« le hasard ou le destin ? » dylane bradford & elias sanders
Elias avait enchaîné les heures de garde sans trop se soucier de ses moments de fatigue, voulant toujours s’enfermer dans sa bulle, ne prêtant guère plus d’attention aux bars, il en avait finis avec cette période difficile de sa vie, et avait l’intention de reprendre le court de sa vie. Il ne voulait plus se mentir à lui-même, et avait besoin de renaître en quelque sorte, l’aventure dans ROA lui avait permis de rencontrer des gens avec qui, étrangement il était encore en contact, Kieran et Isaac surtout. Assez étrange que cela puisse paraître quand on le connaît un minimum. Et quoi de mieux pour le brun que se plonger corps et âme dans son travail pour oublier ? Evidemment rien, il a ce métier dans le sang, cette passion qui l’envahit et le dépasse. Quitte à mourir que ce soit en héros, qu’il avait pensé à plusieurs reprises, ça ne l’effrayait pas. Bien qu’il n’avait pas l’intention de rendre cette tâche facile et aisée pour ses ennemis – ceux n’aimant pas les flics. Et ils étaient nombreux leurs détraqueurs. Il était donc arrivé sur les lieux de la banque sans une once de difficulté dans le véhicule de ses collègues, Serinda n’était pas de la venue ce soir-là, et ça l’arranger bien, il n’allait pas l’avoir derrière son dos pour savoir si Sanders resterait dans les clous ou pas, qu’est-ce qu’elle pouvait être chiante avec ça, comme si tous les grands flics faisaient de la loyauté jusqu’au bout de leur carrière. Elle était un frein dans sa carrière selon lui, sa sauveuse pour elle. Descendant du véhicule, on leur répète de nouveau le déroulé. « Un assaillant avec deux autres complices ont pris cette banque en otage. Il y avait trois clients, le directeur et la secrétaire d’accueil. Ils sont retenus depuis plus de trente minutes et ne veulent rien entendre : juste qu’on leur envoie un hélicoptère et un véhicule blindé. » Elias écoute attentivement, comme habituellement, il demandera à faire partie des hommes qui iront au combat en premier. Il aime vivre de danger et d’adrénaline. Alors qu’ils sont positionnés pour rentrer dans le bâtiment, la porte s’ouvre et si les tireurs d’élites sont positionnés pour certains sur le toit d’en face prêt à déclencher le feu à la moindre nécessité, ils sont surpris de voir les deux derniers clients sortir en courant. S’arrêtant au milieu de la cours, alors qu’un flic le leur ordonne, quelqu’un vient à eux pour savoir qui ils sont et si ils ne sont pas armés. Ou qu’ils ne détiennent pas de bombes sur eux, ils sont très vite envoyés dans les camions d’ambulances au nombre de deux, sans même que Sanders ne se doute de l’identité d’une des soignantes. Il reste concentré et n’acceptera pas qu’on vienne lui barrer la route. Il doit faire équipe avec trois autres personnes qui remonteront par l’accès de derrière pour pénétrer dans le bâtiment. Il se tient prêt et au signal, il ne réfléchit pas, et Elias part en deuxième position, les deux autres derrière le suivent. Alors qu’ils remontent le long des salles, leur arme en main, une épaisse fumée arrive sur eux, des fumigènes qui envahissent entièrement les salles de la banque. Mais peu importe qu’il ne voit pas, plusieurs coups partent, au loin et le flic ne sait pas d’où ça provient et si c’est bon signe ou mauvais. Après plusieurs minutes où ils sont dans l’enceinte du bâtiment, ils finissent par en sortir les trois hommes armés, l’un d’eux blessés, mais on peut dénombrer six flics blessés. Plus ou moins deux assez grave et d’ailleurs Sanders sort de l’enceinte, tenant un de ses collègues blessé. Il s’est reçu une balle dans la jambe droite et a du mal à avancer, les secours arrivent en courant vers eux pour le récupérer alors que Sanders s’écroule sur le sol, fatigué, avant de voir une femme qui a posé son visage au-dessus du siens. Il ouvre légèrement un œil et un sourire s’étire sur ses lèvres quand il la reconnaît. Quand il la reconnaîtrait entre mille, mais que fait-elle ici ? C’est assez étrange, qu’ils soient tout deux sur leurs lieux de boulot dans ce genre de situation. « Même à mon travail, tu me suis… » Qu’il ne peut s’empêcher de rétorquer, un brin taquin alors qu’il se redresse légèrement. « J’ai comme l’impression que tu vas me passer au peigne fin pour savoir si je tiens encore la route et si je me fais pas trop vieux pour ce genre de boulot… » Et qu’elle ne s’avise pas à lui dire qu’il n’a plus l’âge, parce qu’il la mordrait ! C’est plus qu’évident, il s’attend à devoir se rendre dans son camion pour une prise de tension et pour qu’elle observe tout au détail, en l’espoir peut-être de trouver un truc … Ou pas…
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Il était épuisé le flic, il n’en pouvait plus, et ce n’était pas que ce boulot-là précis, mais ceux des jours précédents. Heureusement pour lui, il allait avoir quelques jours OFF et ça lui ferait du bien, mine de rien. Il allait pouvoir retourner un peu plus dans ses courses et surtout courir sur la plage, le matin de bonne heure. Très certainement que Ava lui casserait les pieds pour aller dans les magasins, le traînant de force pour lui porter ses sacs et qu’on verrait un Sanders blasé. Râlant au possible, mais elle a l’habitude sa cousine et ne se laisse pas facilement avoir par cette grande bête, elle se fiche bien de savoir qu’il n’aime pas ça, ça leur permet de passer du temps avec lui, le taquinant au possible dès qu’une caissière lui fait de l’œil. Le pire c’est que ça pourrait bien être un de ses plans culs qu’il ne sait même pas s’il saurait les reconnaître. Mais il s’en fiche le flic, il n’a qu’une hâte de rien faire pendant trois jours entiers. « Tatata c'est toi qui voulait refaire un tour en ambulance. Avoue que tu as aimé la première fois » Il hausse les épaules en récupérant toutefois sa main pour se relever. « Faut croire que je m’y sens comme chez moi… » Il y a peut-être une pointe d’ironie dans sa voix, parce qu’on sait tous que Elias n’aime pas qu’on s’occupe de lui comme ça, il déteste être au centre des intérêts, il n’aime pas qu’on lui tourne autour comme si il était une pauvre victime ou une proie facile. Ils se dirigent vers le camion d’ambulance, bien plus avenant que lors de la dernière fois. « C'est le protocole j'en peux rien moi » Il pouffe légèrement, le protocole. Ouais bien sûr ! « Il a bon dos ton protocole. Je note que tu as quand même accouru pour voir si ça allait… Si j’avais su que c’était toi, j’en aurai profité… » Et pourquoi il lui avoue ça ? Il n’en sait rien lui-même mais ça lui échappe entièrement de ses lèvres, sans qu’il ne puisse totalement maîtriser ses paroles. Et peut-être qu’il s’en veut la minute d’après, il n’en sait rien. Mais c’est pourtant la stricte vérité. Il s’installe finalement sur le siège à l’arrière du véhicule. « Je t'en prie. Ta tension est un peu élevée mais rien de grave et c'est normal avec ce qu'il vient de se passer. » Il la regarde faire en restant silencieux un petit moment, elle retire le brassard avant de déposer la machine dans son bac sur le côté. Il l’observe silencieux un instant, la détaillant légèrement, cherchant probablement une connerie à faire, comme toujours. Faut croire qu’il sait pas se tenir le flic. « Autrement, tu te sens comment ? » Elle rompt ce silence de nouveau, alors qu’il fronce les sourcils, « quand t’es dans les parages ou quand t’es loin ? » Qu’il demande, d’un air indifférent, toutefois en la taquinant comme les dernières fois. Il aime bien pousser les autres à bout même si cette fois c’est malgré tout plus amical, il finit par hausser les épaules, « je suppose que ça pourrait aller plus mal, j’suis pas le plus à plaindre. » Il est fatigué et ça se voit sur son visage, mais rien d’autre que des heures enchaînés. Les yeux un peu rouge probablement à la fumée des fumigènes. Mais il n’a reçu aucune balle dans son corps, ni s’est foulé quoi que ce soit. Il tousse par moment, d’ailleurs il se racle à la gorge en parlant, pour éviter de le montrer. Il se dit qu’avec un peu de sommeil tout ira pour le mieux, que le roc n’est pas prêt de se casser la gueule ! « Par contre, faudrait peut-être arrêter de se croiser dans des situations pareilles. » Il sourit légèrement, « c’est pas ma faute, si j’suis très demandé ! » Il se vente légèrement mais sans ça se serait pas Elias Sanders, ce flic fougueux et passionné. « Puis ça m‘déplaît peut-être pas… » Il détourne la tête en haussant les épaules, l'air de rien, comme si il n'avait rien dit de particulier. Ca le déplaît pas non, mais pour l’ambulancière il admettra un volontiers ‘peut-être’ histoire de la narguer, histoire de l’entendre râler sûrement.
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Si bien que se revoir continuellement peut paraître étrange, ça ne l’ai pas vraiment pour le flic, il ne se pose guère de question et laisse souvent venir les choses sans trop s’en soucier. Plus encore quand ça concerne des éventuels sentiments, parce qu’il n’a jamais été à l’aise avec ça. Il paraît donc souvent hautain, et glacial. Souvent ce genre d’homme à s’en foutre, la caricature même du type je m’en foutiste, qui ne semble pas vraiment attacher d’importance à tout ce qui l’entoure. Et ça lui convient très bien à vrai dire, ce genre de chose, de paraître lointain. Il n’en faut pas plus pour qu’il obtempère sans rechigner davantage – ce qui doit forcément éveiller la curiosité de Dylane, il le sent. Si il ne la connaissait pas, sans aucun doute qu’il lui aurait rigolé au nez en repoussant sa main, avant de partir en sens inverse que son camion. Mais si leur rencontre avait un peu mal débuté, ça s’était quelque peu arrangé depuis le temps – il aimait le penser du moins. Mais avec eux, faut s’attendre à tout… « Faudrait pas que ça devienne une habitude. » Il lui jette un regard, légèrement amusé en haussant les épaules, comme si il pouvait s’y habituer. Comme si on pouvait s’efforcer de le faire exprès. Pour autant, elle avait éveillé sa curiosité, « et pourquoi donc ? Tu risquerais de t’habituer à ma beauté ?! » Est-ce que c’était reparti ce jeu du chat et de la souri ? Fallait croire qu’Elias ne pouvait pas se comporter autrement qu’en gamin. « Je suis juste venue vers toi car c'est mon job comme toi tu le fais le tien. (…) En profiter carrément ... Et bah je vais croire que tu aurais voulu prolonger le moment. » Il tourne son visage vers elle alors qu’il est assis dans le camion, « mais pas du tout mon genre ! » Vraiment pas son genre ! Il proteste, il râle ! « Oui tes collègues ont eu moins de chance. D'ailleurs, vous les avez arrêtes ces mecs ? » Qu’elle demande alors que sa tension semble être un peu élevée, rien de quoi l’inquiéter. Il a l’habitude d’être comme ça, en réalité. D’être tout le temps en mouvement, de ne pas pouvoir rester en place. « Oui, un a été grièvement blessé, les deux autres sont sortis avec des collègues. » Il ne raconte que rarement les détails de ses missions Elias, pas même à sa sœur et à sa cousine, c’est pas toujours joli à vrai dire. Il tousse que légèrement mais ça se finit en raclement de gorge, pas la peine de l’inquiéter pour si peu, si elle est du genre comme Erin ou Ava il n’est pas sorti de l’auberge le flic ! Son doigt qui relève le menton du flic, alors qu’elle se tient droite devant lui, il n’aime pas et machinalement se raidit. Mais il finit par relever son visage et fixe ses yeux, alors qu’elle lui met la lumière dans ses pupilles. « Je vais te donner des gouttes pour tes yeux, tu devras en mettre pendant deux jours et ce sera bon » Ca le pique, un peu mais il n’en dira rien. « J’ai connu bien pire tu sais… » Il est toujours optimiste, toujours à repartir sans se poser de questions ou sans rien se soucier. « T'as avalé de la fumée des fumigènes ? » Et qu’elle demande quand elle dépose son stéthoscope sur son tee-shirt, elle reste un instant silencieuse alors qu’il répond, « difficile de faire sans, il y en avait partout… » Ils étaient déjà dedans et pas réellement équipé. Il n’a pas vraiment réfléchis. « Mais ça ira tu sais, » et il ne peut s’empêcher de tousser alors qu’elle lui ramène un masque à oxygène, il retient son bras, fronçant les sourcils, prêt à partir. Ca l’effraie tout ça le flic, il n’a pas de temps à perdre. Mais elle ne le lâche pas du regard et doucement il desserre l’étreinte autour de son poignet, en soupirant, c’était bien sa veine. « C'est que pour cinq petites minutes. » Il hausse les épaules, toute façon elle est à deux doigts de lui mettre. Il se laisse faire mais que ça dure pas trop longtemps, ça risque de vite le saouler. « Pardon j'oubliais que tu es le meilleur flic de Brisbane » Il s’ose même à jouer le fanfaron bon avec ce truc dans la gueule c’est un peu compliqué de paraître crédible, « peut-être ... Je dis bien peut-être, qu'on pourrait se croiser de façon différente » Elle baisse un peu le regard, n’assumant visiblement que moyennement, « j’ai pas oublié que je te dois un verre. » Bon okay il ne l’avait pas appelé depuis mais c’est assez compliqué pour lui en ce moment, il n’a probablement pas la tête à ça. « Par contre, je pense pas que tu doives aller aux urgences mais prendre du repos quelques jours serait bien ... » Et il compte en profiter. « J’ai trois jours off ça tombe à pic… » Il fait une pause durant quelques secondes avant de poursuivre, « c’est finit docteur ? Ou infirmière attitré ? Tu préfères quel titre ? » Qu’il charrie, avant de donner un coup d’épaule amical au bras de la brune et se lever.
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Il ne sait pas vraiment pourquoi il reste là, pourquoi il n’est tout simplement pas parti d’ici, il ferait mieux de prendre ses jambes à son cou comme il a l’habitude de le faire à chaque fois. Pourquoi il a ce besoin de vouloir regarder par-dessus son épaules, voir si pour elle tout va bien, voir comment elle se sent, et il serait sûrement capable de faire en sorte d’apaiser son cœur si il viendrait à considérer l’inverse. Mais alors qu’une tumulte tempête silencieuse et éphémère se passe dans son crâne, Sanders détourne les yeux à la seconde même où elle le regarde, où elle doit se poser des tas de questions, auquel il n’est même pas sûr de vouloir entendre ni comprendre. Lui qui a encore la Doherty dans son corps, dans sa mémoire. Lui, qui a tout fait pour détruire cette relation, mais qui aujourd’hui se retrouve comme un con, à se mordre la lèvre, à se détester. Dylane réussissait à sa façon à l’attirer, à le faire changer d’avis, un peu. A le faire réfléchir un instant. Mais si il est incapable de l’admettre, cette relation lui fait du bien, et lui procure une envie de poursuivre, quand il se voyait éteint. « Te faut vraiment pas grand-chose pour te râler. » Elias lève son regard sur elle, qui rigole sur son compte, sans aucun ménagement. Forcément qu’il râle le petit ! « Tu peux parler, » qu’il maugréa dans sa légère barbe à peine apparente avant de raconter ses péripéties avec ses collègues. Mais il a l’habitude Elias, il a même l’habitude que ça ne finisse pas toujours aussi bien pour lui. Il a ce tempérament un peu trop fougueux et passionné, et fonce parfois (souvent) sans réfléchir. « T'as eu de la chance de pas être blessé toi » Qu’elle avoue tandis qu’il hausse les épaules, en réalité il n’en sait rien. Et fronce un peu trop les sourcils, son sérieux qui reprend le dessus, alors qu’une question passe dans sa tête et qu’au lieu de la canaliser, il ne réfléchit même pas une seconde, avant de la faire passer par la barrière de ses lèvres. « T’aurais eu… » Il se mord la lèvre, s’arrêtant net, mais le regard de l’ambulancière posé sur lui, lui permet de finir sa phrase comme si il attendait une vraie réponse sincère. « peur ? » Qu’il finit, en haussant les épaules, se rétractant la seconde d’après. Il n’attendait aucune réponse concrète, pas sûr d’accepter la réponse, de toute évidence. Il s’en veut à présent. « J'en doute même pas une seconde ... » Il sait pas trop ce que ça veut dire, si au final elle le prend pour un kamikaze qui se fout de sa vie, ou qui aime les galères ou tout le contraire. « M’enfin on a tous des difficultés ou des situations à risques parfois… » Et il doit se doute qu’elle aussi, mais elle l’écoute sa respiration et il n’a guère le choix que de mettre sur le nez ce masque, il soupire Elias, c’est bien sa veine, d’être tombée sur elle, si elle prend sa mission trop à cœur. « Tu me dois rien du tout » Il se relève légèrement en haussant les épaules, sans doute. « Okay je vais le formuler autrement, ça me plairait assez que t’acceptes de venir boire un verre avec moi… » Ouais bon il voulait lui montrer qu’il n’avait pas le couteau sous la gorge non plus, c’était pas un plan drague ou quoi, mais juste qu’il réfléchit pas vraiment Sanders, quand un truc passe dans sa tête, il n’hésite pas, il demande. Puis bon, elle risquait pas grand-chose… Efin c’est ce qu’il pensait dans l’immédiat. Elle se laisse tomber à côté de lui après avoir tout ranger. « Et pourquoi j'ai la sensation que tu n'en feras qu'à ta tête pendant ces trois jours ? » Il ne réfléchit pas longtemps, « je serai sage comme une image, » tel un gamin, il secoue sa tête sans le vide alors que ça la fait rire la brune. Mais cette proximité le dérange peut-être un peu, et il veut pas s’attarder le flic. Il n’a jamais été à l’aise plus depuis quelques mois et elle ne sera qu’un nom de plus, parce qu’il ne sait pas s’attacher Sanders, il ne sait pas faire autrement. Ouvrir son cœur, faire confiance, tout ça c’est perdu d’avance selon lui. « J'ai bien peur qu'aucune de ces propositions ne m'attire. Va falloir trouver mieux, » Il finit par se tourner vers elle, « Je… Je suis pas très bon pour ça… » Et c’est la pure vérité, aussi dérangeante soit-elle, sans réellement savoir lui-même le message qu’il tente discrètement de faire passer. Sans doute de rester loin de lui, c’est bien mieux pour elle. « Je ... Faut que je parte ... » Il se retourne vers elle, alors qu’il est déjà en bas du camion, et Dylane saute sur le goudron à son tour avant de refermer la porte, et de disparaître de son champ de vision. Il fronce les sourcils, sans réellement comprendre, mais il fait quelques pas pour la rejoindre. Attendant qu’elle lui en dise plus. « C'est lui ... Elias ... C'est lui ... » Qu’elle s’osa finalement, en pointant son doigt. « T’es sûr ? » Elle penche sa tête et finit par hocher positivement la tête. Il fronce les sourcils, cherchant à déceler les formes de l’individu. « Okay tu m’attends dans le camion, Dylane. » Il lui ouvre la porte et la referme une fois qu’elle est dedans, il ne sait pas si elle l’écoutera, si elle n’en ressortira pas, mais peu importe, il espérait qu’elle reste là, au moins le temps de choper le type. Et en réalité, il ne voulait pas que l’homme s’en tire… Une fois de plus. Elias part sans plus réfléchir, son arme à la ceinture.
WIN, il s'approche doucement du tas d'homme avant de pointer son arme sur l'homme So close, il s'approche mais se fait repérer, une course poursuite s'engage dans les rues avoisinantes Fail, l'un des gars s'interposent, créant une bagarre mais Elias range son arme, il est prêt à les affronter, et d'ailleurs certains de ses collègues arrivent pour comprendre le souci. Celui-là finira en box ce soir !
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Dernière édition par Dylane Bradford le Mar 25 Aoû 2020 - 5:56, édité 1 fois
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
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Il ne saurait expliquer totalement mais Elias se sent bien en sa présence, disons qu’il ne cherche pas à fuir, il veut juste la repousser dans ses retranchements, voir ce qu’elle possède au fond d’elle. Il veut juste profiter de cet instant pour la retrouver un peu mieux que lorsqu’ils se sont rencontrés la première fois. Mais quelque part, elle avait peut-être déjà attisé son pouvoir de séduction sur lui, et ce besoin d’avoir le dernier mot, coûte que coûte. Il ignorait réellement ce que tout cela pourrait signifier, mais il avait apprécié en savoir un peu plus sur elle et assez étrangement, le fait qu’elle soit venue le voir ce jour-là à son travail lui avait fait prendre conscience de cette carapace dont elle s’entoure pour pas qu’on la perce trop vite, pour pas qu’on la blesse. Comme si c’était son seul moyen de défense, et si il a le même, il est en mesure de comprendre pourquoi, c’est pourquoi il reste silencieux un instant, la regardant en biais. « J'vois pas de quoi tu parles, je suis un ange moi. » Son regard ténébreux et sans doute mystérieux se pose un instant sur elle, il allait forcément remettre ses paroles en doute, c’est même d’une obligation ! Sinon ça signifierait qu’elle gagne à ce jeu et en cela, c’est impossible qu’il songe le flic ! Il ne laissera jamais sa victoire entre les mains des autres ! « Balle au centre ? » Qu’il demande en ricanant légèrement avant d’hausser les épaules, « je suis généreux aujourd’hui, profite… » Pas assez généreux pour la faire gagner néanmoins, il n’est pas le père noël quand même ! Il la contemple un instant, sans trop comprendre, mais une question passe dans sa tronche et Sanders n’a pas appris à tourner sa langue dans sa poche, il doit le lui demander, aussi bêtement que cela soit ! « Hum ouais ... sûrement, » il avait juste besoin d’entendre ça, certainement. Réalisant à peine la porte qui commence à s’ouvrir doucement et une autre qui se referme, celle de la Doherty qu’il a encore pourtant dans les veines, bien plus ancrés qu’il ne le croyait de base ! « C'est vos métiers qui veulent ça aussi. Je suis bien dans mon ambulance moi, » il s’en plaint pas de ce risque, il ne pourrait de toute façon pas vivre sans, autant le dire ouvertement ! Il aime le côté sportif de son métier, partir en mission sans savoir ce que cela sera, ni les risques, il aime quand c’est difficile d’atteinte, quand il doit se surpasser, « pourtant toi aussi, tu risques ta vie… » Qu’il dit en haussant les épaules, et pour être un peu plus réaliste, il lâche en souriant, « la preuve, l’autre soir quand t’es venue dans la rue… » Il taquine et pourtant il est sérieux. « C'est bientôt fini, » Il hausse les épaules alors qu’elle reprend, « ha .... Euh bah oui pourquoi pas. » Bon elle ne l’a pas dégagé à grand coup de pied au cul ou tirer une gifle, c’est que sans doute elle accepte. Qu’elle veut bien. Elle pouffe quand il lui dit qu’il sera sage comme une image, pourtant c’est la vérité, à savoir si sa définition est la même que celle de la jeune Bradford, ça c’est une autre histoire ! Et en descendant du camion, Dylane change… « C'est pas grave je suppose, » elle n’a pas vraiment le temps de dire autre chose ou d’expliquer qu’elle s’en va, il fronce les sourcils, elle est complètement folle cette nana, c’était en tout cas ce qu’il se serait dit le premier soir de leur rencontre. Mais depuis, les choses ont évolués. Qu’il le veuille ou non, alors il décide de faire quelques pas pour la retrouver dans son champ de vision, ou du moins voir si elle est du genre à prendre ses jambes à son cou et à partir. Mais il comprend bien vite que le gars qu’elle pointe du doigt est son agresseur. Il n’hésite pas une seconde à partir vers lui, à laisser Dylane dans son camion, est-ce qu’il pensait sérieusement qu’elle l’écouterait ? Est-ce qu’à sa place il se serait écouté ? Bien sûr que non, mais il est inutile qu’elle le sache ! Ca n’avancerait strictement à rien, et c’est pourquoi quand il sent le regard amusé presque bestiale de l’homme face à lui sourire en direction de derrière le flic, il comprend bien vite la présence de la Bradford sans même devoir se retourner vers elle. Il frotte ses mains contre ses yeux un instant, d’un air dépité. Elle allait lui donner du fil à retordre, bien plus que si elle l’avait écouté et il ne manquerait pas de le lui dire ! Il n’supporte pas qu’on veuille foutre ses missions bêtement en l’air ! Pourtant à sa place, il aurait la même chose, sans une once d’hésitation. « tu viens achever ce que l'on a commencé ? » L’homme le dégoûte et imaginer Dylane dans ses mains lui donne envie de vomir sans réellement comprendre d’où le vrai problème provient, sans relier ce qui a besoin d’être relié. Il agit dans l’impulsivité Elias, toujours. « Putain, mais vous arrivez pas à vous caser ou quoi les mecs ?! » Sa colère l’envahit si bien que Sanders n’arrive même pas à finir sa phrase, tout ce petit monde de bourgeois le dégoûte au plus haut point, et si il n’a jamais été dans une famille riche, il s’aperçoit aujourd’hui, combien il ne regrette pas sa place ! Même si ça n’a jamais été facile pour sa mère, abandonnée par son ami de l’époque, se retrouvant avec deux marmots dans les bras, et donc deux bouches supplémentaires à nourrir, alors que déjà la sienne fût compliqué… Elias qui se tient droit, attaquera au premier qui s’avance trop près de Dylane, mais sa présence le dérange, elle réveille en lui quelque chose qu’il cherche à enfouir. Mais les deux hommes se mettent en chasse, et commencent à courir, si l’un des flics récupère Dylane, Elias lui part avec un autre de ses collègues en course poursuite dans la ville. Il saute par-dessus les poubelles, il est bien plus doué avec sa bagnole mais il se débrouille pas trop mal.
WIN, la course poursuite fût bref, Elias saute sur la poubelle, pour prendre de l'élan et parvient à attraper la jambe de l'individu puis remonte jusqu'à lui en rampant sur le sol avant de l'empoigner par le col. So close, Elias saute de la poubelle jusqu'à l'homme mais attraper son pied et seul sa basket reste dans sa main, ce qui est loin de freiner l'individu. Elias peste ! Fail, une vieille dame rentre sa poubelle au moment où Elias doit passer, et le ralentit bien trop dans sa course, mais tant qu'il ne l'a pas perdu de vu, il se remettra en selle !
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