Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Greg&Noa #5

Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyJeu 6 Aoû - 19:50

La fin de la journée approchait et je voyais tout le monde partir petit à petit de l’association. Toujours en premier les patients qui venaient, que ce soit pour leurs rendez-vous médicaux, pour voir Hannah, pour participer à des ateliers, des animations, c’était eux qui désertaient en premier les locaux. Puis les bénévoles suivaient le pas, les artistes, les comiques, ceux qui écoutent, ceux qui parlent et qui rient. Puis, les médecins, les infirmiers, ils sont fatigués, les journées sont épuisantes, les journées sont parfois difficiles. Ils tiennent le coup, le sourire marqués sur les lèvres, comme un automatisme, ils ne s’en défont jamais. Souvent Hannah et moi sommes les dernières à quitter les lieux, Melissa à l’accueil s’annonce toujours pour dire qu’elle a fini sa journée et que le téléphone est sur messagerie. Cette fois, avant de partir elle vient me voir. « Noa, y a un mec qui demande à te voir ? » je jette un œil à l’horloge au-dessus de la porte de mon bureau. « J’ai pas rendez-vous… » que laisse glisser entre mes lèvres, sans pour autant m’adresser à Melissa et me rendant compte de ma maladresse, je lui indique. « J’te remercie, j’vais voir, demande lui juste un instant et vas-y. Bonne soirée ! » je lui adresse un dernier sourire avant de la voir s’éclipser à nouveau pour de bon cette fois.
Je rangeais mon bureau, me demandant qu’est ce qui pouvait être si important pour qu’on vienne me voir après 19h. J’avais envie de rentrer, d’enlever mes chaussures, de virer mon soutien-gorge, de me mettre à l’aise dans mon canapé et prendre un verre de blanc bien frais et ne penser à rien d’autre. Le tailleur que j’avais osé mettre ne m’allait pas du tout, je n’ai pas cessé de tirer dessus toute la journée pour m’assurer qu’on ne voit pas mes fesses dès lors que je me penche ou me met à genoux. Tout ça pour ce rendez-vous avec l’un de nos plus grand financeurs et que James m’avait toujours dis que pour les grands rendez vous il fallait savoir user des grands moyens. Je devais, en d’autres mots, laisser tomber mes débardeurs, mes jeans ou mes pulls trop larges dans ces circonstances et qu’il fallait venir habillée en conséquence. Heureusement que je ne les rencontrais pas si souvent.
« J’arrive. » que je dis assez fort pour être entendue de l’accueil. « Pardon pour le retard. » que je lance avant même d’avoir vu de qui il s’agissait. Et alors que je relevais les yeux pour savoir enfin qui était celui qui voulait me voir, alors que je pensais à un patient ou peut être même un futur employé que sais-je, me voilà complètement sur le cul de me retrouver face à Gregory Morton. Mécaniquement, me revoilà à tirer sur cette jupe, comme pour lui interdire un quelconque spectacle. Il avait osé venir ici, sur mon lieu de travail ? Il avait une belle chance, c’était qu’il n’y avait plus personne à part moi et que par conséquent, si j’avais envie de péter un câble comme il le méritait, je ne me retiendrai pas. Greg avait franchi un pas qu’il n’aurait jamais du. Même si nous n’étions visiblement pas un couple a proprement parlé, si non, j’ose espérer qu’il n’était pas ce genre à coucher avec la première venue – j’avais considéré qu’il m’avait manqué de respect quand même. Pas un mot depuis la révélation de Sienna. Pas un message. Pas une tentative d’appel. Rien. Et il se pointait ici ? « Qu’est ce que tu veux ? » trois secondes pour ouvrir la bouche, si non, c’est dehors. 3…2…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyVen 7 Aoû - 0:44

Pas un message, pas un coup de téléphone, rien. J'ai rien fait pour me justifier. J'ai rien dit pour essayer de me faire pardonner. 3 jours que je rumine dans mon coin sans savoir quoi faire, 3 jours que je me maudis de n'avoir rien fait. Marius m'a fait la morale, je sais qu'il a raison au fond, je sais qu'il faudrait que j'aille voir Noa pour m'excuser, mais j'ai aucune idée de comment faire. Décidément, je m'excuse beaucoup avec elle, c'est pas commun. Mais si je m'excuse autant, c'est que je sais que j'ai merdé aussi. Là, j'ai vraiment sacrément merdé d'ailleurs. Je saurais même pas expliquer pourquoi je suis allée voir ailleurs pendant ROA, et dire que c'était dans le jeu et que j'ai pas pu me retenir parce que j'avais un cul tendu devant moi, c'est clairement pas une excuse viable. Au fond, je sais que si j'ai fini par coucher avec Sienna, c'est parce que c'était facile et pas prise de tête. Je me vois pas en couple avec elle, c'est simple, alors j'avais pas besoin de me projeter ou de me poser 1000 questions. On l'avait fait point barre, rien n'avait changé entre nous après et rien n'aurait changé de toute façon. Il va falloir que je réfléchisse sérieusement à remédier à cette tendance d'autodestection : je suis en train de perdre (ou j'ai déjà perdu?) ma chance avec une femme merveilleuse, tout ça parce que je flippe. Et des femmes comme Noa, pour qui je ressens cette connexion immédiate, je suis pas sûr d'en trouver à tous les coins de rue. Alors je finis par écouter le conseil de mon ami de toujours, je me décide à me pointer sur son lieu de travail pour lui présenter mes excuses, à nouveau. Cette fois-ci, pas d'artifice : pas de grand restaurant chic ni de bouquet de roses, cette fois-ci, c'est moi et moi seul face à mes responsabilités. À 18h je sors du boulot, et je me dirige directement vers l'association Beauregard. Je sais que c'est là qu'elle y travaille, et avec un peu de chance je pourrai soit la voir, soit réussir à choper ses horaires quelque part en usant de mes charmes. Une femme m'accueille, et c'est naturellement que je lui demande à voir Noa, la directrice. Cinq minutes plus tard, elle revient avec ses affaires et ses lunettes sur le nez, m'annonce que Noa va me recevoir, me souhaite une bonne soirée et se tire. L'heure c'est l'heure hein, heureusement qu'elle travaille pas chez les flics elle, parce que les horaires sont rarement respectés. Quelques secondes après, ce sont les talons de Noa qui claquent sur le sol et qui m'annoncent son arrivée. Elle a une mini-jupe qui doit certainement bien lui mouler le cul, et un chemisier qui met en valeur ses beaux yeux verts. Elle est parfaite. Focus Greg, t'es là pour t'excuser pas pour mater.

Quand son regard croise le mien, je sens qu'elle n'est pas vraiment contente de me voir. A quoi est-ce que je pouvais bien m'attendre de toute façon ? « Qu'est-ce que tu veux ? » Son ton est sec et son visage fermé. Je porte ma main à ma barbe pour me la frotter nerveusement, allez, il faut parler maintenant. "Je sais que t'as sans doute aucune envie de me voir, là tout de suite maintenant." Sans doute jamais en fait. "Je suis pas venu ici pour que tu me pardonnes ou que tu me donnes une autre chance" mais si tu pouvais ce serait cool quand même, "je sais que c'est pas l'idéal de venir sur ton lieu de travail, mais je voulais pas faire ça par téléphone et j'avais peur que tu acceptes pas de me revoir." Plutôt normal pour une personne censée de vouloir rayer ce genre de mec de sa vie, non ? "Écoute, je suis vraiment désolé je suis vraiment qu'un con fini. J'ai fait de la merde et c'est pas pardonnable." Moi j'aurais pas pardonné en tous cas. "Je viens pas te faire une déclaration ou quoi, je voulais juste te dire que je tiens à toi, et que les moments qu'on a passé ensemble étaient franchement géniaux. Et je comprendrais que tu veuilles plus me voir, mais ce qu'on a tous les deux Noa, c'est assez nouveau pour moi et ça me fait flipper. Je sais que tu la ressens autant que moi cette connexion, mais moi je sais pas gérer ce genre de truc. " Est-ce que ce serait pas juste une excuse pour se dédouaner ça ? "Alors... Si tu veux bien me montrer la voie, je suis prêt à arrêter mes conneries." que je finis par lâcher. J'ai jamais autant parlé de ma vie d'un seul coup (sauf pour faire des présentations), et j'ai jamais été aussi franc avec mes sentiments, ça me fait vraiment tout drôle. Mais je me dis que s'il faut passer par là pour regagner sa confiance, alors j'essaierai peut-être un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptySam 8 Aoû - 0:30


Le voir devant moi me procurent différents sentiments : une sorte d’incompréhension, de colère, un peu de soulagement mais aussi de la tristesse, de la curiosité, de l’impatience même. Je voulais savoir pourquoi il s’était déplacé, pourquoi il était venu jusqu’ici et j’imaginais qu’il avait des idées. Qu’il avait quelques chose à dire, plutôt c’est ce que je voulais, qu’il me dise quelques chose, que j’obtienne un semblant d’explication, que je sache pourquoi on en est là aujourd’hui. J’avais cette impression d’injustice, l’impression d’être trop exigente envers lui aussi. Il me troublait, il me perdait. Pourquoi Greg était-il revenu vers moi, pourquoi après avoir passé des moments si intenses, il m’avait tourné le dos ? Dans quel but ? J’avais cette impression d’être à la fois proche et si éloignée de lui. Cette impression de parfois ne faire qu’un et pourtant, c’est un inconnu qui se dresse devant moi et je l’avais sans doute oublié. Je ne sais rien de Gregory Morton si ce n’est son identité, son métier, sa passion pour la salsa et ensuite quoi ? Quelle était son histoire ? D’où venait-il ? Il restait toujours si mystérieux, silencieux, comme si trop parlait allait le condamner. Avait-il une sensibilité ? J’en étais persuadée. Où se cachait-elle donc ?
3…2…1 « Je sais que t'as sans doute aucune envie de me voir, là tout de suite maintenant. » est ce que c’était si simple à deviner ? Depêche toi Greg, t’es pas venu ici pour constater que t’es pas le bienvenue. « Je suis pas venu ici pour que tu me pardonnes ou que tu me donnes une autre chance » ca c’est la meilleure. Argumente, s’il te plait ? « je sais que c'est pas l'idéal de venir sur ton lieu de travail, mais je voulais pas faire ça par téléphone et j'avais peur que tu acceptes pas de me revoir. » et je sais pas ce qui m’empêche de le foutre dehors quand même, d’aller récupérer mon sac et de partir par la porte de service. "Écoute, je suis vraiment désolé je suis vraiment qu'un con fini. J'ai fait de la merde et c'est pas pardonnable." Trop facile, il a surement du raconter cette histoire à sa meilleure amie qui lui a rabâcher qu’on agit pas comme ça avec une femme qu’on est censé respecter. "Je viens pas te faire une déclaration ou quoi, je voulais juste te dire que je tiens à toi, et que les moments qu'on a passé ensemble étaient franchement géniaux. Et je comprendrais que tu veuilles plus me voir, mais ce qu'on a tous les deux Noa, c'est assez nouveau pour moi et ça me fait flipper. Je sais que tu la ressens autant que moi cette connexion, mais moi je sais pas gérer ce genre de truc. Alors... Si tu veux bien me montrer la voie, je suis prêt à arrêter mes conneries." Il me faut un moment pour assimiler ce qu’il vient de me dire. « T’es suffisament prétentieux pour te pointer ici et me dire ce que j’suis censée ressentir pour toi ? » je croisais les bras sous ma poitrine, signe distinctif de mon rejet à ce moment précis. « T’étais prévenu Greg, y aurait pas d’autres chances. Tu peux pas revenir la queue entre les jambes dès que t’as capté que t’as fais une connerie. » beaucoup trop facile. « La chance que j’t’ai donné, c’est parce que j’me suis dis que ca en vaudrait peut être la peine. » et putain ma gorge qui commence à faire des siennes, j’la sens se serrer petit à petit. Craque pas Noa, craque pas. Je rassemblai les paumes de mes mains juste devant ma bouche et soufflai, ne le quittant pas des yeux. J’voudrais pas être à sa place là, j’voudrais pas croiser mon regard là. « J’me doutais que ce serait un challenge de te séduire, de réussir à t’charmer. Mais j’pensais pas que tu puisses me manquer de respect à ce point. » et j’avais suffisament pris avec Andy et ses envies d’aller voir ailleurs sans cesse, cette exclusivité dont il m’avait privé, cette relations que je devais partager. J’avais trop accepté de choses avec Andy qui finalement avaient menés notre couple dans le ravins. Jamais je m’autoriserai à nouveau de subir la même chose. Je savais absolument ce que je voulais et s’il fallait que ce soit difficile, s’il fallait que j’en souffre aujourd’hui, ce serait pour être encore mieux demain. « J’refuse… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptySam 8 Aoû - 9:49

Mettre ma fierté de côté comme ça pour me rendre sur le lieu de travail d'une nana pour m'excuser, ca me ressemble pas. C'est totalement irréaliste, j'ai jamais fait ça et j'aurais jamais pensé le faire. Pour avouer que j'ai merdé, c'est déjà compliqué, m'excuser l'est encore plus, mais mettre ma fierté et mon ego de côté ? Improbable. Et pourtant, je suis là, devant Noa, à essayer de ramper pour qu'elle me donne une dernière chance. Pourquoi est-ce que je m'accroche autant ? Pourquoi est-ce que ça m'importe autant ? C'est pas comme si je pouvais pas retrouver une nana dans la seconde qui suit, alors pourquoi ? Je suppose que c'est parce que c'est la première à me faire penser qu'il est possible de construire quelque chose, la première depuis Alexis, la première pour qui j'ai déjà beaucoup de tendresse alors qu'on ne s'est vus qu'une poignée de fois en l'espace de 6 mois. Peut-être que c'est parce que c'est elle qui m'a redonné l'espoir, ou peut-être que c'est moi qui ai projeté cet espoir sur elle, beaucoup trop rapidement. Je sais pas, je comprends pas vraiment, et je me retrouve à m'excuser en sortant des justifications et des demandes pour qu'elle veuille bien de moi à nouveau. Je pensais que c'était acquis, vraiment je pensais que ça suffirait (dans quel monde vis-tu, Gregory Morton ?), mais le rejet est violent. Elle me traite de prétentieux, elle veut mettre une croix sur ce qu'il s'est passé entre nous et elle me reproche de lui mettre des mots dans la bouche qu'elle n'a jamais dit, et termine sur un refus catégorique. Sur le coup, ça me blesse (ben dis donc il m'en faut peu, quand on voit ce que je lui ai fait, moi) mais je reste bouche bée, sans savoir quoi ajouter de plus à ses reproches. Elle a pas tort, évidemment que ces excuses ne suffisent pas. Mais elle n'est toujours pas partie, elle est toujours face à moi, dans l'attente d'une réponse de ma part, c'est bien qu'elle lutte entre son cœur et sa raison ? C'est bien qu'elle m'affectionne un tant soit peu, non ? Alors j'en profite pour me rapprocher davantage d'elle, laissant tout de même une distance entre nous pour ne pas pénétrer sa zone de confort. Elle a beau me dire que je sais pas ce qu'elle ressent pour moi, je sais que c'est seulement la colère qui parle. Ses yeux brillants quand elle me regardait, le sourire qu'elle essayait de cacher à chaque fois que je lui faisais un compliment, le bref tressaillement quand nos peaux rentraient en contact, les silences pendant nos jeux de regards intenses, tout ça, je ne suis pas le seul à l'avoir ressenti, et elle le sait autant que moi. "Je suis vraiment, vraiment désolé Noa." Je sais que je lui ai manqué de respect, mais je reviens vers elle en m'excusant, c'est toujours pas bon ? "Je dois comprendre que tu ne penses plus qu'on en vaille la peine ?" Ça me fait clairement chier de le dire, parce que là j'essaie vraiment très fort putain. Je devrais peut-être juste me barrer, cette conversation ne mènera à rien si elle est fermée. "Je viens de te dire que ça me fait flipper tout ça et que je sais pas comment gérer, je sais pas quoi te dire de plus." Je vais quand même pas lui expliquer en détails comment ça s'est passé avec Sienna, ni lui dire pourquoi je flippe, elle comprend non ? Dire à haute voix que j'ai peur, c'est compliqué aussi, elle peut pas trop m'en demander d'un coup. "Je t'ai dit que je voulais essayer, vraiment cette fois-ci." Parce que la fois dernière c'était pas pour de vrai ? Je pense que je m'enfonce à force de parler, mais j'essaie au moins. "Et c'est pas à n'importe qui que je sors ce genre de discours." Waouh, et je voudrais pas une médaille avec ça pendant que j'y suis ? Je pense qu'au fond, je viens de perdre toutes mes chances pour la récupérer, j'aurais vraiment porté mes couilles pour rien. La prochaine fois, je laisserais tomber, tant pis. Ça me casse les burnes d'essayer et de voir que ça marchera jamais de toute façon. Alors je soupire en me frottant la barbe, relève les yeux vers elle et finis par dire : "Toute façon je vais pas forcer, je sais que j'ai merdé, je suis venu m'excuser, mais je t'ai trop blessée pour qu'on puisse passer au-dessus apparemment. Je suis vraiment heureux de t'avoir connue, tu es géniale comme fille, je t'assure que des gars mieux que moi, y'en aura plein. Encore une fois, je suis désolé de t'avoir blessée, merci de m'avoir accordé de ton temps. " Waouh, c'est un Gregory changé putain, à quel moment je me serai senti capable de sortir ce genre de truc ? Je relève une dernière fois les yeux vers elle, lui offre un sourire triste, et lui tourne le dos en priant pour qu'elle m'interpelle.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptySam 8 Aoû - 13:52

"Je suis vraiment, vraiment désolé Noa. Je dois comprendre que tu ne penses plus qu'on en vaille la peine ?" Est-ce que Greg est entrain de renverser la situation pour me faire culpabiliser de le rejeter ? De me faire passer pour la vilaine, celle qui ne souhaite pas continuer ou nous laisser une chance ? Je suis en plein cauchemar. Je rêve… Il m’a trompé et c’est moi qui ne lui laisse pas sa chance. Non, stop t’as déjà eu ta chance Greg, tu as foiré. Tu t’es permis de coucher avec une autre femme, ma veine ,c’est que cette autre femme soit une amie, pas de chance pour lui. Car j’imagine que si ca avait été n’importe quelle autre femme, je n’en aurai jamais eu connaissance… Est-ce qu’il serait revenu vers moi ou est-ce qu’il aurait encore attendu un mois pour m’envoyer un message, me disant qu’après son retour, le travail lui était trop prenant. Oui, je doute sincèrement que l’excuse qu’il m’avait servi et à laquelle j’avais fini par croire soit la vraie raison de son silence lors de la première fois.
"Je viens de te dire que ça me fait flipper tout ça et que je sais pas comment gérer, je sais pas quoi te dire de plus." Qu’il a besoin d’une médaille, qu’il doit être félicité et honoré de reconnaître ses tords alors que c’est juste la suite logique ? Et que pour autant, ca ne m’oblige absolument pas à accepter ce qu’il me dit, ça ne m’oblige absolument pas à lui ouvrir mes bras pour tout pardonner. J’ai la rancœur dure, j’ai le pardon difficile.
"Je t'ai dit que je voulais essayer, vraiment cette fois-ci. Et c'est pas à n'importe qui que je sors ce genre de discours." Je me doutais, mais en réalité, j’en savais rien, je le répète, je ne connais pas cet homme en face de moi, je sais rien de lui. Il pourrait me dire tout ce qu’il voudrait, je ne devrais le croire que sur parole et il m’avait déjà bien démontré qu’il n’étais pas ou qu’il n’était plus digne de ma confiance. Ma gorge se serrait davantage en l’écoutant alors que ma tête me disait et me hurlait même de le mettre dehors, mon corps était lui incapable de faire un pas en avant, mon cœur se fissurait à mesure qu’il restait ici. "Toute façon je vais pas forcer, je sais que j'ai merdé, je suis venu m'excuser, mais je t'ai trop blessée pour qu'on puisse passer au-dessus apparemment. Je suis vraiment heureux de t'avoir connue, tu es géniale comme fille, je t'assure que des gars mieux que moi, y'en aura plein. Encore une fois, je suis désolé de t'avoir blessée, merci de m'avoir accordé de ton temps. " est ce qu’il manquait pas un petit : cordialement à la fin de son discours ? Alors que j’ai réellement l’impression que c’est un exploit ce qu’il vient de me sortir, aussi maladroit ca pouvait être… ce dernier regard, ce dernier sourire si on pouvait appeler ça comme ça, ce dernier moment l’un en face de l’autre, la fin d’une histoire qui n’a en réalité pas commencé.
Je le laissais sortir de l’association. Je le laissais repartir, prête à retourner dans mon bureau, alors que je prenais mes affaires pour m’en aller à mon tour, sans savoir pourquoi, je pressais le pas. Sans savoir pourquoi, alors que j’avais décidé de prendre la sortie de service pour quitter les lieux, je me retrouvais dans ce grand hall d’entrée, m’assurant que tout serait fermé par le service de sécurité qui passerait après le service de nettoyage. Je chassais les pas de Greg, ignorant où il était partie, ignorant s’il était encore dans les parages et je priais pour qu’il soit encore là, je priais pour ne pas l’avoir laissé réellement s’échapper…
Mon cœur bombardait ma poitrine, les pulsations me rendaient la respiration difficile. Je balayais la rue, usant de mon sens de l’observation et c’est sa voiture que je reconnu à quelques mètres de là, elle arrivait tout droit devant l’association et sans réfléchir, je me place sur la chaussée, prête à l’arrêter, inconsciente du danger que je pouvais représenter.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptySam 8 Aoû - 22:56

C’était difficile de sortir tout ça, c’était difficile de montrer des faiblesses, et c’était d’autant plus difficile face au silence de Noa. J’ai sans doute pas envie de l’avouer, mais ça m’a profondément blessé qu’elle dise rien, qu’elle ne daigne même pas me contredire quand je lui dit comprendre qu’elle ne veuille plus de moi. Alors je tourne les talons, tête baissée, accablé par ces révélations qui n’auront servi strictement à rien, perdant totalement foi en une potentielle relation. Si Noa ne veut pas de moi alors qu’on ressentait tous les deux cette connexion dès la première rencontre, je ne vois pas comment je pourrais bâtir quelque chose de solide avec quelqu’un. J’avais essayé d’ouvrir mon cœur à une nouvelle femme malgré les plaies de mes anciennes relations, pas tout à fait pansées, et je me retrouvais à nouveau à la case départ : il est impossible que je puisse me caser avec quelqu’un à nouveau. Je suis incapable d’être ce genre de personne stable sur qui on peut compter parce que j’ai peur de décevoir, je suis incapable de recevoir l’attention qu’on me porte sans blesser l’autre parce que les attentes ne sont pas les mêmes, et je suis encore plus incapable de montrer mes sentiments sans que ceux-ci ne soient complètement écrasés sous le poids de la culpabilité. Parce que je m’en voudrais toujours de pas savoir faire, de pas savoir comment faire, et de pas savoir gérer quand je me retrouve dans des situations improbables qui demandent de la fiabilité. Et c’est donc convaincu que je remonte dans ma voiture, près à aller chercher mon chien pour une bonne heure et demie de footing – peu importe s’il sera 19h45 quand je rentrerais, j’ai besoin de me défouler. La colère commence à prendre le dessus sur la déception, et je sens mon pouls s’emballer : j’ai envie de tout envoyer chier. Je sors de ma place de parking en trombe, et démarre à toute vitesse pour me barrer de là au plus vite. Je dois passer devant l’association pour repartir, et je suis quand même curieux de savoir si Noa a bougé de sa place, ou si elle est toujours figée à l’accueil à cause de tout ce que j’ai pu lui dire, et je m’apprête donc à jeter un bref coup d’œil à l’intérieur en passant devant. Mais je m’attendais pas à la voir sauter sur la route en faisant des grands gestes pour que je m’arrête, et elle a eu chaud au cul parce que si je m’étais écouté, j’aurais roulé à toute vitesse pour déguerpir au plus vite. Je pile à temps, elle a juste le temps de frapper sur mon capot avant que je ne descende de mon bolide. « Putain mais ça va pas ? J’ai failli t’écraser Noa ! » Mon ton est sévère, j’ai vraiment eu peur, j’aurais pu la tuer. Mais je me rends compte qu’elle a pas l’air de savoir ce qu’elle fait non plus, et mon regard s’adoucit. « Est-ce que ça va ? Je t’ai pas fait mal j’espère ? » Physiquement en tous cas, parce que mentalement, je suis persuadé que mon jeu de connard l’a fortement blessée. Je trottine pour parvenir à sa hauteur. « Noa ? Ca va ? » que je redemande à nouveau alors qu’elle ne m’a toujours pas répondu.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptySam 8 Aoû - 23:59

Je suis au milieu de cette route et je vois la voiture de Greg m’arriver droit devant et j’ai aucun reflex pour me dire que j’suis qu’une conne à rester là sans bouger, que c’est dangereux et que j’devrais me bouger. J’suis juste pétrifiée parce que j’suis persuadée que la voiture allait me passer dessus vu la vitesse à laquelle il arrivait. Il me voit ou pas ? Parce que s’il me voyait pas… La, j’entends les pneus crisser sur la chaussée et ca sent une odeur de pneumatique cramé tout d’un coup. Je pose mes mains sur le capot un peu chaud que le moteur à fait monter en température le temps de cette courte durée. Mon cœur explose dans ma poitrine et je suis tout de suite soulagée d’être toujours en vie. J’ai cru que j’allais y passer et j’en aurai été la seule responsable. Pourquoi j’ai fais ça, franchement ? Je reste un peu choquée et je vois Greg sortir de sa voiture. Il est en colère, j’le vois, il m’en veut, j’le vois dans ses yeux. « Putain mais ça va pas ? J’ai failli t’écraser Noa ! » qu’est ce que j’disais… je le quitte pas des yeux et pourtant mon regard est vitreux, vide. « Est-ce que ça va ? Je t’ai pas fait mal j’espère ? » il s’approche de moi, je secoue la tête, nan ca va pas, oui, ca va quand même, oui j’suis en vie. Je sais pas quoi répondre. je me recule de lui, j’étais venue ici pour le retrouver, pour le rattraper et maintenant qu’il est là, j’ai besoin de prendre de la distance. « Noa ? Ca va ? » je le regarde, alors que je suis sur le trottoir et que la femme de ménage de l’association qui vient pour faire son taf me voit dans cet état. Mais qu’est ce que j’avais fais ? « Ca va… » je tremble et je ressens la pression, les nerfs, toutes cette tension que j’avais en moi depuis trois jours. Je ferme les yeux, souffle, sent mon energie me rattraper. Je vais bien, il s’est arrêté, tout va bien. Je pose ma main sur ma poitrine et me calme. Je lui tourne le dos et fait quelques pas vers l’entrée de l’association pour m’arrêter. Je me tourne à nouveau vers lui, pour lui faire face. J’suis à l’ouest, j’ai envie de craquer. Il se rend même pas compte du mal qu’il a fait et moi j’ai tellement l’impression d’en faire des tonnes, de m’être une nouvelle fois attachée à lui bien trop vite, de m’emballer bien trop fort. « J’veux nous laisser une chance. » parce que comme il l’avait dit, c’était moi qui était pas capable de lui laisser cette chance pour de bon… il avait eu l’air tellement sincère. Je fais de nouveau un pas vers lui. « Je sais pas si j’te pardonnerai… » que je laisse échapper d’entre mes lèvres. Je sais pas si j’arriverai à oublier ça et si ca allait pas influencer chacun des instants qu’on passerait ensemble par la suite. Peut être que je lui en tiendrai pas rigueur, j’en ai aucune idée… « J’te jure Greg, première et dernière fois… » parce que la prochaine fois, y aura pas d’cadeau. Je m’approche davantage près de lui pour venir me coller à son torse et sentir ses bras s’enrouler autour de moi. Sentir juste sa présence et qu’il se taise, pitié, juste qu’il se taise… « Est-ce que tu peux me déposer chez moi ? » j’habitais le quartier, je venais à pied, mais je ne me sentais pas de repartir seule après ce choc émotionnel. Lui non plus, il savait rien de moi, lui non plus, il savait pas dans quoi il s'engageait. Il savait pas les blessures que j'avais encore depuis deux ans, ces blessures qui peinaient à cicatriser totalement et qui malgré les efforts, parfois ressortent et me fond littéralement péter un câble. Il sait pas, que parfois il aura à me contrôler, à me maîtriser parce que j'peux vriller pour un oui ou pour un non...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 1:04

Elle a beau soutenir mon regard, elle ne me répond pas, elle a l'air totalement choquée par ce qui vient de se passer. En même temps, pourquoi est-ce qu'elle avait failli se jeter sous mes roues ? C'était ça, sa vengeance ? Faire en sorte que je la tue pour que je me sente encore plus coupable ? Mais ça va pas ou quoi dans sa tête ? J'essaie de reprendre mon calme, et je lui demande alors si ça va, deux fois. « Ca va… » est ce qu'elle me dit, mais je la vois trembler et je sais que ça va pas. Mais je me rapproche pas davantage, elle avait déjà fait un mouvement de recul quand j'avais accouru vers elle pour m'assurer que je ne l'avais pas écorchée. J'aimerais pouvoir faire quelque chose, mais j'ai vraiment peur d'empirer les choses si je m'approche d'elle. Elle souffle, ferme les yeux, se ventile, et finit par repartir en direction de son association. Quoi ? Tout ce cirque pour qu'elle me laisse finalement en plan, en plein milieu de la route, avec toujours cette peur d'avoir failli l'écraser ? Sérieusement Noa ? Je la regarde faire ses quelques pas, puis hésiter, se rétracter et se retourner vers moi. « J’veux nous laisser une chance. » Est-ce que j'ai bien entendu ? « Je sais pas si j’te pardonnerai… » Je m'en fous, je veux juste me rattraper, donne-moi une dernière chance, sans un "mais" qui viendra tout gâcher. « J’te jure Greg, première et dernière fois… » Je hoche la tête en silence, je sais pas si elle a fini de parler mais je me sens pas de dire quoi que ce soit à ce moment-là. J'aurais jamais pensé qu'elle reviendrait vers moi, tout comme j'aurais jamais pensé qu'elle l'aurait fait après le speed-dating non plus. Comme quoi, c'est peut-être le destin qui veut nous réunir. Je m'attendais encore moins à ce qu'elle vienne se placer sur mon torse, et je déroule naturellement mes bras afin de l'envelopper d'une étreinte. "D'accord" Je me focalise sur ce mot que je répète plusieurs fois en lui caressant le dos, ma tête s'étant posée sur le haut de son crâne. Je n'avais pas revu Noa depuis deux jours, mais ça fait en réalité plus d'un mois qu'on ne s'est pas retrouvé, et je dois avouer que cette sensation me fait énormément de bien. Je plonge mon nez dans ses cheveux, me rappelle à quel point elle sent bon, et reste ainsi à lui caresser le dos jusqu'à ce que ses tremblement diminuent un peu.

« Est-ce que tu peux me déposer chez moi ? »
"Bien sûr. Evidemment même, je ne vais pas te laisser rentrer toute seule dans cet état."

Ma réponse est immédiate, elle semble trop fragile pour se traîner jusqu'à chez elle, et je n'attendais que ça, qu'elle me demande mon aide. Et alors que je la sens un peu plus détendue, je m'autorise à lui demander tout bas : "Ça va mieux...?" , la réelle question étant de savoir si je pouvais l'accompagner sur la place passager pour la ramener chez elle. Je comprends que c'est bon, et je décolle alors mon torse de son visage, place mes mains sur ses joues et dépose un long baiser sur son front qui signifie 'merci de me faire encore confiance malgré tout'. "Viens." Je lui ordonne gentiment de me suivre en la prenant par la main pour l'installer dans la voiture, trottine jusqu'à ma place derrière le volant, et démarre sans plus attendre. Le trajet se fait en silence, je n'ose pas poser ma main sur son genou ni lui poser une quelconque question. J'ai rentré son adresse dans le GPS (je m'en souviens, à mon grand étonnement), et nous sommes à son appartement en quelques minutes. Je gare la voiture, et me tourne alors vers elle. "Est-ce que ça te va si je monte avec toi ? Je veux juste m'assurer que tu arrives en vie à ton appartement."
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 4:03

Il fit ce que j’attendais de lui, pouvoir me réconforter dans son cocon qu’il m’offrait avec ses gros bras. Ma tête disparaissait du décors quand il me prenait contre lui. J’étais clairement plus petite et plus fine que lui et il je pouvais me cacher derrière lui si je le voulais. J’aimais qu’il aie cette carrure, j’avais l’impression de sécurité et que là, rien ne pouvait arriver. Il avait compris que j’avais juste besoin qu’il soit là et que les mots n’étaient plus nécessaires à présent. La tension redescendait et chacune de ses caresses m’apaisait un peu plus. Je brisais ce silence et éclatait cette bulle dans laquelle nous étions enfermés alors qu’il y avait du passage autour de nous mais je me moquais bien des gens qui nous observaient et qui nous jugeaient sans doute aussi. « Bien sûr. Evidemment même, je ne vais pas te laisser rentrer toute seule dans cet état. » l’étreinte pris fin, me voilà calmée pour de bon. « Ça va mieux...? » d’un hochement de tête je lui répondais « Viens. » nos mains qui se lient et je le suivais vers sa voiture pour passer coté passager et m’installer à côté de lui. Je le laissais entrer mon adresse, sans avoir besoin de lui rappeler, je notais. Je me demandais s’il était d’abord passé chez moi avant de venir me trouver au travail. J’aurai pu le guider, étant à quelques rues, je pouvais me retrouver, mais j’étais fatiguée et se laisser emmener par un GPS n’était pas une mauvaise chose.
Nous étions rapidement arrivés chez moi. Il s’arrêta au pied de mon immeuble et je jetais un coup d’œil furtif vers le dernier étage pour voir s’il y avait de la lumière. Jane ne devait pas être rentrée et si mes souvenirs étaient bon, elle m’avait même dit qu’elle dormirait chez sa mère ce soir. Je serai donc seule à l’appartement pour le reste de la soirée et peut être même jusqu’à la fin de la semaine. "Est-ce que ça te va si je monte avec toi ? Je veux juste m'assurer que tu arrives en vie à ton appartement." Je me laissais un petit répit pour lui répondre, détachant ma ceinture et main posée sur la portière, prête à sortir. « J’vais bien, j’sais pas c’qu’il m’a pris… j’ai pas l’intention de me jeter sur la prochaine voiture qui arrive. J’voulais pas faire un act criminel… » je lève les yeux au ciel devant monsieur l’agent. « J’voulais juste que tu t’arrêtes… » j’hausse les épaules, bien consciente que c’était pas la meilleure solution que j’ai pu trouver. Je me penche alors vers lui, déposant un baiser à la commissure de ses lèvres. « Merci de m’avoir déposer. » je sortais de la voiture, sans lui avoir apporté de réponse cependant. Je fis le tour et arriva au niveau de sa fenêtre qui était baissée. « Vas te garer… je t’attends… » parce que j’avais envie de le retrouver, réellement…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 11:23

On arrive en bas de chez elle et je cherche à savoir si je peux monter. Je mets ça sous la volonté de m'assurer qu'elle aille bien, mais au fond, j'ai juste envie de monter pour retrouver un peu plus de proximité.   « J’vais bien, j’sais pas c’qu’il m’a pris… j’ai pas l’intention de me jeter sur la prochaine voiture qui arrive. J’voulais pas faire un act criminel… J’voulais juste que tu t’arrêtes… » Je vois qu'elle se reprend après m'avoir jeté un coup d'œil, se rappelant sans doute que je suis flic. Sur le coup, j'en ai rien à foutre qu'elle ait fait ça du point de vue de la loi, de toute façon c'est moi qui aurais pris, mais j'ai eu vraiment peur de pas m'être arrêté à temps. Mais ça répond pas vraiment à ma question, quoique. Ça veut dire qu'elle a plus besoin de moi là maintenant ? Qu'elle va monter toute seule dans son appart sans savoir ce qui se passera pour nous par la suite ? « Merci de m’avoir déposer. » Elle dépose un baiser sur le coin de mes lèvres, alors c'est bon, c'est vraiment bon ? On reparle pas de tout ça ? Elle monte chez elle toute seule, et on fait comme si tout ça ne s'était pas passé ? On reprend comme il y a un mois de ça ? Elle a peut-être besoin de temps pour procéder, mais j'ai juste peur que cet instant de spontanéité ne s'envole après qu'elle y ait réfléchi un peu, et je me sens pas de lui courir après en rampant pour regagner sa confiance. Ça m'a demandé énormément d'effort pour cette fois, je me demande même comment j'ai pu réussir à le faire. Elle sort de la voiture, et je me dis que c'est bon, c'est bien parti pour que chacun reparte de son côté. Mais elle se dirige du côté conducteur, et m'ordonne d'aller me garer, qu'elle m'attendra. Ah. Décidément, j'y comprends plus rien, mais je m'exécute après avoir acquiescé d'un hochement de tête, un début de sourire sur mes lèvres. "J'arrive." Je m'empresse de garer ma voiture, et accélère le pas pour la rejoindre au plus vite. On prend l'ascenseur, toujours en silence, mais je m'autorise cette fois à la regarder, parce que je sais que j'en ai le droit, et dès que la porte de son appartement se referme, je profite de cette intimité pour m'aventurer un peu plus loin : je la rattrape par la main alors qu'elle se dirige en cuisine pour me proposer quelque chose à boire. "Hey, attends, viens là." Je l'attire à moi pour l'enlacer, pas pour la rassurer, pas pour me faire pardonner (enfin, si un peu quand même), mais parce qu'elle m'a un peu manqué, quand même. Je pose une main sur l'arrière de sa tête, pour l'approcher d'abord, puis m'éloigne un tout petit peu afin de la regarder dans les yeux. "Merci" , je chuchote, mon front collé au sien. J'approche doucement mes lèvres, et dépose alors un baiser sur les siennes, un vrai baiser cette fois, un baiser d'espoir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 11:57

  « J'arrive. » et j’vois sons sourire satisfait sur son visage, on dirait un gosse à qui on autorisé d’aller sur un manège. Un petit sourire s’esquisse sur mon visage, me rappelant pourquoi j’avais tant attendu sur lui, tant compté sur son retour et aussi pourquoi j’avais été aussi déçue finalement. J’attends sur le trottoir devant l’entrée de l’immeuble, le temps qu’il aille trouver une place et qu’il me rejoigne pour monter.
Une fois chez moi, j’me sens comme libérée d’un poids énorme. Comme si ca y est, j’pouvais être moi et relâcher réellement toute la pression sans avoir de regards extérieurs posés sur nous, qui se poserait un tas de question. Même si j’avais agis sans trop de discernement jusque là, je redoutais quand même mon retour à l’association. Je savais que la femme de ménage avait vu cette scène surréaliste et que forcément, ça allait tourner : la directrice à tenter de se tuer en se jetant sur une voiture ? Hm, non, on y était pas. Mais les rumeurs iraient vite, malheureusement.
Il me fallait un grand verre d’eau bien fraîche et alors que j’allais vers la cuisine, pour servir Greg par la même occasion, il m’attrapa au vol, m’attirant vers lui. « Hey, attends, viens là. » me retrouvant blottie dans ses bras, contre lui, au chaud, là où j’avais apprécié me retrouver avant qu’il ne parte. « Merci » Merci à propos de quoi ? Merci d’être revenue comme une gamine perdue vers lui ? Merci de lui donner une nouvelle chance – j’ai même presque plus envie de dire dernière chance, tellement j’avais aucune volonté et si je m’efforçais de vouloir penser le contraire, les preuves en étaient, à chaque fois mes sentiments prenaient le dessus sur ma raison et j’avais rien à faire pour contrôler ça. Jusqu’à ce que ce soit vraiment la goutte d’eau de trop et que j’me rende compte que les relations que j’entretiens avec des hommes ne sont pas toujours très saines. Beaucoup d’émotion ces derniers jours et tout qui explose quand de nouveaux mes lèvres retrouvent les siennes. Je sais pas si j’suis contente, si j’suis triste, si j’suis perdue, si j’suis heureuse. J’sais pas c’qu’il se passe. Mais ca m’fais du bien. J’ai pas envie de m’éloigner, j’ai l’impression d’avoir tant loupé pendant son absence, j’ai l’impression qu’on s’est loupé. Qu’est ce qui a bien pu se passer ? Je finis par me détacher, aller me service ce verre d’eau avec quelques glaçons sortie du frigo américain. J’lui sers ce qu’il veut et va me poser un instant dans le canapé. J’ai milles questions à lui poser, j’ai mille choses à savoir, mais si c’est comme à chaque fois, il va esquiver, il répondra pas, ou par autre chose, une autre question. Mais Greg, si vraiment ça en vaut la peine, faudra réellement faire un effort. J’pose carte sur table : « Qu’est ce qui s’est passé ? » j’le regarde, attendant qu’il vienne aussi s’assoir. « tu m’as manqué Greg. Et j’ai l’impression que toi, t’as juste mis tout ça entre parenthèse, en te disant que c’était pas important. T’as surement pensé que ce qui se passait durant ton aventure resterait secret… » est-ce qu’il en aurait d’autres, des secrets dans l’genre ? « J’ai plus 15 ans à me demander si j’ai un petit ami ou pas, si c’est du serieux ou pas. J’estime juste qu’à partir du moment où j’passe du temps avec quelqu’un, que j’ai des conversations sincère avec lui… c’est parti pour quelques chose de vrai. Pas superficiel où j’m’autorise des libertés qui conviennent pas à l’autre… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 13:32

Elle répond à mon baiser, et je suis rassuré. J'aurais peut-être déjà dû l'être, mais j'en savais trop rien finalement, de ce qu'elle voulait ou de ce qu'elle attendait de moi. Elle m'avait rejeté puis s'était jetée sous mes roues, elle m'avait remercié de l'avoir raccompagnée - et j'en avais déduis que nos chemins allaient se séparer à nouveau - puis elle a fini par m'embrasser, et là, dans son appartement, elle donnait l'impression de vouloir fuir dans sa cuisine à peine arrivés, de vouloir me fuir. Alors quand je la prends dans mes bras, quand je rapproche mes lèvres des siennes, je suis hésitant, parce que je sais pas si elle me repoussera à nouveau. Mais je suis soulagé de voir qu'elle n'en fait rien, qu'elle répond avec autant d'affection que moi, qu'elle ne s'échappe pas. Et quand elle finit tout de même pas séparer nos deux corps pour vraiment aller dans la cuisine, j'en profite pour enlever mes chaussures en l'attendant. Elle va s'asseoir sur le canapé, et je crois comprendre qu'elle m'y invite aussi, alors je m'aventure dans le salon timidement. « Qu’est ce qui s’est passé ? » C'était trop beau pour qu'on passe au-dessus hein, trop beau pour qu'elle ne m'interroge pas. La bouche toujours fermée, je m'assois en silence, cherchant comment je vais me justifier sans que ça ne pète à nouveau. « tu m’as manqué Greg. Et j’ai l’impression que toi, t’as juste mis tout ça entre parenthèse, en te disant que c’était pas important. » Peut-être, je sais pas, j'en sais rien. Est-ce que c'était important ce qu'on avait avant mon départ ? Est-ce que tu pensais qu'on allait se retrouver comme on s'était quittés un mois auparavant ? Est-ce que tu m'aurais attendu au moins ? « T’as surement pensé que ce qui se passait durant ton aventure resterait secret… » En tous cas je pensais pas que Sienna et toi vous vous connaissiez. « J’ai plus 15 ans à me demander si j’ai un petit ami ou pas, si c’est du serieux ou pas. J’estime juste qu’à partir du moment où j’passe du temps avec quelqu’un, que j’ai des conversations sincère avec lui… c’est parti pour quelques chose de vrai. Pas superficiel où j’m’autorise des libertés qui conviennent pas à l’autre… » Je hoche la tête, elle a pas tort du tout, mais je savais pas ce qu'on était, et surtout, j'étais vraiment pas sûr d'être capable de pouvoir me remettre dans une relation quelconque. Elle attend clairement une réponse, et je sais toujours pas par quoi commencer."Tu veux vraiment savoir ce qui s'est passé ? Évidemment qu'elle veut vraiment savoir. Tu m'as manqué aussi, mais j'ai fait en sorte de taire ces pensées parce que j'avais pas envie de me prendre la tête avec ça, sans savoir quelle direction on était en train de prendre. J'ai eu peur d'être pris pour un con, j'ai eu peur que tu me remplaces aussi facilement que la façon dont j'ai certainement remplacé le précédent prétendant, et j'ai eu peur de m'attacher sans savoir si c'était réciproque, de penser que j'étais le seul qui ressentait ces trucs bizarres pour toi. "J'ai pas toujours eu des relations faciles, et j'ai du mal à m'engager. Je suppose que j'appréhendais mon retour, d'être déçu si un mois après mon départ tu m'avais remplacé, alors j'ai pris les devants pour me persuader que j'étais pas si accro." Bon, j'ai pas réussi à sortir tout ce que j'aurais voulu dire, mais c'est déjà un grand pas que de dire tout ça. "J'ai beau avoir 44 ans, je sais pas vraiment comment trouver ma place quand je suis dans une relation." Et j'ai pas envie d'être le petit toutou docile non plus, ce que je suis bien trop souvent à mon goût, jusqu'à ce qu'on me largue. "Est-ce que... Est-ce que t'es allée voir ailleurs pendant que j'étais à Race of Australia ?" Je m'autorise à lui retourner la question, parce que je me rends compte que je savais même pas si elle m'avait vraiment attendu ou non.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyDim 9 Aoû - 17:31

 J’ai posé mes questions et la balle était à présent dans le camps de Gregory. J’allais voir s’il allait jouer la transparence, s’il allait répondre à mes interrogations ou si une fois de plus, il allait passer à côté et esquiver. J’avais juste besoin de réponse pour savoir si vraiment, c’était une bonne idée de lui accorder cette chance supplémentaire, si vraiment on allait faire ce bout de chemin ensemble – sans savoir jusqu’où on irait – si vraiment, ca en valait la peine, comme il avait l’air de dire. Parce que j’veux bien entendre ses excuses, mais va falloir me donner des preuves maintenant et ça commençait aujourd’hui. Qu’est ce qu’il avait eu derrière la tête pendant tout ce temps…
« Tu veux vraiment savoir ce qui s'est passé ? » il cherche à gagner du temps, technique de répéter la question, ca c’est quand on sait pas quoi répondre spontanément. Il avait intérêt à pas chercher ses mots trop longtemps, j’voulais vraiment une réponse qui venait du cœur et pas qu’il se construisait pour me dire ce que j’avais envie d’entendre. « J'ai pas toujours eu des relations faciles, et j'ai du mal à m'engager. Je suppose que j'appréhendais mon retour, d'être déçu si un mois après mon départ tu m'avais remplacé, alors j'ai pris les devants pour me persuader que j'étais pas si accro. » Pas si accro… j’avoue que j’avais envie de sourire mais j’retenais de lui montrer un signe distinctif de ce qui pouvait se passer dans ma tête. Mais Greg, franchement, si c’est vrai… la technique est à revoir au complet ! «J'ai beau avoir 44 ans, je sais pas vraiment comment trouver ma place quand je suis dans une relation. » j’avais envie de lui demander, qu’il me raconte son passé, qu’il me raconte ce qui l’avais traumatisé dans ses relations passées pour que ses blessures soient encore si fraiches. « Est-ce que... Est-ce que t'es allée voir ailleurs pendant que j'étais à Race of Australia ? » Je levais les yeux vers lui, de sa petite hauteur qui me surplombais, j’avais l’impression qu’il criait à l’interieur que je lui réponde non. Ce serait le comble, qu’il m’en veuille parce que j’avais osé aller voir ailleurs, comme il dit. Comme si dans un sens c’était valable, mais pas dans l’autre. « Non. » et ca sortait presque du cœur. Je fronçais les sourcils. « j’savais pas à quoi m’attendre à ton retour, mais juste parce que j’savais pas, j’voulais attendre et pas foutre en l’air c’qu’il s’est passé la dernière fois qu’on s’est vu. » parce que si j’avais fais en sorte que la soirée soit mémorable pour lui, elle l’avait aussi et surtout été pour moi. J’parle pas de cette fois où on s’est vu rapidement pour qu’il me dise qu’il allait partie dans ce jeu mais j’parle de la fois juste avant, celle où on s’est revu, celle où j’étais censé lui donner sa dernière chance déjà. J’faisais pas la fière à côté d’lui, j’étais encore fragilisée par cette nouvelle. « T’as conscience qu’on part d’un mauvais pied quand même ? » et qu’il allait sans doute falloir du temps pour panser cette blessure. « Mais j’ai envie d’croire que j’peux vraiment te faire confiance et j’ai envie d’croire que tu finiras par trouver une place bien confortable dans notre relation. » parce qu’il s’agissait bien de notre relation maintenant. Je me redresse et toujours avec ce besoin de contact, je m’installe sur ses genoux. « Si tu reste ici ce soir, tu vas encore me faire le plan de partir ? ou j’vais enfin avoir le droit à une vraie nuit avec toi ? » peut être que c’était pas dans son programme de rester dormir une bonne fois pour toute ici ou de pas partir au petit matin avant que j’ai l’temps d’émerger, prétextant je ne sais quelle raison valable pour s’éclipser. « J’ai des plaies qui sont pas totalement refermées, j’suis pas facile à vivre, j’ai pas un caractère simple. J’vais parfois avoir des réactions que tu comprendras pas, j’vais parfois être excessive… » peut être qu’il en connaitra les raisons un jour, s’il savait se montrer assez curieux, assez digne de savoir aussi. « Mais j’vais faire en sorte que ce soit supportable, et j’vais faire en sorte que tous les autres moments soient bons, que t’ai envie d’me revoir à chaque fois et que j’te manque à chaque instant. » j’en faisais peut être trop là ? Ca m’faisait rire. « Tu flippes ? » que j’demande, amusée, rapprochant mon visage du sien, posant mon front sur le sien, je fermais les yeux un instant.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyLun 10 Aoû - 0:09

Je pense avoir la réponse à ma question avant même de l'avoir posée, vu comment elle a réagi quand elle a su que j'avais couché avec Sienna, mais je la pose tout de même pour être sûr. "Non." Sa réponse est sèche ; bon, d'accord, je suis fixé maintenant. "j’savais pas à quoi m’attendre à ton retour, mais juste parce que j’savais pas, j’voulais attendre et pas foutre en l’air c’qu’il s’est passé la dernière fois qu’on s’est vu." Évidemment que c'est elle la personne raisonnée de la relation, évidemment qu'elle m'a attendu pendant que je flippais à l'autre bout du pays. Elle me fait encore plus culpabiliser quand elle remet notre dernière soirée sur le tapis, cette fameuse soirée où j'avais dérogé à ma règle d'or et que j'étais resté dormir chez elle, cette soirée où je l'ai même câlinée après avoir vidé trois fois mes couilles. "T’as conscience qu’on part d’un mauvais pied quand même ?" Je hoche la tête, oui oui j'en suis bien conscient, et je sais que pour l'instant, il n'y a que moi qui fais que de merder. Est-ce que ça veut dire qu'elle veut plus du tout essayer ? Ça m'étonnerait pas, je comprends toujours pas pourquoi elle s'est pas barrée. "Mais j’ai envie d’croire que j’peux vraiment te faire confiance et j’ai envie d’croire que tu finiras par trouver une place bien confortable dans notre relation" Oh. Je m'attendais pas à ça. Je relâche un soupir de soulagement et viens me frotter les paupières. Je retiens plus mon sourire quand elle s'installe à califourchon sur mes genoux, elle a apparemment besoin de contact ce soir et ça me déplaît pas. Si la conversation n'était pas aussi sérieuse, j'aurais sans doute pris ça pour une invitation. Je sais pas quoi répondre à ce qu'elle vient de me dire, et je me contente alors de lui sourire, et de laisser glisser affectueusement mes doigts sur ses cuisses.

"Si tu reste ici ce soir, tu vas encore me faire le plan de partir ? ou j’vais enfin avoir le droit à une vraie nuit avec toi ?"
"Je m'excuserais pas d'avoir comblé ta libido la dernière fois." Et c'est peut-être aussi la raison pour laquelle j'étais resté : il ne restait plus beaucoup de temps avant le lever du jour. "Mais oui, tu auras l'honneur de partager mes ronflements ce soir. T'es toujours partante ?"

Je fais un pas vers elle parce qu'elle en a fait dix vers moi, et la règle que je m'étais imposée ne compte plus vraiment : c'est plus qu'un plan cul, Noa. Je rapproche mon visage du sien, mais elle est apparemment d'humeur à parler sérieusement ce soir : "J’ai des plaies qui sont pas totalement refermées, j’suis pas facile à vivre, j’ai pas un caractère simple. J’vais parfois avoir des réactions que tu comprendras pas, j’vais parfois être excessive... Mais j’vais faire en sorte que ce soit supportable, et j’vais faire en sorte que tous les autres moments soient bons, que t’ai envie d’me revoir à chaque fois et que j’te manque à chaque instant." Oh, d'accord. C'est toujours plaisant de connaître tous les défauts de l'autre sous la forme de listing, hm, oui oui c'est rassurant. "Tu flippes ?" Oui. "Non." Je vois qu'elle se fout un peu de ma gueule, mais je pense que ce serait m'aventurer sur une pente glissante si j'avouais que tout ce qu'elle venait de me dire me faisait peur. C'est rapide tout ça, j'ai pas encore vu tous ces défauts qu'elle me les balance tous à la figure sans préavis. "Je sais pas ce que tu comptes faire en me disant tout ça, mais je suppose que je verrais tout ça de moi-même." que je finis par dire, cherchant à la rassurer tout en me rassurant. J'ai envie de lui demander ce qu'elle entendait par "plaies pas encore refermées", mais je crains qu'elle ne me pose elle aussi des questions sur mes anciennes relations, et je suis pas certain d'être à ce stade pour partager ces informations tout de suite. Alors je pose la question autrement : "Est-ce que je les ai réouvertes, tes plaies ?" En d'autres termes, est-ce qu'un connard a déjà joué avec toi comme je suis en train de le faire ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 EmptyLun 10 Aoû - 1:03

"Je m'excuserais pas d'avoir comblé ta libido la dernière fois." Je rêve, sa remarque est carrément pour flatter son égo mais ça manque pas de me faire sourire pour autant. « je rêve. Comblé ma libido, rien que ça ! » bon ça s'pourrait bien que la nuit soit passé si vite parce qu'il avait su parfaitement comment combler ma libido… ceci dit, il répondait toujours pas a ma question. J'allais lui reposer quand finalement, j'obtenu ma réponse. "Mais oui, tu auras l'honneur de partager mes ronflements ce soir. T'es toujours partante ?" je lève les yeux au ciel et même si je me serai passée des ronflements, j'suis plus que partante pour lui céder une vraie place dans mon lit. « J'ai des boules quies ! » Donc pas d'excuses de nuisance sonore. « j’prefere les croissants nature aux pains au chocolat, au cas où tu te motive a apporter le petit dej au lit. » j'en demandais trop ? Ça me faisait sourire, mais il connaissait pas le quartier, je crois pas en tout cas, et il savait pas encore très bien se repérer chez moi. Bon, il se débrouillera.
J'ai pas envie qu’il flippe a la première occasion où il me verra veiller, j'ai pas envie que ça lui donne une excuse pour me laisser… il pourra pas dire qu'il est pas prévenu. Il me dit qu'il flippe pas. « n’importe qui flipperait, Greg. Et vu tout c'que tu viens de me dire, j'suis sûre que maintenant, tu flippes encore plus qu'avant. » j’exagère un peu sans doute mes réactions, mais dans l’doute je préfère anticiper. Ça fait longtemps que j'ai pas réellement pété un câble mais quand je vois l’état dans lequel j'ai pu me mettre tout  l'heure, j'me dis que tout peut arriver. J'donne tout vraiment dans mes relations, je connais pas la demie-mesure et parfois ça peut être pesant. J'ai tendance a avoir des sentiments assez rapidement et être attachée aussi rapidement… ma veine c'est que ça peut s'en aller aussi vite que c'est venu et que quand c’est fini, j'ai tendance a me remettre vite, sauf pour Andy. Parce que quand je réfléchi, j'ai jamais donné autant que pour lui, j’ai jamais aimé autant que lui, j'ai jamais souffert autant qu'avec lui.
"Je sais pas ce que tu comptes faire en me disant tout ça, mais je suppose que je verrais tout ça de moi-même." J'hausse les épaules. « j'te demande de la transparence… c’est donnant donnant. J'crois que j’ai un peu abusé quand même… j'suis pas désespérée… j'ai pas d'abonnement a la clinique psy. J'suis assez équilibrée et bien faite, c'est juste que ça m'arrive de pleurer pour une contrariété, d’être jalouse pour pas grand-chose, d'avoir besoin d’être rassuree… » lui livrer ces quelques brides était assez simple, j’avais pas besoin de forcer pour communiquer.
"Est-ce que je les ai réouvertes, tes plaies ?" Bonne question. «On va dire que c’est pas comparable. Mais que ça m'fait juste flipper pour l’après. » Il devait rien comprendre, le pauvre. « j’aurais tout fait pour mon ex. J'lui ai fais la promesse que c’était ok pour qu'il aille voir ailleurs s'il en avait envie. Et l’erreur c'est qu’à aucun moment j’avais envie de ça. Qu'il a pas su l'entendre quand je suis revenu sur ma promesse et qu'il s'est jamais arrêté… » jusqu’à avoir des propos très explicite devant les yeux, alors qu’il savait que ça m'touchait. « j'aime l’exclusivité… »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Greg&Noa #5 Empty
Message(#)Greg&Noa #5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Greg&Noa #5

Aller à la page : 1, 2  Suivant