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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyJeu 17 Sep 2020 - 13:23


Après la soirée années 80 qui a été une totale réussite, te voilà traîné par tes potes surtout Teddy, à la soirée années 50. T’es pas trop trop sûr à propos de celle ci parce que tu connais pas grand chose de cette époque là. Une fois de plus c’est Teddy qui t’a filé un coup de main pour que ta tenue soit accordé au thème de la soirée. Il est venu une heure avant chez toi pour se faire. T’as un joli pantalon de costume que t’as mis que deux fois dans ta vie, une chemise blanche, jusque là, t’avais ce qu’il fallait. Teddy a apporté une paire de bretelles et un noeud de papillon. « Nan, juste les bretelles ce sera suffisant. » Tu veux bien jouer le jeu mais pas à ce point là non plus. Tu seras pas à l’aise avec un truc qui te serre le cou. « Ou attend comme ça. » Et voilà qu’il te met le noeud de papillon défait autour de ton cou. Ça te donne un air de fin de soirée alors qu’elle n’a pas encore commencé. T’aimes plutôt pas mal. Tu laisses un bouton de ta chemise défait. Tu gagnes aussi un chapeau au passage.« J’ai l’impression de sortir du Parrain. » Pas tout à fait mais c’est pas trop mal quand même. Tu as aucune idée de comment la soirée va tourner mais c’est souvent comme ça que les meilleures, ou pires soirées commencent.

Une fois sur place, vous rejoignez le petit groupe que vous êtes maintenant assez régulièrement en soirée. Teddy te colle un peu trop. Sa meuf n’est pas là et tu en viendrais presque à le regretter. Tu termines ton verre et fais signe aux autres que tu files te prendre autre chose au bar. Sans tous ces mots là, mais tu sais qu’ils vont comprendre. C’est avec une chope de bière dans les mains que tu vas te caler dans un coin pour observer les gens qui dansent, les costumes qu’ils ont pris, ou pas. Y’a pas mal de gens qui ont le nez dans leur téléphone. « Ca jure dans le décor quand même. » Tu parles un peu au hasard mais tu sais que y’a un gars à côté de toi. T’as pas fait trop gaffe s’il était habillé pour l’occasion ou pas. Tu ne l’as pas regardé de trop près, justement parce qu’il est trop près et tu veux pas avoir l’air d’un creep. C’est pas ton habitude du tout de regarder les gens, mais t’aimes bien voir qui a joué le jeu ou pas ce soir. « J’ai pas encore sorti mon téléphone de ma poche de la soirée. C’est un exploit, j’en suis assez fier. » Du coup tu vas tenter de ne pas le sortir du tout. On verra si tu tiens bon.

@Samuel Siede
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyJeu 17 Sep 2020 - 19:55

« Cela m’a l’air vraiment pas mal, cela te donnera l’occasion de t’aérer l’esprit et de sortir un peu de ton bureau. » La main de William passa par-dessus l’épaule du jeune ingénieur pour venir y déposer une affiche très colorée, attirant l’attention de Samuel dans un rapide coup d’œil. « Soirée Rockabilly ? » demanda le jeune homme à l’attention de son frère ainé qui acquiesça dans un léger sourire. « Et je t’y tiendrais compagnie, ça fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus en dehors de chez Papa et Maman ou de notre société. On se donne rendez-vous à vingt-et-une heure là-bas, ne me fais pas faux bond » dit l’aîné Siede en quittant le bureau de son cadet qui se contenta de soupirer en attrapant dans ses mains le prospectus. Il était mélangé entre un soudain sentiment de malaise, de flemme et d’incompréhension la plus totale. Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire à cette soirée, la technologie à cette époque, c’était une idée bien lointaine !

Il avait travaillé jusqu’au dernier moment, repoussant au maximum son départ de l’entreprise en espérant qu’entre temps son frère ne décommande, mais en vain. D’ailleurs, ce dernier lui avait même laissé sa tenue pour l’évènement, ramenée fraichement du pressing. Il ouvrit l’air décomposé petit à petit face à ce qu’il allait devoir porter, lui qui était bien plus à l’aise dans un jean que dans un pantalon de costume. Il remonta la fermeture éclair et partit avec le cintre sur l’épaule. Il était temps pour lui de se préparer. Les minutes qui s’écoulèrent lui semblèrent des heures et pourtant il fût prêt en moins d’une heure quand il remit sa montre connectée au poignet. Il était hors de question pour lui de s’en séparer, même si elle venait dénoter avec cette chemise blanche, ces bretelles bordeaux accrochées à ce pantalon à motif écossais blanc et bordeaux, accompagné du béret et du nœud papillon assortis. Même ses chaussures rappelaient la couleur de sa tenue.

Son frère avait pensé à tout en effet. Du moins c’est ce que pensait Samuel près d’une heure après l’heure fixée en guise de rendez-vous. Il s’était commandé une bière et attendait patiemment, observant les alentours sans y prêter réellement attention. Pour lui ce temps était du gâchis, même si l’ambiance avait l’air sympathique. Du moins c’est ce qu’il en déduisait Sam, en voyant les gens dansaient à tout va. C’était ça non la réaction quand on appréciait quelque chose ? Elle dénotait bien de celle de l’ingénieur qui avait son regard qui semblait perdu sur le sol mais qui en réalité était en train de swipper sur sa montre connectée pour répondre à son frère qui lui indiquait son contre-temps de ce soir. Samuel soupira sans aucune retenue, ne se rendant même pas compte qu’un homme venait de parler à voix haute quelques instants avant. Il releva le regard vers lui juste au moment où il reprit la parole, se souvenant alors des premiers mots qu’il venait de dire. « Jurer ? Non je ne crois pas avoir entendu la moindre insulte à proximité… » dit-il dans un haussement d’épaule avant de finir sa réponse à William et de porter son attention sur son verre de bière. « Un exploit ? Vous savez qu’il y a aussi d’autres possibilités qu’un téléphone ? » lui dit l’ingénieur en levant son poignet dans sa direction pour lui montrer la montre. « Là, c’est quand on en est au point où aucun sevrage n’est possible… C’est même d’ailleurs pour cela que mon frère a dû vouloir me mettre dans ce guet-apens… Accoutré de cette façon… » soupira Samuel avant de reprendre sa position initiale. Il n’était pas très discussion de base, mais l’homme en question semblait lui apprécier de parler à voix haute dans l’espoir que quelqu’un l’entende. Samuel se prêta même à l’exercice, se demandant si cela marcherait également avec lui. « Et heureusement que les gens n’ont pas abusé des velcros… C’était à la mode dans les années 50… Comme les nœuds papillons, mais généralement noués… Vous ne savez pas faire de nœuds peut-être ?» lâcha-t-il de but en blanc et sans préambule, sans la moindre pointe de reproches dans sa voix. Il ne savait pas combien de temps il allait rester ici, mais il avait encore une bière à finir.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptySam 19 Sep 2020 - 23:51


« Jurer ? Non je ne crois pas avoir entendu la moindre insulte à proximité… » Il est drôle le gars. Parce que bien sûr, tu penses qu’il plaisante à jouer sur les mots comme ça. Jouer avec les mots c’est une grande partie de ton travail. « Un exploit ? Vous savez qu’il y a aussi d’autres possibilités qu’un téléphone ? » Heureusement qu’il te montre sa montre parce que tu n’aurais pas compris de quoi il voulait parler sans explication supplémentaires. Il a donc la Apple Watch ou en tout cas quelque chose qui y ressemble. « Là, c’est quand on en est au point où aucun sevrage n’est possible… » Un addict. Malheureusement quelque chose que tu connais trop bien. Pas de la même façon que lui, mais de manière plus globale, c’est pareil au fond. Il parle de son frère, tu comprends pas tout, t’as pas toutes les infos. « Et heureusement que les gens n’ont pas abusé des velcros… C’était à la mode dans les années 50… Comme les nœuds papillons, mais généralement noués… Vous ne savez pas faire de nœuds peut-être ?» Il te fait sourire en tout cas, la façon dont il parle, les mots qu’il utilise sans les mâcher au préalable comme le font la plupart des gens doté de bienséance.

« Je trouvais ça faisait trop avec le noeud et mon pote a trouvé cette alternative pour que je le porte quand même. » Mais trop quoi Jordan ? La vérité c’est que tu n’as porté un noeud de papillon correctement qu’une fois dans ta vie et t’as envie de garder ce moment unique encore longtemps. « T’avais pas envie de venir mais tu t’es quand même habillé sur le thème de la soirée ? » Tu hoches la tête, impressionné. « Respect. » Tu t’es même pas rendu compte que t’es passé à une manière de parler un peu plus familière. C’est venu naturellement. Tu regardes un peu autour de toi dans l’assemblée de personne se trouvant sous vos yeux. Vous avez un bon point de vue. Sûr que son frère pourra le trouver facilement d’ici. T’es aussi sûr que son frère se trouve dans le coin parce que sinon, tu ne comprends pas pourquoi il reste s’il ne veut pas être là. Un défi personnel. Ouais, c’est le seul truc qui serait logique dans tout ça. Mais tu ne vas pas chercher trop loin. Tu as posé tes questions, tu attends de voir s’il va t’offrir des réponses ou non. Après tout, il a l’air de ne pas avoir la langue dans sa poche. Tu ne parles pas de son addiction à proprement parler. Il se peut que le sujet soit sensible et t’es pas là pour faire chier les gens. C’est un total inconnu avec qui tu parles pour la première fois. T’as de leçons à donner à personne. Il est déjà en train de passer une mauvaise soirée d’après ce qu’il t’a dit, autant essayer de faire en sorte que ce bref moment avec toi soit la chose qu’il retiendra de positif de cet endroit. « Il est où ton frère ? Parti chercher la banderole pour ton intervention ? » T’es curieux. T’essaies de faire dans l’humour au passage.


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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyVen 25 Sep 2020 - 19:13

« Dans ce cas-là, il ne fallait pas le mettre… Ce n’est pas une laisse, c’est un accessoire… Enfin je dis ça, mais j’ai le même… » Samuel osait enfin lever le nez de sa montre pour regarder le jeune homme face à lui. Après tout, il ne pouvait pas lui reprocher d’être dans le thème de la soirée, quoi qu’en y regardant de plus près, il ne savait guère s’il avait atterri ici pour fuir une autre soirée à thème. « Alors si votre « pote » a trouvé l’alternative, on ne froisse pas ses amis c’est cela ? » demanda Samuel soudainement, comme si la réponse l’intéressait pour prendre note sur le comportement à adopter. Il ne manquerait plus qu’il sorte un carnet et note dans le chapitre dix-huit de la leçon « Comment se comporter en société » l’information. Ah non. Pas de carnet, les ordinateurs font tout de nos jours. Il haussa les épaules à sa remarque faite sur la tenue ne comprenant pas lui-même pourquoi il avait respecté ce dress-code. « Le costume était livré dans mon bureau… Je me suis dit que mon frère l’avait commandé pour que je le porte, je l’ai donc enfilé… Après tout, je ne voulais pas me faire remarquer et pourtant vous avez réussi à vous mettre juste à côté. » rétorqua Samuel dans un demi-sourire. C’est que le jeune homme face à lui commençait à attirer sa curiosité. D’une part parce que le tutoiement venait d’être instauré sans aucuns préambules, d’une seconde part c’est que contrairement à lui, il semblait écouter ce que Samuel lui disait. « Et vous ? Enfin si je pars du principe de votre remarque et que je la recoupe à votre tenue vestimentaire, on vous a séquestré de force dans un véhicule pour vous trainer ici ? Ou alors vous êtes ici pour le mariage de votre meilleur ami pour lequel vous êtes le témoin ? » L’humour et Samuel faisaient deux, c’était indéniable. Pourtant il tentait de se débrider, se tournant même en direction du jeune homme, signe d’une attention toute particulière. « Samuel. » rajouta-t-il en lui tendant la main dans sa direction, à défaut de faire vieux jeux, les salutations se faisaient de la sorte dans son code de conduite préétabli. « Quant à mon frère, il est resté bloqué à notre bureau, pour traiter je ne sais quel papier qui ne m’intéresse pas. Mais je n’ai pas prévu d’intervention, je n’ai pas le matériel nécessaire, et le discours n’est pas prêt… Ce serait une tentative foireuse… tout comme votre pointe d’humour non ? » La pique de Samuel ne paraissait pas bien méchante, comme à son habitude, et il profita de cette remarque pour venir porter son verre à ses lèvres, prenant une gorgée comme si cette dernière pourrait lui permettre de continuer à discuter sans trop de difficultés. « Et comme tout verre commandé doit être terminé, je ne pensais pas partir avant… Et vous donc ? Qu’est-ce que vous fuyez tant ? » demanda le jeune ingénieur sans réellement sembler se soucier de la réponse apportée. Après tout, il avait été sociable plus d’une dizaine de secondes consécutives, il ne fallait pas abuser.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyMer 30 Sep 2020 - 10:53



« Dans ce cas-là, il ne fallait pas le mettre… Ce n’est pas une laisse, c’est un accessoire… Enfin je dis ça, mais j’ai le même… » Plus il parle, plus tu le découvres. Il est du genre à faire la morale comme ça à tour de bras visiblement. Pas un trait de personnalité qui te plaît le plus, mais il se reprend sur la fin, ce qui remonte totalement le niveau à ton goût. Y'a pas beaucoup de monde qui sont très à l'aise à l'idée de se reprendre - changer d'avis - rapidement, en remarquant des nouvelles choses. Beaucoup sont trop fier. « Alors si votre « pote » a trouvé l’alternative, on ne froisse pas ses amis c’est cela ? » Hein ? T’es même pas sûr de ce qu’il veut dire par là. C’est ton pote qui n’a pas voulu te froisser ou toi qui n’a pas voulu le froisser ?« C’est toujours mieux quand tout le monde est content. » Tu es très loin d’être du genre à faire un truc que tu n’as pas envie de faire. Teddy est un peu trop dans le côté fashion des choses. Il s’amuse toujours avec toi et tes fringues comme si t’étais une poupée. Autant qu’il se démerde à faire un truc qui te plaît à toi aussi. Et il y arrive toujours. « …je ne voulais pas me faire remarquer et pourtant vous avez réussi à vous mettre juste à côté. » C’était totalement du hasard mais le sourire qu’il te fait parce que oui, tes yeux se sont posés sur lui juste à ce moment, te fait sourire aussi. Tu vas le laisser croire que c’était calculé si c’est bien ça qui lui est passé par la tête. « … Ou alors vous êtes ici pour le mariage de votre meilleur ami pour lequel vous êtes le témoin ? » Les hypothèses du gars sont super violentes et bizarrement ça te parle. La fin est plus légère, il te fait vraiment sourire. T’aimes qu’il essaie de trouver qu’est ce que tu fou là. Par quel enchaînement d’actions tu t’es retrouvé dans cette pièce ci, à côté de lui. « Ni l’un, ni l’autre. » Il tend sa main.

« Samuel. »
« Jordan. »

Tu lui rends sa poignée de main. « Quant à mon frère… » Ca te fait marrer qu’il revienne là dessus. Il a envie de s’expliquer et toi t’es pas contre l’écouter. C’est toujours une bonne chose d’avoir plein d’informations sur une personne. Surtout si c’est elle même qui les donne. Ca devrait être authentique, sauf si t’es en présence d’un mythomane professionnel. Tout reste possible. Tu ne le connais ni d’Adam ni d’Eve. « Ce serait une tentative foireuse… tout comme votre pointe d’humour non ? » Ok là il te fait vraiment marrer. « Et comme tout verre commandé doit être terminé, je ne pensais pas partir avant… Et vous donc ? Qu’est-ce que vous fuyez tant ? » T’aimes que l’alcool qu’il paie soit si important pour lui. Alors tu fuis quoi Jordan ?

« Pas la fête. J’aime trop les soirées à thèmes. C’est comme si on était dans une bulle le temps d’une soirée. Où on a une autre vie en quelque sorte… » Tu hausses une épaule. Tu sais pas si ça fait tant de sens que ça ta réponse mais c’est comme ça que tu le vois. Mais t’as pas fini ta réponse parce que oui effectivement tu fuis quelque chose et tu vas le lui partager. « J’avais besoin de faire une pause. J’ai un quota de sociabilité qui atteint plus ou moins vite son max en fonction des gens avec qui je suis. » Tes yeux étaient retournés vers la table où y’a tes potes et puis tu apportes de nouveau ton attention sur Samuel juste à côté de toi. « Bonne nouvelle, ta jauge est encore au plus bas, mais je suis sûr que c’est toi qui va avoir envie d’un break de moi dans pas longtemps. » Tu as l’impression de le saouler plus que de l’amuser depuis que t’as pris la parole. Tu parles beaucoup Jordan. Comme quoi, tu te sens bien mieux avec lui qu’avec Teddy à tes côtés là.


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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyJeu 8 Oct 2020 - 18:05

Ce que les gens normaux pourraient prendre pour des leçons de morales ne sont en réalité que des points que relèvent avec maladresse Samuel. La bienséance et les façons de communiquer ne sont pas les choses les plus simples à assimiler pour lui. C’était bien plus compliqué que d’apprendre tout un tas d’algorithme, de formules et de propriétés mathématiques. C’était surtout parce que cela ne l’intéressait pas. Et c’était souvent pour cela qu’il ne s’intéressait pas aux autres. Du moins c’est l’explication la plus rationnelle que l’on pourrait donner. Samuel n’était pas forcément soulagé de voir que le jeune homme n’avait pas fui tout simplement parce qu’il n’était pas inquiet. Il n’avait jamais compris pourquoi parfois les gens prenaient la mouche et se renfermaient quand il avait des choses à leur dire. Ses pensées faisaient même écho à la phrase que venait de sortir le jeune homme. « C’est toujours mieux quand tout le monde est content. » Un léger sourire s’étira sur les lèvres du Siede et il haussa les épaules d’un air parfaitement nonchalant mais surtout non volontaire. « Parce qu’il faudrait savoir faire plaisir aux autres ? » demanda-t-il non pas comme un reproche mais comme une véritable interrogation. Aussi véritable que toutes celles qu’il venait de sortir pour comprendre la présence de l’homme entre ces murs. En vain a priori. Mais Samuel avait probablement épuisé toutes les possibilités qu’il connaissait et n’avait plus rien à proposer. Sa conclusion fût donc hâtive « Donc vous êtes là de votre propre chef. » admettait l’ingénieur qui serra la main de ce Jordan. Il aurait pu balancer un « enchanté » ou « ravi de faire votre connaissance » mais il ne s’embarrasserait pas de ce genre de tournure ennuyeuse. Non, il préférait lui expliquer le guet-apens dans lequel William venait de le plonger. Heureusement qu’il était intéressant de l’écouter parler également, sinon Samuel aurait bien pu tenter de prendre la fuite.

« Les déguisements, ce n’est pas mon for. Les fêtes, le bruit non plus. Je serais bien mieux dans mon bureau actuellement. » admettait-il en haussant à son tour les épaules. « Je ne changerais ma vie pour rien au monde. » rajouta-t-il en plus, peu conscient de la potentielle métaphore effective. Samuel porta son verre à ses lèvres, buvant une longue gorgée, un œil toujours posé sur l’homme en face de lui. Douce ironie quand ce dernier commença à lui parler de sociabilité. « Vous avez la chance d’avoir une jauge maximale. Les gens m’ennuient généralement . Du coup, je pense que les gens le sentent et ne m’approchent pas, ce n’est pas plus mal comme cela… Faire la discussion c’est parfois épuisant quand on ne sait pas faire. » se livra Samuel pour sa plus grande surprise. Il ne faisait que répéter ce qu’avait bien pu lui rapporter ses proches qui le connaissaient parfaitement. Pourtant, de loin il avait le parfait air de gendre idéal. Doux paradoxe. Il haussa de nouveau les épaules, finissant son verre avant de le reposer sur la table, son regard planté dans celui de Jordan. « Si je m’écoute, je prendrais des breaks en continu… Il faut que je me sociabilise… Donc ce que je te propose c’est que tu m’offres un autre verre pour m’obliger à rester assis à cette table ? » proposa Samuel dans un rictus. « Au moins, je pourrais dire que je me suis sociabilisé… Avec peut-être pire que moi, qui sait… » Le sous-entendu n’était qu’à demi-caché. « Puis si tu me vois me lever et partir sans un mot, c’est que je me suis ennuyé. Deal ? » conclut l’ingénieur en s’enfonçant dans son siège, les bras croisés contre son torse. Ce n’était pas là l’objectif de William en l’envoyant dans cet endroit ?
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyVen 9 Oct 2020 - 19:12



« Parce qu’il faudrait savoir faire plaisir aux autres ? »
« Si c’est des gens qu’on aime. Ouais. »

C’est comme ça que tu vois les choses de ton côté et tu as envie de le lui dire même si la conversation continuer d’avancer. Ton ton n’est en rien moralisateur ou quoi que ce soit, c’est juste, ta façon de penser, ta façon de faire depuis toujours. « Donc vous êtes là de votre propre chef. » Tu hoches la tête pour le lui confirmer. Ca a l’air d’être assez compliqué à comprendre pour lui s’il le relève. T’as aussi bien compris que ce n’était pas son cas à lui. Il te fait bien comprendre qu’il ne se sent pas bien ici.

« Je ne changerais ma vie pour rien au monde. »
« C’est le principal. »

C’est rare que les gens soient satisfait de leurs vies. La tienne tu l’aimes aussi maintenant. C’est pas tous les jours facile mais c’est loin d’être un calvaire. Faut juste que tu bosses sur toi régulièrement afin de rester dans une bonne ligne de conduire. Les travers sont si facilement emprunter lors d’un moment de faiblesse. « …Faire la discussion c’est parfois épuisant quand on ne sait pas faire. » Il te donne pas mal de nouvelles informations à son propos et tu bois ton verre en le regardant. « Si je m’écoute, je prendrais des breaks en continu… Il faut que je me sociabilise… Donc ce que je te propose c’est que tu m’offres un autre verre pour m’obliger à rester assis à cette table ? » Un sourire bien plus large se forme sur tes lèvres alors qu’il est en train de te forcer la main à lui payer un verre. Son insistance à vouloir sociabiliser te fait réaliser qu’il a un réel problème avec ça. Ce qui est drôle quand tu as bien vu qu’il n’avait aucun problèmes à faire des remarques à ton propos. « Qui sait… » Parce que tu sais très bien que tu n’es pas non plus un model de socialisation. T’es plus introverti qu’extraverti. Ca dépend avec qui tu es, ça dépend ce que tu as bu ou pris comme substances aussi.  « Puis si tu me vois me lever et partir sans un mot, c’est que je me suis ennuyé. Deal ? » Il te fait carrément rire de nouveau.

« Deal. » Mais t’es pas encore parti pour aller vous prendre à boire, tu le regardes, toujours très amusé. « Si on reste sans parler ça va t’ennuyer aussi ? » Tu essaies de voir quelles options s’offrent à toi pour qu’il reste à cette table avec toi le plus longtemps. C’est devenu une sorte de challenge d’un coup. Un jeu. Tu sais pas, mais ça te plaît. « Les gens avec qui on peut rester sans dire un mot sans que ce soit gênant sont les meilleurs de la planète. » Que tu annonces sans qu’il ait rien demandé. Tu donnes à ton tour des informations sur toi. « Qu’est ce que tu veux boire ? » Parce que quoi qu’il arrive, tu es sûr qu’il va le prendre ce verre que tu lui offres à sa demande. Ca ne te dérange pas d’être mené à la baguette comme ça. T’aimes les gens qui savent ce qu’ils veulent et qui savent le dire avec des mots. Tu n’es pas médium, tu ne sais pas lire les pensées des gens.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptySam 17 Oct 2020 - 11:22

« Si c’est des gens qu’on aime. Ouais. »

Samuel aurait voulu pouvoir répondre à cette remarque. Parce qu’il aimait profondément sa famille, il ne le niait pas. Il aimait la bougonnerie de Blake, le charisme silencieux de William, le côté pétillant de Mia et ce besoin qu’il a de vouloir protéger sa cadette, Hayden. Mais il faisait parti de ceux pour qui admettre l’amour qu’il ressent n’était pas si aisé. Et il savait pertinemment qu’aucun membre de sa famille ne lui tiendrait rigueur de son manque de tact et de son oubli au sujet du plaisir à offrir. Alors il se contenta d’hausser les épaules, signe qu’il souhaitait changer de sujet. Trêves de bavardages, il préférait s’intéresser à celui qui se tenait face à lui. Ou du moins se servir de ce dernier comme entraînement pour tisser des liens. N’est-ce pas ce que désirait finalement William en l’envoyant ici ?

Changer de vie. Cela aurait pu être tentant si Samuel n’avait pas réalisé son rêve, ne travaillait pas pour sa propre entreprise, et ne possédait pas une famille soudée. En soi, rien n’était à changer aux yeux de l’ingénieur, pour qui il n’y avait aucun problème même émanant de sa façon d’agir. La preuve, c’est qu’il ne semblait pas vouloir fuir, Jordan. Et son sourire venait marquer Samuel qui s’attardait un peu plus dessus, le lui rendant avec timidité et quelques secondes de décalage. Le Siede souriait un peu plus en secouant la tête à sa remarque. « Toi seul le sait si je ne m’abuse, aucun logiciel ne me permettrait de deviner avec une parfaite certitude tes envies… Donc je me dis que si tu agis comme moi, tu vas me l’offrir ce verre. » admettait Samuel sans se rendre compte qu’il se livrait un peu plus à chaque phrase. Pourtant il ne manqua pas d’être surpris en l’entendant rire de nouveau. Qu’avait-il bien pu dire de plus pour déclencher sans le vouloir ce rire.

Les questions partirent aussi rapidement qu’elles n’étaient venues quand Jordan accepta le marché. Samuel se détendit presque aussitôt, s’enfonçant un peu plus dans la banquette qu’il occupait, secouant la tête pour répondre à la négative à sa dernière question. « Cela m’arrangerait presque… Le silence est apaisant. C’est dans ces moments là que je réfléchis le mieux… Donc non, je peux rester là sans mot… Ce sera moins gênant que de m’obliger à faire la discussion… » admettait l’ingénieur dans un demi-sourire, presque rassuré que cela ne dérange pas l’homme face à lui. « Je vais prendre un Dry Martini. Avec les olives. » demanda Samuel en insistant sur la présence de ces dernières. « Et si le barman rechigne à te le servir, prends ce que tu veux, je ne suis pas compliqué, du moment que cela se boive… » conclut Samuel pour rassurer le jeune homme. C’était peut-être la première fois que Sam appréciait une compagnie depuis bien longtemps. Il n’était peut-être pas si associable que ça en y regardant de plus près. Tout comme il regardait Jordan s’éloigner de lui, le regard attardé sur ce dernier, un sourire aux lèvres. Les choses étaient plus simples qu’elles n’en paraissaient finalement. Samuel détourna le regard qu’au moment où Jordan fit le trajet inverse en direction de la table qu’ils occupaient, pour éviter de se faire surprendre. Il ne le regarda qu’une fois qu’il n’était qu’à quelques centimètres de la table. « Merci. » dit-il simplement dans un léger sourire, en regardant son verre. « Alors, on boit, on se regarde dans le blanc des yeux et ça te convient ? » demanda Samuel presque enjoué par le programme évoqué.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyMar 20 Oct 2020 - 11:29



« Toi seul le sait si je ne m’abuse, aucun logiciel ne me permettrait de deviner avec une parfaite certitude tes envies… Donc je me dis que si tu agis comme moi, tu vas me l’offrir ce verre. » Ca te fait marrer qu’il réagisse à cette phrase. Tu comprends une nouvelle fois qu’il ne jure que par la technologie. Hilarant quand on se souvient la façon dont tu as entamé la conversation avec lui tout à l’heure. Et il a raison dans la fin de sa phrase. Tu vas lui offrir ce verre. Parce qu’il en a envie, parce qu’il te fait un break de Teddy qui te courrait sur le haricot, parce que apparemment le silence est un point positif pour lui.  Apparemment il trouve que tu lui ressembles dans ce sens là. « Cela m’arrangerait presque… Le silence est apaisant. C’est dans ces moments là que je réfléchis le mieux… Donc non, je peux rester là sans mot… Ce sera moins gênant que de m’obliger à faire la discussion… » Pareil pour toi, même si tu vas certainement te contenter d’étudier les paroles des chansons qui passent jusqu’à ce que ça ne t’intéresse pas tant et que tu te perdes dans tes propres pensées. « Je vais prendre un Dry Martini. Avec les olives. » Tu hoches la tête alors que tu te lèves pour aller vous prendre de quoi boire de nouveau. Tu n’as pas fini ton verre mais tu n’as aucun soucis avec le fait d’en avoir deux en face de toi. Au contraire. « Et si le barman rechigne à te le servir, prends ce que tu veux, je ne suis pas compliqué, du moment que cela se boive… » Là c’est son tour d’être comme toi. Tant qu’il y a de l’alcool qui te tombe tout cuit sous le nez, tu bois tu t’en fou. « Un Dry Martini pour monsieur. » Parce que quand même t’as envie de choper ce dont il a vraiment envie. Une fois au bar tu passes ta commande, te disant peut être que Sam va prendre cette opportunité pour se tirer. Car tu imagines toujours les trucs les pires même si tu sais clairement qu’il va pas passer à côté d’un verre gratuit. En plus tu l’as son Dry Martini. Tu n’aurais pas dit non pour boire le sien si Sam n’avait plus était là à ton retour à votre table excentré de celle de tes amis. « Merci. » Tu poses son verre devant lui et tu t’es pris un cocktail très coloré. T’es même pas sûr de ce qu’il y a dedans.

« Pas de quoi. »
« Alors, on boit, on se regarde dans le blanc des yeux et ça te convient ? »  

Il revient la dessus, tu sens que ça le tracasse. La façon dont il a dit ça te fait beaucoup rire. « Je… » Tu cherches tes mots Jordan. « Tu veux vraiment qu’on se regarde dans le blanc des yeux ? » Est-ce que tu serais un peu gêné Jordan ? Non. Si. « C’est un autre niveau de silence ça. Je comptais regarder la salle sans but… » Tes yeux qui se posent sur la table où y’a tes potes et Teddy qui mime une fellation en te regardant. Il a bien compris que t’étais occupé ailleurs qu’avec lui et vos potes communs. Il met tout de suite ça sur le compte d’une nouvelle conquête parce que c’est ce qu’ils font eux quand ils vous lâchent en soirée. C’est pour choper. Il te fait rire ce con de Teddy. Ca te fait rire parce que tu dirais pas non avec Sam, mais tu t’imagines même pas qu’il puisse être intéressé comme ça. C’est pas ton but. C’est pas ton fort non plus de faire comprendre ce genre de trucs aux gens si jamais c’est pas eux qui initie les choses. Tu passes juste un moment dans cette soirée à thème en bonne compagnie. En compagnie différente que Teddy qui te tape doucement sur les nerfs. Teddy qui tu penses est jaloux là. Il en pince pour toi tu le sais mais il t’attire pas comme ça. C’est fini le temps où tu couchais avec n’importe qui. Dommage pour Teddy.




Dernière édition par Jordan Fisher le Ven 23 Oct 2020 - 18:39, édité 1 fois
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyMer 21 Oct 2020 - 15:15

Faire la discussion, Samuel ne savait pas faire. Dès son plus jeune âge, il avait décidé de se renfermer sur lui-même, sur les technologies, trouvant son échappatoire au milieu d’écrans, de programmes et de prototype en tout genre. Cependant, rien de tout cela lui avait permis d’apprendre les codes d’une société qui semblait le dépasser. Pourtant il se retrouvait à vouloir boire en compagnie du jeune homme sans réellement savoir pourquoi. Il n’était pas de ceux qui réfléchissaient et agissaient dans le seul et unique but d’arriver à ses fins non. Il se laissait porter et si les portes se refermaient, il ne prenait pas la mouche, mais simplement ses affaires et quittait les lieux. C’était même sur ce point là qu’il prévenait l’homme assis face à lui pour être sûr que le message était passé. Qu’il le prenne bien ou non ne lui ferait pas changer de fusil d’épaules. Et de voir le jeune homme acquiescer pouvait rassurer l’ingénieur qui en profitait pour passer sa commande. Le moment de solitude parût court pour Samuel mais un sourire s’élargit en apercevant sa boisson posée sur la table. Tout naturellement, il vint attraper le cure-dent où se trouvaient les olives pour les faire baigner dans l’alcool. Non pas qu’il se prenait pour James Bond, mais cette boisson, Samuel l’adorait et il ne savait pas l’expliquer.

Il attendait que le jeune homme ne se réinstalle face à lui, observant son verre d’un air interrogateur sans lui demander ce qu’il venait de commander. Après tout, les goûts et les couleurs variaient d’une personne à une autre. Ce qui l’intriguait, c’était le bafouillement que venait de laisser s’échapper l’homme face à lui. « Cela te dérangerait ? » demanda Samuel, étonné. « Ce n’est pas bien compliqué de ne pas ciller non ? A part si mon regard te gêne… Et dans ce cas là, je suis navré, mais je n’avais pas envisagé de me percer les yeux. » dit-il sur le ton de l’ironie en prenant une gorgée d’alcool, nécessaire à la poursuite de la discussion. Pourtant, Samuel fut attiré par des mouvements venant d’un peu plus loin qui semblaient être à destination de Jordan. Samuel manqua de s’étouffer, riant légèrement, le dos de sa main posée contre ses lèvres pour avaler la gorgée qu’il avait en bouche, avant d’observer Jordan, toujours aussi rieur. « Et ça aussi, un autre niveau de silence ? Je crois que le mime n’est pas un talent pour ton petit ami ! » ironisais-je en pointant du doigt l’homme en question. « Je pense que ce dernier a envie de boire un coup je crois non ? A moins qu’il ne te dise qu’il a mal à la gorge… C’est un peu ambigu son geste, mais tu devrais peut-être aller le voir non ? Il a l’air d’insister ! » lui fit remarquer Samuel qui n’avait pas compris le sous-entendu pourtant explicite du geste. « Mais si regarder la salle sans but me donne l’occasion de voir ça, je crois que je préfère bien te regarder en fait ! » rajouta Sam en détournant le regard. « Je comprends pourquoi tu les fuis aussi… Ca ne m’a pas l’air évident tous les jours avec un groupe pareil non ? » voulût se rassurer Samuel. Car oui, ce genre de sortie en groupe, Sam n’en était pas friand, et à en voir le résultat, il était certain de vouloir poursuivre ses virées solos. Ou peut-être accompagné d’une seule autre personne, si tant est qu’il en ait une qui accepterait. « A la tienne ? » dit-il en tendant son verre alors qu’il avait déjà commencé. Mais c’était une raison plausible pour recroiser le bleu profond des prunelles de Jordan. Et ça, Sam appréciait.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyVen 23 Oct 2020 - 19:36



« Cela te dérangerait ? » Il te fait rire de te demander ça comme ça. « Ce n’est pas bien compliqué de ne pas ciller non ? A part si mon regard te gêne… Et dans ce cas là, je suis navré, mais je n’avais pas envisagé de me percer les yeux. » Tu fais non de la tête. « Ça me rassure. » De si beaux yeux. Mais tu ne vas pas jusque là dans ton commentaire. Surtout que tu vois Teddy et son geste. T’es pas le seul à l’avoir remarqué. Au fond ça a bon dos parce qu’il a déjà oublié sa question. Tu sais pas trop ce que tu aurais répondu. Il a lui même enchaîné avec bien trop de mots pour que tu aies l’impression qu’il veuille véritablement une réponse. « Et ça aussi, un autre niveau de silence ? Je crois que le mime n’est pas un talent pour ton petit ami ! » Tu lâches un gros rire en l’entendant. « C’est pas mon petit ami. » Ca te fait rire qu’il ait pensé à ça directement. Même s’il est en train de blaguer. « Je pense que ce dernier a envie de boire un coup je crois non ? A moins qu’il ne te dise qu’il a mal à la gorge… C’est un peu ambigu son geste, mais tu devrais peut-être aller le voir non ? Il a l’air d’insister ! » « Un tout petit peu ambiguë ouais. » Tu vas dans son sens, ne pensant pas qu’il soit réellement sérieux. « Mais si regarder la salle sans but me donne l’occasion de voir ça, je crois que je préfère bien te regarder en fait ! » Tu hoches la tête en riant doucement, tout à fait d’accord avec lui. C’était moche comme vue. Parce que tu vois pas du tout Teddy comme une personne avec qui tu pourrais t’envoyer en l’air. Tu sais pas comment lui faire comprendre mieux que tu ne l’as déjà fait. En plus le gars il a une meuf. Il abuse. « Je comprends pourquoi tu les fuis aussi… Ca ne m’a pas l’air évident tous les jours avec un groupe pareil non ? » « Ils sont cool mais ouais, j’ai besoin d’un break de temps en temps. » Tu parles de manière général mais la personne qui te tape sur le système c’est surtout Teddy. Tu vas juste pas commencer à raconter tes problèmes avec tes potes à un parfait inconnu. Ça aurait été l’inverse, ça t’aurais beaucoup ennuyé. Ou pas. C’est vrai que Samuel est très plaisant à la vue et tu pourras le regarder parler sans soucis.  

« A la tienne ? »
« A la notre. »

Ses yeux dans les tiens, tu fais tinter ton verre au sien avant de boire une gorgée. T’es en train de te dire qu’il parle beaucoup pour quelqu’un qui était ok de rester en silence avec toi. Qui préférait cette option là pour la soirée. Tes yeux toujours posés sur lui, t’es vachement intrigué par lui. Il ne quitte pas ton regard et c’est seulement maintenant que tu comprends que ça a déjà commencé en fait. Le silence à vous regarder dans le blanc des yeux. Ce sera à qui lâche en premier et au fur et à mesure que tu te rends compte de ce stupide challenge, ton sourire se fait de plus en plus grand. « T’es fort. » Que tu commentes alors que la partie n’est pas encore terminé. Juste pour dire qu’il a réussi à t’entraîner là dedans sans que tu t’en aperçoives. « T’es un genre de mentaliste hein? A hypnotiser les gens en un regard. » Tu continues de parler pour essayer de le déconcentrer. Parce que t’es hypnotisé Jordan ? Shut up. Tu reportes ton verre à tes lèvres pour boire encore sans pour autant quitter Samuel des yeux sauf que tu loupes tes lèvres et tu t’en renverses un peu sur la chemise.« Fuck… » Tu brises le contact visuel au passage, occupé à regarder l’état de ta chemise, mais sans être plus alarmé que ça pour autant. Ça arrive bien trop souvent. C’est même un exploit que tu n’aies pas été tâché plus tôt ce soir.



Dernière édition par Jordan Fisher le Mar 3 Nov 2020 - 9:12, édité 1 fois
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyDim 1 Nov 2020 - 19:18

Samuel ne comprenait pas pourquoi le jeune homme face à lui se retrouver à rire. Non parce que pour lui, il était des plus sérieux. L’idée même de que ce dernier puisse trouver compliqué le principe de regarder quelqu’un dans les yeux inquiétait l’ingénieur. Pourtant, il répondit d’une boutade dont lui seul avait le secret, chose qui rassura son interlocuteur. Bien plus que l’attitude de ce qui n’était finalement pas son petit ami. Samuel souriait, secouant la tête, presque rassuré. « J’espère, tu me sembles de meilleurs goûts que ça » rajouta-t-il en tendant l’index dans la direction du zigoto qui continuait ses gestes obscènes. « Tu fais ce genre de choses ? » demanda Samuel soudainement, avant de se reprendre, conscient que ses paroles peuvent avoir un double sens qu’il n’avait pas forcément désiré. « Te donner en spectacle au milieu de la piste… » rajouta-t-il en décidant de se concentrer sur son verre, pour ne pas être mal à l’aise. Pourtant Jordan ne semblait pas mal à l’aise lui. Il semblait même au contraire apprécier le moment qu’il était en train de passer en compagnie de Samuel, qui décida de se détendre un peu plus. Après tout, il avait besoin d’un break et il avait décidé de le passer en compagnie de l’ingénieur. « Ravi d’être une distraction » dit-il d’un ton neutre, mais qui était un signe de sincérité chez lui.

Il souriait même en entendant Jordan rectifier ses paroles, pour boire en leur santé. Chose qui fit sourire Samuel qui resta son regard fixé à celui de son interlocuteur. Ce bleu le laissait pantois et déliait sa langue avec une facilité déconcertante. Jusqu’à ce qu’il se contente simplement de l’observer dans les moindres détails, se rendant compte que Jordan faisait de même. Le jeu venait-il vraiment de se lancer ? Pourtant Samuel lui offrait de léger sourire, haussant les épaules au passage. « J’ai de l’expérience. » dit-il simplement en laissant un léger rictus s’échapper avant de rire. « Mentaliste ? Ca n’existe pas tu sais ? Je ne suis pas de ceux qui bernent les gens aisément. Je n’en ai pas envie non plus. Alors non je ne t’hypnoti… » Mais Samuel s’arrêta lorsqu’il s’aperçut que Jordan était en train de louper ses lèvres et de laisser sa boisson se renverser sur sa chemise. La bouche entrouverte, étonné, l’ingénieur mis quelques secondes à comprendre ce qui venait de se passer et ria légèrement, tendant un mouchoir à Jordan. « A priori, viser, ce n’est pas ton truc ! » lui dit-il pour le taquiner. « Tu as de la chance, il t’en reste un peu dans le verre… Tu n’aimes pas perdre ? » lui demanda Samuel en se reculant dans son siège, les bras croisés tout en attendant la réponse. « Non parce qu’être prêt à sacrifier une si belle chemise pour ne pas détourner le regard. C’est presque paradoxal. Rassure-toi, je ne dirais rien… » lui fit-il remarquer en tendant le doigt sur la tâche en question. « Bouge pas… » lui dit Sam en se levant en direction du bar, contournant le comptoir pour alpaguer un des serveurs, murmurant à son oreille une fraction de seconde avant de revenir vers la table où se trouvait Jordan, un seau et une éponge à la main.

Samuel s’installa à côté de Jordan, l’obligeant à se décaler et posa le seau sur la table. « C’est prouvé par des études scientifiques que si tu ne veux pas que ta chemise soit morte dès ce soir, il faut enlever la tache dès maintenant… Il faut pas grand chose, juste un peu d'eau chaude et du savon, un peu d'huile de coude... Et le tour est joué.» expliqua Samuel en épongeant la tâche une serviette à la main au maximum. Il restait concentré sur ses gestes, ne se rendant pas compte de la proximité qu’il venait d’instaurer. Il glissa sa main en dessous de la chemise pour venir la poser juste sous la tâche et attrapa l’éponge savonneuse pour venir frotter la tâche minutieusement. « Ca t’arrive souvent ? » demanda Samuel en redressant soudainement son regard vers Jordan. « De te tâcher… » se reprit-il une fois de plus avant de retirer sa main, remettant l’éponge dans le seau avant de détourner enfin le regard. « Je vais leur ramener ça… Et je te donnerais la note du pressing par la suite… » ironisa-t-il en se relevant, effectuant le trajet inverse pour déposer sur le comptoir les affaires empruntées. Il revint quelques secondes plus tard, se réinstallant face à Jordan, les joues légèrement rougies. « On en était où ? » demanda-t-il comme si cet épisode n’était que passager. Pourtant il venait de laisser des traces sur le visage de Sam… A défaut d’en avoir sur la chemise de Jordan.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptyMar 3 Nov 2020 - 10:15



« J’espère, tu me sembles de meilleurs goûts que ça » Il a de l’humour. Te faire croire qu’en quelques minutes qu’il te connait assez pour affirmer ce genre de propos. Surtout qu’il vise dans le mille. Teddy ne sera jamais rien de plus qu’un pote avec de super goûts niveau fringues. « Tu fais ce genre de choses ? » C’est une proposition ? Mais t’as pas le temps de formuler ça à voix haute qu’il continue. « Te donner en spectacle au milieu de la piste… » Ses yeux fixés sur son verre, visiblement pas chaud pour te regarder dans le blanc des yeux à ce moment là. « Ca dépend mon niveau de sobriété. » Et les gens avec qui tu es aussi. Avoir des amis ou des potes qui sont dans les mêmes délires que toi aident à délier ta langue et tes conneries plus vastes les unes que les autres. « Ravi d’être une distraction » Un simple sourire sur tes lèvres pour le remercier. Merci de pas t’être déjà enfui. Tu comprends par là que tu le distrais autant que lui. « J’ai de l’expérience. » Tu te rends compte juste avec ces quelques mots, que c’est lui qui risque de te déconcentrer avec ta propre technique. « Mentaliste ? Ca n’existe pas tu sais ? Je ne suis pas de ceux qui bernent les gens aisément. Je n’en ai pas envie non plus. Alors non je ne t’hypnoti… » Et ça ne loupe pas, tu ne vas pas avouer quoi que ce soit, toi même tu n’es pas sûr qu’il soit l’objet de ton trouble. Tu es tellement maladroit de base, ce moment ci ne change pas de d’habitude.

« A priori, viser, ce n’est pas ton truc ! »
« Ouais… »

Ca t’arrives bien trop souvent de louper ta bouche quand tu bois ou de lever trop haut ton coude pour qu’une grande partie du contenu de ton verre se retrouve sur toi. Pas doué Jordan. Shut up. « Tu as de la chance, il t’en reste un peu dans le verre… Tu n’aimes pas perdre ? » Il te fait sourire à dire ça. Il pense que c’est ça ? « Non parce qu’être prêt à sacrifier une si belle chemise pour ne pas détourner le regard. C’est presque paradoxal. Rassure-toi, je ne dirais rien… » Il se fou tellement de toi ça te fait trop rire. Il dit ça dans le plus grand des sérieux en plus. He’s a bitch. Dieu sait combien tu aimes les bitch. Beaucoup trop.

« Bouge pas… »
« Ooookay. »

Que tu dis en même temps que tu le regardes déjà filer vers le comptoir. Wtf. Il va pas te prendre un autre verre quand même ? Mais non. Il a un seau avec lui. Qu’est ce que… « C’est prouvé par des études scientifiques que si tu ne veux pas que ta chemise soit morte dès ce soir, il faut enlever la tache dès maintenant… Il faut pas grand chose, juste un peu d'eau chaude et du savon, un peu d'huile de coude... Et le tour est joué.» Et le voilà en train de tâtonner de son éponge sur ton torse. Tu bouges pas. Tu dis rien. T’es… pas trop à l’aise. Le contact physique n’était pas prévu et ce n’est pas qu’un petit effleurement. Il ouvre même ta chemise pour être mieux dans sa tâche. T’as perdu l’usage de ta langue parce que tu le regardes faire attendant de voir s’il va finir par te demander de carrément enlever ta chemise. « Ca t’arrive souvent ? »  Tes yeux dans les siens d’un coup. Tes joues qui prennent un petit coup de rouge. « De te tâcher… » Tu hoches la tête alors que ses yeux se défont des tiens. « De me tâcher oui. » Parce que de te faire ouvrir la chemise au milieu d'une soirée, ça fait longtemps que ça ne t'es pas arrivé. Et il a terminé. « Je vais leur ramener ça… Et je te donnerais la note du pressing par la suite… » Il te fait rire avec ses remarques. T’es en train de refermer ta chemise.« Ouais… On fera ça. » Ou pas. Tu sais même pas si tu le reverras un jour. Une fois ta chemise refermée correctement, il est de retour. Ton torse, ta chemise, encore plus mouillé qu’après ta maladresse mais tu t’en fou en vrai. Il a peut être sauvé ta chemise, c’est ça qui va être différent des autres soirs. T’aurais réellement pas besoin d’emmener au pressing ou mettre du côté des trucs pas mettable pour faire bonne impression.

« On en était où ? »
« Je sais même plus… »

Ca te fait rire d’ailleurs. Ta mémoire à court terme n’est pas des meilleures déjà de base, mais en plus le mister Sam a fait bien trop de choses pour te troubler encore plus. « Ca t’arrive souvent ? D’ouvrir les chemises des gens que tu viens de rencontrer et glisser ta main à l’intérieur en public… » Tu as l’impression que oui. T’es sûr que tu n’es pas le premier. Il a eu cette facilité à avoir son seau et son éponge via le staff. Il n’est pas à son premier coup d’essai. « Pour info, ça me dérange pas, j’étais juste surpris. » T’as limite besoin d’une lettre d’avertissement en accusé reception pour les contacts de la sorte avec des gens que tu connais à peine. Besoin de préparation dans ta tête. « Je peux payer en nature pour la note de pressing? » T’es pas sérieux - ou peut être que si - et si ça marche, y’a bon, car il te laisse pas indifférent du tout. Si ça marche pas, tu vas peut être le mettre mal à l’aise tout comme il l’a fait avec toi sans en avoir conscience à l’instant. Que vous soyez tous les deux au même niveau.

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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptySam 7 Nov 2020 - 12:24

La situation semblait particulièrement paradoxale pour Samuel. Déjà, il était en train de discuter avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Non pas qu’il soit sauvage de prime abord, mais parler pour ne rien dire ne faisait pas partie de ses capacités. Pourtant, il était encore en train de prendre un verre avec le jeune homme face à lui. Et ce, même si son ami semblait vouloir distraire l’attention de Jordan. Du pain béni pour l’ingénieur qui ne manqua pas de le lui faire remarquer. Et même si dans ses propos, une légère maladresse ressortait, il espérait sincèrement que Jordan ne prenne pas la fuite face à des questions qu’il aurait pu trouver impertinente. Par chance, la réponse arracha un sourire à Samuel qui imaginait déjà Jordan avec quelques grammes dans le sang à se mettre en avant sur la piste de danse. D’ailleurs, rien que de l’imaginer, Samuel en riait. « J’espère avoir l’occasion de voir ça ce soir de mes propres yeux » admettait l’ingénieur tandis que son regard restait dans celui de Jordan, attendrit par ses sourires et espérant secrètement le faire tomber dans les pièges de son propre jeu. Et ce ne fut pas un détournement de regard qui vint clore cette partie silencieuse, non. Ce fût un dérapage de Jordan qui venait de renverser sa boisson. De quoi faire sourire Samuel, qui décidait de prendre les choses en main. Après tout, il n’allait pas rester à regarder la chemise de Jordan jaunir au fur et à mesure. Samuel détestait les tâches d’autant plus. Peut-être un défaut. Mais sans laisser le temps au jeune homme de réagir, d’émettre la moindre opposition, il venait déjà de disparaître.

Eau. Savon. Huile de coude. Voilà ce que Samuel était en train de mettre en exécution, sans se rendre compte de ce rapprochement qu’il intimait. Même s’il avait laissé quelques peu traîner ses doigts le long de la peau de Jordan sans se sentir gêné, bien trop occupé à frotter ce dégât. Même s’il avait pris note de son parfum inconsciemment. Il semblait imperturbable. Même lorsque son regard croisa celui du maladroit qui admettait la récurrence de l’accident. « C’est dommage… Tu gâches la probabilité de faire monter ton taux d’alcool si tu en mets tout le temps à côté… » admettait Samuel dans un léger clin d’œil, tandis qu’il disparaissait de nouveau, son regard observant de loin Jordan qui était en train de refermer les quelques boutons de sa chemise qu’il avait été obligé d’ouvrir. Dommage pensa l’ingénieur en se réinstallant, demandant de façon purement rhétorique la suite qu’était censée prendre leur discussion. « Enchanté, moi c’est Samuel. » ironisa l’ingénieur en guise de réponse au trouble admit par Jordan. Il profita de ce moment pour boire une longue gorgée de son verre commençant à peine à sentir les premiers effets de l’alcool. « Souvent ? » répéta Samuel en réfléchissant brièvement. « Généralement, c’est la mienne que j’ouvre, je ne suis pas un employé de pressing qui va nettoyer frénétiquement chaque tâche qu’il voit… Puis… » s’arrêta Samuel en faisant mine de réfléchir un peu plus. « Cela aurait pu être ton pantalon, doué comme tu es. Donc ne te plains pas… » ironisa Samuel en haussant les épaules, surprit de s’entendre dire que le geste n’avait pas dérangé son compagnon de soirée. « En même temps, à force de te tâcher, tu devrais connaître cette astuce… Mais si ça ne te dérange pas, pourquoi l’avoir refermé ? » demanda Samuel en plissant légèrement le nez. « Pour que je la rouvre ? » poursuivit-il en tendant un doigt en direction des premiers boutons que contenait la chemise de Jordan.

Qu’est ce qui lui prenait ? Il fallait absolument qu’il se ressaisisse… Il était bien trop en équilibre sur une corde raide, prêt à se laisser aller. Il manqua d’ailleurs de s’étouffer en entendant que Jordan proposait un paiement en nature. Même si Samuel avait toujours été attiré par une personne bien plus qu’un genre, il était surpris de voir que potentiellement il pouvait plaire à d’autres hommes. A moins qu’il se fît des idées ? Oui, c’était forcément cela. « Alors, oui, tu peux effectuer des travaux d’intérêts généraux… J’ai du mal actuellement à faire mes courses donc je me commande bien trop souvent à manger… Donc si tu veux régler en me faisant mes courses… Ce serait parfait pour moi. » ironisa l’ingénieur d’un clin d’œil. « A part si tu voulais parler… D’un autre type de paiement ? » demanda Samuel, l’interrogeant par la même du regard. « Je ne pensais pas que tu étais de ceux qui craquer dès le premier soir… » riait Samuel, en offrant une mine déconfite à Jordan. « Tout dépend de ton curriculum vitae, il faudrait aussi une lettre de motivation… Et une démonstration de tes compétences… Peut-être que tu pourrais effectuer ce paiement en plusieurs fois sans frais… » rajouta l’ingénieur en finissant cul sec son verre. Il avait besoin d’un peu plus d’alcool dans le sang pour éviter de rougir à son tour. « C’est le costume qui te donne envie ? Ou le fait que je ne sois pas encore tâché, qui fait que tu m’admires ? » poursuivit-il pour essayer de détendre l’atmosphère une fois de plus. Et cela n’était pas non plus sa qualité principale. Mais après tout, la soirée semblait bien trop différente que celle qu’il s’était imaginé. L’occasion rêvée pour se laisser aller après tout.

Qu’est ce que lui disait William généralement ?
Ah oui.
You only live once.
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Message(#)Back to the 50s - Sam&Jor EmptySam 7 Nov 2020 - 16:03


« C’est dommage… Tu gâches la probabilité de faire monter ton taux d’alcool si tu en mets tout le temps à côté… » T’as bien compris qu’il a envie de te voir plus ivre que sobre ce soir. Il veut te voir danser sur la piste de danse et faire des choses obscènes. C’est ça ? C’est ça que t’as compris en tout cas.

« Enchanté, moi c’est Samuel. » Le gars, il se présente de nouveau et tu comprends tout de suite bien sûr pourquoi il fait ça. Il se marre, toi aussi. Oh god he’s a bitch. Il confirme à chaque fois. Il te fait kiffer de plus en plus. « Souvent ? Généralement, c’est la mienne que j’ouvre, je ne suis pas un employé de pressing qui va nettoyer frénétiquement chaque tâche qu’il voit… Puis… » T’es en train de l’imaginer sans sa chemise du coup. Il s’arrête jamais? « Cela aurait pu être ton pantalon, doué comme tu es. Donc ne te plains pas… » La réponse est non. Le gars sait quoi dire pour t’allumer. Faut dire aussi que ça fait quelques soirs que tu te retiens de texter un ancien plan cul parce qu’il te tape trop sur les nerfs. Quand tu t’en souviens ton esprit te remet sur le droit chemin. Plus il parle, plus tes yeux sont en train de l’imaginer réellement torse nu.« Je me plains. » S’il a pas compris tu vas te faire comprendre un peu mieux. « En même temps, à force de te tâcher, tu devrais connaître cette astuce… Mais si ça ne te dérange pas, pourquoi l’avoir refermé ? Pour que je la rouvre ? » Mais. Ce gars. Oui. Tu dis pas, mais tes yeux veulent tout dire. Il ne fait vraiment rien pour t’enlever toutes les choses qui te viennent de plus en plus en tête. Continue. Et tu t’attends à un florilège de réponse qui vont dans ton sens quand tu lui proposes ton corps. « Alors, oui, tu peux effectuer des travaux d’intérêts généraux… » T’en perds tes mots. Il presse tes boutons puis se rétracte avec des boutades qui te font plutôt beaucoup rire. « A part si tu voulais parler… D’un autre type de paiement ? » Il est en train de te tuer un peu plus à chaque fois. Ses mots. Ses regards. « Un autre type de paiement ouais… » Et tu mets des mots supplémentaires, sur tes regards. Histoire qu’il ne joue pas encore à tourner autour de ce que tu dis peut être ou pas. « Je ne pensais pas que tu étais de ceux qui craquer dès le premier soir… » Ouch. Parce que premier soir veut tout de suite un truc sérieux. « Tout dépend de ton curriculum vitae, il faudrait aussi une lettre de motivation… Et une démonstration de tes compétences… Peut-être que tu pourrais effectuer ce paiement en plusieurs fois sans frais… » Et il recommence à jouer. Ce qui te rassure sur ses paroles d’avant. Il n’est pas sérieux avec ses histoires de premier soir. Il est juste en train de te charrier.

« C’est le costume qui te donne envie ? Ou le fait que je ne sois pas encore tâché, qui fait que tu m’admires ? » Tu te rends pas compte que ta bouche est entrouverte. « Je suis trop allumé pour pouvoir répondre correctement à ce genre de question… » Tu bois ton verre cul sec aussi, ou du moins, ce qu’il en reste. Tu te lèches les lèvres en le regardant ensuite. « On va chez moi ? » Tu veux pas croire qu’il refuserait après tout ça. Tes espoirs sont grands. Ton envie tout autant. Tu ne le quittes pas des yeux. Le jeu de qui lâchera le regard le premier qui vient de reprendre. Qui ne s’est jamais arrêté. Et t’as plus de problème à soutenir ses regards maintenant que les choses bien plus claire sur le fond de vos paroles.



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