Dernière édition par Dylane Bradford le Sam 1 Aoû 2020 - 0:49, édité 1 fois
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
DYLANE & KIERAN ⊹⊹⊹ Oh, I'm going to mess this up, Oh, this is just my luck, Over and over and over again.
(FORTITUDE VALLEY, CANVAS). Kieran est professeur d’arts, mais à tenter de se frayer un chemin à travers la foule, il envisage (enfin, je l’aide à envisager) sérieusement une reconversion. En professeur de règles sociétales. Sa première leçon ? « L’importance de respecter l’espace vital de chacun en quatre points ». Point 1 : Ce n’est pas très hygiène friendly. Certes, Kieran est naïf, mais pas au point de croire que la préoccupation principale des gens qui fréquentent les bars est d’éviter les germes ; il a bien conscience qu’une part des habitués cherche tout l’inverse et plutôt un partage de ces mêmes germes, si possible par un biais buccal. Point 2 : Outre des questions d’hygiène, il est surtout question de sécurité ; imaginons un mouvement de panique dans ce bar et ce sont des dizaines de personnes qui décéderont sous le piétinement de ceux avec qui ils partageaient un verre dix minutes plus tôt. Pessimiste ? À peine. Mais ne pas être collés les uns aux autres permet de prolonger son espérance de vie... d’à peu près 3 minutes, si un tel cas de figure devait se produire. Point 3 : À l’heure où l’importance du consentement est débattu, n’est-ce pas là une question qui a toute sa place dans ce débat ? En l’occurrence, Kieran ne donne pas son autorisation à se faire marcher sur les pieds et palper par inadvertance, qu’on se le dise. Ni à des inconnus, ni à des proches, pour ce que ça vaut. Point 4 : Il n’y a pas de point quatre, c’était seulement plus joli sur la forme.
Mais il finit par arriver près du bar et je n’ai pas le temps de l’aider à diriger ses yeux sur la chevelure rousse qu’il recherche que celle-ci l’interpelle déjà ; « Ah Kieran, t’es enfin là ! J’ai failli t’attendre, un jour tu apprendras la ponctualité, heureusement que j’avais prévu le coup. » Elle ne le laisse pas arriver et il ne parvient qu’à balbutier quelques mots. « Oui, pardon, j’ai-. » « Bon, je dois filer quelques heures, mais... » C’était prévu, ça, Kieran ? « Quoi ? » Visiblement, non. Et peut-être qu’il l’a crié plus qu’il n’a parlé. « Non, mais t’en fais pas, j’ai tout prévu, tu seras pas tout seul. » On le connaît, le clin d’œil d’Isla. Ce n’est généralement pas bon signe et sur ce coup-là, je ne peux guère te rassurer, Kieran, aussi inquiet que toi quant à ce que la jeune femme a prévu (car il apparaît évident qu’elle a une idée derrière la tête, mes souvenirs d’Isla me permettant d’orienter tes craintes sur ce point-là). « Isla ? ISLA ! » Qu’il l’interpelle alors qu’elle file déjà à travers la foule. « Elle s’appelle Dylane, elle est ambulancière et elle est mignonne comme tout. » Qu’elle lui lance avant de disparaître, laissant Kieran interdit quelques instants avant qu’il ne parvienne à réagir et à tenter de poursuivre sa meilleure amie dans la foule. Mais c’est peine perdue, sa tignasse rousse est introuvable une fois qu’il est parvenu à sortir du bar. Bien. Le programme de la soirée a donc été décidé par l’écossaise et tu es tenu de t’y tenir, Kieran. À moins que.
Oh, ne t’offusque pas, Halstead, je sens que la bienséance et tes bonnes manières t’empêchent de déserter le bar et de poser un lapin à cette fille, mais j’ai le droit d’y penser pour te taquiner, pas vrai ? Au final, c’est quand même toi qui a le dernier mot, alors ne fais pas l’offusqué. Enfin. Au fond, tu trouves aussi que c’est une bonne idée, alors pourquoi pas filer à l’anglaise ?
Roh, c’est bon, j’arrête. Tu vas rester pour rencontrer cette fameuse Dylane et je t’aiderai à réfléchir à un plan pour t’échapper d’ici une heure.
Car Kieran met son malaise sur le compte de l’angoisse – lui qui n’a pas eu de rencard depuis sa séparation, voilà quelques semaines. Il a supposé que se mettre à Tinder serait une bonne idée – je ne juge pas, je l’ai pensé aussi – mais il a vite réalisé que c’en était pas une. Moi aussi, d’ailleurs, après qu’il m’ait échappé une ou deux fois au cours de ses précédents rencards. Non, on ne dit pas à une fille, dix minutes après l’avoir rencontrée « tes yeux sont fascinants, on dirait ceux d’un poisson » ou encore « un jour, j’ai tellement sué sur un jeu vidéo que je suis resté collé au canapé en cuir ». Mais pour éviter de tels malaises, il faudrait que Kieran concède à me laisser de la place et pour l’instant, il peine encore à s’habituer à ma présence. Il bénéficie encore d’une certaine autonomie ; qu’il en profite, je compte bien lui l’ôter.
« Hum ... Bonsoir, tu es Kieran ? » Perdu dans ses pensées, il sursaute alors qu’il vient de revenir dans le bar, baissant légèrement la tête pour apercevoir la jeune femme qui vient de s’adresser à lui. « Heeeeey, salut... » Il se pince la lèvre, se gratte nerveusement l’arrière du crâne, lèvres pincées et regard qui fuit régulièrement le sien. À se demander comment tu as pu être fiancé, Kieran. « C’est ça et tu es... »
Et y’a plus rien. Juste un gros blanc, une panique qui s’accentue. Oh, tu vois, Kieran, si tu me laissais un peu plus de place pour t’aider à gérer ta vie, je t’éviterai des situations aussi catastrophiques que celle-ci. Mais soit, à toi de voir. Je ne vais pas disparaître de sitôt de toute évidence, c’est à toi d’accepter de me faire une place. Mais pas ce soir, visiblement. Alors débrouille-toi.
« ... » Une seconde, une deuxième, une dixième peut-être. Voyons, ce n’est pas si difficile de se souvenir d’un prénom, en moyenne ils ne font jamais plus de 8 lettres. « Dinah ? »
Oh Boy.
Tu me fais de la peine, Kieran, je suis forcé de t’aider, sans quoi tu vas tenter de disparaître sur place (spoiler alert : ce n’est physiquement pas possible, mon petit). « Euh, désolé, non, je... je sais que ce n’est pas Dinah, mais je- j’ai oublié, enfin, il y a dix minutes je pensais encore passer la soirée avec ma meilleure amie et finalement, ça a l’air d’être avec toi. » Euh. Kieran, j’étais partisan de la présentation d’excuses ; pas du déballage de vie et ce serait bien que tu t’arrêtes. Genre. Maintenant. « Enfin, pas que je sois mécontent. Non, pas du tout, c’est pas un reproche, j’ai hâte de passer la soirée avec toi, enfin, c’est un peu oppressant dit comme ça, non ? C’est pas mon intention, mais c’est juste que... » Qu’il faut que tu te taises. Maintenant.
« Ça a été pour venir ? »
Voilà. La pluie et le beau temps. Sans la pluie, ni le beau temps.
:
Dernière édition par Kieran Halstead le Mer 18 Oct 2023 - 1:19, édité 1 fois
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Swiper à droite, c’est facile et n’importe quel être humain doté d’un minimum de coordination motrice et cognitive est en mesure de le faire, Kieran le premier. Mais justement ; c’est la seule chose qu’il fait, swipant à droite dès qu’une fille attire son regard, à gauche lorsqu’il y a une grande alerte dans son esprit qui lui indique que la bio proposée cache quelque chose et qu’il ne souhaite pas le découvrir. Ou lorsque la fille est trop intimidante pour lui ; ou lorsqu’elle lui plaît, mais qu’il ne se sent pas de débuter une conversation, ou lorsque la bio indique bien une volonté de se voir rapidement et qu’il ne sait pas s’y prendre, ou pire encore, lorsqu’il est explicite que la présence sur l’application est motivée par un besoin de chaleur humaine qu’il n’a pas envie de partager en ce moment. Concrètement : Kieran ne swipe en réalité jamais, ou très très rarement. Il se trouve toujours des excuses ; et croyez-moi que je sais de quoi je parle pour participer à l’élaboration de celles-ci. Je n’en suis pas fier, encore moins lorsqu’à l’origine il a démontré de son intérêt et qu’il faut ensuite justifier son silence ou son manque d’initiative au cours de la conversation. Des moins discutables comme « ma grand-mère est morte, je te recontacte quand tout s’est un peu calmé » au « ah j’ai découvert que j’avais une MST, tu veux vraiment qu’on sorte prendre ce verre ? » utilisé contre les plus collantes, Kieran se retrouve rarement dans pareille situation, à devoir trouver des excuses de vive voix, sans être caché derrière un écran. Et s’il est agacé contre Isla, de mon côté je suis plus mitigé. Bien sûr que je lui en veux de s’être jouée ainsi de notre protagoniste, surtout en sachant quelles expériences misérables ont été les quelques rencards pour lesquels il s’est donné la peine de se déplacer, forcément assombris par une rupture douloureuse qui l’empêche d’être dans le bon mood pour faire des rencontres. Mais je lui suis aussi reconnaissant d’obliger notre héros à sortir de sa zone de confort et de sa réserve pour tenter de nouvelles choses – même si lesdites nouvelles choses sont loin d’être agréables pour lui. C’est ce qu’il comprend très rapidement (et moi-aussi, spectateur impuissant de la catastrophe qui s’annonce) lorsqu’il se retrouve nez-à-nez avec la jeune femme contactée par Isla, dont il a déjà oublié le prénom.
Qu’est-ce que je disais avant ? Capable de coordination motrice et cognitive, le Halstead ? Oublions l’aspect cognitif, sa mémoire lui fait clairement défaut.
Bien sûr, l’origine de cette amnésie n’est pas difficile à déterminer et il ne s’agit que d’une nervosité exacerbée, comme elle est présente à chaque fois qu’il se retrouve avec une représentante du sexe opposé. C’est comme si cela était inscrit dans son code génétique, entre « cheveux du père » et « yeux de la mère », il y a « malaise dès qu’une fille est à 1 mètre de lui » qui ne lui facilite pas la tâche. Et si Kieran est partisan du fait de rester immobile et silencieux en attendant qu’elle tourne d’elle-même les talons, trop pris au piège de sa propre anxiété, je suis là pour l’aider à reprendre le dessus et à formuler une excuse potable (ce qui tombe bien, puisqu’elle est véridique). Le sourire de la jeune femme qui remplace son regard interrogateur lui permet de réapprendre à respirer (c’est chouette, de respirer, il faudrait qu’il essaie plus souvent) en plus de se souvenir de son prénom. « Dylane, c’est ça ! J’aurais dû le retenir, je trouve ça très joli. » Il admet, avant de rapidement reprendre : « Et effectivement, ça me rassure, merci de partager ma douleur. » Il poursuit avec un léger rire, se reprenant à nouveau. « Euh, non, enfin, douleur comme l’expression, hein, pas que je pense que la soirée va être infernale... » C’est même tout le contraire, mais encore une fois, il est bien plus maladroit dans ses propos que dans ses pensées. Il tente de se reprendre, je l’aide et je peux vous assurer que ce n’est pas toujours un travail aisé que de contrôler Kieran. Je mériterais plus de considération de sa part et même de la vôtre, lecteurs, mais j’ai bien compris que je ne resterai qu’une entité à laquelle on ne prête guère d’attention. Soit, je sais bien que le sujet n’est pas à mes droits et à mes sentiments, excusez-moi pour l’aparté.
« C’est juste que je suis pas doué avec les gens, surtout. » Avec les filles, plus particulièrement, même lorsqu’il n’y a pas d’enjeu, mais ce sont des précisions que je lui empêche d’ajouter, au risque de provoquer une nouvelle gêne de sa part en réalisant ce que la question « d’enjeu » suite à une rencontre Tinder peut impliquer. « Alors pour être honnête, préparé ou pas, c’est un peu le même résultat. » Il préfère s’en amuser et il se permet un léger sourire, un peu plus détendu maintenant qu’il a connaissance du piège qui a également été tendue à Dylane, néanmoins nerveux quant à savoir si elle a des attentes quant à ce rendez-vous. Pitié, faites que non. Et tant mieux si cela n’a aucune logique avec le fait de se rendre à un rencard. Il change rapidement de sujet en réalisant qu’il est mal à l’aise, dans une vaine tentative de centrer la conversation sur autre chose que lui et la question n’est guère originale, mais elle a le mérite de fonctionner. On travaillera sur cela, Kieran, quand viendra le moment, hein. Il hoche vivement la tête pour confirmer que le trajet s’est bien passé, avant de répondre « une bière aussi » en écho à sa commande. Certes, l’abus d’alcool est dangereux, blabla, néanmoins cela a le mérite de détendre Kieran et je ne vous apprends rien si je vous dis qu’il en a sacrément besoin à cet instant. Et si vous n’êtes pas d’accord avec ce raisonnement, pensez à Dylane, est-ce que la pauvre mérite réellement de perdre sa soirée avec un type coincé et incapable de passer à autre chose après une rupture douloureuse alors qu’elle pourrait en profiter au côté d’un garçon qui a forcé sur la bière, mais qui devient le roi du karaoké lorsque c’est le cas ? Je pense que la question est vite répondue.
« D’organiser un rendez-vous avec la première fille qu’elle pense me correspondre ? Non. D’essayer de me faire réagir pour être moins réservé ? Souvent, oui. » Il précise alors qu’un léger rire s’échappe d’entre ses lèvres, tandis qu’il ose soutenir son regard un bref instant. « Enfin, première fille, j’en sais rien, dit comme ça on dirait que c’est un choix par dépit, mais j’en sais rien du tout, et si ça se trouve elle a testé plein d’autres et... ça ferait aussi de toi un choix par dépit, pardon, je... » Pour répondre à la question que vous vous posez, il n’y a pas de bouton stop sur Halstead, je le cherche depuis ma création et je ne l’ai toujours pas trouvé. « Et la tienne ? » Il retourne la question avec gêne avant que le serveur n’arrive vers eux. Payant les consommations et trinquant sa bière contre celle de la jeune femme, il en boit quelques gorgées pour se donner contenance, sans réaliser que vider la moitié de sa bouteille aussitôt en main n’est pas du plus bel effet. Dans la catégorie « comment passer pour un naze en dix minutes » je demande le vainqueur. « Euh, tu sais... je t’en voudrais pas si tu veux arrêter là et t’éviter une soirée faite de malaises et de mauvaises blagues. » Autant le préciser d’emblée, peut-être qu’elle cherche une excuse (comme il en cherche une, malgré la sympathie qu’elle lui inspire) pour filer, alors autant lui en donner une. « Je sais pas ce que ton amie attendait ou même toi, mais je pense pas avoir grand-chose à offrir. » Il conclut avec un haussement d’épaules et son sourire timide sur les lèvres ; et là aussi, il faudra que l’on retravaille ça, Kieran, parce que tu es très loin de savoir te vendre. Bon, je crois que tu n’en pas envie, surtout si cela implique d’accepter l’idée de passer à autre chose.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
À le voir ainsi, à bégayer et à perdre ses moyens devant une fille qui fait vingt centimètres de moins que lui, la question qui se pose est évidente : comment Kieran est-il parvenu à construire une vie amoureuse au fil des années et à être à deux doigts de se faire passer la corde au cou alors qu’il donne l’impression d’avoir la phobie de la gent féminine ? Sachez que moi-même je ne suis pas certain d’avoir la réponse à cette interrogation ; néanmoins je ne peux pas nier que notre protagoniste est doté d’un certain charme bien qu’il en soit ignorant et que sa maladresse puisse, certes, en rebuter certaines, mais en attirer d’autres. C’est bien ce qu’il s’est passé avec Méduse (n’insiste pas Kieran, les mois passent, mais je me refuse toujours de prononcer le prénom de ton ex) et s’il avait su, probablement qu’il aurait effectivement préféré faire une crise de panique le jour où elle l’a abordé, afin de s’assurer qu’elle soit traumatisée par cette mauvaise impression qu’il lui aurait faite et qu’elle ne mène pas à bien son dessein d’aller à sa rencontre. Pourtant, si Kieran n’a jamais brillé par sa confiance en lui, il en était doté d’un minimum il y a encore quelques années, suffisamment pour être à l’aise avec le sexe opposé et parvenir à se lier à ses représentantes. S’il n’a jamais été un excellent dragueur (à vrai dire, je n’en sais rien, n’ayant pas eu l’occasion d’exister à l’époque, mais vous l’imaginez, vous, en séducteur invétéré ? Moi non plus), Kieran n’est pas aussi innocent qu’on pourrait le croire et il a toujours su se débrouiller pour susciter leur intérêt et être en mesure de le conserver. Souvent sans faire d’efforts particuliers, sa maladresse s’en chargeant pour lui, mais il ne bégayait pas comme il le fait aujourd’hui. Méduse est passée et a fait de nombreux dégâts, quoi qu’il puisse en dire. Oh, Kieran, je sais bien que tu tends à vouloir ne conserver que le positif de cette relation ; mais tu ne peux pas. Si tu veux aller de l’avant, tu ne peux pas vivre autant dans le passé et même si tu t’opposes encore à moi, sache qu’un jour, j’arriverai à briser les barrières de tes peurs.
Et je compte commencer dès ce soir en t’empêchant de t’enfuir en courant comme tu le souhaiterais ; parce que Dylane ne mérite pas un tel traitement, prise au piège comme toi et tu peux faire usage de toutes les maladresses du monde pour me convaincre d’accepter de te laisser fuir que cela ne fonctionnera pas. Nous avons rarement la même vision des choses, lui et moi, et là où il perçoit une situation hautement stressante, de mon côté je vois celle-ci comme un véritable challenge ; un défi. Non pas sous le versant malsain de la chose en se donnant pour mission de conquérir Dylane avant la fin de la soirée, mais en l’obligeant simplement à passer celle-ci en sa compagnie, sans arrière-pensées autre que le fait de se socialiser un peu, lui qui malgré son attachement aux autres tend à s’isoler à la première occasion. Pas ce soir, Kieran, pas ce soir. Peu importe tes maladresses ; et si je veux que tu essaies de gérer seul les choses, tu ne peux de toute manière pas décider sans moi (enfin, tu crois que c’est le cas et cela m’arrange bien, en réalité).
Le rose qui lui monte aux joues, un malaise évident alors qu’il tente de préciser ses propos, un regard qui fuit, la tête enfoncée dans ses épaules, le jeune homme voudrait disparaître, mais Dylane ne lui en laisse pas l’occasion. Et tant mieux, puisque sa bienveillance, cumulée à son sourire amical et sa gentillesse parvienne à l’aider à se détendre (n’abusons toutefois pas, il ne s’agit que de 1% de détente sur les 100% de stress qu’il ressent à cet instant). « Oh, oui, oui, je-je sais. » Qu’il rétorque, très sérieux, avant d’essayer d’user d’humour : « de toute façon, je suis pas très digeste... » Il manque d’ajouter que son sang est presque exclusivement composé de sucre, qu’il mange trop gras, salé, sucré et tous les extrêmes qu’il existe, détaillant son régime alimentaire ; mais je l’en empêche en lui suggérant que Dylane ne doit pas être très intéressée par tout ceci et qu’il doit se souvenir qu’il a tendance à parler énormément pour ne rien dire lorsqu’il est nerveux – ce qui l’empêche de faire le tri dans les informations qu’il dévoile.
Ils progressent ; et après un sourire, il parvient à lui décrocher un rire. Il a un instant de doute en se demandant si elle rit de lui ou avec lui, mais je le raisonne en lui suggérant qu’il s’agit de la seconde hypothèse, ce qui lui permet de se détendre d’un nouveau pourcent et peut-être qu’à ce rythme, il arrivera à 100% d’ici un mois. « Hm, oui, oui, c’est une bonne idée de voir les choses ainsi, je vais essayer, merci du tuyau. » Il rétorque, son sourire gêné sur les lèvres, expirant doucement pour tenter de reprendre contenance. Allez, Kieran, fais comme tu le fais d’ordinaire, caches-toi derrière un humour foireux, surtout si cela permet de ne pas avoir à parler de toi. « Que t’es ambulancière, que ton plaisir coupable c’est les tartines de graisse de porc au petit-déj et que tu cherches un père de substitution pour tes trois enfants nés de ta relation avec un tueur en série emprisonné à vie. » Il déballe, oubliant presque de reprendre son souffle, très sérieux, avant de hausser les épaules. « Je plaisante. C’est pas un tueur qui est mentionné, mais un braqueur. » Tais-toi, Kieran, s’il te plait. Il n’est pas très doué pour les plaisanteries, ayant tendance à ne pas savoir s’arrêter et à s’enfoncer ; mais je lui suggère de cesser. « Je plaisante vraiment. » Et voyez, il tend à préciser l’évidence. Enfin, je reconnais qu’il fait des efforts et c’est tout à son honneur, alors ne le brusquons pas trop.
Efforts qui sont très vite oubliés alors qu’il en revient à perdre ses moyens et qu’elle persiste à le rassurer. « Je suis plutôt content de... de son choix. » Il annonce, d’un courage dont je l’ai poussé. Bien sûr, j’aime souligner à Kieran qu’il ne peut pas se baser sur une première impression pour s’être trop souvent trompé, mais c’est la vérité : Dylane lui fait bonne impression (et à moi-aussi, ce qui est également important). « À ta future vengeance, alors. » Il rétorque avec un léger sourire en faisant trinquer sa bière contre la sienne... qu’il boit à une vitesse déraisonnable – surtout pour un type qui ne tient pas l’alcool, je ne te félicite pas du mauvais message que tu envoies aux lecteurs. « Oh, euh, oui ? » Et il perd ses moyens alors qu’il fait face à une réputation d’alcoolique, incapable de comprendre le second degré. « Hm, c’est assez rare que je boive une bière à cette vitesse... » Non, pas vraiment, du moins lorsqu’il est question de la première qui vise à le mettre à l’aise. Et ça ne fonctionne même pas alors qu’il est à nouveau déstabilisé, ayant l’impression d’avoir été maladroit, tentant de lui offrir une porte de sortie afin qu’elle n’ait pas à chercher d’excuses. Il est ainsi, Kieran, toujours le cœur sur la main, pensant aux autres. Oh, bien sûr, il y a une part qui pense à lui-même, mais je crois qu’il s’en veut de l’avoir proposé au moment où il le verbalise. Peut-être que ça t’apprendra à réfléchir avant de parler, gamin. « Oh. » Qu’il glisse, surpris de ne pas lui avoir fait une aussi mauvaise impression qu’il le pensait. Pourtant, je reconnais qu’il a presque raison sur ce point ; et qu’après s’être trompé de prénom, avoir sous-entendu qu’elle était un choix par dépit et qu'elle allait passer une mauvaise soirée en compagnie d’un alcoolique, tous les éléments étaient réunis pour qu’elle saisisse l’opportunité de fuir. Mais Kieran oublie parfois que tout le monde ne préfère pas la fuite et que certains aiment se confronter aux difficultés, ce qui semble être le cas de Dylane. « Non, non, je ne vais pas partir. » Il annonce, un peu incertain, avant de poursuivre : « excuse-moi, je suis juste... surpris, mais ça me fait plaisir. » Il affiche un sourire moins timide, pas pour autant affirmé, mais sincère. « Oh. » Qu’il répète alors que son regard suit celui de la jeune femme, découvrant la scène qui se met en place. Sobre, Kieran déteste le karaoké : trop de regards sur lui, un timbre de voix qu’il pense être désastreux, une humiliation en bonne et due forme lorsque son stress prend le dessus. Sous l’effet de l’alcool, Kieran adore le karaoké : une sensation de liberté, un amusement certain et souvent de nombreux rires. « C’est une valeur sûre. » Il souligne lorsqu’elle évoque son choix, ne quittant pas la scène des yeux, se mordant la lèvre de gêne. « Ce que je sais, c’est que je suis pas encore prêt. » Qu’il mentionne le concernant, alpaguant le serveur et commandant deux shots ; et tant pis pour sa réputation d’alcoolique, mais le courage ne se trouve que sous forme de liquide. Et si Dylane n’apprécie pas qu’il soit aussi fort, il se sacrifiera et boira pour les deux. Ne le sous-estimez pas, il a une bonne descente sous l’effet du stress, Kieran. Encore une fois, dommage qu’il ne tienne pas l’alcool – alors qu’en réalité, cela lui permet surtout de trouver une aisance qu’il ne possède pas en temps normal. « Euh, tu te souviens que tu m'as dit de faire comme si tout était prévu ? » Probablement que oui, Kieran, viens-en au fait. « On peut ? » Le temps que je me prépare psychologiquement à me ridiculiser ou que je sois plus assez frais pour le réaliser, s’il te plait. Incorrigible, le Halstead. « Qu’est-ce qui t’a amené à être ambulancière ? » Il la questionne et si je sais pertinemment que son but est de se détendre en oubliant cette scène qui se prépare, il n’en demeure pas moins qu’il est intéressé. Parce qu’il est comme ça, Kieran et qu’il s’intéresse toujours aux autres.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
En soit, si l’idée du « rencard » le fait paniquer plus que la normale – même si les deux protagonistes semblent s’être mis d’accord qu’il ne s’agit de ça que de nom et qu’ils n’ont pas l’intention de suivre les règles et obligations qui entourent une telle sortie – Dylane peut se rassurer ; il aurait agi de la même manière peu importe la personne devant lui. Si Kieran a besoin d’être entouré, il est paradoxalement terriblement mal à l’aise lorsqu’il s’agit d’aller vers les autres et échanger des banalités d’usage pour faire connaissance ; il maîtrise l’art du small talk par force des choses, mais il n’est pas en mesure d’être suffisamment intéressant pour attirer, puis conserver, l’intérêt de ses interlocuteurs. Alors, généralement, il se contente de faire ce qu’il fait de mieux : il angoisse en se maudissant de s’être trouvé dans une telle situation. Sauf qu’aujourd’hui, il ne peut même pas s’en prendre à lui-même, ce qui complique les choses : Kieran est incapable d’en vouloir à qui que ce soit, par conséquent même s’il vient à prétendre qu’il se vengera sur Isla, dans la réalité il en est bien incapable et cette histoire se rapidement oublié car il ne prendra jamais le risque de se mettre quelqu’un à dos, encore moins sa meilleure amie. Son amitié est trop précieuse à ses yeux pour qu’il prenne ce risque et Kieran est dans la recherche constante de l’approbation d’autrui, autant dire qu’il ne fera jamais rien qui puisse aller à l’encontre de cet objectif. Bien sûr, cela me rend dingue au quotidien quand il s’agit d’essayer de le secouer pour qu’il puisse se défendre et ne plus être le paillasson sur lequel tout l’immeuble s’essuie, mais il est difficile de changer les choses en un claquement de doigts lorsque cette manière de vivre a été enseignée et intériorisée pendant trois décennies.
Dans tous les cas ; il reste dans cet objectif avec Dylane : il veut certes fuir parce qu’il se rend compte qu’il n’est pas à l’aise, pour autant il ne voudrait pas lui donner une mauvaise impression. Il doit alors jongler entre ce qu’il veut et ce qu’il doit faire, le souci étant que les deux ne sont guère compatibles. Loin de l’en plaindre, je m’en réjouis, voyant cela comme des éléments qui s’ajoutent à tant d’autres et qui feront déborder le vase à un moment ou à un autre ; et je serai aux premières loges pour rappeler à Kieran à quel point il aurait dû réagir plus tôt. Et je suis fatigué de la chance qui accompagne Kieran, qui fait face à une jeune femme bien trop conciliante face au comportement distant, hésitant, qu’est le sien ; elle essaie même de le rassurer, c’est le monde à l’envers. Pour autant, je ne peux pas trop m’en formaliser, car c’est aussi la manière bienveillante dont elle lui répond qui l’aide à se détendre et même à tenter de faire usage de cet humour derrière lequel il se cache lorsqu’il est entre le malaise et l’aisance, lorsqu’il ne sait pas encore dans quel extrême il se situe, lorsqu’il hésite entre la fuite ou l’envie de profiter de l’instant qui se présente à lui. À cet instant, face à Dylane, la fuite n’est plus l’option principale et il est justement coincé entre ces deux états incompatibles. « Je ne pensais pas à lui, à vrai dire, mais dans tous les cas, j’aimerais éviter de le découvrir. » Il rétorque avec un léger sourire ; il l’aurait bien remerciée de décrédibiliser son expérience personnelle, mais il devrait alors s’excuser de l’interprétation qu’il fait de ses paroles et il n’est pas certain que le moment soit opportun pour se marcher à nouveau dessus parce qu’il ne sait pas comment prendre les choses. Il aurait aussi pu ajouter qu’il pensait non pas à un animal, mais à un humain – enfin, je pensais à un humain, mais j’ai conscience qu’il n’aurait guère apprécié que j’évoque Méduse de cette façon.
Elle persiste à se montrer rassurante et je ne sais vraiment pas ce qu’il a fait pour mériter cela tant il agit comme si elle s’apprêtait effectivement à le manger tout cru – ce qui me convainc qu’elle n’est pas si pire, la jeune femme et qu’il ne serait pas inapproprié qu’il se décide à passer la soirée avec elle malgré le début tumultueux de celle-ci. Si j’avais une existence physique, je me taperais à nouveau la tête alors que l’humour dont il fait preuve est terriblement lourd, insistant sur le fait qu’il s’agisse d’une plaisanterie. Spoiler alert, Kieran, si tu étais effectivement drôle, tu n’aurais pas à le préciser. « Cool. » Il rétorque en passant le dos de sa main sur son front et en exagérant un soupir ; Dieu soit loué, il est safe. Et bien sûr, dans l’esprit trop créatif de Kieran, il ne peut s’empêcher de se dire que c’est justement parce qu’ils plaisantent sur le sujet qu’il se fera probablement éventré en rentrant chez lui tout à l’heure. Fuck, il y était presque. « Encore mieux, j’ai toujours rêvé d’une équipe de basket ! » Il rétorque, faussement enthousiaste, alors que son rire se mêle au sien. À vrai dire, il ignore tout de son profil, si ça se trouve, il n’est pas si éloigné de la réalité et on pourrait se demander quel est son genre de femme en se basant que sur cela ; encore heureux qu’il puisse se défendre en précisant qu’il n’a rien demandé de tout ça. D’ailleurs, il s’interroge sur le profil qui peut être le sien. S’il est basé sur celui qu’il a lui-même créé, il est des plus classiques – pour ne pas dire chiant, en réalité – mais si sa meilleure amie s’est chargée de le modifier, il n’ose pas imaginer ce qu’elle a pu y mettre. Gosh, il lui faudra également vérifier cela aussitôt rentré. « Merci, grâce à toi je réalise qu’il faudra que j’aille aussi vérifier mon profil. » Et le désactiver, probablement. Quelle idée d’être sur cette application, de croire que c’est la solution miracle pour que sa rupture soit plus douce. Ah, si tu savais, Kieran.
Et même s’il bafouille, je suis surpris du courage qu’il a d’assumer que le choix lui plaît, je ne le savais pas aussi franc et c’est un beau cadeau qu’il me fait là, à me faire comprendre que mes leçons peuvent lui servir. Oh, bien sûr je ne m’attendais à aucune reconnaissance de son côté – ce serait assumer qu’il a besoin de moi – mais je suis fier qu’il assume cette idée, lui qui peine à faire entendre son opinion. Pourtant, celle-ci est claire ; il est content du choix d’Isla et ne regrette plus réellement ce piège. « Compte sur moi. » Il scelle le pacte en faisant glisser ses doigts sur sa bouche pour fermer celle-ci et lui assurer son silence avant d’afficher un sourire. Et il se retrouve un peu à court de conversation, heureusement que leurs consommations arrivent et que celles-ci lui permet de prétendre être occupé quelques secondes, en plus de l’aider à se donner une contenance. Il regrette très vite de s’être accroché à cette bouteille alors qu’il passe probablement pour le pire des alcooliques, mais c’est sans compter sur Dylane qui vole, une nouvelle fois, à sa rescousse. Le rose aux joues de l’avoir forcé à en arriver là, gêné, il émet malgré tout un rire avant de baisser la tête. « Merci. » Même si cela semble bizarre à première vue et qu’il peut même passer pour quelqu’un qui encourage la consommation excessive d’alcool, il est néanmoins reconnaissant de ce sacrifice, alors qu’il porte à nouveau sa bière à sa bouche et qu’il se retrouve à nouveau muet, incapable de poursuivre la conversation. Et si vous voulez mon avis, elle mérite très clairement le surnom de sauveuse, puisque c’est ce qu’elle ne cesse de faire alors que, de son côté, il lui suggère de filer si elle ne veut pas poursuivre cette soirée à laquelle elle n’a pas rêvé, c’est une certitude. Contre toute-attente, elle s’oppose au plan de sortie qu’il lui a proposé et il s’avère plus soulagé qu’il ne l’aurait pensé ; il pensait que le vrai soulagement serait que leurs chemins se séparent. Il secoue vivement la tête pour acquiescer et confirmer qu’il reste, même s’il pourrait être amené à le regretter maintenant qu’il aperçoit le karaoké. « Attends d’entendre ma voix et tu verras si tu ne veux pas juger. » Qu’il dit, convaincu d’être le pire chanteur du monde. Heureusement, ce ne sont pas les capacités vocales qui sont évaluées au cours d’une telle activité. Qui reste en suspens du côté de Kieran, pas encore capable de montrer sur la petite scène où se trouve le micro sans risquer de tomber dans les pommes. Il lui faut encore quelques heures ou, à défaut, quelques verres. Il fronce légèrement les sourcils lorsqu’elle prétend que ça ne suffit pas, avant de comprendre où elle veut en venir lorsque d’innombrables verres arrivent à leur tour. « Ah, effectivement, là tu m’as dans la poche. » Qu’il s’amuse en faisant trinquer son verre contre le sien, désormais inquiet quant à l’idée de perdre le contrôle en étant alcoolisé et de faire des choses qu’il regretterait – comme chanter sur une scène, tiens, hm. Un shot avalé, il tente de faire passer le temps avant d’être en mesure de l’accompagner, posant une question qui s’avère finalement risquée à en voir l’expression de la jeune femme et à entendre sa réponse. Bravo, Kieran. « Oh, désolé, vraiment, je- je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. » Qu’il s’excuse sincèrement, conscient qu’évoquer une personne disparue n’est jamais un sujet facile à aborder. Et il s’en veut, se répétant intérieurement à quel point il est stupide ; et que même lorsqu’il veut faire des efforts, il arrive à tout faire capoter. « Mais c’est une belle façon de penser et c’est admirable comme profession. » Enfin à ses yeux de gamin qui n’a pas vraiment évolué et est toujours ébahi devant ceux qui dévouent leurs vies pour les autres. Prenant à son tour un second verre, il fait glisser le liquide dans sa gorge avant de lui répondre. Il ne sait pas vraiment quoi lui répondre, à vrai dire, il ne peut pas se vanter d’être dessinateur quand il galère à trouver des contrats ; et il fait un piètre professeur, car qui considère l’art comme une discipline à part entière à l’heure actuelle ? Le plus souvent, on lui fait comprendre qu’il n’est pas un vrai professeur. « Je suis biologiste. » Oh, il a donc opté pour cette stratégie. Celle qui vise à mentir, s’inventer une vie, se sentir un peu à sa place parce qu’il l’a décidé, le temps de quelques heures, en sachant qu’il ne reverra jamais cette fille. Alors pourquoi ne pas s’inventer un personnage comme il le fait parfois, si ça peut l’aider à se sentir mieux ? « Ma meilleure amie a dû mettre un truc genre dessinateur, infirmier, musicien, n’importe quoi qui soit plus intéressant que la vérité, il paraît que ça vend pas vraiment du rêve, comme taf. » Et il se complaît dans ce mensonge, Kieran et je ne sais que penser de son attitude. La soirée commençait si bien, pourquoi est-ce qu’il s’est senti obligé de tout gâcher en partant du principe que la vérité n’est pas suffisamment intéressante, qu’il n’est pas suffisamment intéressant, alors même qu’elle lui a fait comprendre le contraire en se réjouissant qu’il reste ? « C’est moins impressionnant qu’ambulancière, mais c’est sympa. » Il conclut en haussant les épaules, prenant un nouveau verre pour se donner du courage – et il lui en faut, s’il décide de se perdre au milieu de mensonges. « Je suis encore plus mauvais danseur que chanteur. » Il s’amuse, avant de reprendre. « Alors, il va falloir bien plus si on passe au second palier. » C’est une certitude, un mètre de shots ne suffira pas. « N’importe quoi, du moment que c’est un classique des 80’ ou 90’. » Son péché mignon et sur ce point-là, il ne ment pas : ce serait ridicule s’il doit assumer de chanter plus tard. Optant pour un quatrième verre, Kieran a conscience qu’il boit trop et surtout, trop vite, mais ce n’est pas ce qui l’arrête : après tout, il a une mauvaise décision à faire passer et quoi de mieux qu’un peu – beaucoup – d’alcool ? « Pourquoi tu penses qu’elle t’a inscrite sur cette app, ton amie ? » Qu’il interroge ensuite, dans l’attente que l’alcool fasse son effet et qu’il soit suffisamment inhibé pour (presque) tout assumer.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Parfois, je ne le comprends pas. Souvent, même, devrais-je dire.
Kieran est fait de paradoxes que je ne suis toujours pas parvenu à saisir. Il se décompose face à la jeune femme alors même qu’il persiste à vouloir faire des rencontres à travers cette application. Bien sûr, il se cache derrière l’excuse qu’il n’a pas choisi d’être là ce soir, pour autant son profil demeure actif et s’il n’a pas été maître du choix ce soir, le plus souvent c’est bien lui derrière l’écran. Alors il ne peut s’offusquer de se retrouver dans pareille situation quand il persiste à faire en sorte qu’elles se déroulent. Il est vrai qu’il ne swipe pas souvent à droite, supposant souvent après lecture du profil des jeunes femmes que l’algorithme lui propose que jamais elles n’accepteront un rencard avec lui et lorsqu’elles le font ; c’est bien lui qui préfère ne pas donner suite en inventant une excuse pour annuler à la dernière minute. Probablement qu’il l’aurait fait s’il avait de lui-même décidé de rencontrer Dylane, évoquant la mort de sa grand-mère (décédée déjà huit fois au cours de l’année écoulée, qu’on la fasse entrer dans le livre des records), les symptômes de sevrage au lait de vache de son chat qui nécessitent de rester à ses côtés ou tout simplement un traumatisme lié au chemin qu’il doit emprunter pour venir jusqu’à ce bar qui lui remémore sans cesse ce jour où il a écrasé un pigeon inoffensif. Les excuses ne manquent pas avec Kieran, ne reste plus qu’à lui apprendre à en formuler de crédibles – mais ce sera pour une autre fois. Dans l’immédiat, je répète à Kieran qu’il ne peut guère s’offusquer de cette situation ; bien qu’il n’ait pas été au courant jusqu’à vingt minutes en arrière, si son profil n’existait plus sur l’application il n’en serait pas là. Sa meilleure amie n’aurait pas eu l’opportunité de s’y connecter et de faire son choix à sa place ; mais pour cela faudrait-il encore reconnaître que ce réseau social n’est absolument pas ce dont il a besoin à l’heure actuelle. Le problème, c’est que Kieran a été éduqué dans cette optique que, pour avancer, il n’y a rien de plus efficace que de passer à autre chose ; c’est ainsi qu’il s’est convaincu que pour se remettre de sa rupture douloureuse, il doit impérativement se remettre immédiatement sur le marché, sans délai de guérison préalable.
Le pire dans tout ça ? Il est véritablement convaincu qu’il s’agit de la bonne option. Qu’il se remet ainsi plus facilement de sa rupture en rencontrant d’autres filles (pour les rares qu’il concède à voir) et que l’une d’entre elle saura prendre la place laissée vacante par Méduse et qu’ainsi il pourra reprendre sa vie là où il l’a laissée, elle qui est sur pause depuis le début de l’année. Et si Kieran aime faire preuve de déni, s’il n’accorde pas encore toute l’importance qu’il devrait à ma voix, je lui implante de plus en plus l’idée selon laquelle ce n’est pas une solution, bien au contraire et que cela ne fait que contribuer au problème. C’est peut-être pour cela qu’il désire fuir ce rendez-vous, fuir cette Dylane qui pourtant a toutes les qualités requises pour être considérée comme une personne agréable et qui mériterait qu’on fasse sa connaissance, qui mériterait sincèrement que Kieran s’intéresse réellement à elle au lieu de juste se perdre dans ses recherches de la remplaçante idéale à son ex-fiancée. Le simple fait qu’elle entre dans son jeu et qu’elle s’évertue à le rassurer, sans s’offusquer des présentations maladroites, est un signal qui devrait le pousser à mettre sa réserve de côté et à se laisser aller, juste pour un soir, juste une fois, où il s’autoriserait à ne pas être mal à l’aise dès qu’il est en présence d’un inconnu. Parce que c’est bien ça, le souci, Kieran tient absolument à faire des rencontres alors même qu’il n’a pas réglé ses problèmes d’anxiété sociale et qu’il est bien incapable de se comporter normalement avec autrui – enfin, il peut le prétendre depuis que j’existe, mais sans moi la catastrophe serait encore plus désastreuse. Si c’est bien lui qui tend à user d’humour pour tenter de se détendre, c’est moi qui essaie de moduler le ton de sa voix et l’interrompt alors que je sens qu’il ne fait plus la différence entre la plaisanterie et la lourdeur et cet ingrat n’est pas fichu de me remercier – j’aimerais m’en étonner, mais j’ai appris à composer avec sa résistance à mon égard. « Allez, tu lui toucheras un mot pour qu’il m’épargne. » Il rétorque en lui adressant un regard et en pinçant les lèvres dans une tentative de sourire. À vrai dire, en temps normal, Kieran aurait paniqué à de telles évocations et c’est sûrement le cas au fond de lui. Mais encore une fois, j’espère qu’il prend conscience de mon importance, alors que je lui permets de montrer ses meilleurs côtés (ce qui s’avère difficile lorsqu’il est anxieux de la sorte), lui permettant ainsi d’éviter une humiliation en plus du malaise persistant.
Et il se prend au jeu, Kieran, non pas avec aisance comme sa répartie pourrait le laisser penser, mais néanmoins moins fuyant qu’au début de leur rencontre. C’est une évidence ; il ne sera jamais à l’aise avec autrui. Même avec sa propre « famille » il ressent cette nervosité constante, ce n’est pas parce qu’il semble plus détendu avec Dylane qu’il l’est réellement, mais ça, elle n’a pas à le savoir. Il perd un peu en assurance (qui, à vrai dire, n’existe pas) lorsqu’elle mentionne posséder une équipe et il fronce les sourcils d’incompréhension alors qu’elle précise sans tarder le fond de sa pensée. « Ah. » Il dit dans un premier temps, soudainement déstabilisé en se rendant compte qu’il fait face à une personne importante. Ce n’est pas tant que son attitude change en fonction du statut de la personne face à lui, c’est surtout que cela ne concrétise que d’autant plus cette impression d’être insignifiant et inintéressant ; comment est-il supposé trouver grâce à ses yeux, désormais ? « Oui, oui, je suppose, oui. » Il balbutie avant d’afficher un sourire pour dissimuler son malaise et de reprendre rapidement la parole. « Bon, du coup je les attends lundi matin devant chez moi, on doit parler. » Il s’amuse, peu assuré, mais tentant néanmoins de ne pas totalement se laisser dépasser par la conversation. « Quoi ? Wow, elle a dû me photoshoper, dans ce cas, elle est maligne. » Il conclut, un sourire pincé sur les lèvres parce que cela lui paraît évident qu’elle n’a pas pu mettre autre chose qu’une photo de lui un minimum retouchée si sa meilleure amie espérait qu’il serait susceptible d’attirer l’œil.
La soirée commence mieux qu’il ne l’aurait cru, mais c’est mal connaître de penser que cela suffit au jeune homme pour lâcher prise et se sentir à l’aise, ce ne sera pas le cas et ça ne le sera probablement jamais. Mais, il parvient néanmoins à commencer à percevoir des aspects positifs à cette rencontre, qui aide à diminuer le rythme excessif de son palpitant. Elle fait des efforts pour le mettre à l’aise et il comprend bien qu’il doit en faire à son tour pour lui démontrer de sa reconnaissance. C’est ainsi qu’il interprète les relations humaines, toujours dans un principe de donnant-donnant et que lorsqu’on lui offre quelque chose, il a la responsabilité d’en faire de même. Il affiche un sourire sincère tandis qu’elle prétend n’avoir eu qu’une envie soudaine de se rafraîchir et je m’agace de la résistance dont Kieran fait encore preuve. Pour une fois, j’accepterais qu’il fasse aveuglément confiance à une inconnue, parce que cette Dylane met tout en œuvre pour qu’il passe un bon moment et il ne peut s’empêcher d’être craintif, sur la réserve et, disons-le, un peu à côté de la plaque. Elle n’a pas mérité ça et j’aimerais qu’il s’en rende compte. Mais, à la place, il lui propose une porte de sortie qui lui est en réalité adressée. Sauf que si la décision vient d’elle, il part du principe qu’elle l’acceptera mieux, car même si rien ne laisse présager qu’ils se reverront et cela devrait ainsi l’aider dans sa démarche. Mais il n’y arrive pas, tout simplement parce qu’inconnue ou pas, il serait intolérable que quiconque ait un avis négatif sur lui.
Et tout se passait bien jusqu’à ce qu’elle fasse un pas en sa direction et je le sens qui se braque aussitôt. J’essaie de l’aider à se rendre compte que ce n’est rien, qu’encore une fois c’est simplement une règle qui régit les relations humaines, mais Kieran ne comprend pas et ne veut pas comprendre alors que son réflexe est de reculer d’un pas, avant que je le force à s’avancer pour ne pas donner l’impression qu’il est agacé, voir pire, dégoûté, par son approche. C’est seulement un réflexe qu’il a depuis quelques mois, qui se concrétise alors qu’il ne comprend pas ce besoin de proximité avec autrui, même s’il y a une excuse cohérente derrière un tel acte, comme le fait de s’entendre parler. Mais allez faire comprendre ça à Kieran, je vous assure que c’est bien plus compliqué que c’en a l’air. « Un peu. » Qu’il admet avec un léger sourire. « Aucun goût, vraiment. » Il commente, phrase superficielle, entendue à de multiples reprises et qui lui semble appropriée à cet instant. « Si tu m’avais comme voisin, t’aurais fait un carton ce soir-là. » Il ajoute en haussant les épaules ; ne mentionnant pas qu’en réalité il ne sait pas comment il aurait réagi, pour cela encore faudrait-il avoir déjà soi-même expérimenté la sensation de rentrer bourré et de chanter au milieu de la rue sans en avoir rien à faire du reste. Mais il ne s’est jamais senti aussi libre, Kieran, alors il ne peut pas se targuer d’avoir vécu une telle expérience. Son rire, plus timide, se mêlant au sien, il est presque soulagé d’apercevoir les shots qui débarquent devant eux ; comportement d’alcoolique, mais c’est pour la bonne cause. Et il a bien besoin de ceux-ci alors qu’il semble mettre les pieds dans le plat et que je le sens aussitôt confus d’avoir commis une erreur. Pendu aux lèvres de la jeune femme dans l’espoir qu’elle ne lui en voudra pas, qu’elle saura faire abstraction de sa maladresse. Il bafouille, se confond en excuses, n’est pas plus rassuré quand elle lui précise qu’il n’a rien à se reprocher, convaincu d’avoir malmené, malgré lui, la bonne ambiance qui s’installait. Et vous voulez un autre exemple de paradoxe ? Le fait qu’il s’en veuille d’avoir potentiellement plombé l’ambiance de par sa maladresse, mais qu’il n’imagine pas que ses mensonges puissent contribuer à cela.
Oh, bien sûr que Dylane ne s’en rendra pas compte, quand il le désire Kieran est un excellent menteur et elle ne possède pas suffisamment d’éléments pour déceler le vrai du faux. Pour autant, c’est bien lui qui est atteint par cette supercherie, c’est lui qui se rend compte que cela ne se fait pas ; mais ce n’est pas pour autant qu’il s’abstient. Parce qu’il comprend, entre les lignes, qu’il n’est pas prévu qu’ils se revoient, alors qu’est-ce qu’un mensonge ? Et un second et tant d’autres, pour lui donner cette impression d’exister aux yeux des autres, cette sensation qu’il recherche depuis si longtemps ? « Ou complètement stupide. » Il s’amuse avec un sourire sur les lèvres tandis qu’elle le considère comme courageux. Si seulement elle savait. « J’imagine que quand quelque chose te plaît à ce point, tu acceptes toutes les contraintes qui vont avec. »
Oh, Kieran. Tu ne crois pas si bien dire. Et sur ce point, il est sincère, il « imagine » que s’il avait eu l’opportunité de se lancer dans des études qui lui auraient plu, probablement qu’il aurait fait abstraction de leur durée et tous les aspects négatifs qui entourent un cursus universitaire. Mais il ne s’en est pas donné les moyens, on ne lui a pas donné toutes les chances et tout ne peut que relever du rêve. Au-delà de cela, il est particulièrement bien placé pour parler de contraintes que l’on subit par envie, par amour de quelque chose. Ou de quelqu’un, devrais-je dire.
« Ça aurait eu son importance au moment où je t’aurais assommé en voulant te faire une démonstration. » Qu’il s’amuse avec un léger rire ; bien sûr s’il avait été jongleur un tel incident ne pourrait se produire, mais puisqu’il ne l’est pas, il se contente de l’imaginer et de sourire à cette image catastrophique. « Si seulement. » Qu’il s’amuse avant de reprendre la parole : « Je dirais plutôt qu’on est un intermédiaire très éloigné entre le moment où on débute une recherche et le moment où elle sert enfin à quelque chose. » À vrai dire il n’en sait rien, mais il imagine encore et toujours. Néanmoins, il préfère ne pas s’attarder sur le sujet de sa belle profession (non) et elle lui permet de dériver sur autre chose lorsqu’au karaoké, s’ajoute désormais une chorégraphie. Sa gêne accentuée par son mensonge, il se concentre à nouveau sur les verres devant lui. La suivant des yeux alors qu’elle s’empare du catalogue de chansons, il tend légèrement le cou pour avoir un aperçu des propositions, tandis qu’il rompt le silence en lui posant une question.
C’est un intense soulagement qui l’envahit quand elle mentionne ne pas être prête à s’engager, lui évitant ainsi une mise au point qu’il n’aurait pas voulu avoir, lui permettant surtout de ne pas chercher d’excuser sur cet aspect. « Oh, je vois, elle a de la peine à le comprendre ? » Qu’elle ne souhaite pas s’engager, pour forcer ainsi la chose. Heureusement pour lui, sa meilleure amie n’insiste pas – ou du moins, si, mais il ne peut s’en plaindre puisqu’il ne lui donne pas d’indices contradictoires. « Dé-désolé, c’est intrusif. » Il se reprend lorsqu’il réalise qu’après tout, ils ne se connaissent pas assez pour de telles confessions. La question lui est retournée et il reste silencieux un instant. La réponse est évidente et tint en quelques mots « rupture douloureuse, réaction classique », mais c’est un détail qu’il ne désire pas partager. Après tout, il peut être qui il veut ce soir et même si je ne le tolère pas, je lui concède ce droit si ça peut l’aider à se sentir mieux. « Euh... si on m’aborde pas, je le fais pas par moi-même alors je-je suppose que c’est sa méthode pour inverser la tendance. » Et il décide de mentir, encore. Mais il n’a pas le temps de se flageller mentalement d’un tel comportement que son regard est attiré par la chanson qu’elle désigne. « Mais non, elle est très bien celle-là ! » Qu’il s’exclame avec un rire, sincère, car même si sa dignité en prend un coup, Barbie Girl met plus d’ambiance que Zombie. « Enfin, je te laisse choisir, pendant que je continue de boire. » Il prend un nouveau shot, tandis qu’il la laisse effectivement choisir ; ce n’est pas encore aujourd’hui que Kieran prendra une décision, encore moins quand il peut laisser celle-ci entre les mains de quelqu’un d’autre. « Non, je suis raisonnable, je laisse ma voiture au garage pour ce genre de soirées. » Et il persiste, Kieran, mais ses mensonges ne visent pas tant à se jouer d’elle qu’à imaginer, le temps d’une soirée, la vie classique dont il rêve. Ce n’est pas grand-chose, à ce moment-là, de prétendre avoir le permis et une voiture, qui pourrait s’offusquer d’un tel mensonge ? Il essaie de se rassurer, pour ignorer le fait qu’ils deviennent de plus en plus nombreux à mesure que la soirée avance. Un nouveau shot vient brûler sa gorge alors que de plus en plus, il se sent plus léger, dans le flou et que l’effet commence à se faire percevoir. Le premier duo monte sur scène et la soirée débute doucement, Kieran tapotant du pied au rythme de la chanson choisie avant de se retourner vers Dylane. « Alors, verdict ? » Et un nouveau shot vient l’aider à se préparer, celui de trop, peut-être, mais peu importe ; ce soir il a décidé qu’il n’était pas lui-même.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Une chose est sûre, si l’Art n’avait pas été une telle passion pour notre protagoniste, la liste des métiers qui auraient pu être le sien est conséquente : - Figurant de films spécialisé dans le muet ; oh le métier rêvé pour Kieran, qui aimerait tant être l’acteur principal de sa vie et qui à défaut se contenter de rêver celle-ci, et qui est bien trop timide pour faire entendre sa voix. Le mélange de ses deux activités principales auraient fait de lui un excellent Charlie Chaplin des temps modernes. Oh wait, pour cela il faudrait accepter d’être au premier plan, alors il se contentera de le considérer comme un John Smith des temps modernes, un nom à l’image de l’inintérêt qu’il représente. - Nettoyeur de scènes de crime ; sa sensibilité pourrait laisser penser qu’il tournerait de l’œil à peine arrivé sur les lieux, en réalité sa complaisance aurait fait de lui un très bon élément. Oh bien sûr, il aurait commencé chacune de ses journées en rencontrant le sol après un malaise, mais passé cette étape difficile, il aurait fait le travail et se serait avéré excellent dans le domaine ; plutôt mourir (enfin, tomber dans les pommes perpétuellement) que d’admettre qu’il est dérangé par ce qu’il fait et par ce qu’on attend de lui. - Testeur de jeux ; le plus cohérent pour le grand enfant qu’il est resté, mêlé à l’adolescent qu’il n’a jamais pu être. Que ce soit devant une console ou sur un toboggan, nul doute qu’il aurait été terriblement efficace et qu’il aurait excellé dans son domaine, Kieran.
Je l’ai dit, la liste est conséquente et je ne cite que les plus probables, néanmoins je peux citer le plus improbable :
Jamais, au grand jamais, il n’aurait pu travailler dans la publicité ou le marketing. La manière dont il vante (ou plutôt, enterre) son profil tinder en est la preuve. Là où d’autres auraient plutôt su modérer leurs propos pour se vendre un peu plus que ce que le virtuel laisse paraître, Kieran ne manque pas d’achever toutes ses chances (pas qu’il aurait voulu en avoir, ceci dit). Mais il est certain que si Fiona n’était pas à l’origine de son compte Tinder, il n’aurait probablement jamais pu matcher avec qui que ce soit. Il n’est pas très doué pour vanter ses qualités, Kieran, appuyant exagérément sur ses défauts sans même s’en rendre compte. J’essaie de contrebalancer cette attitude avec mes discours qui visent à accentuer sa confiance en lui, mais difficile pour une petite voix comme moi d’avoir plus de poids que des leçons apprises depuis des décennies. J’en suis conscient et c’est peut-être pour cette raison que je n’abandonne pas la partie et que j’espère qu’un jour il saura se voir avec les mêmes yeux que moi (que je ne possède pas, certes) et qu’il parviendra à s’apprécier autant que Dylane semble le faire alors qu’elle persiste à se vouloir douce et rassurante à son égard. Suffisamment pour que, sans faire disparaître son anxiété, il arrive à composer avec celle-ci. « De la part de l’équipe qui me revient, voyons. » Puisqu’ils parlent déjà d’enfants, dans cette perspective la moitié de ce qui est à elle est à lui, c’est décidé, c’est acté (non). Le sourire qu’il arbore sur les lèvres diminue alors que ses joues se colorent, tandis qu’elle lui assure que la photo que Fiona a choisie n’est pas truquée et, pire encore, qu’il est encore plus beau garçon en vrai. Il ne sait pas recevoir ce genre de compliments, Kieran et je le perçois à son malaise évident. Et il peut jurer qu’il s’en fiche bien de son apparence et qu’il est comme il est, j’accède à ses pensées et je sais à quel point il se dénigre. Il se compare toujours aux autres – c’est l’essence même de sa vie – et il ne cesse de se critiquer avec une force qu’il ne possède pas au quotidien. Il n’est jamais assez, selon lui. Jamais assez grand, jamais assez musclé, jamais assez charismatique, jamais assez beau pour que l’on se retourne sur son passage. Nos avis diffèrent et lorsqu’il s’observe devant le miroir, lorsque je peux l’observer aussi, j’atteste d’un certain charisme. Il n’est peut-être pas un idéal de beauté, mais selon moi il n’a pas à rougir et j’espère qu’un jour il le comprendra. Et l’important n’est pas tant d’être un canon pour la société que de l’être aux yeux de la seule personne pour qui cela peut importer – encore faut-il trouver cette personne, mais chaque chose en son temps. « Oh je, euh, merci. » Qu’il la remercie en remontant ses lunettes sur son nez dans un tic nerveux, tandis qu’il essaie de soutenir son regard. « Bon, j’ai pas de comparaison de mon côté, mais euh, t’es très jolie aussi, sache-le. » Ce n’est pas si compliqué, Kieran, pas vrai ? Oh, si, ça l’est pour lui, mais je me satisfais de ce courage ; alors que j’ai conscience qu’il ne s’agit pas réellement de ça. Il s’agit de ce que les autres veulent entendre et les autres veulent des compliments sur leur physique. Il a appris la leçon, il la répète, en espérant que ça suffise pour le rendre appréciable. Je n’apprécie pas sa manière de faire, mais au moins je peux attester de sa sincérité, Dylane est un très jolie fille et il faudrait être aveugle pour le nier.
Son malaise est perceptible et j’essaie de le rassurer en lui disant que cela n’impacte pas le déroulé du rendez-vous. Il s’agit simplement de deux adultes qui se complimentent, dans une volonté de répandre un peu d’optimisme dans un monde qui en manque cruellement. Si tout le monde se faisait un compliment chaque jour, sur son apparence physique ou non, le monde ne s’en porterait pas mal. C’est les clichés qui ont décidé que mentionner le physique d’un individu du sexe opposé était forcément une tentative de drague, mais n’importe qui assistant à la scène (moi le premier) peut témoigner du fait que, dans cette situation précise, il ne s’agit pas de ça. Heureusement pour Kieran, Dylane enchaîne rapidement, ce qui lui permet de reprendre une teinte normale alors qu’il applaudit ses capacités de chanteuse sans même avoir eu connaissance de celles-ci (dans quel cas, il se mordrait peut-être les doigts d’avoir eu autant d’assurance). « Bien sûr que j’aurais applaudi ! » Il faut dire qu’il est bon public, mais ça, il se garde de le mentionner à voix haute. « Et puis, un peu de pluie dans nos contrées ça ferait pas de mal. » Il ajoute sur le ton de l’humour, son sourire se transformant en rire pendant un court instant. « Est-ce qu’ils ont la même réaction quand ils t’entendent jouer ? Si oui, il faut vraiment penser à changer de voisins. » Il s’amuse, parce qu’autant il peut comprendre que sa voix angélique (ou non) ne soit pas à leur goût, autant si elle maîtrise un instrument il serait le plus ravi des voisins.
Le sujet dérive sur leurs métiers respectifs et si Dylane semble faire preuve de sincérité au moment de se présenter comme ambulancière, on ne peut pas dire que la même franchise soit partagée par Kieran qui n’hésite pas (si, il a hésité, je l’ai perçu) à mentir. Pour quelle raison ? Il peine à se l’expliquer, de mon côté je détiens toutes les réponses. Enfin... c’est présomptueux de ma part, mais j’en détiens une partie, parce que s’il ne me laisse pas l’accès à tout ce qu’il se passe là-haut, j’ai quand même commencé à comprendre comment il pense, comment il réagit, ce qu’il cache et quels sont ses mécanismes de défense. Le mensonge en fait partie, plutôt que d’admettre que sa vie ne lui convient pas ; il a décidé d’en inventer une nouvelle au gré de ses interlocuteurs. Il le faisait déjà durant l’enfance lorsqu’il tentait de se démarquer de ses camarades pour avoir l’impression d’être plus important que son histoire le laissait penser et c’est une mauvaise habitude qui ne l’a pas quitté même après son passage à l’âge adulte. Pour quelqu’un qui fait de son mieux pour s’effacer, il met quand même beaucoup d’énergie à être unique et je ne parviens pas toujours à le suivre. Je ne comprends pas la finalité de tout ceci hormis le besoin de se rassurer, mais je reste persuadé qu’il existe d’autres méthodes bien plus saines. Mais je ne flagelle pas Kieran plus qu’il ne le mérite, convaincu par ses belles paroles que c’est seulement pour un soir, seulement pour quelques heures qu’il ment et que ses mensonges n’ont pas grandes conséquences, qu’est-ce que ça change qu’il soit biologiste ou artiste ? « C’est une invitation pour t’assommer ? » Il demande avec humour, néanmoins gêné et décidant de passer sous silence le sujet de son « métier ». « Mais je te rassure, je ne fais jamais rien consciemment. » Ou presque. Mais il est certain que s’il l’avait assommée, cela n’aurait pas été de sa propre volonté. « Mais je vois ton talent et ne le prends pas mal mais si je peux m’en passer, ça me convient. » Qu’il annonce alors que son rire se mêle au sien. Secouant la tête pour acquiescer à ses propos, Kieran certifie ainsi qu’il est bien dans le processus ; alors qu’en réalité il n’a pas la moindre idée de ce dont il parle. Mais il arrive à berner son monde, alors ça doit être efficace et il s’en satisfait.
Et là où il pensait que ses mensonges pourraient rester sans conséquences, il se trompe, Kieran, alors qu’il s’enfonce toujours un peu plus, tandis qu’il est cette fois-ci question de leur vie sentimentale. Le discours qu’elle tient n’est pas des plus optimistes, face à un Kieran qui, lui, croit terriblement en l’amour. Il y croit, bien plus qu’il ne le devrait en vue de ses expériences passées, mais cela ne l’empêche pas d’être un optimiste né doublé d’un incorrigible romantique. Le discours de Dylane est des plus tristes et Kieran voudrait lui prouver par A + B à quel point elle se trompe, pour autant il raisonne en lui bien plus qu’il ne le devrait. Alors il ne répond pas, se contente d’acquiescer par approbation sociale, avant de commenter : « Oh non, c’est ton opinion et tu as le droit de voir les choses ainsi, ne t’excuses pas. » Il lui assure avec un sourire. « Je ne suis jamais tombé amoureux, j’imagine que ça m’épargne bien des tracas. » Non, en réalité il a déjà été éperdument amoureux et son cœur est toujours aussi entiché, mais il ne le dira pas. Il ne dira pas non plus qu’il tombe amoureux dès que quelqu’un lui prête un tant soit peu d’attention et qu’il est en réalité un véritable cœur d’artichaut. Non, il ne le dira pas parce que ce n’est pas celui qu’il a décidé d’être ce soir. « Disons que c’est une solution pour moi. Et qu’une fois que tu acceptes les mauvais côtés de cette application, tu peux décider d’en tirer aussi un avantage de ton côté. » Il rétorque avant de très rapidement reprendre : « euh, ouais, enfin, j’en tire pas un avantage dans le sens hm, physique du terme, hein, je sais ce qu’on se dit quand on pense à Tinder, mais... » Tu t’enfonces, Kieran, cesse donc. « Enfin, tout ça pour dire que, euh au moins on est d’accord sur, hm, sur le fait que c’est une soirée en tout bien tout honneur. » Il souligne avec un sourire gêné, s’ôtant ainsi la pression des idées reçues quant à la finalité d’une telle soirée.
Une finalité qui lui plaît bien plus que celle qu’on pourrait envisager, alors qu’il est question d’un karaoké, son guilty pleasure non-assumé (du moins, jusqu’à aujourd’hui). Les verres s’enchaînent, sa confiance s’accentue et son inhibition est de plus en plus présente, alors qu’un second mètre d’alcool est commandé et qu’il n’est pas assez réceptif pour payer. « La prochaine tournée est pour moi. » Ce n’est pas bien glorieux, mais il doit admettre ne pas être mécontent de ne pas avoir dépensé de l’argent jusqu’ici, Kieran étant endetté et nulle doute que certains ne comprendraient pas de telles dépenses alors que son banquier le somme de se souvenir de son existence avec une régularité exemplaire. Imitant le mouvement, il boit à la suite de Dylane, tandis qu’il hoche la tête pour lui confirmer qu’il est sûr de lui, souriant alors qu’elle imite le roulement de tambours, sourire qui disparaît à son annonce. « Oh. Vite, un couteau pour me percer les tympans. » Il rétorque alors qu’elle précise qu’il s’agit d’une plaisanterie et qu’il en soit rassuré. « Ça me va. » Il dit à l’annonce de la seconde chanson, avant qu’elle ne disparaisse, le laissant seul avec son angoisse qui monte et les verres qu’il accumule quand bien même il se sent déjà flancher. « Tu plaisantes ? » Il réagit lorsqu’elle lui annonce qu’ils seront les prochains, buvant un dernier shoot. Heureusement, entre le mal de crâne qui commence déjà et la sensation de tanguer, il ne se rendra pas compte de ce qu’il se passe. Suivant le mouvement alors qu’elle s’est emparée de son bras, il reprend sa liberté une fois qu’ils sont sur scène et qu’il reste légèrement à distance, néanmoins en conservant un accès privilégié au micro à ses côtés. « Euh, Shape of You, j’crois. » Et tant mieux, c’est la plus simple, celle qui demande le moins de se dandiner comme un fou, alors que les premières notes résonnent. Et Kieran, désormais bien plus détendu, entonne les premières paroles, le regard rivé sur l’écran dans un premier temps, avant de se tourner vers Dylane de temps à aute, souriant ente deux fredonnements. « I’M IN LOVE WITH THE SHAPE OF YOUU. » Qu’il chante avec toutes ses tripes au moment du refrain, laissant échapper un rire, ayant l’impression d’être dans son élément – et ça valait bien la dizaine de shots en un temps record, assurément.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
« Ha donc tu vas me prendre la moitié de l'équipe » « Les lois du mariage. » Il justifie en haussant les épaules ; rougissant légèrement par la gêne alors qu’il espère qu’elle comprendra l’usage de l’humour : s’ils évoquent les enfants, le mariage est dans la continuité. Et s’il est aussi gêné, Kieran, c’est parce que notre protagoniste n’est guère habitué à faire usage de l’humour ; parce qu’il se sait être terriblement maladroit lorsqu’il s’agit de celui-ci, raison pour laquelle il s’évite le plus souvent de prétendre être drôle. Il ne l’est pas vraiment, d’autant plus qu’il tend à prendre les choses au premier degré. Et si sa nervosité n’aide généralement pas sa maladresse (pour l’avoir régulièrement observé de mon statut passif), Dylane peut se targuer d’avoir le droit à un Kieran qui tente de s’afficher sous son meilleur jour (plus que d’ordinaire – je n’oublie pas son désir perpétuel de validation sociale). « C’est-à-... » Dire, qu’il s’apprête à demander alors que je le perçois complètement paniqué avant que la jeune femme se corrige. « Oh, je vois. Ça me va. Faut dire que c’est pas moi qui suis perdant, dans ce cas. » Il souligne en haussant les épaules, ses possessions matérielles n’étant guère nombreuses ; elle serait probablement déçue et lui, à l’inverse, particulièrement ravi. Enfin, même si Kieran se prétend superficiel en suivant les dernières tendances (qui tend à m’exaspérer, sérieusement, que quelqu’un lui dise que le Pumpkin Spice Latte est immonde et que le retour du style années 80 n’est vraiment pas une bonne idée) pour se fondre dans la masse sociale, il est pourtant particulièrement désintéressé par tout ceci, n’ayant jamais eu l’habitude d’acquérir du matériel auquel il serait susceptible de tenir – à l’exception de tout ce qui lui permet d’exercer son métier. Et s’il s’était calmé quelques instants plus tôt, sa gêne se réactive tandis qu’elle complimente sa photo de profil, qui, je dois l’admettre, le met plutôt à son avantage. Il ne partage pas mon avis (mais je ne m’en surprends pas), alors qu’il baisse la tête pour masquer ses joues à nouveau roses. Dylane ne le connaît pas assez, contrairement à moi, mais là où de telles réflexions pourraient sembler anodines, je sais que Kieran ayant souvent été confronté à son incapacité à comprendre les sous-entendus autant que son premier degré constant ; à force il a pris l’habitude de tout interpréter, même quand ça n’a pas lieu d’être, comme à cet instant, comme au partage qu’elle évoquait il y a une minute.
« Et je t’assure du contraire, mais on aura la preuve avant la fin de la soirée. » Il précise tandis que son regard se perd sur cette scène qu’il n’ose pas encore fouler. Je trouve cela ironique de sa part qu’il se cache derrière sa réserve, alors que je peux vous assurer qu’il est en réalité pire qu’un gremlins nourri après minuit lorsqu’on lui parle de karaoké. Je n’ai jamais vraiment compris son intérêt pour cette activité, d’ailleurs, qui dénote bien trop fortement avec sa personnalité pour qu’il soit crédible lorsqu’il l’évoque. Pourtant, c’est bien une bête qui se déchaîne le temps de quelques minutes – mais c’est aussi de nombreuses heures d’entraînements, ponctués d’encore quelques angoisses par moment qui donnent lieu à une parfaite humiliation lorsqu’il reste tétanisé devant le micro. Il espère bien sûr que ce soir il ne sera pas question de cela – et ne t’en fais pas, Kieran, je vais m’assurer que ce ne soit pas le cas, mon but n’étant pas de te ridiculiser à la première occasion. Acquiesçant à sa proposition de chanter plus souvent, il finit par reprendre son sérieux lorsqu’elle parle de piano. « Et j’applaudirai aussi. » Bien qu’elle semble plus douée dans ce deuxième domaine. Pour autant, Kieran est sincère – mais je sais qu’il ne s’agit pas seulement d’une question d’oreille musicale que de simple politesse à l’exagération. Vous savez, il est capable de s’excuser auprès de quelqu’un qui lui aurait roulé sur le pied sous prétexte que « quand même, j’aurais dû être moins au bord du trottoir et anticiper qu’une voiture puisse rouler dessus », alors je ne m’étonne guère quand il assure à Dylane qui l’aurait félicitée. Elle pourrait avoir la pire voix du monde ; elle pourrait briser des verres, qu’il l’aurait félicitée pour son exploit pas donné à tout le monde (ce qui est vrai, dans un sens).
Un peu de la même manière que je félicite l’exploit de Kieran de mentir ouvertement – vous la percevez, l’irone dans mes propos ? Bien sûr que non, je me distance de cette décision, même si je ne me permets pas de le flageller. Croyez-moi, si vous étiez à ma place, peut-être que vous comprendriez ma prise de distance avec sa manière de faire. Ce n’est pas tant que je valorise le mensonge que le simple fait qu’il soit bénéfique à notre protagoniste et que ce constat pèse bien plus dans la balance. Fort heureusement, elle ne s’attarde pas sur son prétendu métier – qui le valorise peut-être, mais qui n’est pas particulièrement attractif. En lieu et place, c’est un rire qu’ils partagent lorsqu’elle lui offre sa moue boudeuse, même après son refus.
Et si Kieran poursuit dans ses mensonges, là encore je ne m’offusque pas ; pire, cette fois-ci j’atteste de la bonne solution que cela représente. Je témoigne quotidiennement de son cœur martyrisé, éclaté, brisé par son ex-fiancée qu’il me serait difficile de le convaincre de dévoiler à quel point cette histoire d’amour l’a marqué sans qu’il ne s’effondre face à Dylane – mais ils ne sont pas là pour ça et dans la continuité de son premier mensonge, il veut simplement oublier son quotidien, oublier le mal causé par cette relation et imaginer le temps de quelques heures qui il aurait pu être s’il n’avait pas fait cette rencontre. « Vraiment. » Il confirme, plus pour s’en persuader lui-même que pour véritablement confirmé ses dires à la jeune femme. « Ça arrivera un jour, j’y crois. » Il confesse avec un sourire et je confirme de la sincérité de ses propos : bien sûr qu’il y croit et j’espère moi-même qu’il tombera un jour sur une femme qui lui montrera que l’amour, ce n’est pas ça. Que ça ne doit pas vous faire souffrir autant, que ça ne doit pas vous déchirer de cette façon. « J’en conclus que je suis simplement plus optimiste que toi. » Il avoue avec un sourire, alors qu’il ne tarde pas à s’enfoncer en évoquant Tinder ; se basant sur la réputation de cette application qui ne lui correspond guère. « Oh, je vois... merde. » Qu’il ne peut s’empêcher de lâcher lorsque sa maladresse revient du plus bel effet. « Oh, je-ouais, cool. » Qu’il marmonne ensuite, les joues toujours roses, la tête baissée, espérant très vite que ce soit leur tour de monter sur scène pour oublier ce malaise qu’il a provoqué.
Et la chance lui sourit, alors que leur tour est pour bientôt. « Je leur présenterai personnellement des excuses à tous dès demain. » Il en rit, Kieran, mais je ne suis pas sans ignorer qu’il en serait capable ; or il n’arrivera jamais à s’excuser auprès de tous les enfants de moins de dix ans et, pour ma part, j’estime qu’il y a bien mieux à faire de ces journées. Alors, tu ne m’en voudras pas mon grand, mais tire une croix sur cette perspective, merci. Le choix de Dylane lui convient, il ne reste plus qu’à se préparer psychologiquement. Mais ça, c’était avant d’apprendre qu’ils sont les premiers et inévitablement, l’angoisse s’empare de Kieran alors qu’elle l’attire sur scène sans même qu’il n’ait pu passer par la case « inspirer / expirer » susceptible de l’aider à faire face à la situation. Et si les premières secondes relèvent du calvaire, chassez le naturel qu’il revient au galop ; alors que Kieran finit par se prendre au jeu (comme toujours) et chanter à tue-tête. Bien sûr, il ferme les yeux le plus souvent, il ignore les quelques personnes devant lui, il se concentre sur Dylane ou sur ses pieds ; en d’autres termes, il ne manie pas l’art du spectacle, mais il fait le travail et il s’amuse (fait rare). À l’issue de la chanson, il s’écarte rapidement alors que des applaudissements polis retentissent, n’ayant plus qu’une seule envie maintenant qu’il ne peut plus se concentrer sur le karaoké : quitter cette scène au plus vite et il n’attend pas la fin des politesses pour rejoindre la table. « Euh, ah ? J’étais pas au courant. » Il marmonne, sincèrement, avant de reprendre : « Je pense qu’ils t’étaient plutôt destinés, t’as pas l’air d’être un balai perdu sur scène, toi. » Il justifie avec amusement alors qu’il préfère changer de sujet rapidement, heureusement amené par la jeune femme elle-même. Son visage s’illumine lorsqu’elle parle de manger – vous ne connaissez peut-être pas encore Kieran, mais je vous assure que cet homme est un estomac sur pattes. Faisant quelques pas pour la suivre avant qu’elle ne revienne en arrière et qu’il soit perdu pendant un bref instant avant que son regard ne se pose sur le dernier shoot qui lui est destiné (le buvant sans se faire prier), il suit les instructions de la jeune femme alors qu’ils se retrouvent dehors. « Je sais pas... » Il songe, tandis que son regard se porte sur les propositions, indécis qu’il est comme toujours. « Vraiment ? » Il questionne à sa proposition, laissant échapper un rire ; cette perspective lui plaît et jamais il ne l’aurait envisagé de peur de passer pour un ogre. « Enfin, pas que ça me dérange, au contraire. » Il faut dire qu’il la rejoint sur un point ; il ne fait pas attention à son poids et il mange ce qu’il désire – ce qui explique son régime alimentaire digne d’un adolescent. « Ça, non plus, ça me gêne pas et ça me permet de laisser exprimer l’ogre qui sommeille en moi. » Il s’amuse alors qu’il prend les devants et paie la nourriture à défaut d’avoir participé aux frais d’alcool, tandis que Dylane s’éloigne les bras chargés de nourriture vers une table. « Merci, à toi aussi. » Il sourit, alors que son côté, il se jette presque sur son hamburger. « On va vraiment passer pour des alcooliques. » Il s’amuse avec un léger rire, avant de porter son soda à ses lèvres, un peu interdit en réalisant qu’il ne sait guère comment relancer la conversation de par sa timidité. Alors, à défaut, il balance la seule chose qui lui vient en tête : « alors, dis-moi, pour rester dans le thème. C’est quoi ton genre de mecs ? » Il l’interroge, reprenant bien rapidement : « promis, je me vexerai pas. » Car il sait très bien qu’il n’est le genre de personne, autant clarifier les choses d’emblée pour s’éviter un nouveau malaise à partir d’un quiproquo qui n’a pas lieu d’être et qu’il est le seul à voir.