Elle laisse parler sa haine, toute sa déception transparaît à travers son visage. Elle aurait voulu ne jamais savoir ça. Cette fois, elle aurait préféré rester dans l’ignorance, ils auraient pu faire comme si de rien n’était tous les deux et ça aurait été bien mieux. « Mesure tes mots s’il te plait, Jill, je - » Un regard, elle lui lance un regard qui veut en dire long. Ce n’est pas le moment de défendre qui que ce soit d’autre que Jill, il n’a pas le droit d’être du côté de quelqu’un d’autre. Il faut qu’il encaisse, parce qu’elle est furieuse et qu’il mérite que quelqu’un l’engueule et lui dise en face que c’est terrible ce qu’il a fait. « C’est pas ma femme, elle ne m’apportera rien. » Jill serre les dents. Elle aimerait que Lily ne fasse partie de la vie d’aucun homme autour de Jill. Elle ne veut pas de ce genre de personne dans la vie de Matt, et dans la vie d’Ezra non plus au fond, même si à cet instant elle le déteste. “Tu vas arrêter de faire n’importe quoi un jour ?” Elle est excédée. Elle croise les bras sur sa poitrine, qu’est ce qu’elle pourrait bien dire pour qu’il comprenne à quel point il a merdé et que le chemin va être long avant qu’elle n’imagine l’idée de pouvoir lui pardonner.
« J’ai aidé ton frère à revenir chez lui en un seul morceau, c’est tout. Je compte pas rester, t’en fais pas. Je sais que ce serait pas bien vu. » Très bien. C’est toujours Matt qui est important, ou Ginny, ou Lily qui passe aussi avant elle apparemment. Elle ne compte plus le nombre de personnes qui sont plus importantes pour Ezra que Jill. Elle finira par s’y habituer, mais ça fait toujours mal de penser à ce genre de choses. “Très bien.” Elle n’a plus envie de parler, elle a juste envie de fuir son regard et de retourner dans son lit pour tenter d’oublier tout ça. « Merci de t’inquiéter pour moi aussi. » “Je m’inquiète autant pour toi que ce que tu peux penser à moi.” Elle est jalouse Jill, elle l’a toujours aidé. Ca la rend folle de voir qu’elle peut le mettre à une place qu’elle, elle n’atteindra jamais pour lui.
Il a tout détruit, elle le hait. Elle serre les dents une nouvelle fois, et reste debout, le plus loin possible de lui. « Je sais. » Au moins il en est conscient. « J’ai détruit quelque-chose et j’assume mes actes. Mais jamais, jamais, ça n’a été mon intention. » “il manquerait plus que ça.” Il ne manquerait plus qu’il ait fait ça pour se venger et pour détruire les membres de la fratrie McGrath un par un. « Je sais qu… » Elle parle alors qu’il n’a pas fini sa phrase. Elle lui tourne le dos, comme elle le fait souvent quand elle est aussi énervée contre lui. « Très bien. » Il jette l’éponge, et elle aurait aimé qu’il lutte un peu plus. Mais ça ne doit pas être assez important pour qu’il s’y attarde plus de dix minutes. « Je rentre chez moi si je n’ai rien à faire ici. » Elle ne l’aurait pas accueilli chez eux, plus maintenant. “La porte est ouverte.” Et il le sait puisqu’il l’a passé il y a quelques minutes seulement. « Matt sait où me trouver s’il a besoin de quoi que ce soit - même s’il a besoin de m’en foutre une. » “Il a pas besoin de toi.” Elle est piquante, méchante, mais elle est énervée et elle pense que ça pardonne absolument tout. « Tu sais où j’habite ici quand tu te seras calmée et que tu seras prête à m’écouter. » “Si tu penses que je reviendrai vers toi après ça c’est que tu me connais mal.”
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Tout dans le comportement de Jillian indiquait qu’elle commençait à trouver la scène un brin trop longue et toute autant irritante. Ses bras qui vinrent se croiser sur sa poitrine, son regard noir qu’elle ne cessait de venir poser sur Ezra - oh, et puis simplement ses paroles également. « Tu vas arrêter de faire n’importe quoi un jour ? » Au lieu de venir exprimer ce qu’il ressentait présentement, Ezra se contenta de venir serrer un peu plus les dents, les lignes de ses mâchoires qui se raffermissaient au fil du temps qui passait. Ce n’était pas bon signe, mais c’était toujours mieux que l’autre option qui s’offrait à lui. Car, s’il ne venait pas se plaindre du fait que Jill formule à haute voix ce qu’elle pensait, il ne pouvait se permettre d’en faire de même. S’il voulait garder une chance de récupérer l’amie qu’il connaissait, il ne valait mieux pas que ses pensées à lui ne viennent passer la barrière de ses lèvres. Il se rappelait toutes les quinze secondes s’il le fallait que le fauteur de trouble, dans cette histoire, c’était lui. Cela lui permettait de garder son calme et de reste stoïque face à une jeune femme qui se permettait de venir faire tout commentaire soulageant son coeur - et Ezra mentirait en n’admettant pas qu’il aurait aimé un peu plus d’ouvert d’esprit de sa part.
Et il avait beau amener les bons éléments sur le devant de la scène, cela ne changeait rien. Elle avait choisi son camp, Jillian, et comptait y camper aussi longtemps que cela lui semblerait nécessaire. Dans son regard, il pouvait voir que faiblir n’était pas une option qu’elle se permettrait présentement. Elle tiendrait le fond de celle qui refusait d’écouter les arguments de l’équipe adverse, même s’ils pouvaient s’avérer être de bons arguments. « Je m’inquiète autant pour toi que ce que tu peux penser à moi. » Ajoutez par dessus une louche de mauvaise foi, et vous aviez le parfait dessin de Jillian McGrath présentement. Là dessus, Ezra ne put s’empêcher de venir lever quelque peu les yeux au ciel. Bien sur qu’elle se devait de sur-réagir un instant avant tout le reste, elle avait toujours eu ce petit côté dramaqueen. « C’est tes émotions qui parlent, là. » Mais l’effet était aussi impressionnant que lorsque vous veniez pisser dans un violon. Elle avait décidé, et lorsque Jill décidait, beaucoup pouvaient trépasser. Présentement, si Ezra en venait à choisir cette option, une part d’elle serait forcément satisfaite du chemin pris par la situation. C’était triste, et cruel - mais c’était vrai. Ezra ne se faisait pas d’illusion sur ça.
Alors, lorsqu’elle vint lui faire comprendre qu’il n’avait rien à faire ici, dans l’appartement qu’elle partageait avec son frère, le Beauregard comprit que la blague n’était plus - si tant bien elle avait pu être à un instant dans cette discussion des plus compliquées. Elle ne désirait plus l’avoir dans son champ de vision ni chez elle, en venant à se retourner pour ne plus supporter son image. Plus d’un long soupire vint s’échapper d’entre les lèvres d’Ezra, qui brassait les bras. Il n’était pas connu pour être le meilleur des battants dans ce type de situation, mais aujourd’hui il savait surtout renoncer à un combat qui ne valait pas la peine d’être mené. Jill n’écouterait pas ce qu’il avait à dire, il perdait son temps. Il valait mieux qu’il tire sa révérence pour ce soir. « La porte est ouverte. » Qu’elle vint saupoudrer d’un « Il a pas besoin de toi. » lorsqu’Ezra se permit de dire que si Matt avait besoin de lui, il ne serait pas loin.
« Si tu penses que je reviendrai vers toi après ça c’est que tu me connais mal. » Ce fut les dernières paroles qu’il vint s’autoriser à entendre de la part de Jillian avant de venir tourner les talons. Elle n’en avait plus rien à faire de s’il restait sur place, de toutes façons. Elle lui avait parfaitement fait comprendre et parfois, insister ne servait à rien - aujourd’hui était un de ces jours là. Alors, après un dernier regard en arrière dans l’espoir d’entrapercevoir son regard, il vint soupirer une énième fois et finit par sortir de l’appartement. La brise de milieu de nuit fut plus accueillante que tout ce qu’avait pu être Jillian concernant la nouvelle et Ezra vint y trouver refuge, à allumer le moteur et à se laisser engloutir par la noirceur du moment. Il reviendrait vers elle - parce-que l’inverse ne serait pas vrai. Il le ferait mais pour le moment, être seul lui semblait être une solution préférable. Il avait ramené Matt en un seul morceau chez lui, c’était ce qui comptait - le reste, il verrait plus tard; malgré son coeur qui hurlait à la mort en se rappelant du regard de dégout qu’elle avait bien pu daigner lui destiner.