ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Win : Bingo il en trouve un et ils voient clair. Le spectacle sous leur yeux est d'ailleurs à vomir. So-close : Bingo il le trouve mais la lumière ne fonctionne pas très bien et fait ambiance discothèque. Bon on fait avec ce qu'on a… Fail : Bingo il en trouve un mais… des barres métalliques se déploient tout le long de la cale. Super va falloir faire un parcours du combattant dans le noir en plus…
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
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« Nan mais on va ressembler à des fellahs avec ça !» Il râle contre le pince-nez mais ils ne sont pas là pour faire un défilé de mode. Ils ont l’air cons oui et alors, y a personne pour les voir et elle ne voit pas de paparazzis à l’horizon. « Fais pas ton beau et met-le c’est efficace. » Il s’exécute et Victoire en fait de même. Elle prend le temps de le remercier, de les remercier tous les deux, ils sont là parce qu’ils ont fait équipe de manière étrangement efficace. « J'laisse pas les gens faire des conneries seuls non plus. » « Je sais que je suis têtue, encore plus avec l’âge apparemment... » C’est sa façon à elle de s’excuser de l’avoir embarqué dans cette mission folle parce qu’il n’a pas voulu la laisser se mettre en danger seule.
Puis le drame se produit, ou quasiment plutôt. Il passe à travers le plancher, elle panique mais réussi tout de même à l’aider à se sortir de cette mauvaise passe en utilisant son cerveau plutôt que ses muscles atrophiés de mamie. Le miracle continue d’avoir lieu, il réussit à s’extirper de ce mauvais pas et il se retrouve à nouveau sur le pont. « Ouhais bon on va prendre les escaliers hein. Sauf si tu veux qu'on descende en rappel par-là.» « Sans façon, ça va ? T’es pas blessé ? » Il aurait pu se faire transpercer par un morceau du plancher effilé mais elle ne voit pas de sang, décidément ils s’en sortent assez bien jusqu’à présent. « La tablette est sûrement en bas, ça me paraît presque évident. Fais gaffe aux escaliers. » « Ouais, ouais, je risque de devoir prendre appui sur toi, apparemment les escaliers sont la cryptonite des sexagénaires... ». Ils trouvent la porte qui mène aux escaliers et l’interrupteur de la lumière. On dirait que l’ampoule va lâcher à tout moment vu la manière dont elle clignote faiblement. Bon, ce sera mieux que rien. « Passe devant, avance doucement que j’ai le temps de suivre... » Elle s’appuie sur ses épaules pour soulager ses genoux et ses hanches qui craquent à chaque pas. « On se croirait dans un film d’horreur avec cette lumière et… OH ! » L’odeur, même avec le pince-nez, se fait plus insupportable, comme si elle arrivait à sentir l’odeur immonde de cadavres par la bouche ou les oreilles… Elle s’insinuait partout. Puis, elle vit le premier cadavre de vache. « Oh putain… Me dis pas qu’on va devoir soulever ces trucs pour trouver la tablette ! » Et pourtant, un symbole égyptien semblait peint avec du sang sur un des murs, ils étaient au bon endroit. Il ne leur restait plus que quelques marches à descendre, le plancher semblait tenir le coup ici.
Win : C'est pas super agréable mais rien à déplorer. Ils trouvent même un indice au passage. So-close : La vache était pas totalement morte, dès qu'il pose un pas il bouge et il glisse au sol. Ceci dit il met la main quand même sur quelque chose, maybe un indice. Fail : La vache se met à beugler, ça le surprend et se rétame à moitié sur la vache et sur le sol « Génial... »
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
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« Tu deviens mielleuse , tu prépares un revirement d'humeur encore ou pas ? » Ça lui apprendra à être sympa, tiens. Il rigole, elle le sait mais ça l’agace tout de même. Elle lui jette un regard réprobateur qui veut dire « ne sois pas insolent ». « Je te jure que tu prends vraiment le style d'une grand-mère. » « Oui, ben t’attends pas à repartir avec des pots de confiture, tu l’as pas mérité ! » le prévient-elle en ne plaisantant qu’à moitié. Elle fait vraiment sa propre confiture, ça va avec sa passion pour la pâtisserie il faut croire et elle trouve vraiment qu’il agit comme un petit merdeux. « Je suis jeune encore, j'ai la peau dure ça va. » « Voilà, t’aurais pu juste répondre ça directement. » Elle s’inquiète pour lui, oui, car elle l’a embarqué là et qu’elle aurait surtout très probablement besoin de son aide pour repartir. Elle n’a pas vraiment réfléchi au trajet retour, mais s’ils trouvent la tablette, est-ce que la rivière reviendra à la normale ? Dans ce cas, ce ne sera pas un problème. Elle le prévient qu’elle aura besoin de son aide dans les escaliers. « Génial, maintenant je dois faire le personnel de maison de retraite. » « Je suis pas encore sourde, Wilhem, alors arrête de te foutre de ma gueule, j’aimerai bien t’y voir, toi ! » Elle utilise exprès le prénom qui n’a pas l’air de lui convenir, c’est sa manière de lui rendre toutes les piques qu’il vient de lui envoyer.
Ils descendent les escaliers sous une lumière vacillante et Vic est loin d’être rassurée. Ils voient le spectacle affreux qui s’offrent à leurs yeux quand la lumière daigne éclairer la cale. « Je crois que j'aurai préféré que la lumière ne fonctionne pas du tout en fin de compte. » Il n’a pas tord, c’est une scène affreuse qui s’offre à leurs yeux. Ils arrivent en bas des marches sans encombre et réalisent qu’une vache inerte leur barre le passage. « Quel super tapis... Bon on va être obligés de marcher dessus, j'espère que tu n'es pas une militante contre les violences faites aux animaux ? » « Pas spécialement non… Par contre, c’est mort, j’vais finir en déambulateur si je marche là-dessus ! » Elle n’est déjà pas bien stable sur ses jambes sur un sol lisse, alors marcher sur une vache ça ne pourra se finir que par une hanche déboîtée ou un coccyx fracturé. Elle a appris à connaître ses limites. On est d’accord que c’est un tantinet paradoxal pour elle qui s’apprêtait à sauter seule en parachute comme si il s’agissait simplement d’apprendre un nouveau point au tricot. Elle reste en arrière et le voit donc piétiner la vache qui n’était pas totalement morte encore de toute évidence. Elle beugle et Wim chute de la manière la plus ridicule qui soit. Victoire lâche un gloussement de surprise autant de d’amusement, elle n’a pas pu se retenir. Elle se reprend et demande : « Ca va ?… Je parle à la vache, par contre, toi t’as la peau dure. ». Elle lui fait finalement un peu de peine cette vache agonisante, il faudrait mettre un terme à ses souffrances. « J’espère qu’elles sont mortes les autres… Je suis pas venue pour euthanasier un troupeau, moi ! » Elle scrute la cale et tous les cadavres qui ont l’air parfaitement immobiles, figés dans la mort. Soudain, à l’autre bout, elle repère une lueur étrange, presque surnaturelle qui semble s’échapper d’une mangeoire. Est-ce que ça ne serait pas la tablette ou au moins, une indication de la direction à suivre. « Regarde, là-bas… Y a un truc bizarre. Ca doit être ça qu’on cherche non ? »
Win : C’est la lumière du coffre, la tablette doit être dedans. Bon faut l’ouvrir maintenant... So-close : C’est une lampe-torche… Mais en la prenant il découvre qu’il y a des indices sur les murs autour du présentoir. "Tu comprends quelque chose ?" Fail : C’est juste un jeu de lumière… Il a l’air bien ridicule en essayant de l’attraper.
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Victoire ignore les plaisanteries de Wim sur ses potentielles qualités d’empoisonneuse et la grossière comparaison qu’il fait entre elle et la sorcière du conte de Grimm. Elle se contente de soupirer bruyamment à chacune de ses remarques, elle le reprend toutefois quand il parle de maison de retraite. Elle a beau ne pas vraiment être vieille, son corps l’est, et elle subit non seulement les douleurs physiques qui vont avec mais aussi les regards moqueurs ou fuyants et les remarques désobligeantes. Ça ne donne pas envie d’être vieux un jour, les gens sont vraiment infectes avec leurs aînés et Wim également, même si elle n’a pas vraiment 60 ans, ce n’est pas une excuse.
Le cadavre de vache ne lui inspire rien de bon, elle sent que c’est un coup à se faire un tour de rein ou pire encore. Elle ne sait pas dans quelle mesure les blessures qu’elle se fait dans son état perdureront même si la malédiction est levée… Alors, elle est relativement prudente et refuse de piétiner la vache. Il se moque de cette prudence : “Nan mais elle est morte ça va il n’y a aucun risque regarde.” Et en fait, elle n’est pas morte, elle remue et l’envoie au tapis. Vic en aurait presque ri à gorge déployée si la situation n’était pas glauque à souhait. Marcher sur des vaches agonisantes dans la cale d’un bateau embourbé dans une rivière de sang. Pas son idée d’un week-end fun. “Ok c’était peut-être pas aussi safe que ça.” « Ouais ben moi je reste dans les escalier... » Qu’il se débrouille avec son agilité et sa jeunesse. “Elle a failli me tuer celle-ci t’aurais pu l’engueuler au lieu de lui demander son état Brigitte Bardot.” « C’est toi qui lui a marché dessus… La pauvre... » Victoire fouille ses poches pour voir si elle a quelque chose pour abréger les souffrances de la bête mais elle n’a qu’une paire de cisailles qui ne servirait qu’à torturer l’animal. Elle ne voit pas comment mettre fin à son agonie vite et bien. Elle repère une lueur cependant, et envoie Wim vérifier de quoi il s’agit. Il fait une blague qu’elle ne comprend pas et elle lui dit seulement : « Ouais, s’tu veux, mais vas voir. »
Elle le regarde se faufiler puis, il saisit du vent. Il s’agissait en réalité d’un rayon de lumière qui se reflétait bizarrement. Bon. Ils ne sont pas encore sortis de l’auberge. Vic se tient à un barreau de la rambarde des escaliers pour s’asseoir sur les marches, mais le barreau cède. Ou plutôt il s’abaisse, il s’agit d’un levier caché. Et cela ouvre une trappe qui est à moitié recouverte par deux vaches. « Ah, ça doit être par là non ? Va falloir que tu bouges les cadavres... » Elle l’observe et elle se sent un peu comme un employé de BTP qui regarde ses collègues travailler en fumant sa clope.
Spoiler:
Désolée du retard et désolée pour ton absence de win c'est désespérant pour toi
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Victoire laisse Wim râler et plaisanter pour cacher le fait qu’il vient de se prendre une taule ridicule. Puis lorsqu’il la regarde fouiller dans ses affaires et en sortir une paire de cisailles qui seront tout à fait inutiles pour mettre fin aux jours du bovin, il se moque. « Tu crois que tu vas pouvoir faire quelque chose avec une paire de ciseaux ? Tu vas aller loin avec ça, bravo ! » Elle lui lance un regard lassé : « Je sais, merci… Mais j’ai pas de fusil dans mon sac à dos... » Ça, ça aurait été pratique au moins, rapide, efficace et elle n’aurait pas à s’acharner sur la bestiole, ni même à s’en approcher. Mais non, elle n’a pas d’arme à feu. Elle lui intime d’aller checker le reflet qu’elle a repéré et lui donne un ordre en réponse, comme s’il avait peur de perdre sa virilité s’il ne répliquait pas. « Eh Brigitte, dépêche toi de trouver un moyen d'abréger les souffrances de cette pauvre vache pendant que je jette un œil à la lumière ok. » Elle serre les dents, et jette un œil aux alentours. « Tu fais chier... » Elle aurait préféré oublier qu’elle avait dit qu’il faudrait achever la bête ou en tous cas que ça ne lui retombe pas dessus. Elle ne voit rien qui puisse lui être utile au premier abord. De la paille, des sacs de nourriture... elle n’allait quand même pas l’ensevelir sous plusieurs kilos de graines pour la tuer ! Puis elle repère un râteau qui devait servir à répartir la paille, elle ne va tout de même pas planter les dents du râteau dans la gorge de l’animal ! Toutes ces images mentales la dégoûtent et elle entend le râle de la vache qui souffre et elle se sent impuissante. « Karma de merde ! » s’écrie son coéquipier, rien ne fonctionne comme prévu dans leur expédition et ils sont loin de devenir des héros, sauveurs du monde entier.
Découragée, Vic prend appuie sur la rambarde pour s’asseoir et déclenche sans le vouloir l’ouverture d’une trappe. Il n’a plus qu’à bouger les vaches et même s’il commence par râler il réussit à bricoler un système de poulie avec la manivelle de l’ancre. Il déplace les vaches avec succès, même celle qui n’est pas totalement morte et bloque le passage. Elle beugle horriblement puis plus rien, finalement, la déplacer aura été fatal. Enfin, ils ne sont entourés que de cadavres. Vic se rend compte de l’étrangeté de cette pensée qui vient de parcourir son esprit. Elle s’avance vers la trappe et essaye de voir à l’intérieur. « Ça a l’air profond et on n’y voit rien… » Elle attrape la fourche et la descend prudemment dans le trou pour essayer de toucher le fond mais l’outil est trop court. « Euh… et si on balance un truc... » Elle fouille ses poches et en sort un stylo quatre couleurs. Elle pose son doigt sur ses lèvres pour imposer le silence total à Wim : « Chut, écoute... » Elle laisse le stylo tomber et ils l’entendent très vite toucher le sol. « Ça a pas l’air si haut, tu sautes ou on utilise la poulie ? »