« et je ne sais pas si t'en vaut la peine »    mia mckullan & elias sanders

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Il y avait encore quelques jours quand tout allait normalement, Elias pouvait croire en la bonté humaine – du moins essayer, car il n’a jamais été de cette trempe-là, mais il aurait pu avoir espoir que les choses s’arrangent. Un peu… Et puis quand il y a eu les premières contaminations de malédictions, il n’y croyait plus, jusqu’à ce que sa famille soit touchée. Jusqu’à ce que lui le soit aussi, et se retrouve dans la peau d’un vieillard de soixante ans. Il y a eu la presse à scandale, filmant des gens qui mangent des insectes à la place de leur repas, d’autres dont aucun sons ne sortent de leur bouche, des jeunes se transformant en vieux, et pleins d’autres que le flic n’a pas réellement retenus tant les malédictions sont nombreuses, et handicapant. Il arpente les rues de Brisbane à la recherche d’un réconfort qu’il ne trouvera pas aussi facilement, parce qu’ici, tout à changer, tout est devenu fou. Ses pas avancent et son regard se pose autour de lui, ça semble calme… Trop calme et le flic suit ses émotions et son intuition, avant d’entendre un cri. Et deux coups de feu, il se met à courir aussi vite qu’il peut – ayant perdu quand même bien quelques notions de rapidité depuis la malédiction, avant de voir une femme apeurée, et un homme gisant dans son sang. Il fronce les sourcils, mais il n’a pas le temps d’aller vers la femme, qu’elle part en courant, alors qu’une voiture de police à peine arrivé, la prend en charge. Le monde est devenu chaos, mais ses choses-là, existent toujours dans leur monde. Les policiers qui balisent la scène et une femme blonde, qui semble tout observer se tient à quelques mètres. Il semble la reconnaître, mais il n’est sûr de rien, elle doit connaître Dylane, d’après ses souvenirs défaillants… « C’est une scène de crime, que faîtes-vous là ? » Sa voix est sombre. Il analyse la scène, en même temps que les traits de la jeune femme qui s’offre à elle. Sanders déteste les journalistes ! Ils sont toujours mêlés à quelque chose dans la tête des gens. Ils suffisent qu’ils disent rouge pour que tout le monde les croit et les considère, mais lui, ne se fera pas prendre au piège… !

@mia mckullan

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Brisbane a une toute autre saveur depuis quelques jours. Elle ne ressemble plus à cette ville où il fait bon vivre. Non tout s’est assombrit, l’ambiance est pesante et les gens ne sont plus du tout friendly comme ils peuvent l’être en temps normal. Les malédictions qui se sont abattus sur tout un chacun n’a rien arranger à la chose. Je n’y ai pas échappé évidemment, étant victime d’hallucinations. La preuve en est lorsque j’ai tiré les rideaux ce matin j’ai cru un instant que l’immeuble en face de chez moi était un ananas géant, à la manière de la maison de Bob l’éponge. Cela dit, quand je me suis rendue compte que cela n’était qu’une hallucination de plus, j’ai aussitôt refermé mon rideau. Cela aurait pourtant apporté un peu de gaieté à cette ville que j’aimais tant. Je décide de partir prendre l’air car j’étouffe à l’intérieur. Mais à l’extérieur, ce n’est guère mieux. Mes pieds avancent, sans réel but. Les rues sont quasi désertes, on se croirait dans un mauvais épisode de The Walking Dead. Les zombies en moins, heureusement, il ne manquerait plus que ça.  Alors que je passe devant une petite ruelle, je vois un homme et une femme qui semblent se disputer violemment. Alors que je m’apprête à demander si tout allait bien, je vois cette dernière sortir une arme de son sac. Elle semble déterminée et finit par appuyer sur la gâchette. Je file alors me réfugier derrière un container qui traîne par-là, mettant instinctivement mes mains sur ma tête pour me protéger. Un homme arrive alors en courant… Je plisse les yeux et il me semble âgé, surtout quand je vois l’allure qu’il a pour arriver jusqu’ici. Il a dû entendre le coup de feu et se prend pour un flic, je ne sais pas. Arrive alors rapidement une voiture de police qui appréhende la femme qui a tiré, qui semble désormais désemparée. Peut-être était-elle victime d’une malédiction elle aussi expliquant son geste ? Je sors alors de ma cachette et l’homme qui est arrivé en premier me voit « C’est une scène de crime, que faites-vous là ? ». Il s’approche de moi, ce qui me permet de mieux l’observer et de le reconnaitre « Il t’est arrivé quoi Sanders ? Tu as pris un sacré coup de vieux depuis la dernière fois? Tu devrais sérieusement envisagé de prendre ta retraite ». Non parce que là, il faisait peine à voir. En plus, sa mémoire semblait flancher aussi, il ne m’a pas reconnu « Et rassure-toi je ne suis pas là en tant que journaliste si c’est ce qui t’inquiète. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Mais j’ai tout vu ».

@elias sanders  

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Il n’était pas d’humeur à se laisser emmerder par une quelconque personne, encore moins une fouineuse qui vient mettre son grain de sel partout. D’ailleurs, c’est quand elle relève les yeux sur lui, et qu’ils échangent un long regard qu’il se rend compte à qui il a à faire. Mia McKullan, bien sûr qu’il se souvient d’elle. Elle est l’une des meilleures amies de Dylane, et si ils ne sont pas vraiment ensembles, ils se sont toujours tournés autour l’un et l’autre. Par conséquent, il connait forcément ses amies, bien que celle-ci, il aurait aimé ne pas le reconnaître. Elle l’insupporte à vouloir dénicher toujours le petit scoop, à se mettre au travers de son chemin soit pour protéger sa copine soit professionnellement. C’est donc avec un regard noir qu’il l’accueille, presque par obligation, parce qu’il n’a pas spécialement le choix. A moins de lui foutre son badge en pleine figure et de la traîner hors du périmètre par les cheveux, mais il n’allait quand même pas en arriver jusque-là ? « Il t’est arrivé quoi Sanders ? Tu as pris un sacré coup de vieux depuis la dernière fois? Tu devrais sérieusement envisagé de prendre ta retraite, » qu’elle dit, presque fière d’elle. Il lève les yeux au ciel, l’animosité entre les deux est dans les deux sens, c’est déjà ça… Il n’a pas oublié, il n’a rien oublié de cette journaliste chieuse. C’est ironique, qu’elle s’inquiète pour lui, il ressent cette fausseté dans sa voix, et c’est d’ailleurs avec le même mépris, la même arrogance qu’il lui répond, « t’en fais pas pour moi, je saurai me défendre contre quiconque, surtout les chieuses ! » Qu’il sous-entend, elle en réalité. Inutile de le préciser, elle le sait. Ca se voit et ça s’entend à sa voix. « Et rassure-toi je ne suis pas là en tant que journaliste si c’est ce qui t’inquiète. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Mais j’ai tout vu… » Il arque un sourcil, en tournant son visage, « Tu as tout vu ? » Il pouffe, tant c’est si grotesque. « Tu vas encore agiter ta plume pour rien, tu n’sais rien, et t’as rien vu ! » La presse à scandale, ça l’exaspère, elle va surtout les empêcher de bosser correctement en agitant les foules, comme toujours.

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Les a priori que certains pouvaient avoir sur moi parce que je suis journaliste m’insupportaient. Être assimilée toujours à la presse à scandale, à ceux qui cherchent toujours à vouloir vendre du papier, à être le premier à avoir l’info n’était pas du tout ce qui m’attirait. J’étais à l’opposé même de ça car pour moi, c’était avant tout l’écriture qui m’intéressait, la belle, celle qui transportera les lecteurs ailleurs quelques instants, qui les inspirera, qui leur donnera du baume au cœur. Bien sûr, les préjugés sont tenaces et quand ça n’en vaut pas la peine, je ne prends pas la peine de débattre plus longtemps, ni à me justifier. D’ailleurs, c’est exactement ce genre de comportement que je décide d’adopter face à ce flic grincheux. Je me demande vraiment ce que Dylane peut lui trouver. Il est désagréable et borné. Un vrai… bref vous avez compris. « T’en fais pas pour moi, je saurai me défendre contre quiconque, surtout les chieuses ! ».  Je lève les yeux au ciel et préfère en rire. Je ne compte pas prendre à cœur une quelconque parole qu’il prononcera. Parce que je sais que la bataille ne fait que commencer «  Tu as tout vu ? Tu vas encore agiter ta plume pour rien, tu n’sais rien, et t’as rien vu ». Il me désespère mais je ne laisse rien transparaitre et surtout rentre dans ton jeu « Dommage, je pourrais te filer un coup de main, mais puisque tu ne me crois pas… ». Je doute que mes paroles aient un quelconque effet sur lui « Je pourrais te mettre en premier plan sur mon article en plus. En disant que le flic Sanders a tellement été rapide pour arriver sur la scène, qu’un homme en est mort». Un sourire moqueur s'affiche alors sur mon visage. D’ailleurs, cet homme mort git toujours sur le sol, dans une mare de sang. Je me fige alors tout à coup. J’ai une hallucination ou… « Il a bougé ! ». J’en suis persuadé, le bras de ce type a bougé en se soulevant et se baissant aussitôt. « Me regarde pas comme ça, regardes il le refait » fais-je en lui montrant le cadavre du doigt.

@Elias sanders  

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Le flic avait énormément d’apriori sur beaucoup de chose, et beaucoup de gens. Il restait jamais sans jugement, parfois, ce n’était même pas très plaisant pour les gens et il le reconnaît lui-même. Il n’a jamais été un homme facile, un homme sur lequel on pouvait réellement se reposer parce qu’il n’a réellement confiance qu’en très peu de monde. Mais il pourrait offrir cette chance à Mia, elle était la meilleure amie de Dylane non ? N’est-ce pas là, le plus important ? Il savait pour autant qu’un truc la déranger chez elle, il savait qu’avec elle, il était en danger vis-à-vis de Dylane, et si bien qu’il n’a jamais rien avoué à la jeune femme, il aurait pourtant voulu sans doute qu’elle soit de son côté. Mais la McKullan protègera toujours son amie de ses griffes, qu’il le veuille ou pas, Mia est importante pour Dylane. Il devine à son regard qu’elle ne l’aime pas, que c’est réciproque et ils n’en n’ont pas fini les deux. De sourires hypocrites, de regards infaillibles. Elle ne l’aura pas aussi facilement c’est certain. «  Dommage, je pourrais te filer un coup de main, mais puisque tu ne me crois pas… » Elle, lui filer un coup de main… Laissez-le rire ! «  Tu crois vraiment qu’on a besoin de toi ? » Il arque un sourcil, en la regardant avec cet air pourtant supérieur, indifférent à cette situation. «  Je pourrais te mettre en premier plan sur mon article en plus. En disant que le flic Sanders a tellement été rapide pour arriver sur la scène, qu’un homme en est mort » Vaut mieux pour elle qu’elle reste éloigné… Ils n’ont pas besoin de commérage. «  C’est bien ce que je dis, tu veux toujours être à la tête de tout, mais tu m’achèteras pas McKullan, pas moi… » Il n’est même pas navré de ça… Elle tourne son regard avec ses grands yeux, «   il a bougé ! Elle est pathétique, vraiment, mais il peut pas s’empêcher de tourner la tête.  Me regarde pas comme ça, regardes il le refait » Parce qu’elle croit qu’il va la croire un seul instant ?

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L’avis que pouvait avoir sur moi Sanders m’importait peu. Je m’en fichais royalement, et je n’allais pas changer qui j’étais pour lui. Je ne l’appréciais pas non plus, mais en y réfléchissant, c’est parce qu’il avait cette opinion sur moi. Et son air totalement hautain, me méprisant, me faisant passer pour une débile profonde me mettait dans un état de nerfs tel que, s’il n’avait pas été avec Dylane, j’aurai été plus virulente avec lui. Oui, car il faut que ma petite sœur de cœur soit tombée dans les bras de cet abruti de flic. Je ne comprends pas ce qu’elle a pu lui trouver et pour moi, il ne lui apportera rien de bon. Comment un homme comme ça pourrait rendre mon amie heureuse ? Je n’arrivais pas à le comprendre car, évidemment, cet homme semblait avoir une double facette. Ou alors il jouait bien son jeu et s’amusait de Dylane ? Je ne l’espérais pas. Quoi qu’il en soit, j’essayais de l’éviter le plus possible pour ne pas mettre celle que je considérais comme ma sœur dans l’embarras. Manque de bol pour moi, aujourd’hui, il fallait que je le rencontre. Heureusement, Dylane n’est pas dans les parages « Tu crois vraiment qu’on a besoin de toi ? ». Il me croit incapable de lui venir en aide alors que j’ai assisté à toute la scène. Pour un flic, il a une faible considération pour les témoins. « Tant pis, peut-être qu’un de tes collègues voudra m’écouter lui. Ou alors tu liras mon article pour faire ton rapport demain matin ». Même professionnellement parlant il n’est pas capable de faire un effort. Tant pis pour lui. « C’est bien ce que je dis, tu veux toujours être à la tête de tout, mais tu m’achèteras pas McKullan, pas moi… ». Pathétique. Alors, au lieu d’arrondir les angles… J’en rajoute évidemment « Tu as raison. J’aime montrer que je suis la meilleure et avec ce qui vient de se passer, je sais que tout le monde va m’acclamer haut et fort ». Stupide, j’en lève les yeux au ciel de devoir en arriver là, à devoir adopter un air hautain qui ne me ressemble pas. Je quitte son regard méprisant pour regarder derrière lui. J’en suis sûre le mec sensé être mort à bouger. Je regarde à deux fois, indique au flic de regarder aussi. Mais cet idiot tourne la tête au mauvais moment à chaque fois « T’as perdu la vue aussi ou quoi ? REGARDE ». Je le bouscule alors par l’épaule pour l’inciter à se retourner. Le corps ne bouge plus d’un millimètre. Je m’adresse au binôme de flics un peu plus loin « Vous avez vu vous aussi ? ». Ils me regardent avec leur air ahuri, haussant les épaules ; « Bordel ! ». T’es incapable tous les uns que les autres. Je contourne Elias qui n’a pas le temps de réagir et m’approche du corps…

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@Elias Sanders  

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Il ne pouvait pas réagir différemment quand il la voyait, elle l’insupportait sans doute plus parce qu’elle représentait un danger à ses yeux, et parce que son métier, il ne l’appréciait pas. Comment pouvait-il apprécier quelqu’un qui lui fout des bâtons dans les roues, aussi bien professionnellement que sentimentalement. Bien sûr, qu’elle devait mettre en garde Dylane, en réalité c’est pas une chose qui le surprendrait, et quoi de plus normal quand on aime quelqu’un ? Lui aussi, mettrait en garde Ava ou Erin si quelqu’un de mauvais tentait de s’approprier leur monde, il doute néanmoins que les deux femmes l’écoute, mais il le ferait. C’est certain. Il a ce désir de protéger, de veiller sur elle, davantage depuis qu’ils sont en colocations, mais sans aucun doute même avant cela. Elias a pris le rôle de seul mec de la famille très tôt, et au sérieux, parce que ce son père n’a pas pu leur apporter, lui a décidé de l’apporter à Erin. Qui n’était qu’un bébé, et qui n’avait encore rien demandé à personne. Il veille sur elle comme de l’huile sur le feu parce qu’il sait combien parfois elle peut être en danger. Combien parfois, elle se laisse facilement dominé par les choses. Et par les gens. Alors, la venue de cette infiltrée, devant une scène de crime l’insupporte au plus haut point, si bien qu’il cherche à déverser gratuitement sa haine et son mépris pour ce monde. Il le sait, elle ne lui a rien fait. Mais faut croire qu’il passe au-dessus de ça. « Tant pis, peut-être qu’un de tes collègues voudra m’écouter lui. Ou alors tu liras mon article pour faire ton rapport demain matin » Il lève les yeux au ciel, elle croit vraiment qu’il perd son temps à lire ses interviews ou ses séquences ?! « Ca ne servirait à rien, puisque je saurai avant toi, les choses… » Qu’il est fier le petit, trop d’arrogance en lui à présent, alors qu’il ne devrait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Mais c’est surtout cet égo, cette fierté qui parle, surtout. Plus qu’autre chose en réalité. « Tu as raison. J’aime montrer que je suis la meilleure et avec ce qui vient de se passer, je sais que tout le monde va m’acclamer haut et fort » Il la recopie en levant les yeux au ciel, agacé de devoir la confronter. Pas comme si il avait pas autre chose à faire, ou quelqu’un d’autre à fréquenter. « Tu resteras pas longtemps en haut de l’affiche. » Pas plus de quelques secondes avec ce comportement qui ne le surprend même pas ! « T’as perdu la vue aussi ou quoi ? REGARDE, elle poursuit, si sûre d’elle en le secouant en haut du bras. Pathétique, avant de tenter de trouver du réconfort en direction d’un autre flic qui la regarde, avec de grand yeux, la prenant pour une folle, vous avez vu vous aussi ? (…) Bordel ! » Elle s’avance alors ; confiante voulant leur prouver qu’elle a raison, il lève les yeux au ciel, avant de narguer, « si vraiment tu l’avais vu bouger, tu t’avancerais pas autant Mckullan, » Ironique à souhait, pourtant il arque un sourcil quand il voit que la main de l’homme à terre s’agrippe à sa cheville. « Bouffe là ! » Ca lui fera des vacances. Mais les collègues de Sanders qui récupère leur flingue, prêt à tirer sur l’homme, Elias comprend bien vite qu’il allait devoir secourir la blonde. « Je vous conseille de lâcher, avant qu’on mette feu… » Qu'il dit à l'homme si encore il comprend il mot... Surtout qu’elle n’est pas comestible.

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« Ca ne servirait à rien, puisque je saurai avant toi, les choses… ». Mais qu’est-ce qu’il me tape sur le système celui-là. Avec son air arrogant et fier, mais franchement qu’est-ce qu’elle a bien pu lui trouver Dylane ? Il est détestable à souhait, se prend pour monsieur je vaux mieux que tout le monde. Je pense que je pourrais être à cet instant même la femme qui avait tiré sur le mec quelques minutes plus tôt. Sauf que moi, évidemment, je tirerai sur Elias. Volontairement ou en jouant sur mes problèmes d’hallucinations pour excuser mon geste. Surtout que ce que je lui proposais à la base partait d’un bon sentiment. Je voulais l’aider, sincèrement. Mais non, il préfère continuer à me détester, focaliser sur ça et rien d’autre. Alors je rentre dans son jeu. Il ne me reste plus que ça à faire. « Tu resteras pas longtemps en haut de l’affiche ». Uhm, un sourire en coin apparait, narquois, avant que j’ajoute « Toi non plus et je vais m’en assurer ». Des menaces ? Oui totalement. Je n’allais pas mettre en exécution ce que je disais, j’avais mieux à faire que de perdre mon temps pour lui. Et là clairement je ne l’ai plus car je vois l’homme qui est censé être mort bouger. Mais évidemment, ce stupide Sanders ne le voit pas et encore moins les deux débiles de flics qui sont là. Alors je prends des risques et m’avance vers le normalement cadavre. « Si vraiment tu l’avais vu bouger, tu t’avancerais pas autant McKullan ». Je le fusille du regard tout en avançant vers l’homme d’un pas prudent « Ferme là Sanders ». Oui parce qu’évidemment ce n’est pas lui qui irait vérifier en attendant. Lui qui pensait que j’hallucinait surement n’a pas eu le courage d’aller à l’encontre du type pour me montrer que j’ai tort. Lui qui pourtant adore se pavaner et montrer qu’il a raison… Et là, l’homme à terre m’attrape par la cheville. Je suis tellement horrifié, surtout que le mec a des yeux translucides, ses pupilles ayant disparues, que je n’entends pas la remarque fort sympathique du flic. Le mec ressemble à un zombie, du moins c’est l’impression que j’ai. Je ne sais pas si j’hallucine à ce moment-là ou non « Je vous conseille de lâcher, avant qu’on mette feu… ». Je tourne mon regard vers Elias, tentant de me dégager ma cheville mais rien à faire, l’homme au contraire ressert encore plus son étreinte dessus « Mais lâche moi sale zombie ». Je commence à paniquer sérieusement pourtant je me retourne vers les flics qui approchent doucement « Tu penses que tu vas m’aider Sanders ou tu comptes rester les bras croisés encore longtemps ? ». Je continue à vouloir me dégager et j’aperçois alors une barre de fer non loin de moi. Je suis obligé de me laisser tomber par terre pour l’attraper et tente d’assommer le mec avec.

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@Elias Sanders  

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Elle est agaçante avec cet air ‘je ne veux faire de mal à personne’ alors que derrière son encre noir, elle a dû forcément briser des vies, brises des rêves. Sanders n’a jamais porté dans son cœur les journalistes, encore moins ceux qui sont toujours là, partout, à grappiller la moindre info pour un buzz. Et si elle n’était pas comme ça ? Et si Mia cachait bien son jeu, et qu’elle était en finalité, quelqu’un qui tente d’aider, réellement ? Il ne veut rien en entendre le flic, elle est coupable, point ! Et si elle arriver à avoir dans sa poche certaine personnes, lui, ce serait jamais le cas ! « Toi non plus et je vais m’en assurer » Des menaces ? un ‘houuuu’ sort de ses lèvres, ironique, à souhait, avec ce sourire qui en dit long, avant de le perdre pour laisser place à de l’ironie. « Si tu savais ma pauvre fille que c’est pas c’que je vise, à contrario de toi ! » Elle l’agace au plus haut point et il ne parvient plus à contrôler ce désir d’en finir avec elle. Mia n’est pas de bonne augure selon lui, pas quand elle est là pour son journalisme du moins. Peut-être qu’elle l’est dans la vie de tous les jours avec ses amis, avec Dylane entre autre – mais Elias ne voit toujours pas comment elles peuvent être amies, tant elle le repousse encore et toujours. Il ignore la raison pour laquelle elle agit ainsi, mais il a toujours eu ce brin protecteur envers son boulot et surtout, il n’a jamais aimé les parasites autour de ce dernier. Ceux-là même qu’ils sont juste là pour s’attirer la bienveillance des plus grands. «  Ferme là Sanders » Et ça le fait sourire le flic, parce que franchement, si elle pensait avoir un peu d’autorité sur lui, qu’elle le croit toute seule alors ! Parce qu’elle n’en a pas pour un sous la journaliste ! Elle fait bouger avec son pied l’homme couché à terre, et il lève les yeux au ciel. « T’es pathétique ! » Et il le pense, réellement. « Tu te crois pour James Bond ?! » A vouloir sauver tout le monde, alors que l’homme ‘mort’ attrape son pied, le flic arque un sourcil, se reculant légèrement, pointant son arme à présent sur le type à terre. «  Mais lâche moi sale zombie » Elle tente de trouver quelque chose, une parade mais Elias ne va pas la laisser crever sur place, juste pour l’ambulancière. Et aussi peut-être un peu, parce que c’est son job de sauver les gens, même les chieuses ! « Tu penses que tu vas m’aider Sanders ou tu comptes rester les bras croisés encore longtemps ? » Elle panique si bien que sa voix déraille un peu, elle cherche du regard, quelque chose, n’importe quoi, avant de saisir une barre, mais sans même qu’elle frappe, la barre tombe de toute sa hauteur. Trop difficile d’atteindre la barre mais il sait que tirer sur l’homme ne ferait rien d’autre que de l’attirer, ça le tuerait pas pour autant. « Recule au maximum Mia. » Il pointait l’arme sur l’homme, visant sa tête, par chance, Mia était à hauteur de son ventre, donc si il visait bien, elle ne risquait pas grand-chose, juste quelques éclaboussures.

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L’opinion que peut avoir ce flic sur moi m’est complètement égal. Autant quelqu’un d’autre, peut-être que je prendrai la peine de débattre, de lui donner des arguments pour le faire changer d’avis. Autant avec le Sanders, je n’en voyais pas les raisons. Enfin, si une, Dylane. Une raison bien suffisante et pourtant, comme elle n’était pas dans les parages, j’en profitai pour me montrer odieuse et surtout donner une image totalement différente de qui j’étais vraiment. Son « houuuu » suite à mes, je le reconnais, menaces me font le trouver tellement ridicule. « Si tu savais ma pauvre fille que c’est pas c’que je vise, à contrario de toi ! ». Ça roule encore là-dedans tellement il me désespère et finalement, je préfère ne pas lui répondre car nous allons encore tourner longtemps en rond en ce sujet. Je baisse finalement les armes la première mais plus pour paraitre plus intelligente que lui que pour m’avouer vaincue. Nos échanges sont toujours de la sorte, loin d’être cordiaux mais c’est plus fort que moi en sa présence. Ca se fait naturellement, une sorte de dégout se manifeste en le voyant. Je pense qu’il n’y a rien qui pourrait me faire changer d’avis à son sujet, je ne le sens pas ce type et têtue que je suis, mon opinion ne changera certainement jamais.

Le cadavre qui semblait en être un en tout cas se met à bouger. Personne ne me croit, évidemment c’est encore une bonne perche de tendue pour le flic qui s’en saisit pour se foutre de ma tronche. Je lui demande de la fermer, bien évidemment, cela aurait été trop beau s’il m’avait réellement écouté. Alors je m’approche, prudente mais déterminée à leur prouver que je n’ai pas halluciné « T’es pathétique ! Tu te crois pour James Bond ». Là, un de mes doigts se lève aussitôt, qui lui est adressé bien entendu. Je ne prends même pas la peine de me retourner, trop occupé par l’homme à terre. Homme qui se saisit alors de ma cheville. Je crie, je me débats, j’essaye de trouver une solution. Elias et sa fine équipe pointe tous trois leur arme sur le mec qui me retient. Mais je suis au milieu et je n’ai pas envie de crever aussi bêtement. Alors je trouve cette barre métallique et essaye de l’asséner sur la tête du mec possédé. Je me foire totalement, prise de panique, je suis incapable de quoi que ce soit. Il me tire vers lui, j’ai peur et crie alors que Sanders me donne un ordre « Recule au maximum Mia ». Je retourne mon regard vers Elias, lâchant un « T’es sûr ? », montrant clairement que j’ai moyennement confiance en lui. Et pourtant, je l’écoute, je me recule un maximum pour ne pas être dans le viseur. Je protège ma tête de mes bras, comme si cela allait changer quelque chose. Elias fait feu… Et il achève le gars d’une balle dans la tête « HA ! » je fais alors que je reçois des éclaboussures de sang sur moi. Je suis dégoutée et pourtant libérée de l’emprise de l’homme désormais mort. Je me recule alors, et vite, me relève et retourne près des deux flics qui se dirigent vers le cadavre. A la hauteur d’Elias, je lui dit alors « Il t’en aura fallu du temps ». Evidemment, je n’allais pas le remercier en premier « Et avoue que tu as fait en sorte que je me reçoive tout ça sur moi » je fais alors en me montrant du doigt. C’est dégueu, j’en ai sur mon visage et mes vêtements. Je cherche frénétiquement de quoi m’essuyer dans mon sac avant d’en sortir un mouchoir « Ca me répugne ! ». Je grimace et finit par m’essuyer. « Ah et merci au passage. Je tâcherai de m’en souvenir ». Evidemment, je prononce ces paroles sur un ton totalement détaché, ne montrant pas du tout ma reconnaissance à son égard.

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@Elias Sanders