« voir la lumière entre les barreaux (event halloween) » will dunham & adèle shephard
C’est terrible ce manque d’oxygène dont manque cruellement Adèle. Dans ce monde, elle n’est plus à sa place, elle qui vient de combattre sa maladie, elle est désormais guérie de ce cancer mais à quel prix. Il n’y a quasiment plus de visages familiaux, Cody et Ash ne font plus partie de son paysage, et Elia a disparut. Elle est seule à devoir affronter les quelques clients qui passent la porte dans l’agence immobilière, son patron étant plus souvent aux abonnés absent. Elle a eu peur lorsqu’elle a eu un sans-abri qui est venu démolir la vitrine de l’agence en pleine journée, pour trouver un réconfort et de la chaleur. Mais ce monde n’est plus le sien et elle est effrayée Adèle. Effrayée parce qu’il n’est plus avec elle, auprès d’elle, Nino. Il a disparu lui aussi de tous les radars, et elle se veut comme d’habitude rassurante, elle l’espère auprès de Lucia, elle l’espère de tout son cœur, mais lorsque la vie est plus dure, son cœur se serre devant cette hypothèse. « Grouille-toi Will ! On doit partir ! » Le monde est devenu noir, et sombre, elle qui a toujours été que douceur, ne veut pas voir cette vérité flagrante, pourtant elle est bien là, cette vérité. Et elle est effrayée par tout ce qui se passe, mais ne veut pas y penser. Elle se faufile dans leur appartement en colocation à la vitesse de la lumière, pour rassembler toute ses affaires en moins de temps nécessaire. Des jours qu’ils remettent ça au lendemain, en l’espoir de retrouver Nino, Cody, Ash ou Elia. Mais l’espoir part, de plus en plus, il est aujourd’hui inexistant et Adèle doit s’en rendre compte. Il faut qu’elle avance, d’autant plus avec une ombre qui lui joue des tours, qui fait disparaître des choses chers de ses proches, Will a bien failli la tuer lorsqu’elle a balancé à travers la fenêtre sa console, et qu’il n’en demeure pas moins en quatre morceaux, bien distincts, et irréparables. Si elle n’avait pas été sa cousine préférée, sans aucun doute, que les choses auraient pu mal se finir mais elle ne parvient pas à maîtriser ses gestes, ni cette ombre qui débarque parfois à l’improviste pour effrayer son entourage. Elle la déteste, elle qui a toujours été un ange tombé du ciel – avec un petit caractère cela dit, mais qui n’en a pas ? Adèle a toujours été cette nana attendrissante qu’on finit toujours pas pardonner, avec ses yeux de biche, mais Will commence sérieusement à désespérer, et si l’ombre s’en amuse, la jeune femme un peu moins ; « je suis fatiguée Will… » Des heures à marcher, contre la pluie, contre le vent, contre les tempêtes qui déciment l’île depuis quelques jours maintenant. Elle est las Adèle, toujours sous contrôle médicale pour être sûr que son cancer ne soit bien qu’un vague et lointain souvenir, mais il demeure encore en elle, et à tout moment, peut renaître de ses cendres sous une tout autre forme et elle en a conscience. De cette épée de Damoclès qui vit au-dessus de sa tête. Et puis parmi ses champs, ses nombreux champs qui défilent sous ses yeux, aucune chaleur humaine, mais celle d’un abri. Un ranch en face d’eux, elle a les yeux qui brillent Adèle, elle y croit enfin à ce miracle alors qu’elle pointe du doigt au loin la demeure imposante.
Elle a été trop loin, Adèle. Beaucoup trop loin cette fois. Elle a balancé ma PlayStation par la fenêtre. Je répète, elle a jeté ma console par la fenêtre. C’est impardonnable. Impossible. Je n’arrive pas à y croire. Pourquoi est-ce qu’elle a fait ça ? Ça ne lui ressemble pas en plus. C’est pas cool de sa part. C’est méchant et j’étais à deux doigts de fondre en larmes. Too much vous allez me dire ? J’en fais peut-être un peu de trop ? Non. Non je suis pas d’accord. Mes jeux c’est un moyen de me vider la tête en ce moment alors que le monde est en train de partir en couilles. Moi je me rends compte que je suis bien meilleur dans un monde de science-fiction en jeu-vidéo plutôt que IRL. Non parce que sérieux, depuis quelques semaines j’ai la poisse et je porte la poisse. C’est incroyable. Alors je passais encore plus de temps assis dans le canapé à jouer à mes jeux-vidéos. Mais maintenant il ne me reste que mon PC. Ça fait maintenant plusieurs jours que je lui lance des pics, des réflexions, parce que je lui en veux. Si elle n’avait pas été ma cousine préférée je peux vous assurer que je lui aurais arraché les yeux pour les faire bouillir dans du bouillon, et ensuite je l’aurais forcée à tout engloutir. Et puis Adèle, c’est aussi l’une des seules personnes que je connais qui n’ait pas encore disparue de la circulation. Je n’ai plus de nouvelles de Birdie depuis un moment, ce qui m’inquiète énormément et son frère ne donne pas plus de signes de vie non plus. Elia a, elle aussi complètement disparue. Nous sommes donc les deux survivants. On serait un peu comme les finalistes de Koh Lanta. « Grouille-toi Will ! On doit partir ! » Elle est beaucoup trop énergique pour moi. Je baille je m’étire, je soupire, je me frotte les yeux et je la regarde s’agiter dans l’appartement sans bouger d’un pouce. Elle a raison, on doit partir mais on a le temps, non ? « Ouais, ouais je vais préparer mes affaires. » Je lui assure tout en me levant avec difficulté du canapé. J’essaie de réunir le peu de force qu’il me reste pour attraper un grand sac à dos dans lequel j’entasse des vêtements, ma Nintendo Switch – bah oui parce que je vais pas pouvoir emporter mon PC alors autant prendre une petite console – Mais je la cache entre plusieurs boules de vêtements pour ne pas réveiller l’ombre maléfique d’Adèle. Parce qu’elle me fait peur quand elle est comme ça, Adèle. Je vous jure, elle est flippante. Je nous prends de la nourriture et de quoi boire, avec tout ça on devrait pouvoir tenir quelques jours et après ? Après on se démerdera.
On marche depuis des heures. Combien exactement ? J’en sais rien. Vraiment, j’en ai aucune idée mais on avance sous le vent et la pluie depuis maintenant bien trop longtemps. Côte à côte, dans le silence, on continue notre chemin. « je suis fatiguée Will… » Moi aussi. Moi aussi mais ça, je peux pas lui dire alors je la ferme et je me contente de sortir un sweat-shirt de mon sac pour le lui donner. Qu’elle se protége un peu mieux de la pluie et du vent, voilà, c’est tout ce que je peux faire pour elle. Si seulement j’étais pas un foutu moldu j’aurais pu nous transplaner jusqu’à un endroit chaud, à l’abris de ce climat plus de catastrophique. Je suis pas un sorcier mais pourtant j’ai l’impression que mon souhait vient de se réaliser. Enfin plus ou moins. J’aperçois un abri, au loin. Je me demande si j’hallucine et si je suis pas tellement déshydraté que je commence à en perdre la tête alors je plisse les yeux et je fixe cet abris. Il est bien là. « Viens, on va aller voir ça. » En espérant qu’il ne soit pas déjà habité ou squatté. J’entre en premier, je visite rapidement les lieux qui semblent vides bien que pas très bien entretenus. Je ne sais pas depuis combien de temps ce ranch est laissé à l’abandon mais ce qui est sûr c’est que ça ne date pas des dernières semaines. Il y a quelques toiles d’araignées et des fenêtres sont brisées. J’aurais bien aimé que ce soit plus accueillant mais il faut se faire à l’idée que la chance a décidé de m’abandonner. « On va essayer de faire un feu pour se réchauffer un peu, ok ? Aide-moi à chercher des morceaux de bois. » Des morceaux de bois c’est pas ce qu’il manque ici puisque… « Addie !! Y a une cheminée ! » Je cris, pour qu'elle puisse m'entendre puisque que je suis dans la pièce d'à côté. Je la remplie de bûches, j’essaie de la faire marcher, mais en vain. J’essaie d’allumer la lumière de la pièce pour m’aider à y voir plus clair mais…« Putain, y a plus d’électricité ici. » La poisse. Sans blague ? Pourquoi je suis vraiment étonné ? La poisse, c’est ce qui me colle à la peau maintenant. C’était trop beau pour être vrai, avoir trouvé un grand ranch. Il fallait bien qu’on me mette des bâtons dans les roues, c’est tellement plus drôle.
« voir la lumière entre les barreaux (event halloween) » will dunham & adèle shephard
Elle ne se reconnaît plus Adèle, elle est devenue bien pire que n’importe quelle autre femme, elle fait des coups tordus, dans le dos de ceux qu’elle aime pourtant. Comme si il y avait une ombre, une tâche sombre dans ce cœur vide. Elle était déjà espiègle, enfant de bonne famille, seule nana de la famille, elle a toujours mûrit inconsciemment ce trait d’être chouchoutée, choyée par les siens. Rieuse, Adèle a toujours su s’amuser aux grés de ses envies et de ses besoins. Elle aime faire des petites conneries, elle a toujours su relever la tête facilement sans être prise au dépourvue. Mais ses derniers jours, c’est de pire en pire, et ça devient presque parfois méchant. Comme quand elle a éclaté le ballon des voisins sous ses yeux et sous ses pleurs. Elle avait pourtant rigolé en voyant la réaction de l’enfant de quatre ans qui n’avait rien demandé à personne, et qui avait juste eu le malheur de taper contre la fenêtre de l’appartement à deux reprises. Excédée, elle était descendue les quelques étages et se retrouvant dans la rue, elle l’avait éclatée devant les regards médusés des passants. Mais quand l’adrénaline était redescendue, cette tension avec, et qu’elle s’était retrouvée seule dans son propre appartement, Adèle avait fondu en larme. Puis elle avait finis par se reprendre, jusqu’à la fois d’après… Jusqu’à l’impression de devenir folle. Elle ne se sent pas bien Adèle, elle a peur de ce qui lui arrive. De ce qui la transforme en monstre sans coeur. Ca l’amuse pourtant quand elle est en phase d’être cette personne égoïste, que rien ne touche, puis ça finit par la blesser quand elle réalise qu’elle est allée bien trop loin, comme si il y avait une part d’ombre dans cette lumière qu’elle a toujours été. Ils marchent depuis bien trop longtemps pour savoir exactement depuis combien de temps, mais elle ne sent plus ses jambes, elle est devenue las. Elle, la grande sportive, elle, qui ne sait jamais tenir en place, elle se sent partir doucement. Impuissante devant ce monde qui ne l’attire plus, elle a perdue tous ses repères, tous ses gens qui la font sourire, la rende en gaieté. Elle aimerait revenir comme avant, dans ce monde imparfait, mais là où sa place demeure, auprès des siens. Retrouver tous ses colocs, retrouver ses frères, pourquoi pas même ses parents. Un rêve perdu. Un rêve inespéré… Et puis une lumière au loin. L’ombre d’une chose géante, un mirage. Ce ranch était une providence et bien même dans ce monde irréaliste, et incertain, il leur fallait la possibilité de croire en cette liberté. Même si les chaînes sont bien réelles, désormais. Comme si il était possible d’un échappatoire, comme si Will est tout aussi naïf que sa cousine pour croire que la fin du tunnel est si proche. Combien ont espérés ? Et combien s’en sont sortis ? Sans doute peu trop nombreux pour le dire à haute voix, mais l’espoir est toujours en la Shephard. Jusqu’à ce qu’elle rende son dernier souffle. « Viens, on va aller voir ça. » Ils s’approchent peu à peu, le cœur de Adèle tambourine contre sa parois, elle a peur. Elle est effrayée mais avec son cousin, elle est en sécurité. Puis elle a plus d’un tour dans son sac quand son double maléfique reprend du service, n’est-ce pas ? Beaucoup en font les frais, et Will en fera les frais encore et toujours. Mais apparemment, il n’en a pas encore eu marre d’elle, il ne l’a pas larguée au premier coin de la rue. « AAAAAAH UNE ARRAIGNEE !!! » Elle serait capable de se jeter dans ses bras tant elle hurle dans toute la baraque. Il doit s’y attendre, il sait qu’elle a horreur de ses petites (énooormes) bêtes qui grimpent partout, et qui sont moches ! Elle le voit déjà, levé les yeux au ciel. « On va essayer de faire un feu pour se réchauffer un peu, ok ? Aide-moi à chercher des morceaux de bois. » Elle hausse les épaules, cherchant du bois dans le recoin de la maison mais franchement ils en auront plus facilement à l’extérieur, dans le petit abri, « Addie !! Y a une cheminée ! » Qu’il avoue d’un air sur excité. Encore faut-il qu’il sache s’en servir et c’est franchement pas gagné d’avance ! Elle peut l’entendre tout excité de l’autre côté du mur, alors qu’elle revient les bras chargés de petits bois. « Je crois qu’on ferait mieux d’aller voir si il y a un abris à l’extérieur, ou aller dans la forêt à côté… » Est-ce qu’elle est réellement sûre de ce qu’elle dit ? Vouloir se rendre à cette heure-ci dans une forêt franchement, tous les neurones de la Shephard sont connectés ou quoi ? « Putain, y a plus d’électricité ici. » Qu’il lâche finalement, sans même parvenir à allumer le feu, maintenant c’est la lumière qui ne met pas du siens. Elle le pousse alors, « attends je vais mettre du miens, parce qu’avec toi, on va mourir de froid ! » Ca lui échappe, et en voyant le regard noir que lui lance Will, elle se mord la lèvre, avant de combler la cheminée de petits bois, mais c’est pas avec ça qu’ils vont tenir la nuit… « T’as pas un briquet sur toi ? » Elle tend sa main comme si il était possible que son cousin en est un avec lui.
WIN : elle tend le bras dans le panier à côté, délaissé, avant de voir qu'il y a une allumette, certainement la seule. Elle la montre joyeusement à son cousin, espérant qu'il puisse allumer ce foutu feu ! SO CLOSE : Adèle fouille de partout, elle ne trouve rien, elle se laisse tomber en arrière, désespérer d'avance ! FAIL : la porte du grenier qui s'ouvre dans un grincement, digne d'une maison hantée, elle jette un oeil à Will mais le voit à côté d'elle, ça veut dire que...
Dernière édition par Adèle Shephard le Ven 23 Oct - 20:17, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Dans un jeu vidéo ça aurait été trop bien. Une sorte d’apocalypse, une partie de la Terre ayant disparue. Franchement, ça fait partie des meilleurs jeux. Comme The Last Of Us, par exemple qui en fait partie et j’ai déjà joué aux deux jeux de cette licence un grand nombre de fois. J’aurais aimé pouvoir dire qu’en temps de fin du monde je serai un Joel, un bad-ass prêt à tout pour se sauver lui et ceux qu’il aime. Mais si on regarde bien la réalité en face c’est loin d’être le cas. J’ai la poisse, on va pas se mentir. Je suis un putain de poisseux et j’ai pas la moitié de son courage – ah bah ça non, je suis pas un Gryffondor moi. – Je suis plutôt bon dans ce genre de jeu mais pourtant dans la vraie vie c’est tout autre chose. Moi qui pensais qu’y jouer pourrait potentiellement m’aider à m’entraîner au cas où l’apocalypse arrive plus tôt que prévu. Foutaises. J’ai été naïf. C’est une déception pour moi mais c’est pas pour autant que je lâche Adèle. On a tous les deux besoins de l’autre et même si j’étais à deux doigts de l’étrangler quand elle a balancé ma console par la fenêtre on reste soudés. Parce que dans ce genre de moment je pense que la famille c’est de loin ce qui a de plus important. Et puis aucun de nous n’a des nouvelles de personne ce qui n’est pas franchement des plus rassurant. Alors on reste tous les deux. On se serre les coudes. « AAAAAAH UNE ARRAIGNEE !!! » Et quand elle hurle à cause d’une araignée je vole à son secours. Un sourire en coin s’étire sur mes lèvres, parce que l’insecte n’est pas si impressionnant que ça et il est hors de question que je ne la tue. Alors je me baisse pour prendre l’araignée sur le dos de ma main et tel le gamin que je suis, je m’avance vers Adèle, mettant l’araignée en évidence alors qu’elle semble en avoir réellement peur. « Attention à ce qu’elle te mange pas ! » Je lui dis en riant, réellement fier de ma connerie – oui, oui je vous assure – alors que j’ouvre une fenêtre pour passer mon bras par celle-ci afin de laisser l’araignée escalader les murs extérieurs du ranch. J’aurais pu la tuer. Sûrement qu’une partie des gens l’auraient fait mais pourquoi tuer une petite bête innocente ? Elle n’a fait de mal à personne, à part faire peur à ma cousine mais ça, ça ne compte qu’à moitié. La fenêtre maintenant refermée, une idée – de génie – me vient à l’esprit : faire un feu qui se réchauffer en espérant que ce soit aussi simple à faire que dans les films. Quoiqu’en y réfléchissant, quand on se souvient des émissions de télé-réalité où des gens sont lâchés sur une île déserte, faire du feu semble être ultra compliqué, alors espérons que ma poisse légendaire ne nous porte pas préjudice. Il y a une cheminée, c’est déjà ça. « Je crois qu’on ferait mieux d’aller voir si il y a un abris à l’extérieur, ou aller dans la forêt à côté… » Non ! Non ! Hors de question de quitter ce ranch, certes, pas très luxueux mais bien plus agréable que le froid et l’insécurité ressentie à l’extérieur. « T’as envie de te faire agresser par un ours ? Manger par un tigre ? Ou par un lynx ? » Vous l’auriez compris, mais passer la nuit dans une forêt ne m’enchante moyennement. Et puis je suis même étonné qu’Adèle puisse émettre cette idée alors qu’elle vient d’hurler dans toute la maison à cause d’une simple araignée inoffensive. L’ombre maléfique d’Adèle recommence à faire surface alors que j’essayais de faire fonctionner la cheminée, elle me pousse pour tenter sa chance. La vraie Adèle n’aurait pas fait ça. Elle m’aurait demandé de me décaler pour essayer. Mais je ne dis rien. Je râle, je fronce les sourcils et je la regarde faire. Parce que peut-être qu’elle va y arriver, finalement. « attends je vais mettre du miens, parce qu’avec toi, on va mourir de froid ! » Mais quelque chose me dit qu’elle ne va pas mieux s’en sortir que moi. « J’aurais dû te laisser en tête à tête avec l’araignée. » Que je chuchote surtout à moi-même. « T’as pas un briquet sur toi ? » Je la regarde, je la dévisage et je pense que je n’ai même pas à lui répondre, mon regard en dit long. Si j’avais eu un briquet sur moi je pense que je l’aurais utilisé depuis un bon moment maintenant. Je remonte mes lunettes d’un geste rapide avant de lâcher un soupir. On est donc destinés à passer la nuit dans un ranch pourri, à mourir de froid. On est pas prêt de s’en sortir, moi je vous le dis. Elle fouille partout, elle ne trouve rien et je ne suis pas beaucoup plus chanceux qu’elle. Rien dans la cuisine, rien non plus dans le salon, rien dans la salle de bain. Je fais un tour du ranch, un peu plus en profondeur et j’aperçois des escaliers qui ne semblent pas en très bons états. Les sourcils froncés je nettoie mes lunettes en les frottant contre mon t-shirt. « Viens voir ça Adèle ! » Je pose un pied sur la première marche. Elle grince beaucoup, mais semble résister à mon poids. Je me retourne vers ma cousine. « Je vais aller faire un tour en haut. Attends-moi ici. J’espère que je vais y trouver quelque chose. » Sérieusement, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour du feu.
WIN – Les escaliers sont fragiles et grincent à chaque fois que je monte une marche. Mais miracle je suis arrivé en haut ! L’étage est un peu plus attrayant que le rez-de-chaussée. Deux lits, pas très propres mais des lits quand même, et une deuxième cheminée. Peut-être qu’ici on trouvera de quoi faire du feu. « Viens, Addie ! Je pense qu’on sera mieux ici. »
SO CLOSE – J’arrive en haut de l’escalier, mais je ne peux pas y faire grand-chose puisque pour accéder à toutes les pièces de l’étage nous allons devoir trouver la clef qui ouvre cette fichue porte.
FAIL – Les escaliers sont définitivement vraiment très fragiles. Ils craquent, ils grincent et alors que je suis quasiment arrivé tout en haut, une marche cède sous mon poids et les escaliers se brisent m’entraînant dans une sacrée chute. Allongé par terre, je crois que je suis à moitié conscient, il y a peut-être un petit bout de bois qui a transpercé ma jambe. Et je saigne. Beaucoup. Cette poisse.
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
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« voir la lumière entre les barreaux (event halloween) » will dunham & adèle shephard
Elle est devenue une petite chipie Adèle, elle agit dans le dos des gens sans même avoir une once de gêne. Elle a toujours la seule nana de la famille, elle a donc apprit avec les années à ruser, pour obtenir ce qu’elle voulait. Un grand sourire par devant, et caresser dans le sens des poils. Will en a été victime plus d’une fois, mais il n’a jamais rechigné, et tout le monde trouvait ça normal, sans y prêter plus d’attention. Mais aujourd’hui, elle est devenue différente, et parfois elle aimerait agir autrement – ça lui est impossible. Elle qui ne croyait pas du tout en la magie, encore moins à ce mythe de pyramide. Pour elle, c’était de la sorcellerie et dans leur monde, ça n’existe pas. Elle n’croit pas en grand-chose Adèle, si ce n’est à la beauté des gens. Elle trouvera toujours quelque chose de positif en chacun, peu importe ce qui s’est passé, peu importe ce qu’il a enduré. Peu importe ce qui englobe le tout, elle foncera tête baissée dans le mur, sans même se prévenir, ou ralentir. Parce qu’elle est comme ça, elle n’a jamais compté pour quiconque, et ses quelques amis pourront compter sur elle, et sur ce besoin d’aider autrui. La raison pour laquelle elle n’accepte que rarement la main tendue, parce que c’est son rôle, parce qu’elle peut tout endosser même de ce qu’il y a de plus dramatique. Ils finissent par trouver un abri malgré les longues heures de marche, elle commence à être fatiguée, et a besoin juste de quelques heures de repos. De manger un peu, pourquoi pas dormir et prendre une bonne douche. Rêve Adèle, rêve… « Attention à ce qu’elle te mange pas ! » Qu’il dit, en s’abaissant devant la chose immonde devant ses yeux, elle a envie de hurler, de partir en courant, de sauter de partout. Tant et si bien qu’elle fait un bon de deux mètres et que plus jamais, il ne s’approchera d’elle, « tue-là… Tue-là elle va nous bouffer dès qu’on va avoir les yeux fermés ! » C’était dans quel film qu’elle avait vu ça ? Peu importe, elle sautille partout, en lui hurlant dessus comme si c’est la bonne chose à faire pour qu’il s’exécute. Si en plus son cousin s’y mettait, mais non il s’approche d’elle, avec la chose velue sur sa main, il finit par la relâcher dans la maison et Adèle s’en va à l’autre bout de la pièce, elle voudra plus jamais repasser par-là, même si la sortir est de l’autre côté. Tant pis elle ressortira jamais d’ici. « T’as envie de te faire agresser par un ours ? Manger par un tigre ? Ou par un lynx ? » Elle hoche les épaules, on est pas dans un de ses jeux ! « On est encore en Australie, on est pas en Amazonie ! » Ils n’allaient pas non plus rencontrer des animaux légendaires. Fallait pas qu’il rêve… Mais elle finit par vouloir essayer elle-même de rallumer ce feu. Parce qu’elle voit bien qu’il n’est pas doué Will. « J’aurais dû te laisser en tête à tête avec l’araignée » Elle lui tire la langue, agenouillée pour tenter d’allumer une braise alors qu’il se relève et commence à farfouiller partout. « Viens voir ça Adèle ! » Et elle n’a pas le temps de se retourner, qu’il est déjà en train de monter les deux premières marches, ses dernières qui grincent. « Je vais aller faire un tour en haut. Attends-moi ici. J’espère que je vais y trouver quelque chose, » elle arque un sourcil, est-ce réellement la meilleure chose à faire ? Se séparer ? Elle aimerait venir le retrouver, le suivre, parce qu’à deux ils seront plus forts, et surtout ici en bas, elle se sent en danger. Mais elle est courageuse Adèle, hein ? C’était son idée cette baraque hantée… « Viens, Addie ! Je pense qu’on sera mieux ici. » Elle commence à le rejoindre, montant doucement pour pas passer à travers, en montant sur le côté, se tenant à l’espèce de rambarde, avant de rejoindre la pièce. Elle regarde de part et d’autre, avant de se faufiler dans une petite pièce au fond, passant devant les deux lits ; elle espérait juste qu’il n’y est pas de bête dedans. Parce que rien de glamour même quand on fatigué ! « Tu crois qu’on va pouvoir se reposer un peu ici ? » Elle lui demande sans même se retourner vers lui, avant de pousser à peine la porte du fond, curieuse de savoir ce qu’il y a ici. Et y voit un point d’eau, une douche aussi vieille que le reste de la maison. « Tu vas même pouvoir sentir bon ! » Oups, sa langue qui fourche encore, elle fait une mini grimace avant de vouloir constater si ça fonctionne.
Spoiler:
WIN : elle appuie sur le bouton, un bruit étrange se fait entendre dans les vieilles canalisations, mais finalement de l'eau sort, Adèle est contente ! Ils vont pouvoir prendre une douche ! SO CLOSE : Rien ne se passe si ce n'est cette odeur vraiment dégueulasse, qui la dégoûte, sans doute que la douche n'a plus fonctionné depuis longtemps et l'eau a été coupé ! FAIL : elle appuie sur le bouton de la douche, mais elle est bien vite mouillée, enfin ses vêtements, et c'est même pas que de l'eau, mais on dirait aussi de la terre avec et ça sent vraiment mauvais !
LE DESTIN
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Elle se transforme en monstre quelque fois, Adèle. En un T-Rex ou Vélociraptor dont le seul et unique but est de me détruire la vie. Et je vous assure que je n’exagère pas du tout, pourtant je suis sûr que c’est ce qui doit vous traverser l’esprit. Vous devez vous dire que j’en fais trop, comme bien souvent et peut-être qu’au final vous avez raison. Elle ne me pourrie pas la vie non plus la vie – sauf quand elle a balancé ma console par-dessus la fenêtre. – Parce que ça, je vous assure que je ne l’ai toujours pas oublié et je lui en voudrais toute ma vie pour ça. Ainsi, j’essaie de me venger dès que je le peux. Comme avec cette araignée qui semblait l’effrayer. « tue-là… Tue-là elle va nous bouffer dès qu’on va avoir les yeux fermés ! » Je rigole comme un idiot, je pourrais lui sortir cette phrase bateau, lui dire que les petites bêtes n’ont jamais mangé les grosses mais ce n’est pas cette punchline que j’ai décidé d’utiliser. Une fois l’araignée libérée à l’extérieur du ranch, je referme la fenêtre avant d me retourner vers ma cousine qui semble toujours apeurée. « Ça va, c’est pas Aragog non plus. » Même si Aragog ne mange pas non plus Harry et Ron. Et puis aussi un peu ma manière de lui dire que cette araignée n’est pas si horrible que ça quand on la compare à Aragog. Adèle préfère même passer la nuit dehors. « On est encore en Australie, on est pas en Amazonie ! » Mes yeux s’ouvrent grands comme des billes et ma main vient se poser sur mon cœur. « QUOI ? » Comment ça je cris alors que ce n’est pas nécessaire ? « T’es en train de me dire que dehors on va pas voir des centaures ? Pas de Mapusaurus ? Ou des Panoplosaurus ? » Les centaures, cette créature mythologique incroyable et je cite juste derrière deux dinosaures. Je la provoque un peu, je la taquine juste parce que j’ai envie de la voir lever les yeux au ciel. Je pourrais surenchérir encore une fois mais je préfère faire profil bas, et je commence à monter ces quelques marches tout en appelant Adèle. On a fait le tour du rez-de-chaussée et il n’y a clairement pas grand-chose à y voir. Alors naïvement, j’ose espérer pouvoir trouver des choses bien plus intéressantes à l’étage. Chaque marche grince et j’accompagne ces bruits moyennement rassurants par des grimaces. Elle me rejoint, ce qui me rassure un petit peu parce que je dois bien vous avouer que l’idée de se séparer est toujours la pire de toute. Vous savez dans les films d’horreur c’est genre, la règle d’or. Il faut toujours rester groupé alors une fois à l’étage, quand elle s’aventure dans une pièce, je la suis à la trace. Deux lits d’une personne sont disposés dans cette pièce. « Tu crois qu’on va pouvoir se reposer un peu ici ? » Je détaille un peu les lits du regard, les draps sont assez poussiéreux mais je pense qu’en les secouant par la fenêtre ça devrait le faire, non ? Ou bien peut-être qu’il y a des draps plus propres rangés quelque part. « Ouais, ça sera toujours mieux que dormir par terre. » J’hausse les épaules, et je reprends. « Et puis t’en as besoin t’es grave cernée. » Je ris un peu, je souris, j’aime la taquiner et surtout qu’elle le fait elle aussi et en ce moment, encore plus que d’habitude. « Tu vas même pouvoir sentir bon ! » Je m’avance vers elle pour découvrir le contenu de cette pièce qu’elle est en train de regarder et… « HÉ ! » Je fronce les sourcils, je râle je la pousse doucement. « Je sens aussi bon que toi. » D’un air enfantin je lui tire la langue. Et puis surtout que l’eau ne semble même pas fonctionner. Je soupire lui montrant mon air complètement désespéré et triste de ne pas voir de l’eau ressortir du pommeau de douche. Continuant ma découverte, j’entre dans la troisième pièce de l’étage ; un dressing dans lequel se trouve une grande armoire.
Spoiler:
WIN : J’ouvre le grand placard dans lequel se trouve des vêtements et des draps propres. « On va au moins pouvoir se changer et dormir dans des draps propres. »
SO CLOSE : Dans l’armoire il n’y a qu’une seule paire de draps propre, un sweat et un pantalon. Il va falloir qu’on se batte pour savoir qui va avoir l’honneur de pouvoir se changer, et qui dormira dans un lit propre ce soir.
FAIL : Bon, là c’est la catastrophe. Quand j’ouvre l’armoire c’est la mauvaise surprise : des corps de rats et chats morts depuis longtemps. Ça pue, c’est dégueulasse et j’ai envie de vomir maintenant. Je ne sais pas qui étaient les heureux propriétaires de cette maison, mais il s’y passait des choses pas très nettes.
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« voir la lumière entre les barreaux (event halloween) » will dunham & adèle shephard
Adèle est une femme qui rayonne par ce côté parfois un peu bourrique, rien d’étonnant quand on lui pardonne tous ses excès sans se soucier des conséquences, et aujourd’hui, Will son cousin en fait les frais comme tant d’autres avant lui. Elle ne peut pas se soucier trop longtemps de ce qu’il ressent, parce que quand ils arrivent dans cette grange, ou dans cette chose Adèle a comme un mauvais pressentiment. Comme si elle était à l’affût de tout mouvement, de tout bruit, elle observe de loin ce qu’il s’y passe alors que son cousin touche à tout, et se considère déjà comme le propriétaire à le voir visiter la baraque. Elle est sans doute un peu trop peureuse pour aimer l’aventure, ça n’empêche pas qu’elle est la première à vouloir se rendre en Amérique latine pour tenter d’aider les habitants de ses pays, qu’elle est souvent la première à prendre la défense des plus jeunes, des plus vulnérables. Des plus démunis. Ca lui a valu un affront direct avec une journaliste sur place, considérant qu’elle n’était là-bas, que pour vendre du papier à sensation sans se soucier réellement de ce que ses pauvres gens doivent faire pour s’en sortir. Une chose est certaine, elle a le cœur sur la main, et en cela, son propre cousin ne pourra rien redire – même si aussi, elle sait jouer de son charme pour appâter la galerie, c’est une évidence. Pas si angélique qu’elle ne voudra le montrer l’Australienne. Mais devant une araignée elle perd tous les moyens, elle crie, elle hurle, elle saute, elle part en courant, tant et si bien qu’il se ramène la pensant à l’agonie avant juste de découvrir… « Ça va, c’est pas Aragog non plus. » Elle plisse des yeux, il est sérieux là ? Peu importe sa taille, une araignée reste une araignée et elle a intérêt de se tenir loin d’Adèle Shephard, on ne rigole pas avec ça ! « On est pas dans un film Will ! » Le jour où il se fera bouffer par ses créatures il viendra lui en reparler, pour l’heure, il n’a pas le choix que de la tuer ! Pas le choix que d’obtempérer si il ne veut pas qu’elle déguerpisse loin, cette cousine. « QUOI ? T’es en train de me dire que dehors on va pas voir des centaures ? Pas de Mapusaurus ? Ou des Panoplosaurus ? » Est-ce que vous voyez la moue qu’on peut voir sur son visage ? Elle plisse légèrement les yeux, les levants à moitié vers le ciel. Elle a fait quoi pour mériter d’avoir devant elle une encyclopédie de dinosaures ? Elle est de nature curieuse, mais dans ce contexte très précis, il n’y a aucune curiosité qui mérite sa place, pas contre Will Dunham et ses créatures imaginaires. Oui, oui Adèle ne remet pas en cause l’existence des dinosaures, juste qu’ils sont le cadet de ses soucis à l’heure actuelle ! « Voilà, tu comprends vite quand tu t’y mets, ils ne sont pas là, comme ils ne seront pas au premier étage… » Qu’elle avoue avec une ironie et un détachement en le suivant jusqu’à l’étage. Histoire de remettre un peu les pendules à l’heure, il va mal le prendre, elle le sait d’avance mais ils sont dans un monde apocalyptique, et lui, n’entend et ne voit que par des dinosaures morts depuis des milliers d’années… A croire que le plus gamin des deux n’est pas celui qu’on croit dès le début… Elle fait face à cette grande pièce, un lit, une salle de bain, du moins un coin suffisamment grand pour s’apporter une toilette plus que raisonnable. Fallait pas en demander de plus à Adèle. « C’est pas un palace mais au moins ça fera l’affaire pour quelques jours… » Elle qui adore les célébrités, la vie de château et de princesse, elle n’y était pas vraiment. Mais c’était mieux que rien… « Ouais, ça sera toujours mieux que dormir par terre. Et puis t’en as besoin t’es grave cernée. » Il pouffe en observant le lit, elle lève les yeux au ciel, en le repoussant volontiers. Elle finit par s’intéresser à cette baignoire, tournant le bouton, pas d’eau qui n’en sort… « HÉ ! Qu’il râle en la poussant à peine, d’un air peu ravi, je sens aussi bon que toi. » Ca reste à prouver, elle plisse les yeux comme si elle n’était pas vraiment d’accord, « on a pas la même notion d’odeur alors… » Elle pouffe, c’est plus fort qu’elle, alors qu’il se désintéresse d’elle pour finalement rentrer une troisième pièce. Elle le suit du regard, haussant les épaules devant son triste sort : l’eau ne fonctionne pas, et ne fonctionnera pas même pour une petite douche. Ils vont devoir trouver un autre moyen… Elle reste à l’entrée de la pièce, le regardant ouvrir l’armoire, s’intéressant à ce qui se passe dans cette armoire. Elle regarde par-dessus son épaule pour y constater elle aussi qu’un drap et qu’un vêtement, elle hausse les épaules, « je crois que mes cernes vont avoir besoin d’un bon sommeil dans des draps tout propres… » Elle taquine, elle lorgne, battant des cils, un peu vulgairement.
« On est pas dans un film Will ! » Comme l’enfant que je suis je répète ses mots d’un air blasé. Rabat-joie. Je l’aime bien, Adèle. Je l’adore même mais il faut qu’elle apprenne à se détendre et à rigoler un peu, surtout depuis le début de cette sorte d’apocalypse beaucoup moins drôle que dans les films. Mais cette comparaison je la garde pour moi, parce que je sais qu’elle risque de me répondre une nouvelle fois avec cette punch-line pourrie : on est pas dans un film Will. Et si jamais ? Si jamais on était dans un film ? Ça serait cool sérieux. En tout cas ma partenaire serait sûrement plus drôle que ma cousine adorée. En tout cas, il est l’heure pour moi de bouder quelques secondes. Parce qu’elle pourrait aller dans mon sens, ou du moins ne pas casser les petits délires que je me fais. Birdie elle, elle m’aurait suivi et aurait surenchérie avec une autre référence pop culture. Elle me manque, ma meilleure amie. D’autant plus que je ne sais pas ce qui lui ai arrivé. À elle comme à tous les autres dont je n’ai plus aucun signe de vie et même si je n’en parle pas beaucoup tout ça m’inquiète. Je ne suis pas le seul, Adèle doit être elle aussi très anxieuse sans avoir eu des nouvelles de ses frères et ses amis depuis maintenant des semaines et des semaines. C’est d’ailleurs sûrement pour ça que j’essaie de prendre les choses à la légère, ou du moins, lui faire croire que je ne les prends pas au sérieux. Parce que je veux la faire sourire, je veux qu’elle puisse continuer à rire sans trop se prendre la tête. « Voilà, tu comprends vite quand tu t’y mets, ils ne sont pas là, comme ils ne seront pas au premier étage… »Rabat-joie x2. Mais Adèle, elle n’a vraiment pas l’air d’apprécier ma méthode. Elle prend les choses à cœur et au sérieux, ce que je peux comprendre au fond. Même si j’ai toujours envie de faire l’imbécile, et c’est d’ailleurs ce que je fais en lui répondant. « Pourtant je suis sûr d’avoir vu une licorne hier soir. » J’hausse les épaules, je lui souris. J’essaie de lui montrer que je rigole – sans blague – et que je veux simplement la taquiner. J’espère voir ses lèvres s’étirer doucement et son air sérieux se détendre. Même si déjà en temps normal, on ne se ressemble pas vraiment Adèle et moi. Je suis de ces mecs complètement à l’ouest, je vis ma vie dans le second degré, je rigole tout le temps, j’ai un peu cette habitude d’être le pitre celui qui veut amuser ses proches. Je vis dans mon monde aussi, celui où les dinosaures existent encore, dans un monde où Tony Stark et Han Solo ne sont pas morts, dans une vie parallèle où finir un jeu-vidéo d’une trentaine d’heure en deux jours c’est être adulé par tout le monde. Je préfère largement ce monde dans lequel je vis plutôt que cette vie apocalyptique étrange qu’on est tous en train de mener. « C’est pas un palace mais au moins ça fera l’affaire pour quelques jours… » J’acquiesce ses paroles. Oui, mieux vaut ça que rien quand même. Pour une fois qu’on est tous les deux d’accord. C’est sûr que je préférerais dormir dans le QG des Avengers que Tony Stark a fait construire mais pour ce soir on va se contenter de ça. Dans cette grange à l’étage on finit par trouver un grand lit et une baignoire mais qui, elle, malheureusement ne fonctionne pas vraiment. « on a pas la même notion d’odeur alors… » Ça y est, elle se met à l’humour, maintenant ? En tout cas je râle et je le tire la langue parce que qui a dit qu’on ne pouvait pas se comporter comme un gamin quand on a trente-deux ans ? Je profite de son humeur taquine pour lui ébouriffer les cheveux en riant un petit peu. On continu notre exploration de la maison et j’y trouve une grande armoire que je n’hésite pas à ouvrir. Elle n’est remplie que d’une seule paire de draps, ce qui semble amuser Adèle. « je crois que mes cernes vont avoir besoin d’un bon sommeil dans des draps tout propres… » Ouuuh la mesquine ! Je plisse les yeux, mon regard passant de ces draps propres à ma cousine. Je devrais lui laisser mais en même temps moi aussi j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil. « Ça se jouera au chifoumi ce soir avant d’aller dormir. » Pour qu’on ait tous les deux notre chance de passer une bonne nuit dans des draps bien propres. J’ouvre ensuite la dernière porte pour découvrir la pièce qui se cache derrière. Elle ressemble à une chambre qui devait appartenir à un adolescent, si j’en crois les posters d’Assassin’s creed qui sont accrochés sur les murs. Je fouille dans les tiroirs de son bureau dans lesquels je trouve quelques gâteaux industriels encore bon pendant une semaine. Un grand sourire se dessine sur mon visage alors que je me retourne vers Adèle pour essayer de lui faire ma meilleure imitation de Gollum. « Mon préciiiieeeeuuuuuuuux… » Peut-être qu’elle aura la référence. Elle est censée l’avoir quand même, je lui en ai déjà tellement parlé de cette trilogique qu’elle est obligée de comprendre.
« voir la lumière entre les barreaux (event halloween) » will dunham & adèle shephard
La Shephard est très terre à terre, elle ne conçoit pas un monde parallèle avec des pouvoirs, ou des dinosaures prêts à attaque quiconque qui rentrerait en contact avec eux, c’est donc machinalement qu’elle remettra en cause tout ce qu’elle ne peut pas voir elle-même, tout ce qu’elle ne peut pas toucher du bout des doigts. Bien évidemment, il lui est déjà arrivée – pour le fun de se rendre avec Elia et Primrose voir une voyante mais elle n’y croyait pas du tout. Pour la jeune femme tout à un sens – ce qui semble être hors de contrôle pour son cousin qui considère visiblement qu’un monde parallèle va venir l’arracher à sa propre terre et qu’il deviendra connu, populaire ou riche. Il est probablement devenu fou à cause de ses jeux, ce qui semble ne pas distraire la jeune femme, qui visite toujours avec ses yeux le lieu. Comme si elle reste à l’affût de tout, qu’elle ne veut pas avoir confiance. Un moindre bruit, une moindre odeur, et elle se mettra à hurler en partant en courant. Ou se cachera t’elle derrière son cousin – après tout, à quoi lui servait-il sinon ? Il fallait bien un homme musclé pour la défendre et protéger – musclé, à cette pensée elle aurait envie de glousser mais il risque de le prendre mal, alors elle n’en dira rien de ses pensées. Se contentant juste d’observer et d’acquiescer d’un signe de tête, en soupirant devant cet endroit plutôt glauque. Rappeler lui pourquoi ils sont venus jusqu’ici ? Pourquoi ont-ils cru un instant que rentrer dans une grange abandonnée les aiderait ? Ils semblent désormais coincés ici, parce qu’ils ne savent pas réellement où dormir ailleurs, ça pourrait être pire… Et en même temps c’était pas un sentiment rassurant. Et le fait que son cousin prenne tout à la dérision, s’amuse de cette situation exaspère la cadette qui lève une énième fois les yeux au ciel, embêtée que les choses lui échappent, elle qui a besoin de tout maîtriser, surtout quand sa vie et celles de personnes qu’elle aime sont en danger. « Pourtant je suis sûr d’avoir vu une licorne hier soir. » Pourquoi Will Dunham a ce besoin de toujours en rajouter ? De se penser au-dessus des lois quand même rien ne présage de bon pour eux ? Adèle prend beaucoup de choses à la légère mais pas dans ce contexte, pas quand elle craint de ne pouvoir jamais revenir dans sa famille, auprès des siens, dans sa ville. Elle a combattue la mort de ses parents alors qu’elle venait tout juste d’avoir quatorze ans, elle a combattu son cancer. Elle a combattu son ancien employeur Soren, un pauvre type qui pensait avoir l’ascendant sur n’importe lequel de ses employés. Elle a combattu avec brio les jeux vidéo de son cousin – et ça mérite n’importe quelle victoire ! Il était donc pour elle, impossible qu’elle succombe aussi vite, aussi rapidement à présent. Mais finalement il semble bouder à sa réflexion sur les odeurs possibles, dont la sienne et si il vient à lui ébouriffer ses cheveux, elle se débat en se jetant sur le dos de son cousin, enroulant ses jambes pour tenir plus facilement alors qu’il se met à tourner sur lui-même pour lui faire perdre l’équilibre et ils retrouvent leur complicité de toujours. Ce pourquoi ils sont devenus colocataires et en quelque sorte la raison qu’il soit son confident ou quelque chose du genre. Toujours présent pour elle, et pour lui remonter le morale. « Ça se jouera au chifoumi ce soir avant d’aller dormir. » Du chifoumi pour avoir le lit cette nuit ? Il est tombé sur la tête ?! Elle le lorgne un instant, pour lui faire les yeux de biches comme elle sait si bien le faire, il finira peut-être par craquer, qui sait… « Tu manques pas d’air ! » Qu’elle grogne, qu’elle peste. « Tu pourrais laisser honneur aux femmes quand même ! » Bon okay, c’est sa cousine et non une prétendante, elle est peut-être là, la différence, mais Adèle plisse les yeux, cherchant une faille, « je suis sûr que pour un ou deux jeux t’es capable de m’laisser la place… » Elle tente, d’un air taquine, comme si elle pourrait ne pas oser être grincheuse lorsqu’il se mettra devant sa télévision pendant des heures, manettes à la main. Ca lui manque ce temps-là, mais elle ne lui dira jamais… « Mon préciiiieeeeuuuuuuuux… » Elle lève les yeux au ciel, sérieusement est-ce qu’une bague ou un anneau pour les aider ?! Mais elle passe sa tête à travers la pièce en direction de Will, voulant voir sa trouvaille, espérant que ce soit de la nourriture ou à boire. Pas un de ses jeux dont elle n’aura rien à faire… « Tu as trouvé quoi ? » Elle était mauvaise aux devinettes, mais devant le regard insistant de son cousin et son silence, elle ajoute… « J’espère quelque chose à manger… » Elle tente d’attraper l’objet qu’il cache dans sa main.
Spoiler:
WIN : Adèle finit par lui attraper le bras et elle peut y découvrir les quelques paquets de gâteaux, elle se contente de sauter à pied joint avant de partir à la découverte de d'autres précieux comme Will les appelle pour manger. SO CLOSE : Elle n'arrive pas à attraper les gâteaux mais il fait tomber un paquet par terre, ce qui lui laisse le temps d'apercevoir rapidement ce que c'est. FAIL : Il est bien trop grand pour elle et ne parvient pas à attraper sa main, il la fait marroner davantage en cherchant à la provoquer !
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Vivre une période apocalyptique de ce genre, j’avais toujours pensé que ça pourrait être assez fun mais pourtant c’est beaucoup plus triste et déprimant que j’aurais pu le croire. Dans les films ils vivent comme des héros, ils trouvent toujours des logements super cool et trouvent d’autres survivants qu’ils jugent dignes de confiance – ou pas. – Mais ça se passe pas comme ça dans la vie réelle, on se méfie de tout le monde, on parle à personne, on ne mange quasiment pas et les abris qu’on trouve laissent à désirer. Et surtout, IRL, l’apocalypse change les gens. Adèle c’est plus la même et ma petite cousine adorable attachante et amusante, elle est bien loin. Elle réagit pas quand je lui parle d’une licorne que j’aurais vu hier soir, et bien évidemment que j’ai pas vu une créature du genre. J’aimerais bien. Mais non. Rien de féérique, rien de magique dans ce monde de brute. C’est plus marrant dans les films, les séries ou les jeux-vidéos. Mais en vrai l’atmosphère est étouffante, mes blagues font un flop des plus total à chaque fois. Elle lève les yeux au ciel, elle soupire et ce sont des choses qu’elle faisait déjà avant il y a pourtant bien un truc qui a changé ; c’est qu’elle n’a pas ce petit sourire amusé qui s’étire sur ses lèvres. Elle me manque, ma vraie cousine. Ma famille me manque. Mes amis aussi. Mais à quoi bon se lamenter sur son sort en pleurant ? Ça sert à rien. Je préfère en rire. Tout prendre au second degré, juste dans l’espoir de rendre la survie un peu moins difficile à vivre pour Adèle mais j’ai plutôt l’impression que ça ne fonctionne pas trop. Je dois pas faire un très bon clown. Alors comme elle, je continue mes recherches dans la demeure trouvée par nos soins quelque instant plus tôt et si les premières pièces laissent à désirer et m’ont laissées perplexe, l’étage semble nous sourire un peu plus. Un lit, des draps, quelques affaires propres, je suis sûr qu’en fouillant encore un peu on va pouvoir encore trouver de quoi améliorer un peu notre nuit ici. Et puis qui sait, peut-être que ça deviendra notre QG pour les jours, semaines ou mois à venir ? « Tu manques pas d’air ! Tu pourrais laisser honneur aux femmes quand même ! » Elle s’indigne elle n’est pas d’accord et elle me le fait bien savoir. Le pire c’est qu’elle a pas tort, mais si je laisse toujours l’honneur aux femmes, moi, quand est-ce que je vais avoir le droit à un peu de confort ? Jamais ? Résigné à dormir par terre sur un sol légèrement poussiéreux et avec comme amis des araignées et autres bestioles qui viendront me grimper dessus quand je me laisse tomber dans les bras de Morphée ? Ça ne ressemble pas à un plan qui me tente plus que ça. « Facile à dire pour toi, ça. » Que je lui réponds en marmonnant un peu. Qu’elle se mette à ma place aussi, moi aussi j’ai envie de permettre à mon dos un peu de répits en me reposant sur un vrai matelas. « je suis sûr que pour un ou deux jeux t’es capable de m’laisser la place… » Si elle savait. Si elle savait à quel point je pourrais sans hésitation lui laisser la place contre un jeu. Une console, ça me manque. Moi qui avais pris l’habitude de passer le plus clair de mon temps affalé sur le canapé en jouant pour la centième fois à un jeu vidéo. Mes yeux s’écarquillent, je suis même presque sûr qu’ils sont tous brillants. « Quoi ? Pourquoi ? T’as trouvé un jeu ? Sérieux ? Lequel ? Montre-moi !! » Je sautille presque comme un enfant tellement j’ai hâte de voir ce qu’elle pourrait me montrer. Sauf que je sens que je me suis emballé un peu trop vite. Encore une fois. Trouvant quelques gâteaux industriels rangés par-ci par-là, mon imitation plus que réussie de Gollum finit par attirer l’attention d’Adèle qui tente d’en savoir plus sur ma dernière trouvaille. « Tu as trouvé quoi ? » Je me retourne face à elle, cachant les gâteaux derrière mon dos. « J’espère quelque chose à manger… » Mon sourire s’agrandi alors que cache les gâteaux dans mes mains que je lève en l’air. Elle tente de l’attraper, mais elle n’y arrive pas alors bien sûr que je me fous ouvertement de sa gueule. « Bah alors ? On a pas bu assez de soupe quand on était petite ? » Que je lui demande en riant comme un imbécile mais je fins par me calmer. Je me pince les lèvres, et je reprends. « Si j’te donne ce que j’ai trouvé tu vas devoir commencer à me respecter un peu plus, Shephard. » Qu’elle arrête de se foutre de ma gueule et de lever les yeux au ciel à chaque fois que je sors une connerie dans l’espoir de la faire sourire un peu. Mais je cède, je craque et je lui donne un des deux gâteaux que j’ai trouvés. Non, en fait je lui donne même les deux. Parce qu’elle en a plus besoin que moi je pense.