Depuis la fameuse soirée passés ensemble, Dylane n'avait plus eu de nouvelles de Byron. Bon, elle est fautive dans le sens où tellement de choses se sont passées qu'elle n'a pas pris le temps d'aller voir son ami alors qu'il avait été emmené à l'hôpital ce soir là pour une commotion cérébrale. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle a usé de ses connaissances à l'hôpital pour s'assurer qu'il allait bien. En soi, ça n'efface pas le fait qu'elle l'a laissé sans nouvelles mais au moins, elle savait que sa santé n'était pas en jeu.
Aujourd'hui, elle ne bosse pas et ne doit plus garder Aaron ce qui lui laisse le champ libre pour un peu faire ce qu'elle veut. De suite, elle se dit qu'elle passerait bien voir son ami en espérant qu'il ne lui claque pas la porte au nez même si dans le fond, elle l'aurait bien mérité. Il doit être vers midi quand elle sort de chez elle et monte dans sa voiture. Elle prend donc la route du quartier de Fortitude Valley et plus précisément Oxlade Drive. Cependant, ne voulant pas arriver les mains vides et l'heure du déjeuner approchant, elle décide de faire un arrêt chez un traiteur assez connu dans la région. Son regard se balade sur les différents plats qui s'offrent à elle. Ca lui donnerait presque l'eau à la bouche et le pire c'est que son estomac gargouille. Son choix finit par se porter sur des sushis et des makis, une valeur sûre de cet établissement. Ayant réglé le tout, elle reprend la route. Arrivée dans le quartier, elle met bien un bon quart d'heure avant de trouver une place libre ce qui l'énerve légèrement. Sa voiture enfin garée, elle marche jusque chez le jeune homme. Une fois devant sa porte, elle prend une grande respiration et frappe un bon coup. Pas de réponse alors qu'elle est certaine d'entendre la télévision en fond. Elle hausse les sourcils ayant peur que celui-ci ait regardé par la fenêtre et reconnaissant sa voiture ne veuille pas lui ouvrir. Tant pis, elle va pas se laisser faire ainsi. Elle frappe à nouveau. « Bybyyyy réponds stp en plus j'ai amené de quoi manger et boire pour me faire pardonner « Dit-elle d'une voix suppliante. Se fâcher avec lui la ferait bien chier. Malgré tout, il compte à ses yeux. Ce n'est pas un simple pote Byron, non il est plus que ça et il le sait très bien qui plus est depuis le nombre d'années qu'ils se connaissent maintenant. En tout cas, Dylane ne compte pas bouger de devant sa porte avant qu'il ne daigne lui ouvrir. La connaissant, il doit se douter de ça. Plus têtue qu'elle, il n'y a pas et encore plus quand il s'agit de ses proches.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Jeu 13 Aoû 2020 - 16:01, édité 3 fois
Je me repose. Je n’ai pas vraiment le choix. Je suis sorti de l’hôpital. Je respecte les préconisations du corps médical. J’ai prévenu Alec aussi. Faire un break, ce n’est pas plus mal. Même si les sous ne rentrent plus. Je ne peux pas faire autrement. Une commotion cérébrale, ce n’est pas rien. Heureusement que Dylane a été particulièrement réactive, et j’ai rapidement été pris en charge. Même si je n’en ai aucun souvenir. Je me rappelle simplement que je me suis effondré, devant l’entrée de la boîte de nuit. Je sais que j’ai bu. Pas mal. Je rappelle d’un gars insistant auprès de Dylane. Que j’ai pris sa défense. Après, je suis en plein black-out. Et Dylane, je ne l’ai pas revu depuis. La seule personne qui pourrait me permettre de recouvrer la mémoire.
Je reste tranquille chez moi. Je ne fais pas grand-chose. Lit. Douche. Télévision. Musique. J’ai arrêté la boxe. Un temps. Je m’occupe. Je lis. Je ne vois pas grand monde. Peu de personnes sont au courant de mon état de santé. Je n’ai pas souhaité alarmé. Et Diablo est là. Mon fidèle compagnon. Mon soutien de tous les jours. Même s’il a fait quelques bêtises. Dans mon état, je ne l’ai pas sorti autant que je l’aurais voulu. Il me l’a fait comprendre. Il a ravagé une chaussure et un vieux polo qui traînaient. Le bougre. Je l’ai grondé. Ma punition n’a pas duré bien longtemps. Une fois allongé dans le canapé, à pas de loup, comme si de rien n’était, Diablo était venu sur blottir contre moi. Une compagnie de circonstance. Je ne pouvais le rejeter.
Je me suis endormi. Devant la télévision. Une main sur Diablo. Lui aussi assoupi. Je me réveille en sursaut. J’entends tambouriner à la porte. Une voix familière. Celle de Dylane. Elle me supplie de lui répondre.Je me lève du canapé. Je repousse le chien. Je tente de me lever. Difficilement. Je n’ai pas encore récupéré l’entièreté de mes capacités physiques. J’ai la sensation d’être une personne âgée. Diablo se lève aussi. Plus prestement. Plus énergique. Il me tourne autour. Il manque de me faire tomber. Il est excité comme une puce. Il est déjà devant la porte. Il aboie. « J’arrive ! » Peste-je contre le chien. Et un peu contre la jeune femme qui continue à toquer à la porte. Elle ne lâche pas le morceau. Elle n’abandonne pas. Elle persévère. Je tourne le verrou. J’ouvre la porte de mon logement. « Salut Dylane ! » Je l’invite en entrer. En temps normal, je lui aurais déposé une bise sur la joue en guise de salutation. Avec la minerve, c’est une entreprise bien compliquée. « Tu as l’air radieuse ! » Contrairement à moi qui suit en pleine décrépitude. Barbe de trois jours, poches de trois kilomètres sous les yeux. J’ai perdu tout le charme qui me caractérise. Je lui propose de pénétrer dans mon antre. « Qu’est-ce qui t’amène ? Tu as peur que je ne me nourrisse pas ? » D’un signe de la main, je lui propose de déposer les barquettes hermétiques qu’elle tient dans la main sur la table. « Je vois que tu n’es pas allé chez le plus mauvais traiteur de Brisbane ! » Je vais jusqu’au réfrigérateur. Je l’ouvre. Déception. Je n’ai plus rien. Même pas une bière. Quel mauvais hôte je suis. Rien. « Je peux te proposer seulement de l’eau ! » C’est vraiment la loose.
Est ce que la brune culpabilise de ne pas être allée voir Byron plut tôt ? Tout à fait ! Elle a l'impression qu'elle a délaissé son ami alors que la dernière fois qu'elle l'a vu, il était embarqué en ambulance. Certes, elle a pris des nouvelles par l'intermédiaire des personnes bossant aux urgences mais ce n'est pas la même chose et il n'est pas censé le savoir. C'est pour cela qu'elle met un point d'honneur à aller le voir aujourd'hui pour se faire pardonner mais pas que ... Non, il est son ami et l'envie de passer un moment en sa présence est aussi là. Néanmoins, elle ne le prévient pas de sa venue préférant faire la surprise. Que ça ?! Non, elle refuse d'essuyer un refus et le mettre devant le fait accompli lui semble la meilleure chose à faire, bien qu'il pourrait ne pas lui ouvrir simplement. Dans ce cas, elle restera plantée devant sa porte jusqu'au moment où il cédera. Dylane est coriace quand elle s'y mets. La route prise, elle s'arrête chez un traiteur pour leur prendre de quoi manger. L'heure du déjeuner arrivant à grand pas, ça ne leur fera pas de mal. Une fois remontée dans sa voiture, elle roule jusqu'à Oxlade Drive et se gare non loin du bâtiment où vit Byron. Les escaliers montés, n'étant pas la plus grande fan des ascenseurs, elle se plante devant la porte et frappe. Pas de réponse donc elle insiste et se fait entendre. Il est là, elle entend la télévision et son chien japper qui plus est. Le son de voix résonne quand il dit qu'il arrive. Un léger sourire s'offre sur ses lèvres. La porte s'ouvre enfin « Hey toi » Bon il n'a pas l'air fâché ce qui est déjà un bon point en soi. « Ho merci » Dit-elle bien qu'elle ne pouvait pas en dire autant de lui, le pauvre. Il a l'air fatigué et négligé. Loin d'elle, l'idée de le juger, elle se doute que la commotion a joué dans tout cela. Elle entre et le laisse refermer la porte. Son regard se lève sur lui à ses paroles. « L'heure du déjeuner arrive donc je me suis dit que c'était l'occasion de manger un bout tout les deux. J'ai pris des sushis et des makis » Quelques secondes de silence s'installent avant qu'elle ne reprenne « Et aussi, je tiens à m'excuser de ne pas être venue prendre de tes nouvelles plus tôt, je suis pitoyable comme amie par moment » Dit-elle en soupirant et pensant totalement ce qu'elle venait de dire. En disant cela, elle ne s'attend pas à ce qu'il la contredise et de toute façon, elle ne le laisserait pas faire. Alors qu'il va voir dans son réfrigérateur, elle pose les plats sur la table qui lui a montré du doigt juste avant. « Hum, j'ai choisi une valeur sûre en effet » Dylane va toujours chez eux, elle n'allait pas changer ses bonnes habitudes. Oui, les prix sont plus colossal mais la qualité est présente contrairement à d'autres qui n'utilisent pas des produits frais du jour. « J'ai pris ce qu'il faut, en t'en fais pas ! Tu as juste à t'asseoir et profiter » Disant cela, elle s'installe dans le divan et une fois Byron revenu, elle pose une main sur la sienne « Alors dis moi, comment tu te sens ? » Son regard est porté sur lui. « J'ai bien pris des nouvelles par des amis quand tu était encore hospitalisé mais ils ne m'ont dit que le strict nécessaire » Pas qu'ils ne voulaient pas mais un chef pouvant passer à tout moment, c'est risqué pour eux d'en dire de trop sur un patient à une personne qui ne fait pas partie du cercle familial.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Mar 11 Aoû 2020 - 0:41, édité 3 fois
Elle entre. Je la sens enjouée. Elle paraît contente de me voir. Depuis l’incident, je n’ai plus eu de nouvelles. Elle tente de se racheter. Avec des sushis et des makis. Quand je vois l’état de mon réfrigérateur, elle arrive à point nommé. Je ne peux que l’accueillir à bras ouverts, même si mon état est loin d’être optimal. Elle s’excuse du peu de considération qu’elle m’a porté durant mon hospitalisation et ma convalescence. « Il n’y a pas de mal… On a tous une vie… Même si actuellement, je n’en ai plus ! » Elle se résume à mon canapé, à mon lit, à la télévision, à la musique et à ma bibliothèque. Elle a tout prévu. Je n’ai plus à lever le petit doigt. Juste à me laisser vivre. Manger ses délicieux sushis et makis. « Je crois que c’est le nec plus ultra de Brisbane ! » Et probablement le plus cher. Mais cela, la jeune femme n’en a cure. Elle utilise carte et carnet de chèques tellement machinalement. Elle a les moyens. En temps normal, j’aurais fait une remarque, j’aurais été gêné. Je l’aurais peut-être jeté, n’ayant pas besoin de sa pitié, de son aide. J’aurais été en mode ‘petit con’. Là, je me suis vu dans la glace. Je ne vais pas cracher dans la soupe. L’appel du ventre. J’ai faim. La jeune fille tombe à pic. Tandis que je ne m’aperçois que je n’ai que de l’eau, rien à boire, véritablement, elle m’affirme avoir tout ce qu’il faut, que je n’ai qu’à me poser, mettre les pieds sous la table. « Tu as pris de quoi boire aussi ? » L’eau, c’est bien. Une petite bière ou un verre de vin, c’est mieux. Je m’installe à côté d’elle sur le divan. Je suis mieux assis. Il n’y a pas photo. Elle pose une main sur la mienne et me demande comment je me sens. Puis, elle m’avoue avoir pris des nouvelles, grâce à ses relations… « Des nouvelles par procuration ? Tu aurais pu appeler, j’avais une ligne téléphonique dans ma chambre... Ça aurait égayé mes journées ! » Silence. Puis, avec une petite pointe de malice, j’ajoute : « Qui est ton informateur… Ou ton informatrice ? ». Probablement des infirmiers, pour qu’il y ait la menace d’un supérieur hiérarchique qui pointe le bout de son nez, s’ils en disaient trop. Sans attendre plus longtemps, j’attrape, en grimaçant, un premier sushi. Je le trempe dans la sauce sucrée qui accompagne les mets. J’ai une préférence pour cette dernière, plutôt que celle salée. Après avoir englouti ce premier sushi, je daigne répondre à Dylane « Je me sens bien. Un peu las. Je ne sors pas trop. Heureusement que Diablo est là. Heureusement qu’il met un peu de vie ici. Pour l’instant, je ne travaille pas. C’est long ! » Et compliqué financièrement. Ce n’est pas pour rien que le frigo est vide. Je me fais livré quelques courses. Elles se limitent à l’essentiel. Après un premier sushi, j’enchaîne avec un maki. « Et toi, quelles sont les nouvelles ? ». Je l’envie. Elle peut sortir, boire, travailler, voir du monde. Vivre tout simplement. Tout le contraire de moi. « Tu es retournée en boîte de nuit un peu… En ce moment, je ne peux pas trop t’accompagner... » J’ai l’impression d’être un vieux croulant. Debout, j’ai la sensation qu’une simple pichenette pourrait me faire tomber. Le manque d’activité n’aide pas. Heureusement que mes voisins sont solidaires, qu’ils prennent un peu de leur temps pour faire sortir Diablo matin et soir. Pour que lui puisse se dégourdir les jambes, se dépenser et qu’il ne ravage pas tout l’appartement.
Même s'il lui dit qu'il n'y a pas de mal, la brune culpabilise tout de même. Byron est son ami et elle l'a délaissé, il n'y a pas d'autres mots pour cela. « Tu n'as plus pu sortir ? » Demande-t-elle en haussant un sourcil surtout que cela ne date pas d'hier tout de même cette soirée. « Ha euh peut-être « Elle n'en savait rien à vrai dire mais c'était bon chez eux. Dylane fait pas trop attention si elle aime elle achète et ça s'arrête là. Elle peut aller chez des vendeurs cher comme pas du tout car tout ce qui est expansif n'est pas spécialement meilleur. Elle le voit aller dans sa cuisine et proposer de l'eau ce qui la fait sourire. « Et oui monsieur j'ai pensé à tout. Il y a du soda et de la bière » Bon, elle n'avait pas été jusqu'à prendre la bouteille de vin qu'on lui a proposé s'étant dit que cela ferait de trop. Elle admet qu'elle a tout de même pris des nouvelles via des connaissances. « Ha ! Mais je savais pas moi ! Nancy m'a rien dit » Et hop le nom de l'infirmière balancé bien que ce n'est pas Byron qui allait la dénoncer donc ce n'est pas réellement grave. « Ou alors t'en aurais eu marre de m'entendre à longueur de journée » Dit-elle en le taquinant. Ils s'installent à table et commence à manger tranquillement et bon sang que c'est un délice. Elle regrette pas du tout son choix. Sauf que la brune vient de mettre trop de sauce piquante et le sent passé. « Ho bordel » Ses joues prennent feu ! Elle attrape son soda et le vide presque en entier. Suite à ça, elle lui demande de ses nouvelles car faut avouer qu'il n'a pas l'air en forme le pauvre et elle ne peut que se sentir coupable en partie vu qu'il a voulu la défendre. « Je me doute bien que c'est long mais aujourd'hui je bosse pas donc je pourrais te tenir compagnie si tu veux. On peut papoter, regarder des films, que je te batte à la console aussi » Elle sourit en grand suite à la dernière proposition. Diablo vient quémander une caresse qu'elle lui donne volontiers bien que la nourriture l'intéresse plus. « Ha non, tu peux pas manger ça mon beau » Du poisson cru pas sûr que cela soit bon pour un chien. Du moins, avec les siens, elle n'a jamais osé. « Ho tu sais la routine « Elle évite bien entendu de parler de sa rupture et de l'agression surtout que les marques ne se voient enfin plus. Il était temps. « Hum non ça me dit rien de sortir pour le moment et puis autant attendre que tu sois sur pied et qu'on y aille ensemble et sans bagarre promiiiiiiiiiis » Dit-elle en lui souriant. Pas question de sortir seule de toute façon pour le moment et pas de suite en plus. familial.
« Je sors. Parfois. Faire quelques courses. Si j’ai la force de les accomplir. Je promène Diablo parfois. Heureusement, je peux compter sur mon voisinage. J’évite de faire des mouvements brusques. » Cela est très limité dans le temps et l’espace. Je souffre toujours, même si ça s’atténue, de jour en jour. Du coup, je préfère ne pas faire de folies. Malheureusement. Est-ce que je m’assagis avec le temps ? Probablement. Si étonnant que cela puisse paraître. « Ma télévision, ma chaîne hi-fi et ma bibliothèque sont mes meilleures amies... » J’ai une vie passionnante en ce moment. Sa venue, sans lui avouer, me met du baume au cœur. Même si Diablo est omniprésent (il n’est pas habitué à me voir aussi longtemps en sa compagnie).
Elle est allée chez un des traiteurs les plus réputés de la ville. Elle semble l’ignorer. « J’ai eu la chance... » Je m’arrête un instant. Peut-on parler de chance ? J’avais surtout besoin de thunes « … de collaborer avec eux. Traiteur haut de gamme… » Silence. « Le prix est élevé… Mais c’est totalement justifié ! » Je connais bien la jeune femme, elle a les moyens, elle n’en a cure du tarif. Tant que gustativement elle y trouve suffisamment de satisfaction. Son intention présente. Partager un moment de convivialité ensemble. Se racheter de son absence, de son silence ? Certainement. D’autant plus qu’elle aurait pu me joindre à l’hôpital, j’avais une ligne de téléphone dans ma chambre. Et même mon téléphone portable. J’avais accès à la technologie. En soi, elle n’a presque pas d’excuses. Je ris lorsqu’elle m’en sors une. Elle parle trop. Peut-être. Peut-être pas. Elle ne l’a pas fait. Je ne peux le savoir. La seule certitude. L’écouter, des heures et des heures, m’aurait sorti de la torpeur, de la solitude de ma chambre. « J’aime t’écouter parler... » Dis-je simplement. Un brin charmeur.
Nous nous installons à table, où elle succombe à la tentation. Bien mal lui en a pris. La bouchée était trop épicée pour elle… « Mouahahahahahahahahahah » Rire diabolique. Je me gausse. « La gourmandise est un vilain défaut, tu le sais ? » Je ris, de nouveau. Sa venue s’annonce déjà bénéfique. Elle est totalement libre aujourd’hui. Elle énumère ce que nous pourrions faire, tandis que je me laisse tenter par un met. C’est alléchant ce qu’elle propose… « Papoter… Toute la journée ? Pffffiou ! Je ne suis pas habitué moi ! » Je lui fais un clin d’oeil appuyé. Non, je ne l’accuse pas d’être une pipelette. Ce n’est pas mon genre. « Je préfère la console… Mais ne crois pas, qu’avec mon état de santé, je te laiss la moindre chance… Rien… Niente… Nada... Que dalle... » Elle vient d’éveiller mon esprit de compétition tandis que j’engloutis un nouveau maki. Mon comparse à quatre pattes souhaite faire partie de la fête. Il quémande auprès de Dylane… Fin stratège… Il sait qu’il n’aura rien de moi. Sauf des caresses : « Ben dis toi ! Arrête d’ennuyer Dylane ! » Je l’attrape pour l’installer sur mes genoux… Je lui caresse la tête… « Crapule ! » Voici un nom qui aurait pu aussi lui aller à merveille.
Lorsque je réoriente la conversation vers elle, non plus vers mon état, elle reste évasive, me parlant de routine. « La routine ! Tu parles… Tu n’es pas du genre à sombrer dans la routine... » Comment peut-elle sombrer dans la routine ? Elle vit à cent à l’heure. Elle ne se soucie pas du regard des autres. En boîte de nuit, elle irradie, elle ne fait qu’un avec la musique, qu’importe les autres autour d’elle. Elle m’impressionne, parfois. Et pourtant, elle ne semble plus sortir en ce moment… Etrange. Elle préfère, semble-t-il, attendre que je sois mieux en forme. Et sans bagarre… « KUAAAAAAAAAAAA ! » Dis-je faussement outré… « Pourtant je trouve ça tellement funky de donner un coup de boule… Et de finir avec une commotion ! » Et finir à l’hôpital… « Surtout pour aider une jolie fille ! » Nouveau sourire charmeur (avec des poches sous les yeux, une barbe de trois jours et des cheveux en pétard). Le vrai prince charmant… Ou pas. Je gobe un nouveau sushi...
Elle l'écoute et fait une petite moue en l'entendant dire la raison de ses sorties. Rien de bien folichon la dedans. Mais faut avouer qu'il a pris un sacré coup ce soir là mais Dylane aurait pensé qu'il serait plus vite que pied tout de même. Peut-être que cela était plus moche qu'elle ne l'aurait cru. Cela arrive souvent que l'on croit que ce n'est rien et pourtant ... Elle pose son regard sur ses soit disant amies et roule des yeux. « Je suis là maintenant donc tu les oublies pour la journée » Elle compte bien squatter chez le jeune homme une bonne partie de la journée sauf s'il préfère qu'elle parte car s'imposer, elle ne le fera pas. Dylane est peut-être extravagante sur beaucoup de choses mais elle respecte les autres. Et puis elle n'aimerait qu'une personne reste chez elle si l'envie n'est pas présente. C'est presque entrer dans la bulle de sécurité de l'autre.
La brune n'avait aucune idée que Byron ait bossé pour eux ce qui vaut un O d'étonnement sur son visage . « T'en as fait plein des boulots en fait ? » Elle se souvient encore de quand elle l'a rencontré. Elle vivait encore dans la maison familiale et il avait été engagé pour nettoyer la piscine. Elle avait râlé d'ailleurs car elle voulait se baigner. Une vraie peste ce jour-là. Mais très vite, c'est passé en rigolade. Dylane a toujours considérer les personnes bossant chez son père comme égal. Il n'y a pas de sot métier et avoir de l'avoir ne signifie pas que l'on peut rabaisser les autres. Et puis pour sa part, elle est juste née dans la bonne famille. C'est son père qui a construit cet empire et ses frères qui ont pris la relève alors qu'elle ... Et bien elle a du abandonné mais elle ne regrette pas son métier d'ambulancière pour autant.
Byron lui dit qu'elle aurait pu appeler. C'est vrai en soi mais elle n'y avait même pas penser. Dylane est tête en l'air par moment. Elle roule des yeux quand il dit qu'il l'aime l'entendre parler mais non sans un sourire. « Tu dis ça car tu n'as pas du me subir justement » Elle lui tire la langue et commence à manger. Bien entendu faut qu'elle mette trop de sauce et s'arrache la gorge. « Te moque pas toi » Dit-elle en riant une fois son soda avalé. Heureusement qu'elle en a pris plusieurs. Elle propose alors au jeune homme de rester et parle de diverses choses à faire. « On verra ça ! Sache que je sais jouer donc je te laisserais pas me battre aussi facilement » Les hostilités étaient lancées en mode bonne enfant. Diablo quémande de la nourriture mais le maître n'est pas de cet avis. Il l'attrape et le met sur ses genoux. « La prochaine fois, je prendrais quelque chose pour toi aussi » Dit-elle en lui grattant la tête.
Byron parle de sorties. Le point sensible du moment de la jeune femme qui essaye tant bien que mal de se sortir de là sans parler de la réelle raison. « Et bien faut croire que je m'assagit » Oui bon pas vraiment voire pas du tout. C'est juste qu'il lui faudra du temps pour reprendre sa vie d'avant. Mais elle ajoute tout de même qu'elle l'attend pour sortir de nouveau. Il ne manque pas de faire un faux choqué ce qui la fait sourire. « Attention ou je vais le faire exprès pour que tu me sauves à chaque fois » Bien qu'elle avait eu besoin d'être sauvée réellement. La brune lui sourit et tourne ensuite son regard sur les sushis pour ne pas montrer un petit malaise. Celui-ci passé, elle le regarde à nouveau. « Et du coup, tu as quoi comme jeu pour que je t'écrase comme il se doit ? »
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Dernière édition par Dylane Bradford le Lun 17 Aoû 2020 - 15:16, édité 1 fois
« Oui ma p’tite Dame. Au moins, contrairement à elles, tu as du répondant… » Je suis content de la voir. Aujourd’hui. Avoir quelqu’un avec qui parler, de choses et d’autres, de la pluie, du beau temps, de banalités. Nous parlons sushis, traiteur. À mes yeux, elle s’est arrêté chez l’un des meilleurs traiteurs de Brisbane. Je me sens chanceux. Tandis qu’elle ne semble pas se soucier de la réputation, elle est plus étonnée par le fait que j’ai pu travailler pour eux dans le passé. J’y ai fait des extras. Son ‘Oh’ long et expressif, signe de sa surprise me fait rire. C’était presque mignon. « Je suis plein de ressources, tu sais… Rien ne me fait peur… Tant que j’y trouve mon compte » Cela dit, travailler quelques heures chez un traiteur, c’est plus dans mes cordes, que d’être l’homme à tout faire auprès d’une famille fortunée. Même si ce dernier travail m’a permis de rencontrer la jeune femme assise à mes côtés.
Je lui annonce finalement qu’elle aurait pu m’appeler. Soit sur la ligne de téléphone de ma chambre, soit sur mon téléphone portable. J’assène le dernier coup de grâce, en lui soufflant que j’aimais l’écouter parler de sa voix mélodieuse et cristalline. Elle n’est pas convaincue. Profitant de la perche tendue, je glisse avec malice : « C’est sûr que si tu me parles de ‘chichi’, ‘pompon’ et ‘lime à ongles’, ça risque d’être long et très ennuyeux ! » Silence. « Et si un tel moment se présente, j’ai l’excuse adéquate : ‘Désolé, les infirmières sont entrées pour effectuer mes soins’ ! » Il faut tout prévoir. Le moindre échappatoire. Afin d’éviter qu’elle prenne la mouche, je rajoute, avec un sourire charmeur : « Mais tu n’es pas de ces filles là... » Et tout se passe vite. Elle engloutit un sushi trop épicé. Si j’avais eu suffisamment de réflexe, j’aurais pris une photo sur l’instant. Cette tête qu’elle a tiré. Je me marre. Tellement drôle. Elle me réprimande. « Mais quoi ? Tu as vu ta tête ? Tu n’as pas la tête du lady ! » Je pars à rire à gorge déployée.
Elle propose que nous jouions à la console… J’ai quelques jeux. Je lance la confrontation. « Entre savoir jouer, et je n’en doute pas, appuyer sur des boutons, même un enfant de quatre ans peut le faire, et me battre, il y a un gouffre... » Mais je suis smart, je veux bien lui laissé sa chance après tout. Déjà, elle a un petit avantage sur moi. Elle est en meilleure forme. Sur ces entrefaites, Diablo vient mettre son grain de sel. Il ne perd jamais le nord. Il renifle toujours les bons coups. Tandis que je l’ai pris sur mes genoux afin de le caresser, je lui souffle à l’oreille, suffisamment fort pour que Dylane entende. « Cette fille ingrate n’a même pas penser à toi, triste vie de chien... ». Diablo me regarde, triste, avant de se tourner vers la demoiselle. Pour enfoncer le clou. Sans contestation, le meilleur comédien de Brisbane, c’est lui.
Nous en venons à parler de sorties. Boîtes de nuit. Je la regarde droit dans les yeux. Elle me parle routine. Elle me parle sagesse. Je suis dubitatif. Dylane s’assagit ? Je n’ose le croire. « À d’autres… On ne s’assagit pas à vingt-trois ans ! ». Surtout pas elle. « Que se passe-t-il ? » Je sens bien qu’il y a quelque chose. Si elle a besoin de parler, c’est le moment. Et son excuse de m’attendre pour sortir de nouveau ne prend pas. Pas plus que les autres. Elle n’a pas besoin de moi, pour aller en discothèque ou au bar, danser et s’enivrer. Une chose la tracasse. La balle est dans son camp. Je lui laisse le choix de se confier ou non.
Nous plaisantons sur notre dernière expérience en boîte de nuit. Ma commotion cérébrale après l’avoir secouru. Elle m’invite à réitérer l’expérience. « Chiche ! » Ajoute-je en lui envoyant un clin d’œil. « J’ai tout l’attirail du chevalier servant ! » Dis-je dans en souriant. Un ange passe. Petit malaise entre nous deux. Avant que nous rebondissions sur la console. Sur les jeux en ma possession. « M’écraser, ça reste à voir, jeune fille ! » Je le lève pour aller vers la télévision, regarder les jeux en ma possession. « Si tu veux, j’ai Mario Kart... » Je regarde un peu tous les jeux. « Sinon, j’ai Smach Bros ! Mais attention, je ne ferais pas de sentiment… Il ne faudra pas pleurnicher si je te mets à l’amande ! »
« Est ce que tu viens de me comparer à des objets inanimés ? » Dit-elle faussement outrée pour ensuite éclater de dire. C'est vrai que cela ne devait pas être marrant tout les jours d'être seul et de n'avoir personne à qui parler. Dylane avait connu ça il y a peu mais elle avait voulu être rester seule, c'est là tout la différence. Mais avoir un animal, mine de rien, ça fait une présence. Elle l'a ressentie avec Lucky et Black et elle est certaine que Diablo a su se montrer présent pour son maître également. Les animaux ont cette tendance à savoir quand leur maître va mal, c'est fou. Et après on dira que les humains sont plus intelligents, pas sûr quand on voit tout ce qu'il se passe sur cette terre. Dylane s'étonne un peu d'apprendre que Byron a bossé chez ce fameux traiteur. « Je vais finir par croire qu'on a été ensemble et que je te connais pas plus que ça » Elle pouffe de rire même s'il y a là un fond de vérité. Ils s'étaient plu physiquement, ils s'entendaient bien mais se connaître réellement, non pas assez. C'est peut-être ça qui a fait que cela n'a pas fonctionné. En tout cas, elle ne regrette rien et le plus important est que Byron fasse toujours partie de sa vie.
C'est vrai qu'elle aurait pu penser à lui téléphoner mais la brune avait omis cette hypothèse. Bon pas grave. Et puis elle aurait pu le saouler. « Nan je t'aurais parlé de toutes mes conquêtes voyons » Dit-elle sur un ton moqueur. Le karma vient se mêler à la discussion vu que Dylane vient de se manger un sushi beaucoup trop épicé par la sauce qu'elle a mis avec abondance. « Mais » Elle prend une mine boudeuse quelques secondes puis parle de jouer à la console. « Je t'arrête de suite ! Mes frères m'ont appris à jouer donc crois pas que je suis le genre de fille à taper sur tout les boutons sans savoir quoi faire enfin sauf à Mortal Kombat, là j'avoue » Les combos de ce jeu, elle peut simplement pas. Elle roule des yeux quand il parle à son chien. « Attention où la prochaine fois je ramène tout pour lui et rien pour toi » Et le pire, elle en serait capable la brune.
Le sujet des soirées vient sur le tapis et Byron ne croit en rien qu'elle s'assagit. Il la connaît un peu trop bien làa dessus. Elle soupire et grimace légèrement. « Je ... « Elle se pince les lèvres ne sachant pas si elle doit lui dire ou pas. Il est son ami mais elle n'a pas envie d'ennuyer les gens avec ses histoires Dylane. « J'ai été agressée mais ça va maintenant » Dit-elle en vitesse pour vite reprendre sur le rôle de chevalier servant de Byron mais un petit malaise s'installe. Heureusement que les jeux vidéos rejoignent la discussion et efface tout cela. « Donne moi une manette et on verra » Il lui cite les jeux. « T'as même pas Mario kart, je suis choquée mais và pour Smach Bros du coup » Et merde, elle a jamais joué à celui-là donc il risque réellement de lui mettre une branlée. « Heyyyy je suis pas une gamine, je pleurniche pas moi » Elle roule des yeux et attrape la manette et regarde comment le jeu fonctionne. Ca n'a pas l'air complexe vu comme ça. « Un gage pour le perdant ? » Autant rendre la partie encore plus motivante.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Mar 18 Aoû 2020 - 16:41, édité 1 fois
Tandis que nous discutons, je sous-entends que la jolie brune a plus de répondant qu’une bibliothèque, qu’une chaîne hi-fi, ou encore qu’une télévision. Elle monte sur ses grands chevaux. La mine outrée. Je ne peux nier l’évidence. « Oui ! » réponds-je simplement, le sourire aux lèvres. Je la compare, certes. Pour la bonne cause. Lui montrer que les relations humaines sont importantes, essentielles pour l’épanouissement personnel. Ses derniers jours, j’étais en manque d’échanges. La venue de la jeune fille est une bénédiction.
Je lui apprends que j’ai travaillé pour le traiteur chez qui elle a fait une descente. Je ris. À son allusion à notre relation passée. Je lève les yeux au ciel. N’exagère-t-elle pas un peu ? Tout connaître de moi. Je ris. « Dois-je te rappeler la durée de notre relation ? » Trois semaines. Un peu court pour apprendre sur la vie de l’autre. D’autant plus que nous consacrions notre temps aux galipettes plutôt qu’aux discussions… « Tu ne connais pas tout de moi... » Et encore heureux. Je ne suis pas fier de certaines facettes de ma vie. Chacun conserve une part de mystère.
Et il est inutile qu’elle me parle de ses conquêtes. Sauf si elle souhaite que j’aille jouer le caïd pour les impressionner. « Sauf si tu voulais que je leurs refasse le portrait ? » Une once de jalousie dans mes propos. Peut-être bien. Dans mon état, ces menaces tombent à l’eau.
Sushi trop épicé et les hostilités commencent. Elle sait jouer, paraît-il, initiée par ses frères. Ils lui ont sûrement forgé le caractère. « Ils se sont ligués contre toi, pour mieux te faire mordre la poussière ? Non ? Mais promis, dans ma grande magnanimité, je te laisserais une chance ! » Enchéris-je avec un grand sourire, empli de charme. Avant de me servir de Diablo, pour la faire culpabiliser. Lui reprochant de ne pas avoir pensé à lui. Mais, en retour, elle se venge, n’ayant d’yeux que pour le canidé. Mauvais calcul de ma part. Faisant une moue triste, du même acabit que celle de Diablo, je lui demande d’une petite voix : « Tu n’y songerais pas ? Pauvre être que je suis ! » Je fais mine d’avoir toute la misère du monde sur mes épaules. Pour tenter de l’amadouer. Sans grande conviction. Je pars à rire.
Mais la conversation prend une tournure plus grave. Lorsque j’insiste. Lorsque je vois que quelque chose ne tourne pas rond. Et qu’elle m’annonce, sans détour, avoir été agressé. Mon sang ne fait qu’un tour. « Où ? Comment ? Par qui ? » Demande-je d’une traite. Je m’approche d’elle, et sans lui demander, je la serre dans mes bras, pour tenter de la réconforter. Je grimace lorsque je fais un mauvais geste avec ma tête. Pour autant je ne lâche pas mon emprise… Quelques secondes, avant de m’éloigner.
Nous en venons aux jeux vidéos. Je lui propose Mario Kart, ou encore Smash Bros. « Tu ne m’écoutes pas ! J’ai Mario Kart… Mais si tu veux que je défonce sur Smash Bros, ça me va… C’est un peu de la même veine que Mortal Kombat. » Silence. Je sors le jeu, et les manettes. J’allume la télévision. Sur le ton de la plaisanterie, en lien avec ce que j’avais dit plus tôt je fais les présentations… « Télévision, je te présente Dylane ! » Avant de lui tendre une manette et d’ajouter : « Si tu appuies sur tous les boutons, tu devrais arriver à faire des choses de potablement acceptables ! » ajoute-je en rigolant. C’est à ce moment là, que la jeune femme propose, de mettre en place des gages. Cela peut-être intéressant. Selon la teneur des gages. « Tu es sûre ? Car tu vas perdre… Et je n’ai pas vraiment de gages qui me viennent en tête ! »
Byron la taquine en la comparant à ses meubles ce qui fait que Dylane fait la fausse choquée pour ensuite rire de bon coeur. Ce n'est pas ça qu'elle allait prendre mal de sa part. S'en suit alors une discussion sur le traiteur et le fait qu'elle ne connaît pas grand chose de Byron, enfin si mais pas assez à son goût surtout. Une grimace vient s'installer sur son visage. « Oui c'est pas très glorieux comme chiffre d'ailleurs » Elle hausse les épaules ne se prenant pas la tête la dessus. « Ha mais je m'en doute comme toi de moi « Et puis ils ont encore tout le temps d'apprendre à se connaître amicalement parlant. Son visage se penche sur le côté quand elle aborde le sujet de ses conquêtes. « Quand tu réagis de la sorte, je jugerais que tu es jaloux. C'est mignon » Dit-elle pour le taquiner loin de penser qu'il l'est réellement. Si c'était le cas, il aurait fait en sorte que cela fonctionne entre eux même si en soi, elle ne lui en aurait sûrement pas laissé l'occasion. Dylane n'arrive pas à se poser ... Un jour peut-être car au fond, elle aimerait mais la peur d'être déçue est bien trop présente ou pire de perdre la personne sans retour comme son frère.
« Mais pas du tout ! Ils m'ont juste appris à manier la manette. Enfin ils l'ont fait car je m'énervais et que j'en ai cassé deux ou trois aussi » Dit-elle avec un sourire en coin. Bien que c'était vrai tout ça. La patience à cette époque était pas une vertu chez Dylane. L'adolescence et ses hauts et ses bas que voulez-vous ?! « Et je gagnerais sans ça non mais » Dit-elle en mode fière même si elle n'est pas du tout crédible avec son sourire. Elle le taquine en disant que la prochaine fois, elle amènera à manger à Diablo et non à lui. « Bien sur que si je le ferais et encore plus car t'essayes de m'amadouer vilain petit garnement » Elle lui tire la langue et rit.
Rire qui s'échappe vite quand le sujet devient plus épineux. Son regard se baisse alors qu'elle soupire. Elle avait pas prévu de parler de ça avec lui. Non, elle venait le voir pour lui et passer un moment à deux, non se plaindre. « A la sortie d'un bar ... Je suis allée voir un verre après mon boulot car j'avais eu une sale journée ... Mais une fille est arrivée avant qu'il ... Enfin soit » Elle le regarde le suppliant presque de changer de conversation. « Je vais bien maintenant, c'est le principal non ? » Bien physiquement oui. Mentalement, elle a encore du mal avec certaines choses mais ça ne fait que trois semaines à tout cassé donc faut juste le temps.
C'est bien sa veine de tomber sur un jeu de combat. « Rhooo ça va oui j'ai pas entendu ... Et tant pis j'assume « Elle roule des yeux en l'entendant faire les présentations avec la télévision. « Enchantée chose inerte » La manette en main, elle le regarde « C'est bien ce que je comptais faire appuyer sur tout » Elle met l'idée d'un gage en jeu. « Ho bah on est pas obligé si tu n'as pas d'idée ... Moi j'en aurais eu c'est dommage car je ne vais pas perdre » Elle grogne un peu alors que le jeu se lance. Comme prévu, elle appuie sur tout les boutons. La première partie arrive au terme.
Spoiler:
Win : Dylane gagne et fait une petite danse de la victoire So close : Egalité, le match est à refaire Lose : Byron gagne et elle boude cinq petites minutes en mode « C'est pas juste «
(c) princessecapricieuse
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« Et comme tu n’as fait aucun effort... » La provoque-je tandis que, dans le fonds, nous étions sensiblement l’un comme l’autre tout aussi fautif. « Mais ne ressassons pas le passé... » Sans sentiment fort, la douloureuse séparation n’a pas eu lieu. Simplement la clairvoyance de chacun de ne vouloir s’engager dans une relation sérieuse. À leurs âges. De plus, aux yeux de Byron, la jeune fille n’était pas du même monde, alors pourquoi courir après l’impossible ? Autant éviter les déceptions et les investissements inutiles. Notre relation actuelle est plus saine, sans équivoque, plus sereine. Sauf si elle s’empresse de me parler de ses conquêtes… Je suis sur la défensive. Elle traduit cela par de la jalousie… « Jaloux ? Moi ? Tu plaisantes ! Tu fais un peu ce que tu veux de ton corps ! » Et avec qui elle veut. Tant qu’elle évite de m’en parler. Chacun son jardin secret, je ne veux pas savoir qui butine sa petit fleur. Sauf si elle souhaite que j’inflige une correction à l’imposteur. Ma réaction peut-elle s’apparenter à de la jalousie ? Je ne crois pas. Un protectorat tout au plus, je pense.
Par chance la discussion change de braquet. Elle s’oriente vers les jeux vidéos. Vers l’apprentissage de la jeune femme auprès de ses frères. Son anecdote sur le triste sort de deux feue manettes me fait rire. Jaune. J’ai connu ce genre de désagrément. Ce manque de tact évident. Et les excuses bidons du style ‘J’ai perdu parce que la manette ne fonctionne pas bien’ alors que jusqu’alors, c’était le cas. « Mais tu es une bourrine en fait… Moi qui te croyais toute douce et innocente... » À présent, je redoute de devoir lui laisser une manette. Je ne veux pas que l’une d’elles ne rejoigne le cimetière des manettes usagées. « J’imagine que tes frangins ne te laissaient aucune chance ? » Silence. « Si c’est le cas, ne perds pas le sens de la loose ! » Ajoute-je par pure provocation.
Et l’ambiance retombe rapidement comme un soufflé lorsqu’elle m’annonce avoir été agressée. J’ai la sensation qu’elle est au bord du précipice. Elle a vécu un moment horrible. Même si elle se targue d’aller mieux. J’ai des doutes. Mais je ne veux surtout pas la contraindre à se remémorer ce souvenir douloureux. Je le vois dans son regard. Elle n’en a pas envie. Je respecte. Machinalement, pour la réconforter, je la sers dans mes bras. Je ne peux rien lui offrir de mieux. Comme un moment suspendu. Seuls tout les deux.
L’instant présent revient au galop. L’atmosphère redevient respirable lorsque je lui annonce les jeux en ma possession. Deux me viennent à l’esprit. Mario Kart et Smash Bros. Nous nous rabattons sur le dernier, après un léger malentendu. « Mamie faut reprogrammer ton sonotone ! » Dis-je en lui faisant un clin d’oeil amusé. Je branche la télévision, la console. Je donne, avec une légère appréhension, la manette à Dylane. « Tu en prends soin comme la prunelle de tes yeux... » Dis-je en exagérant la situation. Je lance le jeu tandis qu’elle propose que nous fassions des gages. Je ne suis pas très chaud. Dans le fond, je n’ai pas trop d’idées. Puis, après mure réflexion, je me ravise. « Ok pour un gage… Si je gagne, j’ai droit à un massage, si tu perds, j’ai droit à un massage et si tu gagnes, j’ai droit à un massage ! » Dis-je, comme si de rien n’était. Nous choisissons nos personnages… « Que la partie commence ! ».
Nous combattons l’un contre l’autre. Elle ne se laisse pas faire la bougresse. Elle se défend bien. J’esquive certains de ses coups. J’en reçois d’autres de plein fouet. Il en est de même de mon côté. Le sablier s’écoule. Et le combat arrive à son terme sans que ni l’un ni l’autre n’est pu faire mordre la poussière à son adversaire. Statu quo. Je me tourne vers Dylane, je lui tends la main et la félicite : « Tu t’es bien débrouillée… Maintenant que je t’ai fait miroiter l’espoir de fou que tu pouvais me vaincre, je vais te faire mordre la poussière ! ». Nous faisons une nouvelle partie.
Spoiler:
Win : Byron se lève et effectue un haka pour impressionner Dylane, en oubliant qu’il ne doit pas effectuer de gestes trop brusques.
So close : Nouvelle partie, Byron continue à défier Dylane.
Lose : Byron invoque la chance du débutant mais demande l’arbitrage vidéo et l’expertise de Diablo afin d'éliminer tout soupçon de fraude.
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
La brune se montre du doigt en faisant la choquée. « Moi mais tu peux parler voyons ! C'était ta chambre que tu me faisais visiter et pas ton cerveau » Dit-elle en se pinçant les lèvres pour ne pas rire à sa propre connerie. Elle hausse ensuite les épaules avec nonchalance. Certes, c'était le passé mais ça ne lui pose réellement de problèmes d'en parler. Ils n'ont rien fait de mal, la preuve ils s'entendent toujours aussi bien tout les deux. « Si je fais ce que je veux alors réagis pas comme ça mon chou » Elle lui envoie un baiser fictif et retourne manger ses sushis tranquillement. Il n'y a rien à faire, elle aime le taquiner et se doute bien qu'il n'est pas jaloux, cela ne serait pas logique en soi. Enfin qu'est ce qui est réellement logique sur cette terre ?!
La brune avoue que si ses frères lui ont appris à jouer, c'est parce qu'elle a déjà cassé des manettes par rage de ne pas y arriver. Un poil impulsive à l'époque la demoiselle. Bon d'accord encore un peu maintenant mais chut. « Hahaha douce et innocente ça me va tellement pas « Elle éclate de rire surtout que Byron savait ces choses là la concernant. « Nan mais je les battais quand même et là, c'est eux qui rageaient quand ça arrivait » Elle roule des yeux « Toi je te jure tu t'en sortiras pas comme ça » Dit-elle en boudant presque mais son sourire revient vite.
Sourire qui disparaît vite quand elle avoue pour l'agression. Heureusement Byron n'insiste pas ayant compris qu'elle n'a pas envie d'en parler. La brune n'arrive pas encore à s'exprimer la dessus et surtout cette éternelle peur d'être jugée.Malgré tout l'étreinte qu'il lui offre lui fait du bien, elle cale sa tête contre son torse quelques secondes sans rien dire.
Les jeux vidéos reviennent dans la discussion et c'est tant mieux. « Heyyyyy » Elle le le pousse légèrement avec son corps pour l'emmerder mais tout en faisant attention de ne pas lui faire mal. Elle roule des yeux en regardant la fameuse manette » Et si je la casse tu fais quoi ? » Elle ne nargue mais c'est tellement marrant. Elle ne compte pas la casser du moins pas volontairement. Alors qu'il ne voulait pas de gage, d'un coup il change d'avis. Son regard se pose sur lui alors qu'elle hausse un sourcil. « Ouais mais non t'essayes de m'avoir là. Je suis pas blonde encore mon chou » La partie commence et se termine à égalité. « Rêve pas ! Je compte pas me laisser faire du tout » De suite ils remettent ça bien entendu. Elle essaye la brune mais perd ce qui occasionne une moue boudeuse chez elle. Byron se lève et fait une démonstration de sa victoire, chose qu'il n'aurait pas du faire. « Ha bah c'est malin, je t'aurais masser sans que tu te fasses mal hein » Dit-elle en souriant en coin. Elle attend qu'il se pose dans le divan et vient se placer derrière. Bonne joueuse, elle lui masse les épaules avec douceur. « T'as de la chance que c'est toi hein » Dit-elle car un massage, elle l'aurait pas du tout à tout le monde, fallait pas rêver non plus.