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 (strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyMer 16 Sep 2020 - 14:30



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
if i could take your hand, oh if you could understand
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Cela faisait plus de trois mois qu’il ne l’avait pas vue. Qu’il n’avait pas entendu son nom être prononcé. Jusqu’à ce qu’il entende son frère l'articuler au détour d’une conversation. Comme s’il était normal que Mitchell Strange parle de la sœur de la femme qu’il avait fait assassiner. Tout son corps s’était tendu, et il en avait compris une chose. Il l’avait menacée, lui avait fait comprendre que son implication dans la Ruche n’impliquait qu’une chose, une fin tout sauf agréable. Alec n’avait rien dit, s’était contenté de fermer sa gueule, encore, serrant la mâchoire, refusant de regarder l’ainé dans les yeux, quittant la pièce à la première occasion. Il était hors de question qu’il lui dise qu’il connaissait Alice, encore moins qu’elle avait été quelqu’un qu’il avait considéré comme son amie. Les jours passaient et la tension ne faisait que monter entre les deux frères et plus Alec prenait sur lui, plus la liste des erreurs de Mitchell s’accumulait et le faisait remettre en question tous ses choix de vie.  Il ne savait pas combien de temps il prendrait sur lui, combien de temps il arriverait à fermer sa gueule quand chaque jour l’absence de Rae le pesait un peu plus. L’idée qu’Alice ait été menacée, qu’elle puisse être blessée d’une manière ou d’une autre le bouffait. Il avait beau s’être promis de ne plus la voir,  de prendre de nouveau ses distances, de disparaître, Alec avait laissé ses pas le guider de nouveau jusqu’à son appartement.  Il était resté un long moment devant sa porte, hésitant, après tout leur dernière rencontre s’était mal terminée et il savait qu’elle n’avait aucune envie de le voir. Il aurait été mieux pour tout le monde qu’il en reste éloigné après tout Alice faisait maintenant partie du gang de Lou et ils n’avaient plus rien à se dire.

Pourtant il sonne à la porte, incapable de résister, incapable de partir sans savoir si elle va bien. La porte s’ouvre, il n’entre pas comme un forcené cette fois ci. Se contente de la regarder doucement, s’assurant qu’elle n’est pas blessée. « Alice. » Son regard bleu, tacheté dans un œil, parcoure lentement son visage, descend le long de son corps, analysant, et il pourrait presque pousser un soupir de soulagement en voyant qu’elle n’a pas l’air blessée. Il avait beau savoir que Mitchell ne lui aurait probablement pas fait de mal directement, qu’il aurait envoyé un des larbins violents du club, qu’il n’avait à priori aucune raison pour l’instant de le faire, Alec n’avait pas pu s’empêcher d’imaginer le pire, faisant de moins en moins confiance à son ainé qui ne le mettait plus dans la confidence de ses choix depuis longtemps. Le prénom raisonne doucement, déjà suppliant. Il ne débarque pas dans son appartement comme la dernière fois, ne souhaite pas être un intrus qu’elle foutra à la porte, il ne bloque même pas la porte de son pied, se contente de plaider cette fois, levant ses mains en signe de paix. « Me ferme pas la porte au nez. S’il te plait. J’ai juste besoin de savoir comment tu vas. » Sa mâchoire est serrée. « Mitchell est venu te voir non ? » Il ne la regarde pas dans les yeux par la suite quand il demande de sa voix grave : « Je peux entrer ? ». Il ne dit pas les pensées qui vont avec, qui se battent en duel dans son esprit. Qu’il est désolé, qu’il aimerait pouvoir effacer leur dernière rencontre, qu’il aimerait pouvoir effacer sa rencontre avec Mitchell. Il ne dit rien car il sait pertinemment que cela ne servira à rien. Que ses mots ne changeront rien. Il pourrait tout autant lui dire qu’il est heureux de la voir, qu’elle lui a manqué, qu’il aurait voulu venir plus tôt mais à quoi bon. Ils étaient deux inconnus et elle avait été claire sur le fait qu’elle n’avait pas envie de le voir.
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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyVen 18 Sep 2020 - 19:17

Elle qui ne savait pas lorsque ça tournerait mal, voilà que ça arrive enfin. Elle n'a pas su quoi faire, tantôt elle a ressentit de la peur, tantôt de la colère lorsque celui qu'elle veut faire tomber est venu lui faire face. Et ce n'était pas n'importe qui : un client qui était venu, un client qui de son côté, jouait un rôle pour se rapprocher. Et elle s'en veut Alice, de ne pas avoir été plus prudente, de n'y avoir vu que du feu lorsque Mitchell Strange est entrer dans sa pâtisserie une première fois en tant que client et une deuxième fois en tant que criminel venu pour l'intimider. Il lui laisse le choix, c'est ce qu'il lui a dit. Elle quitte la Ruche pour rejoindre le Club ou alors elle reste aux côtés de Lou et sera une cible. En soit, elle devait choisir entre la peste et le choléra, un choix qui en ferait réfléchir plus d'un mais pourtant, un choix qui est déjà tout fait pour elle. Plutôt mourir que de rejoindre les rangs de cet ordure. Elle qui est censée le revoir dans un moment pour lui faire part de sa réponse, elle sait d'or et déjà comment elle lui crachera son refus à la figure.

Mais malgré tout, le peur reste présente. Aujourd'hui, en rentrant de la pâtisserie, elle n'a pas arrêter de jeter des coups d’œil par dessus son épaule et la première chose qu'elle a fait en rentrant chez elle, c'est regarder par la fenêtre. Il faut qu'elle se contrôle, qu'elle se calme, raison pour laquelle elle a décidé de s'installer sur son canapé pour zapper et se changer les idées. Et elle reste comme ça pendant une bonne heure avant de se dire que le comble serait de prendre un bon bain chaud et d'enfin se débarrasser de son jean slim et de son haut rouge en dentelle légèrement décolleté recouvrant son soutient-gorge beige. Mais c'est en se levant qu'elle entend la sonnette. Elle soupire et vérifie son portable avant de se diriger vers la porte. A peine l'ouvre-t-elle qu'elle entend sa voix. « Alice. » Elle reste hébétée en le voyant là, devant elle. Et elle le voit, la regarder de haut en bas. Sa main se resserre sur la poignet et elle n'a qu'une envie, lui fermer la porte au nez en espérant que cette fois, il ne force pas le passage. Et c'est ce qu'elle commence à faire. « Me ferme pas la porte au nez. S’il te plait. J’ai juste besoin de savoir comment tu vas. » Elle s'arrête et fronce légèrement les sourcils avant de la ré ouvrir en grand et de poser son regard sur l'américain, elle remarque comme sa mâchoire se contracte.  « Mitchell est venu te voir non ? » Elle n'arrive pas à retenir une certaine surprise à sa question. Est-ce pour ça qu'il est là ? Parce que son frère est venu la voir, parce que son frère l'a menacé ?

« Je peux entrer ? ».

Elle devrait lui dire non. Lui dire de partir, de dégager, de la laisser tranquille. Et pourtant, elle n'en fait rien. Elle le regarde longuement avant de reculer en laissant la porte ouverte. Merde. Elle tourne les talons et retourne dans son salon en le laissant entrer chez elle. Et lorsqu'elle l'entend fermer la porte, elle s'appuie sur le dos de son canapé en se tournant vers lui. Elle l'observe encore une fois avant d'enfin prendre la parole. "Évite de casser mon mobilier cette fois-ci." Elle l'a remplacé, la chaise qu'il avait envoyé valser ainsi que son téléphone qu'il avait détruit en le lançant violemment au sol. Elle vient croiser les bras et ses mains se posent alors aux endroits où il l'avait attraper, aux endroits où les bleus ont aujourd'hui disparu. "Et pour en revenir à ta question, oui, il est venu me voir. Tu devrais être au courant non ?" Parce qu'après tout, ils sont frères, ils doivent tout se dire. Elle se redresse Alice, laisse ses bras tomber le long de son corps avant de faire quelques pas vers l'américain sans le quitter des yeux. "Qu'est-ce que tu fais là, Alec ?" Parce qu'après ce qui s'était passé, elle ne pensait plus jamais le revoir ici, dans son appartement. Après la dernière fois, ils devraient être ennemis, ne plus se voir, se haïr. Ça serait la chose la plus logique. Mais depuis un moment, rien n'est plus logique dans la vie d'Alice.

@Alec Strange :l:
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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptySam 19 Sep 2020 - 9:29



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Elle semble hésiter. Il est prêt à l’entendre dire de partir, de dégager, de disparaître. Il comprendrait. Les mots seraient violents et douloureux mais il comprendrait. Pourtant elle recule et la porte reste ouverte. Immédiatement ses épaules s’abaissent, la tension qui les habitait s’efface juste un peu. Il la suit lentement, refermant la porte derrière lui. Alec plonge les mains dans ses poches, pas véritablement à l’aise, et la regarde une fois arrivé dans le salon.  Elle n’est pas en pyjama comme la dernière fois qu’il l’a vue, elle est habillée en jean et avec un haut rouge légèrement décolleté. Son regard ne s’attarde pas sur ça mais sur ses bras découverts où il se souvient trop bien d’avoir laissé ses marques. Il a presque envie de lui demander alors, combien de temps les bleus sont restés. Elle a l’air si pale sa peau, le genre qui marque facilement. La pensée le torture un peu plus, amène son lot de culpabilité. Bien sûr il n’y a plus aucune trace de son emprise sur son épiderme. « Évite de casser mon mobilier cette fois-ci. » Les mots prononcés font qu’il relève la tête pour immédiatement faire une grimace, son regard se détournant rapidement. Il sort de sa poche une téléphone neuf, l’identique de celui qu’il a brisé il le sait. Il l’a acheté depuis des mois, plus précisément dès le lendemain de sa dernière visite. Il lui tend sans la regarder dans les yeux. « Je voulais te le donner avant. Mais je me disais que t’avais pas envie de me voir après…la dernière fois. » Il se sent stupide. Évidemment qu’elle a sûrement racheté un téléphone. Elle n’aurait pas attendu trois mois pour ça. Et pourtant il est là comme un géant idiot, l’air un peu honteux, le regard fuyant, comme si Alice Tirel qui faisait au moins deux têtes de moins que lui pouvait le réduire au silence d’un simple regard.  Il n’a pas pu s’empêcher de le ramener ce téléphone malgré tout, comme une façon de s’excuser.

"Et pour en revenir à ta question, oui, il est venu me voir. Tu devrais être au courant non ?" Son regard bleuté croise enfin le sien, trahissant sa frustration. Oui il devrait être au courant. Oui Mitchell et lui auraient dû tout se dire. Il fut un temps où cela avait été le cas. La confiance ayant été entièrement partagée entre les Strange. Mais cela faisait des mois que les frères s’éloignaient, que les secrets devenaient de plus ne plus importants, qu’Alec n’arrivait plus à calmer ni la paranoïa ni l’excessivité de l’ainé, tout simplement parce qu’il n’avait plus accès à beaucoup de décisions. « Ca fait longtemps que mon frère ne me tient plus au courant de toutes ses décisions. » Sinon j’aurais empêché le meurtre de ta sœur, il a envie de lui dire. Mais il ne fait pas, ne voulant pas amener le sujet qui les avait définitivement séparés. « Il vient seulement de m’en parler. Il ne sait pas….qu’on se connait. » Mitchell n’était pas le seul à avoir des secrets.  Et il était trop centré sur lui-même pour se souvenir qu’Alice avait été un jour son amie. Et il avait fait de son mieux pour le cacher même à l’époque dans tous les cas. Quant à aujourd’hui, il n’en avait pas parlé à Mitchell pour la simple bonne raison qu’il n’était pas sûr de contenir le flot de colère contre son ainé s’il ouvrait les vannes. Alors il préférait se taire encore. « Qu'est-ce que tu fais là, Alec ?" » Il hésite comme un gamin perdu.  Il fait un pas en avant vers elle. Il fut un temps où leur amitié avait fait été faite de rire et de sourires, où il la prenait dans ses bras avec facilité, il était tactile avec les gens qu’il appréciait, et son amitié à elle avait compté.  Il a envie de la toucher, de la serrer contre lui,  mais il ne fait rien,  sachant pertinemment qu’il n’en a plus le droit. « Qu’est ce qu’il t’a dit ? » Il soupire en colère contre Mitchell mais se contrôlant cette fois, pour elle. « J’ai besoin de savoir si tu vas bien. Je… » Il cherche ses mots, son regard se détourne, vient se poser au sol plutôt que sur elle. « Je peux pas juste te sortir de ma vie. » Pourtant c’était ce qu’il avait fait des années auparavant. Couper les ponts, disparaître, une amitié fantôme, coupée du jour au lendemain sans explications. Comment ses propos pouvaient-ils être crédibles ? Pourtant il pensait chaque mot.




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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptySam 19 Sep 2020 - 16:46

Elle l'observe, elle le jauge, elle se demande si il y a risque qu'il s'énerve une nouvelle fois, si il y a risque que ça tourne mal. Mais non, il n'est pas en colère Alec. Enfin si, un peu. Pas contre elle non, mais contre son frère apparemment. Il n'ose pas la regarder dans les yeux non, son regard se fait fuyard. Et c'est alors qu'il sort de sa poche un téléphone portable. Alice le regarde en haussant les sourcils. « Je voulais te le donner avant. Mais je me disais que t’avais pas envie de me voir après…la dernière fois. » Elle le regarde lui puis le portable avant de lâcher un léger soupire."T'as raison, depuis la dernière fois je voulais pas te voir." Et c'est toujours le cas mais pourtant, elle l'a laissé entrer. "Mais... Merci. Ca pourra toujours me servir de téléphone de rechange, au cas où." Au cas où il ne lui casserait de nouveau son portable mais ça, elle se retient de le dire et elle se contente de prendre l'appareil et de venir le poser ensuite sur la table du salon.

Puis le sujet qui fâche refait surface. Oui, son frère est venu la voir et pas pour venir compliqué le Koui-Amann qu'il avait acheté la première fois qu'elle l'a vu. « Ca fait longtemps que mon frère ne me tient plus au courant de toutes ses décisions. » Elle s'assoit à moitié sur la table et le regarde, attentive. Et elle le croit, elle le croit parce qu'apparemment il ne le savait vraiment pas que c'était sa sœur a elle qui a été tuée. Elle le croit malgré tout, même si elle ne devrait probablement pas le faire. « Il vient seulement de m’en parler. Il ne sait pas….qu’on se connait. » Et c'est à son tour à lui, de garder des secrets, de ne rien dire à son frère. Et elle hoche légèrement la tête Alice parce qu'elle ne veut pas non plus que Mitchell sache qu'ils se connaissent, qu'ils étaient autrefois amis et qu'aujourd'hui, ils sont... Elle ne le sait même pas, ce qu'ils sont.

« Qu’est ce qu’il t’a dit ? » Voilà pourquoi il est là. Pour la questionner. Pour savoir jusqu'où était allé son frère.  Il s'approche d'elle et elle ne bouge pas, elle lui répond Alice, elle lui répond en baissant le regard. "Il m'a fait comprendre que si je ne trahis pas Lou pour rejoindre le Club... Je serais l'une de ses cibles." Simple, clair, précis. "Il me donne une semaine pour réfléchir à sa... 'proposition'." Et elle se demande Alice ce qu'il dira. Peut-être qu'il lui dira d'accepter, de quitter la Ruche pour rejoindre le Club, pour le rejoindre lui, demande auquel elle répondra la même chose qu'elle compte répondre à Mitchell. « J’ai besoin de savoir si tu vas bien. Je… » Elle le regarde et fronce légèrement les sourcils en l'entendant prononcer ces mots et doucement, son regard semble s'adoucir. « Je peux pas juste te sortir de ma vie. » Elle se redresse et s'approche alors de lui. Un pas devant l'autre, elle finit par lui faire face. "Je vais bien, Alec." Son regard n'est plus froid, son regard n'est plus noir, son regard est presque empathique, elle le regarde presque comme avant et elle ose venir délicatement poser sa main sur son avant-bras. "Mais tu m'as déjà sortie de ta vie une fois, je vois pas pourquoi tu ne pourrais pas le faire une seconde fois." Parce que c'est ce qu'il devrait faire. Mais il y a une différence entre ce qu'il devrait faire et ce qu'il veut faire, elle l'a connait cette différence, la présence de l'américain dans son salon après tout ce qu'il s'est passé en est la preuve.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyDim 20 Sep 2020 - 8:05



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Pourquoi est-il là ? Il ne sait pas vraiment lui-même. Il sait qu’elle n’a aucune envie de le voir. Aucune envie qu’il fasse partie de sa vie. Il devrait en rester éloigné, après tout, son association à la Ruche change la donne. Leur amitié n’a plus lieu d’être. Pourtant il a frappé à sa porte et aujourd’hui il lui tend un téléphone comme si ça pouvait tout effacer. « T'as raison, depuis la dernière fois je voulais pas te voir. Mais... Merci. Ca pourra toujours me servir de téléphone de rechange, au cas où. » Elle ne lui jette pas à la figure c’est déjà un progrès. Mais finalement il est là surtout pour s’assurer qu’elle aille bien, pour savoir ce que son frère a pu lui dire. Il en est là aujourd’hui, à ne plus pouvoir demander ouvertement à l’ainé, à ne plus savoir ce qui se passe dans la tête de Mitchell. « Il m'a fait comprendre que si je ne trahis pas Lou pour rejoindre le Club... Je serais l'une de ses cibles. Il me donne une semaine pour réfléchir à sa... 'proposition'. »

Le visage devient froid, impassible, en contrôle, les poings se ferment. Il aurait presque envie de rire tant il est évident quelle sera la réponse de la femme en face de lui. Rejoindre le gang dont le roi était responsable du meurtre de sa sœur, ou rester avec ceux qui promettaient d’avoir sa tâte sur une guillotine. Mitchell ne la connaissait pas. Il ne voyait pas que malgré la douceur et la gentillesse, il y avait beaucoup de courage et surtout une envie de justice comme de vengeance qui avait rendu son regard plus dur. Lui le voyait parfaitement et savait pour cela que la réponse serait non toujours. C’est pourquoi il ne prit pas la peine de lui demander sa réponse. Se contenta de planter son regard froid dans le sien. « Je le laisserais pas te faire de mal. » Le ton est sûr de lui. Une promesse. Il ne laisserait aucun larbin du Club s’approcher d’elle.  Ca sonnait presque comme une trahison. Ca l’était peut-être un peu d’une certaine façon. Mais l’idée qu’elle soit blessée lui était insupportable. Peu importe qu’elle ait rejoint les rangs de Lou Aberline. Peu importe qu’elle veuille la chute de son frère avec la même avidité que la plupart des membres faisant partie de la Ruche. Peu importe. Cela n’avait pas d’importance. L’important c’était qu’elle reste en vie, que son gang ne soit pas responsable d’une quelconque atteinte à sa personne ou il ne se le pardonnerait jamais.

« Je vais bien, Alec. »  Il regarde surpris la main sur son avant-bras, son regard venant s’accrocher au sien et pour la première fois il n’y voit pas d’animosité. «  Mais tu m'as déjà sortie de ta vie une fois, je vois pas pourquoi tu ne pourrais pas le faire une seconde fois. » Il lui sourit tristement alors, sa main venant attraper la sienne  un court instant. Il observe son visage, elle est belle, mais les yeux qui un temps reflétait un bonheur simple semblent avoir perdu leur innocence d’avant, sûrement depuis la mort de sa sœur, et par conséquent à cause de sa famille à lui. Il décide d’être honnête alors, après tout il n’a plus rien à perdre avec elle. « Pourquoi tu crois que je suis parti Alice ? Pour te protéger de cette vie là.  J’connais le chemin, c’est le même à chaque fois. Si je me rapproche de quelqu’un hors du Club. Il y a deux options possibles. J’finis par mentir sur tout, sur ce que je fais, sur qui je suis, sur d’où je viens. Ou je dis la vérité et la personne part, ou est mise en danger à cause de ce que je fais. » Il soupire, son visage montrant pour la première fois à quel point il est fatigué de cette vie-là. « Avec toi j’ai préféré partir, avant de commencer à mentir sur toute la ligne. C’était plus simple comme ça. » Sa main quitte la sienne, il se recule, s’éloigne, ses mains viennent glisser dans ses poches. « Tu verras ces deux vies là elles ne sont pas si faciles à combiner. » La Ruche et l’apparence d’une vie normale. Elle s’en rendrait compte bien assez tôt.



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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyLun 21 Sep 2020 - 9:16

Elle le voit, sa mâchoire qui se contracte, ses poings qui se ferment, son regard qui s'assombrit lorsqu'elle lui dit ce que son cher frère lui a proposé et elle se retient de s'éloigner parce qu'il était aussi comme ça la dernière fois. « Je le laisserais pas te faire de mal. » Ca sonne comme une promesse, il promet de la protéger contre son propre frère, il promet de défier tout ceux qui essaierait de lui faire du mal, qu'ils fassent partis de la Ruche ou du Club. Il lui fait une promesse, promesse qui, en l'entendant, ont comme un effet de papillon dans son estomac. Parce que malgré tout, ils n'y arrivent pas, à oublié le passé, le moment où ils étaient amis, où ils étaient ensemble en train de discuté, de rire, de cuisiner.

Et pour la première fois depuis des mois, elle le regarde d'un autre façon. Son regard est doux lorsqu'elle pose sa main sur son bras, geste qui semble surprendre l'américain, lui qui pense certainement qu'elle le hait plus que tout. Il sourit, tristement, et il la surprend à son tour en attrapant sa main dans la sienne. La différence de taille est flagrante, une main frêle dans une main de géant. Ils se regardent dans les yeux. Il est beau Alec, il le sait. Et cette situation lui fait penser à la première fois qu'ils se sont rencontrés, à la façon dont Alec avait essayé de la charmer, de la séduire. Ils étaient comme ça, face à face, les yeux dans les yeux, la main dans la sienne pendant qu'il lui murmurait des mots doux en s'attendant à ce qu'elle craque, chose qu'elle n'a pas fait parce qu'à cette époque, elle était déjà prise et elle est fidèle Alice. « Pourquoi tu crois que je suis parti Alice ? Pour te protéger de cette vie là.  J’connais le chemin, c’est le même à chaque fois. Si je me rapproche de quelqu’un hors du Club. Il y a deux options possibles. J’finis par mentir sur tout, sur ce que je fais, sur qui je suis, sur d’où je viens. Ou je dis la vérité et la personne part, ou est mise en danger à cause de ce que je fais. » Elle fronce légèrement ses sourcils en l'écoutant attentivement, elle remarque son expression, son air fatigué. « Avec toi j’ai préféré partir, avant de commencer à mentir sur toute la ligne. C’était plus simple comme ça. » Et le voilà qui s'éloigne, qui recule. « Tu verras ces deux vies là elles ne sont pas si faciles à combiner. »

Il a raison, elle le sait. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne commence à galérer pour gérer ces deux vies. Elle regarde alors le sol le temps de quelques secondes, ses deux mains se joignent et elle soupire.
"Plus rien n'est facile, depuis longtemps." sa voix à elle aussi semble fatiguée. Elle regarde autour d'elle et son regard s'arrête sur la cuisine. "Tu te souviens quand on cuisinait ensemble ? Cette fois où une préparation de gâteau s'est transformé en bataille de farine ?" Voilà la nostalgie qui frappe. Ils en ont passés des bons moments ensemble, lorsque tout était plus simple. Son regard se repose ensuite sur l'américain et sa bienveillance prend le dessus. Elle cherche toujours à comprendre les autres Alice, à essayer de voir le meilleur chez les gens, aussi mauvais qu'ils puissent paraître. "Ca ne sert plus à rien, de mentir." Et elle s'approche de quelques pas. "Et je ne risque pas de partir..." Un léger ricanement échappe de ses lèvres légèrement pulpeuses. "Puis j'suis déjà en danger à cause de mes décisions." Elle plonge son regard dans le siens. "Alors autant dire la vérité, tu penses pas ?" Un léger sourire apparaît au coin de ses lèvres avant qu'elle ne tourne les talons et se dirige vers la cuisine puis, se retourne pour regarder l'américain, l'invitant dans la cuisine d'un geste de la main. "Une discussion à cœur ouvert en cuisinant, ça te tentes ?" Comme au bon vieux temps.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyLun 21 Sep 2020 - 17:17



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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"Plus rien n'est facile, depuis longtemps."  Alec fixe de nouveau son regard sur elle. Elle a l’air fatiguée elle aussi. Il réalise soudain que sa sœur est décédée il n’y a pas si longtemps, que d’apprendre qui l’avait tué n’avait dû que raviver le deuil. Il s’imagine perdre son frère soudain et peut très bien envisager le vide laissé comme la douleur. Car malgré tout ce qui les séparait aujourd’hui, les deux frères étaient proches, si proches qu’Alec avait régi sa vie en fonction de lui. Trop proches auraient dit certains. Une amitié, une fraternité qui en devenait toxiques, deux frères liés par la mort de leur mère, les coups comme le meurtre du géniteur, et l’illégalité, de la misère à la réalisation de leurs rêves.  Il suit son regard quand elle le pose sur la cuisine.

« Tu te souviens quand on cuisinait ensemble ? Cette fois où une préparation de gâteau s'est transformée en bataille de farine ? »

Cette fois ci cela lui arrache un sourire, son regard se fait plus doux. Il chérissait les souvenirs qu’il avait de son amitié avec Alice. Il se souvenait de lui débarquant à l’hôpital avec un plat qu’il avait fait, elle lui apprenant ses recettes de pâtisseries en tous genre, eux cuisinant et discutant des soirs entiers, la conversation facile, la vie normale simple. C’était des soirs où il avait pu prétendre être seulement Alec, chef d’un restaurant, sans autres bagages derrière lui. Ces moments l’avaient apaisé et encore aujourd’hui amenaient un sourire sur son visage. « Oui je m’en souviens…ta cuisine était dans un sale état. Et si je me souviens bien j’ai gagné parce que tu étais recouverte de farine de la tête au pied. » Le regard est moqueur, toujours un peu provocateur.

Elle se lève et s’approche, le regard ne déborde plus de colère ou de tristesse. Il est plus doux à l’image de ceux qu’elle lui lançait par le passé. « Ca ne sert plus à rien, de mentir. Et je ne risque pas de partir...  Puis j'suis déjà en danger à cause de mes décisions. Alors autant dire la vérité, tu penses pas ? » Il n’avait jamais été dans cette situation. Avec quelqu’un qui connaissait les deux versions de lui, à qui il avait l’occasion enfin de s’expliquer. Parce que des explications il lui en devait il le savait. Mais ce n’était pas si facile, Alec s’était toujours peu confié hormis son frère ou Raelyn. Peu connaissaient son passé. "Une discussion à cœur ouvert en cuisinant, ça te tente ?" Elle s’est dirigée vers la cuisine et il hésite. S’il partait il n’aurait jamais l’occasion de réparer ce qui avait été brisé, ils resteraient de chaque côté du fossé qui les séparait sans pouvoir le franchir. Alors les mains toujours dans les poches il hoche la tête lentement, sans savoir réellement ce qu’il était en train de faire. Après tout elle faisait partie de la Ruche, ce qu’il pouvait lui raconter aurait pu être répété à Aberline, mais Aberline par Mitchell connaissait beaucoup de leur vie il n’y avait pas vraiment de risque. Mais surtout Alec avait confiance en Alice, c’est sans doute pour ça qu’il la suit dans la cuisine. Cuisiner a au moins le don de l’apaiser, peut être que ça l’aiderait. « C’était quoi déjà le nom de ce gâteau que t’adorais ? On pourrait cuisiner celui là ? » Il demande sans vraiment la regarder dans les yeux, un peu mal à l’aise en réalité à prétendre qu’ils pouvaient retrouver de vieilles habitudes de leur amitié comme la cuisine. Il remonte les manches de sa chemise d’un bleu pale, se lave les mains avant de commencer. Son regard se pose sur une photo de Blanche et Alice, son regard s’attarde, s’assombrit, elles ont l’air heureuses. L’américain détourne le regard,  se concentre sur les ingrédients qu’Alice lui donne, pour les poser sur le plan de travail. « Tu sais il a pas toujours été comme ça Mitchell. » Il prend un risque il le sait à parler de lui, mais il n’y a pas d’Alec sans son frère. Ses pensées se perdent, le présent se mêlant au passé. Il soupire et la regarde de nouveau. « Tu veux la vérité Alice ? Mon prénom, le premier qu’on m’a donné, c’était Finnegan. Mais Finnegan je crois qu’il est mort il y a longtemps maintenant.  »



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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyJeu 24 Sep 2020 - 15:37


« Oui je m’en souviens…ta cuisine était dans un sale état. Et si je me souviens bien j’ai gagné parce que tu étais recouverte de farine de la tête au pied. »  Elle lâche un léger rire Alice. C'est vrai que sa cuisine était sans dessus dessous, qu'il y avait de la farine partout. Et il est vrai qu'elle était celle la plus recouverte de farine. Elle lui avait même dit qu'elle aurait sa revanche. Mais cela c'est passé il y a des années maintenant. Ils s'en souviennent pourtant très bien, parce qu'au fond, ils comptent encore l'un pour l'autre.

Elle lui propose qu'ils cuisinent, comme au bon vieux temps et elle le remarque, qu'il hésite avant d'accepter d'un simple hochement de tête. Il la rejoint dans la cuisine et elle se dirige vers le réfrigérateur. « C’était quoi déjà le nom de ce gâteau que t’adorais ? On pourrait cuisiner celui-là ? » Elle le regarde et sourit légèrement. "Va pour un gâteau marbré alors." Elle ouvre le frigo et commence alors à sortir les ingrédients pendant qu'Alec se lave les mains : beurre, œufs et lait. Elle se retourne et remarque alors qu'il regardait une photo accrochée à l'un des murs, une photo d'elle et Blanche s'enlaçant, toutes souriantes. Mais elle ne dit rien, c'est mieux qu'elle ne dise rien. Elle se contente de donner les ingrédients au cuisinier pour qu'il les pose sur l'un des plans de travail avant d'ensuite ouvrir l'un de ses placards pour en sortir la farine, le sucre vanillé, la levure et une plaquette de chocolat. « Tu sais il a pas toujours été comme ça Mitchell. » Elle s'arrête de bouger en l'entendant prononcer le nom de son frère et se tourne alors doucement vers lui, les bras chargés. Elle s'approche alors pour qu'il l'aide à se débarrasser des ingrédients pour les poser sur le plan de travail et à son tour, elle se lave les mains. « Tu veux la vérité Alice ? » Elle se tourne vers lui en secouant ses mains et croise son regard. Elle attend qu'il reprenne. « Mon prénom, le premier qu’on m’a donné, c’était Finnegan. Mais Finnegan je crois qu’il est mort il y a longtemps maintenant. » Elle reste silencieuse un instant, le temps d'ouvrir l'un des placards en hauteur et d'attraper un grand bol.

"Finnegan." dit-elle en posant le bol près des ingrédients. Elle attrape aussi un tablier qu'elle enfile rapidement puis ouvre un tiroir et en sort un autre, légèrement plus grand que le sien mais sûrement aussi trop petit pour lui. "J'avoue qu'Alec, ça te va un peu mieux j'trouve." dit-elle en lui accordant un léger sourire tout en lui tendant le tablier. "Mais pourquoi tu as changé de prénom ?"  Elle est curieuse parce qu'il aurait très bien pu garder son nom, à moins qu'il ait cherché à fuir quelque chose, ou quelqu'un. D'un côté elle ne veut pas y penser mais d'un autre, elle a envie de savoir. Et en attendant une réponse, elle découpe un gros morceau de beurre et le met dans le bol avant d'ensuite ajouter le sucre pour enfin venir travailler le beurre et le sucre avec ses mains "Tu peux attraper un bol et y casser trois œufs s'il te plais ?" demande-t-elle entre temps, venant poser son regard sur lui, regard qui se perd d'abord sur sa musculature avant de finir sur les traits de son visage. Elle avait oublié à qu’elle point il les porte bien les tabliers, même lorsqu'ils sont trop petits. “En séparant le jaune et le blanc mais Master Chef Strange le sait déjà hein ?” Et elle lui offre un petit sourire taquin avant de porter son regard sur ce qu’elle est en train de faire. Et bizarrement, elle se sent bien. Bizarrement, l’ambiance est presque comme avant. Presque. Parce qu’elle ne pourra jamais être la même.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyJeu 24 Sep 2020 - 16:20



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Elle reste silencieuse puis doucement prononce son premier prénom. "Finnegan." C’est étrange de l’entendre avec sa voix. Elle lui tend un tablier, il l’enfile bien qu’il soit trop petit pour lui ça serait toujours mieux que rien. "J'avoue qu'Alec, ça te va un peu mieux j'trouve." Il sourit, même lui ne se reconnaissait plus trop dans ce prénom qu’on lui avait donné à la naissance. “C’est ma mère qui l’a choisie, elle aimait les prénoms longs. Personne m’a jamais appelé Finnegan de toute façon. C’était Finn. Et personne m’a appelé Finn depuis au moins  quinze ans. A part Mitch parfois. Et encore. ” Une pause, Alec était devenu son prénom, il ne se serait pas vu revenir au passé.

"Mais pourquoi tu as changé de prénom ?" Il hésite, peu habitué à discuter de son passé aussi ouvertement.  Il la regarde découper un gros de beurre et y ajouter le sucre. "Tu peux attraper un bol et y casser trois oeufs s'il te plait ?" Il hôche la tête, plus heureux de se concentrer sur une tache manuelle sur son passé dont il n’aime pas parler. “En séparant le jaune et le blanc mais Master Chef Strange le sait déjà hein ?” Elle a un sourire taquin et immédiatement un sourire amusé apparaît sur ses lèvres en réponse. “C’est qu’on me donne des cours de cuisine maintenant ?” Le ton a de nouveau son charme habituel. Il s’exécute, séparant les blanc des jaunes en silence. Il sait bien qu’il va de nouveau falloir lui répondre.  Il soupire dans le silence, ne le regarde pas quand il prononce les mots suivants.  “ Pour pas qu’on nous retrouve facilement” dit-il en réponse à sa première question.

“T’as eu une famille heureuse non Alice ? Des parents aimants, une maison pleine de rire et d’amour ?” Ca se voit, du moins ça se voyait. Parce qu’elle avait toujours eu l’air heureuse Alice, parce qu’elle était innocente, un peu naive peut être, le genre de personne qui n’a pas été marqué par la vie, du moins jusqu’à la mort de sa soeur. Il continue de suivre ses instructions, la préparation du gateau l’aidant à calmer la tension présente dans ses muscles. Il n’avait pas envie d’en parler. Pourtant, il se force à laisser les mots franchir ses lèvres, posant son regard bleuté dans les siens. “Mitch et moi on a grandi dans un appart miteux à Las Vegas. On était des moins que rien. Le genre de poussière que t’écrases sur ton chemin. Le genre de poussière que notre paternel aimait bien écraser.” Il lui tend son avant bras alors, les cicatrices de brûlure de cigarette ayant laissé des traces blanches au fil du temps. Elles sont nombreuses sur son bras. “Mitch m’a protégé du plus gros, comme mes soeurs.  Ma mère on était trop jeune pour la protéger de quoique ce soit. C’est lui qui l’a trouvée, veines ouvertes dans la cuisine. Il avait dix ans, j’en avais sept.” Il a un goût amer dans la bouche,un regard qui n’appelle aucune pitié, qui constate simplement les faits. La tristesse est loin, il a tout enfermé depuis longtemps. La colère de l’enfance elle, le prend encore parfois. Il rit alors, d’un rire jaune, haussant les épaules avec fatalité. “C’était facile de tomber dans l’illégalité, c’était la solution à tous nos problèmes. Mitch est tombé amoureux de Mavis, elle l’a entraînée là dedans. Et moi mon frère m’a fait suivre avec. On était jeunes, on avait rien, on voulait tout. Le monde à nos pieds, les rêves réalisés, la fin de la misère..” Deux américains prêts à conquérir leurs envies et leurs passions quitte à écraser les autres sur leur passage. Une pause, il fixe de nouveau la photo d’Alice et de sa soeur comme pour essayer de comprendre là où tout a changé, il ne le sait pas. “ Et je suppose que quelque part sur le chemin, on a tous les deux changé.” Il se tourne vers elle et demande. “T’aurais quelque chose à boire ? De fort ?” Il a un rire plus léger cette fois, l’alcool pourrait peut être rendre cette conversation plus facile même si la cuisine aidait déjà.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyJeu 24 Sep 2020 - 17:02

“C’est ma mère qui l’a choisie, elle aimait les prénoms longs. Personne ne m'a jamais appelé Finnegan de toute façon. C’était Finn. Et personne ne m'a appelé Finn depuis au moins  quinze ans. A part Mitch parfois. Et encore. ” C’est la première fois depuis qu’ils se connaissent qu’il parle de sa mère. La première qu’il s'ouvre en quelques phrases. Et bien évidemment, elle lui pose LA question. Pourquoi avoir changé de prénom. Et ile ne répond pas directement Alec, elle s’en doutait alors elle détend l’atmosphère en lui demandant de s’occuper des œufs et pour le taquiner au passage. “C’est qu’on me donne des cours de cuisine maintenant ?” Sans vergogne, elle acquiesce, toujours avec le même sourire tout en continuant à travailler le beurre et le sucre. Elle jette quelques coups d'œil vers lui en l’entendant casser les œufs et ses gestes ralentissent lorsqu’il lui donne enfin une réponse. “ Pour pas qu’on nous retrouve facilement ” Elle fronce légèrement les sourcils, pour pas les retrouver facilement. Qui voulait le retrouver ? C’est la question qui lui vient à l’esprit, question qu’elle décide de ne pas poser. “T’as eu une famille heureuse non Alice ? Des parents aimants, une maison pleine de rire et d’amour ?”  Elle n’a pas besoin de lui répondre, il connaît la réponse. Oui elle a eu - et a toujours - des parents aimants qui ont toujours veillé au bien de leurs enfants. Oui, il y avait des rires et des sourires lors des dîners et lorsqu’ils allaient au bowling une fois par mois. Elle a eu une enfance heureuse, elle avait une famille soudée, jusqu’à la disparition de Blanche. Sa mort à tout chamboulé, Alice s’est engueulée à plusieurs reprises avec ses parents parce que ces derniers pensaient qu’elle ferait mieux de revenir vivre en France. Ils ont dû apprendre à surmonter cette épreuve. Ses parents y arrivent mieux qu’elle, pour sûr. “Mitch et moi on a grandi dans un appart miteux à Las Vegas. On était des moins que rien. Le genre de poussière que t'écrase sur ton chemin. Le genre de poussière que notre paternel aimait bien écraser.” Ses mains s’arrêtent de pétrir et doucement, elle vient s’essuyer les mains sur un chiffon tout en le regardant. Il lui tend son bras et elle écarquille les yeux en y remarquant les traces blanches. Elle n’y avait jamais vraiment fait attention avant. “Mitch m’a protégé du plus gros, comme mes sœurs.  Ma mère, on était trop jeune pour la protéger de quoique ce soit. C’est lui qui l’a trouvée, veines ouvertes dans la cuisine. Il avait dix ans, j’en avais sept.” Elle ne peut s’empêcher de se sentir mal pour lui, son regard se fait plus triste et doucement, elle s’approche, regarde les traces de plus près avant de venir en toucher quelques unes du bout des doigts et d’ensuite les caresser pendant quelques secondes avant de venir plonger son regard dans celui de l’américain. Lui a tourné la page sur tout ça, il n’y a pas une once de peine, de colère dans son regard. Et c’est lorsqu’il hausse les épaules qu’elle se recule légèrement sans le quitter des yeux, toujours attentive. “C’était facile de tomber dans l’illégalité, c’était la solution à tous nos problèmes. Mitch est tombé amoureux de Mavis, elle l’a entraînée là dedans. Et moi mon frère m’a fait suivre avec. On était jeunes, on avait rien, on voulait tout. Le monde à nos pieds, les rêves réalisés, la fin de la misère..” Elle a du mal à avaler sa salive sur le coup, son empathie ne faisant qu’augmenter sa peine pour la dure vie qu’il a vécu. Elle se retourne et attrape à fouet afin de pouvoir  battre les blancs en neige. Mais il ne bouge pas sur le coup, trop occupé à regarder une nouvelle fois la photo des deux sœurs Tirel. “ Et je suppose que quelque part sur le chemin, on a tous les deux changé.” Elle le regarde, la bouche légèrement pincée. Elle ne sait pas vraiment quoi dire. Il mérite mieux Alec, il méritait mieux.

“T’aurais quelque chose à boire ? De fort ?” Et il rit, un rire bien plus léger que le précédent. Alice, elle lui sourit et regarde autour d’elle. “Il me semble qu’il me reste du Rhum quelque part.. Dans ce placard je crois.” Dit-elle en pointant le placard en question. “ Y’a des verres propres dans le lave-vaisselle." Il peut aussi directement boire à la bouteille si il le veut, elle s’en fiche. De son côté, fouet à la main, elle attrape le bol contenant les blancs d'œufs et commence alors à les battre en neige. “Je sais que ce que je vais dire ne va servir à rien…” Dit-elle en gardant les yeux rivés sur le bol. “Mais je suis désolée…”  Désolée qu’il n’ait pas eu une vie facile, désolée qu’il ait vécu toutes ces horreurs, désolée que son frère l’ait entraîné avec lui sur le mauvais chemin. Elle jette un coup d'œil vers lui avant de lâcher un soupir. “Malgré tout, au fond, t’es pas une mauvaise personne.”  Malgré ses activités illégales, malgré la violence qu’il est capable de montrer et la colère qu’il est incapable de gérer. “Je…” Elle se racle la gorge avant de le regarder en souriant. “Tu peux ajouter le lait, la levure et la farine dans le beurre ?” Elle se retient d’être trop émotionnelle, se concentre sur la préparation du gâteau. Dans d’autres circonstances, peut-être même aura-t-elle involontairement lâché quelques larmes en entendant son histoire.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyDim 27 Sep 2020 - 10:20



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Il se dévoile comme rarement il l’a fait. Il ne devrait pas il le sait. Elle fait partie de la Ruche, elle veut la mort de son frère.  Mais qu’importe. Qu’importe quand les mots sortent avec facilité, qu’il a besoin de lui expliquer, d’avouer enfin qui il est et d’où il vient.  De montrer les cicatrices qui ont fait de lui qui il est. Et lorsque ses mains touchent sa peau, il ne peut s’empêcher de la regarder alors. Le contact l’apaise étrangement, son regard parcoure ses yeux, son nez, ses joues, ses lèvres. Il s’attarde, mais les mots de s’arrêtent plus et il hausse les épaules, la laissant s’éloigner.

“Il me semble qu’il me reste du Rhum quelque part.. Dans ce placard je crois.Y’a des verres propres dans le lave-vaisselle." Il regarde le placard en question, va l’ouvrir pour en sortir la bouteille. Peut être que ça aidera. Alec sort deux verres du lave-vaisselle et serre un fond de rhum. Il en pose un à côté d’elle pendant qu’elle est occupée à battre les blancs en neige et porte le sien à ses lèvres, vidant le verre d’une traite comme si le rhum pouvait effacer les souvenirs qui lui reviennent, le visage de sa mère, celui de son père. Cela faisait combien de temps qu’il n’avait pas parlé d’eux ?

“Je sais que ce que je vais dire ne va servir à rien…Mais je suis désolée…Malgré tout, au fond, t’es pas une mauvaise personne.” Son visage s’assombrit à ses paroles. Elle est désolée quand elle n’a pas à l’être. Il ne savait pas expliquer son passé sans donner l’impression de s’apitoyer sur son sort. Il ne savait pas comment expliquer sans donner le sentiment que toutes les actions des frères étaient justifiées. “Je…Tu peux ajouter le lait, la levure et la farine dans le beurre ? " Il est beau son sourire, il lui avait manqué.  Son regard redevient froid et lentement il s’approche. Ses gestes contrastent avec son regard. Car quand il lui attrape doucement le bras pour qu’elle se tourne vers lui.  Ses mains viennent effleurer l’endroit où ses mains avaient marqué sa peau. Le geste est presque une caresse alors que son visage est un mur de glace. “Te méprend pas Alice. Je suis pas une bonne personne. Mon frère est pas le seul à avoir du sang sur les mains. Il a peut-être proposé l’idée, mais j’ai été très content de rejoindre le Club, d’écraser la concurrence sur notre chemin, d’amasser une belle petite fortune grâce à nos dealers et prostituées pour ouvrir un restaurant, avoir une vie plus que confortable. ” Il ne sait pas pourquoi il cherche à la faire garder ses distances, comme si d’une certaine manière il essayait encore de la protéger de lui. Son regard s’adoucie, sa main vient remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille.  “Mais ça veut pas dire que...je te ferais du mal. Ca veut pas dire que parfois...parfois je regrette d’avoir choisi cette vie là.” Il détourne le regard, c’est un aveu qu’il n’avait que rarement prononcé. Ses iris deviennent un puit de tristesse et de fatalité quand il s’éloigne, ses mains quittant sa peau. Il retourne à la cuisine, pour ajouter les ingrédients qu’elle lui a demandé, ne la regardant pas quand il prononce les mots suivants. “Mais ça veut pas dire non plus que je le protègerais pas. Parce que mon frère Alice, mon frère je lui dois beaucoup peu importe l’homme qu’il est en train de devenir.” Ca lui arrache la langue de dire ça. Parce que chaque jour il le reconnait de moins en moins. Parce qu’il va craquer il le sait. Il se retient depuis des mois, des années de dire enfin le fond de sa pensée à son ainé, ne le défier enfin.  Mais ce qu’il veut lui faire comprendre à la française en face de lui, c’est qu’il est trop loyal, trop loyal pour son bien et que Mitchell est malheureusement au cœur de cette loyauté.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyMar 6 Oct 2020 - 14:35

Elle lâche un léger merci en voyant qu’il lui a servi un verre à elle aussi. Elle n’est pas du genre à boire de l’alcool fort comme ça, le Rhum était là pour les fois où l’envie d’un cocktail se fait ressentir. Elle sait d’ores et déjà qu’elle lâchera une grimace à la première gorgée alors que lui vide son verre d’une traite. Mais elle laisse son verre de côté pour le moment, bien trop occupée à battre les blancs d’œufs en neige, raison pour laquelle elle ne le voit pas approcher. Alors qu’elle vient apporter son index dans sa bouche pour goûter les blancs, elle sent alors les deux mains géantes de l’américain se poser sur ses bras et la tourner vers lui. Surprise sur le coup, elle le regarde dans les yeux, le bout de son doigt toujours dans la bouche avant de l’enlever, confuse. Son touché est beaucoup plus doux que la dernière fois, ses mains se tiennent exactement là où se trouvaient les bleus qu’il avait laissé lors de leur dernière rencontre. Son regard, son visage est d’une froideur alors que ses gestes sont doux. “Te méprend pas Alice. Je suis pas une bonne personne. Mon frère est pas le seul à avoir du sang sur les mains. Il a peut-être proposé l’idée, mais j’ai été très content de rejoindre le Club, d’écraser la concurrence sur notre chemin, d’amasser une belle petite fortune grâce à nos dealers et prostituées pour ouvrir un restaurant, avoir une vie plus que confortable. ”  Elle le regarde dans les yeux en l’écoutant. Elle a beau savoir qui il est réellement désormais, elle a beau savoir que comme son frère, il est un criminel, elle a du mal à se l’admette à elle même. Elle ne le voit pas faire de mauvaises choses, prendre part à des activités pouvant détruire la vie de certaines personnes comme elles peuvent détruire la sienne. Et en l’écoutant, à la manière dont il la regarde en prononçant ces phrases, elle pourrait avoir peur de lui. Mais son regard s'adoucit soudainement et voilà qu’un tendre geste, il vient remettre l’une de ses mèches brunes derrière son oreille. Et Alice, elle ne le quitte pas des yeux. “Mais ça veut pas dire que...je te ferais du mal. Ca veut pas dire que parfois...parfois je regrette d’avoir choisi cette vie là.”  Elle a envie de l’enlacer, là, maintenant. De lui dire qu’elle aussi, au fond, elle regrette qu’ils en soient arrivés là, qu’elle aussi, elle ne veut pas qu’il lui arrive quelque chose, qu’elle n’a pas envie de lui faire du mal alors que pourtant, leurs positions dans deux gangs rivaux semble mettre à mal une promesse de ce genre. Mais elle se retient, de toute ses forces tandis que lui, son regard devient plus triste, plus vulnérable et il s’éloigne, ses mains se retirent de ses bras et il se retourne pour faire ce qu’elle lui a demandé quelques minutes auparavant. “Mais ça veut pas dire non plus que je le protégerais pas. Parce que mon frère Alice, mon frère je lui dois beaucoup peu importe l’homme qu’il est en train de devenir.”

Elle n’a pas bougé Alice, elle continue de le regarder, une main venant se poser sur sa proche hanche alors qu’elle baisse la tête et regarde le sol pendant un moment. Un soupire s’échappe de sa bouche et c’est à son tour de s’approcher de lui. Doucement, sa main vient se poser sur son dos. “Ta loyauté est admirable Alec. Je trouve ça beau ce que tu es capable de faire pour ton frère. La famille avant tout, pas vrai ?” La famille avant tout, bien qu’elle n’est plus de famille à mettre avant quelque chose depuis maintenant deux ans. “Mais il faut aussi que tu fasses attention. Une loyauté aveugle peut faire bien plus de dégâts que de bien.” Parce qu’il faut aussi qu’il reste loyal envers ses propres règles, envers sa propre morale. Et elle se doute qu’il les sacrifie depuis longtemps pour le bien de son frère alors qu’il ne le devrait peut-être pas. Sa main vient alors caresser son dos en cercle.  “Tu es peut-être aussi mauvais que tu le dis. Mais j’insiste, tu es aussi quelqu’un de bien. Si tu ne l’étais pas…”  Elle enlève sa main et vient alors attraper le sachet de farine pour l’ouvrir histoire qu’il n’ait pas à le faire.  “Tu ne serais pas ici, à venir voir comment je vais.” déclare-t-elle.  “Tu ne m’aurais jamais dis que tu me protégera.” Elle s’appuie alors sur le plan de travail à l’aide de son coude tout en le regardant.  “Il y a du bon en toi, tu refuses juste de le voir.” Elle lui offre alors un sourire pleins de bonté et de sincérité avant de se retourner vers le bol où se trouve les blancs soigneusement battus en neige pour le rapprocher du bol dont Alec s’occupe.  “Mais moi, je le vois.” Une fois à côté de lui, elle vient alors lui donner un léger coup de hanche tout en souriant. Alec est fait d’ombre et de lumière mais lui, il ne choisit que de voir l’ombre alors que la lumière essaie de briller.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyMar 6 Oct 2020 - 14:49



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Il a servi le verre plus par réflexe qu’autre chose, par politesse aussi, après tout il est chez elle, il pique son alcool.  Elle ne touche pas au verre, lui le boit comme une traite comme si l’alcool pouvait effacer le passé et tous les choix qu’il avait fait. Parfois c’est ce qu’il aimerait. Il sent sa main se poser sur son dos et il se fige dans son mouvement.   “Ta loyauté est admirable Alec. Je trouve ça beau ce que tu es capable de faire pour ton frère. La famille avant tout, pas vrai ?” Il aurait presque envie de rire tant sa loyauté en réalité lui pourrissait la vie depuis trop longtemps. Mais la fin de sa phrase lui fait détourner le regard, lui rappelle que ce sont eux qui lui ont pris sa famille à elle et que pourtant elle est là malgré tout. Elle ne l’a pas foutu à la porte. “Mais il faut aussi que tu fasses attention. Une loyauté aveugle peut faire bien plus de dégâts que de bien.” Oh elle n’était pas aveugle sa loyauté, il était parfaitement conscient de ses choix, de ceux de son frère, de ce monde dans lequel ils avaient construit leur vie.  Le problème n’était pas que sa loyauté était aveugle mais bien qu’il se laissait bouffer par cette dernière. Car sa loyauté pour Mitchell devenait chaque jour moins justifiée plus leur relation s’étiolait, et moins Alec se reconnaissait dans cette vie qu’il avait pourtant choisie.  « Elle est pas aveugle ma loyauté Alice. Je sais ce que j’ai perdu et je sais ce que je vais perdre. » Il la regarde de nouveau tristement. Il avait déjà perdu Raelyn, il ne voyait pas comment elle lui pardonnerait un jour. Il avait perdu toutes les relations amicales comme romantiques qu’il aurait pu avoir ayant toujours choisi de partir. Et s’il ne semblait finalement pas avoir complètement perdue Alice, cela ne saurait tarder il le savait. Car un jour où il se mettrait sur le chemin de sa quête de justice et un jour ils seraient définitivement séparés.

“Tu es peut-être aussi mauvais que tu le dis. Mais j’insiste, tu es aussi quelqu’un de bien. Si tu ne l’étais pas. Tu ne serais pas ici, à venir voir comment je vais. Tu ne m’aurais jamais dis que tu me protégera.” Il la regarde ouvrir le sachet de levure, finit de mixer les ingrédients avec un fouet. Elle s’appuie sur le plan de travail et son sourire lui réchauffe le cœur. “Il y a du bon en toi, tu refuses juste de le voir.” Elle a peut-être en partie raison et il n’a pas le cœur de la contredire. Pas avec ce sourire sur le visage, pas quand enfin ils retrouvent un peu de ce qu’ils avaient.  “Mais moi, je le vois.” Elle lui donne un coup de hanche le visage ouvert et cette fois-ci cela lui arrache enfin un sourire un retour. L’atmosphère est lourde et pourtant elle essaye de la rendre plus légère. Il est un peu gêné, peu habitué d’être à découvert, il a l’impression d’être à nu et il déteste ça. Pourtant les mots d’Alice lui font du bien et l’apaise. Alors il se décide à oublier un peu ce passé qu’il a dévoilé, à se concentrer sur le présent. « Ca c’est parce que tu vois le bien en tout le monde Alice. » Et c’est pour ça qu’elle n’est pas faite pour la Ruche. Mais pourtant il a un sourire tendre sur le visage, et son regard soudain devient malicieux alors que sa main vient piocher dans le sachet de farine pour lui envoyer une poignée dessus, avec un air aussi moqueur que faussement innocent. « Tu vois je suis sûre que tu ne t’attendais pas ça. » Il rit, son doigt venant tracer la ligne de son nez. « T’as un peu de farine là, j’dis ça j’dis rien, mais pour une pâtissière c’est pas du travail de pro. »

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyMar 6 Oct 2020 - 15:00

« Elle est pas aveugle ma loyauté Alice. Je sais ce que j’ai perdu et je sais ce que je vais perdre. » Elle se retient de lui demander ce qu’il a déjà perdu et ce qu’il pense qu’il va perdre dans le futur. Il est loin d’avoir eu une vie facile et tout ça à cause des décisions de son frère et de son devoir à lui de protéger sa famille. Il est même préférable qu’elle ne pose pas de question alors qu’elle a réussi à rendre l’atmosphère un peu plus légère en lui disant qu’il a du bon en lui. Même qu’enfin, elle réussit à lui arracher un sourire, un vrai cette fois. Elle essaie d’être sincère et l’est en disant qu’il y a du bon en lui, du bon comme du mauvais. Parce que malgré tout, jamais elle ne pourra oublier le Alec en colère et violent qu’elle a eu en face d’elle. « Ca c’est parce que tu vois le bien en tout le monde Alice.»  Il n’a pas tord sur ce point. C’est ce qu’elle fait à chaque fois Alice, regarder le bon côté des choses, le bon côté des gens. Pour elle le bien le remporte sur le mal même si ce n’est pas toujours le cas. Elle lâche un léger rire à sa phrase, se tournant et ne voyant pas alors le regard du l’américain devenir malicieux. “Seulement en ceux qui en valent la peine selon moi.” Et pour elle, il en vaut la peine Alec, même si il pense le contraire.

Alors qu’elle se retourne vers lui, elle est surprise par de la farine jetée à son visage. Elle lâche un léger cri et ferme les yeux avant qu’elle ne grimace à cause de la farine ayant atterri dans sa bouche. « Tu vois je suis sûre que tu ne t’attendais pas ça. » Elle ouvre le yeux pour le voir proche d’elle, en face à face. Son doigt se pose sur son nez et en suit la ligne. Elle le regarde dans les yeux et fronce alors le nez alors que lui a l’air bien fière de son lancé de farine. « T’as un peu de farine là, j’dis ça j’dis rien, mais pour une pâtissière c’est pas du travail de pro. » Elle ricane Alice, elle rit avant d’attraper son poignet pour enlever sa main. “Ce qui n’est pas pro c’est de gâcher de la farine alors qu’on est censé cuisiner.” Alors elle attrape le sachet de farine et l’approche de son bol comme pour en ajouter. Elle regarde l’intérieur du sachet et soupire, l’attrape pour venir en verser dans le bol. “Mais t’inquiètes pas… Tu ne perds rien pour attendre.” murmure-t-elle. Et au lieu de verser de la farine dans le bol, elle se tourne soudainement vers lui et secoue le sachet de manière à l' asperger. Une fois qu’elle a fini, elle le regarde et éclate de rire en voyant l’américain avec le visage et une partie de ses cheveux recouvert de farine. Sa chemise aussi en a fait les frais. Elle l’imite alors on venant poser son doigt sur son nez comme il l’avait fait pour elle. “J’crois que toi aussi t’en a un peu sur le visage.” Elle insiste sur le “un peu” tout en le regardant dans les yeux. Et elle le reconnaît, ce regard et elle sait que c’est le moment pour elle de partir en courant avant qu’il ne se mette à lui vider le reste de la farine sur la tête. Elle tourne alors les talons et se rue de l’autre côté des deux plans de travail sur lesquels ils cuisinaient, elle feinte ensuite un départ vers la droite alors qu’elle se retourne pour fuir vers le salon. “Tu salis, tu nettoies !” prononce-t-elle en rigolant tout en continuant de fuir comme elle le peut, se réfugiant à l’autre bout du canapé sur lequel Sumo est assis, regardant sa maîtresse comme s' il ne comprenait pas ce qu’il se passait.. Les voilà qui agissent comme des enfants, les voilà qui agissent comme avant, comme les deux amis qu’ils étaient. Et c’est à ce moment qu’elle s’en rend compte, à quel point il lui avait vraiment manqué.

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Message(#)(strangrel #3) if i could take your hand, oh if you could understand EmptyMar 6 Oct 2020 - 15:02



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“Seulement en ceux qui en valent la peine selon moi.” Cela veut dire qu’il en vaut la peine et pourtant il aimerait qu’elle pense le contraire. Il serait plus facile alors de rester éloigné d’elle. Plutôt que de s’attarder sur cette pensée, il préfère rendre l’atmosphère plus lègère, saississant de la farine entre ses doigts pour l’envoyer sur elle avant de venir poser son doigt le long de son nez, un air de défi sur le visage. Elle attrape son poignet pour qu’il retire sa main de sa figure et son regard se fait plus mutin, très fier de lui. “Ce qui n’est pas pro c’est de gâcher de la farine alors qu’on est censé cuisiner.” “Oups.” Alec n’a pas l’air désolé du tout,  on dirait plutôt un gamin bien content de sa farce. Mais il n’a pas le temps de rire longtemps qu’elle secoue le sachet pour le sachet si bien qu’il se retrouve avec de la farine dans les cheveux et sur le visage, lui arrachant une petite toux. Alice éclate de rire et si son regard se fait faussement courroucé, le sourire lui n’en est que plus grand. Elle pose son doigt sur son tour et l’imite :“J’crois que toi aussi t’en a un peu sur le visage.” Il a un regard vengeur, et sa main se tend déjà vers le sachet de farine, l’attrapant, prêt à lui renverser le reste dessus. Mais déjà elle s’est enfuie en courant, lui arrachant un grognement. C’est qu’elle est rapide la française et il jette une partie de la farine d’un côté mais déjà elle s’est précipitée dans le salon. “Tu salis, tu nettoies !” Elle rit et son rire se joint au sien tout en grondant d’un ton qui se veut sérieux et qui pourtant ne l’est pas une seule seconde. “Tu vas voir ce que tu vas voir.” Ils sont deux gamins et Alec retrouve cette lègèreté qu’il avait toujours eu avec elle. Il accèlère entre les meubles, lançant à plusieurs reprises des poignées de farine pour tenter de l’atteindre. Mais cela ne fait que le ralentir alors il choisit plutôt de chercher à l’attraper. Il y arrive enfin, ses mains attrapant ses hanches pour l’empêcher de fuir, il la pousse doucement contre le plan de travail pour la bloquer entre ses bras. “Tu fais moins la maligne là tout de suite.” Il a le sachet de farine sous ses doigts posés sur le plan de travail. Elle est coincée entre son corps et le meuble derrière elle et il la regarde moqueur. Ils sont bien loin de l’atmosphère de la pièce plusieurs minutes auparavant. Elle est déjà recouverte de farine tout comme lui, son regard s’attarde sur ses cheveux, le haut de son visage, puis descend lentement jusqu’à ses lèvres. Il est soudainement tout à fait conscient de son corps contre le sien, de la couleur de ses lèvres, de son souffle brûlant. Il s’attarde un peu trop longtemps il le sait, son visage même se rapproche du sien et pendant une demie seconde il se dit qu’il va l’embrasser. Jusqu’à ce que soudain il réalise ce qu’il est en train de faire, que son visage se ferme brutalement et qu’il recule, trois pas en arrière, mettant de la distance entre leurs corps avec un regard gêné. Alec fait semblant de rien, riant soudainement pour briser le silence qui s’est installé. Le sachet de farine est resté sur le plan de travail. Il regarde la pièce autour d’eux. “Bon bah on a massacré ton appart..” Surtout lui en fait mais il ne le précise pas. “Moi j’ai l’impression que tu te ramollis un peu on a toujours pas fini le gâteau.” Il a retrouvé son air provocateur pour cacher le malaise ambiant. “Tu me files un balais que je nettoie ?” dit-il d’un air dramatique comme si c’était la pire tâche qu’elle pouvait lui demander.


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