Victoire a appris qu’il faut se rendre le bateau coincé au milieu du magma de sang et de cadavres de poissons, il paraîtrait que sur ce bateau se trouve le premier fragment d’une énigme qui sauvera le monde. Ou Brisbane au moins. Le fleuve Brisbane est méconnaissable et Victoire est prise de nausées dès que l’odeur s’infiltre dans ses narines, elle a déjà régurgité toput ce qu’elle avait à régurgiter. Puis s’est rendue dans un magasin de matériel de surf et autres activités nautiques, elle s’est acheté un pack de pince-nez. Elle a maintenant soixante ans, faute à la malédiction, et un pince-nez sur les narines, tout sex appeal a disparu et ça lui convient parfaitement. Elle a décidé qu’elle va aller sur ce bateau, coûte que coûte, elle s’est découvert un courage insoupçonné avec les récents évènements. Elle voit le bateau au loin, trop loin, le fleuve est énorme, le bateau est tout petit en plein milieu. Puis elle regarde les buildings qui surplombent tout le paysage, elle a une idée. Une idée complètement conne surtout maintenant qu’elle a les articulations d’une sexagénaire, mais tant pis.
Victoire se rend dans un autre magasin d’équipement sportif pour acheter un parachute, rien que ça. Elle s’avance dans le rayon dédié au saut en parachute, un jeune homme qui semble se débattre avec son ombre essaye de discuter avec un vendeur. Le monde est vraiment parti en couilles. Elle leur coupe la parole : « Il me faut un parachute avec un mode d’emploi. » Ils risquent de la regarder bizarrement avec ses rides, sa démarche claudicante et son pince-nez qu’elle a oublié d’enlever, alors elle ajoute : « J’ai 31 ans, ok. Malédiction, momie, tout ça… On peut passer à autre chose ? ». Il faut faire quelque chose maintenant, elle se sent pousser des ailes la Française, d’ailleurs ça l’arrangerait si elles pouvaient littéralement pousser, ça lui éviterait de se jeter dans le vide en parachute sans aucune connaissance en la matière. Elle ajoute : « J’vais aller lui botter le cul à cette momie, mais faut aller sur le bateau, alors par les airs c’est parfait... ». Le vendeur la regarde avec inquiétude : « Madame… Si vous n’avez jamais sauté en parachute, vous ne pouvez pas faire ça seule, vous allez vous éclater au sol… Et puis, vous comptez sauter d’où ? ». Elle se renfrogne : « Je vais sauter de la plus haute tour de Brisbane, ça devrait le faire non ? Faut juste tirer sur une corde, non ? » Il secoue la tête énergiquement : « Non, non, non, il y a beaucoup plus de choses à savoir, vous confirmez, monsieur ? » Il cherche du soutien auprès du jeune homme en face de lui et Victoire reporte enfin son attention vers lui et s’écrie en le pointant du doigt : « Vous ! Vous savez sauter en parachute, faîtes le avec moi, j’aurais peut-être besoin de vos jeunes muscles une fois sur le bateau... »
« Heureusement que j'ai pas hérité de cette malédiction. » Victoire jette un regard noir au jeune homme. Et un ricanement maléfique se fait entendre, la désormais vieille Française se rend compte que ce rire provient de l’ombre du gars. « Tais toi. » « Vous pouvez vous marrer tous les deux. Mais vieille ou pas, je vais le faire ! ». Elle insiste auprès du vendeur qui maintient sa position : c’est une très mauvaise idée qu’elle vient d’avoir. Il cherche de l’appuie auprès du jeune homme et celui-ci confirme : « C'est de la folie ! Vous vous êtes crue dans un film ? » « J’sais pas où on est, mais y a une momie qui a maudit la ville, vous parlez à votre ombre et j’ai vieilli de trente années en l’espace d’une nuit. Alors, on est peut-être dans un film oui... » C’est vrai, tout cela est absurde, mais il faut faire quelque chose : sauver la ville, le monde peut-être. Elle a vu des gens essayer d’atteindre le bateau sur des radeaux, ils sont restés coincés dans le magma de poissons morts et de sang. Il faut passer par l’air, elle en est persuadée. « Non mais Mamie c'est du suicide ton affaire ! Hors de question que je vienne. »« C’est qui que t’appelle mamie ? T’es qu’une ombre, t’es rien ! » Et elle pousse l’ombre au niveau de l’épaule, ne sachant pas vraiment si elle va passer à travers. Mais non, il est consistant ce double maléfique et il recule d’un pas sous son assaut. « Elle voulait dire on peut sans doute trouver un autre moyen plus safe d'y aller non ? Une tyrolienne par exemple ou par les arbres j'en sais rien. » « Une tyrolienne !? Mais il est marrant lui ! Comment vous l’installez sur le bateau la tyrolienne si on peut pas y aller ? Et les arbres, non mais sérieux ! Vous avez vu la largeur du fleuve ? » Elle a de plus en plus le ton de la vieille qui croit tout savoir et prend les petits jeunes pour des idiots. Elle est sûre d’elle, il n’y a pas d’autre solution. Victoire commence à attraper un parachute au hasard dans le rayon en commentant : « C’est fou que ce soit moi avec mon arthrose qui soit prête à prendre des risques alors que vous êtes deux jeunes et en forme ! » Elle ne s’adresse pas au vendeur mais au client et son ombre. Elle tire sur le parachute qui se décroche du mur, oups c’est lourd quand même.
Résultat du dé:
Win :Elle arrive à supporter le poids du parachute à bout de bras et le pose par terre avant d’exiger du vendeur qu’il lui fournisse tout le reste du matériel nécessaire. So close : Le parachute est lourd, elle le lâche dans la panique et il tombe sur une devanture présentant des lunettes de protection pour le saut en parachute. Tout s’écroule au sol. Fail : Le parachute est tellement lourd, elle s’écroule aussitôt sous son poids et se retrouve à moitié assommée après que sa tête ait cogné sur le sol et ensevelie sous le parachute. HELP !
LE DESTIN
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Win : Le vendeur s’exécute et rapporte tout le matériel nécessaire même s'il les prend pour deux fous. Enfin ! So-close : Le vendeur s'absente quelques minutes pour leur rapporter au final une carte avec les coordonnées de quelqu'un qui leur apprendra le saut en parachute. Il ne donne pas le matériel… Génial ça sert à rien. Fail : Le vendeur ne leur donnera pas le matériel et leur dit d'aller dans un autre magasin car c'est hors de question s'il est indirectement coupable d'un accident mortel. Bande de fous
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Victoire est en train de mettre en avant le fait qu’ils pourraient tout aussi bien être dans un film que cela ne la choquerait pas, étant donné la situation dans laquelle ils se trouvent, ce serait même plutôt rassurant de se savoir de simples personnages de fiction. Mais ils ne sont pas acteurs et les trente ans supplémentaires de Victoire ne sont pas de simples prothèses faciales couvertes de maquillage pour lui ajouter des rides, elle le sent jusque dans son âme qu’elle a vieilli. Le client continue à s’insurger : « J'ai pas la tronche d'un moniteur de parachute ! C'est pas moi qui va m'amuser à faire votre baptême de l'air. » Il peut bien refuser, Vic s’en fiche, elle le fera tout de même. Elle répond au passage plutôt à l’ombre qui l’a traité de mamie, elle l’insulte à son tour et la pousse au niveau de l’épaule. C’est le client de chair et d’os qui proteste, ayant a priori ressenti l’attaque de la Française. « Eh doucement s'il vous plaît ! » Elle le regarde étonnée qu’il ait reculé sans qu’elle ne le touche. « Vous savez quoi ? Je suis bien contente de pas avoir hérité de cette malédiction. » affirme-t-elle en écho à la remarque que le jeune homme avait fait quelques instants plus tôt. Bien qu’il cherche à trouver une autre solution, les propositions du jeune homme sont bien moins réalisables que celle de Victoire, elle le sait et elle ne manque pas de le faire comprendre à ses deux interlocuteurs. « La vieille elle va arrêter de me parler comme ça ! » exige l’ombre. « Sérieusement j'aimerai pas vous rencontrer à nouveau quand vous aurez vraiment soixante ans. » déclare l’original et il ajoute : « Vous aviez pas ce caractère de personne âgée avant la malédiction rassurez-moi ? » Vic s’agace, elle s’en fiche qu’on la trouve chiante ou aigrie, elle n’essaye plus de plaire aux autres depuis bien longtemps. Et surtout, il y a quelques chose qui la tracasse bien plus. « Si on ne fait rien, aucun de nous deux n’aura jamais soixante ans ! On va tous crever à cause d’une momie, alors mon caractère ça devrait être le dernier de vos soucis ! »
Si personne ne veut l’aider, Victoire prendra les choses en main, comme l’énorme parachute qu’elle est en train de décrocher. L’énorme parachute très lourd qui la fait chuter et sous lequel elle se retrouve ensevelie. Elle entendant un rire, probablement cette insupportable ombre. Le poids du parachute s’envole et elle voit l’homme au dessus d’elle : « Allez Mamie debout, on a une ville à sauver ! » Ah enfin, il va agir lui aussi ! Elle se redresse difficilement, toutes ses articulations craquent, mais elle n’en trouve pas moins le moyen de râler : « Arrêtez de m’appeler Mamie, merde ! Appelez-moi Victoire et dîtes moi comment je dois vous appeler… Laurel et Hardy ? ». Le jeune homme exige qu’il aille leur chercher tout le matériel nécessaire. Mais le vendeur est intransigeant, il ne veut pas se mouiller et prendre le risque d’être responsable d’un accident. Vic et son nouvel acolyte quittent donc le magasin pour se rendre à celui qui se trouve de l’autre côté de la rue. En partant, elle leur crie : « Je ne reviendrais plus ici, aucun sens du service à la clientèle ! Aberrant ! » En traversant la route elle se fait la réflexion qu’elle n’aurait jamais fait un tel scandale avant, peut-être qu’elle était un peu aigrie par l’âge effectivement… Dans le magasin d’en face, ils présentent les choses différemment et ils arrivent facilement à acheter tout le matériel nécessaire. Ils se retrouvent donc avec leur gros chargement dans l’ascenseur de l’immeuble le plus haut qu’ils aient pu trouver à proximité de la rivière. C’est un immeuble de bureaux et s’ils ont réussis à se glisser jusqu’à l’ascenseur sans se faire arrêter par personne, il va falloir ruser pour accéder au toit. Ils sont seuls dans la cage d’ascenseur pour l’instant et Victoire regarde les numéros des étages défiler, ils doivent arriver jusqu’au 25ème étage et ils sont déjà au dixième. « Ça va le faire... Si jamais, on nous pose des questions, laissez-moi parler. Toi surtout... » précise-t-elle en regardant l’ombre. Puis elle se tourne vers l’humain qui se traîne une ombre maléfique, elle commence à stresser un peu intérieurement, elle veut faire quelque chose mais sauter dans le vide avec un inconnu ça reste une sorte de tentative de suicide. « Bon, alors cette vidéo youtube qui explique comment sauter en parachute, ça y est, elle a fait de toi un expert ? ». Un petit gong retentit indiquant que l’ascenseur va s’ouvrir, Vic se retourne pour voir s’ils sont arrivés jusqu’en haut ou s’ils vont devoir improviser un bobard.
Résultat du dé:
Win :L’ascenseur s’arrête à leur destination et il n’y a personne pour leur faire des difficultés. La voie est libre pour se rendre sur le toit. So close : L’ascenseur s’arrête un étage avant le toit et une femme à l’air sévère leur demande ce qu’ils font là avec ce fatras. Victoire raconte qu’elle vient voir son fils « Peter Smith » pour lui déposer des affaires et présente Wim comme son autre fils. La femme est suspicieuse, ils doivent descendre de l’ascenseur et monter le dernier étage par les escalier avec leur lourd chargement. Fail : L’ascenseur s’arrête à leur destination mais un vigile les accueille, il surveille l’accès au toit. Victoire essaye de l’embrouiller en jouant la mamie désorientée et fait signe à Wim de l’assommer. Au pire ce sera l’ombre qui fera le sale boulot.
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
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Win : Il y avait plein de vidéos en anglais, il a tout compris et easy ça devrait le faire (normalement). So-close : Il y avait pas tellement de vidéos mais par chance il y en avait une en néerlandais sa seconde langue. Il a compris l’essentiel mais pas tout quand même. Niveau de confiance pas optimal… Fail : Bizarrement il n’y avait plus de vidéos et la seule qu’il a trouvée était en chinois. En espérant que l’essentiel est sur les images…
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Les présentations sont faîtes finalement, de leur côté c’est pas bien clair : Wilhem, Wim, personne ? Elle espère que sa mémoire n’a pas soixante ans elle aussi et qu’elle va se tromper dans leurs noms. Mais ça ne l’étonnerait pas vu la bouillie qu’il y a dans sa tête par moments. « Eh bien Wim, au pire, t’aurais pu dire « madame » au lieu de mamie. » Elle a failli rajouter : “ c’est la base du respect ”, mais ça a sonné tellement vieille conne dans sa tête qu’elle s’est retenue in extremis. Ils prennent leurs cliques et leurs claques du magasin en faisant connaître leur mécontentement à voix haute, tous les trois à leur manière. En face, ils trouvent leur bonheur et repartent chargés comme des mules. “Toi prend les trucs légers, je me charge du reste. J’ai pas encore envie de te ramasser au sol Mamie Victoire” « Mais c’est qu’il se fout de moi en plus le petit Wilhem ! Victoire tout court ça ira ! » Ils font à peu près la même taille en fait, mais elle s’est tassée depuis qu’elle est vieille, alors elle s’accorde le droit de le traiter de petit puisqu’il ne s’arrête pas de la traiter de grand-mère.
Ils sont dans l’ascenseur et tout se passe bien pour l’instant, les étages défilent, son coéquipier cherche des tutos sur internet, ils approchent du dernier étage. Des tutos sur internet pour faire un premier saut en parachute en plein centre-ville, ça paraît toujours un plan cohérent et totalement safe... NON MAIS T’ES PUTAIN DE CINGLÉE !? lui crie une voix dans sa tête qu’elle ignore méticuleusement. La porte s’ouvre un étage avant leur arrivée. Une femme est là. Merde. Victoire sort une excuse foireuse et cela les force à descendre de l’ascenseur pour finir à pied mais personne d’autre ne les intercepte. Finalement, ils ont beaucoup de chance. “Top l’excuse.” Elle soupire en montant les escaliers avec difficulté : « Merde ! Okay ? Ça a fonctionné, alors no comment ! »
Ils arrivent enfin sur le toit et ils laissent tous deux tomber leur lourd chargement avec soulagement. “Bon maintenant on fait comme la vidéo et on y va.” « Elle dit quoi la vidéo alors ? Fais voir ? » Elle se penche sur l’écran de téléphone du jeune homme et voit des indications dans un langage qu’elle ne connaît pas apparaître sur la vidéo : du chinois, du japonais, du coréen ? Elle débranche les écouteurs et la voix asiatique débite des explications bien entendu incompréhensibles. Elle le regarde : « Tu parles japonais ? Ou chinois ? Ou je sais pas quelle est cette langue… Parce que moi non... »De mieux en mieux ce plan, autant appeler ça un suicide de suite.... Mais non, ils vont y arriver, il le faut. Elle se concentre sur les images et conclus : « Ils montrent tout, ça va aller, faut juste la regarder en boucle. »
Et c’est ce qu’ils font, ils scrutent les images, font pause, déballent le matériel, commencent à s’harnacher, reviennent en arrière, regardent la vidéo peut-être cinquante fois. Ça leur prend plus d’une heure pour qu’ils soient tous les deux à peu près satisfaits de la façon dont ils ont tout préparé. Ils sont maintenant accrochés l’un à l’autre, Wim est dans son dos et c’est lui qui porte l’attirail sur ses épaules, le jour commence à décliner sur la ville de Brisbane et ils ne doivent pas tarder à sauter, car il sera impossible de le faire de nuit. Vic commence à flipper mais elle ne veut pas le montrer, c’est elle qui l’a traîné là, qui l’a convaincu, maintenant ils doivent le faire. « Bon allez, c’est parti, donc dès qu’on a sauté, tu tires sur le bitoniau et tu nous diriges vers le bateau avec l’autre truc là... » Ils ont répété les gestes sur le toit, il ne devrait pas y avoir de problème pas vrai ? Elle commence à s’avancer vers le rebord du toit, entraînant le jeune homme avec elle. Ils se placent sur le rebord et Victoire n’ose pas regarder en bas, elle crie comme pour se donner du courage : « ALLEZ ! ON VA LUI BOTTER LE CUL A CETTE MOMIE, HEIN ?! » Quelques instants plus tard, ils sautent dans le vide.
Résultat du dé:
Win :Tout va bien, le parachute se déploie rapidement et Wim réussit à les faire atterir sur le bateau. So close : Le parachute se déploie très vite, mais il semblerait que le système pour se diriger ait été monté à l’envers. Le temps que Wim le comprenne ils ont dérivé. Ils finissent par attérir juste à côté du bateau, dans le sang et les poissons morts. Ils vont devoir nager dans cette imondde mixture pour rejoindre l’échelle du bateau. Fail : Le parachute tarde à s’ouvrir, Wim tire comme un fou sur la poignée mais ils se rapprochent du sol à une vitesse incroyable. Finalement le parachute s’ouvre et une bourrasque les envoie violemment vers le bateau. Ils atterrissent très mal bien que sur le bateau et se cassent tous les deux quelque chose.
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Win : Il trouve un levier qui mène à la cale du bateau. Bingo So-close : Il trouve rien mais en marchant une planche mal fixée se casse sous son poids. « Help me please ! » Il a réussi quand même à trouver un passage... Fail : Il trouve un levier, un bruit de grille se fait entendre et on entend des bruits de sabots qui arrivent rapidement. C'est pas bon signe ça…
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Ils ont fini par faire un deal, il l’appelle Victoire et laisse tomber les « mamie » et « vieille » et de son côté la Française l’appelle Wim. « Ça marche, p’tit Wim. » qu’elle lui a répondu avec une petite dose de malice tout de même. Finalement ils se retrouvent en haut de la tour à s’assurer que le parachute est bien harnaché avec la seule aide d’une vidéo en chinois. Il ne fait que râler tout du long et ça tape sur le système de Vic, elle a envie de l’appeler Wilhem pour lui donner une raison de râler mais elle se retient. « T'aurais peut-être pu charmer un peu le vendeur pour qu'il nous refile des tutos en anglais ça aurait été mieux hein. » Elle lui lance un regard noir, presque assassin et ses mâchoires se serrent. Elle sait qu’il plaisante parce qu’elle est couverte de rides, mais ça l’énerve tout de même que la femme du groupe soit désignée comme celle qui va séduire pour faire avancer les choses. Une version « plaie d’Egypte » de la promotion canapé. Elle lui répond sèchement : « T’avais qu’à l’faire toi, l’avait l’air plus intéresser par ton cul que par le mien ! ». Il est vrai que le vendeur avait jeté quelques œillades langoureuses au petit Wilhem, mais il n’a rien remarqué probablement trop occupé à se débattre avec son ombre.
Ils sautent, Vic hurle en voyant le sol se rapprocher et tout son corps se tend. Mais le parachute s’ouvre, Wim hurle aussi dans son dos. Il panique, tire sur les poignées directionnelles et il s’en sort vraiment bien. Ils planent au dessus du bateau et y atterrissent en douceur comme des pros. Victoire n’en revient pas, son plan a fonctionné ! « C'est un miracle qu'on soit arrivés en un seul morceau ! » Victoire jubile, elle lui aurait bien sauté dans les bras mais pour le moment ils sont collés l’un à l’autre. « WOUHOU ! On l’a fait, prends ça dans tes bandelettes, momie de malheur ! » L’odeur est horrible cependant et elle retient sa respiration tandis qu’ils s’extirpent du baudrier du parachute.« On se magne à récupérer cette tablette et on dégage d'ici rapidement. » « Attends, tiens, mets ça ! » Elle plonge la main dans sa poche et en sort deux pince-nez de ceux qu’elle a acheté plus tôt. Le sien qu’elle replace sur son nez et celui pour son coéquipier d’infortune qu’elle lui tend. « Merci, Wim, d’avoir accepté de venir. Et l’ombre, merci de pas avoir saboté le parachute, tu fais partie de l’équipe ! » Elle lui fait un sourire sincère, elle avait besoin de ça, de s’impliquer et de faire quelque chose. Il lui avait permis cela, elle n’aurait jamais réussi seule, n’aurait pas eu la force de manier le parachute contre le vent à coup sûr. Puis ils se mettent à fureter : « Dans les films il y a toujours un passage secret. » « Y aurait pas juste des escaliers comme sur un bateau norm… ? » Mais elle n’a pas le temps de finir sa phrase qu’elle entend un craquement dans son dos. « Help me please ! » crie-t-il. Il vient de passer à travers le plancher, houla ce bateau n’est pas vraiment de première jeunesse apparemment. Elle ne voit plus ses jambes, son torse dépasse et il essaye de se maintenir au sol appuyé sur ses avant-bras, mais elle le voit glisser. « Merde ! Merde ! » elle panique, elle ne veut pas s’approcher de la zone fragilisée et qu’ils passent tous les deux à travers ! Elle regarde autour d’elle et repère le parachute qui gît sur le pont du bateau. « Tiens bon ! » Elle se jette sur le parachute aussi vite qu’elle le peut avec son arthrose des genoux et attache une extrémité des cordages autour d’un mât puis jette le reste du parachute à Wim : « Attrape ça et hisse toi ! J’aurais jamais la force de te tirer moi ! »
Résultat du dé:
Win :Le parachute ne craque pas, ni le sol, Wim peut se hisser sur le pont. So close : Le parachute ne craque pas, mais en essayant de se hisser, le sol s’effondre davantage et Wim disparaît, suspendu dans le vide au dessus de… cadavres de bœufs. Fail : Le parachute craque et Wim tombe au milieu des cadavres de vache et se blesse (au choix)