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 How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor

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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyVen 7 Aoû 2020 - 19:16



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.


2017, à Londres
A une époque où Rosa est toujours dans le coma depuis près de 10 ans. Une époque où tu ne sais pas que tu vas être nommé pour des Grammys dans les années suivantes. Une époque où tu as l’impression d’être au plus haut de part les gens avec qui tu travailles. T’es justement à Londres en ce moment parce que tu bosses avec Don Broco et tu commences à squatter avec les gars de Bring Me The Horizon. Ils ont tous beaucoup d’idées en ce moment et t’es plus à Londres qu’en Australie quasi. Tu profites donc de la vie de Londonien, tu vas voir concerts, pièces, comédies musicales qui sont à l’affiche ici et là. Ca ne s’arrête jamais à Londres. Il y a toujours une soirée, une représentation, un show. Tes journées commencent généralement autour de 15h quand tu te réveilles. Tu t’es pris un Airbnb tranquille dans le quartier de King’s Cross. Bien central.

Ce soir tu vas voir Hamilton. C’est tellement impossible de choper des places mais toi tu connais quelqu’un. Ouais, t’as un ami qui fait parti de l’orchestre de cette comédie musicale de renoms. T’as pas hésité deux fois quand il t’a proposé de te mettre sur Guest list. T’as beaucoup entendu parler de cette pièce mais t’avais jamais écouté les chansons. Pas le temps. La vie bien remplie. Déjà énormément de musique à écouter de ton côté, pour le boulot ou pour le plaisir. Tu vas pouvoir découvrir en direct quel est le phénomène Hamilton.

A la fin du show, t’es dans ton box VIP et tu restes un moment assis. Sonné. Sans mots. C’était génial. Plus que génial. C’était extra ordinaire. T’as envie que d’une chose là, c’est sortir ton téléphone, tes écouteurs et réécouter les chansons. Surtout « Non-Stop » qui est un des tableaux où tu as pleuré. Tu as versé plusieurs larmes ce soir. C’était ouf.

Tu te retrouves dans les backstages parce qu’il a suffit d’un message de ton pote pour te dire où passer pour le rejoindre. Il te fait faire un tour rapide de l’endroit en te racontant comment ça fonctionne et tu aimes trop savoir l’envers du décor. Il termine par les loges et te présente quelques uns de ses camarades musiciens mais aussi, les chanteurs, danseurs. « Oooooooh on arrive au clou du spectacle. » De quoi il parle? Tu comprends pas, mais il continue en s’approchant d’une jeune femme. « Hayden, je te présente un de tes compatriotes. » Oh ? « Jordan, Hayden, Hayden, Jordan. » « Enchanté. » T'es toujours plus poli qu'un enfant de choeur. Des fois ça surprend vu ta dégaine. « Fuck y’a Bob qui voulait- » Il s’arrête au milieu de sa phrase avant de faire signe qu’il revient. « On se voit au bar si jamais je vous trouve pas. Tu viens au bar avec nous Jordan hein ?»

« Ouais, carrément ouais. »  Tu te tournes vers Hayden. « Donc compatriote Australienne? De quel coin? » Si tu vois dans son langage corporelle qu’elle a autre chose à faire que squatter avec toi après sa représentation, tu prendras le large sans soucis. « Oh et bravo pour le show ce soir. C'était génial. » Genre. Vraiment. T'es encore soufflé.

@Hayden Siede


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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMar 15 Sep 2020 - 18:55

Ce soir-là, la sortie de scène d’Hayden s’effectua le cœur léger. Galvanisée par les applaudissements qui résonnaient derrière le rideau de velours, la comédienne s’éloigna en direction de l’arrière-scène le sourire aux lèvres, réchauffée par une flamme intérieure qu’elle n’avait plus ressentie depuis longtemps. La représentation avait été un véritable succès, et elle ne parvenait toujours pas à s’habituer aux salles pleines et à l’enthousiasme débordant des spectateurs. Si le départ de Brisbane s’était effectué dans la précipitation et chaos certain, Hayden était désormais certaine d’avoir traversé sa vie entière pour pouvoir vivre ce moment, et les remords n’avaient désormais plus aucunes places vacantes pour s’installer durablement. Pourtant, elle ne pouvait nier que les habitudes s’étaient fait attendre, coincées entre la douloureuse sensation d’avoir peut-être fait le mauvais choix et la certitude qu’elle n’aurait décemment pas pu continuer à vivre de la sorte. Sa ville de naissance renfermait des souvenirs trop lourds et, si elle ne se sentait pas prête à assumer à voix haute d’avoir pris la fuite, il lui semblait qu’enfouir sa propre boîte de Pandore était une des décisions les plus difficiles qu’elle n’ait jamais eu à prendre depuis un long moment. Dans ces conditions, il était certain que son épanouissement professionnel était le signe qu’enfin, peut-être, Hayden était parvenue à cesser d’accumuler les erreurs. Et peu importe si, comme Elizabeth se plaisait parfois à lui rappeler d’un air inquiet, il semblait à la comédienne qu’adopter la politique de l’autruche sur ce qui lui avait brisé le cœur à Brisbane était la meilleure des solutions. Il y avait des dragons qu’elle ne se sentait pas encore tout à fait prête à combattre.

Hayden avait pris son temps sur le chemin du retour vers sa loge qu’elle partageait avec d’autres comédiennes. Il était coutume dans la troupe de célébrer chacune des représentations victorieuses avec toutes les personnes que l’on pouvait croiser une fois le rideau baissé, et la jeune femme ne se privait pas pour s’astreindre à cette règle avec un plaisir non dissimulé. Si les médias commençaient doucement à construire sa réputation de reine des glaces en raison de sa concentration à toutes épreuves qui la rendait particulièrement silencieuse avant son entrée en scène, Hayden était irrémédiablement différente une fois les projecteurs éteints. Loin de Brisbane et des siens, plongée dans un nouveau rythme de vie aussi assumé que déroutant, la comédienne avait l’impression de s’être trouvé une véritable seconde famille, au grand damne des véritables Siede qui peinaient à comprendre pourquoi Hayden ne leur donnait que trop peu de nouvelles. De fait, il était coutume pour chaque membre de la troupe de faire découvrir l’envers du décor à leurs propres invités d’honneur, et il n’était pas rare pour la comédienne de prendre le temps d’échanger avec les admirateurs de musicals. Il n’avait pas fallu longtemps avant qu’un des musiciens de l’orchestre l’aborde, accompagné d’un jeune homme aux yeux brillants et au sourire poli, affirmant qu’il s’agissait d’un compatriote australien. Hayden lui adressa un sourire aussi chaleureux que sincère, hochant la tête d’un air reconnaissant à l’entente du compliment qui lui était adressé. « Merci beaucoup, Jordan. Je suis contente de savoir que tu as apprécié le spectacle. » D’un geste de la main, elle désigna le dos du musicien qui s’éloignait déjà pour rejoindre un autre groupe. Hayden se sentait éblouie par l’entièreté de la troupe, mais les membres de l’orchestre avaient gagné une place de choix dans son cœur. Elle qui ne maîtrisait alors aucun instrument avait toujours été admirative de ceux qui s’épanouissaient dans un milieu qu’elle n’avait pas encore conquis avec succès. « Avec de tels talents dans l’équipe, difficile de se tromper. » La comédienne jeta un coup d’œil aux alentours, semblant chercher quelque chose que son regard ne parvenait pas à capter. Reportant rapidement son attention sur le jeune homme, Hayden esquissa une moue désolée. « Je voulais t’offrir quelque chose à boire, mais à part une bouteille d’eau à moitié vide… » La comédienne haussa les épaules, songeant intérieurement qu’elle aurait la possibilité de rattraper ce manque de politesse lorsque la soirée migrerait vers le bar évoqué un peu plus tôt par leur ami en commun. Curieuse d’en apprendre plus sur ce qui avait pu amener son interlocuteur sur la route de Londres, Hayden invita Jordan à s’asseoir sur le canapé en cuir rouge qui égayait la loge. Peut-être avait-il prévu un tout autre programme que celui qui consistait à faire connaissance avec une parfaite inconnue ; la jeune femme, elle, assumait totalement la curiosité qui l’avait saisi en entendant parler de son pays d’origine. « Je viens de Brisbane. J’y vivais encore il y a quelques mois, d’ailleurs. » A l’échelle d’une vie, peu de temps, mais une éternité à la fois. « Et toi ? Je ne pense pas qu’on se soit déjà croisés auparavant. » Après tout, l’Australie était grande. Si d’ordinaire Jordan était natif de la capitale du Queensland lui aussi, il aurait fallu un concours de circonstances incroyable pour qu’elle ne l’ait déjà entrevu un jour.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyLun 21 Sep 2020 - 7:53



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.


« Merci beaucoup, Jordan. Je suis contente de savoir que tu as apprécié le spectacle. » Tu sais pas si c’est sa façon de se graver ton prénom dans la tête mais tu aimes bien qu’elle dise ton prénom à voix haute comme ça alors que vous venez tout just d’être présenté. Hayden. Oui parce que du coup tu vas essayer de t’en souvenir toi aussi. « Avec de tels talents dans l’équipe, difficile de se tromper. » Large sourire sur tes lèvres. T’es d’accord avec elle. Un spectacle aussi grandiose c’est un effort collectif. Y’en a bien sûr certains qui sont plus mis en avant que d’autres, mais ça te fait du bien au coeur de voir qu’elle sait que tout ça ne serait pas possible dans l’addition de tous les autres constituant le show. T’as crushé sur pas mal de personne sur les planches au fur et à mesure de leurs prestations. Vraiment, que du beau monde dans cette comédie musicale.

« Je voulais t’offrir quelque chose à boire, mais à part une bouteille d’eau à moitié vide… »
« Oh c’est pas grave. On boira au bar tout à l’heure. »

T’apprécies de nouveau son attention envers toi. Elle a l’air très bienveillante et poli, tu sais pas si c’est spécial compatriotes ou si elle est comme ça avec tout le monde. En tout cas, la première impression que tu as d’elle ne cesse pas d’être positive. Hayden te propose silencieusement de t’installer plus à ton aise sur son canapé et tu t’exécutes, te disant qu’elle doit avoir quelques trucs à faire ou à attendre avant de filer au bar. Ton pote t’ayant laissé un peu tout seul, tu n’as pas envie de devoir errer sans buts dans les backstage de ce théâtre. « Je viens de Brisbane. J’y vivais encore il y a quelques mois, d’ailleurs. » Ton visage s’illumine d’un coup en l’entendant.

« Et toi ? Je ne pense pas qu’on se soit déjà croisés auparavant. »
« Brisbane aussi. »

Ton visage toujours surpris mais dans le bon sens. Vraiment le monde est trop petit. T’es sûr que ton pote n’avait aucune idée de ce détail. Il a juste parlé de l’Australie de manière générale.  « Et non je crois pas qu’on se soit croisé non plus… Je suis grave surpris que tu sois de Brisbane, je m’y attendais vraiment pas. » Parce que c’est tout bonnement incroyable mais tu adores quand ce genre de chose arrive dans ta vie. Y’a pas de coïncidences. « Je suis juste là pour le boulot enfin… Je squatte pas mal mais je viens tout juste de m’acheter une maison à Brisbane, je compte pas l’abandonner. » Pas que des bons souvenirs à Brisbane mais tu n’arrives pas à te résoudre à quitter cette ville. C’est aussi là que tu as eu certains des plus beaux moments de ta vie. Y’a jamais que du bon, ou que du mauvais. Tu slalomes entre tes souvenirs, les difficultés que tu rencontres, tous les jours, c’est ça la définition de la vie. Tu fais le mieux avec ce qu’on te donne, et t’y parviens plutôt très bien. « Tu t’es carrément installé ici toi ? Ou c’est juste pour le temps du show ? » Vu comme Hamilton marche fort, y’a des chances qu’elle ait possibilité de rester plusieurs années même si c’est toujours pour ce rôle là. C’est peut être trop d’information que tu lui demandes là mais t’es curieux et admiratif aussi.


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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyLun 28 Sep 2020 - 18:43

Apprendre que Jordan venait de Brisbane tout comme elle eu l’effet d’une très bonne surprise. Quitter l’Australie avait été une décision mûrement réfléchie et, sous bien des aspects, Hayden ne regrettait pas son choix. Londres représentait tous les aspects professionnels que la comédienne avait un jour espéré voir s’offrir à elle, tout comme arpenter la capitale anglaise continuait chaque jour à faire renaître dans son esprit un espoir de nouveau départ. Pour autant, la jeune femme demeurait profondément attachée à ses racines et, souvent, Brisbane lui manquait. Hayden n’avait jamais vraiment prévu d’y retourner régulièrement, consciente que son rythme de vie ne lui permettrait pas d’effectuer autant d’allers-retours qu’elle le souhaitait, mais cette habitude avait été plus difficile que prévu à accepter. Grâce à Elizabeth qui continuait de l’alimenter en nouvelles de la ville, la comédienne parvenait à se sentir parfaitement intégrée là où elle avait grandi, mais elle savait que le décalage avec sa famille ou ses amis qui n’avaient pas tous accepté son départ finirait par se faire sentir tôt ou tard. Au fond, rencontrer Jordan était comme un moyen de renouer avec Brisbane, d’autant plus lorsqu’il ne faisait nullement partie de son cercle de connaissances australien, et qu’il était donc à des années lumières de connaître les raisons qui l’avaient poussé à partir en premier lieu. Plus que jamais, Hayden ressentait le besoin de passer à autre chose, et elle savait que se raccrocher aux souvenirs du passé n’était définitivement pas la bonne solution. Jordan, lui, avait attisé sa curiosité naturelle, et il lui semblait que rencontrer de nouvelles personnes était la définition même de la possibilité de récupérer un souffle nouveau. « Si on m’avait dit que je rencontrerais un brisbanais ce soir… Tu es le premier depuis que je suis à Londres. » Les lèvres d’Hayden s’étirèrent en un sourire sincère, honnêtement amusée que leur ami commun n’ait jamais fait le rapprochement entre leur pays d’origine commun.

La jeune femme ne put s’empêcher de ressentir une certaine admiration à l’égard de Jordan en percevant la légère fierté dans le ton de sa voix lorsqu’il lui annonça être devenu propriétaire depuis peu. Puisqu’elle avait elle-même traversé les dernières années en se surpassant pour atteindre ses objectifs, la jeune femme avait pris l’habitude de compatir au bonheur de ceux qui atteignaient les leurs, tout en respectant les étapes de vie qui avaient pu les mener où ils en étaient finalement. « Une maison, vraiment ? Je suis admirative. Je crois que je ne me sens pas encore suffisamment prête à sauter le pas, j'aime beaucoup trop les petits espaces de mon appartement. » Hayden éclata d'un léger rire. Bien qu’elle n’ait pas suffisamment de cartes en mains pour se permettre une opinion définitive à propos de Jordan, la jeune femme pouvait d’ores et déjà assurer qu’elle appréciait la détermination dont il semblait faire preuve. « Je voyage beaucoup pour le travail, alors je pense que je comprends un peu ta façon de voir les choses. J’ai toujours trouvé ça très important, de savoir qu’il y a un endroit dans lequel je me sens bien qui m’attend une fois que les tournées s’achèvent. » Ce n’était pas une coïncidence, si Hayden avait décidé de ne pas vendre son appartement brisbanais, sans savoir si elle finirait par un jour y remettre les pieds malgré tout.

L’intérêt de Jordan quant à sa situation actuelle la toucha, et Hayden s’exprima sans se faire prier, heureuse de partager son expérience et son parcours avec quelqu’un qui semblait réellement s’y intéresser, sans arrières pensées aucune. Ce n'était pas le cas de tout le monde, ces derniers temps, mais elle commençait doucement à se faire à l'idée de cet aspect négatif du métier, comme une rançon de la gloire à laquelle elle avait malheureusement peu de chances d'échapper. « Mes grands-parents vivaient à Londres, et j’ai passé presque toutes les vacances scolaires ici, quand j’étais plus jeune. » Hayden marqua une pause, émue d’évoquer de tels souvenirs à voix haute. Elle n’avait pas l’habitude de se confier ainsi à un parfait inconnu, mais Jordan lui inspirait une confiance contre laquelle elle ne souhaitait nullement lutter. La comédienne avait l’impression que cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus communiqué à qui que ce soit le début de toute cette incroyable aventure, et la réminiscence de ceux qui avaient tant compté et fait pour elle par le passé ne pouvait décemment pas la laisser de marbre. « Au moment d’entamer mes études de comédie, c’était déjà une évidence de les suivre ici. Avec le temps, les opportunités se sont faites plus concrètes, et ça devenait compliqué d’envisager quoique ce soit à distance. » La comédienne secoua légèrement la tête, comme pour s’extraire de ses pensées mélancoliques qui menaçaient de l’avaler tout entière. « Je me plais beaucoup ici, alors qui sait ? Je verrais après Hamilton, je préfère ne pas trop me projeter dans l’avenir tant que je peux l'éviter. » Mais plutôt profiter du moment présent, et de toutes les opportunités que son travail avait pu lui apporter. « Et toi, Jordan ? Tu travailles dans quel domaine ? » Après tout, Hayden estimait avoir suffisamment parlé d’elle pour le moment. Et sa curiosité redoublait d’ardeur à l’idée de comprendre ce qui avait bien pu attirer son interlocuteur hors des contrées australiennes, qui semblaient pourtant très chères à son cœur.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyDim 4 Oct 2020 - 5:40



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« Si on m’avait dit que je rencontrerais un brisbanais ce soir… Tu es le premier depuis que je suis à Londres. » La ville est si grande, tu comprends ce qu’elle veut dire. Doit y en avoir d’autres, mais faut les trouver. Ca te fait très plaisir de tomber sur elle. T’as beau adorer Londres, tu aimes aussi l’Australie et surtout Brisbane car il y a beaucoup de personne que tu aimes qui sont là bas. Ca te fait penser à eux. Tu regarderas si heure est correcte pour téléphone à Maria quand ta soirée sera terminé certainement au petit matin. Le décalage horaire est tellement grand, y’a des chances que ça soit bon. « Une maison, vraiment ? Je suis admirative. Je crois que je ne me sens pas encore suffisamment prête à sauter le pas, j'aime beaucoup trop les petits espaces de mon appartement. » Tu hoches la tête, un sourire sur tes lèvres de la voir rire, c’est communicatif. « Je comprends. » Ta maison a été retapé exactement comme tu le voulais et vraiment, y’a pas maison plus parfaite au monde pour toi. Tu voudrais pouvoir la faire visiter à toute la planète mais en même temps tu voudrais une garantis qu’ils vont pas tout salir ou casser. Tu y tiens fort. « …J’ai toujours trouvé ça très important, de savoir qu’il y a un endroit dans lequel je me sens bien qui m’attend une fois que les tournées s’achèvent. » C’est tout ce que tu n’avais jamais eu avant cette maison en ce qui te concerne. T’as toujours eu la porte grande ouverte chez Maria, mais c’était pas chez toi même si au fil des ans, tu es devenu une partie intégrante de leur famille. Cette maison représente tellement pour toi, enfin un endroit où tu es en sécurité où tu n’as aucun compte à rendre à personne. Même si tu restes silencieux, la façon que tu as de regarder Hayden à la suite de sa réponse veut bien dire que une nouvelle fois, tu comprends exactement ce qu’elle veut dire. « Mes grands-parents vivaient à Londres, et j’ai passé presque toutes les vacances scolaires ici, quand j’étais plus jeune. »  Elle a aussi fait ses études ici. Elle est un peu comme chez elle dans le coin. Toi ça ne fait qu’une poignée d’année que tu viens ici plus ou moins régulièrement. Tu aimes vraiment beaucoup cette ville. Tu peux comprendre qu’on veuille s’y installer de manière plus ou moins permanente. La météo, je sais pas si je pourrais tenir 12 mois par an comme en hiver. « Ah ouais, t’es bien habituée à la ville. »

« Je me plais beaucoup ici, alors qui sait ? Je verrais après Hamilton, je préfère ne pas trop me projeter dans l’avenir tant que je peux l'éviter. » Une fois de plus, tu comprends que trop bien son refus de se projeter trop loin. La vie est pleine de surprises. Pas toujours bonnes. « Et toi, Jordan ? Tu travailles dans quel domaine ? » Tu jettes rapidement un coup d’oeil à ton téléphone parce qu’il vient de vibrer dans ta poche. Tu n’as pas beaucoup de notification qui s’affichent sur ton écran alors c’est toujours quelque chose de plus ou moins important. De quelqu’un qui est important. Mais ça ne l’est pas tant cette fois ci vu le preview du message que tu peux voir.

Alors tu remets ton téléphone bien dans ta poche et relève la tête vers Hayden pour lui répondre. « La musique aussi. » Tu te cales un peu mieux dans le canapé, comme si t’avais besoin de te mettre un peu plus à l’aise avant d’aller plus loin dans les informations. T’as un peu l’impression d’être chez ton psy en vrai là. « Je commence tout juste à mon compte. Producteur, mixeur, compositeur. C’était pas du tout prévu, ça m’est tombé dessus en fait. » Tu vas pas aller plus loin dans ton historique de boulot mais elle peut se faire une bonne idée comme ça. Surtout sachant que tu viens de t’acheter une maison c’est que ça marche plutôt très bien pour toi. La vérité c’est que ce fric pour ta maison est totalement tombé du ciel - ou presque - suite à une partie de Poker où tu as été super chanceux. « Je bosse beaucoup avec deux groupes anglais en ce moment, c’est pour ça que je suis pas mal dans le coin. Je vais essayer de les faire bouger à Brizzy un jour pour qu’ils puissent profiter de mon studio flambant neuf et du beau temps. » Parce que ton studio est dans ta maison oui oui. Tu n’as pas fait les choses à moitié. Vraiment la maison parfaite pour toi.

Ton petit commentaire sur la météo te fait rire et tu ajoutes autre chose. « Comment tu fais ? Pour supporter ce temps. Même quand c’est l’été ici j’ai l’impression c’est notre hiver. » Notre, parce qu’elle est de Brisbane aussi. Elle va voir exactement de quoi tu parles contrairement à d’autres personnes vivant ici et n’ayant jamais mis les pieds à Brisbane.



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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyVen 6 Nov 2020 - 19:44

Le palmarès de Jordan forçait l’admiration. Durant tout son cursus scolaire et même depuis qu’elle exerçait professionnellement sa passion, Hayden avait eu la chance de rencontrer un nombre incalculable de personnes qui partageaient tous le point commun d’avoir débuté très jeune dans le milieu. Pour autant, il lui était devenu plus rare de côtoyer des artistes aussi jeunes que Jordan pouvait le paraître, et qui s’illustraient déjà sous des casquettes aussi différentes que variées. La comédienne elle-même était forcée d’avouer qu’elle ne maîtrisait pas pleinement l’entièreté du domaine musical. Ses cours à l’université lui avait permis de s’essayer à l’écriture et même à la composition à plusieurs reprises ; il s’agissait d’un passage obligatoire pour appréhender pleinement une comédie musicale, tant le texte était directement lié à la mise en scène à la fois visuelle et musicale. Mais par la suite, Hayden s’était spécialisée dans l’aspect théâtral de son métier, se sentant plus à l’aise avec les outils d’interprétation, beaucoup plus expérimentée également. A tel point qu’il lui arrivait déjà, parfois, d’envisager d’ores et déjà son après carrière, s’interrogeant sur ses perspectives de reconversion. Depuis peu, c’était son entourage qui l’incitait à se pencher sérieusement sur une retraite de professeur, mais Hayden était d’avis qu’il était bien trop tôt pour se faire une idée définitive sur le sujet. Elle sentait qu’elle touchait enfin son rêve du doigt, et il était pour le moment hors de question d’en anticiper la fin. « Tu composes pour toi, aussi ? » Ne pas connaître grand chose de la musique en dehors du domaine bien précis de la comédie sur scène n’empêchait pas que la comédienne s’y intéressait énormément. Il lui arrivait souvent, au cours des répétitions d’avant spectacle, d’assister aux derniers ajustements des compositeurs et des producteurs des chansons clés des musicals dans lesquels elle jouait. C’était toujours fascinant pour elle, d’avoir un pied dans ce qui lui semblait être un monde à la fois si proche et si lointain, et Hayden appréciait apercevoir les rouages d’une mécanique visiblement bien huilée. « Pardonne ma curiosité, mais tous les compositeurs que je connais ont également leur propre carrière sur le devant de la scène. Je serais heureuse de savoir s’il y a un endroit où je peux venir t’applaudir comme tu l’as fait pour moi ce soir. » L’enthousiasme de la comédienne était aussi sincère qu’inattendu pour quiconque lisait les journaux. Peut-être Hayden Siede n’était-elle pas une personne aussi autocentrée que l’on aurait aimé le lui faire admettre, finalement.

La dernière remarque de son interlocuteur la fit éclater de rire. Il était vrai que, comme pour toute étrangère expatriée à des milliers de kilomètres de son pays d’origine, certains aspects de sa nouvelle vie londonienne l’avaient parfois dérouté, au début. Pourtant, là encore, elle n’avait pas réellement eu à se plaindre : l’endroit était loin de lui être inconnu, elle bénéficiait du soutien de sa famille proche dès qu’elle en avait besoin et, surtout, Hayden possédait déjà une solide base d’amis qui l’avait rapidement empêché de se sentir complètement perdue. Non, vraiment ; laisser entendre auprès de Jordan que les choses avaient été compliquées pour elle aurait été mentir, et la jeune femme ne jurait que par une honnêteté totale. « C’est drôle, je place sans hésiter l’été brisbanais au sommet du classement des choses que je ne regrette absolument pas depuis que je vis à Londres. » La comédienne accentua ses propos d’un air faussement dramatique, comme pour faire comprendre à Jordan qu’elle comprenait parfaitement son humour et qu’elle le suivait volontiers sur cette voie. « Je pense que j’ai eu la chance d’avoir un très bon entraînement depuis que je suis toute petite. Ce n’est pas toujours facile de s’habituer à un nouvel environnement mais je suis certaine que ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre : à force, tout ce que l’on voyait comme des défauts auparavant deviennent des nouveautés qui nous manqueraient un peu, si nous n’y étions plus confrontés. » Hayden marqua une pause, avant d’enchaîner sur une question qui lui trottait en tête depuis quelques minutes déjà. Elle avait peine à croire, derrière le trait d'esprit évident lui étant adressé, que la météo était la seule raison pour laquelle Jordan ne se projetait pas à Londres, ni même ailleurs, sur le long terme. Et ces derniers temps, il était rare que la jeune femme n’entende autour d’elle autre chose que des ambitions qui poussaient, souvent à juste titre, ses proches à tout quitter pour le succès et la gloire. « Qu’est-ce qui te manquerait le plus, si demain tu étais amené à quitter définitivement Brisbane ? Et interdiction de répondre ta villa ou ton studio d’enregistrement cinq étoiles, bien évidemment. » La comédienne accompagna sa question d’un clin d’œil taquin, espérant que le jeune homme comprenne le ton gentiment railleur sur lequel elle s’était adressée à lui. Pour en avoir rencontré un nombre certain dans sa vie et puisqu’on l’accusait, souvent à tort, d’être légèrement prétentieuse, la comédienne pressentait que Jordan était, lui, loin d'être un beau-parleur.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyJeu 12 Nov 2020 - 10:26



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« Tu composes pour toi, aussi ? » T’as plus d’une centaine de chansons sous le coude. Tu en aimes pas beaucoup dans le lot. Tu cringe quand tu retombes sur des anciennes. Celles que t’as sorti de ta tête quand t’avais 15 ans. Tu as prévu d’en enregistrer quelques unes dans ton studio. Un peu comme pour te faire la main sur ton matos comme il faut. Tu vas bien sûr t’occuper de celles qui valent la peine d’être éventuellement partager un jour. Parce que pour la plupart, y’a qu’une poignée de personne qui les ont déjà entendu. « Pardonne ma curiosité, mais tous les compositeurs que je connais ont également leur propre carrière sur le devant de la scène. Je serais heureuse de savoir s’il y a un endroit où je peux venir t’applaudir comme tu l’as fait pour moi ce soir. » Ses mots sont très touchants. Tu sais pas pourquoi en plus, tu la crois, alors que tu viens tout juste de la rencontrer. Y’a une sorte de bon feeling avec elle que tu n’expliques pas. « Je compose pour moi mais… Pour l’instant j’ai encore rien sorti. » Ca n’a pas la même saveur sans Rosa dans le coin. C’est la seule à qui tu aurais envie de faire écouter toutes ces chansons qui sont pour elle en premier lieu. C’est elle qui t’inspire. Tu sais que tu vas sortir un album à un moment ou un autre car il ne manque pas grand chose pour compléter le tout. Mais ce n’est juste pas encore le bon moment. Tu irais bien jusqu’à dire à Hayden que tu la tiendras au courant quand tu sortiras un truc mais comme c’est pas dans un futur proche, tu sais que tu oublieras sûrement.

Tu pensais pas la faire tant rire avec ta remarque sur la météo anglaise. « C’est drôle, je place sans hésiter l’été brisbanais au sommet du classement des choses que je ne regrette absolument pas depuis que je vis à Londres. » Mais là t’es très surpris. Tu sais que pas tout le monde aime la chaleur et la plage mais en tant qu’Australienne tu pensais que c’était un peu plus ancré en elle que d’autres. « Je pense que j’ai eu la chance d’avoir un très bon entraînement depuis que je suis toute petite…» Tu l’écoutes et c’est vrai qu’elle a passé vraiment beaucoup de temps ici depuis toujours. Ca aide. Tu restes soufflé par ses déclarations. T’aimes tellement Brisbane et son climat. « Ouais… Mais je suis quand même sous le choc. » Ta main posé sur ton coeur pour accentuer le côté dramatique. « Qu’est-ce qui te manquerait le plus, si demain tu étais amené à quitter définitivement Brisbane ? Et interdiction de répondre ta villa ou ton studio d’enregistrement cinq étoiles, bien évidemment. » Elle te fait sourire avec sa précision. Son objection avant même que tu puisses répondre quoi que ce soit. Bien sûr que c’est Rosa qui te manquerait le plus. Ta girlfriend qui est à l’hôpital depuis 7 ans. « Les plages, les températures, ma girlfriend. » Tu la mentionnes comme ça l’air de rien mais c’est elle le point numéro un. Ton sourire se fait doux le temps d’un moment. Ca te fait quand même très plaisir de parler d’elle comme si elle était juste bloqué en ville et pas dans un coma.« Mais surtout ma maison et mon studio ! » Que tu ajoutes en riant pour passer à autre chose en continuant sur la joke qu’elle a commencé. La conversation va si facilement avec Hayden alors que vous venez tout juste de vous rencontrer. Comme quoi la musique et Brisbane ça aide à rapprocher les gens comme sujets. « J’aime pas ces jeux de dilemme éventuels. J’ai pas envie de me faire du mal pour rien. C’est comme quand on me demande de choisir ma chanson préféré. » Tu fais non de la tête et puis tu la regardes avec une idée derrière la tête.« C’est quoi ta chanson préféré ? » Parce qu’elle l’a un petit peu cherché quand même. Qui aime bien châtie bien nan ? Oui.



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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMer 18 Nov 2020 - 19:17

La réponse de Jordan était surprenante, mais Hayden hocha la tête d’un air compréhensif. Peut-être était-ce l’assurance avec laquelle le jeune homme s’exprimait, ou même les bons contacts qu’il semblait s’être créés avec le temps ; la comédienne aurait été prête à parier qu’il avait déjà un pied dans le milieu à son propre compte. Elle l’imaginait sans peine sur le devant de la scène et à l’aise avec ce qu’il faisait, pourquoi pas avec un nombre conséquent d’albums à son actif. Hayden était surprise de s’être trompée, mais elle ne désespérait pas pour autant ; un jour, Jordan serait un artiste reconnu, si tant était que ce ne soit pas déjà le cas. Son instinct la trompait rarement, lorsqu’il s’agissait de prévoir une réussite artistique. « Je suis persuadée que ça viendra un jour. J’espère que tu auras l’occasion de me tenir au courant, quand le moment sera venu. » Il ne s’agissait pas de paroles en l’air, et encore moins d’une formule de politesse. C’était toujours agréable, de suivre une évolution professionnelle, et de constater les succès de ses propres yeux. Aujourd’hui encore, Hayden avait parfois l’occasion de croiser d'anciens étudiants qu’elle avait côtoyé durant ses études, et ils prenaient toujours autant de plaisir à revenir sur leurs différentes avancées de carrière. Un moyen de relativiser d’avoir pris la fuite, quand on lui rappelait la chance qu’elle avait.

Il semblait outré par son manque d’appréciation du climat australien, et Hayden en ria de plus belle. Elle avait joué d’exagération, bien sûr : les températures savaient se montrer clémentes, et elles n’enlevaient de toute façon en rien la beauté de Brisbane, et de toutes les raisons qui faisaient que la capitale du Queensland manquait parfois à la comédienne. « Désolée de t’avoir choqué, Jordan. J’espère que tu ne révéleras pas ce scoop à mon sujet dans ta prochaine interview, pense à ma carrière. » Le ton faussement affolé de la jeune femme ne trompait personne quant à son intention de jouer gentiment avec le musicien. C’était une habitude chez elle, et si la vie leur permettait de nouveau de croiser la route l’un de l’autre, elle espérait que Jordan en prendrait suffisamment et rapidement conscience pour ne pas s’en offusquer outre-mesure. « Mais puisque l’on partage le même point de vue sur l’importance de la plage dans notre vie, je crois que l’on va être capable de trouver un terrain d’entente. » Elle n’ajouta rien, concernant la mention de sa petite-amie. Hayden se réjouissait pour le jeune homme, mais le sujet demeurait à la fois pente glissante et douloureux, ravivant en elle de mauvais souvenirs qu’elle essayait désespérément d’enfouir. Heureusement pour elle, la comédienne n’eut pas besoin de donner le change bien longtemps, puisque Jordan semblait déjà désireux de lui rendre la monnaie de sa pièce, concernant les choix impossibles et les questionnements qui relevaient du domaine de la supposition. « Ma chanson préférée ? » Hayden avait débuté sa réflexion à voix haute, l’interrogation de Jordan la laissant pensive l’espace d’une ou deux minutes. Contrairement à ce que la plupart des personnes qui faisaient sa connaissance pour la première fois présageaient, la comédienne n’avait pas été une passionnée de musique toute sa vie. Lorsqu’elle était enfant, c’était la lecture qui remportait haut la main le titre d'intérêt principal : elle se souvenait avoir longtemps dévalisé les bibliothèques de Brisbane, et aucun anniversaire ne se passait sans qu’elle ne reçoive plusieurs livres pour l’occasion. Avec le temps pourtant, la découverte des musicals l’avait emmené sur une toute autre voie. Oh, bien sûr, il ne s’agissait nullement de domaines incompatibles, bien au contraire : Hayden avait été favorisée dans l’obtention et dans l’interprétation de bien des rôles, grâce à sa connaissance pointue des pièces de théâtre et des nouvelles qu’elle avait dévoré durant son enfance et qui étaient, pour la plupart, l’inspiration directe des productions dans lesquelles elle avait eu la chance de s’illustrer. Mais une fois que la porte de la musique s’était ouverte devant elle, il avait semblé à la jeune femme qu’il ne lui serait plus jamais possible de la fermer, et pour cause. Son grand-père s’était occupé des bases que la comédienne n’avait jamais pris la peine d’acquérir auparavant, des airs de jazz qu’il affectionnait tant aux prémices du rock qui n’étaient pas si lointains, en passant par la bubblegum pop dont elle était aujourd’hui encore l’une des plus ferventes défenseuses. Son métier, lui, s’était chargé du reste : l’écoute ininterrompue des grands classiques s’était imposée d’elle-même, d’abord pour être en mesure de les maîtriser pleinement, puis motivée par une passion qui était arrivée tout naturellement. « Attends, je vais te la faire écouter. » Hayden quitta provisoirement son siège, cherchant aux alentours pour localiser l’endroit où elle avait laissé son sac à main avant la représentation. Une fois repéré, la comédienne récupéra son téléphone, emportant avec elle une enceinte qui traînait sur la table basse non loin de là, retrouvant rapidement sa place aux côtés de Jordan. « Tu connais The National ? » La question était rhétorique, la comédienne n’ayant pas en tête d’insulter les connaissances de son interlocuteur dans tout ce qui touchait au domaine de la musique. Il lui semblait que la culture musicale du jeune homme était largement supérieure à la sienne et, puisqu’il était lui-même musicien, il était évident qu’il avait sans nul doute déjà entendu parler de groupes au succès international comme celui dont il était question. « Don’t Swallow The Cap. Je n’ai jamais rien entendu depuis qui décrive aussi bien la mélancolie. » Hayden avait lancé la chanson tout en avançant ses arguments, humant d’ores et déjà la mélodie à voix haute. C’était comme retourner à l’adolescence, aux trajets en voiture et aux chansons qu’elle chantait en duo avec Keith. Et dans cette période où le monde semblait bouillonner de positivité et de négativité toute à la fois autour d’elle, la bulle d’insouciance que représentait Jordan laisserait sans aucun doute une marque indélébile dans son esprit.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMar 24 Nov 2020 - 8:41



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« Je suis persuadée que ça viendra un jour. J’espère que tu auras l’occasion de me tenir au courant, quand le moment sera venu. » Tu hoches la tête simplement. Pas sûr de pouvoir tenir aucune de ces promesses. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu as bien tout le contenu nécessaire pour un album, un très bon album, mais quelque chose te bloque encore pour y aller enfin. « Désolée de t’avoir choqué, Jordan. J’espère que tu ne révéleras pas ce scoop à mon sujet dans ta prochaine interview, pense à ma carrière. » Nouvel éclat de rire parce que t’es bien loin de faire des interviews. Ton nom est mentionné par les artistes avec qui tu bosses dans leurs interviews par contre. T’es pas mécontent que ce soit dans ce sens là. Tu sais pas si tu serais à l’aise à te faire questionner avec un micro sous le nez. « Promis je ne dirai rien. » Que tu dis après avoir repris ton sérieux. « Mais puisque l’on partage le même point de vue sur l’importance de la plage dans notre vie, je crois que l’on va être capable de trouver un terrain d’entente. » Nouveau sourire sur tes lèvres. Votre conversation qui s’est un peu transformé en battle d’une certaine façon. Ca t’amuses énormément. Tu ne l’épargnes pas sur ta prochaine question. « Ma chanson préférée ? » Tu fais ‘oui’ de la tête. Un dilemme que tu détestes. Tu oses espérer que ce sera la même chose pour elle. Qu’elle sente la frustration. C’est pas gentil Jordan, mais en même temps t’es très curieux de voir quelle chanson elle va élire sa favorite au monde. C’est pas rien comme information sur une personne. « Attends, je vais te la faire écouter. » T’es surpris qu’elle sache si rapidement laquelle c’est, mais t’es content qu’elle veuille carrément te la faire écouter tout de suite.

« Tu connais The National ? »
« Juste de nom parce que j’ai des potes qui ont du merch d’eux. »

Du coup ça va être une découverte pour toi. La chanson est lancé, tu écoutes avec attention. « Don’t Swallow The Cap. Je n’ai jamais rien entendu depuis qui décrive aussi bien la mélancolie. » Tu bouges la tête doucement en rythme. Qu’elle n’arrive pas à se retenir de chantonner légèrement te fait kiffer. Elle prend son pied là en entendu sa chanson préféré. Tu comprends que trop bien ce feeling. Cette chanson est effectivement très mélancolique. Pour que ce soit sa chanson préférée, tu comprends bien par là que sa vie est bien loin d’être toute rose comme les apparences pourraient le laisser penser. « J’aime beaucoup. Je l’avais jamais entendu. » Maintenant cette chanson sera à tout jamais associé à ce moment là, à Londres, avec elle. Tu la rajouteras dans tes liked songs sur Spotify afin d’avoir la bonne surprise de retomber dessus de manière aléatoire au fil des années à venir. « Cette question était trop facile pour toi, je suis presque déçu. » Tu plaisantes mais pas vraiment. La porte de la loge s’ouvre à la volée.« En route pour le pub ! » Tu regardes Hayden. Tu te souviens pas si elle en a fait mention un peu plus tôt quand ton pote en a parlé. D’ailleurs ce dernier est toujours pas là. « Tu viens aussi ? Tu peux pas me laisser seul avec tous ces inconnus. » Pas tout à fait vrai. Tu t’en sortirais comme un grand garçon parmi tous ces autres artistes qui sont certainement très sympathique. Mais t’as envie de passer un peu plus de ta soirée avec elle alors tu la joues un peu drama queen.



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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMar 2 Fév 2021 - 11:35

La déception dans le regard de Jordan lui décrocha un léger rire, et Hayden se contenta de hausser les épaules avec un air désolée pour toute réponse. En réalité, trouver sa chanson préférée parmi le répertoire qu’elle avait eu la nécessite d’apprendre par cœur tout au long de ses années d’études avait été compliqué, mais pas impossible. Il lui avait suffit de se tourner vers des textes plus intimistes, des premières écoutes qui l’avait marqué par le choc de paroles qui résonnaient un peu trop réelles à ses oreilles. C’était sans doute quelque chose qui en disait long à son sujet, que le texte auquel elle s’identifiait le plus actuellement évoquait la mélancolie de l’instant, la difficulté de courir après les choses auxquelles on ne croyait pas vraiment, tout en ne parvenant pas à abandonner celles que l’on savait hors d’atteinte, tant elles nous tenaient à cœur. Ce n’était cependant ni le lieu ni le moment pour y penser, et la comédienne ne retenait que le positif de cet aveu : le moment de partage avec le musicien qui en découlait.

La discussion fut interrompue par l’heure qui tournait et l’envie de toute la bande de s’enfoncer dans la nuit et de rejoindre le pub. Hayden n’eut pas besoin de peser le pour et le contre de l'invitation de Jordan bien longtemps, et l’ensemble de ses affaires furent rapidement rangées au sein de son sac à main. Manteau sur le dos, elle adressa un « à demain » collectif, regagnant alors sa place, à la différence près qu’elle demeura debout, cette fois-ci. Maintenant que l’adrénaline était totalement redescendue, chacun de ses muscles la faisait souffrir, signe indiscutable que la représentation de ce soir avait été un succès aussi bien auprès du public que dans le dépassement de ses propres limites. Pourtant, les sorties en dehors de son cercle professionnel se faisaient bien trop rares, et Hayden ressentait le besoin d’inspirer un air nouveau, bien loin des lieux dans lesquels elle avait pour habitude de se rendre d’ordinaire. C’était surprenant, de prendre conscience que l’invitation de Jordan ne semblait pas avoir été déclamée simplement par politesse, mais qu’il s’attendait vraiment à ce que la comédienne lui emboîte le pas. Elle ne doutait pas un seul instant que le musicien était bien assez extraverti pour survivre à cette soirée sans son aide, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas capable d’apprécier lorsque l’on essayait de voir à travers sa carapace de supposée froideur. « Tu apprendras bien assez vite que le chantage affectif ne fonctionne pas, avec moi. » Un léger sourire vint étirer ses lèvres tandis qu’Hayden poursuivit son discours, taquine. « Si je viens, c’est simplement parce que c’est un honneur de vous accompagner, monsieur - » La fin de sa phrase demeura en suspens, tandis que la comédienne s’exerçait à un air faussement réfléchi, comme s’il existait ne serait-ce qu’une seule chance au monde pour qu’elle parvienne à deviner le nom de famille de Jordan du premier coup. « Dylan. Jordan Dylan. Toute ressemblance avec une personne existante est totalement fortuite. » Il ne faisait nul doute que le jeune homme ferait rapidement le lien avec le réel Bob de la situation, et Hayden espéra vaguement qu’il se sentirait flatté de la comparaison. Venant d’elle et à propos du domaine musical, il n’existait pas meilleur compliment.

Bien que le trajet ne fût pas long, Hayden accueillit la chaleur du pub avec soulagement, tant le froid londonien semblait décidé à ne leur laissait aucun répit, ce soir-là. Elle avait profité du temps de marche pour faire plus ample connaissance avec les amis de Jordan qui les avait suivis bien volontiers, et la comédienne ne regrettait décidément pas une seule seconde d’avoir suivi toute la troupe. Quelques minutes plus tard, la comédienne faisait honneur à la promesse effectuée en début de soirée : deux verres de vin dans une main et une bière dans l’autre, évitant avec une aisance certaine de n'en renverser ne serait-ce qu'une goutte, elle se frayait un chemin vers la table bruyante où Jordan l’attendait, un brouhaha qui n’était rien comparé aux cris et aux chants qui se dégageaient de la foule autour d’eux. Une soirée karaoké. Amazing. « Je ne savais pas ce que tu voulais boire alors deux choix s’offrent à toi. » Hayden poussa les deux boissons vers le musicien, les désignant d’un léger signe de tête pour lui indiquer qu’il pouvait se servir. Autour d’eux, tout le monde trinquait déjà au succès des futures représentations, et la comédienne mima le geste mécaniquement. « Vous venez souvent, ici ? » C’était la première fois qu’elle se retrouvait dans ce pub, un détail qui n’avait rien d’étonnant, lorsque l’on connaissait le nombre impressionnant de bars que comptait Londres. « Laisse-moi deviner : c’est l’endroit idéal pour repérer les futurs interprètes de tes chansons, c’est ça ? » Hayden s’était exprimée sur un léger ton railleur, tant l’homme actuellement au micro n’obtiendrait visiblement jamais de grands prix musicaux. Mais au moins, il semblait s’amuser et au fond, cette performance hésitante contribuait à rendre l’endroit plus chaleureux encore.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMer 10 Fév 2021 - 13:27



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« Tu apprendras bien assez vite que le chantage affectif ne fonctionne pas, avec moi. » Noté. Que tu penses avec un large sourire sur les lèvres. Tu apprends à la connaître à chaque minutes qui passe. « Si je viens, c’est simplement parce que c’est un honneur de vous accompagner, monsieur - » Tu te demandes vraiment ce qu’elle va sortir comme nom à la suite. Tu lui as donné le tiens? Tu sais plus. « Dylan. Jordan Dylan. Toute ressemblance avec une personne existante est totalement fortuite. » Elle te fait beaucoup rire avec sa tentative de découvrir ton nom.« Je donnerai beaucoup pour être Jordan Dylan. » Parce que ce serait au moins ça à clamer en tant que géniteur par rapport au fils de pute que tu as tiré à la loterie de la vie. Ca te fait kiffer que ce soit le premier nom qui lui soit venu en tête à Hayden. Elle ne connait pas du tout ce que tu fais comme musique mais voilà qu’elle est déjà en train de mettre la barre haute au niveau talent dans son esprit. « Et ce serait un honneur de passer un peu plus de cette soirée en ta compagnie. » Que tu dis sincèrement. Tu passes un bon moment avec elle et t’as pas envie que ça s’arrête déjà. Peut être que t’es un peu homesick même si tu aimes beaucoup Londres, c’est pas l’Australie. Tu aimes charrier mais t’as aussi envie qu’elle voit que tu apprécies réellement votre moment.

Tu vois Hayden revenir d’un coin du pub avec les mains pleines et franchement des fois t’es trop naïf Jordan. Non. Non, c’est juste que tu n’avais pas imaginé qu’elle avait été te prendre à boire. Dans ta tête, elle s’était éclipsé, tu ne l’avais pas vu quelques minutes parce qu’elle connait d’autres personnes ici. Ou même tout simplement un stop aux Ladies, tu n’avais réellement pas pensé qu’elle avait été faire la queue au bar pour la première tournée. « Je ne savais pas ce que tu voulais boire alors deux choix s’offrent à toi. » Un immense sourire se trouve sur tes lèvres. « Okay, wow. Merci. » Et tu prends la bière, car non seulement c’est ton choix favoris, mais tu as bien compris que le vin était le sien. Elle en aura donc deux pour elle. Tout comme tu as déjà une bière sous le nez de la part de ton pote. Les tournées vont bon train ce soir et tu comptes pas en rester là. Ils vont tous avoir droit à leur coup gratuit et plus encore. Tu préfères donner que recevoir - pas dans tous les contextes - et du coup tu vas t’en donner à coeur joie pour la suite de la soirée. Tu prends ta nouvelle bière pour trinquer avec elle. « Vous venez souvent, ici ? » Tu fais non de la tête mais ton pote lui fait oui. « Laisse-moi deviner : c’est l’endroit idéal pour repérer les futurs interprètes de tes chansons, c’est ça ? » C’est vrai que le karaoké est un point non négligeable.

« Je crois qu’il a surtout voulu me prendre par les sentiments en venant à un karaoké. Je suis faible et je vais certainement aller chanter avant qu’on aille ailleurs. » Parce que tu sens que cette soirée ne fait que commencer même s’il est déjà plus de 23h. « Guilty. » Que ton pote dit alors qu’il relève brièvement le nez de son téléphone avant de se perdre dans une conversation avec le mec qui vient d’arriver à leur table.

« Tu crois qu’on pourrait faire un duo ? » Tu souris légèrement en coin à cette proposition mais au fond tu serais bien honoré de partager une chanson avec elle ce soir. « On essayera de pas être trop doué ou on va foutre des complexes à tout le monde. » Tu ris un peu parce que tu plaisantes. Tu ne te sens pas si doué, ce n’est pas ton métier de chanter contrairement à elle. « J’ai deux chansons favorite au karaoké c’est Baby one more time et I want it that way. Mais comme on est en Angleterre j’ai bien envie de partir sur du Wonderwall. » Super cliché, mais super chanson aussi. Si vous étiez à Manchester tu serais parti sur du « Don’t look back in anger. » Toujours plus loin dans le cliché. Et ça te fait kiffer.





Dernière édition par Jordan Fisher le Ven 26 Fév 2021 - 14:54, édité 1 fois
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyDim 21 Fév 2021 - 19:52

Jordan accepta son compliment avec reconnaissance, et Hayden apprécia de ne pas s’être trompée de cible. C’était aussi ce qu’il y avait de beau, avec la musique : bien qu’ils ne partageaient peut-être pas le même univers musical, il demeurait des légendes autour desquelles tout le monde pouvait se mettre d’accord et se rassembler. Ce constat était aussi agréable que de voir que le musicien semblait passer une soirée aussi plaisante que la comédienne elle-même, et qu’il ne se gênait pas pour l’exprimer à voix haute. Se saisissant de son verre de vin puisque Jordan s’était tourné vers la bière, elle trinqua avec lui en l’écoutant évoquer sa passion pour les karaokés. L’aveu ne la surprenait guère, tant elle commençait à comprendre que les bonnes ondes qui se dégageaient du musicien devait à coup sûr le placer au cœur de toutes les soirées et, logiquement, sur le devant de la scène dans ce genre de configuration. « Au risque de te surprendre, je n’ai pas participé à beaucoup de karaokés, par le passé. » Peut-être parce qu’Hayden n’en avait jamais eu l’occasion auparavant, ou plus possiblement car elle était désormais habituée aux galas et réceptions plus guindés. Le succès pouvait vraiment changer une vie, tout comme la rencontre fortuite d’aujourd’hui, quand Jordan lui proposa de se joindre à lui pour un duo éphémère. « Malheureusement, je n’ai jamais appris à ne pas avoir l’air trop douée. » Hayden adressa un clin d’œil à Jordan, un sourire amusé venant étirer ses lèvres. Le sarcasme était évident mais, au fond, l’insinuation comportait une part de réel. La comédienne se trouvait encore en pleine période de sa vie où tout, absolument tout pouvait servir d’excuse à la compétition, une ère où elle était certaine qu’il lui fallait être numéro un pour exister aux yeux de quiconque. Dans ces conditions, même une simple soirée karaoké se transformait en Mont Everest à gravir, et Hayden savait pertinemment qu’elle n’allait pas être en mesure de ne pas offrir son maximum. Au-delà du réveil de son esprit axé sur le plaisir de la concurrence, la comédienne était tout aussi surprise de la requête du musicien. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, et elle s’était plutôt attendue à ce que Jordan enflamme la scène en compagnie de l’un de ses amis proches. L’invitation à poursuivre la soirée en leur compagnie s’était imposée comme un honneur en soi, mais l’habitude des simples formules de politesse était difficile à perdre et Hayden était partie du principe que les garçons étaient simplement bien élevés, et qu’évoquer une sortie dans un bar à voix haute sans convier le reste des personnes qui se trouvaient dans la salle avec eux était impoli. En d’autres termes, la comédienne apprécia le défi, et fut flattée que Jordan le lui propose. Les titres qu’il proposa lui parlait, même si elle devait avouer que la plupart ne faisaient pas directement partie de son répertoire habituel. Ses études et ses répétitions l’avaient amené vers un tout autre registre, mais les classiques étaient tenaces et occupaient une belle partie du programme de culture musicale suivi des années plus tôt. Le choix n’en fut pas plus facile pour autant. « J’ai connu de vrais dilemmes dans ma vie, mais je crois que celui-ci vient subitement de se hisser à la première place. » Comme après chaque représentation, sa voix était affaiblie, et Wonderwall s’inscrivait dans une gamme vocale qui n’était définitivement pas celle dans laquelle on la plaçait habituellement sur scène. Mais ce soir, Hayden se sentait définitivement sur la pente du lâcher prise ; puisqu’il n’était pas question de passer une audition importante mais plutôt de s’amuser, elle acquiesça à la proposition de Jordan sans jamais abandonner son sourire amusé. « C’est d'accord pour Wonderwall. Je te préviens, si un producteur nous repère dans la salle, c’est toi qui t’occupes de vérifier le contrat avant que l’on signe. » Comme si le musicien n’était pas lui-même producteur, et comme si Hayden n’était pas d’ores et déjà lancée dans une carrière prometteuse à l’internationale. C’était plaisant, de relâcher la pression en prétendant être quelqu’un d’autre, même le temps d'une soirée.

La comédienne se leva pour glisser le papier d’inscription à la personne qui semblait gérer l’événement pour le pub, et le duo n’eut pas à patienter bien longtemps avant que leurs noms ne soient appelés sur scène. Les premières notes de la chanson mythique résonnèrent, et Hayden éclata de rire en entendant soudainement leur tablée rugir des salves d’encouragements à leur égard. Leur enthousiasme lui fit oublier d’interpréter le début du texte, et elle félicita Jordan d’un pouce levé pour la vitesse avec laquelle il rattrapa le coup. La capacité de la musique à réunir les cœurs se rappela rapidement au bon souvenir de chacun, et ce fut soudainement le bar tout entier qui accompagna les deux futurs amis sur le refrain final, noyant les dernières notes sous des applaudissements fournis. Comme à chaque fois qu’elle montait sur scène, et peu importait la taille ou le public ou l’occasion pour laquelle Hayden chantait, la comédienne sentit l’euphorie et le réconfort des félicitations la submerger, comme un rappel de la raison pour laquelle elle avait choisi ce métier en premier lieu. Si tant était que la cause ait pu lui échapper un jour, un cas de figure qui ne s’était jamais présenté jusqu’alors, et qu’elle espérait tenir loin d’elle le plus longtemps possible. « Et tu oses me dire que tu n’as encore rien sorti à ton compte ? » La comédienne avait interpellé Jordan tandis qu’ils redescendaient de scène, et le constat sonnait avant tout comme une surprise totale. Jamais Hayden ne se serait permis un reproche à l’égard de celui qui était encore un parfait inconnu quelques heures plus tôt. « Si tu veux mon avis, avec une voix comme la tienne, c’est du gâchis. » Ils regagnèrent leur table où une véritable ovation les attendaient déjà, et la brune les gratifia tous d’une révérence princière, commençant à comprendre – et à apprécier – la façon de faire des amis du musicien. « Sérieusement, Jordan. Si un jour je monte mon propre musical, tu seras le premier à qui je ferais appel. » Et quiconque connaissait un minimum Hayden savait qu’elle n’était pas du genre à émettre de fausses promesses à voix haute. A ce stade des choses, ses propres ambitions professionnelles n’avaient pas encore atteint ce stade ; mais quelques années plus tard, qui sait ?
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyVen 26 Fév 2021 - 15:42



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« Au risque de te surprendre, je n’ai pas participé à beaucoup de karaokés, par le passé. » Tu es effectivement très surpris par sa déclaration et tu es de plus en plus intrigué par elle. Est-ce qu’elle serait tout de suite plus timide quand il n’y a pas de gros projecteur pour l’éblouir ? Ou est-ce que ça a un rapport avec son entourage qui n’aime pas chanter ? Tu as différents groupes de potes mais tous aiment une bonne soirée dans un karaoké. Même ceux qui ne savent pas chanter. Surtout eux. Avec de l’alcool tout le monde se libère pour faire tout et n’importe quoi et c’est clairement les meilleures soirées à tes yeux. « Malheureusement, je n’ai jamais appris à ne pas avoir l’air trop douée. » Tu souris de toutes tes dents de l’entendre. Parfait. Parce que tu viens de comprendre qu’elle est ok pour aller chanter avec toi à un moment de la soirée. Tu ne sais pas si vous allez réellement tout déchirer mais la promesse est là et t’as bien hâte de voir ce qu’il va en découler. Quelle chanson va-t-elle préféré chanter avec toi ? « J’ai connu de vrais dilemmes dans ma vie, mais je crois que celui-ci vient subitement de se hisser à la première place. »« AH! » Parce que t’es bien content qu’elle ait un dilemme cette fois. Ta question d’un peu plus tôt sur sa chanson préféré avait été trop simple à ton goût. Tu serais presque jaloux qu’elle sache si facilement choisir une seule chanson parmi toutes celles qui existent. La vérité c’est que t’es surtout très impressionné c’est pourquoi t’es ravi de voir qu’elle est tout de même humaine avec de vrais problèmes comme celui qui lui est posé présentement avec ce choix. « C’est d'accord pour Wonderwall. Je te préviens, si un producteur nous repère dans la salle, c’est toi qui t’occupes de vérifier le contrat avant que l’on signe. » Elle décide finalement pour vous deux et le choix très British s’impose naturellement. Tu ne la prends clairement pas au sérieux quand elle parle de producteur et de contrat car c’est surtout toi le producteur de votre tablée ce soir. Qu’elle s’imagine faire un titre avec toi est très flatteur malgré tout. « Ne t’attends pas à un truc de fou quand même. » Tu chantes juste car tu as l’oreille musicale, mais tu n’as jamais pris de cours de chants. Tu fais comme tu le sens à chaque fois et tu ne penses pas avoir une voix plus spécial qu’un autre. Rosa t’a toujours fait beaucoup de compliments là dessus mais tu t’es toujours dit que c’était l’amour qui altérait son jugement. Elle aimait tout de toi et la réciproque était - est - tout aussi vraie.

Tout va très vite, du moment où elle est allée donné votre participation au karaoké à celui où vous montez sur la scène pour chanter Wonderwall ensemble. T’as fini ta bière cul sec avant de se faire parce que pour une raison obscure, t’es quand même un petit peu intimidé. Tu chantes pas avec un pote à toi qui est ivre, tu chantes avec une professionnel. Tu vas t’amuser mais tu vas aussi donner le meilleur de toi pour qu’elle ne soit pas trop déçue. Tu te relaxes bien plus vite quand tu vois qu’elle a l’air assez perturbée elle aussi et que tu chopes la ligne de paroles au vol pour ne pas laisser un blanc. Tu connais cette chanson tellement sur le bout des doigts, tu pourrais l’interpréter dans ton sommeil. C’est le cas de toutes les personnes présentent dans ce bar qui reprennent les mots en choeur. Ca fou un peu plus de confiance en toi et tu prends un immense plaisir à passer quelques brèves minutes à chanter avec elle et tous les autres. Tout le monde vous applaudit avec force et dans ta tête tu te dis que c’est surtout parce que vous avez fait une très bonne chanson. T’as toujours du mal à prendre les compliments.  « Et tu oses me dire que tu n’as encore rien sorti à ton compte ? » Pas que tu loupes une marche en l’entendant mais presque.« Si tu veux mon avis, avec une voix comme la tienne, c’est du gâchis. » Tu ne sais réellement pas quoi répondre à ses mots qui sont bien trop d’honneur venant d’une professionnelle. Alors tu te contentes de rester silencieux en t’installant de nouveau à votre table. « Sérieusement, Jordan. Si un jour je monte mon propre musical, tu seras le premier à qui je ferais appel. » Mais elle n’en a pas fini et ton sourire se fait légèrement intimidé sur tes lèvres. T’es surtout très touché en premier lieux.

« Ca me touche, merci. Faudra juste que le show soit à l’affiche à Brisbane. Je compte pas venir vivre à Londres. Ou peut être pour l’été en Europe et encore… » Tu ris sur la fin de ta phrase histoire de passer à autre chose plutôt que ce moment assez sentimental. T’as un paquet de chanson à toi qui dorment sur ton disque dur parce que tu les as bien sûr presque toutes enregistré pour faire joujou avec ton studio récemment acquis. Tu n’as pas encore eu l’éclair de lucidité pour réellement faire quelque chose de ces titres. Il manque quelque chose à ton avis et c’est juste not right pour l’instant. Tu le sens pas, alors tu fais pas, espérant qu’une intervention divine se place sur ta route pour changer les choses.  « C’est quand même très différent d’être une petite ligne dans les crédits plutôt que sur la pochette d’un disque. J’aime bien être dans l’ombre. Sauf aux karaoké bien entendu. » Que tu ajoutes avec une touche d’humour qui te fait rire tout seul. « T’as sorti des chansons à ton compte ? » Tu n’as pas eu le temps de faire aucune recherche depuis que tu l’as rencontré quelques heures auparavant. Tu n’as même pas encore son nom de famille même si t’es sûr que tu peux le trouver facilement en cherchant le cast du musical.




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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyJeu 18 Mar 2021 - 21:08

L’affection toute particulière que semblait porter Jordan à sa ville de naissance faisait plaisir à voir. Hayden pouvait pleinement comprendre son état d’esprit, elle qui, durant longtemps, ne s’était pas imaginée vivre ailleurs un jour. Aujourd’hui encore, la perspective de s’en tenir éloignée pour toujours lui déplaisait, et elle savait qu’il lui faudrait un jour ou l'autre renouer avec le Queensland. « On pourra toujours s’arranger pour les détails plus tard : pourquoi ne pas prévoir un musical saisonnier en extérieur pour profiter de l’été londonien ? » Elle laissa échapper un petit rire, comme pour dissiper le léger malaise qui l’avait saisi en entendant Jordan évoquer la possibilité d’une représentation qui se déroulerait à Brisbane. Il existait des scènes australiennes aussi renommées qu’intéressantes pour une carrière comme celle d’Hayden, mais la comédienne refusait d’y songer pour le moment. Ses parents avaient bien tenté de semer l’idée quelque part dans son esprit, espérant sans aucun doute qu’un jour ou l’autre, la brune finirait par s’y résoudre. En soi, l’option était loin d’être mauvaise : elle avait entendu parler de musicals prestigieux qui se préparaient à Sydney et dans ses environs, et de telles opportunités lui accorderaient de retrouver les habitudes de la vie brisbanaise qui lui manquaient. Une telle décision ravirait sans suspense l’ensemble de ses proches, de la fratrie Siede à Elizabeth qui, elle le savait, avait appris à faire sans elle par respect pour ses choix plus que par envie, mais la comédienne ne se sentait pas encore prête à sauter le pas. Certains deuils n’avaient pas encore été faits, pas plus que l’entièreté de ses blessures n’avaient pour le moment été refermées. Dans ces conditions, il lui était difficile d’envisager un retour définitif dans son pays de naissance, elle qui avait toujours pensé qu’elle ne quitterait jamais le continent qui l’avait vu naître. Ce constat ne l’avait jamais perturbé, par le passé : Hayden aimait et continuerait d’aimer profondément l’Australie et Brisbane plus particulièrement, mais elle avait compris au fur et à mesure des années qui passaient qu’il lui était nécessaire de tenter sa chance ailleurs, comme pour se prouver qu’elle cherchait le bonheur au bon endroit. Au fond, les récentes déceptions traversées n’étaient peut-être qu’un prétexte au départ. La goutte d’eau qui achevait de lui donner le courage de s’envisager au-delà de ce qu’elle avait connu précédemment. « Qui sait, peut-être que la vie nous amènera à travailler ensemble, dans quelques années. Pour une comédie musicale, ou pour autre chose. » S’il y avait bien une chose que vivre lui avait appris, c’était la notion de surprise et de l’ensemble des choses qu’il lui était impossible de prévoir. Comme cette rencontre au détour d’une fin de représentation, un soir où elle ne s’était attendue à rien si ce n'était les célébrations habituelles du travail accompli. Et puis Jordan était apparu, et elle se retrouvait soudain à partager une chanson avec lui à l’occasion d’un karaoké dans un bar qui lui était inconnu.

La remarque du musicien à propos de son acceptation totale de ne pas être sur le devant de la scène avait sans doute été formulée par hasard, mais elle eut le mériter d’interpeller la jeune femme qui demeura songeuse l’espace de quelques minutes. « Tu es chanceux, de te sentir à l’aise avec l’ombre. Et c’est tout à ton honneur. » Hayden était sincère. Elle qui avait passé sa vie à fuir la norme, elle qui ne s’était jamais tout à fait sentie quelqu’un avant de s’illustrer sur les planches, il n’y avait rien qui la rendait plus admirative que de rencontrer un artiste qui parvenait à s’épanouir loin du succès et de la gloire. Aujourd’hui encore, la comédienne continuait de se souvenir de ce sentiment écrasant d’infériorité qui l’avait longtemps définie, de cette sensation amère de n’avoir rien de spécial, au fond, comparé à l’ensemble de sa famille. Là où tous ses frères et sœurs étaient bons quelque part, elle avait longtemps été moyenne en tout, et la promesse silencieuse d’un jour exceller quelque part n’était pas une coïncidence, mais bel et bien issue de cette tranche de vie à laquelle Hayden se référait souvent avec difficultés. « Parfois, je me demande où j’en serais, si je n’avais pas tout ça. » La scène, l’accomplissement professionnel d’une passion, la chance de l’exercer sous les clameurs du public. La comédienne vibrait pour chacun de ces éléments, et plus encore ; en conséquence, l’interrogation de Jordan n’entraîna pas de longues interrogations quant à la réponse adéquate et honnête. Faire partie d’une troupe soudée, partager les bons moments comme les mauvais, progresser en harmonie et s’entraider, toutes ces choses étaient bien éloignées d’une carrière en solitaire qu’Hayden n’avait encore pour le moment jamais envisagé. Il existait bien quelques textes couchés sur du papier quelque part dans sa chambre d’enfant à Brisbane, mais la jeune femme n’y songeait que comme des petits bouts de ressentis qui ne rimaient pas vraiment. Quand elle était plus jeune, et avant que les comédies musicales ne l’emportent, elle avait longtemps pensé que la poésie deviendrait une échappatoire suffisante : elle craignait désormais que se lancer dans la création d’un album personnel ne lui retire l’aspect collectif qui lui plaisait tant. « Non, pas encore. » La comédienne marqua une pause pour avaler une gorgée de vin, saluant d’un signe de la main un des amis de Jordan qui venait vaillamment de s’élancer à son tour sur la scène. Les notes d’une chanson iconique des Spice Girls résonnèrent dans l’ensemble du pub, et Hayden ne retint pas un léger rire en constatant la fougue avec laquelle il s’élançait sur les premiers mots du texte. « Comme tu l’as si bien résumé, c’est une toute autre aventure, de se lancer à son compte. Et il y a aussi les aspects de comédie et de théâtre qui me manqueraient beaucoup trop, si je devais les laisser de côté. » Au fond, il s’agissait d’un métier tout à fait différent que la comédienne ne souhaitait pas explorer pour le moment. « Mais dans le futur, peut-être ? Quand j’aurais exploré toutes les voies qui s’offrent à moi. » Mais là encore, Hayden n’était pas certaine qu’elle se lasserait un jour de sa passion première.
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Message(#)How do you write like you need it to survive? Hayden&Jor EmptyMar 23 Mar 2021 - 9:10



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2017, à Londres. Jordan a 26 ans.

« On pourra toujours s’arranger pour les détails plus tard : pourquoi ne pas prévoir un musical saisonnier en extérieur pour profiter de l’été londonien ? » Elle a déjà pensé à tout. T’as l’impression que ce n’est pas la première fois que l’idée de faire un musical elle-même lui traverse l’esprit. A juste titre. Quand on est dans ce milieu et qu’on apprécie ce qu’on fait, on veut s’y essayer avec d’autres choses qu’on voit pas et qu’on aime. « Ca peut se jouer. » Tu plaisantes même pas, même si tu oublies qu’il n’y a pas que les chansons dans un musical. Faut jouer la comédie aussi Jordan. Est-ce que t’es prêt pour ça ? Nan tu ne l’es pas du tout cas tu n’y penses même pas à ce gros détail. « Qui sait, peut-être que la vie nous amènera à travailler ensemble, dans quelques années. Pour une comédie musicale, ou pour autre chose. » Tu hoches la tête, appréciant qu’elle mentionne autant l’éventualité de travailler avec toi. Tu ne vas pas manquer de prendre son email ou quelque chose pour pouvoir la contacter à l’avenir. Même si tu sais qu’elle doit certainement avoir un Instagram comme toutes les figures publiques. C’est presque un passage obligatoire maintenant. Même si les comptes sont à l’abandon car pas fournis en contenu. Tu as une brève pensée pour ton propre contenu à toi qui est vraiment pas glorieux. Ca peut se résumer en deux mots : musique et meme.

« Tu es chanceux, de te sentir à l’aise avec l’ombre. Et c’est tout à ton honneur. » Tu te demande si elle a des problèmes liés à son exposition dans l’oeil du public. C’est clairement tout ce que tu ne veux pas et tout ce qui te garde bien dans l’ombre avec aisance. « Parfois, je me demande où j’en serais, si je n’avais pas tout ça. » Tu fronces brièvement le nez, c’est généralement pas une bonne chose de se poser ce genre de question. Le passé est tel qu’il est et ne pourra jamais changé. Il faut l’accepter et avancer dans une nouvelle direction si celle ci ne nous convient pas ou plus. Tu préfères ne rien commenter à ce propos parce que c’est pas ta place de lui dire quoi faire, tu ne la connais pas. Il vaut mieux garder la conversation légère.

« Non, pas encore. » Ça te plaît beaucoup que vous ayez ça en commun bien que vous soyez tous les deux avec un bon pied, même deux, dans le milieu de la musique depuis quelques années. Tu captes tes potes qui vont sur scène et tu te cales un peu mieux pour pouvoir les voir en même temps que tu continues ta conversation avec Hayden. « Comme tu l’as si bien résumé, c’est une toute autre aventure, de se lancer à son compte. Et il y a aussi les aspects de comédie et de théâtre qui me manqueraient beaucoup trop, si je devais les laisser de côté. » Elle a l’air d’être dans un dilemme au niveau de sa carrière. Tu comprends bien, y’a tellement de possibilités. Elle doit avoir envie de tout faire et peur de tout faire mais pas aussi bien que si elle n’en faisait qu’une seule de toutes. « Mais dans le futur, peut-être ? Quand j’aurais exploré toutes les voies qui s’offrent à moi. » Tu hoches la tête, ne sachant pas trop comment ça fonctionne dans le monde des comédies musicales. Sûrement que les opportunités n’arrivent pas si facilement. Tout est lié à la décision des responsables des castings. Tu n’aimes pas ne pas être en contrôle de tes projets et tu as de la chance jusque là d’avoir les artistes qui viennent à toi par bouche à oreille. Pas des grands artistes mais des gens avec qui ça colle et avec qui vous faites des trucs digne du génie à ton avis. Tu aimes juste tellement ce que tu fais dans ton boulot. T’as beaucoup de chance.

« J’espère que tu pourras faire tout ce que tu veux. » Car c’est beau de faire des plans sur la longueur, sur des années, on ne sait pas si on sera toujours en vie d’ici là. La vie est si fragile. On peut être là un jour et pas là le lendemain sans préavis. Tu te retiens bien de faire cette remarque car tu sais pertinemment que ça va juste plomber toute l’ambiance. « Ce serait cool de pouvoir être à plusieurs endroits en même temps. » Que tu lances comme ça. « Ca résoudrait pas mal de problèmes. » Tu bois une gorgée de ton verre avant de reprendre. « La téléportation sinon ça m’arrangerait bien. Je déteste prendre l’avion ça me brrrr… » Tu frissonnes rien que d’y penser. « Je déteste prendre la voiture aussi. J’abuserai tellement de la téléportation si ça existait. Comme dans Dragon Ball Z. » Tu poses deux index sur ton front comme le font les personnages de ce manga pour se déplacer d’un endroit à un autre en une seconde, même moin. « T’imagine, Hamilton à Londres et puis tacos chez Maria après. » Tu te rends compte que tu n’as rien mangé ce soir, mais tout ce que tu as bu t’as rempli l’estomac même si ce n’est pas équilibré. Tu entends la voix de Maria dans ta tête qui te dit de manger. « Il est trop tard là les resto sont tous fermés nan ? » Tu t’es donné envie de tacos.

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