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 The shoplifting duet - Avana

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Message(#)The shoplifting duet - Avana - Page 2 EmptySam 3 Oct 2020 - 13:22




The shoplifting duet
Elle a de la répartie la petite quand elle répond à Ana que les vigiles ont effectivement succombé à son charme, elle n’a pas tord, ils ne l’ont pas quittée des yeux dès son entrée dans le magasin. Ana se contente de pouffer à cette remarque, marquant ainsi qu’elle a apprécié la boutade. Puis ça discute de leurs motivations pour voler, si ce n’est pas pour revendre ni pour porter, les motivations de la jeune femme pour subtiliser des vêtements reste un mystère pour l’italienne. Elle ne laisse aucune doute quand à ses propres motivations, elle revendra son butin. «  Je sais même pas combien il vaut ton sac à là » Ana répond du tac-au-tac car elle avait repéré les sacs avant sur internet, elle n’a même pas besoin de vérifier l’étiquette : « Il se vend dans les 800 balles en magasin. Sous l’manteau, j’vais pouvoir le refourguer à 500, voire 600 si j’la joue bien... ». Mais Ana attend toujours qu’elle lui explique ce qu’elle va foutre de ce chemisier, en faire une guirlande ? «  Je le fais car ... « Elle est hésitante, Ana la fixe pour essayer de définir si c’est la honte qui la retient de parler. Difficile à dire, elle a juste l’air de se demander si elle a une raison de répondre à cette question ou non. Finalement, elle se lance : «  Car j'ai besoin de le faire c'est tout. J'ai un coffre en dessous de mon lit avec tout ce que j'ai volé depuis le collège, ce sont en quelques sortes mes trophées ». Ana accueille la confiance avec tout le manque de tact dont elle peut faire preuve. Elle rigole en imaginant la taille qu’aurait le coffre sous son propre lit si elle avait gardé tout ce qu’elle a volé depuis ses onze ans. « T’as pas dû voler grand-chose, bébé clepto, pour qu’ça tienne sous ton lit… Des sucettes chuppa chups moisies dans le lot ? ». Ça la fait beaucoup trop rire d’imaginer ce qu’une gamine de cet âge peut voler et entreposer tout ce temps. Puis la blonde au volant finit par réagir à sa remarque sur le fait de se prendre pour une pauvre, elle répond un peu à côté de la plaque mais soit. «  Et je suis pas pauvre, je vis normalement » « Félicitations ! » lui répond-t-elle avec un sourire béat plein de sarcasme.

Les conneries d’Ana doivent commencer à la fatiguer et elle doit déjà regretter de l’avoir secourue face aux vigiles car elle lui demande où elle doit la déposer. Spring Hill, c’est là où elle habite. «  Tu vis là et t'as besoin d'argent ? Sérieusement ? » La question était inévitable, Ana l’a vue venir de loin. « Y a d’très beaux ponts sous lesquels dormir à Spring Hill... ». Elle n’a pas envie d’expliquer l’histoire de sa coloc de l’enfer au loyer ridiculement bas, et puis, elle était sans domicile il n’y a pas si longtemps, finalement ce n’est un mensonge qu’aujourd’hui, hier c’était la vérité. Sans gêne, l’italienne s’allume un joint après avoir entrouvert la fenêtre. Elle sent la conductrice se raidir à ses côtés et tourne la tête vers elle avec un air amusé. «  C'est trop tard mais ouvre grand merci » « Mais il fait froid dehors ! » râle-t-elle juste pour la forme. Puis elle finit de baisser la vitre à fond, le vent frais s’engouffre dans l’habitacle agitant les mèches échappées du chignon d’Ana. Elle en profite pour se détacher les cheveux et se masse le cuir chevelu douloureux, ses mèches roses volettent maintenant de manière désordonnées au tour de son visage. « Je déteste la la drogue ... Je sais pas comment tu fais pour prendre du plaisir avec cette merde » Ana ricane et lui répond : « Ça c’est parce que t’as jamais essayé… Ou pas d’la bonne en tous cas. » Mais elle sent qu’elle la juge avec son air de sainte-nitouche alors elle ajoute : « Chacun ses addictions, Miss Clepto, moi j’comprend pas l’plaisir d’planquer des merdes sous ton pieu et d’appeler ça des trophées... »

Finalement, elles se rendent compte en même temps qu’elles ne connaissent même pas leurs prénoms respectifs. Miss Clepto c’est pas mal comme surnom, Ana le gardera sûrement au chaud pour si jamais elle recroise la jeune femme. De toutes façons, c’est la clepto qui pose la question en premier : « Et tu t'appelles ? » « T’peux m’appeler "Enyo, déesse de la destruction" mais s’tu veux un truc plus court, j’répond aussi à : Ana. » Enyo c’est son pseudo en ligne depuis qu’elle est gamine, elle n’y connaît rien en mythologie grecque vue l’attention qu’elle prêtait en classe, mais pour avoir un pseudo classe elle avait fait ses recherche. Il s’agit d’une déesse de la guerre accoquinée avec Arès le dieu des enfers, on la surnomme aussi « la destructrice des villes » et cela va à Ana comme un gant. Et Brisbane est sa nouvelle ville, elle a déjà commencé à y semer le chaos à sa petite échelle. « Et toi, à part Miss clepto, sobriquet qui t’va comme un gant avouons-le, j’t’appelle comment ? » Pas qu’elle compte l’appeler, mais elle est naturellement curieuse. Si elle a donné son prénom, elle veut connaître celui de la personne en face, tout simplement.

Elle reporte son attention sur l’extérieur et les rues de la ville qui défilent, elle se sent bien à Brisbane, bien mieux que dans le village italien étriqué et arriéré dans lequel elle a vécu quasiment toute sa vie. Elle ne regrette en rien son ultime fugue, son meilleur plan d’évasion de la maison familiale. Elle n’avait pas tant de mérite que ça, ses parents étaient vieux et fatigués de ses conneries, maintenant qu’elle avait son fameux diplôme, ils l’avaient probablement laissée partir. Mais Ana préférait croire qu’elle avait monté le plan parfait. Continuant à fumer son joint, elle lâche pensive : « T’es d’ici ? » et se rendant compte que cela peut donner l’impression qu’elle s’intéresse à son interlocutrice, elle ajoute avec sarcasme : « Parce que si tu dévalises tous les magasins d’la ville depuis quinze piges, t’as dû t’faire griller partout... »




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Message(#)The shoplifting duet - Avana - Page 2 EmptyDim 4 Oct 2020 - 0:56




The shoplifting duet
Vu qu'Ava n'a jamais vendu ce qu'elle vole, elle n'y connaît rien du tout dans les prix, ni comment ça fonctionne. Et à vrai dire, même si elle demande de manière détournée, c'est plus de la curiosité qu'autre chose car elle ne compte pas se séparer de son si précieux trésor. « Il se vend dans les 800 balles en magasin. Sous l’manteau, j’vais pouvoir le refourguer à 500, voire 600 si j’la joue bien... » Elle hoche la tête tout en regardant la route ne souhaitant pas non plus qu'elles se tapent un accident et encore moins avec ce sac dans sa voiture. Déjà qu'elle espère que ce vigile ait été assez stupide que pour ne pas prendre son numéro de plaque. Du moins, elle ne l'a rien vu noter en regardant dans le rétro ce qui la rassure un peu et au pire, elle inventera que ce n'est pas elle, qu'on a du se tromper. Après un soupir, elle finit par avouer à la blonde qu'elle vole pour le plaisir si on peut dire ça. Car oui, elle y prend un certain plaisir mais elle culpabilise beaucoup une fois l'acte passé. « T’as pas dû voler grand-chose, bébé clepto, pour qu’ça tienne sous ton lit… Des sucettes chuppa chups moisies dans le lot ? » C'est un peu vrai ce que dit la jeune femme et du coup elle hausse les épaules. » C'est pas vraiment ce que je vole qui m'importe, c'est de le faire ... Je sais pas expliquer. Je peux pas m'empêcher de le faire au moins une fois par mois depuis le collège » Elle roule des yeux et ne reprend pas la phrase de la demoiselle, à quoi bon ?!

Par contre, qu'elle ne fût pas son étonnement en entendant le quartier. Spring Hill rien que ça ... « Y a d’très beaux ponts sous lesquels dormir à Spring Hill... » Et en plus elle la prend pour une conne non mais faut pas abusé. « Mais bien sur ... T'as un sugar daddy qui te conne pas assez d'argent de poche ou quoi ? » Lance-t-elle quelque peu amusée par la situation. Par contre, elle rigole beaucoup moins quand elle allume un joint vu son rapport avec la drogue qu'elle ne peut plus supporter. A croire que là, elle a pas le choix. « Mais il fait froid dehors ! » Elle peut râler autant qu'elle veut, ce sera le même prix. «  C'est ça ou tu sors ? » Et elles n'étaient pas encore arrivées.  « Ça c’est parce que t’as jamais essayé… Ou pas d’la bonne en tous cas. Chacun ses addictions, Miss Clepto, moi j’comprend pas l’plaisir d’planquer des merdes sous ton pieu et d’appeler ça des trophées... » Un long soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle tourne son visage vers elle étant arrêtée au feu rouge. «  J'ai mes raisons de ne pas aimer la drogue » Elle n'en dira pas plus car c'est bien trop personnel et qu'elles ne se connaissent pas.

La route reprend et elles arrivent dans le fameux quartier, des maisons plus belles les unes que les autres et bien entendu que des voitures de luxe. Celle d'Ava fait presque pitié dans le décor mais elle s'en fout, elle l'aime sa cacahuète. « T’peux m’appeler "Enyo, déesse de la destruction" mais s’tu veux un truc plus court, j’répond aussi à : Ana. »  Elle hausse un sourcil en entendant ce pseudo. «  Bizarre ça me dit quelque chose, tu joues ? » Demande-t-elle. Ava joue à la switch mais elle choppe de temps en temps la ps4 de son cousin même si elle fait que de la merde sur son compte et qu'il râle après. « Et toi, à part Miss clepto, sobriquet qui t’va comme un gant avouons-le, j’t’appelle comment ? » Elle se pince les lèvres et roule des yeux pour finalement répondre. «  Ava ce sera très bien » Deux filles qui volent avec seulement une lettre de différence dans leur prénom si c'est pas beau ça. «  Je dois m'arrêter où ? » Demande-t-elle alors qu'elle longe les rues de ces gens friqués par dessus bord. « T’es d’ici ? » Elle opine du chef Ava. « Parce que si tu dévalises tous les magasins d’la ville depuis quinze piges, t’as dû t’faire griller partout... » Un léger rictus se pose sur ses lèvres. «  Et bien non, c'était la première fois que je me faisais avoir si tu veux tout savoir mais maintenant, je m'attaque rarement aux magasins de luxe, je vais souvent dans des petites boutiques et je n'y remets les pieds que quelques mois plus tard et on ne me reconnaît pas. L'avantage d'être banale je suppose » Elle hausse les épaules et s'allume une cigarette tout en continuant de conduire. La drogue non mais le tabac c'est autre chose et ça même si elle a plus trop le droit. «  C'est la première fois que tu volais là ? » Demande-t-elle comme si la manière de voler était une conversation tout à fait normal. Faut croire que pour elles deux oui.






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Message(#)The shoplifting duet - Avana - Page 2 EmptyMer 7 Oct 2020 - 20:20




The shoplifting duet
La petite cleptomane lui avoue qu’elle ne peut pas s’en empêcher et qu’effectivement, ce n’est pas ce qu’elle vole qui compte mais l’acte de voler. Ça laisse Ana perplexe, mais elle n’a pas grand-chose de plus à dire que ce qu’elle a déjà dit. Elle se contente d’affirmer comme pour clôturer le sujet : « T’es chelou, meuf. ». Puis le sujet dérive sur le quartier où vit Ana, l’italienne sous-entend qu’elle dort dans la rue juste pour rabattre le caquet de son interlocutrice. Mais ça ne suffit pas de toute évidence. « Mais bien sur ... T'as un sugar daddy qui te donne pas assez d'argent de poche ou quoi ? » Elle se marre, ça serait un bon filon si elle n’était pas surtout attirée par les bad boys crasseux et pas bien argentés. « Si ça t’amuse d’imaginer ça. ». En réalité, on aurait pu parler de sugar bro, à l’exception du fait qu’Auden n’était même pas au courant qu’il lui faisait une fleur avec son loyer minuscule. Penser à son frère lui donne envie de fumer, son frère qui pourtant lui a posé un ultimatum : soit elle arrêtait la drogue, soit elle n’était plus sa sœur. Elle allume son joint, râle quand la conductrice lui dit d’ouvrir la fenêtre en grand, mais s’exécute en lui disant, volontairement provocante, qu’elle n’a probablement pas essayé la drogue pour la détester autant. «  J'ai mes raisons de ne pas aimer la drogue » « Ouais, ouais vous avez tous vos raisons... » répond-t-elle agacée, son humeur n’est pas vraiment dirigée vers Miss Clepto mais vers Auden, elle a bien essayé de comprendre pourquoi il prenait ça autant à cœur, pourquoi la consommation de sa sœur semblait être un affront personnel à ses yeux. Mais il est resté muet, tout juste a-t-il laissé entendre qu’il aurait pu finir comme elle, comme si Ana était une référence de déchéance extrême. Elle tira rageusement sur son joint en regardant le ciel, le visage penché en arrière au bord de la fenêtre.

Elle lui demande son nom et Ana balance son pseudo internet avant de lui donner son prénom, pas le complet bien sûr, celui qu’elle donne à tout le monde, ces trois lettres qui sont amplement suffisantes. «  Bizarre ça me dit quelque chose, tu joues ? » « Je jouais un peu mais c’était dans une autre vie... », quand elle était en Italie, elle squattait parfois chez des potes pour jouer un peu à la console, mais ça n’a jamais vraiment été sa tasse de thé. Ça la gavait bien trop vite de rester assise des heures dans un canapé, Ana est une hyperactive qui ne tient pas en place et ne peut pas rester concentrée bien longtemps sur une tâche répétitive. Puis Ana quémande le prénom de la conductrice : «  Ava ce sera très bien ». Comme seule réponse, l’italienne beugle la chanson qu’elle entend trop à la radio : « AV’ANA OUH ANA ! » c’est vrai que leurs deux prénoms s’accouplent bien. «  Je dois m'arrêter où ? » « Continue, le Sugar Daddy imaginaire habite plus loin. ».

Ana lui demande comment elle ne s’est pas grillée dans tous les magasins de Brisbane à force de voler. Elle annonce fièrement qu’elle ne s’est jamais faite choper. Qu’elle évite normalement les magasins de luxe et fait en sorte de ne pas repasser par les mêmes endroits pour se faire oublier. « ...L'avantage d'être banale je suppose » « Bah, l’avantage d’avoir une gueule d’fille de riche surtout... ». Il faut dire que malgré son accoutrement, Ana fait clairement mauvais genre, peut-être que c’est sa démarche, ses cernes sous les yeux ? Mais en tous cas, ça se voit sur sa tronche qu’elle n’est pas innocente. «  C'est la première fois que tu volais là ? » Ana s’étrangle avec sa fumée et elle tousse en riant, c’est trèèèès loin d’être sa première fois, c’est même ce qui ressemble le plus à un métier pour Ana. « Non c’est pas ma première fois, Miss clepto. Tourne à droite là et c’est bon tu peux t’arrêter, je descend là. » Il est vrai que voler dans les magasins de luxe ultra surveillés n’est pas sa spécialité, ce qu’elle gère parfaitement par contre c’est les techniques de pickpocket. Elle ouvre la portière, place le sac volé sur son épaule et avant de sortir du véhicule adresse un sourire triomphant à Ava : « D’ailleurs, j’ai eu pitié de tes 5 dollars et 12 centimes, alors je te les ai laissés. Et sinon, sympa la tronche de cul sur la photo d’identité Miss Sanders. ». Pendant le trajet, Ana avait eu le loisir de visiter le porte-feuilles de Miss Clepto, elle avait fait ça avec tant de discrétion que la conductrice, concentrée sur la route et leur conversation  n’y avait vu que du feu. Ana s’extirpa du véhicule et adressa un salut à Ava : « Au plaisir de te foutre dans la merde une prochaine fois ! ». Et elle s’éloigne du véhicule sans plus de préambule.




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