Une fois libérée de ce poids que j'avais littéralement craché à la figure du pauvre Jax. Je me sentis épuisée. Un silence de quelques instants flotta dans l'air. Il était face à moi, stoïque, nonchalamment posé contre le mur près de la fenêtre « Je peux ? » Me demanda-t-il pour bouger. Je fis oui de la tête. Il devait vraiment me prendre pour une tarée maintenant que je lui avais révélé mes peurs les plus profondes et souhaitait certainement s'enfuir dans sa chambre. Au lieu de cela il s'avança vers moi, il ouvrit les bras avec lenteur tandis que je rentrais les épaules par réflexe et me prit contre lui. Arrête de te mettre autant la pression. Lorsque tu apprendra à me connaître, tu verra qu'il n'y a pas plus gentil que moi. » J'écoutais ses paroles réconfortantes et mon corps tendu comme un piquet, les bras de long de mon corps se détendit petit à petit alors que j'étais enlacée contre lui. Cela faisait du bien de sentir la chaleur de quelqu'un contre soi. C'était rassurant et réconfortant. Dans ses bras, je paraissais minuscule. Sans trop savoir pourquoi, je me remis à pleurer libérant toutes ces choses que j'avais enfouies depuis tellement d'années. J'avais vu des tas de spécialistes car mes parents étaient inquiets de découvrir que la présence des hommes me rendait nerveuse. Tous eurent la même réponse « C'est lié au traumatisme d'avant ses 12 ans » Dans un sens, j'étais chanceuse de ne pas savoir ce qui déclenchait ces crises mais d'un autre côté cela me hantait. Sans le savoir, Jax venait de me faire franchir un grand pas. J'étais dans ses bras. Je reniflai et me détachaîs légèrement de lui « Merci...Désolée, j'ai tâché ton tee-shirt ». De grosses traces de mascara parsemaient le tee-shirt blanc éclatant du viking. J'essuyais mes larmes du revers de la main « Tu sais...Je crois que je n'ai même pas besoin d'apprendre à te connaître. Je l'ai vu ce soir. Tu es un mec bien... Alors si cela te dit, on pourrait repartir de zéro... » Je lui tendis ma main, toujours aussi mal à l'aise « Je m'appelle Maggie et je suis ravie que tu deviennes mon colocataire, si tu en as toujours envie »