face au poids de ses grands yeux inquisiteurs. Elle attend quelque chose de moi soit que je devine soit que je réalise tout seul comme un grand quelle est l’objet de ma faute quand, soudain, tout s’éclaire. C’est Thucy, le souci. C’est elle qui la dérange et, éloignant mon agacement préalable, je l’ai tournée légèrement en dérision afin de maintenir l’ambiance en demi-tête du côté le plus chaud. « Tu n'aimes pas les animaux ? » me suis-je enquis, non pas stupéfait, mais déçu. J’ambitionnais de l’emmener à la ferme de mes parents pour lui présenter les chevaux familiaux. J’envisageais même une balade sur les sentiers parcourus avec mes frères durant notre enfance. « Aucun ? Genre, les chats, ça te rebute ? Les chevaux aussi ? » Je noie le poisson parmi d’autres exemples alors que, dans l’absolu, j’ai bien conscience qu’au-delà son aversion pour l’animal, c’est d’avoir été prise au dépourvu qui la dérange. N’était-elle pas là lorsque Liam m’a honoré de sa confiance ? Moi, je n’en suis plus certain. Elle, elle me chante une autre mélodie et j’hésite aussitôt entre m’en sortir par la mauvaise foi ou éluder d’un haussement d’épaules. J’ai opté pour le second choix souligné d’une réclamation : sois indulgente. Je me suis essayé à un baiser également et la boudeuse m’a renvoyé dans mes buts à l’aide d’un savant cocktail au goût amer du rejet et de l’autre plus sucré de la douceur.
Elle m’a repoussé du bout des doigts d’une pression sur mon torse et, je dois avouer que si la sensation est désagréable, son effet pervers est évincé par son commentaire. D’un geste machinal, j’ai soulevé mon t-shirt pour le flairer et, perplexe, j’ai protesté : « Mais, non ! Ça sent la lessive. » A moins que j’aie déjà le nez dedans ? Ou qu’elle me provoque, tout simplement. Aucune de ses éventualités n’étant pleinement impossible, c’est moi qui me renfrogne tandis que Rae se sert d’une bière dans le frigo. Je lui ai servi un verre… qu’est-ce qui lui déplait ? Qu’il puisse être exposé à des poils de chien ? Qu’il serait soudainement mal lavé sous prétexte qu’un intrus traîne ses pattes au milieu de la cabine ? « Non, on ne dormira pas au loft. Je ne vais pas le laisser tout seul. Liam ne me l’a pas confié pour qu’il reste tout seul. C’est juste un chien, Rae. » Je ne m’emporte pas quoique le timbre soit plus ferme. « Et je présume que s’il avait eu une autre solution, ce n’est pas à moi qu’il aurait demandé. » Je rétorque en saisissant le verre que j’ai déposé juste devant elle sur le plan de travail. « C’était pour toi, pas pour moi. » ai-je assumé en bougonnant. C’est à mon tour d’être contrarié pour des futilités et je suppose qu’inconsciemment c’est une façon de me défendre d’accusation fondée. J’aurais dû lui en toucher deux mots avant d’accepter. J’aurais dû vérifier que l’information ne lui avait pas échappé. « Et, quand bien même il aurait eu d’autres solutions, c’est à moi qu’il a demandé et je ne me voyais pas dire non, parce que la situation n’a pas toujours été facile entre nous. » Principalement à cause de moi et, si je n’entre pas dans les détails, je soupçonne qu’elle pourrait le deviner seule si elle prenait la peine d’assembler les pièces de mes différents aveux. « Deux semaines. Grand max. Après, c’est une amie à lui qui le récupère pour l’emmener chez le véto et c’est elle qui le gardera ensuite. Elle ne pouvait pas plus tôt. » me suis-je défendu, irrité qu’elle use de bassesse pour me faire payer une bêtise. Se servir d’une bière. Sérieusement ? Plus tard, je prendrai la mesure que ma réaction n’a été motivée que par ma frustration d’avoir été éconduit et pris en défaut surtout. Sur l’instant, je n’ai pas envie d’admettre qu’il est vrai que j’ai fait fi des normalités du couple avec égoïsme : je me retrancherai derrière de douteuses plaisanteries au besoin.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 7 Juil - 19:26 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
Etant donné la vie que nous menons et le démarrage étrange qu’a pris notre relation, il va sans dire que nous avons évité les banalités d’usage lorsque nous nous sommes apprivoisés. J’ignore quelle est sa couleur préféré et je doute qu’il connaisse la mienne, je connais ses préférences culinaires pour avoir passé du temps avec lui, pas pour le lui avoir demandé, j’ignore quel métier il rêvait de faire gamin et s’il a toujours rêvé d’avoir un chien ou tout une animalerie. Je n’ai jamais pensé que c’était important d’ailleurs, mais aujourd’hui nous réglons l’addition de nos manques de bavardages. Elles n’est pas bien chère, il ne sera là l’affaire que de quelques disputes faciles à régler sur d'oreiller, de bouderies qui dureront tout au plus quelques jours et qui nous ramènent vers lui de normalité, mais sur l’instant et grâce à mon excessivité, je me sens mise au pied du mur et sacrément remontée. « Tu n'aimes pas les animaux ? Aucun ? Genre, les chats, ça te rebute ? Les chevaux aussi ? » Je lève un sourcil. « Pourquoi, t’allais m’annoncer qu’on déménage à la campagne pour vivre dans un ferme ? » Si j’insiste sur le on, c’est pour appuyer qu’une fois de plus et si celle ci ne nous abimera pas, il a prit une décision sans me consulter, une qui nous concerne tous les deux si l’on part du principe que nous vivons ensemble. Cela n’a certes rien d’officiel, mais est-ce pour autant que ce n’est pas important ?
Je tranche pour un non, si bien que lorsqu’il m’embrasse je le repousse doucement d’une pression sur son torse avant de me redresser, vexée et résolument fâchée, même si je lui lance une remarque sur le ton de la provocation et teintée d’humour. Il la prend au premier degré et je me ravis de l’observer renifler son t-shirt. « Mais, non ! Ça sent la lessive. » « Tu ne t’en rends même plus compte. » Moi, je vois déjà des poils de chien partout, du sol au plafond, et bientôt je me persuaderai que l’air est complètement irrespirable. Encore persuadée que la situation se règlera facilement je tombe de haut lorsqu’il me répond d’un ferme, un ton qui m’impose sa vision des choses. « Non, on ne dormira pas au loft. Je ne vais pas le laisser tout seul. Liam ne me l’a pas confié pour qu’il reste tout seul. C’est juste un chien, Rae. » Mon sourire s’efface instantanément et tandis que mes doigts se resserrent autour de ma bouteille de bierre, je reste interdite quelques secondes. Il est inutile de préciser que je n’aime pas que l’on me dicte ma conduite, et c’est la façon dont j’interprète sa réponse. Je ne sais pas ce que tu va faire mon coco, mais moi je dormirai au loft que ça te plaise ou non. Désarçonnée, je ne réponds pas tout de suite et il s’engouffre dans mon silence en poursuivant tandis qu’il s’approche de moi. « Et je présume que s’il avait eu une autre solution, ce n’est pas à moi qu’il aurait demandé. » Je suppose surtout que tu as accepté sans lui poser la question. Je tais les réponses que me souffle mon instinct, et lutte pour ne pas réagir trop vivement, tant je trouve cette querelle ridicule. « C’était pour toi, pas pour moi. » Il dépose le verre sur le plan de travail et je suis ses gestes du regard. Si à la base j’ai pensé et bien faire et cru qu’il était pour lui ce verre, je me garde bien de me défendre à présent que je me sens attaquée. Je lève un sourcil et mes doigts ne lâchent pas la bouteille que je me suis servie moi même. « Merci. » Il est un peu amer, ce remerciement. Et il est inutile puisque, piquée dans ma fierté, je n’ai pas l’intention d’y toucher à ce verre. « C’est juste un chien Amos, et un chien ça peut passer la nuit seul, y’en a des tas qui dorment dehors. » Dans une niche, un jardin ou que sais-je. « Du reste tu fais ce que tu veux, mais moi je choisis où je dors. » S’il y avait un moyen parfait de me braquer il l’a trouvé. « Chacun chez soi et les abricots seront bien gardés. » C’est lui qui l’a proposé ce safe word, celui à employé quand j’ai le sentiment que le naturel revient au galop et qu’il décide pour nous deux. Sur le moment j’ai trouvé ça attendrissant, là j’entends et je me trouve ridicule, si bien que je noie cette pensée dans trois gorgées de bière.
Le bras de fer qui s’engage n’a finalement plus grand chose à voir avec le chien, même si j’ai toujours le sentiment que son odeur est incrustée dans les murs. « Et, quand bien même il aurait eu d’autres solutions, c’est à moi qu’il a demandé et je ne me voyais pas dire non, parce que la situation n’a pas toujours été facile entre nous. » Je l’écoute à peine, et je porte à nouveau le goulot de la bouteille à mes lèvres, basculant légèrement la tête en arrière, cherchant à puiser un peu de calme dans ces quelques gorgées. « Deux semaines. Grand max. Après, c’est une amie à lui qui le récupère pour l’emmener chez le véto et c’est elle qui le gardera ensuite. Elle ne pouvait pas plus tôt. » Je hausse les épaules, j’entends à pein ses efforts et ses explications maintenant que je suis vexée. « Parfait. J’espère qu’il te tiendra chaud la nuit pendant deux semaines. » Parce que moi, je n’ai pas l’intention de dormir sous le même toit que l’animal qui ne m’a toujours pas quittée des yeux. J’ai presque l’impression qu’il sourit, qu’il se délecte de la situation, y’a qu’à voir la façon dont il continue à secouer frénétiquement la queue en m’observant, ça me fait lever les yeux au ciel et pousser un long soupir.
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| | | | (#)Mar 7 Juil - 22:56 | |
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A MILLION NIGHTS
Bien entendu, ma question est lourde de sous-entendus. Je ne me renseigne pas sur son désamour pour les bêtes par hasard ou par curiosité. J’avais derrière la tête une idée, mais pas celle qu’elle s’imagine. Était-ce de l’humour d’ailleurs ? J’ai grandi à la campagne, c’est vrai. Je ne m’y vois pas forcément y finir mes jours. Je suis homme d’eau, pas de terre et du reste, quoiqu’il n’ait rien de grave à confesser que je l’aurais volontiers initié à l’équitation, je m’en défends. Je ne suis pas seulement agacé par ce qu’elle élude la question. Je suis également froissé qu’elle me refuse un baiser en m’accusant de puer le chien. Plaisantait-elle ? Était-elle au contraire aussi sérieuse qu’une grenouille de bénitier à genoux devant un prêtre pendant l’eucharistie ? Dans le doute, je me renifle, un peu bêtement, et soucieux de distinguer le vrai du faux. Elle, elle maintient et, incrédule, je fronce les sourcils. J’ai passé ce t-shirt près de dix minutes avant qu’elle ne me surprenne en conversation télépathique avec l’animal de mon frère : sortira dans les dix minutes ou dans la demi-heure ? « Tu n’as pas l’impression d’exagérer ? Un peu ? » A priori, et si j’en crois le sourire discret qui habille ses lèvres, j’établis à tort que l’atmosphère est moins lourde qu’il n’y paraît. Pourquoi dormirions-nous au loft ? Par la faute d’un chien qui, de toute évidence, s’allongera au salon dans son panier ? Ça n’a aucun sens et je m’insurge. Je profère une objection tranchante et incisive qui efface sa taquine grimace de sa bouche. Pourquoi ? Parce que je m’oppose à sa proposition ? N’ai-je donc pas mon mot à dire ? Depuis quand ? Est-ce de cette façon que notre couple évoluera ? Sous quel prétexte ? Un chien ? Un service rendu à mon frère ? Je m’en sens floué et, pourtant, je fais fi de cette désagréable impression avant que le vent de la querelle, pour des peccadilles, ne souffle sur nous deux. J’ignore ma frustration au profit de l’humour. « Remarque, les femmes aussi peuvent dormir dehors. Il y en a des tas qui le font.» ai-je donc tenté, le coin de la lèvre rehaussé par l’aveu qu’il s’agit surtout d’une plaisanterie jusqu’à ce qu’elle s’ouvre à nouveau : « Ce n’est pas qu’un chien, Rae. C’est le chien de Liam. Et je pensais que… » Que tu comprendrais ? Que tu avais statué depuis longtemps sur l’endroit où tu préfères passer la nuit ? Autrement dit, au creux de mes bras ? « Je ne sais pas ce que je pensais, mais pas que ça ferait un foin pareil. » ai-je soupiré tandis que je réalise où se situe son problème. Elle s'imagine que j’ai accepté de jouer les dog-sitter sans tenir compte de son opinion, de son bien-être ou de son confort. Elle considère que je l’ai amputée de son droit à la parole.
Est-ce vrai ? Serais-je retombé dans mes travers ? Suis-je seulement en mesure d’y réfléchir pleinement alors que je m’offusque d’un verre qu’elle n’aura pas touché au profit d’une bouteille de bière ? Est-ce que ça vaut bien la peine, finalement, d’essayer de lui entrer dans le crâne qu’elle se trompe ? Que j’ai réagi par affection pour mon frangin et non par indifférence envers elle ? Est-ce si difficile à comprendre et à envisager ? Le ton monte de toute façon. Le verre que je dépose sur le plan de travail, elle le vit comme une agression. Quant à moi, j’ai le sentiment qu’elle me punit en me privant de sa présence. Déjà, nous ne nous entendons plus. « J’en suis certain. Il me fera une compagnie agréable. Il sait se taire quand il faut, lui, et il me cherche pas des noises pour des conneries.» Je ne saurais dire laquelle, de mes deux cinglantes remarques, la fit sortir de ses gonds, mais j’ai su, à l’instant même où ses traits se sont déformés par la colère que j’aurai tôt ou tard à formuler de plates excuses pour l’une comme pour l’autre. J’ai su sans y prêter la moindre intention puisque j’ai ajouté : « Je n’ai rien décidé du tout, je rends juste un service, Raelyn… » ai-je marmonné dans mes dents en me laissant tomber dans mon divan.
*** Elle a fui. Elle a claqué la porte de la cabine avec une telle hargne que le bruit, fracassant, a fait aboyer le cabot à l’origine de notre discorde. Que lui a-t-elle donc fait, cette bête à poil ? Il est plutôt agréable. Il n’a pas d’odeur particulière non plus. Je suis pantois que les choses aient dégénéré aussi vite si bien que durant les premières heures de cette oppressante solitude – je ne suis plus habitué – j’ai nourri ma rage et ma colère. J’ai bougonné une grosse partie de la journée restante en pointant du doigt ses défauts, en me plaignant de ses caprices, en lui découvrant des tares qui coutumièrement m’attendrissent. Finalement, à la nuit tombée, j’ai tourné en rond tel un lien en cage. Le chien, qui plus tôt, m’a fait une compagnie agréable, ne m’a plus rien apporté et c’est sur lui que j’ai reporté toute ma frustration. Je dénombre tous les inconvénients propres à sa race et, las de m’acharner sur les innocents, j’ai dressé la liste de mes erreurs. Qu’importe le fond, sur la forme, Rae a raison. Quand on est un couple – et je m’enorgueillis à chaque moment que nous en soyons un – on ne choisit pas seul de ce qui relève ou non du détail. On n’impose pas non plus. On discute. En cas de désaccord, on négocie. On verse également dans la compromission afin que chacun y trouve son compte. Mal dans mes pompes, mon portable entre mes mains, j’ai pianoté un message – tu es calmée ? – pour mieux me rappeler que c’est le genre d’imputation qui, en général, suggère que l’autre est le souci, celui que nous subissons malgré nous. Or, nous n’en sommes pas là. Alors, soupirant, j’ai attrapé un fin pull de laine et j’ai grimpé dans ma voiture pour la rejoindre jusqu’au loft. Devant la porte, j’ai hésité à utiliser ma clé pour entrer ou à m’annoncer. J’ai l’impression qu’une éternité me sépare de la dernière fois. J’ai considéré que rien d’irréparable n’a été commis. Rien qui justifie que je ne m’avance pas, alors qu’il est près d’une heure du matin, dans son appartement. Il y fait noir. Si elle n’est pas absente, elle est dans son lit, sans doute assoupie ou, comme moi, en proie à l’insomnie à cause de mon entêtement et de ma bêtise. Qu’à cela ne tienne, j’ai ôté mes chaussures et je me suis glissé près d’elle, sur sa couette et, à son oreille, j’ai susurré : « J’avais peur que tu dormes dehors. » Le ton n’est pas rieur, il est penaud. « Je n’aime pas dormir sans toi. » ai-je chuchoté telle une confession.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 8 Juil - 11:37 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
A l’instant où il pose le verre sur le comptoir, je comprends que je l’ai vexé en ne m’en saisissant pas et en faisant le choix de m’en servir un autre. Et je conçois facilement que le message renvoyé soit désagréable, qu’il ne soit pas le bon, que mon geste hurler ”je suis indépendante et ne veux rien de toi”, sauf que c’est fortuit puisque, ce verre, j’étais persuadée qu’il l’avait sorti pour lui. Un verre, à quel moment est-ce devenu un motif pour l’un d’entre nous se braque ? Je l’ignore, mais alors que je pourrais facilement désamorcer la situation en lui expliquant en simples mots ma méprise je n’en fais rien, pour l’instant trop irritée. Je fais même pire que mieux, en continuant à m’accrocher à ma bouteille de bière, sans oser pour autant tremper à nouveau les lèvres dedans au risque que mon geste soit pris pour de la provocation. « Remarque, les femmes aussi peuvent dormir dehors. Il y en a des tas qui le font. » Si jusqu’ici la situation était facilement rattrapable, si nous aurions pu tous les deux ravaler notre fierté, nous excuser et chercher des compromis, je sais en entendant cette phrase et en me voyant ravaler le peu de bonne humeur qu’il me restait qu’il est trop tard. Bien sûr, il s’agit de la maladresse légendaire de mon amant qui frappe encore une fois. Sauf que sur l’instant je vois rouge et je n’entends que : ”tu n’as qu’à dormir dehors toi si tu n’est pas contente.” et je peine à ne pas exploser tout de suite, et m’enfuir en claquant la porte violemment. Alors quoi, ”tu es ici chez toi, mais tant que nous sommes d’accord ?” Je sais que c’est faux et, calme, j’aurais rejeté cette idée en bloc. Mais sur l’instant je l’envisage, mon courroux fait battre mon coeur plus vite et j’écoute ou n’entend qu’à peine la suite. « Ce n’est pas qu’un chien, Rae. C’est le chien de Liam. Et je pensais que… Je ne sais pas ce que je pensais, mais pas que ça ferait un foin pareil. » En une simple phrase il enfonce le clou. Il me donne l’impression d’être son bourreau et lui victime de la situation et de mon excessivité, quand j’aurais juste voulu qu’il entende et qu’il cherche avec moi une solution. Mais non, j’en fais tout un foin - encore une fois ce n’est pas tout à fait ce qu’il a dit mais c’est ce que moi j’entends - et je me sens privée du droit d’exprimer mon opinion plus longtemps. « Désolée de faire un caprice. »
A partir de là, je réagis mal. Je ne lui offre plus que du sarcasme quand il serait préférable que j’enfile mes chaussure de médiatrice, que je sois celle qui nous ramène à la raison, et j’abandonne mes scrupules à boire dans la bouteille que je me suis servie. Nous sommes deux ânes bâtés et, c’est prévisible, il me réponds de la même façon. « J’en suis certain. Il me fera une compagnie agréable. Il sait se taire quand il faut, lui, et il me cherche pas des noises pour des conneries. » Mes yeux s’écarquillent et mon bras s’abaisse pour déposer la bouteille de bière sur le comptoir sans le lâcher des yeux. « Je n’ai rien décidé du tout, je rends juste un service, Raelyn… » Cette excuse je ne l’entends pas. Je devrais être capable de garder mon calme, je devrais être capable de me tempérer mais il n’en est rien tant j’ai l’impression d’avoir été insultée. Il veut que je me taise ? Je le prends au mot, et plutôt que d’à mon tour dire des choses que je ne pense pas, je lui jette un dernier regard noir avant d’abandonner ma bouteille, d’attraper le sac à main que j’avais déposé sur un fauteuil, et je me dirige vers la porte de la cabine, dont je claque la porte derrière moi, de toutes mes forces.
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Une fois chez moi, je fulmine. Je résiste à l’envie de passer mon ire sur le mobilier et la rare vaisselle qui a survécu à l’épisode Sarah. Plutôt que de me servir un verre, j’ai enfilé un short et une brassière avant de grimper sur mon tapis de course et de lancer un programme d’une heure trente. A plusieurs reprises et alors que je maudis en pensés Amos, son égoïsme et son obstination, je hausse d’un cran la vitesse de la machine, assez pour que mes poumons crachent et m’implorent des les laisser en paix. Je ne les écoute pas et ne m’arrête qu’à la fin du programme, en sueur et légèrement apaisée. Une fois douchée et après avoir enfilé un pyjama en soie blanche je me laisse tomber sur l’un des fauteuil de la terrasse et j’allume un joint, avant de m’installer en tailleur, tirant frénétiquement sur ma cigarette en fixant le vide.
Là, je redescend enfin. Je reconnais l’attitude d’Amos pour ce qu’elle était : pas de l’égoïsme, mais principalement de la maladresse, et si la cause du problème reste à mes yeux qu’il a encore décidé pour nous, je m’avoue avoir réagi trop vivement et violemment. J’aurais du rester calme, j’aurais dû lui expliquer posément les choses, ma frustration, puisque notre safe word je l’ai jeté dans la conversation bien trop tard, nous étions tous les deux piqués par la réaction de l’autre. Réfléchissant à nos mots et à notre conflit, je termine mon joint et je le remplace par un verre, parfaitement ignorante du temps qui passe, repoussant inconsciemment l’instant où je devrais me glisser seule sous mes draps. C’est avec lui que j’ai envie d’être, c’est avec lui que mes insomnies disparaissent et dans ses bras que je me sens bien, mais je ne peux pas faire marche arrière après avoir claqué la porte de la cabine, et je ne peux pas faire abstraction de la présence de l’élément perturbateur non plus. Alors je me glisse entre mes draps, seule, maudissant à nouveau la décision qu'a prise Amos sans me consulter, maudissant mon désamour pour les bêtes à poil - et à bave odorante - ma tête de mule et surtout la situation. Je me tourne, me retourne mais je ne parviens qu’à somnoler puisque le bruit de la clé qui tourne dans la serrure, pourtant discret, me fait ouvrir les yeux. Il n’y a qu’une personne qui possède le double des clés, laissé sur la console d’entrée un jour au cas où il en aurait besoin et jamais remis à la place sans pour autant que cela ne provoque de grande discussion, le genre que nous fuyions. Ainsi il va et il vient, et moi cela me convient parfaitement. Il n’y a qu’une personne qui possède le double des clés et moi, quand je réalise qu’il est là, mon coeur s’apaise instantanément. Je ne bouge pas, garde mes yeux clos, mais lorsqu’il s’allonge à mes côtés, qu’il colle son torse contre mon dos et qu’il passe son bras autour de ma taille, je pose ma main sur la sienne et j’entrelace nos doigts. « J’avais peur que tu dormes dehors. » Il ne cherche pas à faire de trait d’humour. Son ton est penaud et je comprends qu’il s’excuse pour ses propos, ceux qui m’ont fait sortir de mes gonds. Mon coeur se fendille et je serre un peu plus ses doigts. « Je n’aime pas dormir sans toi. » Moi non plus. La pensée me vient et me frappe et, si j’en avais conscience, le fait de me l’admettre aussi facilement me renverse. Je reste comme ça quelques secondes, une minute, je profite de la chaleur de sa peau qui se diffuse à travers nos vêtements, avant de me retourner pour lui faire face. Doucement, je dépose à nouveau ma tête sur mon oreiller et je plante mes yeux dans les siens. « Et à qui ai-je l’honneur ? » Ma main se décolle du matelas pour glisser le long de son bras. « J’ai bien confié les clés de mon appartement à l’homme que je fréquente, mais il à l’heure actuelle il est chez lui, en train de s’occuper de son chien. Je crois qu'il m'a remplacée. » Je prononce la dernière phrase à voix basse, comme lui confiant un secret. Le sourire qui étire mes lèvres atteste de notre retour à la normale, et j’approche un peu plus mon visage du sien sans le quitter des yeux. « Et il sentait le chien aussi. Tu as pris une douche ? » Je ne sens plus que l’agréable odeur de son shampoing. Je colle mon front contre le sien, et ferme les yeux un instant. A mon tour je murmure, presque contre ses lèvres. « Moi non plus j’aime pas ça. » ”Je n’y arrive pas” aurait même été plus juste. « Je pensais qu’il était pour toi ce verre... » J’admet sans faire preuve cette fois ci de mauvaise volonté, puisque j’ai compris que ça l’avait vexé.
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| | | | (#)Mer 8 Juil - 17:13 | |
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A MILLION NIGHTS
Quiconque nous aurait observés de l’extérieur m’aurait concédé que j’avais fait le plus dur. Dans ce genre de situation, celle où le protagoniste d’un couple boude en se bornant à ne délivrer aucune explication, il flirte avec la déception d’être incompris ou victime d’un quiproquo. Aurais¬-je été, en tout temps, moins attentif à Raelyn que j’aurais continué à converser seul autour de bêtise sans réaliser que le bât blessait. Or, moi, j’ai rapidement compris que la tête de mule était froissée. J’ai même réussi l’exploit de deviner sans indice ce qui clochait. Et qu’en ai-je fait ? Rien de bien. Sculpté dans une roche identique à la sienne – je suis susceptible et têtu – j’ai permis à cette querelle de s’amplifier au départ par maladresse et, ensuite, par vexation pour des âneries. Dans le fond, qu’elle ait choisi de se servir dans le frigo plutôt que d’honorer ma futile attention n’a rien d’ingrat. Je pourrais lui accorder le bénéfice du doute puisqu’elle n’est pas supposée deviner que je m’impose une tournée minérale au moins en journée. Pourtant, je m’offusque d’être cantonné au rôle de l’égoïste alors qu’elle ne l’est pas moins que moi. Depuis quand rendre service à son frère est-il condamnable ? Dans quel monde est-ce un crime de lèse-majesté ? Garder un chien n’engage à rien, moins encore que c’est provisoire. Dès lors, mû par son sourire, je tente la taquinerie. Je m’essaie à l’humour provocateur vu qu’il nous aura toujours réussi. Mauvaise pioche cependant. Elle troque sa grimace pour une autre moins agréable et je tombe des nues. L’atmosphère s’est refroidie aussitôt et j’ai écarquillé de grands yeux ronds que l’accusation suivante a assombris. À quoi s’attendait-elle exactement ? Que je lui envoie un recommandé avec accusé réception pour lui requérir de son autorisation ? Elle exagère : c’est indiscutable et, tandis qu’elle s’obstine à boire au goulot sa bière, je perds patience. « Excuse acceptée. »ai-je craché pour la narguer en faisant fi de son sarcasme. Elle n’est pas désolée, Rae. Elle use de l’ironie comme d’une arme. Elle la brandit telle une épée et, moi, je sors la rondache taillée dans le bois de la véhémence. Je ne pense pas un traître mot de ma cinglante riposte. Raelyn, je la préfère avec moi, et ce, quel que soit l’endroit. Appartiendrait-il au pape que je ne jetterais pas de pétales de roses sous les coussinets de cet animal. Il me plaît simplement de le sous-entendre pour blesser ma complice à hauteur de ma propre plaie. Sauf que j’ai mal dosé. Elle m’a à peine égratigné, elle. Moi, je l’ai griffée de ce qu’elle a jugé insultant puisqu’elle a ramassé son sac pour mieux claquer la porte de la cabine sous mon regard ébahi et courroucé. « C’est ça. Tu as raison. Fuis ! De toute façon, on ne sait pas discuter avec toi.» ai-je vociféré depuis mon fauteuil. Thucy, appesanti par l’ambiance, a aboyé et, plus tard, je la remercierai d’avoir camouflé cette accusation partiale : c’est avec moi qu’il est parfois pénible de s’entretenir…
❈❈❈❈ J’ai passé le reste de l’après-midi et le début de soirée à ruminer dans mon coin. J’ai pesté contre son caractère de cochon. Je l’ai qualifiée de casse-couilles et je l’ai comparée à l’ensemble des femmes de cette maudite planète, à voix haute, m’adressant à ce chien incapable de me répondre. J’ai mis un terme à ma résolution du jour également. J’ai bu un rien plus que les jours précédents et, contrarié qu’une anicroche mette à mal ma volonté, j’ai assumé que tout était de la faute de Rae. Tout. Absolument tout. La faim dans le monde ? C’est à cause de l’opulence dans laquelle elle vit. Les guerres civiles ? Pareil ! C’est parce que les gens sont capricieux, comme elle, ils en veulent toujours plus. L’incivilité ? Idem ! Elle en est coupable à sa façon puisqu’elle proscrit la bienveillance et néglige les bonnes intentions de son prochain. Le grand air, durant la balade de Thucy, ne m’aura pas aidé à décolorer non plus. J’ai alourdi la note de mon amante à croiser pléthore de femmes promener et s’extasier avec et sur leur bête à poil. « On n’a pas idée de ne pas aimer les chiens, c’est plus fidèle qu’un homme. » ai-je commenté oralement pour le meilleur ami de Liam. « C’est ridicule en plus. » Ou, pour être plus exact, j’aurais aimé que ça le soit. Sofia a grandi avec un animal de compagnie et serais-je honnête que j’admettrais qu’ils sont à l’origine de contraintes privatives pour la liberté et qu’ils sont un frein au confort. Combien de fois ne me suis-je pas plaint d’être plein de poils pour avoir eu le malheur de caresser Captain ? Je ne compte pas non plus toutes ces fois où j’ai passé les couvertures du salon à la machine parce qu’elle puait le chien. D’instinct, sur le chemin du retour vers mon bateau, j’ai humé mon t-shirt et je me suis rendu à l’évidence. Il n’y a plus trace du parfum de lavande de mon adoucissant. J’empeste et mon jeans noir est couvert de taches blanches dues à la salive. Est-ce que je regrette d’avoir accepté de prendre soin de Thucy ? Pas le moins du monde. Néanmoins, en poussant la porte de ma salle de bain, j’ai été assommé par la solitude. À quand remonte ma dernière douche seul ? Quand me suis-je engouffré sous ma couette sans Raelyn pour la dernière fois ? Et, question importante : depuis quand la qualité de mon sommeil dépend-elle d’elle ? De mauvaise foi – comme souvent – ma vanité a cherché à rejeter l’évidence des réponses spontanées qui se sont imposées à mon esprit. Quant à mon cœur, qui braille bien plus fort, il allègue que je n’ai pas seulement été stupide plus tôt dans la journée, mais que je le suis encore plus à m’envelopper de circonstances atténuantes qui sont fausses et fourvoyées par l’orgueil. J’ai donc observé mes remarques d’un œil neuf et l’horreur de mes propos m’a brûlé la rétine et j’ai pris la route pour Spring Hill au beau milieu de la nuit, accablé par mon absence de discernement.
Elle a dit “abricot“ – note pour plus tard, changer de safe word – elle l’a balancé au hasard en déformant une expression. Pourquoi n’ai-je pas rebondi de suite ? Au contraire, je me serais évité cette hésitation devant sa porte : j’entre ou je sonne ? Va-t-elle me rejeter ? Me renvoyer chez moi ? S’est-elle convaincue que mes balourdises nous auront abîmés ? Non ! Je divague. L’origine de notre différend n’est qu’une maladresse. Ainsi convaincu, j’ai entré la clé dans la serrure et je me suis déplacé à pas de loup jusqu’à sa chambre de crainte de l’effrayer. Nul besoin qu’elle m’accueille d’un coup de batte de baseball en imaginant son intimité bafouée par un intrus. J’ai compris qu’elle ne dormait pas (ou plus) à sa respiration dès que j’ai posé le pied près de son lit. J’ai su également qu’elle ne m’en voulait plus tôt à fait quand sa main a rejoint la mienne autour de sa taille. Le silence, je n’en ai que faire. Il ne tracasse pas puisque je ne la sens pas nerveuse. Si j’attends un mot, c’est pour ne pas me dévêtir et la rejoindre anticipativement : ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, même si j’y suis tenté alors qu’elle se retourne pour me faire face. Naturellement, ma tête s’est posée sur mon oreiller et j’ai affronté son regard brillant dans la nuit. « Par un chien ? » ai-je affirmé, presque outré, malgré mon chuchotement. Je n’ose élever la voix tant l’ambiance feutrée m’apaise. « Quel imbécile ! Surtout qu’un chien, ça peut rester seul. » Du moins, j’espère. J’espère ne pas retrouver mon bateau saccagé à mon retour. Qu’à cela ne tienne, je prends le risque. « Si j’étais toi, je changerais de mec. Regarde, je suis là, moi.» Je lui ai souri et, rassuré par la tournure que prend cette conversation, j’ai lâché sa taille pour déboucler la ceinture de mon jeans. Il n’est pas question de reproche, de partir ou d’écrire l’explication de texte à nos chamailleries précédentes. « Oui. Je me suis changé aussi. » ai-je avoué non moins penaud en me débattant avec mon jeans. « Je ne voulais pas t'incommoder. J’ai bien compris que ce n’était pas ton truc. » Les chiens, les animaux… « Moi qui espérais te faire monter sur un cheval, c’est raté.» À nouveau, je lui souris. Mon regard, lui, il glisse sur ses lèvres. Je suis pris d’une furieuse envie de l’embrasser, mais, bizarrement, j’ai à dire et je coupe court à mon désir en ôtant mon t-shirt et en me glissant sous ses draps. J’ai ramené nos deux corps à une distance acceptable, voire inexistante et je me suis réconforté d’être enveloppé par la chaleur dégagée par le sien. « Je sais. C’est une bêtise. Je me suis senti pris en défaut et comme je n’aime pas ça, j’aurais trouvé n’importe quoi. J’ai réagi comme un con. » Mon front contre le sien, j’atteste en toute bonne foi. Ma paume, à plat dans la chute de ses reins, a fait pression pour la rapprocher encore, comme si c’était possible. « J’aurais dû te prévenir avant de dire oui. J’aurais dû te demander ton avis. Je n’ai pas réfléchi. Tout ce que j’ai vu, c’est qu’il me le demandait à moi, malgré les problèmes qu’on a rencontrés et j’ai pensé à lui faire plaisir. J’ai oublié de te prendre compte et ce n’était pas correct.» J’aurais pu renchérir que j’étais désolé si ça ne transpirait pas de ce discours susurré sur le ton de la confidence. À l'inverse, j'ai posé sur sa peau quatre baisers délicats sur ses paupières, sur son nez et sur ses lèvres.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 9 Juil - 10:17 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
Je peux passer du temps loin de lui, et je dirais même que j’apprécie souvent de renouer avec la solitude quelques heures lorsque nous en avons passé de nombreuses ensemble. Ce n’est pas là le problème, ce n’est pas ce qui me met hors de moi et me pousse à me dépasser sur ce tapis de course, non ça n’est à mettre sur le compte de la façon dont les choses se sont déroulées et terminées. Je n’aime pas quand nous nous séparons en ces termes, et je bouillonne encore à cause des réflexions qu’il m’a faite. ”Les femmes aussi peuvent dormir dehors.” Je ne sais s’il s’agissait une mauvaise boutade ou d’un trait d’esprit mais je l’ai pris pour moi, j’ai réellement compris que si je n’étais pas contente ou satisfait de la situation je pouvais toujours prendre la porte. Il aurait pu dire ”tu n’as qu’à dormir dehors si tu n’es pas contente” que la remarque n’aurait pas été plus claire pour moi et il est n’est plus à prouver qu’Amos est une exception à mon calme olympien et ma faculté à maîtriser mes nerfs : j’ai eu envie de l’étrangler sur place. Finalement, la chose qui m’a empêchée de réagir plus violemment c’est le choc, la surprise quand je l’ai entendu ajouter que je parle trop et lui cherche à longueur de journée des noises pour des conneries. Parce que ça il l’a dit, il l’a dit en ce mots et, à en y repensant, je pianote sur le tableau de bord du tapis de course pour hausser la difficultés d’un cran.
Une fois défoulée vient la seconde étape de ma façon de gérer ma colère : la défonce, celle qui permet de chasser ces souvenirs ou en tout cas de les rendre moins désagréable et surtout d’appréhender avec plus de sérénité les heures à venir, celles où je devrais dormir sans mon partenaire à mes côtés. Etant donné ma nervosité, je statue que sans un joint et quelques verres je me retournerais dans mon lit jusqu’aux aurores, et qu’être épuisée n’est pas la meilleure façon d’aborder une nouvelle journée où nous nous retrouverons forcément. Pourtant, il semble qu’une fois dans mon lit cela ne suffit pas et si j’arrive à fermer les yeux je ne dors que d’un sommeil superficiel, j’alterne les phrases où j’ai les yeux grands ouverts et celles où j’ai à peine l’impression de réussir à somnoler. Je le fais jusqu’à ce qu’au beau milieu de la nuit le son de la clé dans la porte me tire d’une de ces phases. Par vanité je passe une main dans mes cheveux pour les arranger, ils sont forcément ébouriffés de m’être tournée dans tous les sens contre le matelas, et j’attends qu’il vienne me rejoindre. Ses bras m’enlacent et sa présence me rassure, même à travers la couette. Si je demeure là en silence c’est de profiter du son de sa respiration, de ma paume contre sa peau, et de sa tendresse avant de me retourner et d’arracher le pansement. Sauf qu’il est penaud, qu’il le fait avec humour mais sans sarcasme cette fois et instantanément le soufflé retombe, et ce qu’il me restait de frustration est balayé pour être remplacé par de la tendresse. Je m’approche et je plonge volontiers tête la première dans ces jeux timides qu’il m’offre en chuchotant moi aussi. « Par un chien ? » Les yeux écarquillés et en me mordant la lèvre je hoche la tête doucement, l’air de dire ”tu te rends compte ?” « Quel imbécile ! Surtout qu’un chien, ça peut rester seul. » A nouveau je hoche la tête et je niche ma tête dans son cou, quelques secondes uniquement. « C’est ce que je lui ai dit. Je préfère pas te répéter ce qu’il m’a répondu. » Je secoue la tête, comme porteuse d’un trop gros secret pour moi. « Si j’étais toi, je changerais de mec. Regarde, je suis là, moi. » Mes lèvres s’étirent en un sourire et je peine à ne pas sortir de ce rôle qui m’a été attribué, que je me suis attribué. « Tu sais mon mec est très jaloux. Et assez costaud, si j’étais toi je me méfierais. » J’enroule mes doigts dans ses cheveux propres, qui sentent bons le shampoing. « Et je suis bien avec lui. Mais tu feras l’affaire pour ce soir, ne le lui répète pas. » La tête tout près de la sienne je respire son odeur et je ne sens que du frais. J’aime imagine qu’après mon départ il s’est frotté de la tête au pied pour se débarrasser de cette odeur que j’ai sentie et sûrement exagérée. « Oui. Je me suis changé aussi. » « Tu sens bon. » Ses bras se décollent de mon corps et je l’observe se débattre avec son jean. Il s’installe, il va rester et je dormirai dans ses bras. « Je ne voulais pas t'incommoder. J’ai bien compris que ce n’était pas ton truc. Moi qui espérais te faire monter sur un cheval, c’est raté. » Mes lèvres s’étirent en un sourire sincère et je secoue doucement la tête. « T’as plus de chance de réussir à me faire conduire un autre 4x4. » Pourtant j’ai détesté l’expérience, pas la journée, ni la compagnie, mais la conduite en elle même sur Fraser. « Si tu voulais juste pour que je me cramponne à toi y’a d’autres solutions. La moto, le jet-ski… » Des solutions qui ne risque pas de la dévorer ou de baver sur ma main si je la leur tend.
Il se débarasse de son t-shirt et me rejoint sous la couette avant de m’attirer à lui et je glisse mes bras autour de ses épaules. Surprise par un souvenir de tout à l’heure, j’accouche de ce qui ressemble le plus à une excuse moi aussi, puisque j’ai compris que mon geste l’a vexé et que de me servir une bière quand il m’avait sorti un verre l’a piqué. Je sais ce que cela renvoie comme message : je n’ai pas besoin de toi, et je comprends qu’il ait été désagréable. « Je sais. C’est une bêtise. Je me suis senti pris en défaut et comme je n’aime pas ça, j’aurais trouvé n’importe quoi. J’ai réagi comme un con. » La tête posée sur l’oreiller, je ferme les yeux un instant avant de pousser un léger soupir. « J’ai compris après. Mais sur le moment j’aurais descendu ma bouteille cul sec plutôt que d’admettre que c’était une erreur. » Alors on est deux idiots… Je l’ai abandonnée là sur le comptoir au final, à peine entamée. « J’aurais dû te prévenir avant de dire oui. J’aurais dû te demander ton avis. Je n’ai pas réfléchi. Tout ce que j’ai vu, c’est qu’il me le demandait à moi, malgré les problèmes qu’on a rencontrés et j’ai pensé à lui faire plaisir. J’ai oublié de te prendre compte et ce n’était pas correct. » Je hoche la tête doucement avant de refermer mes bras autour de sa nuque et de l’attirer un peu plus à moi. Au terme d’un silence de quelques secondes, je finis par ajouter. « Abricot c’est ridicule comme mot. Je me suis sentie comme une idiote. » Sans compter que ça n’a pas fonctionné. « Il faudra trouver autre chose. » Un autre mot, une autre solution. « Je suppose que tu dois rentrer tôt demain ? » Pour aller sortir cette chose et le promener. « On pourra passer les nuits ici… Et je pourrais venir avec toi le matin. » Je réalise qu’il devrait peut-être se lever aux aurores. « Un jour sur deux ? Je pourrais venir avec toi un jour sur deux, et s’il ne me bave pas dessus, ne me saute pas dessus, ne me lèche pas le visage. » Dans ces conditions là, je peux faire l’effort d’une promenade non ?
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| | | | (#)Jeu 9 Juil - 19:06 | |
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A MILLION NIGHTS
Aurais-je fait fi de ma mauvaise foi que j’aurais pu la courser et la retenir quand elle a quitté le bateau comme une furie. En réalité, l’idée ne m’a pas effleuré un instant. Engoncé dans mon orgueil et furieux d’avoir été pris en défaut, je l’ai regardée partir en pestant quelques horreurs bien senties auxquelles je ne crois pas. J’ai tenté de m’en convaincre pour m’éviter de reproduire une douloureuse expérience : moi devant sa porte à mendier son pardon. Sauf que j’exagère. Cette dispute n’est en aucun cas comparable avec ce que nous avons traversé récemment à cause de Sarah. Ce n’est qu’une bêtise et, la pression retombée, j’ai détesté mon entêtement, ma vanité et cette irascibilité intrinsèque à ma personnalité. J’ai également abhorré d’être loin d’elle alors que la nuit tombe déjà. M’enfoncer dans mes draps, sans elle, m’a paru insurmontable parce que c’est devenu rare - voire inexistant - et que les circonstances de son absence me privent de ma sérénité. J’ai déconné, je le sais. J’ai agi comme un sombre con et je ne peux décemment attendre qu’elle m’écrive sous prétexte que la lire louangerait mon ego. Il compte moins le sien puisque c’est moi qui me suis braqué et qui, au départ, l’ait négligée. Aussi, ai-je rassemblé mes affaires et j’ai roulé vers le loft, non pas la peur au ventre, mais en priant pour qu’elle soit clémente, qu’elle reconnaisse que cette querelle est bien peu de choses par rapport à l’épisode de l’hôpital, qu’elle ne mérite pas que nous nous tirions la tête ni aujourd’hui ni demain. J’espère aussi qu’elle saura accorder de l’importance à ces petits détails révélateurs de ma bonne composition : je me suis douché, changé, je me suis déplacé dans son appartement à pas de loup et, hésitant à peine, je l’ai enlacée, doucement, pour ne pas la brusquer.
A l’oreille, je lui ai soufflé, en d’autres mots et avec l’abnégation d’un gosse, que j’étais désolé et la mayonnaise a pris sans trop d’efforts. Elle s’est retournée vers moi, m’a offert un sourire et je le lui ai rendu non sans charger mes épaules de l’aveu de ma bêtise. « Oh non ! Répète pas. J’imagine bien.» Pire, je sais, et ce serait mentir que d’alléguer que je ne m’en veux pas. Je ne lui ai pas réellement proposé de dormir dehors. En revanche, j’ai bien insinué qu’elle était la reine des casse-couilles. L’ai-je pensé ? Absolument pas. Je lui reconnais bien volontiers son sale caractère, mais il m’attendrit plus qu’il ne m’agace ou m’irrite. Je fonds devant ses mines boudeuses et j’adore l’entendre râler pour des peccadilles parce que ces comportements-là renferment la preuve de tout ce qu’elle tient à moi, de ce tout ce que mes sentiments sont réciproques, de tout ce que l’indifférence est une notion abstraite qui concerne les autres, peut-être, mais pas nous. Nous en sommes à des kilomètres et la caresse de ses doigts le long de mon bras comme ce jeu de rôle initié dans le secret de sa chambre en sont la preuve irréfutable. « Plus costaud que moi ? » me suis-je enquis, feignant la vexation. « Pff, il ne me fait pas peur. Il peut venir.» J’ai fait mine de bomber le torse et j’ai ajouté : « Tu fais le mauvais choix, mais je respecte. Je ne répéterai pas. Promis.» Et déjà je la quitte à contre coeur pour me désencombrer de mes frusques qui, cette fois, fleurent la lessive et mon parfum. Je me serais bien levé pour me simplifier la tâche, sauf qu’elle est là, près de moi, que sa respiration croque mon cou et cette proximité, elle justifie à elle-seule que je me contorsionne en tout sens. Quant à son compliment, il lui vaut un sourire étiré et une nouvelle facétie: « Alors que lui, il pue le chien ! Tu es sûre que tu mises sur le bon cheval ? » Quand je suis bougon, je ressemble davantage à un canasson en fin de vie qu’à un étalon taillé pour la course. J’en suis conscient et, quoique l’on puisse m’accuser d’en faire un peu trop, plaider en ma défaveur réduit drastiquement ma sensation de nous avoir gâché l’après-midi.
J’arrive à peine à déterrer le positif de cette malheureuse histoire : j’en ai appris plus sur elle. A priori, elle n’affectionne pas les animaux et, dans l’absolu, ça me surprend à peine. Si ce n’est avec moi, son empathie pour la race humaine avoisine le zéro. Que peut donc bien représenter un bête à poils ou à plumes si ce n’est des emmerdes ? Au moins je sais qu’une randonnée équestre demeurera un doux fantasme. « Tu plaisantes ? Je ne suis pas suicidaire. Plus de volant entre tes mains. Jamais. Mais, comme je suis démasqué...» Mensonge. Je lui aurais choisi un double poney à sa hauteur et particulièrement docile. J’avais déjà opté pour celui de Sofia, celui qu’elle a appelé, quand il n’était qu’un poulain, Toledo. « Va pour la moto.» me suis-je enthousiasmé. L’idée est séduisante et n’a rien d’un lot de consolation. « J’ai un ami qui en a deux ou trois en plus. Je peux lui en demander une à prêter, on peut faire ça vite, si ça te tente vraiment. Et du jet-ski aussi ceci dit.» Tout ce qui a trait de près ou de loin à la mère me convient toujours de toute façon. « Si tu dégages ton mec, bien sûr. Je voudrais pas t’attirer des ennuis.» Soucieux qu’elle ne me prenne pas au pied de la lettre, j’ai profité d’être au trois-quarts nus pour me faufiler sous sa couette. Mon corps a aussitôt épousé ses courbes et, pourtant, elle m’a paru loin, trop loin pour ma santé mentale. Sans doute est-ce la conséquence de ma folle envie de l’embrasser. Je convoite ses lèvres tel un chat une souris, mais je me discipline pour mieux l’écouter. Plus tôt, j’ai oublié et pour quel résultat finalement ? Il n’est nul besoin d’une anicroche pour que nous versions dans notre vase de douceur une lampée de tendres attentions. Tandis qu’elle me sert dans ses bras, je songe que nous avons perdu du temps et je me moque que ça soit ridicule. J’apprécie mes moments de solitude au cours desquels je me recentre sur mes objectifs. Or, je ne peux les chérir que s’ils sont teintés de quiétude.
Pour réparer, je me suis plié à mes baisers réflexes qui parsèment les endroits clés de son minois et j’ai clos les paupières en opinant du chef. Son esprit de contradiction fait tant écho au mien que je ne lui en veux pas : j’aurais trouvé n’importe quelle excuse pour me décharger de ma faute et elle aurait avalé tout de go sa bouteille de bière pour me narguer. C’est de bonne guerre finalement et, cette fois, je peux estimer cette conversation close, d’autant qu’elle cède sa place à la négociation. « C’est ridicule ! Tellement que j’ai dû faire un effort pour m’en souvenir. Je demandais qui pouvait bien garder des abricots… Tu proposes quoi ? » Je suis ouvert à toutes autres proposition, quoique je ne suis plus tout à fait en état pour y songer sérieusement. Je suis plutôt concentré sur sa tentative de négociation et, conquis, je songe que j’ai de la chance de l’avoir à mes côtés. Elle ne renâcle pas devant la compromission. Comme moi, elle veille à ce que notre relation de couple flirte avec l’équité et je suis touché et, non négligeable, séduit. « Pour demain matin, on a un peu de temps devant nous quand même. » Sous-entendu, mon réveil ne sonnera pas dans moins de trois heures. Rien ne nous oblige à nous assoupir de suite. On peut entamer un jeu de main sans risque que Thucy baptise mon bateau de ses déjections. « Surtout que je peux pas te promettre qu’il va pas te sauter dessus ou te lécher le visage après qu’il ait passé une nuit tout seul. Faudra essayer. Et en cas d’agression, ton mec super costaud et jaloux fera rempart de son corps pour te protéger.» Je visualise la scène et j’en ris, d’abord timide, puis plus largement. « En parlant de ton mec, à quel point il est jaloux ?» me suis-enquis, une main enhardie se glissant sous le débardeur de soie de son pyjama blanc à destination de sa poitrine. « Est-ce ça le gênerait ça ?» Ainsi je l’effleure du bout des doigts tandis que ma bouche, sans attendre réponse, cueille la sienne. « Et ça ? Il en deviendrait fou ? » A n’en point douter… Qui mieux que moi pour le savoir ? « Je ne suis pas venu pour ça.» Juste pour le plaisir d’être bercé par le souffle chaud de sa respiration contre ma peau, celle plus lourde de son sommeil. « Mais, maintenant que je suis là… autant joindre l’utile à l’agréable.» Je l’effeuille d’un geste habile et mes lèvres, gourmandes et audacieuses, se substituent à mes doigts avides de terminer l’ouvrage à peine entamé. « Si tu lui dis rien, mon non plus. Ce sera notre petit secret. Juré.» ai-je ponctué, le texte saccadé par une multitude de baiser déposé ça et là sur sa peau que je dévoile peu à peu.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 10 Juil - 11:04 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
« Oh non ! Répète pas. J’imagine bien. » Mes yeux braqués dans les siens j’esquisse une grimace mais je ne répète pas. Il s’agissait d’une maladresse et j’en suis parfaitement consciente, une effacée par le fait qu’il m’ait rejointe au beau milieu de la nuit et pas son approche en douceur et en humour. « Plus costaud que moi ? Pff, il ne me fait pas peur. Il peut venir. » Mes doigts qui glissent sur son bras s’arrêtent pour tâter son biceps, et je l’enserre de mes deux mains, comme pour tenter de juger, de comparer avec cet autre qui n’existe pas et qui n’est autre que lui même. « Tu fais le mauvais choix, mais je respecte. Je ne répéterai pas. Promis. » « C’est pour toi qu’il vaut mieux. » Mes doigts glissent dans ses cheveux, j’enfouis ma tête dans son cou et le complimente sans fard. J’aime l’odeur de son shampoing, j’aime l’odeur de sa lessive et j’aime celle de son parfum, elles me sont familières et pour la première fois depuis longtemps, elles ont complètement chassé l’envie d’en découvrir d’autres. « Alors que lui, il pue le chien ! Tu es sûre que tu mises sur le bon cheval ? » Je hausse les épaules, les lèvres pincées et une moue désolée sur le visage. « Désolée, c’est vrai que t’es pas mal non plus pourtant. » Il nous imaginait déjà sur un cheval en train de galoper vers le coucher de soleil ? Je ne l’attendais pas là mon amant, j’ai beau savoir qu’il a grandi dans une ferme et entouré de canassons, j’ai dû mal à imaginer la scène, ou plutôt, j’ai dû mal à l’imaginer sans qu’elles ne prenne les traits d’une plaisanterie : je la dessine et je ne peux m’empêcher de lui ajouter un chapeau de cow-boy, une chemise à carreaux - j’y tiens - un jean élimé, des santiags et un brin de mauvaise herbe coincé entre les dents. Je rétorquerais bien que la question ne se pose pas puisqu’il semble que je ne serai jamais la bienvenue sur les terres de son enfance, mais l’heure est aux discussions plus légères et je n’ai pas envie d’alourdir l’ambiance, pas le moins du monde, pas alors qu’il est là, malgré sa fierté. « Tu plaisantes ? Je ne suis pas suicidaire. Plus de volant entre tes mains. Jamais. Mais, comme je suis démasqué… Va pour la moto. » Un air outré passe d’abord sur mon visage, il n’en est pourtant rien, je ne le suis pas et cela me convient de ne plus être prise comme conductrice, et j’esquisse un sourire. Evidemment qu’il fait de la moto, dans ce rôle là je l’imagine plus facilement. « J’ai un ami qui en a deux ou trois en plus. Je peux lui en demander une à prêter, on peut faire ça vite, si ça te tente vraiment. Et du jet-ski aussi ceci dit. Si tu dégages ton mec, bien sûr. Je voudrais pas t’attirer des ennuis. » « Ça me tente vraiment. » Je n’attends même pas qu’il ait fini de remonter la couette sur son torse pour passer à nouveau mes mains autour de son corps et l’attirer à moi. « Et ta copine, celle qui ne sait pas quand se taire et qui te cherche des noises pour des conneries, elle en dira quoi ? » Je le houspille, mais je ne suis plus vexée comme je l’ai été lorsqu’il m’a jeté la phrase au visage. Certes, le doute qu’une part de lui le pense réellement me taraude, mais il ne serait pas là, il ne me tiendrait pas entre ses bras, il n’embrasserait pas mon front, mes paupières et mes lèvres s’il estimait que je ne suis qu’une casse-couille dont il se débarasserait bien. Lorsqu’il sépare nos lèvres à mon tour je l’attire à moi pour les sceller à nouveau, pour lui voler un baiser furtif, puis deux, puis cinq avant de nicher à nouveau ma tête dans son cou.
Lorsqu’il est question d’un nouveau safe-word, celui que je suis censée brandir en étendard lorsqu’il décide pour nous deux sans m’inclure, je réfléchis un instant en esquissant un sourire, avant de trancher en décidant que nous avons le temps d’y penser, et au fond je préfèrerais que nous n’en ayons plus besoin, que nous soyons capable d’arriver à communiquer avant de nous braquer et plutôt que d’utiliser le sarcasme. Je n’en pipe pas mot pourtant, et déjà je cherche des compromis, des qui n’incluent pas que je passe une nuit au bateau tant que l’animal y sera. A l’air libre et dans le cadre d’une balade, il me dérange moins. « Pour demain matin, on a un peu de temps devant nous quand même. » Je sais où il veut en venir mais innocemment, je fronce les sourcils l’air de ne pas comprendre. Je ne réponds rien lorsqu’il est à nouveau question du chien et de la possibilité qu’il me démontre un peu trop d’affection, de toute façon convaincue que je laisserai Amos passer devant et récoler lui même les coups de langue. « En parlant de ton mec, à quel point il est jaloux ? » Le ton de la conversation change et, sans décoller nos corps, la main de mon amant se glisse sous mon débardeur pour remonter jusqu’à l’objet de sa convoitise. « Enormément. » Je ne suis pas en reste, mais je me garde de le préciser, il le sait. « Est-ce ça le gênerait ça ? » Ses doigts, avides et curieux, effleurent ma peau et il scelle nos lèvres avant que je ne puisse lui répondre. Galvanisée, je referme un peu plus les miens autour de quelques mèches de cheveux. Lorsque nos lèvres se sépare, j’en ai le souffle court. « Et ça ? Il en deviendrait fou ? » « Très. » J’ai du mal à rester dans mon rôle, j’ai dû mal à ne pas lui dire de l’oublier cet autre qui n’a jamais existé et de m’embrasser encore. Lorsqu’il m’effeuille mon corps tout entier frémit sous ses doigts, et lorsque ses lèvres remplacent la caresse de ses doigts, et qu’elles partent à la découverte d’un terrain de jeu qu’elles connaissent déjà par coeur, j’oublie notre querelle, j’en oublie la source, j’oublie ces jeux idiots et je ne me concentre que sur ma respiration, sur ma poitrine qui se soulève au rythme qu’il lui impose et, plus tard, sur son corps là, tout contre le mien et qui l’épouse parfaitement.
21 juin
« Je crois que c’est moi que vous attendez ? » Un sourire qui flotte sur les lèvres, j’approche mon amant qui m’observe m’approcher appuyé contre le deux roues. A me voir vêtue d’un jean brut déchiré aux genoux, de mes bottines noires et d’une veste en cuir assortie, difficile de ne pas se faire la réfléchir que j’ai dans mon dressing une tenue pour chaque occasion. Arrivée à son niveau je cueille un baiser contre ses lèvres d’une main posée sur son torse, avant d’observer notre véhicule. « Il s’est pas foutu de toi. » Peu sensible aux belles mécaniques, je suis pourtant obligée de reconnaître que la moto qu’il a emprunté doit avoir une certaine valeur. « Comment ça c’est passé avec le monstre ? » Le chien qu’il garde pour son frère et qui a récolté ce surnom - et l’a bien mérité - un jour où il m’a sauté dessus pour me dire bonjour, dressé sur ses pattes arrières et posant celles de devant sur mes épaules, ne manquant de me faire basculer et me retrouver les fesses par terre que grâce aux réflexes de mon amant qui a refermé fermement sa main autour de mon bras. Qu’à cela ne tienne, j’y ai gagné une nuit complète de plus puisque le lendemain Amos m’a laissée dormir plutôt que de me réveiller pour que je l’accompagne. Il a prétendu que c’était parce que j’avais fait la fermeture du Club la veille, mais m’est d’avis qu’il s’est senti coupable ou a voulu se protéger, ou protéger l’animal de mon courroux. J’attrape le casque qu’il me tend sans pour autant l’enfiler tout de suite : avant ça, j’ai besoin d’assouvir ma curiosité puisqu’il a jusqu’ici refusé de me donner le moindre détail quand à notre excursion. « On roule combien de temps ? » Je sais qu’il ne répondra pas à un ”on va où ?”, je m’y suis déjà cassé les dents, alors je ruse, et tente de glaner le plus d’indices possible avec un grand sourire aux lèvres.
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| | | | (#)Sam 11 Juil - 3:14 | |
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A MILLION NIGHTS
Diverti, j’ai souri alors qu’elle feint d’évaluer lequel, entre mon moi bougon et mon autre affable lequel, est le plus costaud. Des deux, nul doute que celui qui s’est pointé chez elle, tendre et quinaud, remporterait les suffrages, mais je sais également qu’il est dans mes airs bourrus un rien qui la séduit. Pourquoi ? Je l’ignore et je ne me pose pas réellement la question. J’allègue simplement que, comme moi, elle est autant conquise par mes défauts que par mes qualités. Nous apprenons à nous aimer dans notre globalité sans essayer de façonner l’autre à nos fantasmes et ça me convient. C’est d’autant plus estimable qu’elle contribue à redorer le blason de ma confiance en moi. Mon ex m’a souvent toisé avec dédain. Elle s’est battue pour faire plier ma personnalité à ses desiderata. Pour Sofia, j’ai tenté de poser genou à terre et d’entrer dans le moule modelé par ses insatisfactions, histoire de corriger le tir. Puis, las, j’ai fini par abandonner le combat en cours de route, mais ne m’avait-elle pas convaincu au préalable que j’étais à l’origine de nos dysfonctions ? Ne m’en suis-je pas persuadé au point de soumettre mon tempérament à de profondes et douloureuses remises en question ? Le jour où Raelyn m’a demandé ce que j’avais aimé chez Sarah, j’ai peiné à lui répondre. J’ai cherché jusqu’à me mépriser d’être de ceux qui crachent sur le passé. Depuis, j’ai compris. J’entends que je n’ai pas cessé de l’adorer au bout de vingt années de vie commune à cause de la routine ou de la mort de notre fille. J’ai arrêté le jour où elle m’a regardé comme un mari, un père et non plus comme l’homme qu’elle a convoité, désiré avec la force de sa jeunesse et, si le constat est amer, je pourrais affirmer sans honte que le gosse de dix-huit s’est adulé à travers elle et non l’inverse. Est-ce bien étrange ? Pas à cet âge. C’est proche de la norme. A contrario, nous épouserions tous notre premier émoi. Toutefois, cette conclusion m’apporte son lot de bien-être, car elle anoblit cette relation de couple que Raelyn et moi entretenons. Je ne reproduis pas le même schéma. Si mon amante m’a ressuscité, si elle a très tôt recollé les morceaux de mon assurance brisée, je ne nourris pour ces faits que de la reconnaissance. Elle ne justifie en rien que je me sois pris les pieds dans le tapis des sentiments. Eux, ils naissent de nos points communs et de nos différentes : elles sont complémentaires et, cette réalité-là, elle est inédite. Assez pour que je ne puisse résister bien longtemps à la passion, celle que toutes querelles amplifient par anticipation d’une réconciliation en bonne et due forme. Elle, elle accorde peu d’espace à la négociation concernant mon frère, notre safe word et autre banalisé. Ce qui m’a importé - une balade qui effacera les souvenirs déplaisants de la précédente - elle est déjà emballée. Que reste-t-il dans cette conversation pour m’empêcher de récolter le nectar du fruit de la douceur ? Qu’est-ce qui pourrait bien me retenir de cueillir les fleurs rouges d’une étreinte ? « Elle ? Elle n’existe pas. Ma copine, elle a de l’humour et c’est l’incarnation de la tentation.» Elle est belle également. « J’arrive même à la trouver facile à vivre. Parfois, je me demande ce que ça cache.» Rien qui nous surprendrait l’un l’autre en tout cas. Rien d’avouable non plus. La pudeur et la vanité rendent certaines révélations ineffables, mais nous seraient-ils bien utiles ? Ne serait-ce pas les gâcher finalement ? « Mais ça ne lui plairait pas. Elle est jalouse elle aussi. Je crois qu’elle aurait envie de te tuer. Pour une virée en moto, oui, tu as bien entendu. Elle n’aime pas qu’on touche à ce qui lui appartient.» ai-je chuchoté alors que j’assassine l’enfant sage qui m’épuise à me répéter que je ne suis pas obligé de la déshabiller. Et, il a raison. J’adore aussi ces moments rimant avec chasteté. Sauf que je suis pris à la gorge par les relents acides de notre dispute et de ma culpabilité. Je suis cerné par la multitude de baisers presque volés et qui me laissent un goût de trop peu sur les lèvres. Je suis tout bonnement perdu et je la déshabille en jouant le rôle de l’amant, du gars insistant dont le seul but est de la détourner de l’inepte qui a osé la délaisser pour un chien qui ne lui appartient pas. Je la dépouille de sa soie et de la régularité de sa respiration. Je la dépossède de sa pondération et, tandis que nos corps fébriles et frémissants s’unissent et que nos coeurs s’attachent, je soupire librement ; je suis complet, à nouveau.
21 JUIN
Obtenir de mon ancien frère d’armes une moto à prêter n’aura pas été le plus compliqué. Entre vétérans, il est rare que nous nous refusions le moindre service. Le plus difficile fut de trouver une destination qui nous plairait, à tous les deux. Je la rêvais éloignée du centre ville, comportant quelques coins esseulés où nous pourrons nous isoler un peu et quelques endroits plus fréquentés où nous pourrons manger et agir en touristes à quelque trois heures d’ici. J’ai jeté mon dévolu sur la Rainbow Beach parce que je sais qu’elle aime lézarder au soleil durant des heures. Moi, je ne me fatigue jamais de la contempler dans ses maillots de bain échancrés ou dans ses bikinis colorés parfaitement coupés pour ses formes. Je le suis davantage des regards subjugués que les autres - du moins, j’en suis convaincu - posent sur elle. Alors, j’ai hésité à récupérer la tenue d’un blanc immaculé qui me fait tourner la tête d’un coup d’oeil, un seul, ou un autre plus sobre qu’elle garde dans son tiroir, tiroir unique alloué au départ qui s’est étendu jusqu’aux étagères, une penderie entière. Ce n’est pas dérangeant. Je ne croule pas sur les fringues de toute façon et plus elle s’installe, plus je me sens en paix. Dans le doute, je n’en ai emporté aucun. Je n’ai enfoncé dans la sacoche du bolide que des vêtements de rechange, une boîte de biscuits, des fruits et des bouteilles d’eau. J’étais prêt une heure avant celle de notre rendez-vous et, satisfait par mon efficacité, j’ai fait un détour par l’une des boutiques favorites de Raelyn. Je le sais : elle m’a elle-même conseillé l’adresse, que je puisse lui racheter de la lingerie. Peut-être y dénicherais-je un maillot de bain assez beau pour valoriser ses formes et assez sobre pour ma jalousie. La vendeuse m’en a proposé trois. J’ai hésité entre deux et, incapable de me décider, j’ai pris les deux et un troisième ressemblant surtout à celui qu’aurait pu porter une grand-mère, juste pour la blague.
Je l’ai attendue au pied de son immeuble en fumant une cigarette. À demi assis sur la selle de la bécane, je l’ai observée m’approcher en lui rendant son sourire. J’ai jeté mon mégot par réflexe et, d’un geste machinal, ma main s’est posé sur la sienne, sur mon torse, tandis qu’elle me salue d’un baiser. « En réalité, c’était une grande brune, mais je crois que tu pourras faire l’affaire. Alors ? En forme ? Pressée ? » Je le suis, moi. J’ai hâte de prendre la route, de rouler durant des heures et de rentrer à la nuit tombée, éreinté, mais heureux et satisfait. « Tu as vu ça ? Ce sont les derniers avantages de l’armée. Et je n’ai même pas dû insister. Et le monstre va bien. Il te remet le bonjour d’ailleurs.» l’ai-je taquiné, pas avec les mots, mais d’une grimace facétieuse, proche du sourire, à la mémoire de Thucy manquait de la renverser si je n’étais pas intervenue. J’ai ri, à gorge déployée malgré le regard de biais qu’elle m’a lancé. J’ai pouffé non sans m’être préalablement assuré qu’elle allait bien. « L'amie de mon frère va bientôt venir le chercher. Demain dans l'après-midi, je crois. Et moi, je suis doucement en train de me dire qu'au lieu de prendre un chien, je m'offrirais bien un tel engin si je savais où le stocker.» Je lui tends le casque lui-même emprunté à l’épouse du propriétaire de la bécane. J’ai enfilé le mien et, pour seule réponse à sa question, j’ai affirmé : « Trop facile, Rae ! Dis-toi qu'on roule. C’est tout. Mais, ça va te plaire. On y va ? » Bienveillant, j'ai vérifié qu'elle avait bien attaché son casque. Puis, j’ai enfourché la moto, j’ai tendu le bras pour l’aider à grimper à son tour et, avant que vrombisse le moteur, j’ai saisi l’une des mains qu’elle a nouées autour de ma taille et je l’ai portée à mes lèvres par automatisme. On a pris la route aussitôt et, une fois sur les grands axes, j’ai réalisé que l’air rafraîchissait et que ce serait probablement l’une des dernières fois où nous nous prélasserons à la place. En revanche, alors que le vent fouette mon visage, que je sens son buste appuyé contre mon dos et ses bras refermés autour, je profite du plaisir d’être en vie, de celui d’être ensemble, de ce que c’est bon d’être deux quand tout est si facile.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Juil - 16:18 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 16 juin
Alors que je le tiens là, tout contre moi je dessine à nouveau les contours du jeu, l’un de nos langages favoris puisqu’il a le don de délier les langues sur des sujets sérieux l’air de ne pas y toucher. En jouant, nous nous réconcilions sans ressentir le besoin de demander pardon, sans alourdir l’air d’excuses, et en jouant nous exprimons notre affection l’un pour l’autre et nous nous flattons. « Elle ? Elle n’existe pas. Ma copine, elle a de l’humour et c’est l’incarnation de la tentation. J’arrive même à la trouver facile à vivre. Parfois, je me demande ce que ça cache. » « Hum… Facile à vivre ? » Je plisse les lèvres et lève un sourcil, amusée. Je ne suis pas facile à vivre et nul doute que ce n’est pas le premier qualificatif qui doit venir à l’esprit de mon amant. Est-ce une boutade ? Est-ce vrai ? Son attachement à moi lui fait-il, parfois, oublier mes défauts les plus agaçants ? Nos plus nobles sentiments nous rendent-ils enclins à tout aimer de l’autre ? « Mais ça ne lui plairait pas. Elle est jalouse elle aussi. Je crois qu’elle aurait envie de te tuer. Pour une virée en moto, oui, tu as bien entendu. Elle n’aime pas qu’on touche à ce qui lui appartient. » Evidemment que je tuerais n’importe quelle femme avec laquelle il envisagerait ce genre d’escapade, je l’étranglerais de mes mains et je doute qu’il arrive à présenter cette facette de ma personnalité comme une qualité. J’approche mes lèvres de son oreille, dépose un baiser juste en dessus, sur la peau fine de son cou, avant de murmurer. « Et tu lui appartiens ? » Autant que je suis à lui. Je le lui prouve et le provoque en déposant à nouveau mes lèvres sur sa peau, puis sur les lèvres que je parsème de baisers qui échauffent nos esprits. Je n’aspirais qu’à retrouver ses bras, mais alors que les contours d’un corps à corps passionné se dessine tandis que ses lèvres descendent flatter mon abdomen, je ne m’accroche pas à seconde de plus à ma tempérance. Moi aussi, je lui appartiens.
21 juin
Lorsqu’il s’est extirpé de mes bras au petit matin je n’ai laissé échapper qu’un grognement. Après une vie de party girl et de nombreuses années d’excès je récolte ce que j’ai semé : j’ai bien du mal à réveiller et me lever aux aurores. Chaque jour où je l’accompagne pour aller libérer Thucy est une bataille contre moi même, et si je le fais sans me plaindre - la plupart du temps - je suis soulagée que ce matin ne soit pas un de ceux là. L’eau qui coule dans la salle de bain me parvient comme un son lointain, et lorsqu’à la sortie de la douche il dépose un baiser sur mon front avant de s’éclipser, j’ai déjà rejoint les bras de morphée pour terminer ma nuit.
Lorsque je me lève trois bonnes heures après son départ, je constate qu’il a fait couler du café pour moi avant de partir. Il savait qu’il serait froid mais il l’a fait quand même et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement face à l’attention. J’attrape la tasse pour la passer au micro ondes avant de me hisser sur l’un des tabourets du bar, sans réaliser que mon sourire n’a pas quitté mes lèvres. Mon téléphone vibre, un message d’Amos m’indique qu’il est déjà en route pour venir me chercher, si bien que je file sous la douche avant de m’activer rapidement - mais avec efficacité, le choix de ma tenue est toujours un sujet sérieux pour moi - dans mon dressing. Je glisse les clés de l’appartement dans la pochette que j’embarque qui contient le minimum, et lorsque mes pas foulent le bitume en bas de mon immeuble il est déjà là. Je réalise à peine à quel point l’embrasser pour le saluer et devenu routinier, dans le sens noble du terme, qu’il me rappelle que nous houspiller l’est tout autant. « En réalité, c’était une grande brune, mais je crois que tu pourras faire l’affaire. Alors ? En forme ? Pressée ? » J’ai à peine le temps d'entrouvrir mes lèvres pour parer mon minois d’un air outré que sa main se pose sur la mienne pour me retenir contre lui quelques secondes. « Une grande bune hein ? Tu préfèrerais ? » Je fronce les sourcils, l’air soucieuse, sans pour autant l’être réellement. Je n’ai pas besoin qu’il me rassure quant à l’effet que je lui fait. Je le constate tous les jours et au delà de notre attirance, nous sommes forts de la certitude des sentiments de l’autre. « Pas autant que si j’étais ton premier choix. » Déjà je ne campe plus dans mon rôle et j’esquisse un sourire, avant de sceller nos lèvres d’un second baiser et de m’écarter pour observer la moto. « Tu as vu ça ? Ce sont les derniers avantages de l’armée. Et je n’ai même pas dû insister. Et le monstre va bien. Il te remet le bonjour d’ailleurs. » Je sais parfaitement que s’il me passait réellement le bonjour ce serait d’un coup de langue sur mon visage et je suis ravie que mon amant s’abstienne de pousser le réalisme jusqu’à l’imiter. « L'amie de mon frère va bientôt venir le chercher. Demain dans l'après-midi, je crois. Et moi, je suis doucement en train de me dire qu'au lieu de prendre un chien, je m'offrirais bien un tel engin si je savais où le stocker. » Je l’observe un instant en attrapant le casque qu’il me tend, tentant de deviner s’il est sérieux. « Tu sais, il y a un parking en sous sol ici... » Et les résidents de mon immeuble y entassent de belles berlines luxueuses, fort de la certitude d’habiter dans une résidence huppée et sécurisée.
Je reprends la parole pour tenter de ruser et d’obtenir un indice quant à notre destination, mais il me renvoie dans mes buts. « Trop facile, Rae ! Dis-toi qu'on roule. C’est tout. Mais, ça va te plaire. On y va ? » Ses doigts glissent sous mon menton pour vérifier l’attache de mon casque, ce qui me tire un sourire tendre et amusé. « Tu sais que je suis déjà montée sur une moto hein ? » Il m’y attacherait s’il le pouvait, pour s’assurer qu’il ne m’arrive rien. Je ne précise pas que les premières où j’ai été passagère d’un tel véhicule je me suis généralement bien gardée de porter un casque : la sécurité routière était optionnelle dans un bled comme celui d’où je viens. Avant d’enfourcher la moto je ne peux m’empêcher une dernière tentative pour en savoir plus quant à notre destination. « On va s’arrêter pour manger sur la route ? » Il doit être à peine plus de dix heures à présent et si je n’ai pas faim, je me suis contentée d’un café ce matin. « Ou on mangera là bas peut-être ? » Il m’adresse un regard qui doit vouloir dire quelque chose comme ”bien tenté Blackwell” et je secoue la tête. Lorsque je me hisse derrière lui, j’enroule mes bras autour de son torse et le serre plus que nécessaire, pour le simple plaisir de sentir la chaleur de son corps contre le mien, je réalise que je me moque bien de notre destination, que je suis bien contre lui, et lorsque nous quittons la ville pour nous engager sur les route qui longent la côte, je prête à peine attention aux panneau qui pourrait m’indiquer dans quelle direction nous roulons. La tête posée contre lui, je me surprends à observer le paysage littoral en appréciant des chose qui habituellement me touchent à peine comme le vent qui fouette mon visage et fait voler ma natte dans mon dos, ou la simple beauté des falaises. Facétieuse, je profite de chaque arrêt pour chatouiller ses côtes pour le simple plaisir de voir ses lèvres s’étirer en un sourire lorsqu’il tourne la tête dans ma direction et, d’humeur mutine et joyeuse, je rage que nos casque de me permettent pas de lui voler un baiser à chaque fois.
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| | | | (#)Dim 12 Juil - 15:40 | |
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A MILLION NIGHTS
Facile à vivre ! Je l’ai dit et je l’assume au point de le répéter. Que pourrais-je bien avoir à lui reprocher ? Je ne l’idéalise pas, je suis lucide sur ce que sont mes qualités, mes défauts et je pense donc pouvoir affirmer, sans honte, que mes maladresses coutumières sont souvent à l’origine de ses fâcheries. L’autre source, c’est la jalousie et comment ne pas m’en sentir flatté lorsqu’elle fait écho à la mienne ? Pourquoi, alors que je l’effeuille déjà, me serais-je encombré de pudeur à avouer qu’il est vrai que je suis tout à elle vu que l’inverse est indubitable. Notre dynamique est chargée de preuve et, pourtant, cette nuit, j’ai besoin de l’entendre de sa bouche. J’ai besoin qu’elle confirme, que l’aveu s’échappe de sa respiration erratique tandis que je l’effeuille et que je flatte sa peau de mes mains. Ainsi d’un soupir mêlant soulagement et empressement, je renchéris d’une question vaine : « Et toi ? tu lui appartiens à ton mec ? » a-t-elle demandé alors que je nourris la certitude depuis longtemps. Mon coeur est néanmoins exalté par son assentiment et je le lui retourne de ce timbre pourvu d’authenticité. Je suis tout à elle et n’est-ce pas un drame au vu de ce que je trame ? N’est-ce pas dangereux que de l’aimer autant, si sincèrement, quand je suis en bonne voie de détruire son univers ? J’ose espérer que l’amour suffira à nouveau sauver et, plutôt que d’envisager tout et son contraire, le tempo de notre danse lascive cadence ce mantra : on s’en sortira… on s’en sortira !
21 JUIN Qu’elle porte épousant à merveille sa silhouette, un pantalon près du corps, un t-shirt trop large ou un jeans ample, je la dévore des yeux, sans retenue, et ce matin ne fait pas l’exception. Si je la taquine en prétendant qu’elle ne rivalise pas avec une brune imaginaire, ce n’est que pour la forme. C’est un plaisir personnelle que de contempler ses traits qui s’étirent face à l’outrage blasphématoire. Que pourrait bien invoquer une brune en moi au regard de tout ce que cette petite blonde m’apporte au quotidien ? Et, quand bien même, des mois que nous agissons l’un sur l’autre comme deux aimants et, le temps ne zappe en rien ce magnétisme. Au contraire, il est décuplé à mesure que nous avançons vers un objectif commun quoiqu’il soit flou et indéfini. On ne parle que rarement de l’avenir. Sans doute parce que nous projeter plus loin que de semaines en semaines nous effraie encore un peu. Différemment peut-être. Moi, je crains surtout de sentir poindre la fin de notre histoire. Quant à elle, je suppose que le cadre de son ex, toujours vissé au salon, témoigne qu’elle n’est pas prête à tirer un trait sur son passé et à s’ébaucher dans un futur avec moi. Est-ce que ça m’attriste ? Pas exactement. Je respecte son rythme de croisière. Je me calque sur ce dernier parce qu’il a quelque chose de rassurant. Si la patience est mère de sûreté, la précipitation est soeur de l’échec. Ma situation est déjà bien assez compliquée que pour la propulser malgré elle dans une aventure qui l’épouvante. « Non ! Mais, vu la jalousie de ton mec, je m’étais préparé à assumer un second choix.» ai-je objecté en la ramenant contre moi. J’ai embrassé son cou délicat, soucieux de profiter de ces instants de lune de miel, et je l’ai libérée à contre coeur à la faveur de notre escapade. Ensemble, nous avons observé ce deux-roues rutilants et j’ai songé m’en offrir une, sérieusement, assez que pour considérer son commentaire avec gravité. « Ouais. C’est vrai.» Dans mon esprit se dessine déjà des calculs d’actuaire. Combien ça coûte ce genre d’engin ? Peut-être pourrais-je trouver une occasion intéressante que mon petit frère retaperait sans mal ? « Faut que j’épluche les annonces. » Il en est des inconvévients à se déplacer en moto. En cas d’accident, les chances de s’en tirer avec un plâtre et une côte cassée sont minimes. En général, les dégâts sont bien plus grave. Sauf que j’imagine son corps pressé contre mon dos, ses bras enlacés autour de ma taille et je suis conquis par l’idée, bêtement cependant, bêtement et conscient que le critère est proche du superficiel. En attendant de statuer sur l’utilité et mes motivations de cette éventuelle acquisition, je jette un coup d’oeil à ma montre et l’heure sonne aussitôt le glas de nos badineries.
Précautionneux, je vérifie que son casque est bien attaché. J’écope d’une remarque anodine, voire amusante qui génère en moi mille interrogations. Avec qui en a-t-elle fait au préalable ? A quel homme s’est-elle accrochée par plaisir ou sa sécurité ? Un amant qui, comme moi, aurait récolté quelques privilèges ? Aaron ? Je sens dans ma nuque la piqûre de ma possessivité. Elle est plus douloureuse que celle d’une guêpe, moins pénible que celle d’un taon et je me raisonne. Comme moi, elle a eu une vie avant nous et je m’emploie à chasser le désagréable au profit d’une certitude : son histoire l’a forgée et n’est-ce pas le résultat de cette dernière dont je suis tombé amoureux ? L’avantage de cet émoi, c’est qu’il bride mon envie de tout lui révéler de notre destination. Mon oeillade en dit long sur ma détermination à conserver mon secret de polichinelle : « On mangera quand tu auras faim.» ai-je menti puisque j’ai réservé dans un restaurant italien en bord de plage. Je n’ai aucune idée de ce qu’il vaut. Je l’ai choisi pour sa situation et non pour sa carte. Ne proposerait-elle rien de bon que nous en rirons ensemble : ce sera un souvenir supplémentaire, un souvenir chatoyant qui favorisera le terrain de la nostalgie quand nous avalerons de travers le pépin de mes petites - quel euphémisme - manigances.
Je pourrais rouler pendant des heures sans me lasser de deviner la chaleur de la joue de Raelyn dans mon dos, sans m’ennuyer de récupérer sa main à chaque feu rouge pour l’embrasser, sans m’affliger de ses chatouilles qui élargit mon sourire. Le casque le cache. Il me prive de menus agréments tels un baiser du bout des lèvres sur les siennes, sur son nez ou sur son front. A défaut, j’essuie du pouce une larme qui a roulé sur sa joue à cause du vent sur sa joue. Je lui ai demandé si tout allait bien. Elle a acquiescé et j’ai parcouru les derniers kilomètres avec, au coeur, un semblant de déception que le trajet touche à sa fin. Pour me consoler, à peine nous sommes nous arrêtés que j’ai ôté mon casque, le sien et sans attendre qu’une minute de plus ne s’écoule, j’ai fondu sur sa bouche pour un baiser un rien trop sage, un soupçon trop audacieux, un qui revêt les couleurs de l’urgence, un de ceux qui me sauvent quand je souffre de l’envie oppressante de lui souffler à l’oreille l’étendue de mes sentiments les plus nobles. De mon point de vue, c’est interdit au nom du gaspillage et de la mièvrerie. « Dis-moi, quel genre de maillot de bain on glisse dans un si petit sac ? » lui ai-je soufflé sans avoir pris la peine de jeter un œil circulaire autour de moi. Je m’y colle enfin et, si j’apprécie le décor, ce n’est que de courte durée. « Je t’avais donné cette info-là, non ? » Faux ! Elle n’a pas reçu le moindre indice. Au contraire, pourquoi me serais-je égaré dans une boutique ? Pourquoi aurais-je promis un organe au marché noir pour être certain qu’elle aurait une tenue à sa taille, qui ne me fracturerait pas la rétine et qui ne me crisperait pas du reste de l’après-midi. « On va manger puis c’est toi qui décides du programme Moi, tout me va.» Souhaiterait-elle découvrir le coin – à condition qu’elle ne le connaisse pas – que je ne m’y opposerais pas. Aspirerait-elle à se nourrir par photosynthèse des derniers rayons de soleil avant la fraîcheur de l’automne, ça me conviendra aussi. J’ai choisi le lieu : la suite lui appartient. « J’ai rien prévu de particulier parce que je ne connais pas. » Et, je suis trop brouillon pour organiser une telle escapade, qu'elle le sait et qu’a priori, je ne suis jamais mu que par la volonté de lui faire plaisir. « Si ce n’est du jet ski si tes petits bras te le permettent » J’ai fais mine d’évaluer sa force physique d’une pression autour de son biceps par imitation. « Et si, bien entendu, tu as prévu un maillot. » ai-je ponctué d’un sourire de maraud en l’entraînant à ma suite – j’ai tout de même vérifié que la moto de mon ancien frère d’armes ne risquait rien – là où sustenter notre faim.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 12 Juil - 19:00 | |
| A million nights Raelyn Blackwell & @Amos Taylor 21 juin
« Non ! Mais, vu la jalousie de ton mec, je m’étais préparé à assumer un second choix. » Mes lèvres se tordent en une grimace amusée. Ouais, bien joué, bonne réponse. Pourtant, je m’approche de lui et dépose doucement les doigts de ma main gauche de part et d’autre de son menton. « T’as pas intérêt à te prévoir de second choix. » Je tente d’avoir l’air menaçante mais rapidement mes yeux fichés dans les siens deviennent rieurs et je coupe court en posant mes lèvres sur les siennes, avant de m’écarter. Si je suis jalouse et possessive, avec lui je ne suis pas méfiante. Peut-être que je me trompe, peut-être que l’avenir me dira que c’était une erreur de me jeter corps et âme dans cette relation, que j’aurais dû me protéger et que je n’aurais pas dû le laisser entrer si rapidement, mais pour l’heure j’ai baissé ma garde, je l’ai fait depuis des mois. Mes yeux dévient sur la bécane qu’il a empruntée, et c’est naturellement que je sous entend qu’il pourrait l’entreposer ici, chez moi. Après tout il a déjà les clés de l’appartement, que représentent celle du parking à côté de ça ? Pas grand chose, sans compter que je garde de bon souvenirs des dernières fois où je suis montée à l’arrière d’un de ces motos, et l’idée de réitérer l’expérience avec lui plus souvent me plait largement. « Ouais. C’est vrai. Faut que j’épluche les annonces. » Si cela ne dépendait que de moi ce serait déjà acté, mais je suis au fait de la fierté masculine, je suis au fait de la fierté tout court puisqu’il serait hypocrite de ma part d’attribuer ce défaut uniquement au sexe opposé, et je sais qu’il n'apprécierait pas que je sorte ma carte bleue pour un tel cadeau, qu’il s’en sentirait forcément d’une façon ou d’une autre diminué.
Alors je me tais. Je le laisse se pencher vers moi tandis que ses doigts vérifient que mon casque est bien enclenché, je lui souffle avec esprit que ce n’est pas la première fois que j’en enfile un et qu’il n’est pas obligé de veiller à ma sécurité, et j’en profite à nouveau pour tenter d’obtenir une information en rusant. Je brûle de curiosité d’une part, et j’ai toujours eu un problème de lâcher prise de l’autre. La perte de contrôle me va mal au tient, mais alors qu’il me renvoie dans mes but fermement, je le prends avec humour. « On mangera quand tu auras faim. » « Et comment je te fais signe que j’ai faim une fois là dessus ? » Je force une dernière fois ma chance avant d’abdiquer dans un sourire. « C’est bon j’abandonne, tu es trop fort pour moi. » Je ne sais pas réellement si c’est le cas ou si, au contraire, j’aurais pu l’avoir à l’usure, mais quoi qu’il en soit je réalise que je lui fais confiance, et que pour une fois, je ne souffre pas de devoir suivre quelqu’un les yeux fermés.
Je les garde grand ouverts dès lors que nous empruntons les routes côtières. J'observe le littoral et je fais le plein d’image, d’odeur et de souvenirs. Celle de l’air marin m’est agréable, mais pas plus que celle du cuir de son blouson qui reste avec moi tout le long du trajet. L’air frais qui me fouette le visage, la chaleur de son torse à travers sa veste qui me réchauffe les doigts, et le vrombissement de la moto qui me berce et m’aide à profiter de cet instant seule avec mes pensées. Je pense au chemin que nous avons parcouru ces six derniers mois, je pense au grand écart qu’il a fait en passant de l’homme mystérieux soufflant plus souvent le froid que le chaud à celui d’aventure, puis d’amant, de compagnon et d’amoureux. Ou l’inverse pour ces deux derniers, je maîtrise mal le langage du coeur et j’ai toujours été très mauvaise pour entendre et écouter ce qu’il me hurle, furieux d’avoir été étouffé pendant des années. Je vois à peine les trois heures de trajet passer, je maudis nos casques qui m’empêchent de profiter de l’instant comme je l’aurais voulu, et lorsqu’il coupe le moteur et que mes yeux se posent sur la côte, sur ces magnifiques plages ocres, je trouve un charme fou à l’endroit, et me surprend à nouveau d’être capable de m’émerveiller devant ce genre de chose. Cela dit, elles ne captent pas autant mon attention que mon avant qui effleure mon cou pour détacher mon casque avant de fondre sur mes lèvres. Je n’ai pas envie de rompre le silence, pas tout de suite, et ma main s’échoue dans sa nuque pour le garder près de moi. « Dis-moi, quel genre de maillot de bain on glisse dans un si petit sac ? » Mes lèvres s’étirent, mes yeux s’ouvrent et se posent sur le petit sac à main qu’il a sorti du coffre de l’engin et je glisse mon autre bras dans le creu de ses reins pour l’attirer un peu plus à moi. « Je t’avais donné cette info-là, non ? » « Tu sais que non. » Il me provoque, mais sur ce coup là j’ai trop confiance en sa possessivité pour ignorer que j’ai un atout infaillible dans ma manche. « C’est pas grave, je me baignerai nue. » Je suis sûre que l’idée lui plairait si nous étions seuls, mais qu’il doit bouillir à l’idée que les badauds posent un oeil sur mes courbes. « Tant que tu m’as pris de la crème solaire, je ne risque rien. » Je glisse ma main le long de son flanc et j’abandonne ma prise autour de sa nuque pour me reculer, et glisse mon sac sur mon épaule. Il range son casque dans le coffre et garde le mien sous la main puisqu’il n’est conçu pour n’en accueillir qu’un. Moi, patiente, j’attends de savoir ce qu’il a prévu.
« On va manger puis c’est toi qui décides du programme Moi, tout me va. » Un rapide coup d’oeil à ma montre m’apprend qu’il est presque treize heure et je réalise que je n’ai pas vu le trajet passer. « C’était agréable, on devrait faire ça plus souvent. » Ou pourrait s’il possédait son propre véhicule. Au delà de la plage qui semble paradisiaque, au delà de ce que l’endroit offre, je sais que je me souviendrais du trajet, et la seule chose qui m’empêche de déjà le regretter c’est de savoir que nous prendrons le chemin inverse ce soir. « J’ai rien prévu de particulier parce que je ne connais pas. Si ce n’est du jet ski si tes petits bras te le permettent. Et si, bien entendu, tu as prévu un maillot. » Ses doigts s’enroulent autour de mon bras et alors qu’il fait mine d’en jauger les muscles et je fais mine d’être scandalisée. « Amos Walter Taylor qu’est ce que c’est que ces manières ? » Sans compter qu’il me connaît mal s’il pense que je fais refuser un défi. « Je te jure que même si je dois monter nue ou en petite culotte sur ce jet ski je te prouverais que tu as tort de douter de moi. » Je suis une piètre conductrice, nous l’avons établi il y a longtemps, mais je n’ai pas besoin de savoir passer des vitesses ou de maîtriser le code de la route pour conduire un jet-ski, et je ne suis victime de couardise. Mes doigts s’enroulent autour de son bras et je le laisse m'entraîner. « Tu as réservé quelque part ? » Mon appétit commence à se réveiller et j’anticipe aussi le moment où installée, nous pourrons dresser le programme de l’après midi.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 22 Juil - 18:11, édité 1 fois |
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