La discussion ne menait réellement nulle part. Chacun restait sur son choix et personne ne voulait avouer qu’il avait tort. Alors qu’ils étaient deux à avoir fait un choix solitaire. Le jeune homme finit par s’emporter mais la blonde lui passa cet excès de colère. Elle finit même par faire un petit sourire mais elle le cacha en baissant la tête.

Cette aventure, ou du moins, cette recherche de tablette dans les marécages, Hélène allait s’en rappelait pendant longtemps. Après cet indice poisseux et gluant, la voici dans les marécages, de la boue jusqu’à mi-cuisse.  Elle grommela et se maudissait. Quelle image elle renvoyait à cet homme avait qui elle se crêpait le chignon depuis plusieurs minutes. Elle qui voulait montrer qu’elle n’avait pas spécialement besoin de lui, venait de lui tendre la perche pour montrer, que si, elle a besoin de lui.

Une fois sortit, la dispute ne se calma pas. Même l’indice n’avait pas réussi à les réconcilier ou du moins, plus de quelques secondes. Quand le jeune homme lui parlait de ce Jean-François Champignon, Champollion, Hélène se pinça les lèvres. Plutôt retourner dans la boue que d’avouer qu’elle ne savait pas qui s’était. Mais en tout cas, cela devait donner des idées à son camarade car il sut où aller. La blonde le suivit, en douceur. Peut-être que comme ça, ils avanceront plus vite.

Lors des petites remarques du jeune homme, Hélène haussa ou acquiesça en silence, son visage approuvant ou non, ce que le brun disait. Il aurait fallu la regarder pour voir ses faciès. Elle ne voulait pas rire, elle ne voulait pas, peut-être mettre de nouveau, de mauvais poil son camarade. Tout de même, Hélène tenta un dialogue. Ou une réponse.

- Je n’en sais rien, je suis plus tourné vers le ciel que vers la poussière.

Hélène avait dit ça plus pour elle que pour le jeune homme en réalité. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer ses réponses.

- Je suis astrophysicienne. L’étude des étoiles, corps célestes, tout ça.

Elle avait dit ça en pointant son doigt vers le ciel et en le tournant vers la fin de la phrase. Elle ne pensait plus vraiment à la situation. Quand tout d’un coup, un bruit. Le jeune homme l’accusa alors que clairement, c’était lui, la cause de ça.

- Non mais je rêve, souffla la blonde.

Remarque encore plus existante quand la blonde sentit les bestioles. Elle eut un réflexe, elle cria. Cependant, elle ne bougea pas pendant quelques secondes. La blonde vit un passage alors elle s’y engouffra. C’était bon, l’astrophysicienne en avait marre. Vivement qu’elle ou ils trouvent la tablette. Elle était ou d’ailleurs celle-là ?  

Spoiler:

L’aventure et la recherche de la tablette avait plutôt mal commencé. Et avait même mal continué. Entre les petites disputes digne d’enfant et le caractère de cochon d’aussi bien d’Hélène que du jeune homme, c’était toute une aventure à eux deux. Cependant, que cela soit du brun ou de la blonde, tous deux faisaient des choix bizarres et cela se ressentait dans leur parcours. Mais à présent, ils avaient réussi à trouver un terrain d’entente. Enfin presque. Pour le moment, les deux arrivaient à ne pas se crier dessus ou mieux, à ne pas en venir aux mains. C’était pourtant partit pour.

Les réflexions du brun faisaient sourire doucement Hélène. Ce qu’il disait avait du sens. La blonde hocha même la tête pour exprimer son accord sur certains points. Surtout sur celui sur les indices en anglais. La dame avait ouvert la bouche pour répondre mais c’était contenter de la refermer. Elle ne voulait pas briser le peu de paix qu’ils avaient réussit à avoir.

Hélène se contentait à présent de suivre son camarade qui, semblait-il eu réussi à faire quelque chose de la boussole. Quand vint la discussion sur les métiers de l’un l’autre, Wim sembla perdu. Cela fit sourire Hélène mais le jeune homme se rattrapa en parlant d’une convention scientifique. Parlons d’instinct féminin ou non mais la blonde se dit qu’il y avait anguille sur roche. Cependant, elle ne dit rien et se contenta d’un petit sourire, un peu narquois par contre.

Ils continuèrent à marcher pendant la discussion et Hélène allait commencer à demander des petites anecdotes sur le métier de Wim. Comme ça, peut-être qu’elle allait pouvoir utiliser des mots scientifiques. Vu que d’après les dires du jeune homme, il comprenait mieux comme ça. Mais les insectes en fut d’autres humeurs.

Hélène avait vu, elle avait senti et elle était partie. Au revoir l’astrophysicienne, elle courrait maintenant. La blonde entendu son camarade crierait presque en se moquant d’elle. Mais elle n’y fit pas attention. Tellement pas attention qu’elle prit le mauvais chemin. Elle était sûre de toujours entendre son camarade mais rien n’y fait, elle était partie sur sa lancée.
A un moment, à bout de souffle, elle s’arrêta et vit qu’elle était totalement paumée dans le marécage.

- C’est bien ma veine.

Hélène s’énerva contre elle-même. En plus d’avoir perdu son camarade avec l’indice, elle s’était perdue elle-même. Bon, pour le premier problème, ce n’était pas si grave. Si on oubliait qu’il avait l’indice. Bon. La blonde se secoua pour enlever toutes bêtes encore sur elle et se leva pour reprendre la route et peut-être retrouver Wim, qui sait.

Alors, elle était partie à gauche au lieu de droite. Donc si elle prenait à droite et tout droit, elle devrait retrouver son chemin. Ou Hélène est trop utopique ?

Spoiler: