| | | (#)Ven 20 Nov 2020 - 5:23 | |
| Birdie bat le seul pied qu’elle peut battre, son autre jambe complètement inerte et impotente dans la manœuvre. Est–ce que c’est une des nombreuses malédictions qui ont été lancées ici et là par l’ouverture du sarcophage ? Certainement car il n’y a pas de raison pour sa jambe, encore pimpante il y a un quart d’heure, d’être soudainement endolorie et inactive alors qu’elle met du cœur à l’ouvrage pour essayer de la sentir. « Vous pouvez essayer de monter, si on se place chacun à un bout, ça peut tenir. » Est–ce qu’il n’est pas assez futé ou complètement stupide pour ne pas voir qu’elle est juste épuisée de s’être débattue pendant de longues et interminables minutes ? Il croit quoi, qu’elle dansait joyeusement dans l’eau pour faire appel aux dieux de la miséricorde afin d’avoir de l’aide ou quoi ? Birdie a les bras qui deviennent aussi mous que de la pâte à modeler, ses muscles tremblants déjà sous son impulsion contre la barque, qui a l’air tout sauf solide et sûre. « Je peux pas essayer de monter toute seule, vous pouvez pas m’aider ? Histoire de pas être venu pour rien. » Parce que du peu qu’elle a vu, le vieux a galéré aussi pour venir jusqu’à elle, même si elle a cru qu’il l’avait abandonné à son triste sort – chose qu’elle aurait elle–même fait devant une telle situation, égoïste qu’elle est. Par bonheur, son interlocuteur tend ses mains et Birdie les attrape. D’une force assez surprenante pour une handicapée et un vieux, elle réussit à atterrir dans la barque. « Ah, en– » –fin, qui se perd dans une tasse subite, l’embarcation s’étant brisée en deux et les deux occupants (re)tombants à l’eau. « Putain de merde ! » qu’elle pense tout haut entre deux gorgées avant de s’agripper comme un bébé koala à sa mère à son prétendu sauveur qui au final, n’a rien sauvé du tout. « Dites-moi que vous savez nager avant que cette foutue bestiole me ronge l’os. »
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| | | | (#)Sam 21 Nov 2020 - 7:45 | |
| « poison » birdie cadburry & elias sanders
Il n’a pas tout compris Elias, il pensait réellement s’en sortir haut la main, il avait eu certes des difficultés d’entrée de jeu, mais il avait finis par savoir faire fonctionner cette barque dans le bon sens. Il avait réussi à s’arrêter à sa hauteur mais la jeune femme ne semblait pas du genre à savoir se débrouiller seule, la raison pour laquelle, elle lui avait demandé une nouvelle fois de l’aide. Elias ne pouvait pas la laisser tomber, mais parfois, il se demandait pourquoi il s’était fait remarqué par elle. Pourquoi il avait cherché à vouloir venir la sauver. Le monde d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle été, et fallait peut-être juste qu’il s’en rende compte. Qu’il accepte la sentence, même si c’est pas évident. Arrivé à sa hauteur, elle s’agrippe à la planche, avec ses dernières forces mais il faut pourtant qu’elle donne tout pour qu’elle puisse parvenir à se hisser par-dessus bord. Elle n’a guère le choix la blonde. « Je peux pas essayer de monter toute seule, vous pouvez pas m’aider ? Histoire de pas être venu pour rien. » Et il obtempère quand il avance pour se mettre au milieu de sa planche, pour la faire monter dessus en tirant de toute ses forces, alors qu’à plat ventre, les pieds de Birdie gigote dans tous les sens, dans l’air. Elle n’a même pas le temps de souffler un peu, de soupirer légèrement, de prendre un bon bol d’inspiration, qu’elle se retrouve de nouveau toute entière dans la flotte. Elias avec elle. Dans sa chute, elle lui hurle dans les oreilles. Alors qu’elle fonce droit sur lui, se tenant à son bras ne voulant plus le lâcher, il va pourtant avoir besoin de ses deux bras si elle veut qu’il nage… « Dites-moi que vous savez nager avant que cette foutue bestiole me ronge l’os. » Il soupire le flic, il tombe en plus sur une nana qui ne sait pas nager. « Vous n’savez pas nager ? » C’était bien sa veine… « Faut juste que vous laissez mes deux bras et deux jambes de dispo pour que je puisse gagner en rapidité. » Qu’elle grimpe sur son dos, qu’elle se tienne à lui par-devant qu’importe tant qu’elle cesse de lui hurler dans les oreilles à chaque fois qu’elle boit la tasse aussi… |
| | | | (#)Dim 22 Nov 2020 - 21:39 | |
| « Vous n’savez pas nager ? » Pourquoi lui a–t–on foutu un type qui, non seulement a les cheveux grisonnants, mais en plus n’est vraiment pas foutu d’avoir un minimum de jugeote ? « Vous vous foutez de moi ? Si j’avais su nager, je serais déjà sur terre et j’aurai pas besoin d’essayer de compter sur un inconnu qui me pose des questions aussi stupides que celle–là. » Birdie est exaspérée, elle ignore ce qu’elle a pu faire dans sa vie pour véritablement recevoir ce genre de malédiction. Double malédiction en plus d’être tombée dans l’eau, de nouveau, voilà un sauvetage qui prend (littéralement) l’eau. La jolie blonde s’accroche à son sauveur de pacotille, sa vie en dépendant totalement. Elle se montre ingrate mais elle a toutes les raisons de l’être ; elle a peur de se noyer, elle a une jambe qui ne répond plus à l’appel, il y a une bestiole qui lui ronge la peau et l’eau est vraiment dégueulasse. « Faut juste que vous laissez mes deux bras et deux jambes de dispo pour que je puisse gagner en rapidité. » Birdie lâche un soupir avant de grimacer, la douleur lui rappelant que la rapidité est exactement ce dont elle a besoin en ce moment. « Vu votre âge, je doute sur votre rapidité mais ça mérite un coup d’essai. » Même si maintenant qu’elle le voit de plus près, ces yeux bleus et cette forme de mâchoire lui disent vaguement quelque chose. Impossible de s’en rappeler, elle n’est pas en état de réfléchir de toute façon. Elle se déplace tant bien que mal sur le dos de l’homme, avant de se courber pour attraper la bestiole. Mais cette dernière lui mord le doigt et elle hurle, la Cadburn, s’agrippant un peu trop brutalement à sa bouée humaine de son bras autour de lui. « Putain ! Vous attendez quoi, qu’ils nous bouffent ? »
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| | | | (#)Sam 28 Nov 2020 - 9:25 | |
| « poison » birdie cadburry & elias sanders
Il aurait mieux fait de la laisser dans sa merde celle-ci, se noyer ne lui aurait fait ni chaud ni froid, après tout c’est pas pour les deux fois qu’il l’a rencontré autrefois, qu’il allait lui décrocher la lune ! Il est exaspéré le flic, non seulement il pensait réellement qu’elle était blessé à la cheville et que donc elle ne pouvait rien faire pour se sortir de cet étendue d’eau, mais en plus elle n’est même pas foutu de se servir de ses jambes et de ses pieds ! C’est pourtant pas compliqué, si ? « Vous vous foutez de moi ? Si j’avais su nager, je serais déjà sur terre et j’aurai pas besoin d’essayer de compter sur un inconnu qui me pose des questions aussi stupides que celle–là. » On peut l’entendre soupirer de loin, en large et en travers, tellement que ça l’énerve cette scène, surréaliste ! « On va s’calmer ! » Il hausse le ton alors qu’il continue quand même sa nage, tranquillement, comme si de rien n’était… « J’pensais que vous étiez blessée, pas que vous savez pas vous servir de vos deux jambes ! » Il est méprisant et hautain quand il dit ça. Parce que ça l’insupporte, ceux qui n’essayent pas. Et qu’au final il se retrouve au milieu de gros poisson et d’eau rouge juste pour tenter de sauver une princesse qui ne cherche même pas à rejoindre le bord. « Vu votre âge, je doute sur votre rapidité mais ça mérite un coup d’essai. » Toute façon peut-elle réellement faire la compliquée en l’état actuel des choses ? Non, bien sûr que non. Elle n’est pas en état de discuter, de faire sa difficile, parce qu’elle la connait très bien la sentence : il la laissera sans aucun scrupule en plein milieu de cet eau sans même se retourner. Elle s’agrippe donc aussi fort qu’elle peut à son dos, à son bras qu’elle compresse avant de lui hurler dans les oreilles. Il peste, il râle au possible contre cette folle ! « Putain ! Vous attendez quoi, qu’ils nous bouffent ? » Au moins il aurait de quoi bouffer avec elle ! « Tant qu’il me bouffe pas… » Et ça le ferait presque rire cette scène stupide.
- Spoiler:
WIN : c'est partit ! Pas de bébête, pas d'encombre ! Ils peuvent mettre le turbo. SO CLOSE : elle est si lourde qu'il commence déjà à avoir une crampe dans ses jambes, l'eau est franchement pas chaude ! FAIL : Elle lui hurle davantage dans les oreilles parce que la bête ne lâche pas sa cheville, ce qui a le don de l'énerver davantage ! Et tant qu'elle hurlera il partira pas !
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014 | (#)Sam 28 Nov 2020 - 9:25 | |
| Le membre ' Elias Sanders' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Mer 2 Déc 2020 - 6:11 | |
| « On va s’calmer ! » Il est pénible, le vieux. Il a l’air du portrait typique du papi grincheux qu’on pourrait se faire. Une image de celui qui se plaint des jeunes, qui dit qu’avant, c’était meilleur, que maintenant, le monde marche sur la tête. Sur ce dernier point, sûrement qu’il aurait raison s’il le pense réellement. Une malédiction, des abeilles étranges, des plantes bizarres, tout plein de créatures terrestres – et maritimes, visiblement – aussi glauques qu’inexplicables. Birdie voit que son monde ne tourne plus vraiment très droit – il est sûrement en train de payer la facture de millions d’années qui ont été craché dessus parce que des scientifiques cherchaient sûrement un prix Nobel. Tout ça pour ça. La petite blonde trépignante sur le dos de son vieux grincheux a ces mots en tête et elle les maudit, tous autant qu’ils sont, autant que son sauveur de pacotille. « Faites–vous grignoter la jambe et on verra si vous restez tranquille aussi ! » Certainement que non. Il n’y a rien de pire pour énerver quelqu’un de censé – lui dire de se calmer. Celui–là n’a pas fait de psychologie ni même de communication humaine. « J’pensais que vous étiez blessée, pas que vous savez pas vous servir de vos deux jambes ! » Birdie s’accroche toujours et pourtant, ce n’est pas l’envie de lui foutre la tête sous l’eau qui la démange. « J’ai une jambe qui fonctionne plus, la cheville de l’autre qui se fait bouffer et en plus, j’ai jamais su nager. Alors vous avez d’autres, des remarques aussi inutiles que votre sauvetage ? » La Cadburn va crever, elle en est certaine maintenant. Elle va mourir sans personne à part un vieux, dans une étendue d’eau. A la merci de la plus sauvage des créatures. Peut–être qu’elle devrait se laisser couler maintenant, histoire d’abréger l’attente ? « Tant qu’il me bouffe pas… » Quel pauvre con. Il ne bouge pas, elle continue à hurler.
Tant et si bien qu’elle finit par décider d’essayer par elle–même. Tant pis si elle crève, au moins, elle pourra continuer à hurler et critiquer de tout son soûl. Quelques minutes plus tard, une chevelure blonde qui disparait de la surface de l’eau. Sa phobie est devenue sa mort. Ce n’est sûrement pas demain qu’on pleurera sa mort. Peut–être après–demain. Qui sait. Plus Birdie, en tout cas.
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