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 You won't be on your own. I'll stand by you • Calex #23

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Message(#)You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 EmptyLun 17 Aoû - 12:25

Calex
You won't be on your own. I'll stand by you.
« Que ce soit ridicule ou pas ça n'a pas d'importance ça. Ce qui est important c'est ce que tu ressens, et peut-être que je ne peux pas te comprendre mais je pourrais si tu m'aides à le faire. » Ses paroles ne font que renforcer mes pensées actuelles : ce que je ressens est complètement ridicule, elle ne le nie pas dont ça veut dire qu’elle est bien d’accord avec moi sur ce point-là. Donc forcément, je me renferme encore un peu plus sur moi-même ne voulant pas vraiment entendre de nouveau ce genre de chose. Je baisse encore une fois les yeux, parce que je me sens encore plus bête de lui avoir dit ça. J’aurais peut-être dû inventer une autre excuse complètement bidon mais moins stupide. Et puis ce qu’elle n’a pas l’air de saisir c’est que quoique je lui dise, elle ne pourra pas comprendre ce que je ressens, elle n’a jamais perdu la personne qu’elle aime, elle n’a jamais eu à faire ce deuil-là. « Maintenant tu le sais, sauf que c'était pas censé se passer comme ça. » Cette fois c’est à mon tour de soupirer bruyamment. On en arrive apparemment au stade où elle me reproche mes sentiments et mon ressenti. Je ne pensais pas qu’elle le ferait. Un peu comme si elle pense que je le fais exprès ou que je trouve ça amusant. Là, elle m’agace et j’aurais aisément pu lui répondre en lui montrant mon mécontentement mais je ne fais rien. Je ne réponds plus rien. C’est mieux comme ça. En tout cas elle a très vite réussi à me faire culpabiliser de mes propres sentiments, ce qui est quand même assez incroyable parce qu’on ne contrôle pas ce qu’on ressent. Mais j’ai tout gâché, elle me l’a bien fait comprendre. « Parce que ça t'affecte tout ça. Que ce soit con ou pas, je m'en fous c'est pas le problème. Tu ne me dis jamais quand tu es triste ou quand tu vas pas bien ou quand quelque chose te tracasse. » Ça n’a pas d’importance. Ce n’est pas le problème. C’est quand même la deuxième fois qu’elle me répond ça et je pense qu’elle ne réalise pas à quel point ses mots peuvent me faire mal. Les reproches continuent, elle m’enfonce et je ne comprends vraiment pas pourquoi elle fait ça. Pour se venger parce que, comme elle l’a si bien dit ce n’était pas censé se passer comme ça. Et bien c’est réussi, je me sens encore plus mal qu’il y a cinq minutes. Je comprends qu’elle soit déçue. C’est normal et je ne peux pas lui reprocher ça. Mais je lui explique les raisons de mon refus qui n’en est pas véritablement un sauf que j’ai l’impression que quoique je dise elle s’en fiche complètement. « Pourtant il me semble bien que je viens de te parler de quelque chose qui me pèse, non ? J’aurais très bien pu ne rien te dire et pourtant je t’en ai parlé. Arrête de te faire des idées. » Et puis je ne vois pas pourquoi je lui en aurais parlé avant sachant que pour moi, elle ne voulait même pas se marier. Ça aurait été ridicule, pour le coup. Mais maintenant en plus de me sentir bête, je me sens aussi coupable de mes propres ressentis et aussi certainement un peu en colère de son manque d’empathie. J’ai l’impression qu’elle se fiche complètement de ce que je viens de lui dire, alors qu’elle ne s’étonne pas si elle pense que je ne lui parle pas assez. Peut-être que je ne me sens pas assez soutenu, peut-être que sa réaction est normale et que c’est la mienne qui est complètement disproportionnée mais en tout cas je pense que nous sommes tous les deux déçus. Mais pas pour les mêmes raisons. Pourtant je ravale ma fierté et malgré le fait que je n’ai absolument pas envie de continuer à lui parler à l’instant présent je la rassure en lui disant vouloir l’épouser, qu’elle devienne ma femme, mais plus tard. Je lui demande simplement un peu de temps. Mais elle reste complètement stoïque et ne réagit absolument pas. Je lui dis que je veux qu’elle soit ma femme, et elle n’a aucune réaction. Même pas un sourire. Même pas un regard. Rien. J’abandonne. C’est officiel. J’abandonne. Je ne fais plus aucun effort. « C'est bien la première fois que c'est moi qui vais trop vite, mais moi aussi je t'aime, quoiqu'il se passe je t'aime et je te laisserais le temps dont tu as besoin. » D’accord. Très bien. C’est à mon tour de ne pas réagir. Parce que je ne sais pas quoi lui dire de plus. Peut-être la remercier ? Oui mais non, je n’en ai même pas vraiment envie. Je lui demande simplement de ne pas mourir avant moi mais je le regrette presque immédiatement. Parce qu’après tout, ma peur est vraiment ridicule alors pourquoi continuer à lui en parler. « Je ne vais pas mourir et toi non plus. Je suis sérieuse. Je te l'ai déjà dis y'a quelques temps, mais tu as pas le droit de mourir, jamais. Il y a les filles maintenant, tu ne me laisses pas. » Je ne compte pas la laisser. Même si là, à l’instant présent sa réaction ne me plait pas. Même si elle m’a déçue. Enormément, je suis toujours là. « Je t'aime tellement si tu savais à quel point. Et je veux que tu sache que je suis prête à tout pour toi. » Elle se blottie dans mes bras et je ne sais pas pourquoi elle fait ça parce qu’elle semblait en colère conte moi et mes émotions complètement connes et insensées. Elle m’aime. Très bien. Moi aussi je l’aime. Même si là, ce n’est pas flagrant. C’est parce que sa réaction m’a déçue et que je ne me suis pas du tout senti soutenu. Au contraire. Je me suis senti plus seul que jamais alors que je tentais de lui expliquer mes émotions. Et pour ça je lui en veux. Un peu. « Je te demande juste d’attendre un peu. » Et vraiment, je le dis à nouveau mais je comprends vraiment qu’elle se sente déçue de la tournure de cette conversation. Je le comprends. Mais je demandais juste un peu plus de soutien ou d’écoute. Choses que je n’ai pas eues. « Bonne nuit. » Je mets fin à la conversation, je l’embrasse brièvement sur la joue et j’éteins la lumière. Parce que je suis fatigué et que j’ai réellement besoin de dormir.

Sauf que je ne suis apparemment pas prêt à y arriver. Assez rapidement je me détache d’elle mais ça ne change rien. Je vois toutes les heures défiler. Quatre heures, quatre heures trente. Cinq heures. Six heures du matin et je n’ai toujours pas fermé l’œil. Je tracasse mon esprit en repensant à cette conversation. En me disant à de nombreuses reprises que mon ressenti est effectivement vraiment très con. Sept heures. Je n’ai pas réussi à dormir du tout. Ça m’agace, alors je me lève en essayant de faire le moins de bruit possible puisqu’Alex semble avoir enfin trouvé le sommeil. Je dépose un rapide baiser sur son front et après avoir enfilé un sweat, un pantalon de survêtement et des baskets. Je lui laisse un mot dans la cuisine, au cas où elle se lève et c’est avec les écouteurs dans les oreilles que je quitte la maison pour partir courir. Chose que je ne fais jamais. Ou très peu. Parce que je n’ai pas beaucoup d’endurance mais là, j’ai besoin de me changer les esprits. Je cours pendant un peu plus d’une demie heure et je rentre, m’installant dans le jardin pour fumer deux cigarettes. Mauvaise habitude que j’ai vraiment pris pendant la grossesse, parce qu’Alex au début, testait vraiment mes nefs. Et maintenant je fume quotidiennement alors qu’il n’y a encore quelques mois, c’était vraiment très occasionnellement. Je reste un peu dans le jardin avec Dobby mais je finis par rentrer pour prendre une douche et retourner me coucher vers huit heures. Elle dort toujours, et je parviens enfin à trouver moi aussi le sommeil.
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Message(#)You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 EmptyVen 21 Aoû - 0:32




And when, when the night falls on you, baby,
You're feeling all alone, You won't be on your own.
I'll stand by you. Won't let nobody hurt you. I'll stand by you.

Je le vois baisser les yeux, je l’entends soupirer, je vois bien que quoique je dise ça semble de pire en pire. Et pourtant je n’avais pas l’intention de le blesser. Je ne voulais pas qu’il me repousse ou qu’il se braque. Je voulais comprendre au delà même de ce que je pouvais vraiment comprendre, je voulais le comprendre lui. Mais comme souvent, je ne trouve pas les mots. Je sais vraiment pas y faire et c’est énervant parce que j’aimerais pouvoir le comprendre. J’aimerais vraiment pouvoir trouver les mots pour le rassurer. J’aimerais pouvoir le soutenir quand il ne va pas bien mais j’y arrive pas et tout ce que j’obtiens c’est qu’il se braque et redevient le Caleb silencieux. Je suis nulle. Tellement nulle. Totalement incapable d’avoir une conversation sans déraper mais le plus frustrant c’est que je ne comprends pas ce que j’ai dis ou fais pour qu’il semble se renfermer de la sorte. Il se montre même froid dans sa façon de me répondre alors que moi je ne fais que mettre en évidence le fait qu’il ne me parle pas assez. Et en même temps est-ce étonnant qu’il ne le fasse pas vu comme je suis incapable de comprendre ce dont il a besoin ? Je devrais dormir vraiment, dormir et me taire avant de l’énerver. Je l’écoute me dire qu’il veut que je devienne sa femme et je ne sais plus vraiment comment réagir. J’en sais rien. Je crois simplement que je suis perdue. Fatiguée. Peut être aussi un peu trop perturbée par tout ce que l’on vient de se dire. Je lui ai fais ma demande, moi. La fille qui a une peur panique de l’engagement, j’ai osé. Et je me suis heurtée à ses doutes que j’ai essayé de comprendre en vain visiblement. Et je ne sais plus ce que je peux ou ne peux pas dire. Ce que je dois ou ne dois surtout pas dire. Et ses mots me rassure pourtant, l’entendre me dire ça me rassure mais je ne réagis pas. Du moins pas immédiatement. J’aimerais qu’on me dise ce que je dois répondre. Mais y’a personne d’autres que nous deux dans ce lit et je dois faire avec. Et si mes paroles semblent le vexer, mon silence aussi. Je fais vraiment tout de travers. De la demande à maintenant, j’ai absolument tout foiré. Est-ce qu’il y a un moment un jour dans ma vie ou je vais réussir à réagir normalement ? Ou je vais être capable d’interagir avec d’autres dans une situation un peu compliquée sans faire n’importe quoi ? Et ça me fait d’autant plus mal de ne pas réussir à le rassurer parce que je l’aime. Je l’aime tellement. Et je serais prête à tout pour lui. Sauf l’aider à soulager ses craintes visiblement ça je n’y arrive pas ... Et je me dis que finalement, il a raison de ne pas se marier avec moi, je n’arrive même pas à le soutenir ... Avec moi ça ne serait pas pour le meilleur et pour le pire mais pour le pire et le pire ... Je me blottis contre lui mais même ce geste ne semble pas l’atteindre. Y’a rien a faire. Je suis juste pitoyable en tant que petite amie. Et dire que tout ça, ça part de cette phrase ‘épouse moi’. Et je maudis ces mots au moment où il finit par ouvrir la bouche enfin. « Je te demande juste d’attendre un peu. » Je vais attendre, je l’ai compris ça et je lui ai même déjà dis. « On va attendre oui, je peux faire ça. » Je vais attendre qu’il soit prêt, désormais il sait que moi je suis prête à franchir ce pas. Et quand il sera prêt à m’épouser, je le serais aussi, ça ne repose que sur lui mais au moment où il me dit cette phrase, je me fais la promesse de ne plus jamais lui faire de demande en mariage avant que lui le fasse. Parce que ce moment je veux l’oublier, je veux vraiment oublier ces dernières minutes même si je ne vais pas pouvoir. Mais j’ai le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur et son attitude me le confirme. Il me souhaite une bonne nuit, et il m’embrasse furtivement sur la joue. Pas de long baiser, même pas un baiser sur la bouche, non juste un baiser sur la joue et il éteint la lumière. Dans d’autre circonstances, j’aurais sans doute ironisé sur son bonne nuit, difficile qu’elle le soit celle là, si la situation n’avait pas été aussi étrange entre nous. J’aurais aussi réclamé un baiser digne de ce nom, mais pas ce soir. Je me couche contre lui en silence. Un simple « bonne nuit chéri » à peine audible, et je le sens bouger, je le sens s'éloigner de moi, mettre une distance entre nos deux corps et ça me fait mal. Parce qu'il ne le fait pas habituellement. Moi je le fais quand je suis vexée, je boude parfois mais lui n’est pas vraiment comme ça. J'aime m'endormir contre lui et il a semble-t-il accepté ça puisqu’il me laisse faire tout les soirs, mais pas aujourd'hui. Et allongée de mon côté du lit, je n'ai plus qu'à accepter ce geste, même si je le vis mal, très mal. Je me recroqueville sur moi même sans jeter un regard vers Caleb, sans même soupirer alors que j'en ai gros sur le cœur. Une main sur mon ventre, j’en viens presque à regretter qu’elles ne bougent plus. Pas une réaction, pas un mouvement et je me sens seule. Vraiment très seule à ce moment précis et je sais que c'est de ma faute. Je sais que j’ai encore merdé, je le sais vraiment, sauf que je ne sais pas à quel moment et ça me frustre vraiment. J’essaye de comprendre mais je ne pense qu’à son détachement envers moi, sa déception aussi. Je sais que je n’ai pas été à la hauteur mais je ne sais pas ce que je peux faire pour me rattraper. Je voulais juste qu’il sache que je l’aime et que j’étais prête. Enfin prête à vivre tout ça avec lui. Je voulais juste partager ça avec lui parce que je pensais le rendre heureux. Mais y’a rien qui s’est passé comme je le pensais et les yeux fermés, je repense à cette nuit et à cette discussion. Luttant contre le sommeil, luttant contre mes doutes, luttant pour tenter de trouver des réponses à mes questions. Pour comprendre ou j'ai encore une fois merdé. Mais je suis vraiment à la ramasse, tellement que je ne comprends rien à ce qu'il s'est passé. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'est pas contre moi au moment ou je me sens tomber de fatigue. Les paupières lourdes, les hormones en vrac et le corps engourdi, je finis par m’endormir, épuisée par les événements de la nuit. Je ne sais pas au bout de combien de temps, mais je me suis finalement endormie, sans Caleb contre moi. Sans sa présence rassurante à mes côtés et quand j'ouvre les yeux, la première chose que je vois c'est le lit vide. Il n'est pas là et si ce n'est pas rare puisqu'il se lève bien avant moi, ne pas le voir ce matin me préoccupe. La nuit a été compliquée, je le sens physiquement d'abord, et j'ai beaucoup de mal à quitter le confort de mon lit mais pourtant comme tout les matins, je me traîne jusqu'aux toilettes, cherchant sur mon passage une trace de Caleb. Je trouve son mot, il est parti courir et c'est pas l'information la plus rassurante. Caleb qui va courir c'est pas habituel, pas du tout mais au moins je sais ou il est. Rassurée, ou pas vraiment enfaîte, je repars me coucher en attendant qu'il rentre. Avant ça, je lui laisse à mon tour un petit mot. Juste un simple 'je suis désolée' accompagné d'un cœur avant de retourner sous mes draps. Je ne me sens pas bien, vraiment pas bien, et j’ai l’impression de retrouver un sentiment bien familier, la culpabilité, et je n'arrive pas à me rendormir alors que j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Il est rentré, je reconnais sa façon de marcher et je me sens déjà un peu mieux. Je ne bouge pas pour autant, je reste dans le lit n'osant pas vraiment aller à sa rencontre. J'ai peur de le voir encore déçu et distant. Je reste là allongée à écouter l'eau de la douche quelques minutes, les yeux fermés et je me rendors seule dans notre lit, la tête posée sur son oreiller à la recherche de son odeur à défaut d’avoir sa présence.

Et quand je me réveille la seconde fois, il est là à côté de moi, endormi. Je le regarde plusieurs minutes, frôlant sa barbe du bout des doigts en veillant à ne pas le réveiller. Il a besoin de dormir et il se donne rarement le droit de le faire. Je finis par me lever, en le laissant dormir et après une longue douche durant laquelle j'ai longuement réfléchis à ce que je devais faire pour rattraper la situation, et je n'ai rien trouvé de particulier. La seule chose que j'ai réussi à convenir avec moi même, c'est que la meilleure solution c'est de ne plus en parler. Du moins pas pour le moment. Parce qu'il faudra qu'on en reparle c'est sur, que ce soit le projet de mariage ou ses craintes, il faudra qu'on aborde ça mais pas aujourd'hui. Pas après cette nuit, parce que là tout ce que je veux, c'est pouvoir passer la journée avec lui, juste nous deux sans laisser tout le reste gâcher l'une des rares journées de repos qu'il a. J’ai pas été à la hauteur cette nuit, j’ai pas été là pour lui et je veux juste me rattraper un peu. Lui montrer que je peux être quelqu’un de bien aussi, quelqu’un qui peut prendre soin de lui même si j’ai visiblement encore beaucoup de boulot.

De très longues minutes plus tard. Le café fumant, les pancakes plutôt réussis, les œufs brouillés, j’avance doucement et avec précaution jusqu’à la chambre. Je ne vais pas renverser le petit déjeuner au lit que je viens de lui préparer, je ne vais pas encore tout gâcher. La nuit a été dure. Vraiment dure. Et j’espère qu’avec ce petit geste je vais pouvoir adoucir un peu le réveil. Lui redonner ce sourire que j’aime tant voir sur son visage. Lui faire oublier à quel point j’ai été nulle. Je dépose le tableau sur la commode, juste le temps pour moi de le réveiller.  Je me penche vers le lit, caressant doucement son visage. « Cheri il est presque treize heure. » Mes doigts jouent avec ses cheveux alors que je viens déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Je t’ai préparé un petit dej. » J’allume la lampe de chevet de mon côté pour éviter de trop l’éblouir, et je rapporte le plateau pour le poser à côté de lui dans le lit en espérant qu’il ne le renverse pas en se réveillant. « Si tu veux cet après midi on peut aller se promener ensemble. Aller acheter les sièges autos et la poussette. Tu es partant ? » Utiliser la préparation de la venue des filles pour passer du temps avec lui c’est presque la solution de facilité, parce qu’au moins pendant qu’on parle d’elles on n’a pas à parlé d’autre chose. Et normalement parler des filles à tendance à le faire sourire et c’est tout ce que je désire. « Et puis je me disais que pour ce soir on pourrait aller au ciné ? Ça fait longtemps qu’on a pas été voir un film que personne ne veut voir et avoir la salle rien que pour nous. » J’essaye vraiment de faire en sorte que cette journée soit remplie et bonne. Et je fuis encore la discussion, je fuis encore les problèmes mais j’ai juste envie que durant cette journée il se rappelle pourquoi il m’aime malgré que je gâche tout et que je le déçoive. Encore et encore.  

@Caleb Anderson   You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 2396639051   You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 2954228499

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Message(#)You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 EmptyVen 21 Aoû - 17:28

Calex
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Le sommeil a été court. Vraiment très court, et après la nuit mouvementée passée je suis assez soulagé de ne pas travailler aujourd’hui et je compte bien passer ma journée au lit pour finir ce livre que je n’ai toujours pas eu le temps de terminer. « Cheri il est presque treize heure. » Je commence à me réveiller, doucement. J’ouvre les yeux avec difficulté. Je soupire, je râle un peu parce que je n’ai clairement pas assez dormi et si elle ne m’avait pas réveillé j’aurais certainement dormi encore quelques heures. Je ne lui réponds pas. Parce que j’émerge tout simplement. Je dors encore à moitié. « Je t’ai préparé un petit dej. » Alex m’a préparé un petit déjeuner ? Vraiment ? Comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner, enfin peut-être que c’est le cas au final même si ce matin je m’en veux et je me sens encore plus coupable qu’hier soir – enfin, cette nuit. – J’ai l’impression d’avoir extrêmement mal réagi, elle ne méritait pas que je me comporter de la sorte avec elle. J’aurais dû être heureux, elle veut se marier avec moi et en soi c’est une très bonne nouvelle sauf que je ne lui ai vraiment pas monté. Parce que moi aussi je veux l’épouser. Je veux qu’elle devienne ma femme en plus d’être la mère de mes enfants, je veux qu’elle porte mon nom, la voir porter une alliance qui sera le symbole de notre amour et de notre engagement. Mais pas maintenant. Je ne suis pas prêt à refaire tout ça. Simplement parce que j’ai peur, et je l’ai bien compris, ma peur est extrêmement stupide sauf qu’on ne contrôle pas ce genre de chose. Je l’aime et je ne veux pas la perdre comme j’ai déjà perdu Victoria. Devoir refaire ce deuil. Avoir peur d’oublier les petits détails de cette personne, peur d’oublier le son de sa voix, son rire, sa beauté, et j’en passe. Mais c’est bête, je l’ai bien compris alors je n’en reparlerais plus. Sauf peut-être à mon psy, et encore. Elle allume la lumière et je referme instantanément les yeux avant de les rouvrir une poignée de seconde plus tard. Après m’être frotté les yeux, je me redresse doucement et j’observe le plateau préparé par ses soins. Un café – j’espère qu’elle n’a pas mis un sucre à l’intérieur – des pancakes qui n’ont pas trop une mauvaise tête et des œufs brouillés. Je relève la tête vers Alex et je lui souris doucement. Je crois que c’est la première fois qu’elle me prépare un petit déjeuner pour me l’amener au lit. Habituellement c’est plutôt moi qui a ce genre d’attention envers elle. Ma main se pose sur sa cuisse et j’approche mon visage du sien pour l’embrasser doucement sur les lèvres alors que du bout des doigts, je caresse sa cuisse. « Merci beaucoup bébé. » Et je l’embrasse encore, cette fois un peu plus longtemps. Parce qu’hier finalement, sous le coup de la colère et surtout de la déception je ne lui ai même pas donné un baiser digne de ce nom. Ma deuxième main remonte sur sa joue alors que d’un geste tendre mon pouce la caresse. Mais je finis tout de même par me détacher de ses lèvres, un peu à contre cœur. « T’as mangé un peu ? » Le naturel prend vite le dessus, et bien sûr que je m’inquiète à savoir si elle a pris le temps de manger ou non. Dans tous les cas c’est une question que je lui aurais posée mais d’autant plus qu’elle est enceinte de jumelles et qu’elle entre bientôt dans le dernier trimestre de la grossesse. Alors forcément oui, je m’inquiète encore plus pour elle maintenant. Ma main est toujours posée sur sa cuisse alors que je prends mon bol de café pour en boire quelques gorgées, soulagé de constater qu’elle me connaît assez pour ne pas avoir mis du sucre dans mon café. Même si je me dis qu’une cigarette aurait volontiers accompagnée le café, je me retiens de partir le bore dans le jardin. Déjà parce qu’elle a fait l’effort de tout m’apporter au lit et aussi parce que je ne fume jamais devant elle. C’est mauvais pour les filles, alors j’évite au maximum. « Si tu veux cet après midi on peut aller se promener ensemble. Aller acheter les sièges autos et la poussette. Tu es partant ? » Malheureusement, je suis obligé d’ôter ma main de sa cuisse pour attraper les couverts et commencer à manger les œufs préparés mais je ne tarde pas à lui répondre de manière positive. J’hoche la tête doucement dans un premier temps et puis je lui réponds. « Carrément oui. Et ça serait plutôt bien qu’on réussisse à se mettre enfin d’accord sur la couleur des murs de leur chambre. » Parce qu’elles arrivent bientôt et nous sommes toujours incapables de trouver un terrain d’entente pour ces fichues couleurs. On a encore le temps vous me direz, quelques semaines. Mais tout passe si vite que j’ai peur qu’on soit finalement rattrapés par le temps et qu’elles viennent au monde alors que nous n’avons même pas entièrement fini la décoration de leur chambre. Je sais que je serais beaucoup plus soulagé si tout était terminé dans deux ou trois semaines grand maximum. Ça nous permettrait d’avoir l’esprit plus tranquille pour les dernières semaines qui seront très certainement assez compliquées pour Alex. « Et puis je me disais que pour ce soir on pourrait aller au ciné ? Ça fait longtemps qu’on a pas été voir un film que personne ne veut voir et avoir la salle rien que pour nous. » Sa proposition me fait sourire, bien sûr je suis obligé de me rappeler tous ces souvenirs au cinéma dans des salles bien souvent vides il y a quelques années. « Je te laisse choisir le film, t’as le talent pour trouver ceux qui attient personne. » Une manière à moi de la taquiner sur ses goûts cinématographiques qui en sont pas exactement similaires aux miens. De toute façon cette idée ne vous étonne très certainement pas du tout, vu le nombre si faible de goût en commun que nous avons tous les deux. Mon bol de café à moitié vide, les pancakes mangés et l’assiette des œufs brouillés presque vide, je pose mes couverts et fini par relever les yeux vers elle. Et je la regarde. Je plonge mon regard dans le sien sans rien dire, me remémorant cette discussion désagréable de la veille. Je comprends bien qu’elle fait tout ça pour s’excuser sauf qu’elle n’a pas du tout à le faire. J’ai été nul. Très nul. Comme bien souvent. Certainement trop souvent. Sans vraiment hésiter je m’approche d’elle pour la prendre dans mes bras. Je la serre contre moi, une de mes mains remontant dans ses cheveux, je dépose un baiser sur son front sans me détacher d’elle. « Je t’aime. N’en doute jamais s’il te plaît. » Même si je t’ai demandé de patienter un peu, je t’aime. Bien plus qu’elle ne peut l’imaginer. Voilà, c’est ça ma manière à moi de m’excuser pour mon comportement d’hier, et j’espère qu’elle ne m’en veut pas trop.

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Message(#)You won't be on your own.  I'll stand by you • Calex #23 - Page 2 EmptyJeu 27 Aoû - 8:02




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Le réveil est compliqué pour lui et quand je l'entends râler un peu, je regrette presque de l'avoir réveillé finalement. J'aurais du le laisser dormir encore un peu plus longtemps, il doit en avoir besoin au vu de la journée qu'il a passé et surtout de cette nuit que je lui ai faite passé. Je l'ai réveillé d'abord parce que je ne supportais plus l'agitation des filles, puis s'en fut suivis une dispute entre nous. Enfin pas vraiment une dispute, mais plutôt une conversation fort désagréable durant laquelle nous avons tous deux finit déçus et mal. Ma faute encore et toujours. Alors peut-être qu'après avoir gâché sa nuit, je n'aurais pas du le réveiller, même si ça part d'un bon sentiment, peut-être qu'au lieu d'un petit déjeuner la meilleure chose à faire aurait été de le laisser dormir ? Je me le demande sincèrement alors qu'il semble vraiment galérer à se réveiller. Et après quelques minutes, il finit par me regarder, un sourire aux lèvres et je me sens rassurée. Tellement rassurée. Je lui souris en retour, et je me dis que cette journée va peut-être pouvoir déboucher sur quelque chose de bien finalement. Son plateau est prêt à coté de lui mais son attention est sur moi, et c'est pas moi qui vais m'en plaindre. Il caresse ma cuisse tout en m'embrassant et je lui rends son baiser, ses deux baisers même oubliant cette sensation déplaisante de distance entre nous qu'il avait mit cette nuit. « Mais de rien, j'espère que c'est mangeable. » Je lâche un petit rire, parce que faut savoir que je suis capable de rater même les choses les plus simples. Je me suis concentrée pour son petit déjeuner, ce que lui ferait les yeux fermés, moi ça me demande beaucoup de concentration mais étonnamment je suis plutôt fière du résultat même si ça reste très basique. A ses côtés, je lui souris à nouveau quand il s'inquiète pour moi, parce qu'il ne peut pas s'en empêcher finalement et ça me touche autant que ça m'amuse finalement. « Oui oui, chéri, j'ai mangé, je peux penser à me nourrir même quand tu dors, je suis grande. » Je l'embrasse furtivement, un baiser volé avant de le laisser enfin s'attaquer à ce repas que je lui ai préparé. Il ne semble pas m'en vouloir pour cette nuit, du moins rien dans son attitude ne semble me le prouver. Il me sourit, il m'embrasse, il s'inquiète pour moi, il est tendre, et même si lui ne m'en tiens pas rigueur, je m'en veux quand même. Et j'aimerais pouvoir me rattraper mais à défaut de savoir comment l'aider avec les problèmes évoqués dans la nuit, je lui propose de passer une journée tout les deux, une journée à finaliser les préparations pour l'arrivée de nos filles. C'est un bon moyen de nous rapprocher, et d'oublier tout ça. Il semble enthousiaste et ça me plait de le voir ainsi. Toujours partant quand il s'agit de nos filles. « Pour la couleur des murs, je choisis et toi tu peins, répartition des tâches, je trouve ça équitable non ? » Absolument pas, mais je le charrie un peu alors qu'il a raison au fond, on a toujours un désaccord pour les murs, ce qui bloque aussi pour la fin de la décoration de la chambre. « Pour la chambre y'a quatre murs, on fait moitié, moitié ! Problème résolu. Ou alors tu choisis la couleur et moi je choisis le reste. Enfin, objectif du jour : trouver la couleur des murs pour que tu puisses peindre demain et que je puisse te regarder bricoler. » Je lui souris et sans avoir besoin d'en ajouter plus, il doit savoir ce que mon sourire signifie. Il sait comme j'aime le regarder travailler, il sait aussi que je le trouve sexy quand il bricole. Et cette vision de lui bricolant, suffit à me donner des idées, d'autres idées pour notre journée à deux. Des idées qui cette fois ne concerne plus nos filles, mais bien nous, notre couple. Le souvenir de nos sorties cinémas à vingt ans me redonne un sourire sur le visage, un sourire plein de sous-entendus alors que je lui fais part de mes plans pour ce soir. Il sourit aussi et je sais qu'il a comprit ou je voulais en venir. « Je te laisse choisir le film, t’as le talent pour trouver ceux qui attient personne. » Outre sa remarque qui me fait rire, je prends ça comme un compliment pour le coup parce que choisir un film pourri qui ne plaît à quasiment personne, c'est justement ça le but. « Tu me laisses choisir sans conditions, mais c'est trop d'honneur, je suis touchée. » Et c'est bien parce que c'est pas pour le film, ou pas uniquement, qu'il me laisse choisir, sinon c'est bien souvent un peu plus compliqué que ça. Mais le programme de la journée semble acté, et alors qu'il termine son petit déjeuner, il se met à me regarder silencieusement et j'ai quelques secondes durant lesquelles je me demande pourquoi il fait ça. Pourquoi il semble si sérieux d'un coup et si silencieux aussi. Mais après quelques secondes il me prends dans ses bras et même si je suis surprise de son geste, je m'y attendais pas à ce moment précis, je dois bien dire que j'apprécie vraiment ça. Parce que cette nuit il m'a quasiment repoussé et même si je l'avais sans doute mérité, ça avait été dur à gérer. Alors ce câlin j'en profite vraiment. « Je t'aime aussi même si je ne sais pas toujours comment te le montrer. » Dans ses bras, je l'embrasse avec passion, je l'embrasse pour lui montrer à quel point je l'aime, avec tout l'amour et le désir que je ressens pour lui. Ce n'était pas forcément prévu dans mon programme mais après cette nuit compliquée, après cette nuit ou je me suis endormie loin de ses bras, je veux profiter de ce moment d'affection, de cette proximité entre nous. Je veux juste lui prouver à quel point je l'aime, et à quel point il me comble. Mariage ou non. Tant qu'il est avec moi, tant que je peux glisser mes doigts dans ses cheveux alors que je l'embrasse avec passion, tant que je peux voir son sourire au réveil, tant qu'il est dans ma vie, je suis heureuse. Parce qu'il me rends heureuse, comme personne. « Je t'aime tellement chéri. » Une nouvelle fois je lui redis, au creux de l'oreille alors que mes mains glissent sur son torse. Il est à moi, mariage ou non, c'est mon mec et je compte bien en profiter.
 

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