I will love you 'til the end of time, I would wait a million years. Promise you'll remember that you're mine

Ma relation avec Alex est forte et unique, jamais je n’aurais pensé qu’un jour je pourrais vivre une histoire pareille. Je l’aime tellement qu’aucun mot n’est assez fort pour décrire précisément tout ce que je ressens pour elle. Je veux passer le reste de ma vie avec elle, à découvrir le monde, découvrir la vie, continuer notre découverte du sexe aussi. Je veux me marier avec elle, qu’elle puisse porter mon nom et la voir porter fièrement une bague à l’annulaire montrant ainsi à tout le monde qu’elle n’est plus à prendre. J’ai envie d’avoir des enfants avec elle. Je veux que ce soit elle la mère de mes enfants et même si ce n’est pas pour aujourd’hui ni même pour demain, ça ne reste pas moins des projets auxquels je pense régulièrement. Si ce n’est pas tous les jours. Mais je sais que là-dessus je suis seul. Je sais qu’elle ne pense pas à tout ça. Elle ne pense pas à l’avenir, Alex. Elle vit au jour le jour. Un mode de vie qui ne me convient pas personnellement. Une façon de vivre qui me questionne beaucoup mais à peine quelques jours après notre rencontre j’ai très vite compris qu’elle était comme ça et qu’elle ne changerait jamais. Quelque peu perturbant. Moyennement plaisant même, puisque parfois elle me donne l’impression de ne pas être investie le moins du monde dans notre relation. Et pourtant je sais que ce n’est pas le cas. Mais pourtant c’est ce qu’il peut m’arriver de ressentir quand j’y pense un peu plus longuement. Et autant vous dire que ce genre de pensée n’est pas agréable. Parce que moi de l’investissement oui, il y en a. Je crois en nous. Je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, je sais que même mes parents pensent que nous ne resterons pas si longtemps ensemble. À cause de nos différences tellement nombreuses en partie. Mais pour moi toutes ces différences sont justement nos points forts. Elle me fait découvrir des choses que je n’avais jamais découverte avant, et que sans elle, je ne connaitrais sûrement pas. Si je ne l’avais pas rencontrée je serais sûrement encore ce loser beaucoup trop timide et sur la réserve pour pouvoir un jour avoir une petite-amie. Et pourtant ce loser, je l’étais – je le suis – quand on s’est rencontrés mais ça ne l’a apparemment pas fait fuir. Sans trop que je ne comprenne pourquoi. « On t’a déjà dit que tu étais un dieu du sexe ? » Sachant qu’avant elle je n’avais quasiment jamais eu de relations sexuelles la réponse que je m’apprête à lui donner me paraît plus que logique. « Non, clairement pas. » Un petit rire se fait entendre et je développe un peu plus ma réponse. « Toutes les filles avec qui j’ai couché avant toi ne me l’ont jamais dit. Et pourtant la liste est longue. » C’est faux. C’est tellement faux et elle le sait de toute façon. Elle sait très bien que le nombre de filles avec qui j’ai couché se compte sur les doigts d’une main. Le chiffre est minuscule et je sais que pour un garçon de vingt-deux ans c’est peu commun. Mais j’ai été légèrement en retard dans ma sexualité, on peut le dire. « J’ai tellement faim et soif surtout, on se prends à manger sur le chemin de l’hôtel ? » Faim ? Elle a faim ? Mais il y a une heure on ressortait à peine de table ! Et elle a déjà faim ? Pourtant on ne peut pas dire qu’elle n’a pas beaucoup mangé au restaurant. Mais si elle veut encore manger avant de rentrer à l’hôtel alors j’accède à sa demande. « T’as encore faim ? Je sais pas comment tu fais pour manger comme ça et toujours avoir un corps de rêve. » Je suis persuadé que si je mangeais autant qu’elle – et aussi mal, parce que je sais que quand ce n’est pas moi qui cuisine pour elle, les plats qu’elle mange ne sont pas ce qu’il y a de plus sains – je serais beaucoup trop gros. Et déjà que je ne suis pas très attirant, mais je sais que je le serai encore moins – si c’est possible. – « Tu m’as épuisée Caleb, comblée mais épuisée. » Je souris alors que ses lèvres se posent sur les miennes au même moment. « Tant que tu es comblée, c’est le principal pour moi. » Mon rire se mélange au sien et elle ne me laisse même pas le temps de lui réponde que la voilà déjà montée sur mon dos. « Un an que tu me supportes je sais vraiment pas comment tu fais. » Je rigole un peu, mais je râle aussi. Parce que la voilà sur mon dos et quelque chose me dit que je vais avoir du mal à l’en faire redescendre. Mes mains se posent sur ses chevilles et je lui réponds le plus sérieusement du monde. « Avec toi le sexe est incroyable, c’est pour ça que j’arrive à te supporter. » Encore une fois c’est entièrement faux. Je ne l’aime pas que pour le sexe. Pas du tout même. La liste est bien plus longue et plus romantique que ça et je sais qu’elle le comprendra très bien.

Une vingtaine de minutes de marche et quelques sushis plus tard nous voilà arrivés à l’hôtel et je sais que la soirée est pas tout de suite terminée, loin de là. Je l’emmène au bord de la piscine, c’est elle qui l’a réclamé quelques heures plus tôt. Bien que ce que je m’apprête à faire, en aucun cas elle ne l’avait demandé. Je l’attire vers moi pour l’embrasser. Jusqu’ici, rien de mal. Ma langue cherche la sienne et pendant le baiser je m’assure de bien récupérer son sac doucement pour le laisser tomber par terre. Sans rompre le contact de nos lèvres je la fais reculer doucement, mais sûrement vers la piscine mes mains caressant tendrement son visage. Et puis sans la prévenir de quoique ce soit, je la pousse dans la piscine. Entièrement habillée. C’est pour ça que je voulais être sûr qu’elle n’ait pas son sac avec elle. Pour ne pas détruire son téléphone et tous ses papiers importants. Je rigole, mais elle va me détester je le sais et je commence à me déshabiller tout en lui répondant. « Je t’aime s’il te plaît, ne me déteste pas ! » Une fois simplement en boxer je plonge à mon tour dans la piscine, nageant vers elle pour lui mettre la tête sous l’eau quelques secondes avant de la libérer de mon emprise. Je ris toujours un petit peu et si je sais qu’elle va râler parce que je n’ai pas plongé tout habillé, j’essaie de trouver une explication qui pourrait sembler logique à ce problème qu’elle pourrait soulever. « Je me disais que toute mouillée, cette robe allait te coller au corps et que tu serais encore plus sexy comme ça. » Encore plus sexy, comme si c’était réellement possible. Elle est déjà parfaite, je le sais et j’ai beaucoup de chance.

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S’il y a bien une certitude c’est bel et bien la suivante : les filles ne me regardent pas, mais alors pas du tout. Je suis inexistant pour elles, elles ne me portent strictement aucune attention et j’ai toujours été le bon copain. Sans jamais aller chercher plus loin. Pourtant j’ai déjà rencontré une ou deux fois des filles qui me plaisaient plus ou moins mais jamais aucune d’entre elles ne m’ont jamais vu comme plus qu’un ami. Et puis il y a eu Alex. Je lui ai proposé un rencard le jour de notre rencontre, sans trop de conviction ou tout en étant persuadé qu’elle serait comme toutes les autres ; incapable de me voir autrement que comme un bon ami. Mais pourtant pour une raison mystérieuse que moi-même et tout le monde ignore elle est tombée amoureuse de moi, et je suis sûr qu’elle-même ne pourrait même pas expliquer les raisons qui l’ont poussées à se mettre en couple avec moi et au fond, je ne demande même pas à les savoir. « J'en déduis alors que tout le mérite doit me revenir, ça doit être moi qui fait de toi une bête de sexe. » Un petit sourire presque gêné se dessine sur mes lèvres alors que je passe une main dans mes cheveux. Je ne sais pas pourquoi mais l’entendre me qualifier comme étant une bête de sexe me gêne un peu. Sûrement parce que je ne me considère pas du tout comme telle. « Mais de toi à moi, j'ai de la chance qu'elles n'aient pas pu profiter de tes talents, sinon elles ne t'auraient jamais lâché et je serais passé à côté de quelque chose d'incroyable. » Quelque chose d’incroyable ? Je cherche, j’essaie de la comprendre mais je n’y arrive pas. Pas du tout. Je suis extrêmement banal et simple. Jamais le mot incroyable me viendrait à l’esprit pour parler de moi, mais elle n’est pas vraiment objective puisqu’elle est apparemment amoureuse de moi et les sentiments ça aveugle. Je suis bien placé pour le savoir. Sauf qu’elle, elle est vraiment parfaite. Ou du moins presque parfaite, elle s’en rapproche beaucoup plus que moi. Je fronce les sourcils avant de lâcher un petit rire, et je lui réponds. « Dis pas n’importe quoi… » Parce que je ne suis pas incroyable et encore moins une bête de sexe, comme elle le dit. Parce que le peu d’hommes qu’elle a connu avant moi étaient sans aucun doute bien plus doués que moi, plus expérimentés avec plus d’assurance. « Il paraît que le sexe c'est un bon sport, ça doit être ça mon secret. » Une nouvelle fois je ris un petit peu, parce qu’elle me fait rire, elle m’amuse. Elle est magnifique, elle a un corps de rêve malgré son alimentation qui peut laisser à désirer alors que moi, j’ai beau faire attention à ce que je mange et pratiquer le sexe qui, selon elle aiderait à garder la forme mais je suis loin d’être à la hauteur. Mon corps fait clairement pitié. « Ouais tu parles… Enfin ça marche bien pour toi en tout cas, ça c’est sûr. » Mais ça marche juste sur elle, il suffit de me regarder pour le constater de toute façon. Je sais que j’ai beaucoup de chance de l’avoir, parce qu’elle est incroyable, Alex. Vraiment incroyable, et pas seulement physiquement parlant. Son caractère qui n’est pourtant pas forcément facile à vivre mais pourtant je l’aime quand même comme un fou. « Putain, je dois vraiment être un sacré coup pour que tu t'infliges de me supporter H24 juste pour du sexe. » Elle est sur mon dos, parce qu’elle a décidé de m’embêter un peu mais au final ça m’amuse plus qu’autre chose. Je me mordille légèrement la lèvre inférieure avant de lui répondre. « Si tu savais… » Parce que oui, Alex est très douée sexuellement parlant mais ce n’est clairement pas pour ça que je suis avec elle. Même si je viens de lui faire comprendre que le sexe est la seule raison pour laquelle je suis encore avec elle, ce n’est pas la vérité et j’espère qu’elle le sait. « Tant que tu es là à mes côtés, je suis comblée, tu sais, je suis parfaitement heureuse grâce à toi. » Ses mots sont murmurés et elle pourrait ainsi presque parvenir à me faire rougir mais je me contente de sourire légèrement, laissant ma main passer à nouveau dans mes boucles pour venir se poser sur ma nuque. « Je suis heureux moi aussi. Je t’aime. » J’ai l’impression de ne pas lui dire assez souvent, parce que j’ai peur de la faire fuir et je sais que c’est ce qui risque de se produire si je me montre trop entreprenant, trop présent ou trop sérieux. Elle pourrait facilement prendre peur, sauf que moi tout ce que je veux c’est la garder au plus proche de moi pour ne plus jamais avoir à vire sans elle.

J’ai une idée en tête, bien précis et ça, depuis qu’elle m’a parlé d’un bain de minuit dans la piscine de notre hôtel et une fois arrivés là-bas je ne tarde pas pour mettre mon plan à exécution. Mes lèvres commencent par s’emparer des siennes, ma langue donne une dimension encore plus passionnée au baiser en venant chercher la sienne. Elle ne se doute de rien, j’en suis sûr. Parce que c’est de loin le genre de chose qu’elle aurait pu faire, elle. M’embrasser de la sorte pour pouvoir mieux me faire basculer dans la piscine par la suite. Et c’est ce que je fais après m’être débarrassé de son sac à main dans lequel se trouve des objets dont elle tient beaucoup trop pour qu’ils puissent être détruit sans qu’elle ne m’en veuille vraiment. Elle ne sourit pas mais pourtant je sais qu’elle ne m’en veut pas du tout. Une fois moi aussi dans l’eau, je tente une dernière approche qui risque moyennement de lui plaire en lui mettant la tête sous l’eau quelques secondes. Sauf qu’elle ne rit pas, elle ne sourit pas et je commence sérieusement à me demander si elle m’en veut réellement. On dirait, puisqu’il n’y a pas la moindre trace de sourire sur son visage. Alors je m’en veux presque immédiatement. « J'espère que ça valait le coup et que tu as trouvé ça drôle parce que tu risques de galérer pour te faire pardonner. » Peut-être qu’en la poussant dans cette piscine toute habillée je viens de foutre en l’air sa robe qui doit sûrement coûter beaucoup trop chère ? De même pour ses chaussures. Je m’en veux, j’aurais dû y penser avant. Je me retourne vers ses talons qu’elle a enlevé pour les poser au bord de la piscine. Ces chaussures sont sûrement de marque, elles doivent avoir une certaine valeur. Je grimace tout en passant une main dans mes bouclettes mouillées, un peu gêné. « Tu m’en veux ? Désolé, je te rembourserai ta robe et tes chaussures, j’aurais dû y penser. » Oui, j’aurais clairement dû y réfléchir avant. « Tu t'en doutais non ?» Là je ne comprends plus rien. Je fronce légèrement les sourcils et lui réponds. « Me douter de quoi ? » Je suis peut-être complètement à côté de la plaque mais je ne comprends vraiment pas de quoi elle essaie de me parler. Mais quand elle me reproche que je ne sois pas tout habillé comme elle, je trouve une explication certes à prendre au second degré mais pas forcément fausse. Je me suis vraiment dit qu’avec cette robe moulante qui lui collerait encore plus au corps si elle plongeait dans l’eau avec, elle serait encore plus sexy. Et enfin elle rigole, elle sourit, me rassurant enfin dans l’idée que j’étais en train de me faire, au final elle ne semble pas m’en vouloir plus que ça.  « Je sais que tu aimes me voir mouiller. » C’est à mon tour de rire et malgré le côté innocent qu’elle tente d’avoir en me disant ça, je comprends bien sûr le double sens de cette phrase. « Si tu savais à quel point j’aime ça. » Un sourire toujours présent, mes lèvres s’étirent en un sourire alors qu’elle s’approche de moi, ses bras autour de mon cou et mon échangeons un énième baiser. Je la laisse diriger, elle nous entraîne sous l’eau, mes mains se posent sur ses hanches, puis ses fesses que j’attrape fermement, collant son corps au mien au maximum. « Je ne devrais pas te le dire, mais savoir que tu as réussi à m'avoir aussi facilement avec un baiser, je suis à la fois fière et plutôt excitée par ton petit côté manipulateur et un peu vexée quand même de n'avoir rien vu venir et m'être faite avoir. J'avais prévu un cadeau pour toi dans la chambre, mais après ce que tu as fais, je ne sais pas si tu le mérites toujours. » Elle m’amuse, je souris, je ris un peu alors que je m’assois au bord de la piscine, laissant mes jambes dans l’eau. Je passe mes deux mains dans mes cheveux pour les recoiffer un peu avant de reprendre la parole. « Fière, excitée et vexée ? Ça fait beaucoup de sentiments d’un coup. » Je lui souris, je la taquine, faisant bouger rapidement mes jambes dans l’eau pour l’éclabousser alors que je suis toujours installé au bord de la piscine. « Je pense que je mérite ce cadeau. » J’essaie de me montrer sûr de moi, ce qui n’est pas gagné puisque je ne le suis jamais. « Je ferai tout ce que tu veux en échange. Absolument tout. » Un sourire qui se veut dragueur, ou du moins charmeur, un clin d’œil, pour lui montrer à quel point je l’aime et à quel point je suis prêt à tout pour elle. Je lui montre assez régulièrement je pense.

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« Mais je dis pas n'importe quoi. Tu es de loin le meilleur avec qui j'ai couché, et celui aussi qui m'a donné le plus de plaisir. » En même temps elle ne va pas me dire le contraire, elle ne va pas me dire que les mecs qu’elle a connu avant moi sont plus doués que moi et en soit ça serait plutôt logique. Moi, avant elle, je n’avais pas d’expérience – et ça s’est vu. – Je ne remets pas en cause ce qu’elle me dit, j’essaie de la croire bien que ça me semble assez improbable mais ses compliments me gênent en fait. Nerveusement je passe une main dans mes cheveux avant de me racler la gorge. Entendre tout ça me fait certes plaisir mais en même temps, ça me gêne, sûrement mon côté timide qui reprend le dessus. « Tu crois vraiment que je t'en demanderai autant si tu étais pas incroyable ? » Je me pince les lèvres et je la regarde, un sourire gêné sur les lèvres et je sais que je suis à deux doigts de rougir. À moins que ça ne soit déjà le cas ? À moins que je ne rougisse déjà ? Ça je n’en sais rien, il n’y a qu’elle qui pourra me le dire. « C’est seulement grâce à toi » Et en soit c’est vrai, c’est avec elle que j’ai pratiqué, avec elle que j’ai réellement découvert le sexe. Entre nous il y a cette attirance, cette alchimie tout simplement inexplicable et qui est présente depuis le tout début, depuis le premier soir. La preuve, vingt-quatre heures après notre rencontre nous avons couché ensemble et pour un mec timide et réservé comme moi c’est quelque chose d’assez incroyable et exceptionnel. Et puis un an plus tard nous sommes toujours dans cette phase lune de miel pendant laquelle il nous est impossible de ne pas se sauter dessus à la moindre occasion. « Je sais pas si ça marche pour toi, mais je peux te dire que tout à l'heure, ton corps me faisait un effet de fou. » Cette révélation me fait sourire et tout en la regardant je passe rapidement ma langue sur mes lèvres avant de lui répondre. « On pourra retenter cette position si tu veux. » Un petit sourire qui ne laisse aucun doute sur les images qui me traversent l’esprit, un clin d’œil et je sais que tout ça pourrait réellement suffire à l’exciter. Mais de toute façon si nous avons décidé de quitter Brisbane le temps d’un week-end pour nos un an c’est aussi pour profiter de ce genre de moment, alors on ne se prive pas.

Je ne suis pas le plus doué pour ce genre de blague. Attirer son attention en l’embrassant, je sais le faire ça, l’embrasser puisqu’elle parle trop, je sais aussi le faire, mais la jeter toute habillée dans la piscine c’est une première pour moi et je me sens presque immédiatement coupable. Peur d’avoir abîmé sa robe ou ses chaussures qui doivent certainement couter une petite fortune, je m’excuse aussi vite et lui propose de lui rembourser le montant de ces deux articles, bien que je sois conscient que je les assumerais moyennement, surtout après avoir payé ce restaurant qui était seulement moi, bien trop cher. « Hey, détends toi, je t'assure que c'est rien et que je t'en veux pas. » Je me retourne encore quelques secondes pour regarder ses chaussures qui sont posées au bord de la piscine et je me reprends place face à elle avant qu’elle ne me réponde. « Te douter que tu vas devoir te faire pardonner, je vais te faire galérer chéri, tu me connais non ? Voilà pourquoi c'est moi qui fait ce genre de blague normalement, tu culpabilises trop après et ça se retourne contre toi. » Je rigole, elle me fait rire mais elle a en partie raison, c’est elle qui fait ce genre de blague habituellement parce que je culpabilise trop vite. Par contre là où je suis moins d’accord c’est quand elle dit que je vais avoir du mal à me faire pardonner. Je m’approche d’elle pour lui murmurer quelques mots à l’oreille. « Arrête, on sait tous les deux qu’il suffit que je me dirige par ici pour que tu me pardonnes. » Ma main glisse doucement le long de sa cuisse avant de remonter vers l’intérieur de celle-ci. J’approche encore doucement mon visage du sien, mes lèvres frôlent les siennes et je finis par m’éloigner, sachant très bien qu’elle attendait un baiser rempli de passion pour la faire frissonner d’envie. Mais moi aussi je peux jouer avec elle, et elle le sait. Je m’éloigne d’elle pour m’asseoir au bord de la piscine, laissant mes jambes tremper dans l’eau pour me permettre de l’éclabousser, et je ne m’en prive pas d’ailleurs. Elle réplique en m’envoyant de l’eau avec ses mains, je râle et je décide de la laisser tranquille pour le moment. « Tu penses que tu mérites ce cadeau ? Hum intéressant ça, voyons voir. Je sais pas trop. » Elle fait semblant de réfléchir et en la voyant sourire je ne peux m’empêcher de l’imiter. J’essaie de mettre toutes les chances de mon côté en lui affirmant que pour me faire pardonner je suis capable de faire tout ce qu’elle veut – et c’est vrai – même si en soit, je peux faire toujours tout ce qu’elle veut. Elle s’avance vers moi, plaçant son corps entre mes jambes et ses coudes sur les rebords de la piscine, je ne la quitte pas des yeux. « Tu as gagné, j'ai tranché tu mérites ton cadeau. » Un grand sourire vient illuminer mon visage. Ses mains sur mes cuisses, je caresse ses avant-bras du bout des doigts avant de lui répondre. « T’es la meilleure petite-amie au monde. Je t’aime tellement. » Ces mots sont dits avec la plus grande des sincérités et même si je ne sais pas ce que mon cadeau va être j’ai déjà envie de la remercier. « Tu mérites ce cadeau et tellement plus, tu sais c'est pas grand chose, et maintenant je m'en veux presque d'avoir rien de plus à t'offrir parce que cette année a sans doute été l'une des meilleures de ma vie, enfin la meilleure et c'est grâce à toi et je n'ai rien trouvé de bien pour te remercier. » Je ne la quitte pas des yeux, je souris doucement et je suis ému par ses mots. Exprimer ses sentiments, c’est clairement pas son fort et je sais les efforts qu’elle doit faire pour ça. « Tu es quelqu'un de formidable, merci pour cette année, merci de m'aimer, merci de me montrer que je ne suis pas qu'une ratée, que je peux être quelqu'un de bien, merci de donner du sens à ma vie et merci d'être patient avec moi et de me donner tellement chaque jour. » Elle se laisse partir en arrière ne me laissant pas totalement le temps de réagir à ses mots. Je l’aime moi aussi, tellement et je compte bien lui dire une seconde fois en cinq minutes. J’entre dans la piscine et je nage vers elle, une de mes mains de pose sur sa joue que je caresse avec mon pouce, la forçant par la même occasion à me regarder. « J’ai passé la plus belle année de toute ma vie avec toi. Tu me rends heureux comme je ne l’ai jamais été. Tu es la femme de ma vie, Alexandra Clarke, je le sais, je le sens. Toi et moi on va passer le reste de notre vie ensemble, tu verras. Et je t’aime tellement. Je sais que je te le dis souvent mais tu ne peux même pas imaginer à quel point je t’aime. » Je la regarde dans les yeux en lui faisant cette petite déclaration. Je veux qu’elle puisse y voir la sincérité, et je l’attire contre moi pour l’embrasser. Un baiser rempli de tendresse, débordant d’amour et de passion, lui montrant ainsi à quel point elle compte pour moi. Mes deux mains sur ses joues je ne romps ce contact si agréable que lorsque je ressens le besoin de m’éloigner pour respirer un peu. « Bon, on rentre et tu me le donnes ce cadeau ? » Je lui demande, un petit sourire en coin. Ayant tout de même hâte de voir de quoi il s’agit.

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Dans cette piscine, l’ambiance est légère et plutôt tranquille. Maintenant que je suis sûr qu’Alex ne m’en veut pas d’avoir potentiellement abîmé ses chaussures et sa robe je me permets de rentrer dans son jeu et de lui prouver qu’elle est de toute manière incapable de me résister et de m’en vouloir bien longtemps. Je suis conscient du pouvoir et de l’impact que mes mots et mes gestes peuvent avoir sur elle alors j’en profite ; ma main caresse avec douceur sa cuisse s’approchant même de sa culotte tout en lui murmurant quelques mots. Et je le vois bien qu’elle est déstabilisée, je la connais, je m’en rends compte. J’approche doucement mon visage du sien et au lieu de poser mes lèvres contre les siennes je m’éloigne. Pourtant moi aussi je meurs d’envie de l’embrasser. Mais je veux aussi lui montrer qu’au final, je peux faire d’elle tout ce que je veux, et mon plan semble plutôt fonctionner. « Tu veux me torturer ce soir enfaîte ? Je commence presque à regretter quand tu étais tout timide avec moi. » Sa répartie me fait un peu rire, mais je doute fortement qu’elle préférait le Caleb qui bégayait à chaque fois que je m’adressais à elle, ça me semble peu probable. Je me mords la lèvre inférieure, amusé par cette conversation et je lui réponds. « Mais non je compte pas te torturer ! Je peux même m’occuper de toi quand on serra dans la chambre si tu veux. » Cette deuxième phrase je lui murmure à l’oreille tout en gardant un ton de voix assez doux, ma main caresse ses fesses pour l’approcher de moi un peu, je dépose un baiser sur sa joue, puis dans son cou. Cette fois si je m’éloigne d’elle ce n’est pas pour la torturer ni pour jouer avec elle mais simplement pour m’installer sur le rebord de la piscine alors qu’elle préfère elle, rester dans l’eau un petit moment. « Ça se voit que tu as pas eu beaucoup de petite-amie. » Elle dit ça en rigolant, certes, mais elle fait ressortir mon énorme manque d’expérience également en disant ça. Je grimace, et je lui réponds. « Outch, ça, ça fait mal. » C’est une vérité douloureuse oui, mais ça n’en reste pas pour le moins vrai. Je n’ai eu qu’une petite-amie et encore, ça n’a franchement pas duré très longtemps. Les filles ne me regardent pas, elles ne s’intéressent pas à moi c’est comme ça depuis toujours et ça ne risque pas de changer, malheureusement. En revanche ce qui est étonnant c’est bel et bien la petite déclaration que me fait Alex. Elle ne le fait pas, voire même jamais, alors l’entendre me dire toutes ces choses me fait du bien et me pousse à moi aussi m’ouvrir à elle. Chose que je fais beaucoup plus régulièrement qu’elle. Sauf qu’elle ne répond pas. Pas du tout. Je ne m’attendais pas forcément à une réponse quelconque de sa part mais j’aurais quand même aimé une petite réaction. C’est seulement quand je lui propose de retrouver notre chambre qu’elle semble se réveiller. « Je me sens tellement bien dans tes bras. » Ses mains dans les miennes c’est finalement avec le contact physique qu’elle réagit à mes mots. Si elle se sent bien dans mes bras alors je vais la garder contre moi, je vais la serrer dans mes bras puisque moi aussi j’aime la sentir contre moi. « J'ai besoin de toi. »   Je resserre un peu mon étreinte la ramenant encore plus contre moi, déposant même un baiser sur le haut de son crâne. « Je suis là. » Quelques mots murmurés à son oreille, pour la rassurer aussi un peu. La rassurer de quoi ? je ne sais pas, mais lui montrer que je suis avec elle et que je ne compte pas partir de si vite. On reste comme ça, quelques minutes dans les bras l’un de l’autre et c’est elle qui finit par se détacher et elle en profite d’ailleurs pour me couler à mon tour. Je râle, parce que mes cheveux sont maintenant tous mouillés. « Bon allez on monte dans la chambre. Je peux pas monter avec ma robe trempée et j'hésite à y aller en string mais je suis pas sûre que tu aimes cette idée. » Je passe mes deux mains dans mes cheveux et j’en profite pour détailler son corps du regard. Elle est en sous-vêtements devant moi et c’est une venue dont je ne risque pas de me lasser un jour. Sa poitrine, sur laquelle je m’attarde toujours un peu plus, sa silhouette, son ventre, ses jambes et ses fesses lorsqu’elle se retrouve dos à moi. Et je ne peux m’empêcher de me sentir chanceux d’avoir une femme aussi sexy en tant que petite amie. « Il est hors de question qu’un autre homme que moi ne puisse te voir en string. Ou en sous-vêtements tout court. » Et je sors enfin de la piscine moi aussi, j’enfile mon jeans et je la suis jusqu’à notre chambre, main dans la main.

Une fois arrivé dans la chambre, je pars rapidement dans la salle de bain pour m’essuyer, enlever mon jeans et changer de caleçon pendant qu’elle fouille dans sa valise sûrement à la recherche du fameux cadeau. Je m’assieds sur le bord du lit et passe une main dans mes cheveux bouclés alors qu’elle se retourne vers moi un carnet en mains. « Ce sera le carnet de notre deuxième année. » Immédiatement un grand sourire s’étire sur mes lèvres, mon regard passe du carnet à elle pour finalement porter toute mon attention sur elle. « T’es adorable... » Et je suis vraiment touché par cette attention, par ce cadeau assez romantique finalement, et en règle générale le romantisme c’est surtout mon domaine. Le sourire qui est sur mes lèvres peut en témoigner sans aucun problème. Je prends le carnet, je l’ouvre, et je suis encore une fois souriant en voyant ce petit dessin adorable en première page qui est accompagné d’un mot dont je prends la connaissance sans plus attendre. Et me voilà maintenant encore plus touché et encore plus ému en lisant ces mots qu’elle m’a écrit. Je passe ma langue sur mes lèvres, alors qu’un sourire est toujours collé à mes lèvres. Il y a quatre « PS ». Elle voudrait que nous partions à Londres tous les deux en août. Donc dans six mois. Moi je n’ai aucun mal à croire que nous serons toujours ensemble cet hiver ; c’est même une évidence pour moi mais je sais que pour elle c’est différent. Mais elle se projette avec moi, dans six mois et ça, c’est sûrement le plus beau cadeau qu’elle aurait pu me faire. « Je peux prendre des vacances en août… » Je lui annonce, tout en relevant le regard vers elle. « Et je ne connais pas du tout Londres… Tu me feras visiter ? » Je suis souriant. Vraiment très souriant et surtout ; touché par son cadeau. Ce n’est pas grand-chose, c’est juste un carnet mais qui a tout de même une signification pour notre couple. « Merci beaucoup…c’est…c’est parfait. » J’ai encore envie de lui dire que je l’aime mais je lui ai déjà dit deux fois en à peine dix minutes et je n’ai pas envie de la faire fuir. Je me lève et pose le carnet sur le lit avant de m’avancer vers elle, prenant ses mains dans les miennes je ne la quitte pas des yeux. « On a un an pour remplir ce carnet avant que je t’en offre un troisième l’année prochaine. Il faudra qu’on fasse des photos pour le remplir un peu. » Et moi je me projette encore et toujours sûrement même un peu trop mais surtout ; je lui propose moi-même de faire des photos. Je la remercie encore et je l’embrasse avec tendresse et doucement, la ramenant contre moi. Ce week-end est vraiment parfait. Elle est parfaite. Je l’aime tellement.

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