| cadley ☾ la règle du jeux était de ne rien changer |
| | (#)Lun 17 Aoû 2020 - 20:15 | |
| “la règle du jeux était de ne rien changer, et ce que l'on pouvait appeler taquinerie lorsque que on était gamin devait a présent s'appeler perversion.” feat @dan buckley & birdie cadburry ღ août 2016 {outfit} Buck l’a invité comme à peu près à chaque fois qu’il y avait ce genre d’évènements organisés. Quand on lui demande d’être sur son costard/cravate, une réception où il faut bien se faire voir pour d’obscures raisons de sponsoring et d’influence et d’image que Birdie n’arrive jamais à comprendre. Tout ce qu’elle sait, en revanche, c’est qu’elle a un accès illimité sur le bar, les petits fours et une panoplie de nouvelles têtes à apprivoiser, à analyser et à se moquer. Il lui en faut peu pour se satisfaire, quand bien même ses pieds sont coincés dans des chaussures à talons bien trop étroites et qu’elle doit supporter le regard critique de la haute sphère.
On pourrait croire qu’elle a fini par s’habituer. Que les sourires hypocrites, que les compliments débordants de fausse bonne parole et surtout, les coups d’oeil qu’on peut lui lancer à elle parce que sa tenue est clinquante et voyante, elle se serait habituée. Ce n’est qu’une douce illusion. Il n’y a rien qui puisse habituer Birdie au point qu’elle reste de marbre face à tout ça. Elle ne peut pas marcher aussi droite que Sienna le voudrait, le buste se voûtant et les épaules s'abaissant à chaque fois. Le soupir lâche entre ses lèvres, les roulements d’yeux de l’insubordination même, l'ex-femme de Maki serait sûrement encore agacée par tous ces signes qui démontrent que Birdie a juste envie d’être partout sauf ici. C'est presque un bonheur qu'ils aient divorcé.
Seulement, il n’y a ni Malachi ni Sienna. C’est la soirée de Buck et il brille par son absence alors qu’il lui a demandé de venir. En général, ils en profitent pour faire leur propre fête dans leur coin, de rendre les choses moins monotones et plus drôles. Elle l'entraîne, il se laisse faire, parfois il râle mais rien ne change et tout va ainsi de suite. Mais là, il n’est pas là et elle est à deux doigts de lui envoyer un message ou de lancer un avis de recherche vocal pour qu’il montre le bout de sa tronche. Heureusement qu'elle peut compter sur le champagne, qui fait rythmer la partition jouée (c'est nul, Malachi aurait fait mille fois mieux) dans chaque fibre de son être alors que ses prunelles bleutées se baladent dans l'assemblée de corps et d'âme. Une fête plus posée dans laquelle ses pieds, remontés de talons inconfortables, l'emmènent vers des contrées obscures, à savoir de pièce en pièce. Birdie râle et elle peste parce que Buck lui a promis de revenir avec un cocktail – elle a envie de mangue et elle s’est plainte bruyamment jusqu’à ce qu’il finisse par craquer pour aller lui–même au bar parce que franchement, elle a trop mal aux pieds. Mais le cocktail tarde à venir, elle a eu le temps de s’abreuver de deux flûtes mais ça ne lui suffit pas.
Alors Birdie se dirige elle–même vers le bar en ronchonnant et elle grince encore plus des dents quand elle le voit attablé, toujours au bar, un cocktail devant lui mais qui est visiblement bu par la pouffe qui se tient devant lui. D’habitude, l’australienne passe au–dessus de ce genre de choses mais c’est son cocktail, sa demande et cet idiot est en train de flirter alors qu’elle est en train de se dessécher sur place (oui, au moins ça). « Mon cœur, mon bichon, je t’ai cherché partooooooooout, faut pas que tu disparaisses comme ça, mon cœur peut pas survivre loin de toi, tu le saaaaaais. » La vengeance est un plat qui se mange froid. Alors Birdie s’agrippe au bras de Buck, sa tête contre son épaule, caressante et frottante, abusant de la situation et s’en amusant, juste pour faire capoter tout son stratagème. « Quoi ? T’as une copine ? » Elle prend un air effarouché, la pouffe, tout d’un coup. « Et oui, ça se voit pas ? Le futur Schumacher est à moi tout entier ! » Et Birdie rigole en glissant sa main dans les cheveux de Buck, le long de son dos et pour finir sur ses fesses qu’elle tape avec un éclat de rire encore plus fort.
Il réfléchira à deux fois avant de l’abandonner pour une paire de seins. (Et elle, elle aurait mieux fait de regarder à deux fois avant de faire son manège sous le regard de la mère Buckley. Vraiment, parce que pour l’instant, Birdie ne sent pas la femme s’approcher, curieuse et avide d’informations.)
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| | | | (#)Lun 24 Aoû 2020 - 17:18 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
Ce monde-là n’est pas le siens et pourtant, il n’a pas pour habitude de rompre les chaînes, il accuse le coup, comme si souvent. Les soirées mondaines, les regards sur lui ça lui plaît pas trop tout ça mis il n’a guère le choix. Et au nom de sa formule un, il est bien capable de mettre sa solitude de côté. Surtout quand c’est pour être entraînés dans les abysses par une de ses plus proches amies – la plus proche incontestablement, qui le connaît si bien, qu’elle ne se gêne jamais pour le bousculer, lui dire ses quatre vérités, quand lui, s’enferme dans sa solitude quotidienne. Sa mère ne fait que lui insurger vouloir rencontrer LA perle rare, celle qui fait fondre le cœur de ce ténébreux. Et sa vie est tristement dépourvue de ce sentiment – si bien qu’il a demandé à Birdie, de se joindre à lui. Mais quelle est donc la galère dans laquelle il s’est empêtré dans la seule volonté de plaire à sa mère ? Il cherche en vain, un échappatoire alors qu’au fond de la salle, il cherche désespérément une issue de secours devant tant de gens qui lui sourit par devant, mais qui ne rêve que d’une chose : lui récupérer son porte-monnaie. Dan a toujours eu du mal à faire confiance à autrui à cause de ça, et quelque part, la seule en qui il a probablement confiance c’est cette même personne qui se tient à quelques mètres de lui, toute pimpante… Trop pimpante. Pourtant Buckley avance d’un pas nonchalant vers ce bar, et les rives blondes attirent son regard incontestablement, sourire prometteur, il offre le verre qu’il tient en main – destiné vraisemblablement et d’après ses connaissances – à Birdie Cadburry. Oups. Il semblerait que tout se soit envolé de sa tête à la seconde même où son regard se pose sur cette femme, et tandis qu’il ne lorgne pas sur les qualités de cette femme face à lui, il sent quelqu’un saisir son bras. Si ça n’avait pas été elle, il aurait envoyé chier la personne sans une once d’hésitation, et c’était sans doute ce qu’il s’apprêtait à faire quand elle vient se coller à lui, doux sentiment qui l’emporte au-delà du reste. Il n’y avait qu’avec elle qui craque littéralement. Il la déteste de tout son être ! « Mon cœur, mon bichon, je t’ai cherché partooooooooout, faut pas que tu disparaisses comme ça, mon cœur peut pas survivre loin de toi, tu le saaaaaais. » Elle se colle à lui, et cette proximité lui fait le plus grand bien, quelle est donc cette sorcière ? Il soupire bien volontiers quand l’autre nana semble prendre un air outragé, bon ce serait pas aujourd’hui qu’il allait pouvoir assouvir son envie d’homme. Il en est presque déçu… « Et oui, ça se voit pas ? Le futur Schumacher est à moi tout entier ! » Elle le lorgne, aguicheuse, en rigolant avant de frôler son dos quittant ses cheveux (chose qu’il déteste, qu’on lui touche), pour venir donner une tape à ses fesses. « Va doucement, tu vas me donner envie d’atterrir dans ton lit… » Il échange un long sourire avec la demoiselle, absolument pas gêné d’être dès plus ouvert pour son soir de gala. Non vraiment pas. « Tu peux me dire ce qu’il te prend maintenant qu’elle est partie ? Je te manquais au point que tu viennes agripper mon bras et défendre ta place ? » L’amitié n’est qu’une barrière si facilement franchissable où les deux célibataires n’en font qu’à leur tête, se provoquant mutuellement, avant de se pencher légèrement vers elle pour venir déposer un baiser dans son cou, « sourit, ma mère t’espionne et te passe au radar à cette instant précis. » En jouerait-il ? Si peu…
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| | | | (#)Ven 28 Aoû 2020 - 19:14 | |
| « Va doucement, tu vas me donner envie d’atterrir dans ton lit… » Elle rigole, l'oiseau rosé, en entendant ces mots qui se faufilent jusqu'à ses oreilles. Sa main sur son bras se resserre alors que Birdie suit la pouffe qui a bu son cocktail partir avec cet air toujours outré au visage. « Je sais que t'en rêve. » Qu'elle murmure à son ami d'enfance. Ami d'enfance qui n'a plus rien d'un garçon, chose dont il a parfaitement conscience. Elle glousse de nouveau avant d'attraper le verre et boire le reste de son cocktail que la pouffe a laissé. Elle a vraiment tout bu et Birdie ronchonne parce que Buck n’a vraiment pas géré sur ce coup–ci. « Tu peux me dire ce qu’il te prend maintenant qu’elle est partie ? Je te manquais au point que tu viennes agripper mon bras et défendre ta place ? » Birdie cligne des yeux, Birdie joue l'innocence angélique qu'elle est loin d'être, Birdie pose sa main sur sa hanche dans un grand geste digne d’une actrice de théâtre en pleine représentation – l’histoire de sa vie. « C’est du protectionnisme. Je défends et protège ce qui appartient à mon territoire. » Autrement dit lui, son sourire de coin, son charisme indéniable et ses foutues envies d’aller tester sa vie sur le circuit au moins une fois par semaine. Birdie ne devrait pas lui en vouloir mais elle le fait quand même. Parfois. Avant que l’euphorie de voir qu’il en ressort vivant – et de plus en plus victorieux – prend le dessus et fait taire absolument tout. Buck est doué dans ce qu’il fait, il a cette confiance absolue en ses capacités et même si Birdie ne les remet pas en cause, elle ne peut s’empêcher de craindre à chaque nouvelle course. Mais ça, elle se le cache bien de le dire.
Et de toute façon, ce soir est une célébration. Buck n’est pas dans sa carcasse de champion mais juste en train de jouer les séducteurs à peine perturbés avec son amie d’enfance. Autant dire un jeu aussi dangereux que totalement naturel entre eux. « Mais surtout, j’ai toujours aussi soif et quelqu’un veut visiblement que je me dessèche au profit d’une paire de seins. » Même si la pouffe avait une jolie poitrine et un galbe aussi harmonieux qu’attrayant. Birdie a des yeux et si Buck n’avait pas été là, elle aurait sûrement été sur l’affaire elle–même. Mais Buck est là, Birdie est là mais son cocktail, lui, se fait toujours désirer.
« Souris, ma mère t’espionne et te passe au radar à cette instant précis. » Oh, maman Buckley dans le radar. Et Buck qui frôle ses lèvres sur son cou. Petit con, qu’elle pense si fort qu’il doit l’entendre. Depuis le temps qu’ils se connaissent, il doit forcément se douter de ce qui se passe dans tête. A moins que l’inattendu va arriver plus vite que prévu. Comme une illumination, un flash. « Tu veux lui donner de quoi nous flasher ? » Birdie passe une main dans les mèches de Buck, l’expression mutine. « Si tu veux qu’elle te foute la paix, j'ai peut-être une idée. » Elle n’a pas le temps d’en dire plus que la matriarche de Buck l’interrompe. « Birdie, Dan, tout se passe bien ? Vous ne jouez pas les perturbateurs, j’espère ? » Birdie se pince les lèvres en retirant sa main qui traîne ainsi que l’autre, les joignant trop poliment ensemble derrière son dos. « Madame Buck, je vous avais pas vu ! Jouer les perturbateurs n’est pas notre genre, vous le savez. » Elle a un léger rire, Madame Buck, mais l’œil qui raconte clairement qu’elle ne plaisante pas. « J’essaie juste de montrer à Bucky comment se comporter comme un petit ami exemplaire. Arrêter de draguer d’autres filles, rapporter le cocktail que sa dulcinée attend, tout ça. » Mama Buckley a un clignement puis deux devant le discours de la blonde qui la laisse visiblement sans voix. Avant de la retrouver au bout du troisième clignement. « Petit–ami ? Dan, tu m’avais pas dit. Petit cachotier ! » Birdie ignore si la mère Buckley a un rire honnête ou nerveux, approuvant ses propos ou pas (quelle mère censée serait ravie qu'une fille comme Birdie soit choisie par son fils adoré ?) mais elle s’autorise alors à passer son bras autour des épaules de Buck avec un sourire enjôlant, telle une gamine fière de sa trouvaille. En espérant que Dan joue le jeu.
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| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 22:28 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
La règle était simple entre eux : ne jamais se laisser avoir l’un par l’autre et ainsi Buckley a grandi au côté de cette nana capricieuse, qui n’en fait qu’à sa tête, chieuse à temps plein, qu’il a bien du mal à comprendre. En réalité il a arrêté de chercher à la comprendre cinq secondes après leur première rencontre et pourtant elle a su le toucher, plus qu’aucune autre nana. Elle a su l’attirer dans ce jeu interdit, où visiblement la place est bancale, et éphémère. Il ne saurait trop quoi dire si on lui demandait ce que Birdie représente pour lui, parce que déjà, Dan ne se confie jamais, et qu’ensuite, il n’est pas prêt à la faire gagner, à voir ses yeux qui brillent. Non lui, préfère la repousser dans les abysses de son âme comme personne d’autre ne sait mieux le faire que lui, l’amadouer pour après la repousser et l’ignorer. L’entendre râler, il aime bien trop ça pour changer quoi que ce soit… Et pourtant, il n’y avait rien d’autre que ce jeu entre eux, un jeu épuisant pour quiconque qui les regarde de loin, pas pour eux… Un jeu où eux même ne connaissent pas les limites, comme si ils étaient bons juste à s’emmerder, à se faire chier, sans se soucier des conséquences ! « Je sais que t'en rêve. » Elle le frôle autant de ses gestes, que de son regard et prétendre qu’il n’aime pas ça, serait mentir, ça se ressent dans ce corps qu’il contracte à mesure qu’elle le touche, jusqu’à lui pincer les fesses, il se mord la lèvre, oubliant même la présence de la cruche qui n’appartient déjà plus à son existence. Il n’en trouve même pas de remord, parce que si il croit pouvoir se défaire de l’emprise de la Cadburry, il suffit qu’elle apparaisse pour qu’il se plie à ses volontés – enfin à quelques volontés (les plus coquines). Mais il oublie bien vite la présence de celle qu’il a pourtant dragué quelques secondes avant, et voulu dans son lit pour quelques heures, fronçant ses sourcils en direction de son ami, « Tu sais qu’il y a des lits au premier étage, » qu’il rectifie, mais bien évidemment qu’elle sait, elle doit les connaître elle aussi, il en est sûr… « C’est du protectionnisme. Je défends et protège ce qui appartient à mon territoire. » Et voilà qu’elle jour l’insolente ange qu’elle ne sera jamais, et si elle en doute, le Buckley n’en doute pas une seconde. « Je suis le territoire de personne Birdie, pas même le tiens. » Qu’il note, presque d’une voix grave mais dénué de bon sens. Elle ferait de lui ce qu’elle voudrait, il le sait bien, et même si il veut jouer les forts il suffira qu’elle remue son popotin devant lui pour qu’il finisse par craquer. C’était même énervant à la fin, mais il ne pouvait rien, la Cadburry a un pouvoir sur lui qu’il ignore encore, des battements dans son cœur qu’il ne comprend pas. Il aime jouer avec le feu le champion. Il a cette réputation. « Mais surtout, j’ai toujours aussi soif et quelqu’un veut visiblement que je me dessèche au profit d’une paire de seins. » Il fait mine de prendre un regard triste, mielleux, caressant la dîtes partie de la jeune femme du bout de ses doigts à travers le tissu, en se mordant la lèvre. « Ca peut s’arranger tu sais… Tu veux boire quoi ? » Qu’il demande, d’un air si coquin que quiconque présent autour d’eux ne pourrait pas comprendre sa phrase. C’est un jeu dans lequel les deux se perdent depuis bien trop d’années, sans jamais totalement franchir cette barrière, qu’est-ce qu’ils auraient mutuellement à s’apporter l’un et l’autre ? Buckley préfère la rendre folle de jalousie en s’affichant aux bras des autres femmes devant elle, sans y trouver aucun scrupule, aimant qu’elle vienne poser ainsi avec détermination, le grappin sur lui. « Tu veux lui donner de quoi nous flasher ? Si tu veux qu’elle te foute la paix, j'ai peut-être une idée. » Ils sont proches… Bien trop proches l’un de l’autre, collés l’un à l’autre si bien qu’il n’en demeure rien d’autre aux yeux des autres que de les admirer de loin. Birdie pourrait être très vite projeté au-devant de la scène. Mais la voix de la mère Buckley qui apparaît. « Birdie, Dan, tout se passe bien ? Vous ne jouez pas les perturbateurs, j’espère ? » Il fait une mine presque déçue, qu’elle puisse un seul instant penser à mal venant des deux protagonistes. « Voyons rien de cela entre nous… » Il n’est pas certain que l’intonation de sa voix ne le trahisse pas, mais qu’importe. Birdie qui le lâche un instant, pour se tourner entièrement vers la mère. « Madame Buck, je vous avais pas vu ! Jouer les perturbateurs n’est pas notre genre, vous le savez. » Il lèverait presque les yeux en l’air, presque. « J’essaie juste de montrer à Bucky comment se comporter comme un petit ami exemplaire. Arrêter de draguer d’autres filles, rapporter le cocktail que sa dulcinée attend, tout ça. » Pauvre enfant, si un jour comme celui-là arrive, qu’on enferme dans un couvant le Buckley. Il fait pourtant un sourire un peu forcé, n’ayant jamais tellement aimé ce genre de discours – ne joue t’il pas le jeu comme un grand acteur ?! « Petit–ami ? Dan, tu m’avais pas dit. Petit cachotier ! » Son rire est soudain, et il glisse sa main dans celle de Birdie, tandis que son autre main entoure les épaules de son nouveau ‘boyfriend’, « nous avons d’ailleurs du temps à rattraper. » Qu’il avoue, tirant avec lui la main de la jeune femme, avant de récupérer le cocktail de la Cadburry, criant en direction de sa mère. « Superbe soirée au fait ! » Mais en réalité elles sont toute pareilles, et il le sait – voilà pourquoi il a demandé à cette charmante créature de l’accompagner. Ils courent, renversant la moitié du verre sur le sol en riant, « je ne te connaissais pas aussi bonne comédienne ! » Qu’il avoue en sa direction, en se rapprochant bien trop de ce corps, et dire qu’ils sont sobres, qu’est-ce que ça sera dans quelques heures.
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| | | | (#)Mar 1 Sep 2020 - 23:21 | |
| « Tu sais qu’il y a des lits au premier étage. » Birdie soulève un coin de ses lèvres dans un demi sourire malicieux qui se lit jusque dans ses prunelles bleutées. « Tu voulais les tester avec ta pouffe ? Elle s’appelait comment celle–là ? Julia ? Maria ? Sylvia ? » Sienna. Sofia. « Les prénoms de pouffe finissent souvent par un A. » Et qui commencent par un S, apparemment. Une analyse bidon, une analyse tout sauf objective mais une analyse reste une analyse. Puisque c’est elle qui l’a faite, elle ne croit qu’en son jugement pour savoir que ce n’est qu’un fait réel et ancré dans le marbre le plus luisant qu’il existe. Birdie supporte beaucoup, Birdie se plaint énormément. Que ce soit des conquêtes de Buck ou des bagues maritales brisées de ses deux autres amis – imbéciles, idiots alors qu’elle les avait prévenu – Cadburry n’a jamais été la dernière pour venir s’imposer, pour montrer qu’elle existe, pour leur faire réaliser qu’importe le nombre de mariages, de pouffes, d’amants ils peuvent avoir, elle reste là, elle ne bouge pas et qu’ils sont juste complètement stupides de se laisser avoir par des gourgandines qui, au final, n’en ont rien à faire d’eux. La pouffe au prénom inconnu en premier lieu, que Dan ne doit même pas se souvenir – ou alors il a oublié. Il a plutôt intérêt, à vrai dire. Mais il serait capable de lui mentir, il pourrait même épeler son prénom à voix hurlante dans ses pauvres oreilles déjà meurtries par la musique qui passe, juste pour l’emmerder. Il sait que ça fonctionnera et elle sait qu’il le sait donc ça la frustrera. Encore plus mais moins que si elle avait son cocktail entre ses doigts. Mais force de constater que ses doigts aux ongles peints avec un petit diamant sur chacun ne tiennent toujours pas de coupe. « Je suis le territoire de personne Birdie, pas même le tien. » Birdie fait la moue, juste pour la forme. Une moue déçue, une moue triste, une moue adorable. Buck est comme elle, il a soif d’indépendance, il vibre pour la liberté, il n’appartient à personne. Mais il aurait au moins pu faire semblant, juste pour lui faire plaisir. « C’est ce qu’on dit toujours et après, on se retrouve la bague au doigt. » Même si c’est désespérant.
« Ca peut s’arranger tu sais… Tu veux boire quoi ? » « Un cocktail goût pancake et chamallows qui fait des bulles en cœur, ils ont ça, tu penses ? » Qu’elle évoque en battant les cils à la mesure rapide. Sa demande n’est pas à la hauteur de la coquinerie de Buck mais elle s’amuse bien trop à lui demander l’impossible. « Mais vu que juste m’en récupérer un avec de la mangue dedans est déjà difficile pour toi, je me fais pas d’espoir que tu réussisses à me trouver ça. » Cela n’est qu’une vérité établie et à ce stade, elle aurait presque pu aller chercher directement sa mangue en Inde pour sa boisson que cela ira plus vite certainement.
La mère Buckley débarque, elle les interrompt avec les traits presque crispés, les iris curieuses et les mots prudents. Birdie n’a jamais trop su si la mère Buckley l’appréciait mais au moins, elle réussit à la supporter sans paraitre désagréable. La conversation est coupée court par un Bucky pressé de s’échapper de la surveillance de sa mère. « Nous avons d’ailleurs du temps à rattraper. » Sa main dans la sienne, l’autre qui attrape le cocktail et le voilà qui l’entraine – où, d’ailleurs ? « Superbe soirée au fait ! » Ce n’est qu’un mensonge, il en a conscience, elle aussi. Elles se ressemblent toutes, ces soirées sans fin. Birdie ignore comment elle fait pour les supporter, elle qui n’appartient pas à ce genre de monde. Et pourtant, à force de fréquenter des têtes connues, il a fallu qu’elle apprenne (ou pas), qu’elle l’endure avec la plus grande des patiences (non). Il y a juste avec Asher où les soirées sont clairement plus rock’n’roll mais pour le reste, c’est bien trop guindé pour elle.
Heureusement qu’elle a Buck à ce moment–là pour la faire rire alors qu’il se rapproche en lui murmurant une simple constatation. « Je ne te connaissais pas aussi bonne comédienne ! » Birdie ouvre la bouche de surprise avant que la vexation prenne le dessus. « Je suis la prochaine étoile montante du théâtre, tu apprendras. Je suis déçue que tu l’ai jamais remarqué, Bucky. » Elle coince sa tête sur le côté avec un air entendu, elle qui a l’art dramatique dans la peau, avant qu’elle laisse ses lippes s’étirer de nouveau et d’attraper le verre de la main de Dan en tournant sur elle–même. Verre qu’elle porte immédiatement à ses lèvres tout en tourbillonnant, remettant une distance entre eux, avant de se mettre à bouger lentement sur l’air (stupide et vraiment moche) qui se joue (et qui ne se prête vraiment pas à la danse). Birdie finit sa coupe d’un cul sec guère surprenant venant d’elle, un soupir satisfait (ou presque) s’échappant de ses lèvres et remettant l’objet brusquement dans la main de Dan. Cadburry lève le doigt pour être sûre de capter son attention. « J’ai donc une proposition. » Parce qu’après tout, c’est une idée absolument extra et qui peut être fun. « Pour qu’elle te laisse tranquille, qu’on continue à jouer les amoureux effrontés. Ta mère te soulera plus et tu me soûleras plus en retour. » Enfin ça, c’est la théorie. « Chiche ou pas ? » Bien sûr, Birdie. Quelle fantastique idée, Birdie. Tu en as d’autres à partager, Birdie ?
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| | | | (#)Lun 5 Oct 2020 - 16:18 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
Elle le rend complètement fou Buckley, elle sait jouer de lui, l’amadouer pour l’avoir lui. Elle a toujours su y faire avec lui, et quand bien même il hurlait ne plus jamais tomber dans le panneau, qu’il la détesterait pour toujours, et que même l’infini ne serait jamais suffisant, il retournait toujours vers elle. Comme aimanté par cette folie qui l’envahit, comme si il serait capable du pire pour elle, pour ses beaux yeux. Buckley est tout sauf naïf dans ce genre de jeu, mais Birdie a un charme qu’il ne sait maîtriser totalement, qu’il ne se sait pas indifférent. Et ça l’emmerde, clairement, ce sourire presque victorieux. Quoi qu’il sait aussi la pousser dans ses retranchements, faire d’elle une marionnette, comme elle, elle ne se gêne pas avec lui. De le faire languir, de le bisquer… Et ça l’agace. Si bien que régler ça dans un plumard, c’est la seule chose qu’il trouve à redire. Ils auront tout le loisir de discuter après. Mais elle le laisse sur sa faim, parce qu’elle semble être elle-même tombée dans le jeu de la jalousie. « Tu voulais les tester avec ta pouffe ? Elle s’appelait comment celle–là ? Julia ? Maria ? Sylvia ? » Il lève les yeux au ciel. Elle ou une autre, il y a-t-il réellement une différence ? Pas comme si elle devrait en être surprise, franchement… C’est pas nouveau tout ça… « Les prénoms de pouffe finissent souvent par un A. » Il se fiche de savoir ce qu’elle pense, ou que son raisonnement tienne ou pas la route. Il préfèrerait autre chose : qu’elle fasse en sorte de le divertir d’une façon plus agréable pour lui. Mais c’est pas ce qu’il lit en elle. « Est-ce que c’est important ? » Qu’il lâche finalement, d’un ton semi agacé. Son prénom ? Est-ce c’est réellement la seule chose à retenir ? Sans aucun doute qu’il n’en sait rien, peut-être parce que Dan s’en fiche royalement. Lui, il vit au jour le jour. Lui il n’est qu’éphémère, ne prêtant guère attention aux autres. Il fait juste attention à ce qu’ils peuvent lui apporter. Alors il se souvient pas du nom de cette nana, surtout parce qu’il fait aucun effort pour coopérer, peut-être qu’en cherchant au fin fond de sa petite cervelle, il s’en souviendrait. Mais à quoi ça servirait ? L’agacer ? C’est tentant finalement… « C’est ce qu’on dit toujours et après, on se retrouve la bague au doigt. » Dan soupire bien fortement, franchement, lui porter la bague au doigt… Fallait pas rêver non plus ! Il n’en serait pas capable. Si déjà il est capable de s’intéresser réellement à une femme, se serait bien. « Sérieux Cadburry, tu m’connais non ? » Il s’emporte, il s’énerve. Elle le rend fou, elle le rend pitoyable. Trop de fois. Elle l’agace et y arrive à la perfection. « Est-ce que j’ai une tronche à épouser une gonzesse ? » Il crache avec cette rancœur, pour ce monde qu’il a choisi mais qui prends plaisir à fuir, souvent. Avant de porter un énième regard sur elle, il serait cap de tout lui pardonner à la seconde même où elle lui demanderait, mais trop fier pour l’avouer, il ne se contente que de lui voler ses yeux. « Un cocktail goût pancake et chamallows qui fait des bulles en cœur, ils ont ça, tu penses ? » La princesse qui parle, mon dieu mais faîtes la taire ! Pourquoi il lui demande aussi, sérieusement ? Il donne vraiment le bâton pour se faire battre Dan ! « Mais vu que juste m’en récupérer un avec de la mangue dedans est déjà difficile pour toi, je me fais pas d’espoir que tu réussisses à me trouver ça. » Il n’écoute même pas ce qu’elle lui dit, levant bien volontiers son regard d’un air pitoyable vers la foule. Elle serait sans doute plus accueillante que la Cadburry non ? « Tu m’gonfles Birdie ! » Non mais vraiment. « Tu peux pas te contenter d’être normale juste une fois dans ta vie ? » Une toute petite fois, une unique fois ? Mais non fallait qu’elle demande avec des bulles en cœur ou que sais-je encore… Un sourire apparaît sur ses lèvres alors qu’il se penche vers elle pour lui insuffler dans l’oreille, « on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie… » Il se relève, presque fier, et arrogant, avant de jouer de son charme. Mais est bien vite coupé par la mère Buckley, aussi chiante que la jeune femme en face de lui. Faut croire qu’il aime ça Dan les chieuses ! « Je suis la prochaine étoile montante du théâtre, tu apprendras. Je suis déçue que tu l’ai jamais remarqué, Bucky. » Il hausse les épaules, se retrouvant à présent seul au monde en compagnie de la Cadburry. « Faut croire que tu me laisses pas le remarquer… » Coup bas, c’était facile et il en était fier ! « J’ai donc une proposition. » Oh, une brillante idée qui passe par la cervelle de la futur étoile montante de la télé ? Génial ! « Pour qu’elle te laisse tranquille, qu’on continue à jouer les amoureux effrontés. Ta mère te soulera plus et tu me soûleras plus en retour. » Il en rigole Dan. Il en rigole si fort qu’il finit par s’arrêter quand il ne la voit pas rire à son tour. « Tu plaisantais pas ? » Il demande, alors. Une idée bien à la Cadburry ! « Chiche ou pas ? » Quelle question ! « Et pense pas que tu finiras dans mon lit ! » Qu’il fait remarquer, un sourire sur ses lèvres, satisfait. « D’ailleurs, elle s’appelle Miranda… » La nana. Bon, en vrai c’est sorti tout seul, mais juste histoire de la faire rager un peu…
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| | | | (#)Jeu 22 Oct 2020 - 18:32 | |
| « Est-ce que c’est important ? » « Evidemment. » Que non. Buck est aussi papillonnant qu’elle. Elle s’en fiche, Birdie. Elle sait qu’elle a plus d’importance aux yeux du pilote que n’importe quelle potiche avec laquelle il s’entiche pour trois jours. Elle est toujours là, elle. Elle réussit toujours à capter son intérêt. A l’agacer. A le faire sourire autant que râler. Rouspéter autant que rire. Un jeu, une danse, un rythme qu’eux seuls ne connaissent. Il est un de ses meilleurs amis. Un de ses plus proches. Un de ceux qu’elle juge précieux à ses prunelles. Et il faut que lui aussi soit plus pour le public que pour elle. Lui aussi a une vie qui le dépasse, celle des médias, de la célébrité. Une vie extérieure à la sienne, qu’il ne contrôle pas et qui pourrait lui porter préjudice. Pourquoi ses amis ne peuvent pas se contenter de la simplicité ? Non. Ils sont ambitieux, ils veulent s’émanciper de Brisbane, prouver qu’ils sont les meilleurs dans leurs domaines. Ils sont doués, mais ils finissent par l’abandonner. Mais Cadburry est comme une puce. Elle s’accroche, elle persiste, elle reste. Heureusement qu’elle a une volonté qu’elle ne soupçonne pas pour cela.
« Sérieux Cadburry, tu m’connais non ? Est-ce que j’ai une tronche à épouser une gonzesse ? » Birdie se mord la lèvre mais son sourire la trahit. « La vie est pleine de promesses. Peut–être qu’y a ton âme sœur quelque part dans la foule. T’imagines pas comment les choses peuvent devenir hors de contrôle. » La preuve, Will. Son meilleur ami qu’elle n’aurait jamais pensé voir épouser quelqu’un autre qu’une console de jeu se retrouve avec une bague brillante à l’annulaire. La blonde avait beau lui avoir répété que c’était une mauvaise idée, il n’en avait que faire. Si jamais Buck se ramène avec le même discours que les deux autres idiots qu’elle adore tout autant, l’humanité entière sera alors paumée. Elle ne compte que sur lui pour garder un minimum de cohérence dans tout ce bordel.
« Tu peux pas te contenter d’être normale juste une fois dans ta vie ? » Il y a une douche froide qui lui tombe sur la figure. Le sourire de Dan n’y change rien, pas plus que sa phrase ridicule – à vrai dire, il bouge les lèvres mais elle ne l’entend pas. A la place, Birdie le gifle. Elle a perdu de sa superbe et c’est entièrement de sa faute. Ce n’est pas sa soirée, ce ne sont jamais ses soirées. Elle s’en fiche du qu’en dira–t–on, de la prestance, de la bonne figure. Sa réputation n’est pas en jeu. Mais Cadley ne peut pas en dire autant. « Va te faire foutre. »
Interrompus par la mère, entraînée ailleurs, Birdie ferme les yeux. « Tu plaisantais pas ? » Finalement, elle se pose la question. Buck a réussi à dire la seule chose qu’il ne fallait pas et franchement, la Cadburn aurait presque envie de retirer ce qu’elle a proposé. « Et pense pas que tu finiras dans mon lit ! » Elle lâche un bref rire sans chaleur en réouvrant les yeux. « Ah ! Comme si j’aurai envie de toi. » Surtout après ce que tu as dit. Elle a été piquée, ça l’a atteinte – sûrement plus qu’elle ne l’imagine. « D’ailleurs, elle s’appelle Miranda… » Un serveur passe, plateau de champagne à la main. Birdie prend une coupe, retrouve un sourire forcé en s’avançant vers Dan, son minois levé vers le sien. A quelques centimètres de lui, c’est son bras qu’elle lève et le champagne qu’elle déverse au–dessus de la tête du pilote. « Alors va te la taper. Elle correspondra mieux à ton idéale de ‘normalité’ probablement. » Les personnes les plus proches les regardent discrètement mais cela n’empêche pas Birdie de déposer bruyamment le verre sur le premier support avant de s’enfuir par la porte pour rattraper le couloir des chambres.
Elle est clairement vexée par sa phrase – voire même blessée. Il est certain qu’elle ne va pas lui mener une existence tranquille. Buck sera sûrement assez futé pour savoir qu’il est allé trop loin cette fois – elle est juste curieuse de savoir comment il va pouvoir se rattraper. Faux couple ou vrais amis, il y a des choses qui ne passent pas. Et demander à Birdie Cadburry d’être ‘normale’ est l’injure la plus haute gradée qu’on puisse lui balancer à la figure.
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| | | | (#)Dim 22 Nov 2020 - 16:51 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
Il aurait aimé être plus fort que tout Buckley, plus fort que ce jeu, et qu’elle. Lui résister parce qu’il n’a jamais été du genre à vraiment faire attention aux autres, à ses femmes qui sont dans sa vie, le traînant parfois dans la boue. Mais Dan ne s’est jamais laissé embarquer dans ce genre de chose, mais elle, elle pourrait. Elle pourrait tellement parvenir à ses fins sans qu’il ne puisse totalement la rejeter. Birdie a toujours été une femme importante pour lui, pas une de ses nanas de passage. Elle est tenace, elle s’accroche, à lui comme aux autres. Parce qu’elle a peut-être peur de l’abandon au fond, il n’en sait rien, et ne lui a jamais demandé, parce qu’il sera toujours là pour veiller sur elle. Autant il la repousse, comme il l’attire à lui. Il perdrait pied sans elle, il ne serait plus vraiment le même sans elle. Sa vie serait maussade, mais avant qu’il le laisse entendre, il s’en passera des nuits, des lunes. Et même des millénaires. « La vie est pleine de promesses. Peut–être qu’y a ton âme sœur quelque part dans la foule. T’imagines pas comment les choses peuvent devenir hors de contrôle. » Il se fiche bien de savoir quel genre de vie on lui promets, on lui réserve. Il ne se doute pas une seconde que ça n’a pas d’importance pour lui. Parce qu’il a toujours été du genre à pas s’attacher aux gens, à vivre au gré de ses humeurs, sans trop s’éloigner d’elle, certes. Mais sans en faire des tonnes malgré tout. On le voyait parfois dans les bras d’une mannequin, la semaine d’après, c’était une présentatrice d’émission. Aucune attache, rien de stable, de surprenant. Sauf celle qui gravite autour de lui, depuis toutes ses années. « Tu m’prends pour Roméo ou quoi ? » Il lève les yeux au ciel, si c’était le cas, sa mère serait la première heureuse, de le savoir dans les bras d’une femme. Mais à côté de ça, il n’a aucune prétention, aucune chaîne, rien de solide dans sa caboche. « Va te faire foutre. » Oups, sa langue a fourché sans aucun doute, elle n’a apprécié sa remarque sur la normalité. « Jamais sans toi tu sais bien… » Il joue, la lorgne, ne la quitte pas de ses yeux, provocateur, joueur sans limite. Elle sait tout de lui, et comment l’amadouer aussi. « Ah ! Comme si j’aurai envie de toi. » La gifle n’aura pas rangé son ardeur, et il lève un sourcil vers elle c’est comme ça qu’elle l’aime pas vrai ? Mais elle récupère rapidement une coupe de champagne quand le serveur la frôle et si il comptait lui râler dessus qu’elle n’en prend pas une pour lui, celle-ci lui déverse la coupe sur la tronche. « Alors va te la taper. Elle correspondra mieux à ton idéale de ‘normalité’ probablement. » Elle est vexée la Cadburn. Elle est vexée si bien qu’elle recule d’un pas, puis d’un deuxième. Pour lui tourner le dos et s’enfuir. (…) Il est parti se prendre une douche, surtout pour se laver les cheveux parce que ça sentait un peu trop le champagne à son goût, et qu’il fait bien trop attention à son image pour laisser le liquide imprégner ses cheveux noirs. En sortant de la chambre, il relève les yeux au ciel et tombe sur la Cadburry. « T’es partie si vite taleur … » Parce qu’il nie l’évidence, parce qu’il veut pas avouer ses torts le pilote. Mais parce qu’elle est bien plus importante que le reste.
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| | | | (#)Mar 1 Déc 2020 - 13:45 | |
| Ils se connaissent depuis bien trop longtemps, ils se supportent autant que les années défilent. Lui qui venait dans son quartier, elle qui allait vers lui parce qu’elle a toujours été comme ça, Birdie. Surtout sa version gamine. Avenante, curieuse, sociale, extravertie. Elle n’a jamais eu peur de l’étranger ni de l’inconnu, que ce soit un humain, un lieu ou un évènement. Au grand damne, aux sueurs et aux inquiétudes d’Aurora, aussi futiles que nécessaires. Dan et Birdie, c’est une amitié comme seule la Cadburn peut en avoir ; singulière, unique, originale. Il n’est pas du même statut, de la même classe sociale, les intérêts communs ne sautent pas forcément aux yeux. La Cadburn peut le comprendre pour son envie de course, de vitesse, de folie derrière un volant. Elle a fait ses premières armes en voiture avec lui. Avec Buck, parce que qui de mieux qu’un futur pilote de formule un pour apprendre à conduire ? Chaque trait est spécifique et sa relation amicale avec Dan n’est jamais un long chemin tranquille. En priorité à cause de leurs caractères respectifs, détonants et tempétueux, Buck réussissant à la faire sortir de ses gongs plus rapidement que n’importe qui. Elle qui pourtant réussi à avoir un certain contrôle à l’époque où Sienna et Sofia étaient encore les femmes de ses amis proches, elle le perd rapidement quand il s’agit de Dan. Peut–être que lui sait toujours la corde sensible et qu’il n’y a jamais eu – et il n’y aura jamais – de retenu entre eux.
« Tu m’prends pour Roméo ou quoi ? » Birdie hausse les épaules tout en regardant ses ongles avec un intérêt prononcé. « Il faudrait que tu sois italien pour ça. Tu veux que je demande à Malachi de te donner des cours ? » Elle ne peut pas s’en empêcher, il faut toujours le ramener sur le tapis et c’est presque agaçant. Pour évacuer la propre contrariété qu’elle se crée elle–même, la Cadburn fourre son ongle entre ses dents pour en couper un petit bout qui n’est pas à sa place. Rien n’est parfait, et encore moins son ongle à moitié coupée avec le vernis qui s’écaille avec le temps. « Jamais sans toi tu sais bien… » Mais il peut aller se faire réellement foutre. Il est pire qu’un bourdon. Alors elle, elle se sauve aussi rapidement qu’un oiseau. Elle pourrait faire un scandale mais il pourrait en être presque satisfait, même si elle l’afficherait. Alors elle s’en va ravaler sa fierté et son ‘‘anormalité’’ pour des contrées plus apaisantes.
Birdie est restée un long moment dehors. Elle a eu le temps de fumer trois cigarettes au moins, et elle s’en serait prise une quatrième si son paquet en possédait encore. Elle soupire de frustration en jetant le carton dans la première poubelle avant de rentrer à l’hôtel où la réception a lieu. Surtout pour rejoindre son étage, sa chambre où dort tranquillement un paquet tout neuf et bien rempli dans sa valise. La Cadburn a fini par s’apaiser un peu au fur et à mesure que la nicotine s’envolait et pourtant, cela ne l’empêche pas d’avoir le sang qui fit de nouveau un tour dans ses veines quand Dan sort de sa chambre à son tour, voisine à la sienne. Les cheveux humides, une odeur familière d’eau de Cologne. « T’es partie si vite taleur … » Birdie relève le menton, les bras qui se croisent. « Pas aussi vite que celle de ta connerie sortant de ta bouche. » Un poil rancunière, terriblement tenace quand elle le veut, la Cadburn. « Considère mon idée comme foireuse et enterrée. Si être en faux couple avec toi signifie devoir supporter ce genre de remarques, je préfère qu’on abroge l’idée avant même qu’elle naisse. » Même si cela ne l’empêchera pas de détester tout de même Miranda, ou qu’importe son prénom réel. « On risquerait de finir par se détester. » Et pourtant, ce n’est pas cela qui rend le jeu palpitant ? Est–ce que Birdie n’est pas la première à dire qu’il faut tester, aller dans les limites, repousser la conformité, abolir la normalité, briser les habitudes ? Dans d’autres termes, elle aurait repoussé cette mèche mouillée qui lui barre le front, au Buckley. Mais elle garde ses mains sur ses avants bras croisés, le toisant alors qu’il est plus grand qu’elle. « Profite bien de ta soirée. Et supporte bien ta mère qui va continuer à te tanner encore et toujours. » Et je ne serai pas là pour t’aider, cette fois. Birdie passe à côté de lui. Elle n’aime pas partir fâchée mais Buck a vraiment poussé le bouchon trop loin. Même elle a ses propres limitations. Surtout concernant sa propre personne.
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| | | | (#)Ven 4 Déc 2020 - 8:38 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
Il ne sait plus quoi penser le Buckley, parce qu’il n’a pas appris à réagir différemment, à être quelqu’un d’autre que cet être arrogant, prétentieux, quand il le souhaite. Ils ont toujours joués ce jeu dangereux, ce jeu sans demi-mesure. Ca passe ou ça casse. C’est toujours passé mais il y aura peut-être la fois de trop, la fois où rien ne pourra revenir en arrière. Mais cette façon qu’elle a de le regarder, de lui en demander plus que par un regard déplacé ou un geste mal intentionné. Comme si il était capable de résister le brun, comme si il le serait un jour. Au-delà de ça, il préfère lui aussi jouer avec elle, faire paraître un autre homme qu’il ne lui montre à présent. Il soupire légèrement alors qu’elle n’en démord pas, jamais. Et ça lui plait qu’elle lui résiste, qu’elle le renvoie là où est sa place même si il le sait, Birdie ne pourra se contenir longtemps. C’est double tranchant, soit elle se jette sur lui, soit elle voudra le gifler. Cette tension entre eux a toujours existé et plus encore aujourd’hui. Plus encore qu’ils sont devenus deux adultes. « Il faudrait que tu sois italien pour ça. Tu veux que je demande à Malachi de te donner des cours ? » Il lève les yeux au ciel. Il est Australien lui ! Pas Italien, il ne ressemblera jamais vraiment au Roméo de personne Dan. Bien trop peur de s’attacher, l’important pour lui, est de profiter, de jouer, de paraître. Ca entacherait beaucoup qu’il est une vie de couple. A sa carrière, à son mental, à son physique. Alors il fait semblant de pas comprendre, de jouer avec Birdie comme il joue avec d’autres, mais elle ne le supporte jamais devant elle. Faut croire, aussi le liquide de la coupe finit sur le pilote de course, il grince des dents. Sérieusement ? Elle n’a même pas la décence de rester auprès de lui, qu’elle s’échappe, l’oiseau vole de ses propres ailes pour quitter l’assemblée. Il ne cherchera pas à la rattraper, à l’appeler. Il sait qu’il la reverra tôt ou tard… (…) Il vient de prendre une bonne douche et ça lui fait un bien fou. Ca lui a rafraîchit l’esprit – ou pas ! Parce que quand il se confronte à la Cadburry en sortant de sa chambre, tout son corps se ressaisit. « Pas aussi vite que celle de ta connerie sortant de ta bouche. » Birdie, Birdie… Birdie… Un soupire sort de ses lèvres alors que réveillé par un assaut soudain, il s’approche d’elle, ce sourire prétentieux au coin des lèvres, avant de murmurer, suffisamment pour qu’elle l’entende, de là où elle se trouve, à quelques centimètres de lui, « Faut croire que ma bouche n’a pas été suffisamment occupée… » Ironique, provoquant, il aimerait compléter cette distance entre eux, mais n’y parvient pas, il veut qu’elle le fasse elle. Sa fierté veut que ce soit elle ! « Considère mon idée comme foireuse et enterrée. Si être en faux couple avec toi signifie devoir supporter ce genre de remarques, je préfère qu’on abroge l’idée avant même qu’elle naisse. On risquerait de finir par se détester. » Il hausse les épaules, n’aime t’elle pas ça qu’on lui donne du fil à retordre ? « Profite bien de ta soirée. Et supporte bien ta mère qui va continuer à te tanner encore et toujours. » A quelques centimètres du mur, elle finit par passer juste à côté de lui, semble t’il qu’elle voulait encore partir une énième fois, fuir. Mais c’était pas ce qu’il comptait laisser faire le brun, aussi dans la volée, il attrapa la main de Birdie pour l’attirer jusqu’à lui avant de déposer ses lèvres sur celles de la Cadburry, un baiser volage, alors qu’elle était dos à la porte, ses deux mains contre le cou de celle-ci, ça en était finit de jouer. Il voulait passer à l’étape supérieure, et il le sait (bien qu’elle ne l’avouera pas) mais elle aussi, le veut. Aussi c’est la raison pour laquelle une de ses mains descend le long du corps de Birdie et de sa longue robe rose avec paillettes, effleurant ses bras du bout des doigts avant d’ouvrir la porte de la chambre et de s’engouffrer, en faisant reculer la jeune femme tout en ne la quittant pas de ses baisers de braises. Parce que c’est plus charnel, plus intense aussi, alors que son pied repousse la porte de l’autre côté et celle-ci se referme sur leurs deux silhouettes. De sa main baladeuse, il joue avec l’une de ses bretelles en lui mordillant la lèvre inférieure, son regard pétillant d’une envie soudaine, voulant laisser son empreinte sur son corps, à présent. |
| | | | (#)Jeu 10 Déc 2020 - 18:42 | |
| « Faut croire que ma bouche n’a pas été suffisamment occupée… » Il est pénible, Buck. Il joue, il tire des ficelles invisibles et il pense être le plus fort des deux. Ce n’est qu’une illusion, qu’un écran de fumée. Qu’ils se prennent à la figure tous les deux. Eux qui se connaissent depuis gamins. Eux qui se supportent dans les mauvais comme les bons moments. Elle qui a été là pour lui et non pour son influence. Birdie n’a jamais profité de l’aura prestigieux de Buckley. Pas comme d’autres sangsues, des intéressés, des hypocrites. Certes, fréquenter Dan pendant son adolescence notamment lui a ouvert des soirées, des expériences, des portes qu’elle n’aurait jamais pu autrement pour la fille qui vient d’un bled paumé en dehors de la grande et belle ville qu’est Brisbane. Mais elle n’est pas reconnaissante envers Dan. Elle ne lui doit rien. Parce qu’elle n’a jamais cherché ça en premier lieu. Au début, c’était juste un gamin qui venait emmerder son oncle pendant qu’il bricolait sa voiture. Oncle qui habitait Elimbah, qui est celui avec les traces de cambouis sur les joues, la salopette usée et toujours le matériel disponible pour quoique ce soit – même pour la voiture électrique d’une Birdie âgée de quatre ans. Dan fait partie de cette petite place particulière aux yeux céruléens de la Cadburn.
Une place qui explose. Qui est chamboulée. Parce qu’elle passe à côté de lui, qu’elle ne veut plus lui consacrer une autre minute de son bien trop précieux temps. Elle a envie de profiter de sa terrasse pour en fumer une dernière avant d’aller poser sa tête contre un oreiller bien trop moelleux, à pester contre des draps qui glissent bien trop et de maudire son ami de toutes les insultes imagées qu’elle puisse trouver. Mais lui, imbus, ambitieux, silencieux, il se glisse. Il se glisse jusqu’à sa main, retenant ses doigts des siens. Elle a à peine le temps de tourner la tête que sa vision est obscurcie et ses lèvres attaquées sans aucune cérémonie. Aucune préparation. Aucun préavis. Il la retient par le cou et elle a le mur qui la bloque. Elle pourrait – devrait – le repousser. Elle a dit qu’elle n’en veut pas. Mauvaise idée. La sienne d’abord et celle de Dan aussi. Une proposition qui a fait pousser des ailes à Buckley et Cadburry devrait réagir.
Pourtant, y a toujours les mains de Dan qui dévalent sur sa peau. Y a toujours sa bouche contre la sienne. Et elle, pauvre idiote, elle passe ses propres phalanges dans la chevelure humide de son ami alors que l’autre se faufile sur sa hanche.
Elle doit supporter son parfum nouvellement mis autant qu’il doit supporter son haleine de nicotine. Comme s’il avait prévu son coup alors qu’elle se retrouve à être la pauvre biche que l’on surprend en pleine nuit. Seulement, là, les lumières sont bien éclairées, à part peut–être dans sa tête où tout semble s’être fait la malle une fois que Buck les enferme dans la chambre. Il est téméraire, il est passionné et – par les asticots de l’enfer – il est bien mieux que sa prochaine cigarette qu’elle voulait fumer.
Son dos retrouve la dureté d’un mur, celle de l’entrée parce qu’il n’a pas le temps de l’entrainer plus loin – l’impatient. Birdie lâche un grognement alors qu’il torture sa lèvre – son être entier, vraiment, et ce détail l’agace. Elle éloigne brièvement ses lippes des siennes, tirant sur les mèches de cheveux que ses doigts ont en leur possession. « Ça change rien. Qu’importe comment t’occupes ta bouche, tu restes un enfoiré à la langue bien trop fourchue et je t’en veux toujours. » La rancune tenace quand elle le veut mais surtout, oh birdie, ça change tout. Absolument tout. Mais vous n’êtes que deux gamins qui ne comprenez rien. Ils savent faire sans attache. Oui, avec les autres, mais avec l’un et l’autre ?
Leurs pieds s’emmêlent, c’est lui qui doit marcher en arrière sous l’impulsion de Birdie qui l’emmène vers sa chambre tout en l’embrassant à son tour. Ses propres doigts s’enferment sur l’ourlet du teeshirt de Buck et elle se détache de lui deux secondes pour le lui ôter sans plus de cérémonie. Le dos de Buck rencontre un fauteuil qui leur barre la route mais Birdie s’en fiche ; elle l’attire de nouveau contre elle par la nuque. Parce qu’il est un de ses meilleurs amis et qu’elle est incandescente pour lui. La petite blonde ne veut pas penser aux conséquences, aux raisons, aux explications. Elle ne prendra pas une minute pour cela, aussi bien quand elle lui a fait sa proposition que demain, quand elle râlera parce que Buck aura ronflé comme le pire des rhinocéros.
Birdie aime trop vite, trop fort, c’est bien connu.
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| | | | (#)Sam 26 Déc 2020 - 18:55 | |
| « la règle du jeu était de ne rien changer » birdie cadburry & dan buckley
C’est méprisant ce sentiment qui l’envahit soudainement, et il oublie tout. Tout ce qu’elle lui a dit auparavant, ce qui fait d’elle une étincelle qui prend feu sous ses doigts et dont il ne pourra jamais vraiment retenir. Parce que c’est hautain, passionné, parce que c’est pas prévu pour durer. C’est éphémère et ça lui convient bien, parce qu’il n’a jamais appris à aimer, à s’attacher. Parce qu’il n’y aura jamais rien de constant dans sa vie, rien qui ne le raccroche davantage à ses baisers volages, prisonniers lui-même d’une situation qui le tiraille de bien des façons. Mais d’une manière ou d’une autre, elle est à lui, et ça lui suffit pour tout effacer de sa mémoire, tout oublié, pour profiter. Parce qu’il ne voudra jamais rien de plus, jamais prétendre appartenir à quiconque, qu’il vit au gré de ses envies, pulsions éphémères. Que ça l’anime de bien des façons, suffisamment pour ne pas vouloir éveiller de soupçons, pour juste profiter de ce moment avec elle. C’est pourquoi son corps ne la lâche pas, se collant au sien, que ses lèvres s’agrippent, les torturant avec conviction. Avec un besoin un peu trop vital, parce qu’il a peur qu’elle disparaisse, parce qu’elle serait capable de tout abandonner, de lui tourner le dos et de s’enfuir. Parce qu’elle serait capable de résister, juste pour pas qu’il obtienne grâce. Mais il ne laisse rien pénétrer, seule ce qu’il ressent à présent lui importe, et si c’est avec la Cadburry, ça ne fera qu’influencer le tout. Elle s’agrippe à son tee-shirt, l’autre main dans l’intérieur de sa cuisse, alors qu’un sourire s’échappe de ses lèvres, dans un baiser passionné. Sa main qui remonte le long de son torse pour y trouver un confort près de sa nuque le rapprochant d’elle, alors qu’elle l’oblige à reculer de quelques pas. Jusqu’à ce qu’elle se paye sa porte de chambre, « ça change rien. Qu’importe comment t’occupes ta bouche, tu restes un enfoiré à la langue bien trop fourchue et je t’en veux toujours. » C’était lui qui avait provoqué jusque-là, et finalement, c’est elle qui tient les rênes, c’est elle qui le guide tenant son tee-shirt de son autre main, sans jamais quitter ses lèvres, alors que la main de Dan vient effleurer ses fesses pour l’attirer à lui, reculant là où elle voudrait l’emmener, maintenant que la porte s’est refermé. Il vient heurter le fauteuil derrière lui, mais la passion a pris un peu trop de place, et il ne se rend pas compte. Elle lui enlève le tee-shirt qui glisse le long d’eux pour atterrir sur le sol en plein milieu de cette chambre, alors que leur baiser est plus dense, plus important. L’envie est là, et plus rien ne saura les freiner à présent. Un sourire s’échappe de ses lèvres, alors que la Birdie cesse, le fixant un instant avant que sa main vienne pousser son torse en arrière et qu’il tombe de tout son poids sur le lit juste derrière lui. Elle rampe jusqu’à lui, frôlant ses jambes, sa peau à travers le tissus de son vêtement, alors qu’il ne la quitte pas du regard. Elle lui donne envie de découvrir son corps, de le parcourir, de l’aimer, d’en faire un objet précieux auquel il serait le seul à le détenir pour ses prochaines heures, elle sait y faire, et les lèvres de la blonde qui effleure à présent son torse, remontant jusqu’à ses lèvres avant de les embrasser. Dans la panique, il lui enlève lui aussi son tee-shirt avant de s’en débarrasser en le jetant dans la pièce, sans aucune précaution. Elle se tient droite, le fixant avant qu’il ne découvre le tissu de son sous-vêtement, et qu’un sourire coquin ne se hisse au coin de ses lèvres, alors qu’il attire son visage vers ses lèvres, pour les redécouvrir de nouveau, comme si il n’en avait pas eu assez, alors que sa main se perd sur l’une de ses bretelles, dont il fait tomber sur le côté de son bras. |
| | | | (#)Mar 29 Déc 2020 - 21:57 | |
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| | | | (#)Mar 19 Jan 2021 - 8:52 | |
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| | | | (#)Jeu 21 Jan 2021 - 22:49 | |
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| | | | | | | | cadley ☾ la règle du jeux était de ne rien changer |
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