« Je vous avais pourtant précisé que je ne voulais pas de colocataire GARCON. Je vous ai dit une FILLE. Et vous êtes en train de me dire que mon nouveau colocataire s'appelle JAX, c'est quoi ca JAX ? Hein, oui, oui c'est un prénom de garçon Bravo et je fais quoi moi maintenant ? Non je ne veux pas un GARCON. Vous ne pouvez rien faire ? RIEN ? Mais Monsieur je ne peux pas vivre avec lui...Non, je suis bien dans l'appartement, non je ne veux pas déménager, bon d'accord, d'accord je vais faire un effort, merci » Je venais de raccrocher avec mon propriétaire qui venait de m'annoncer que mon nouveau colocataire allait débarquer d'un moment à l'autre. Je lui avais précisé à de nombreuses reprises que je ne voulais pas cohabiter avec un homme et évidemment il m'avait trouvé un homme. Je posai ma tête contre le rebord de la table de cuisine me demandant comment j'allais pouvoir faire. Je poussai un soupir. Allez Maggie, ressaisis toi, vois cela comme une opportunité pour vaincre ta timidité compulsive...
Justement, en parlant du loup, j'entendis quelqu'un frapper à la porte de l'appartement et supposais que mon nouveau colocataire venait de débarquer...J'avais les mains moites et étais légèrement stressée. Lorsque j'ouvris la porte, mon angoisse ne fit que redoubler lorsque je découvris un bûcheron mesurant plus de 1m90 en face de moi avec un grand sourire « Salut moi c'est Jax » Je me concentrais pour ne pas m'évanouir. « Salut...répondis-je d'une petite voix presque inaudible. Moi c'est Maggie » Chignon haut sur le sommet de mon crâne, bas de jogging, débardeur. Je devais ressembler à une souillon avec mes grosses lunettes de lecture. Je déglutissais « Je t'en prie rentres. » Je m'évinçais pour le laisser passer. Mon dieu il était géant dans son genre et ses mains auraient pu fracasser mon crâne. « Alors...Ici tu as le salon, la cuisine et là bas » Je désignai une porte « Tu trouveras ta chambre avec ta propre salle de bain. La mienne est en haut. » Je disposai de la Mezzanine. Tout dans ma gestuel indiquait que j'étais nerveuse. « Je vais te laisser t'installer, j'ai un examen demain... Salut». Je filais dans ma chambre telle une souris menacé par un gros matou. Non seulement mon propriétaire avait pris un garçon mais en plus de cela, il avait choisi un viking qui dégageait une odeur nauséabonde de testostérone. Je ne savais pas comment j'allais tenir 1 an, avec lui...
De la musique. Des rires. Des bruits. J'avais revêtu mon casque anti-son mais impossible de me concentrer. Cela faisait 3 semaines que je vivais avec Jax. Bon, je devais avouer que mes premières impressions avaient été pires que je l'imaginais. Il s'était révélé être propre et je sentais bien qu'il souhaitait faire connaissance avec moi. Sauf que voilà, plus timide, tu meurs. J'étais incapable de formuler une seule phrase cohérente en sa présence. Tout chez lui m'impressionnait. Cependant, dans une vie en communauté, il y avait des règles et il était temps que je pose mes limites avant qu'il organise des orgies sous mon toît. Je pris une profonde inspiration. Courage Maggie, tu dois lui dire, courage.
C'était Samedi soir. J'étais en pyjama composé d'un débardeur et d'un short. Mes cheveux étaient toujours attachés dans un chignon désordonné au sommet de mon crâne et je n'avais descendu que 3 marches trop tiraillée entre aller lui faire une remarque ou me taire. De plus j'entendais ses copains parlaient « Celle là elle avait une paire de nichon mon gars, on aurait dit des airbags » « J'aime pas les grosses poitrines, j'aime quand c'est petit, ça tient dans la main » Berk...Berk...Respire, Respire. Je descendais les marches et déboulais dans le salon où Jax était confortablement installé, pieds posés sur une chaise, des chips éparpillés un peu partout, un verre d'un alcool non identifié dans la main, entourés d'hommes inconnus sur ma TABLE. Je m'éclaircissais la gorge « Hum...Bonsoir..Désolée de vous déranger..Jax, je peux te parler une minute s'il te plait »
Nous nous dirigeâmes vers la cuisine, un peu reculé. "Ecoutes, lui dis-je, mal à l'aise. Je ne suis pas contre que tu organises des soirées ici mais est ce que tu pourrais me prévenir ? J'aurais pu aller à la bibliothèque ou ailleurs. Car tu vois, je suis en train de réviser et je n'arrive pas à me concentrer avec la musique...Du coup, si tes copains et toi vous pouviez aller dans un bar, pas loin, ca serait vraiment sympa" Je crois que c'était la première fois que je lui adressai aussi longuement la parole
En l'emmenant dans la cuisine j'avais complètement ignoré les commentaires de son ami. L'intello ? Ce surnom je l'entendais H24 sur le campus étant donné que j'étais la plus jeune élève de médecine ayant sauté des classes et en plus de cela j'étais la première dans toutes les matières. Je bossais véritablement comme une dingue car la médecine me passionnait. Je ne voyais pas où était le mal. « T'en parler ? Tu me donnera ton mail du coup pour la prochaine fois » Bon, je devais avouer qu'il n'avait pas tort. Je ne lui parlais pas souvent mais il ignorait que sa présence me mettait carrément mal à l'aise. Le matin, je l'avais déjà croisé au réveil torse nu et on aurait dit un homme des cavernes. De plus, nous étions tellement différents. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il était du genre populaire alors que j'étais considérée comme froide et asociable. « Tu sais qu'il n'y a pas que le travail dans la vie ? » On aurait dit ma mère. Elle me le répétait sans arrêt depuis que j'étais arrivée à la fac. Même Mia m'avait dit, la dernière fois que je l'avais eu au téléphone que prendre un somnifère semblait plus intéressant que ma vie à la fac. Mais j'étais heureuse. Personnellement, je n'avais pas besoin de m'enivrer, prendre de la drogue ou coucher avec le premier venu pour savourer mes années facs. Je le savais qu'il n'y avait pas que le travail mais contrairement à cet espèce de viking sur pattes, je ne faisais pas que soulever des poids et me regarder dans le miroir. Attention, gros préjugés. » « Faut savoir souffler un peu et décompresser. Viens plutôt avec nous. » Je fis la moue. Après tout, si le destin avait mis sur mon chemin Jax c'était peut être pour une raison. De plus, j'avais bien envie de lui rabattre son air supérieur « D'accord, déclarai-je sans réfléchir.J'accepte à la condition que tu ne fasses plus de soirées ici. Sur ce, je vais me changer » Je le plantais là et montais dans ma chambre, ignorant complètement ses « potes » installés dans mon salon. En arrivant dans ma chambre, je paniquai. Non mais quelle idiote, pourquoi j'avais accepté au juste ? J'avais chaud. Très chaud. Respires Maggie, Respires. Première étape : le dressing. Heureusement que mes parents étaient les propriétaires de boutiques de luxe car j'avais toujours une robe qui traînait dans mon armoire. Malheureusement la seule que je pouvais enfiler était celle que j'avais porté lors d'un gala de charité. C'était une robe bustier très habillée et d'un rouge vif ce qui allait encore plus attiré l'attention sur moi. Je détestais cela mais quand on a pas le choix . Deuxième étape : le maquillage. Merde, comment ça marchait déjà le mascara ? Je fis quelque chose de léger. Troisième étape : Coiffure. Je dénouais ma longue chevelure brune qui tomba en cascade sur mes épaules. Quatrième étape : les chaussures. J'enfilais une paire de talons dorées. Je jetais un rapide goût d'oeil dans le miroir, j'étais prête et métamorphosée. En descendant l'escalier, j'étais quand même ravie de voir l'expression médusé de mon colocataire. L'intello 1, le Viking 0.
Comment savoir que porter, je n'étais jamais allée dans une soirée étudiante. Ma robe était fluide et longue mais restait bustier. Malgré tout, j'avais l'impression d'être toute nue. Malheureusement, maintenant que j'étais descendue, je ne pouvais pas prétexter vouloir enfiler un jeans. « Le Bordel » d'un des camarades de Jax ainsi que son regard me rendit encore plus mal à l'aise et je décidai d'attraper mon perfecto en cuir pour me couvrir un peu. Je l'enfilai rapidement et croisai mes bras sur ma poitrine Tu veux boire un truc ? » « Hum...Non, merci Jax. » « Oh allez quoi, dit l'un des amis de Jax, tu vas bien picoler avec nous, ce n'est pas drôle sinon ». Qui sait ce qu'il y avait dans ces verres. « Non, sans façon, je prendrais quelque chose au bar. On y va ? ». Je ne connaissais pas véritablement d'endroit branché mais je savais qu'il y avait un bar au coin de notre rue où tous les étudiants s'y rassemblaient le samedi soir. Je passais assez régulièrement devant lorsque j'allais courir pour savoir qu' il était souvent bondé. Je passai devant les garçons et me dirigeais vers la sortie de l'appart pressée de respirer un peu d'air frais. Je percevais chaque battement de mon cœur alors que ma nervosité ne faisait qu'augmenter.
En arrivant au bar, l'endroit était, sans surprise, plein à craquer, remplis d'étudiants qui dégustaient un verre et semblaient s'amuser. La musique était assez forte et les gens dansaient sur un rythme endiablé. Corps contre corps. Certains étaient même en train de s'embrasser langoureusement. Je regrettai aussitôt d'avoir accepté de venir et d'avoir proposé de quitter mon cocon sécuritaire. Le monde me rendait encore plus nerveuse et j'avais l'impression que tous les regards étaient braqués sur moi. Je baissai la tête et me frayais un chemin parmi la foule. Malgré la chaleur, il était hors de question que je retire ma veste. Pourvu que personne ne remarque que j'étais mal à l'aise. Je parvins jusqu'au bar où le barman m'interpella « Tu veux quoi ? » Je me mis à balbutier mais l'ami de Jax que j'identifiais sur ma gauche répondit du tac au tac « 4 shoots de vodka, mec. » Il me fit un clin d'oeil. « J'espère que cela ne te dérange pas que je commande pour toi poupée ». Poupée ? Mon Dieu...Dans quelle galère je m'étais encore fourrée. J'évitais soigneusement son regard car il me semblait fortement alcoolisé. « Merci, dis-je froidement, mon visage ne trahissant aucune émotion ». Les verres arrivèrent rapidement et le barman positionna l'un deux devant moi. Je perçus le regard de Jax, certainement en train de se demander si j'avais le courage de le boire. Effectivement, je n'avais pas le courage mais cela m'énervait que tout le monde puisse penser que j'étais une grosse coincée alors que j'étais simplement timide. Je saisis le verre et regardais le liquide transparent à l'intérieur. Je pris une profonde inspiration et le bus cul sec me brûlant la gorge au passage. Je me mis à tousser mais relevai la tête pour planter un regard de défi dans celui de Jax. Il était hors de question que je m'écrase devant lui...
Lorsque je sentis la main de cet inconnu frôlait mon dos, tout mon corps se tendit et je me reculai un peu. Malheureusement ce dernier enroula son bras autour de mes épaules pour me bloquer contre lui. L'air me manqua et j'avais envie de lui hurler de me lâcher. Aucun son ne sortit de ma bouche. Affimer que je n'étais pas tactile était un euphémisme. De plus, la gente masculine me rendait particulièrement nerveuse et maladroite. J'ignorais d'où cela venait mais depuis mon plus jeune âge, je ne supportais pas d'être touchée...Je tentais de reprendre mon calme tout en essayant de m'extirper de son emprise. Rien à faire. J'avais peur de paraître pour une hystérique si je lui demandais de ne pas enrouler ses bras autour de moi et mon Viking de colocataire pourrait encore me prendre pour une folle Respires, Maggie, Respires. Je gardais obstinément les yeux baissés étant donné la proximité qu'avait instaurée le fameux « Jamie » entre nous. Allez encore un ? » dit ce dernier. J'attrapai le verre devant moi et le bus à nouveau d'une traite. Je fis la grimace, c'était tellement fort. Je ne comprenais pas comment ils arrivaient à boire ça pour le plaisir. La chaleur me monta automatiquement à la tête et j'essayais de rester digne mais honnêtement je ne me sentais pas bien. Il faisait chaud dans la salle, le fait que Jamie me colle à lui n'arrangeait pas les choses. J'avais besoin d'air et d'espace. Tout de suite. Je tentais de me reculer mais avant même que j'ai eu le temps de bouger mon talon se coinça dans une latte du plancher et je basculai légèrement en arrière. Décidément, en à peine 10 minutes, je venais de prouver pourquoi je ne participas à aucune soirée étudiante.
Alors que j'avais basculé en arrière, le Jamie m'avait rattrapé et projetait contre lui en me serrant fermement. Mes mains se retrouvaient collées contre son torse et j'essayais de le repousser comme je le pouvais « Bah alors poupée, on tient pas du tout l'alcool on dirait. Restes tranquille, Jamie est là pour s'occuper de toi. ». Je ne voulais pas qu'il s'occupe de moi. Je voulais qu'il dégage ses sales pattes mais encore une fois aucun son ne sortit de ma bouche. J'étais tétanisée et pouvais percevoir la crise d'angoisse latante qui grandissait en moi. Bloquée contre lui. Je voulais m'enfuir d'ici. . « T'inquiète, faut soigner le mal par le mal, tiens prends ca. » En me tenant fermement, il me désigna un troisième shoot que je ne voulais pas boire. « Lâches moi, déclarai-je d'une petite voix tout en gardant obstinément le regard baissé » « Allez, ça suffit comme cela » déclara une voix grave à mes côtés. Une voix grave que je reconnus automatiquement. Je vis le shoot de vodka déposé devant moi disparaître de mon champ de vision et relevais timidement les yeux pour croiser le regard furieux de Jax. « Jaime lâche là. Je sentis la pression du corps de Jamie se resserrait contre le mien et je me raccrochai au regard de Jax. Je ne m'étais pas attendue à une telle réaction de la part de mon colocataire. Je le voyais comme un gros lourdeau juste focalisé sur l'alcool et les filles mais il était en train de prendre ma défense. Il avait fait assez attention à moi pour remarquer que je n'appréciais pas la situation et il était en train de se prendre la tête avec un de ses amis pour une fille qu'il ne connaissait même pas. Je m'étais trompée. Fiches nous la paix Jax. T'as pleins de femmes autour qui demande que cela de coucher avec toi, alors laisse la. La tension était palpable entre les deux hommes mais le ton de Jax était menaçant, froid et sans appel. Il n'avait pas besoin de le préciser mais tout dans son intonation indiquait que si Jamie ne faisait pas ce qu'il lui demandait, il lui collerait une droite. J'en étais certaine. Jamie me lâcha et je me reculai d'un bond, mettant le plus de distance possible entre lui et moi. « Allez, on rentre » déclara Jax froidement. Il attrapa ma main et enroula un bras protecteur autour de mes épaules se frayant un chemin parmi la foule pour nous faire sortir. En sortant du bar, je prenais une grande inspiration, me séparant de Jax . Je respirai avidement et remarquai que mes mains tremblaient. Ma tête me tournait. J'avais envie de vomir. Mon cœur s'arrachait dans ma poitrine. Je sentais encore les mains de Jamie sur moi, la pression de son corps contre le mien. J'avais peur. J'avais eu peur. Je me mettais à marcher. Je voulais rentrer. J'avais honte que Jax me voit comme ça. J'avais honte d'être dans cet état, d'être aussi faible, de ne pas savoir me défendre, de ne pas réussir à ouvrir la bouche, d'être aussi timide. Une larme roula sur ma joue. Je ne savais même pas d'où elle venait. « Je suis désolée, dis-je à Jax qui me suivait. Je suis vraiment désolée ». Mon corps était tremblant. Je me haïssais de ne pas savoir pourquoi j'avais de telle réaction, je me haïssais de cette peur que je n'arrivais pas à maîtriser et qui me pourrissait la vie...
Les scénes de cette soirée ne faisaient que tournaient en boucle dans mon esprit. Pourquoi je n'avais pas réagi. Pourquoi je n'avais pas pris la peine de dire quelque chose. Je ne comprenais pas mon comportement. Je me sentais tellement stupide et impuissante. « Tu n'a pas à t'excuser. Jaime est un gros con qui croit que les femmes sont juste bonnes à assouvir ses désirs. » Je haussai les épaules. Jamie était peut-être un gros con mais j'étais une idiote. Je continuais de marcher et les larmes roulaient sur mes joues sans que je ne puisse les stopper. Etais-ce l'alcool qui me rendait aussi sensible ? T'es sûr que ça va ? Demanda Jax derrière moi alors que je marchais rapidement. Son inquiétude ne fit que redoubler mon sentiment de stupidité. Le pauvre je l'avais tellement mal jugé et il m'avait clairement sauvé la mise ce soir... « Oui, merci » Je ne savais même pas comment le regarder en face et je ne voulais pas qu'il me voit pleurnicher. J'avais tellement honte. Je montais les escaliers qui menaient à notre appartement quatre à quatre et bataillai avec les clés tandis que mes mains tremblaient. Jax attrapa les clés et ouvris la porte tandis que je m'engouffrais dans l'appartement. Je me ruais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau et le boire d'une traite puis ouvris la fenêtre du salon, la chaleur n'ayant pas quitté mon corps. Je posais avec fracas le verre dans l'évier « Et puis merde ». Je me tournai vers Jax. Mon mascara avait coulé laissant de belles traces noires sous mes yeux. Miss Panda, bonjour. Je n'avais bu que deux pauvres verre de vodka, mais j'ignorais pourquoi, je me sentais tout à coup très agitée. Je ne sais pas si c'était l'alcool qui me faisait parler mais je lui balançai, le pauvre, à la figure «En fait non Jax, je t'ai menti. Ca va pas. Ca va pas du tout même et tu sais pourquoi ? Parce que je HAIS les hommes. Je les hais. Tout chez eux me répulse. Ton pote...Ce porc. De quel droit il pouvait s'imaginer qu'il pouvait me toucher ? A chaque fois c'est pareil...Et tu sais ce qui me dégoute encore plus c'est que je ne suis même pas fichu de me défendre toute seule, j'arrive même pas à aligner deux mots correctement ! Je suis tellement tétorisée par les mecs que je t'ai traité comme une merde, que j'arrive même pas à être dans la même pièce que toi tellement tu me fais PEUR. Peur ? Tu te rends compte ? Toi qui m'a aidé ce soir...Je suis une folle. Une ravagée, une idiote et j'en ai marre. Vraiment marre. Je...Je sais même pas pourquoi...Pourquoi je suis comme ça...» J'étais perdue et visiblement bourrée...