« le hasard ou le destin ? » dylane bradford & elias sanders
Qui avait pu croire un instant qu’entre eux, ça s’arrangerait ? Que les choses finiraient par se résoudre un peu plus davantage ? Pas Elias certainement, il en était même quelque peu perturbé, si bien que son regard resta accrocher sur le sol, sans même se soucier du fait qu’elle se retrouve dans la même position que lui, il n’aime pas trop ça, le flic. Il n’aime pas trop que les choses lui échappent, et pourtant, il ne peut totalement être en paix, il a ce besoin de protection bien trop récurent, qu’il a envers sa sœur, envers sa cousine. Faites que cette flamme s’arrête là, et que Dylane ne fasse pas partie de ce cercle très fermé pour qui il est prêt à mordre, à attaquer… A en risquer sa vie. C’est pourtant son job – job qu’il a toujours pris au sérieux, alors croire qu’il ne le posséderait pas avec Dylane serait mentir. Mais qu’importe, elle ne le saura jamais, parce qu’il déteste ce genre de situation, trop floue, qui lui échappe totalement. Il déteste qu’on s’identifie à lui, qu’on puisse lire en lui comme dans un livre ouvert. Il déteste les livres, parce qu’il a dû mal à tourner les pages quand il s’accroche à un livre, alors il s’est juré de ne plus recommencer. De ne plus se laisser avoir, de ne plus jamais mordre à l’hameçon. Il s’est juré d’être froid, rigide. Il s’est juré de plus se laisser approcher. Et il compte s’accrocher. Aussi fort qu’il pourra. « Je pense que c'est acceptable » Elle le sort de ses pensées, alors qu’il finit par sourire lui aussi, en haussant les épaules. Les voilà bizarrement sur le même terrain d’entente, c’est assez étrange. « Deux fois où je te vois et où tu es généreux et bien ... Je dois être chanceuse dis moi » Elle devrait pas s’y habituer, ça risque pas de se réitérer à c’qui paraît ! « Ca n’arrive qu’une fois tous les cent ans, quand la lune est plus clémente avec nous, pauvre humains… » Il a pas de mal à l’avouer, en ricanant que très légèrement, parce que c’est faux mais qu’il veut y croire lui, c’est pas comme si il donnait des raisons de s’y habituer. « J'ai eu envie de te tuer ce soir là au moins une dizaine de fois si pas plus » Qu’elle avoue sans mal. Le pire ? Il la croit sur parole, lui aussi elle l’agaçait. Il voulait pas de son aide ce soir-là mais la Bradford avait décidé d’autre chose, pour rien au monde il aurait souhaité quelqu’un d’autre dans son sauvetage, même si il est pas cap de lui dire. Il voudrait pas qu’elle en soit satisfaite, et ça ruinerait bêtement ce jeu entre eux, selon lui. Puis de toute évidence, Sanders est pas prêt de pouvoir réellement dire ce genre de chose à aucune femme. Il veut bien trop prétendre qu’il n’a besoin de rien ni de personne, surtout pas d’une chieuse supplémentaire dans sa vie, il en a suffisamment fait les frais par le passé. « Outch… Heureusement je suis résistant alors ! » Il sera cette armure, ce poison qui répand involontairement dans le sang des autres. Il sera cette voix qui s’étouffe. Ce besoin ultime de reconnaissance, ce phare qui s’éclairera en pleine nuit. « Avoues que tu as été chiante quand même… » Mais elle n’avouera pas, et il le sait mieux que personne, elle s’avouera vaincue et si il y a quelque chose qu’il peut retenir d’elle, c’est qu’elle ne s’avouera jamais vaincue, qu’elle se battra jusqu’au bout, même si l’espoir n‘est plus de son côté. Il en est convaincu le flic. Mais leur jeu s’arrête, le mettre sur pause n’est pas difficile car en descendant du camion, le flic comprend bien vite ce qui la déstabilise, et il se retrouve bien vite en course poursuite dans les rues noires de Brisbane. « C'est tout ce que tu as dans le ventre le poulet ? » Il serre les poings, putain quand il arrivera à lui mettre le grappin dessus, il va le faire chialer. Il est impulsif Elias, arrogant, prétentieux, il est égal à ses hommes ; la seule différence c’est qu’il ne défend pas les mêmes valeurs, mais bien deux opposés. Il court le flic, la vieille qui le fait ralentir, il tape sur sa poubelle au passage pour qu’elle prenne peur et qu’elle rentre chez elle. Est-ce une heure mamie pour sortir ou rentrer ou que sais-je sa poubelle ? Elias ne regarde pas tant le paysage, seul l’homme l’intéresse, son co-équipier s’attèle à l’autre quand celui d’Elias accélère. « Désolé pour toi mec mais une demoiselle m'attend si tu vois de qui je parle » Mais si il croit qu’il va le fuir, jamais ! Il rentrera quand il sera entre ses mains, quand il l’aura frappé à tabac, quand il aura miser sa haine sur lui ; l’homme grimpe sur le grillage alors qu’Elias tire sur son pied.
Spoiler:
WIN : Elias ne lâche pas sa jambe, et il parvient à faire redescendre l’homme, il le frappe plusieurs fois en serrant les dents pour pas le crever sur place ! « C’est terminé pour toi ! Tu vas voir on t’attends dans ta futur cellule ! » SO CLOSE : Elias lâche la jambe mais grimpe à son tour sur le grillage sans difficulté, l’homme saute du grillage de l’autre côté (à voir la suite) FAIL : l’homme file un coup de pied dans la gueule du flic, qui retombe à terre, l’homme en profite pour escalader le grillage. Elias gueule comme un putois en se relevant, la haine est là en lui, plus que jamais !
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« le hasard ou le destin ? » dylane bradford & elias sanders
Elias Sanders n’est pas quelqu’un de faussement sympathique, et on ne sait jamais de quel côté tombera la pièce quand il la lance. Tantôt sympa, il peut pourtant se montrer sous son plus mauvais visage, refermant involontairement le livre. Il n’a plus rien à prouver aux autres – en tout cas ne conçoit pas donner facilement aux autres son attachement soudain. Il n’est pas docile, loin de là, et quand il veut montrer son plus mauvais angle, il le fait sans une once d’hésitation. Et pourtant, il se retrouve face à celle dont il a mené la vie dur quelques semaines auparavant, et sans arrière-pensée, en tout cas pas de mauvaises arrières pensées, aussi bizarrement que cela puisse paraître. Il arbore même une mine sympathique, presque docile, répondant sans encombrement, et de manière à écouter ses plaintes non sans ironisme. Sanders n’est pas un livre ouvert, il n’est pas facile de savoir ce qu’il ressent, ce qu’il veut, ou ce qu’il aimerait. Parce qu’il ne se laisse pas approcher, il ne se laisse par bercer gentiment facilement. Mais il ignore ce qu’elle a pu ressentir quand elle l’a vu rentrer dans cette banque, il ignore ce sentiment impuissant qui nait dans le regard de ses proches quand ils connaissent son métier – et plus encore, quand ils connaissent sa fougue légendaire, sa passion qui déferle sans hésitation. Elias n’est pas de ceux qui s’inquiètent – pas même pour sa propre santé, ne regardant que guère son nombril. Lui, il veut vivre la vie comme elle mérite d’être vécue, se payer des murs, se relever, sourire. Et pourtant, paradoxalement, il se braque souvent, boude, se barricade derrière des montagnes de couches. Préférant croire qu’il se protège bien, mais c’est faux, entièrement faux qu’elle brise cette glace peu à peu. La Bradford commence à le faire tomber dans ses filets et si il est trop macho pour s’en rendre compte, si il a trop de fierté pour l’avouer, la vérité est là, flagrante et tellement réaliste. Qu’il ne voudra jamais la regarder en face, ni s’en rendre compte, prétendant ne jamais tomber dans le panneau. « Je vais remercier la lune alors » Il est assis sur l’espèce de table qui fait office de brancard, dans cette ambulance bien trop à l’étroit pour pas qu’il s’en rende compte, alors qu’il la regarde faire, silencieux, discrètement, détournant ses yeux quand elle-même les posent dans les siens. Fronçant les sourcils devant ce besoin de plaire, mais pas pour les mêmes raisons que d’habitude. Un sourire pourtant au coin de ses lèvres quand elle avoue vouloir remercier la lune au vu de cette pseudo ‘gentillesse’ soudain de sa part, qui pourrait surprendre n’importe qui ! Il n’a pas dit son dernier mot Elias, et son sourire qui apparaît sur ses lèvres. « Mais rien à voir ! J'ai fait mon job ! C'est toi qui était chiant alors qu'on aurait pu régler ça en cinq minutes » Il tourne aussi instinctivement la tête vers elle, sur le côté. Réellement ? « En cinq minutes ? » Pas assez intéressant pour lui, cinq minutes ça aurait été franchement trop facile, trop simple et tout laisse penser que Sanders déteste la facilité. Mais il ne surenchérit rien d’autre, préférant emboîter le pas de l’ambulancière quand elle descend du véhicule tout sourire, et pimpante, jusqu’au moment où elle le perd, pour qu’un minois beaucoup moins agréable se pointe au coin de son regard. Elias ne comprend pas vraiment. Et il cherche des explications, là où il ignore fondamentalement ce qui se passe dans sa tête alors qu’il ne perd aucune seconde quand il comprend ce qui se passe au fond de lui. Il comprend bien trop tard – selon lui, qu’un homme se tenant pas loin du véhicule est l’auteur direct de l’état dans lequel la Bradford s’est montré ce jour-là, quand elle est venue au commissariat. Et la course poursuite s’engage dans les rues de Brisbane, sans même qu’il réfléchisse ou qu’il alerte bien plus ses collègues, l’un d’entre eux reste avec Dylane, pendant qu’un autre file au côté de Sanders – bien que le flic est bien davantage solitaire, il a appris toutefois à savoir parfois accueillir les autres surtout pour son métier. Que pour son métier ! Mais il finit par se retrouver devant ce grillage, l’air dans les poumons qu’il expulse sans même s’en rendre compte alors que son corps est en alerte, ses yeux ne le quittant pas, ce besoin de changer la donne avec ! Pourquoi ? Pourquoi se retrouve t’il toujours dans ce genre d’histoire ? Pourquoi ne peut-il pas laisser ses collègues agir parfois ? Peut-être parce qu’il sent la peur chez ses femmes et que quelque part, Dylane lui a confié son histoire pour qu’il change le truc, pour qu’il modifie ce passé… Il n’hésite pas Sanders à grimper sur le grillage pour tirer sur sa jambe, mais il a de la chance que le type n’aille pas plus vite que lui, et il reprend bien vite l’ascendant quand ce dernier tombe à terre. Sanders aussi, et il se relève pour se jeter sur lui, l’homme se défend et Elias se reçoit quelques coups de poings, mais pas assez pour le déstabiliser, et c’est quand un de ses collègues qui arrive vers eux, pointant l’arme sur le gars à terre, lui indiquant de se relever, qu’il le fait. Elias attache ses mains derrière son dos, son collègue lui indique son arrestation, alors que Elias crache sur le sol, du sang, mais qu’importe. Ils finissent par revenir vers l’attroupement, sans lâcher le type, et quand Sanders le voit regarder Dylane avec ce sourire narquois, il lui en refout une devant tout le monde, la mâchoire serrée. « Pourquoi tu t'es pas contenté de l'arrêter ? » Qu’elle lui demande après avoir longuement observer son visage et ses mains. Elias est froid, si froid qu’il a perdu ce besoin de défendre les autres. « Surveille-le ! » Qu’il lâche finalement à un de ses collègues en lui confiant le gars, qui sera enfermé dans un véhicule jusqu’à retrouver les locaux du commissariat. Qu’est-ce que ça peut lui foutre ce qu’il lui a fait ?! « T’occupes, j’ai fait mon job ! » Il lâche finalement après plusieurs secondes de silence, sans même relever son regard sur elle. « Tu vas pas me dire comment je dois gérer mes arrestations Bradford ! » Il est acide, amer, alors qu’au cul du véhicule, il récupère une boite en métal, pour se désinfecter la main blessée. Arrachant le capuchon du désinfectant avec ses dents avant de le jeter à terre. Renfermé à présent sur lui-même. Se préoccupant de sa blessure comme si c'est devenu son seul désir, il ne fait même plus attention à elle, évitant bien de poser ses yeux sombres sur elle, mieux vaut pour elle qu'elle se casse loin de lui !