| jamais vu l'enfer d'aussi bas (swariane #2) |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 28 Aoû 2020 - 1:27 | |
| Il garde les yeux perdus en l’air parce qu’il y a trop de choses à voir, à Paris. Ce serait mentir que de dire qu’une partie de l’Europe ne lui a pas manqué, ce serait mentir que de dire qu’il connait Paris comme sa poche. Pour cause, il ne s’est tout simplement jamais aventuré de l’autre côté de la Manche ; il ne sait pas faire les choses à moitié, il s’est contenté de traverser la moitié du globe pour retrouver sa fratrie. En plus de traîner sa valie qui claque contre les pavés de la ville, il traîne la chaise roulante que la rousse refuse catégoriquement d’utiliser - et ce n’est pas faute d’avoir essayé et insisté. Swann ne prie plus que pour qu’ils arrivent à une descente et qu’il puisse profiter de se laisser glisser sur l’engin, pour qu’il serve au moins à quelque chose. Des deux, elle est pourtant - pour le moment - la seule blessée qui devrait apprendre à se ménager au lieu de lancer des éclairs de son regard. “Tu parles vraiment aux gens ou tu te contentes de les insulter ? C’est pour ça qu’ils tirent tous la gueule ?” Il agit comme s’il quittait le pays pour la première fois et surtout, surtout, il agit comme s’ils étaient là pour des vacances ou quoi que ce soit qui s’y rapporte. Il n’a pas envie de parler du véritable sujet de leur visite ; en tout cas pas avant que la rousse aborde elle même le sujet. Cela a déjà été bien assez difficile de faire tout le voyage en avion depuis Grenade sans qu’ils ne se battent, autant ne pas s’arrêter en si bon chemin après tous leurs efforts. Les seules fois où il s’arrête, à vrai dire, c’est quand il passe devant la 117e boulangerie de la vie et qu’il trouve ça aussi vitale que nécessaire d’envoyer une photo à Lucia. Après tout, elle aussi lui en a envoyé pendant son voyage alors c’est normal qu’il lui rende la pareille - tant que ce n’est pas le visage fatigué d’Ariane qu’il lui envoie malencontreusement dans un sms contenant plus de smileys que de mots. “Et tu nous emmènes vraiment quelque part ou t’es toujours en train d’essayer de me prouver que t’as pas besoin du fauteuil ?” Les deux, sûrement. Elle sait de toute façon bien mieux que personne que peu importe à quel point elle s’obstine à refuser le fauteuil, il mettra tout autant de force et de patience pour le lui faire accepter. Après tout, elle ne peut pas ignorer les ordres d’un médecin et décider de voyager avec un autre. Si le premier avait peut être peur pour sa vie, ce n’est, malheureusement pour elle, aucunement le cas de Swann. Qui plus est, si elle veut cracher dans un verre, elle ne pourra le faire que dans celui du blond. De là où elle est, elle ne pourra pas faire payer Lucia de s’être tant approchée de celui qu’elle considère comme un petit frère à protéger. Lui, c’est sur sa grande soeur qu’il veille à travers les méandres de Paris, sous un soleil de plomb. "On est là depuis deux heures et il n'a pas plu une seule fois." A Londres, au moins, l'air aurait été plus respirable. Dommage qu'il ait refusé la proposition et que cela tienne toujours. |
| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 15:47 | |
| “Tu parles vraiment aux gens ou tu te contentes de les insulter ? C’est pour ça qu’ils tirent tous la gueule ?” « Que tu demandes prouve juste que finalement je t'ai rien appris. » “Et tu nous emmènes vraiment quelque part ou t’es toujours en train d’essayer de me prouver que t’as pas besoin du fauteuil ?” « Les deux. T'as d'autres questions pour lesquelles tu connais déjà la réponse? » "On est là depuis deux heures et il n'a pas plu une seule fois." « La Seine est proche si tu veux te mouiller. »
Se mouiller, ou se faire tirer à l'eau direct, ce sont que quelques lettres à interchanger ensemble, rien de bien méchant.
Et ouais, il fait soleil à Paris. Il fait pas aussi chaud qu'à Grenade, y'a pas autant de chaises longues ni de piscine à investir pour des journées en entier, mais ça se défend bien. Les rues sentent la boulangerie au petit matin, le vin et les fromages fins au fil des heures qui passent. Les touristes sont chiants, what else is new, et ce serait mentir de dire que le fauteuil ne me sert à rien quand justement son utilité à rouler sur les orteils des passants sans que j'ai à me faire chier de trouver une excuse ou une autre merde du genre à leur baragouiner me suffit amplement.
Paris est belle donc, Paris est parfaite. Et Paris fait mal, dès qu'on sait pourquoi on est là. On le sait tous les deux, et il a beau lister à voix haute la totalité de ses recommandations de kiné chiant et chieur, liste que je doute infusée de tout ce que Saül a bien pu lui transmettre par la pensée pour que je ne sois pas en danger de mort à chaque nouvelle inspiration, les faits sont là. On vient pas en vacances, on vient pour conclure une entente comme pour boucler un pari, on vient parce que je le lui ai promis. Ce sera son tour, un jour. Je le presse pas, comme il ne m'a pas pas pressée moi. Sauf à bosser sur ma posture. Sauf à arrêter d'insulter les agentes de bord. Sauf à ralentir quand il voit les rictus de douleur reprendre leur place sur mon visage. Sauf, sauf, sauf.
Sauf que voilà, je m'arrête enfin. Il devrait être content, j'pense. Pourtant, ça me fait chier à un niveau de ne pas pouvoir profiter de la rage que j'aurais pu lire sur son visage de gamin angélique lorsqu'il me fonce dedans. Moi immobile et lui la tête encore perdue dans ses messages textes envoyés en lot de mille à sa poupée Barbie qui m'ennuie au point où mon petit bonheur du jour c'est de l'avoir casée dans la case "Oubli". Mes yeux eux, sont occupés ailleurs. Ils dérivent et ils dévient, ils voient se créer de toutes pièces comme un souvenir édulcoré les mots de maman dès lors qu'on passait devant ce parc. Elle qui me raccompagnait à tous les matins à la petite école en sachant très bien qu'elle se ferait autant de mal que de bien à ajouter quelques miettes de minutes au compteur en venant ici.
« Ils se sont rencontrés là. » comme explication, comme première carte de départ. Je pourrais pointer le banc exact, je pourrais relater par coeur les mots précis qu'il lui a dits. Elle se rappelle de tout maman, elle s'y est raccrochée tellement longtemps. Et moi aussi. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 11 Sep 2020 - 11:24 | |
| Ariane détesterait de savoir qu’il n’a de cesse de jeter des coups d’oeil en sa direction à chaque minute, parce que même s’il agit comme un roc, il reste un rocher de merde qui ne cesse de vouloir son bien et s’inquiéter pour la rousse. Plus elle le repousse et plus il veut s’accrocher, parce qu’à ses yeux ça signifie qu’elle a besoin de lui et qu’elle ne veut toujours pas l’accepter, parce que c’est elle, c’est toujours elle. « Ils se sont rencontrés là. » Sont les mots qui le sortent de sa pensée et du sms qu’il laisse à moitié écrit sur son téléphone avant d’immédiatement mettre en veille ce dernier. Il ne connaît rien à Paris, il ne connaît rien à la France, mais il a l’impression de savoir tout ce qu’il y a besoin de savoir sur cet endroit. L’explication d’Ariane est claire et concise, il sait déjà qu’elle ne risque pas de s’étaler et s’épancher à propos de ses sentiments et tout ce qu’elle peut ressentir. Il ne lui demandera pas non plus.
La porte du parc est fermée, il l’ouvre. Il fait mine d’avancer sans se retourner parce que déjà il anticipe qu’elle va avoir mal dans les graviers et qu’elle ne voudra pas de son aide. Ses pieds vont s’enfoncer, elle va tirer un peu plus sur son muscle blessé et cela n’aidera en rien à la cicatrisation mais il préfère mimer ne pas s’en douter et avancer tout droit jusqu’à la balançoire pour ne pas la voir avoir mal - et pour ne pas qu’elle sache. Ils se sont rencontrés là il y a une vie plus tôt et aujourd’hui ce sont eux deux qui ont le droit d’évoluer dans ce parc comme si de rien n’était, entre les trois arbres qui se battent en duel et le bruit du périphérique qui se devine facilement. Les enfants se comptent en petit nombre, la rentrée scolaire les ont sauvés d’une foule compacte de petites têtes blondes. Ils jouent au tourniquet, ils crient, ils hurlent et ils s’amusent à leur manière, arrachant un sourire à Swann, lui donnant une parfaite raison pour ne pas laisser ses yeux vriller en direction de la rousse et de son fauteuil qu’elle aura sûrement abandonné à l’entrée des barrières. “Tu venais jouer ici ?” S’ils se sont rencontrés là, est ce qu’ils y ont vécu aussi ? Est ce que c’est là qu’elle a grandi ? Est ce qu’elle connaît ces immeubles mieux que n’importe lesquels de Brisbane ? Est ce que c’est ici que leur histoire a débutée, et la sienne avec ? Il en a des milliers de questions, Swann, mais il sait qu’avec Ariane il doit se contenter d’une seule. Les bras noués autour des cordes de la balançoire pour enfant, il se retourne enfin en sa direction alors qu’il se balance doucement, scrutant les différents jeux pour savoir lequel Ariane pourrait tenter de faire, elle, l’adulte blessée à tous les niveaux. |
| | | | (#)Ven 11 Sep 2020 - 16:13 | |
| L'endroit est exactement comme dans mes souvenirs, pour autant de fois je l'ai maudit y'a eu autant de moments où je l'ai espéré oublié, enfoui, détruit, brûlé. Y'a autant de maman que de lui ici, y'a autant de feuilles aux arbres qu'elle comptait en attendant qu'il vienne la rejoindre entre deux rencontres avec son boulot, avec sa femme. Y'a autant de rainures sur les bancs que celles qu'elle grattait de ses doigts nerveux en comprenant une fois sur deux qu'il ne viendrait pas. Au loin y'a des gamins qui jouent et qui crient, qui dansent et qui m'enragent, eux qui ont des vies parfaites au point où leurs sourires ne se dérobent pas une seule fois de leurs lèvres. Les petits chieurs qui ne réalisent pas la chance qu'ils ont, de prendre des marques ici pour les bonnes raisons. Swann est devant et il verra pas ma main, la traître qui passe une seconde une seule sur mon ventre, rien que pour me faire la promesse d'idiote de jamais faire chier l'enfance de ce petit être là à défaut d'avoir complètement chier la mienne.
“Tu venais jouer ici ?” la balançoire qu'il a choisit grince sous son poids, mes pieds se traînent dans le carré de sable où jadis ils se précipitaient. Ça fait un mal de chien au point où je sais même plus quelle partie de mon corps brûle plus que l'autre ; mais c'est pas dit que j'en montrerai quoi que ce soit. Puis, ça me donnera de quoi râler ce soir à l'hôtel quand je lui hurlerai du salon de faire sa magie de kiné une bonne fois pour toutes. Passons.
« Tous les jours. » parce qu'elle l'attendait encore, matin et soir. Elle l'attend toujours. « J'ai cassé les dents de la petite Marie ici. Y'a les marques encore. » installée - recroquevillée - dans la chute du toboggan, mon index lui pointe l'une des stries sur le plastique. Ma fierté de fillette de cinq ans qui avait dû s'excuser à la gamine et à la classe en entier par un bel après-midi d'avril pour lui avoir défoncé la tête parce qu'elle refusait de me prêter ses billes en échange des miennes. Connerie. « Les matins elle venait prendre son café après m'avoir raccompagnée à l'école. » on dirait que je parle de ma mère comme si elle était morte, probablement ce pourquoi le bout de mes baskets en devient rageur à travers les grains de sable. « Et parfois le soir, elle m'attendait sur le banc là-bas. Elle écrivait. » il est jamais revenu, ni ici, ni à la petite école dans l'angle. Ni à notre appartement vers lequel mes yeux remontent l'instant d'après, par-dessus l'épaule de Swann, juste derrière lui. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 12 Sep 2020 - 8:51 | |
| Elle ne s'assoit pas correctement sur le toboggan et la position qu’elle pense soulager sa douleur ne fera que la raviver de plus belles dans quelques heures. Le blond observe et anticipe déjà des cris de douleur étouffés qu’elle ne voudra justement pas lâcher dans quelques heures, cris contre lesquels il ne peut rien parce que le terrain est mauvais mais qu’il sait tout aussi bien qu’elle qu’il ne peut pas être échangé. Son histoire a un chapitre qui se déroule ici et en bon lecteur attentif qu’il est, il compte bien prendre le temps de poser toutes les questions qu’il faut face à une Ariane qui ne dit plus grand chose désormais. Il la préfère quand elle a tout le loisir de lancer dix insultes à la seconde, assurément.
« Tous les jours. » Ses chaussures à elle se parent de sable. Ses mains à lui s’accrochent un peu plus autour des cordes de la balançoire. Une telle annonce est douloureuse parce qu’il anticipe déjà qu’elle ne venait pas ici pour s’amuser et rejoindre son groupe d’amis. Il ne connaît finalement que très peu de choses du passé d’Ariane - et elle du sien - mais certaines choses se devinent aisément. « J'ai cassé les dents de la petite Marie ici. Y'a les marques encore. » La rousse prend le temps de montrer l’endroit en question mais le faible sourire de Swann ne prend même pas la peine d’observer la marque dans le plastique : c’est en sa direction qu’il est tourné, ému à défaut d’être pleinement rassuré. « Les matins elle venait prendre son café après m'avoir raccompagnée à l'école. » Les pièces du puzzle s’assemblent doucement alors qu’il n’a même jamais eu droit au modèle mais il fait de son mieux et improvise pour faire sans. Il ne joue plus au jeu de celui qui pourra couper l’autre le plus de fois possibles, cela ne l’intéresse pas, pas alors qu’au contraire il se fait invisible et parfaitement silencieux pour que jamais elle n’arrête de s’ouvrir sur sa vie et son histoire. « Et parfois le soir, elle m'attendait sur le banc là-bas. Elle écrivait. » Là au moins il s’intéresse un peu à l’appartement mais l’éclaire ne dure qu’une fraction de seconde ; ses pupilles ne se sont pas délogées du profil de la française. Il y a des choses qu’il retient et qui le retiennent et même s’ils ont fait tout ce voyage pour arriver sur les lieux précisément, il s’attarde plutôt sur sa langue qui se délie. “Tu lisais ce qu’elle faisait ? A défaut de pouvoir lui demander si la jeune femme a gagné son envie d’écrire de sa figure maternelle, il tente au moins de la laisser continuer dans ce sujet là qu’i trouve ô combien intéressant. Malgré tout ce qu’elle peut lui reprocher, elle lui laisse au moins cette passion pour les mots qui les relient et les soudent, à défaut que ce ne soit le cas avec tout le reste. “Y’a un ascenseur là bas ? Avoue tu t’es inspirée de la gueule de l’immeuble pour tes romans. T’aurais pu copier sur l’Overlook, quand même.” Si y’a un ascenseur ils peuvent y aller. Si y’en a pas, ils peuvent quand même. J’y vais si t’y vas. |
| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 2:32 | |
| Swann a la capacité d'écouter sans faire chier personne à penser à ce qu'il va dire ensuite et ça, ça fait du bien. Il pourrait se la fermer toute la journée que je sais qu'il ne le ferait pas pour prouver un point mais bien pour me laisser prouver le mien. C'était tout un contrat de venir ici et s'il sait qu'il peut se tirer à tout moment sans le moindre doute que je vais le laisser partir tout en hurlant des menaces éphémères de le rattraper - là où je risquerais plutôt de lui lancer mon fauteuil dans les mollets ou de lui tirer la première baguette du bord par-delà la tête - je doute pas une seule seconde qu'il sera là du début à la fin. C'est le petit frère que j'ai jamais eu, celui qui est dur mais qui t'apprend que tu peux l'être même si t'es doux. Il est bizarre et il est beau, à sa façon, parfait d'imperfections.
“Tu lisais ce qu’elle faisait ?" « J'ai appris à lire comme ça en fait. »
Avoir une mère auteure venait avec la bibliothèque remplie par milliers, les manuscrits qui traînaient au-delà la table à manger. Je piquais ses papiers et m'enfermais avec dans ma chambre, la musique forte à outrance et l'impression d'être invincible parce que toute seule j'arrivais à relier des lettres ensembles pour en faire des mots qui avaient du sens. Ça a certainement pas aidé à la création de mon égo jadis - et de me le rappeler aujourd'hui aidera pas non plus à la cause de ma tête ni de mes mollets.
L'appartement est si près, je réalise que du balcon on voyait parfaitement le parc de là. Quelle connerie de capter des années plus tard qu'elle devait y égarer des regards au fil de la journée à écrire, sachant que jamais il ne viendrait, pas une fois qu'il serait parti. Il est jamais revenu, ni en Australie, ni ici. “Y’a un ascenseur là bas ? Avoue tu t’es inspirée de la gueule de l’immeuble pour tes romans. T’aurais pu copier sur l’Overlook, quand même.” « J'écris des nouvelles érotiques Swann, j'pense pas que tu veux la fille de la 237 pour t'initier à tes nouveaux fantasmes. » il a le mérite de connaître les bonnes références et de les placer aux bons moments le blond. On aurait été incroyables comme gamins rats de bibliothèque, dans une autre vie où on aurait toujours vécu sur le même continent mais pas dans deux pays différents.
« Il prend pas les charges lourdes. Sois tu dis adieux aux éclairs pour le reste du voyage soit on laisse le fauteuil en bas. » l'ascenseur donc. Le compromis sert à rien et faire comme si l'idée d'aller dans l'immeuble venait de moi n'est que de la plus pure hypocrisie. J'ai jamais été jusque là, à peine je marchais d'un pas pressé près du parc quand on était dédiés à le croiser, des années après. Faut croire que d'aller chercher une sorte de closure était nécessaire pour bâtir le reste de vie qui m'attend de l'autre côté de l'océan.
Je me redresse, aussi, accessoirement. Il dira que c'est parce que ma posture dans le toboggan était de la pure merde, je dirai que c'est parce que j'ai décidé d'arrêter d'être une gamine effrayée par son passé. Dans le hall, le nom de Clara Parker au #4 a été depuis longtemps biffé pour un M. Champfleuris que je connais pas et que je déteste déjà. « S'il est pas là, je croche sa serrure.» le gars qui habite chez moi, le nouveau nemesis du jour. L'avertissement vient avant qu'on monte, bien plus comme une information à enregistrer et à laquelle se préparer plutôt qu'une ouverture pour qu'il négocie un non catégorique. Autant je voulais pas y entrer, autant une fois les étages montés et la porte familière de bois devant nous tout est remis en question. Ma pince à cheveux retrouve sa place entre mes doigts bariolés de cicatrices de plus en plus soignées. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 19:37 | |
| La question sur maman Parker semblait inévitable parce que jamais Ariane ne parle d’elle et malgré toute la rancœur qu’il peut lire en ses yeux, il sait qu’il y a pourtant assez de limites à cette dernière. Il y a bien des choses sur lesquelles elle lui en veut, c’est certain, mais elle n’a pas franchi la ligne rouge. Ariane est dure et implacable mais il reste persuadé que sa famille a une marge de manœuvre incroyable que personne d’autre n’a. Ils sont chanceux ceux qui, comme lui, elle a reconnu dans ce cercle si restreint de personnes. « J'ai appris à lire comme ça en fait. » Si ses lèvres s’étirent à peine, c’est simplement parce qu’il a la tête penchée sur le côté, sur une des cordes de la balancelle, et qu’elle a certainement mal vu la scène. Mais oui, il trouve cet aveux touchant. On ne se refait pas.
« J'écris des nouvelles érotiques Swann, j'pense pas que tu veux la fille de la 237 pour t'initier à tes nouveaux fantasmes. » “Moi non, mais je suis certain que certains trouveraient ça excitant.” A la douceur s’oppose ce genre de moments, ils peuvent être blancs comme ils peuvent être noirs sans jamais n’avoir à jouer un rôle. Swann n’évoque pas sa vie privée et encore moins sexuelle - parce que c’est Swann, parce qu’en face c’est Ariane - et n’a pas le moindrement envie d’entendre parler de celle de la rousse ; se moquer de celle des autres, par contre, c’est un sujet qui l’intéresse tout autrement. Quoi qu’il en soit, s’il s’agit seulement de rappeler à Ariane qu’il ne se laissera pas marcher sur les pieds et qu’ils auront déjà oublié le sujet de discussion dans une seconde, alors c’est tout ce qui compte.
Le sujet de l’ascenseur, donc. Le sujet fâcheux, abordé comme si de rien n’était alors que justement il est tout. « Il prend pas les charges lourdes. Sois tu dis adieux aux éclairs pour le reste du voyage soit on laisse le fauteuil en bas. » Ça veut dire qu’ils y vont. Elle râle, elle donne ses règles, mais elle y va. Elle ne le dira pas mot pour mot mais les faits restent les mêmes. “Ton bras sur mes épaules. Non négociable.” S’il l’a laissée se débrouiller pour faire quelques mètres dans les graviers, il refuse qu’elle réitère l’opération sur plusieurs de mètres et un ascenseur sûrement mal réglé. Il pourrait passer son bras autour de ses côtes mais pour ça, il aurait d’abord dû négocier qu’elle ne lui foute pas un coup de poing. Elle râle, il souffle, et ils y vont.
Comme un enfant il s’extasie de la couleur sur les murs, des noms sur les boîtes aux lettres, des mots laissés ci et là dans l’immeuble dans une langue qu’ils ne connaissent pas. « S'il est pas là, je croche sa serrure.» Il aime bien respecter les règles, Swann. Il aime ça vraiment beaucoup mais ce sont des concepts qu’il a su oublier en présence de la rousse, bien malgré lui. “Si tu dis que tu t’es cassée la hanche en fuyant la scène d’un cambriolage, ça pourrait presque être dans un film.” Pas sa vie, pas ses problèmes, il se contente de hausser les épaules comme si de rien n’était en pénétrant le premier dans l’appartement qu’il ne connaît pourtant pas le moins du monde. “Montre moi dans quels murs t’as frappé et là où ils ont galérer à combler les trous. Et dans quelle porte t’écrivais du bout de ton couteau.” Même lui le faisait. Il ont sans doute ça en commun en plus du reste, non ? |
| | | | (#)Mer 16 Sep 2020 - 2:14 | |
| “Ton bras sur mes épaules. Non négociable.” gnagnagnagna blablablabla - okay. Au moins, il sait que s'il insiste, que s'il en parle ou que s'il en prend une habitude c'est pas quelques côtes cassées ni une hanche qui me donne l'impression de vouloir sortir de mon corps à chaque expiration qui vot m'empêcher de le pousser du balcon. Qu'on soit clairs.
Pour l'heure, c'est la serrure que je gère quand lui fait le guet à travers un couloir désert. On aurait été terribles à grandir ensemble tous les deux. Je l'aurais traîné dans les pires coups en lui disant de se fermer la gueule et d'apprendre et aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est tout le temps qu'on a perdu que je dois rattraper avec lui à mes côtés à la vitesse grand V. “Si tu dis que tu t’es cassée la hanche en fuyant la scène d’un cambriolage, ça pourrait presque être dans un film.” la porte grince sur sa penture, elle dévoile un appartement qui est absolument pareil que dans mes souvenirs mais aussi totalement différent. Ce ne sont plus les mêmes meubles, encore moins la même disposition. Le gars a changé toutes les pièces, il a défoncé un mur à gauche, condamné une porte à droite. C'est un univers de souvenirs qui me prennent d'assaut en même temps qu'on entre chez moi mais surtout chez quelqu'un d'autre. Où ça sent encore les épices rôties et les bougies de santal qu'il a dû faire cramer pour cacher le fait que les fenêtres s'ouvraient qu'à moitié ici et qu'en pleine canicule, on crevait comme des cons dans les combles. Maman brûlait des chandelles au cyprès.
Je parle pas, il parle pour deux. “Montre moi dans quels murs t’as frappé et là où ils ont galérer à combler les trous. Et dans quelle porte t’écrivais du bout de ton couteau.” ce qu'il y a de bien avec Swann c'est qu'il n'est pas de chiant, c'est qu'il comprend. Un coup d'oeil et il saura que c'était là où maman se postait pour écrire avec vue sur le parc. Un autre regard renvoyé et il saura que c'était vers là où y'avait le couloir menant à sa chambre, là aussi où elle s'amusait à ramener ses conquêtes dans l'espoir d'oublier entre leurs bras ce qui avait trop fortement tatoué son coeur, sa tête. Quelle horreur d'être amoureuse.
« Wyatt disait que c'était son canif mais on sait très bien autant toi que moi que j'en avais rien à chier. » ma silhouette presse pour qu'il nous porte à quelques pas plus loin, où je botte d'un pied vengeur une chaise, où j'éclate de rire en voyant que les cadres d'embrasure de la porte n'ont pas été sablés après le passage d'Ariane, quatre ans et des poussières, qui avait décidé que sa rage passerait par le vandalisme. « Quand je disais que j'avais appris à écrire... » pauvre petite conne de fillette qui avait barbouillé sous les rideaux, là où ils n'ont apparement pas repeint avec assez de couches pour que mes ongles n'arrivent pas à dégager un Ariane Abraham-Parker sous le blanc crémeux qui a fait un sale boulot par-dessus notre gris d'antan. « C'est quoi, le nom de famille de ta mère? » on ira peut-être jamais à Londres, mais s'il peut me donner une pause une seule avec ce détail-là, la suite fera moins mal chier. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 18 Sep 2020 - 18:45 | |
| L’attention du blond est autant portée sur l’appartement qu’il découvre que l’attitude d’Ariane dans ce dernier, elle qui a un jour tout connu et qui désormais doit reprendre à zéro. Tout a changé pour elle et les années ont fait leur chemin mais il doute pour autant qu’elle ait pu oublier quoi que ce soit. Si elle tenait à revenir ici, c’est parce qu’elle n’a rien oublié. « Wyatt disait que c'était son canif mais on sait très bien autant toi que moi que j'en avais rien à chier. » A cela il esquisse un sourire. Jamais il ne remettrait en doute le fait qu’elle était déjà une tête brûlée lorsqu’elle était haute comme trois pommes, cela va de soi. Sa fratrie a sans doute eu le droit à toutes les crises de nerfs de l’univers et chacune menace possible allant avec. Lui qui a toujours grandi seul, il aurait tout donné pour avoir quelqu’un contre qui passer ses nerfs parfois ; ou même quelqu’un qui les passerait sur lui, peu importe, là n’est pas la question.
Il garde toujours un bras placé autour de ses côtes pour la soutenir, même (surtout) s’il sait qu’elle déteste ça et qu’elle fait exprès de se faire la pire co-pilote du monde qui change toujours d’avis pour la direction à suivre. « Quand je disais que j'avais appris à écrire... » La chaise a grincé sur le sol mais Swann ne remarque que les traces à jamais gravées dans le bois, celles là même qu’un agent immobilier a dû cacher en y aposant son pied et priant pour ne pas être vu. Le sourire qu’il esquisse est nostalgique, même s’il ne s’agit même pas de ses propres souvenirs.
Sourire qui disparaît là, juste là. C'est quoi, le nom de famille de ta mère? » “Assis toi sur la chaise au lieu de frapper dedans.” Il n’a momentanément plus le ton de voix du petit frère un peu trop attaché à ses proches. Il a le ton de voix du kiné d’Ariane qu’elle n’a jamais embauché mais dont elle ne se défera encore moins parce qu’il ne compte pas partir. Il retire son bras pour la laisser faire ses choix seule, comme une grande, avant de faire un pas de plus et venir s’abaisser devant la marque dans le mur pour y lire son nom de plus près. Des années plus tôt, elle avait sûrement mis tout son coeur à la tâche. “Osborne.” C’est pas le moment de dire que c’est le nom d’une des résidences de la famille royale, c’est pas le moment de dire que y’en a des milliers d’Osborne de toute façon, c’est pas le moment de dire que justement il ne veut toujours pas en parler, parce qu’entre temps il n’a pas gagné en confiance. “T’écrivais Abraham-Parker quand t’étais à l’école ?” Il n’a jamais pu écrire McGrath avant longtemps sur ses papiers et même depuis que c’est le cas, nulle utilité de préciser qu’il souffre constamment du syndrome de l’imposteur. Lui a volé son nom de famille et elle en a jeté la moitié à la poubelle. “T’as arrêté combien de temps après qu’il soit parti ?” C’est ce qu’il s’est passé, non ? |
| | | | (#)Sam 26 Sep 2020 - 21:07 | |
| L'appartement est exactement comme dans mes souvenirs, sauf qu'il n'en a plus du tout l'air. C'est bizarre la sensation amère de déjà vu, celle d'arriver dans un endroit qu'on a jadis connu par coeur parce qu'il représentait notre monde ou une connerie du genre. Endroit qui finalement n'a été qu'un ramassis de let downs que je ne capte que maintenant, balayant la pièce principale du regard. Y'a des preuves partout. Des preuves que Harvey n'est jamais revenu, des preuves que maman, Wyatt et moi on a tenté de faire tout ce qu'on a pu avec le peu qu'on avait. Des preuves de toutes mes failles, de toutes mes frustrations, de tout ce qui m'a marquée au fer rouge alors qu'au final les seules marques sur ma peau sont venues plus tard. Quand on est partis d'ici, qu'on a emménagés en Australie et que le canif de Wyatt a servi à jouer avec la peau de mes cuisses et non plus avec l'embrasure des cadres de portes de notre appartement dans les combles parisiens.
“Assis toi sur la chaise au lieu de frapper dedans.” le roulement d'yeux est quasi automatique, mon soupir est exagéré simplement parce que je me jette sans grâce aucune dans la chaise. Le mouvement est brusque et je suis conne, une belle imbécile qui veut prouver son point et qui se fait mal au passage, bordel. Pourtant maintenant, il peut plus rien dire et le simple fait de savoir qu'il va se la fermer avec ses conseils qui me donnent l'impression d'être des copiés collés de ceux de Saül me vend du rêve. Une pause, c'est juste de ça dont j'ai besoin. “Osborne.” il le dit avec le ton le plus catégorique de l'univers ; t'en fais pas mon gars, je vais pas improviser le solo de crazy train en tapant du bout de mes Converse au sol. “T’écrivais Abraham-Parker quand t’étais à l’école ?” aouch - j'aurais dû, finalement. Me mettre à manger des têtes de chauve-souris. Ça me semble bien plus constructif que la réponse que je pourrais apporter à cette question-là. “T’as arrêté combien de temps après qu’il soit parti ?” ou à celle-ci.
« J'ai arrêté quand on est emménagés à Brisbane. » parce qu'on avait dit que ça serait un nouveau départ, parce que ça en avait tout l'air. Elle est drôle l'ironie, celle de dire que c'est dans cette même ville qu'il est réapparu presque vingt ans après, comme une fleur. « Des fois, je l'écrivais avec un crayon d'une autre couleur, juste pour que les profs le disent plus fort - quelle connerie. » c'est pas parce que je le dis en détournant la tête et en quittant ses yeux pour fixer un point vers la cuisine qu'il n'entendra pas. C'est pas parce que je ridiculise la chose qu'il va pas la prendre au sérieux. C'est pas parce que je suis absolument pas foutue de faire une croix sur cette vie-là qu'il va faire de même pour la sienne à lui. Faites des enfants qu'ils disent, les autres - faites-en et abandonnez-les pour voir à quel point ils grandiront avec des morceaux cassés et d'autres arrachés.
Mes yeux ont pas lâché la cuisine minuscule où maman a cramé ses crêpes du dimanche matin une infinité de fois. « T'as faim? » le seul moment où ils se délogent de la cuisinière qui a fini par rouiller avec le temps, c'est pour trouver les prunelles probablement perplexes de Swann. « Calme-toi, on va pas piller son frigo. Ma grand-mère habite à deux rues d'ici. » |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Jeu 15 Oct 2020 - 0:51 | |
| « J'ai arrêté quand on est emménagés à Brisbane. » Elle a arrêté longtemps après. Elle a arrêté longtemps par rapport à aujourd’hui, aussi. Dans un sens comme dans l’autre, c’était il y a longtemps et ils n’en parlent de nouveau simplement parce qu’elle lui en a laissé la possibilité. Le rapport à la famille est aux parents est un sujet compliqué pour l’un comme pour l’autre mais Ariane, elle, est capable de l’aborder. Pour ça comme pour bien d’autres choses encore, il ne peut s’arrêter de la trouver incroyablement forte - de l’envier aussi, un peu, parfois.
Ils sont rares, les moments où Ariane tourne la tête. Ils sont quasi inexistants, les instants où elle n’assume pas, où elle baisse la voix, où elle pose son regard ailleurs. Ce n’est pas l’Ariane qu’il connaît, celle qui murmure à peine et ancre son regard dans un endroit qui ne sont ni les yeux de Swann, ni la partie de son corps qu’elle s’apprête à frapper parce qu’ils l’aura énervé de trop. « Des fois, je l'écrivais avec un crayon d'une autre couleur, juste pour que les profs le disent plus fort - quelle connerie. » Il entend des bribes, des mots éparses, des sons. Ce n’est pas tant ce qu’elle raconte qui l’intéresse mais surtout la manière dont elle le fait, la voix fatiguée et l’esprit ailleurs. Il a eu une curiosité mal placée qu’il ne cherchera jamais à remplacer mais l’anglais sait désormais qu’elle en a dit bien assez. Il n’ira pas plus loin. Il sait pousser Ariane au bout de ses limites tout autant qu’il connaît ses limites plus intimes et plus profondes, lesquelles jamais il ne cherchera à flirter avec.
« T'as faim? » Elle sait où attaquer, Ariane. Bien sûr qu’il a faim, il n’est pas un McGrath pour rien. Il a faim peu importe où il se trouve et peu importe avec qui il se trouve - il faudra justement s’inquiéter quand ce ne sera plus le cas. Pour autant il fronce quelque peu les sourcils, quand même, jugeant la situation peu adaptée à une telle question, jugeant son changement de sujet quelque peu inquiétant aussi. « Calme-toi, on va pas piller son frigo. Ma grand-mère habite à deux rues d'ici. » L’anglais retient une expiration rassurée, montrant pourtant du bout de la tête la porte de sortie, comme s’il connaissait mieux cet appartement qui a pourtant toujours été le sien. “Vous allez pouvoir faire un concours de chaises roulantes, pourquoi je paniquerais ?” Il aura bien vu le regard dans ses yeux, il le sait déjà, il ne fait que changer de sujet et s’amuser d’un rien dans le seul but de dédramatiser toute la situation. “J’espère qu’elle fait de meilleurs croissants que ceux de l’airbnb.” Elle bouge sur sa chaise et lui, il trouve des raisons anodines de bouder à son tour, simplement pour qu’ils soient au même niveau. Elle va quitter son moyen de locomotion sur roues dès qu’ils devront de nouveau prendre l’ascenseur, ils le savent tous les deux, et ensuite elle refusera de remonter dessus, même si le à deux rues d’ici risque de se transformer en plusieurs kilomètres très rapidement.
“Ça se passe comment, avec ton CEO ?” Il aurait pu utiliser une infinité d’adjectifs pour évoquer Saül mais, justement, il sait bien trop peur de choses de lui pour savoir lequel utiliser à bon escient. Si vous voulez son avis, d’ailleurs, Ariane en sait bien trop sur Lucia en comparaison - mais ça, on s’en serait tous doutés. Il ne fouillera pas dans la vie privé ni de l’un ni de l’autre mais simplement savoir où s’en tenir sera suffisant à ses yeux. |
| | | | (#)Jeu 22 Oct 2020 - 2:57 | |
| L'idée n'était pas prévue, le plan n'était pas complet. J'ai pensé qu'à la base, c'est-à-dire me tirer de Granada pour venir ici avec lui. Le reste est encore embryonnaire et je parierais que Swann n'est pas à même de se plaindre de la chose lui qui s'éclate bien trop à critiquer tout ce que je peux dire ou faire du moment où je ne suis pas calée dans mon foutu fauteuil de paumée. “Vous allez pouvoir faire un concours de chaises roulantes, pourquoi je paniquerais ?” qu'est-ce que je disais. « Elle va adorer menacer tes tibias avec sa canne. J'en jubile déjà. » mes paupières battent la cadence et ma nuque me tue alors que je l'allonge à son intention. Ce soir il va être une plaie à me refuser mes massages aux lombaires - y'aurait vraiment fallu que je joue mieux mes cartes si je voulais l'avoir comme allié et non pas juste comme éternelle pain in the ass. “J’espère qu’elle fait de meilleurs croissants que ceux de l’airbnb.” là par contre, il sait exactement où appuyer pour qu'un sourire, mauvais mais un sourire tout de même, reprenne sa place sur mon visage. « C'est vrai qu'ils goûtaient presque pire que ceux de Matt. » et ça, c'est un crime dans mon pays.
J'ai pas menti, elle habite bien tout près. “Ça se passe comment, avec ton CEO ?” mais pas assez pour éviter la partie discussion du quotidien avec Swann. Il sait pas comment qualifier Saül alors il y va avec la valeur sûre et c'est tout parfait. Je sais pas encore comment il se sent du fait que son cousin et moi c'est terminé, mort et enterré - ne faisons pas de mauvais jeux de mots voyons, pensons à notre karma. Pas que ça me dérange, comment il le voit. On a toujours fait nos trucs à deux avec Swann, on s'est jamais fait chier avec les autres. Aujourd'hui ne changera pas la donne, bien au contraire. « C'est bizarre. La lune de miel est finie I guess. » ça se passe bizarre donc. Ça se passe entre deux, ça va en mode attends-le pendant qu'il fait sa vie à Brisbane Ariane, attends-le ici quand tu sais jamais vraiment quand il va revenir et s'il va revenir tout court. Fun, fun, fun. « Je te poserai pas la question pour toi et ta Barbie. » parce qu'il sait que j'en pas envie d'en entendre plus sur son histoire avec elle. On est ici pour moi, n'est-ce pas?
L'immeuble est là, juste devant nous. « Elle déteste la fausse politesse et si elle te prend à tricher aux cartes t'es mort. » y'aurait eu des tas d'autres règles que Swann devrait savoir, mais on fait avec le temps qu'on a. Mon index sonne, mon poing cogne, l'un est pour attirer son attention l'autre pour qu'elle sache qu'elle n'a pas rêvé et que quelqu'un est bel et bien à la porte. « Ariane? Qu'est-ce que tu fais ici? » « C'est cool de te voir aussi grand-maman. » on est brusques dans la famille, de générations en générations. On n'est pas là pour faire dans le mielleux. Pourtant, quand elle esquisse un pas débalancé hors de l'embrasure de la porte, c'est bien le miel que ça sent chez elle. Et le beurre, et la vanille, et le sucre caramélisé. Elle m'a manqué. « C'est qui? » elle m'a vraiment manqué. « Celui qui m'a foutue de force dans ce fauteuil. Comment tu vas? » un baiser sur sa joue plus tard et je m'affale dans le dit fauteuil, tapotant mes cuisses pour qu'elle vienne y prendre place. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Dim 25 Oct 2020 - 18:25 | |
| Il sait la question de son petit ami (mari, parce que le monde tourne bien trop rapidement autour de lui) difficile à aborder parce qu’il ne peut pas prévoir la réponse qu’elle va lui donner et pourtant il ressent le besoin d’en savoir plus à ce sujet. L’anglais a besoin de savoir ce dont il peut ou non parler et bien au delà de pouvoir, c’est surtout la question de vouloir qui lui importe. Il ne s’impose aucune censure face à Ariane, quitte à parfois recevoir les foudres de la française. « C'est bizarre. La lune de miel est finie I guess. » Et bizarre ça ne sonne pas si horrible que ça pourrait en avoir l’air. Elle ne se serait jamais perdue dans une interminable tirade à propos de ses sentiments pour l’homme, c’est certain, alors Swann sait que cette simple phrase lui annoncé déjà beaucoup. D’autres comprendraient que leur relation n’est pas au beau fixe et lui en vient à une conclusion bien différente, assez confiant envers Ariane pour savoir que si c’est d’une autre lune de miel dont elle a envie alors c’est ce qu’elle se créera d’elle même. « Je te poserai pas la question pour toi et ta Barbie. » S’il n’avait rien répondu à sa première réponse pour ne pas inutilement laisser perdurer le sujet, cette fois-ci c’est un regard de travers qui précède ce qu’il a à lui dire. Elle avance clopin clopant, il tire le fauteuil. La belle équipe de bras cassés. “Je te ferai grâce de ce que j’en pense à mon tour.” En débutant sans doute par le fait qu’il ne supporte que très peu les surnoms que Lucia récolte sans jamais ne les avoir mérités. En défendant sa cause, pourtant, il ne ferait qu’empirer la situation.
Alors finalement, c’est l’immeuble qui apparaît comme un nouvel espoir et une énième pause bien méritée. Ariane aligne les remarques pour que l’anglais se tienne bien, sa langue claque et sur lui, ce sont ses fossettes qui se dessinent alors qu’il la trouverait presque touchante dans ces moments là. Elle veut que tout se passe bien avec grand mère sûrement autant que lui mais même s’ils le pensent tous les deux, il sera bien le dernier à vouloir l’exprimer de vive voix. Des grognements, des yeux qui roulent vers le ciel et son nez qui s’émerveille déjà de mille nouvelles odeurs ; c’est tout ce à quoi elle a le droit. Il lui fait de la place pour qu’elle se présente la première et que sa grand mère n’anticipe rien en le renvoyant à coup de balais. « Ariane? Qu'est-ce que tu fais ici? » « C'est cool de te voir aussi grand-maman. » Et les prunelles de l’anglais se posent sur l’inconnue, il l’observe en silence, il jauge la situation. Il surprendrait presque un sourire sur le visage de son amie. Il jure même en avoir vu un et elle, elle le tuerait si jamais il venait à en faire part à qui que ce soit. La place en retrait lui convient très bien et pour sa part, il ne cherche pas le moindrement à cacher aucun sourire. Il est sûrement tout aussi heureux qu’elle de cette rencontre. « C'est qui? » « Celui qui m'a foutue de force dans ce fauteuil. Comment tu vas? » “Swann.” Elle ne lui a pas donné son prénom, la garce, alors il rattrape le coup et prend sa suite pour entrer dans l’appartement et s’installer sur un fauteuil un peu plus loin. Donnez lui du thé et il est prêt à observer cette réunion de famille sans jamais ne rien dire, sans jamais ne la jalouser non plus. “Ça sent meilleur que chez Matt, y’a pas photo.” Il rigole déjà, l’imbécile. |
| | | | (#)Jeu 12 Nov 2020 - 0:03 | |
| “Je te ferai grâce de ce que j’en pense à mon tour.” et c'est la meilleure chose qui puisse être. Je lui dis pas comment sa copine est plate et beige en en mourir d'ennui, et parlant de mourir, il ne me dit pas comment mon mari est proche de crever. Et tout va bien dans le meilleur des mondes - ou alors pas du tout, foutuement pas quand je croise mon reflet dans la glace, le miroir d'entrée en bas du building de grand-maman qui renvoie une expression de douleur à chaque fois que je marche, que je force. C'est beaucoup plus fun des os cassés quand ils sont sur les corps des autres, on s'entend.
« Ariane? Qu'est-ce que tu fais ici? » grand-maman donc. La reine de la famille, celle qui a engendré ma mère et ses trois suppôts de Satan. Cette femme-là est une sainte, vous pensez quoi. « C'est qui? » “Swann.” j'ai jamais présenté de gars à grand-maman. Je lui ai jamais amené qui que ce soit ici, et lorsqu'elle me demandait de lui parler des gens qui m'entouraient c'était toujours avec des insultes variées et bien graphiques que je lui dressais le portrait. Jet était l'enfoiré aux couilles bientôt arrachés, Levi était l'égoïste que je voulais ironiquement noyer. Saül n'a pas encore passé l'étape des présentations à distance, mais la voilà qui hausse le sourcil quand Swann se présente comme Swann. “Ça sent meilleur que chez Matt, y’a pas photo.” « Matt? » « Son frère. » que j'explique, que je traduis, dans notre langue à nous et ne doutant pas une seule seconde que l'anglais à l'accent encore un peu marqué du McGrath monte aux oreilles de mon aînée.
Mon aînée qui d'ailleurs roule sa chaise dans la direction de la mienne - quel enfer - scrute de ses prunelles acérées comme elle m'a habituée à le faire depuis que je suis enfant. Elle traîne pas dans les détails, elle n'a pas le temps. Elle a une main de fer mais elle est loyale comme pas une, elle est probablement la personne que j'estime le plus au monde et jamais je ne m'en cacherai. Après la visite de l'appartement d'avant, venir ici a des airs de libération.
« Tu as changé. » « J'ai des os cassés. » « Y'a quelque chose de différent. » « Ouais, mes os cassés. » « Regarde-moi deux secondes. » « Hm. »
Et oh fuck. Je le sais même avant qu'elle ne dise quoi que ce soit. Sa main rêche et glacée s'ancre sous mon menton, elle me tire le visage vers elle, me fixe avant de détourner le regard vers mon ventre - plat, c'est plat à mort sérieux, elle est chaman ou quoi? « T'es enceinte. » je soupire, elle prendra ça comme un oui. Un autre oui qu'elle cherche en redressant les iris vers Swann maintenant. « De lui? » ça voilà, elle a appris à le dire en anglais. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52574 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Ven 13 Nov 2020 - 14:36 | |
| Il n’a pas assez étudié le français pour comprendre exactement ce dont elles peuvent bien parler, alors il se contente de basculer la tête de l’une à l’autre. Certains mots refont surface depuis les tréfonds de sa mémoire mais tous les autres ne ressemblent qu’à du charabia. Ariane ne semble pas vouloir brûler sa grand-mère sur place et c’est finalement tout ce qui importe, au final. Il sait de toute façon ne pas avoir à dire quoi que ce soit, cette visite n’étant en rien préparée. S’être présenté est déjà un bon début, il n’a pas à s’imposer de plus encore dans cette vie qui n’est pas la sienne. A vrai dire, il est déjà bien heureux qu’Ariane lui montre tant de ses souvenirs, il n’est pas stupide au point de gâcher cette journée et le voyage avec. Ce qui a de l’importance pour elle en a aussi pour lui désormais.
Son attention revient au galop quand mamie Parker s’approche de sa petite fille et s’improvise médecin, ramenant la rousse plus près pour l’ausculter avec minutie. Il fronce les sourcils, curieux et incapable de savoir quoi penser de la scène qui se déroule sous ses yeux. Il n’a même pas eu le temps de chercher les photos de famille et voilà déjà les français qui commencent à devenir bizarres. « T'es enceinte. » Et là il n’a pas besoin de comprendre le moindre mot de la langue de Molière pour savoir interpréter son regard posé sur le ventre d’Ariane, et le souffle de cette dernière qui s’ensuit. Elle est agacée, prise de court - et lui avec. Il n’était pas au courant d’une telle chose alors ses yeux s’ouvrent un peu plus, quand bien même il tente au mieux de cacher sa surprise. Il se reprend lorsque les yeux de leur aînée se posent ensuite sur lui, comme s’il y avait une quelconque logique à cela. « De lui? » S’il aurait voulu rigoler et hocher de la négative, parce que non, grand dieu, bien sûr que non cet enfant n’est pas le sien … il n’en est pourtant rien. Ariane a perdu de sa superbe en une seule seconde et le but de ce voyage n’est pas de la rendre mal à l’aise, alors c’est au contraire avec un sourire rassurant qu’il revient vers la rousse. Son bras passe autour de ses épaules sur lesquelles il ne s’appuie pas le moins du monde, blessure oblige, et c’est un baiser convaincant qu’il dépose contre sa tempe. En temps normal, elle l’aurait tué bien avant qu’il n’ait touché sa peau, alors il n’a même pas à forcer son sourire. “On comptait vous apprendre la nouvelle mais vous avez été plus rapide.” Il ment, les yeux brillants et avec une diction assez lente pour qu’elle puisse comprendre chacun de ses mots. Après tout, si tout le monde peut s’accorder sur l’anglais, il serait bien arrangé. “Elle est un peu fatiguée mais tout va bien.” Cette fois-ci il n’y a pas de mensonge à avoir et même s’il aurait préféré ajouter la variable “bébé” à ce voyage pour agir en conséquence, il se rend finalement compte que son comportement aurait été le même. Ses mots sont autant destinés à sa grand-mère qu’à elle-même, parce que même s’il sait qu’elle refuserait de montrer le moindre signe de doute, n’en reste pas moins qu’elle reste une mère comme les autres. Au final, ce n’est qu’une raison de plus pour la coller dans ce fauteuil roulant qu’elle déteste. |
| | | | | | | | jamais vu l'enfer d'aussi bas (swariane #2) |
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