ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Tous les détails avaient été revus au moins dix fois par l’un, et mille fois par toutes les autres personnes impliquées dans cette histoire. Cela faisait des jours et des mois qu’ils repassaient au peigne fin les endroits où cela pouvait déraper, où les choses pouvaient tourner vinaigre sans qu’ils s’en aperçoivent. Si l’un d’eux se retrouvait pris au piège au première étage, il pourrait se servir du bureau du fond du couloir pour se mettre à l’abris. Si un autre se retrouvait blessé dans le sous-sol, l’abris anti-attaque nucléaire était l’endroit privilégié pour se réfugier. Si lui-même devait se retrouver à sortir de l’endroit pour aller négocier, son discours était rédigé et prêt à être adapté aux moindres demandes de la part des forces de l’ordre. Par précaution, avant de s’embarquer dans une telle aventure, ils avaient même tous dit au revoir à leur famille - juste au cas où les choses tournent mal. Ca avait surement été la partie la plus compliquée à appliquer, mais ils avaient respecté la ligne de conduite à la lettre.
Tous, vraiment tous les détails avaient été vus à l’avance et anticipés. Rien ne pouvait leur échapper. La seule chose qu’Ezra n’avait pas prévu dans ses plans, s’était qu’une autre équipe de braquage décide de faire un coup sur la même banque, le même jour que lui. Et alors, tout s’apprêtait à partie en vrille.
« Wakefield. Comme on se retrouve. » Qu’il vint oser dire, Ezra, alors que le jeune homme en face de lui le tenait en joue depuis bien trente bonnes secondes. Il vint même y ajouter un petit rire, tout autant railleur que presque amusé. « Non seulement tu me voles mes plans pour aller faire ton casse tout seul dans ton coin, et en plus tu oses venir marcher sur mes plates bandes aujourd’hui. Quel tour de salaud t’as encore en réservé, hein ? Dis moi. Que je prépare les mouchoirs pour essayer mes larmes. » Haussant un sourcil, Ezra vint croiser ses bras sur son torse. Entre Clyde et lui, les histoires remontaient à quelques temps désormais. S’ils avaient été partenaires et meilleurs amis pendant de longues années, des différents s’étaient ancrés dans leur histoire au fil des derniers mois et finalement, Clyde avait fini par voler des plans qu’Ezra gardait secrets aux yeux du reste de leur équipe pour faire sa propre team de son côté.
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Dernière édition par Ezra Beauregard le Mar 17 Nov 2020 - 20:06, édité 1 fois
Ce n’était un secret pour personne que les braquages se révélaient de plus en plus délicats au fil du temps alors que les mesures de sécurité des banques évoluaient. Toutes les personnes impliquées dans cette nouvelle affaire risquaient leur liberté - ou pire, leur peau - et pourtant, toutes avaient répondu à l’appel lorsque Clyde leur avait exposé son plan. Il avait employé ces termes, quand bien même il était le seul à savoir qu’il s’agissait là d’un mensonge, puisqu’il avait volé celui qu’Ezra avait eu la mauvaise idée de lui expliquer presque en détails plus d’un an auparavant. Pourtant, Clyde ne ressentait pas la moindre once de culpabilité, tout d’abord car il s’agissait d’un sentiment bien étranger à son esprit et que les regrets ne faisaient pas réellement partie de son vocabulaire, mais également car il se targuait d’être à la hauteur de ce plan. Autrement dit, il s’estimait tout à fait capable de l’avoir mis sur pied tout seul, ce qui rendait donc bien peu intéressante l’origine des idées de base - il les avait volées, mais après tout, personne ici n’était contre le vol, à priori.
“Wakefield. Comme on se retrouve. ” Les retrouvailles auraient presque semblé chaleureuses, si elles n’étaient pas accompagnées d’un flingue pointé directement sur le torse d’Ezra. “Beauregard. Jamais un plaisir. ” Le ton était froid, catégorique, et ses traits départis de tout amusement. Lorsque Clyde avait aperçu son ancien ami, il n’avait pas hésité une seconde à sortir son arme, persuadé que ce dernier ferait de même. Pourtant, la situation semblait l’amuser plus qu’autre chose - ce qui n’allait pas durer bien longtemps, car tout le timing découlait du bon déroulement de chaque étape, et les railleries d’Ezra n’en faisaient pas partie. “Non seulement tu me voles mes plans pour aller faire ton casse tout seul dans ton coin, et en plus tu oses venir marcher sur mes plates bandes aujourd’hui. Quel tour de salaud t’as encore en réserve, hein ? Dis moi. Que je prépare les mouchoirs pour essuyer mes larmes.” Un rire caustique finit par s’échapper des lèvres du brun, qui n’avait aucune intention de baisser son flingue. “Tes plans ont été revus.” Cette fois, un fin sourire vint marquer les lèvres de Clyde - non content d’avoir réellement volé ses plans, il se permettait de les moquer, mais il ne pouvait s’en empêcher. Pas devant Ezra qui le considérait comme un moins que rien, là où Clyde avait toujours considéré qu’il méritait d’être son égal. “Désolé de te décevoir, mais j’suis pas là pour toi.” Il dévisagea d’un regard ceux qui se tenaient derrière Ezra, dont Clyde reconnaissaient quelques visages. “On a déjà commencé à attaquer le coffre, alors vaudrait mieux que vous retourniez d’où vous venez.” Comme si ça allait être aussi facile.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« Beauregard. Jamais un plaisir. » Il vint laisser s’étirer un sourire crispé, ne dissimulant pas sa joie de voir Clyde ici, aujourd’hui. Il aurait pu choisir n’importe quel jour pour venir faire ses affaires - ses, affaires, à Ezra et non les siennes en réalité - mais il avait fallu qu’il maintient la date originalement choisie pour le casse. Histoire de bien lui casser les pieds jusqu’au bout - et c’était réussi, déjà Ezra avait envie de lui casser son sourire aux dents parfaites.
« Tes plans ont été revus. » Paroles pleines de condescendance, accompagnées d’un rire moqueur. La combinaison préférée d’Ezra, à ne pas en douter. « Ils n’avaient pas besoin d’être revus. » Parce-qu’il le savait, Ezra, que ses plans se dérouleraient à la perfection - mot ne comprenant pas Clyde dedans, évidement. La seule chose qu’il n’avait pas prévu, c’était que le jeune homme décide d’aller jusqu’au bout de ses idées et de lui voler jusqu’à son jour de gloire. Car c’était ce qu’Ezra emporterait avec lui, en élément plus important que les autres - l’argent, bien sur, mais pas que. La gloire d’avoir réussi le casse du siècle.
« Désolé de te décevoir, mais j’suis pas là pour toi. » « Comme c’est étrange, moi non plus tiens. » ll était là pour l’argent et pour l’or, pour la gloire et la réussite, mais Clyde devait s’effacer du décor pour réaliser son plan. « On a déjà commencé à attaquer le coffre, alors vaudrait mieux que vous retourniez d’où vous venez. » Alors, un sourire malicieux vint se glisser sur les lèvres d’Ezra. Il ne sait pas dans quoi il s’embarquait, le Wakefield, sinon il ne lui aurait pas donné cette information là.
« Le coffre, directement, Wakefield ? » Toujours en faisant attention au canon du flingue qui était pointé un brin trop en direction de son coeur à son gout, Ezra vint faire un pas de côté. « Je te laisse le voie libre, alors. » Il fit un geste de la tête pour intimer ses coéquipiers à en faire de même, et ces derniers s’exécutèrent sans demander d’explications supplémentaires. « Et on va attendre sagement ici, que tu fasses le sale boulot. Parce-que je serais toi, j’aurais pas commencé par le coffre. Mais bon, vu que tu as revu mes plans… » Un sourcil haussé de dédain, les yeux qui balayaient le visage de Clyde avec arrogance. Il risquait de s’amuser, d’ici à quelques minutes, Ezra.
Clyde avait beau avoir choisi la facilité en s'emparant d’une idée qui n’était pas la sienne et dont certains détails avaient fait suite à des mois de recherche, il n’était cependant pas stupide au point de d’être lancé dans un casse sans refaire lui-même chaque étape du plan comme s’il l’avait mise au point dès le départ. S’il ne maîtrisait pas un tant soit peu le plan, il savait par avance que le braquage était voué à l’échec - et considérant qu’il se retrouvait face à Ezra, l’échec n’était pas une option. Son ancien collègue et ami, ou tout autre mot pouvant désigner à quel point ils étaient un temps aussi proches qu’ils étaient désormais froids l’un envers l’autre, avait toujours été le cerveau des petits casses qu’ils avaient fait ensemble avant ce jour. Clyde était le bras droit, certes non pas dénué de responsabilités, mais cela faisait de lui un suiveur - position qu’il avait fini par haïr avec le temps, persuadé à tort ou à raison qu’il était aussi capable que le Beauregard de mettre au point les stratégies qu’ils suivaient. “Ils n’avaient pas besoin d’être revus.” Clyde devait lui accorder : ils n’avaient pas besoin d’être revus en l’essence, mais Clyde se devait de remanier certaines parties pour être certain que son plan final différait de celui d’Ezra. Car même si l’envie de lui couper l’herbe sous le pied était présente, le but final était l’argent, pas le sourire de défi qu’arborait Ezra. “Comme c’est étrange, moi non plus tiens.” Le sourire du brun vint se calquer celui de son ami - à les y voir, ils formaient une sacré paire.
Malheureusement pour eux, seulement une team pouvait ressortir avec le fric - non pas qu’ils ne puissent pas allier leurs forces, mais Clyde n’avait aucune envie de partager quoi que ce soit avec Ezra, et il se doutait qu’il s’agissait sûrement d’un sentiment partagé. “Le coffre, directement, Wakefield ? Je te laisse la voie libre, alors.” Clyde regarda sans broncher Ezra s’écarter, tandis qu’il faisait signe à son équipe de dégager le passage également. “Et on va attendre sagement ici, que tu fasses le sale boulot. Parce-que je serais toi, j’aurais pas commencé par le coffre. Mais bon, vu que tu as revu mes plans…” A croire qu’Ezra comptait presque l’aider, à lui balancer des indices sur ce qu’il comptait faire ou non - car si le coffre était son premier objectif, il n’aurait sûrement pas libéré le passage aussi facilement. “Je crois que t’as pas compris. Personne attend ici, parce que lorsque ça se mettra à sonner on aura pas de temps à perdre.” Car cela allait sonner, simplement pas tout de suite, car le coffre était en réalité loin d’être ouvert. “Donc vous dégagez ou vous aidez.” En fin de compte, le meilleur moyen de se débarrasser d’Ezra était peut-être celui-là : le forcer à faire ce qu’il détesterait le plus au monde, simplement car ce dernier ne souhaitait sans doute pas que la sonnerie retentisse tout de suite - mais à chacun ses méthodes, et Clyde n'allait pas s'excuser d'être un peu moins... discret. A ces mots, il baissa enfin son flingue, non sans garder le doigt sur la détente, juste au cas-où.
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Il n’hésita pas un instant à venir s’écarter du chemin de Clyde lorsque ce dernier en vint à lui dévoiler la première partie de son plan. Directement le coffre était un mouvement osé, que Ezra lui-même n’avait pas mis en première partie de son plan. Il savait très bien qu’en faisant cela, il déclencherait une série en chaine d’alarmes silencieuses qui ne pouvaient être contrôlées à leur échelle. Mais si Clyde était autant convaincu d’avoir raison, il préférait sourire et attendre que les neurones du jeune homme se connectent tous seuls comme des grands. « Je crois que t’as pas compris. Personne attend ici, parce que lorsque ça se mettra à sonner on aura pas de temps à perdre. » Il vint hausser les épaules, comme si cette information ne l’importait que peu - et c’était le cas, en réalité. « Donc vous dégagez ou vous aidez. »
Alors, il ne retint pas le rire machiavélique que menaçait de se faire entendre depuis plusieurs minutes déjà. Il était mignon, Clyde, à vouloir donner des ordres de la sorte, lui qui n’avait ait qu’obéir à ceux d’Ezra depuis de longs mois. « Doucement, mon petit, va pas taper un arrêt avant d’avoir commencé. » Ezra avait tout de même attendu qu’il daigne baisser son arme avant de s’octroyer le plaisir d’une telle réplique. « Y’a pas d’option ou on part, ni d’option où on te donne un coup de main. » Cette fois-ci, il vint croiser les bras sur son torse, reprenant une expression de visage bien plus sérieuse que toutes les autres qu’il avait eu jusque maintenant. « Vous allez prendre vos petits culs et repartir par où vous êtes venus. Et ce… » Il vint jeter un coup d’oeil à sa montre, soupirant quelque peu. « En moins de deux minutes. Capiche ? » Parce-que s’il avait l’air de prendre à malin plaisir à tenter de mener Clyde en bourrique et à rire de la situation, dans le fond, Ezra était stressé.
Il était tenu par un chronomètre et par une succession d’actions en chaine, permettant de mettre en marche son plan de façon parfaite. Clyde, était le grain de sable qui venait faire grincer la machine et s’il lui faisait croire qu’il avait deux minutes, ce n’était pas la réalité. Car, s’il ne se trompait pas, les alarmes ne retentissaient pas encore - ce qui voulait dire que le coffre était fermé pour le moment. « Ton choix, Wakefield: ton plan où on sort tous en catastrophe dans trente secondes quand on pourra plus blairer le bruit de l’alarme et qu’on aura le feu au cul, ou mon plan qui permet de ne pas faire sonner l’alarme et qui nous donne un peu de rab pour la suite des opérations ? » Il ne voulait plus travailler avec lui, plus jamais - mais si ses calculs étaient exactes, et il l’était souvent Kevin, Ezra n’avait pas trop d’autre choix s’il voulait rester dans les temps tout en n’ayant pas l’autre gamin dans les pattes. Il fallait qu’ils coopèrent.
Clyde n’avait jamais été du genre réaliste - pas pour les petits détails qui importaient peu, et encore moins dans ce genre de situation. Alors, il n’avait pas songé une seule seconde qu’Ezra se plie à ses demandes par gaieté de coeur, mais il espérait que sa crainte de tout faire foirer suffirait à faire pencher la balance en sa faveur. A la différence de son ami, Clyde n’avait pas peur de devoir sortir dans l’urgence - et c’était bien ça l’essentielle différence entre eux, là où Ezra était un cerveau plus posé et plus calculateur. Sans doute la raison pour laquelle Clyde n’avait que suivi jusque-là, ce qu’il tenait à briser aujourd’hui. “Doucement, mon petit, va pas taper un arrêt avant d’avoir commencé.” La condescendance atteignait un niveau qui se faisait de plus en plus agaçant, à défaut d’être surprenant. La seule chose qui maintenait Clyde calme était le fait de savoir que malgré tout ce qu’Ezra pouvait dire, il ne s’attendait sûrement pas à voir son ancien collègue sur son terrain de jeu - et rien que pour ça, Clyde se sentait quelque peu déjà victorieux. “Y’a pas d’option où on part, ni d’option où on te donne un coup de main.” “C’est quoi l’option, alors?” Sa main secoua le flingue légèrement, comme une menace imprononcée mais bien réelle. “Vous allez prendre vos petits culs et repartir par où vous êtes venus. Et ce… En moins de deux minutes. Capiche?” Clyde était stressé, bien plus qu’il ne le laissait paraître, et il dût donc se forcer pour sourire à nouveau. “Capiche. On vous ouvre le coffre en partant, vous gérez les flics?” Qu’Ezra tente réellement de le foutre à la porte, et il n’allait pas être déçu du voyage.
Heureusement pour Clyde, lui et Ezra partageait les mêmes limites : le temps. Et quand bien même leur guerre intestine mûrissait depuis suffisamment de mois pour éclater désormais au grand jour, ce n’était pas vraiment la priorité de la journée. “Ton choix, Wakefield: ton plan où on sort tous en catastrophe dans trente secondes quand on pourra plus blairer le bruit de l’alarme et qu’on aura le feu au cul, ou mon plan qui permet de ne pas faire sonner l’alarme et qui nous donne un peu de rab pour la suite des opérations ?” Comme ça, il avait le choix, si ce n’était pas beau, l’amitié. “C’est ce que je disais, vous aidez.” C’était ce qu’il avait dit, mais sûrement pas ce qu’Ezra voulait entendre. En réalité, ils avaient tous les deux intérêt à coopérer, durant un temps du moins, même si ni l’un ni l’autre ne l’avouerait sûrement en ces termes. “Les otages sont gérés, les coms sont brouillées et le camion est prêt à l’extérieur. T’apporte quoi, toi?” Clyde avait beau être empli de ressentiment envers Ezra - et à raison, même si ce dernier semblait avoir oublié pourquoi - il n’en niait pourtant pas ses compétences dans une telle situation.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« C’est quoi l’option, alors? » Avec une question de la sorte, bien sur que la réponse d’Ezra fut presque automatique. Il ne laisserait pas une perche tendue de la sorte sans l’attraper, surtout s’il pouvait gentiment avec des mots mignons dire à Clyde d’aller voir ailleurs s’il s’y trouvait. « Capiche. On vous ouvre le coffre en partant, vous gérez les flics? » Le regard que lança Ezra à la suite en direction de son partenaire d’un temps révolu fut assassin. Il savait que Clyde bluffait, étant donné qu’ils risquaient de se faire attraper, lui et son équipe, autant que celle d’Ezra en faisant ça. Mais c’était presque touchant de le voir tenter d’essayer.
Et même si Ezra ne l’admettrait pas à haute voix, les deux hommes n’avaient pas trop d'autres choix que de venir travailler main dans la main - ou au moins d’accord leurs plans l’espaces de quelques heures pour que le casse puisse se passer sans trop d’encombres. Disons qu’une balle perdue peut-être vite arrivée… Ezra reporta son attention sur Clyde. « C’est ce que je disais, vous aidez. » Il vint grogner, et ce n’était que la vue du flingue au bout des droits de l’autre idiot qui l’empêchait de venir l’égorger sur place. Et puis, ça laisserait des traces - et il n’aimait pas ça, le désordre, Ezra. « L’inverse et surtout vrai mais je t’en prie, continue je t’écoute. » Il vint imiter une révérence devant le jeune homme, avant de faire quelques pas en arrière - le flingue, vraiment pas rassurant.
« Les otages sont gérés, les coms sont brouillées et le camion est prêt à l’extérieur. T’apporte quoi, toi? » Un coup d’oeil circulaire permit à Ezra de venir vérifier les dires de Clyde, lui permettant aussi de se laisser aller à un petit sourire, un brin carnassier. « Les otages sont bâillonnés plutôt que gérés, les coms sont brouillées pour celles auxquelles tu as accès et… » Tel le bon acteur qu’il était - non -, Ezra vint écarquiller les yeux, et sortir dans un geste rapide et calculé un téléphone portable de sa poche. « Mais, que vois-je ? Un téléphone en parfait état de fonctionnement, si c’est pas beau. » Il était insupportable et remerciait tous les Dieux d’être encore en vie présentement.
Finalement, sa montre se mit à sonner et il comprit qu’il avait atteint la limite de sécurité dans son agenda. Toute trace de rire se retira en une seconde de son visage et le regard qu’il lança à Clyde était froid, mais prêt à faire feu. « Opération Trois. Tu te rappelles ? » Un sourcil haussé para son visage - et oui, le jeu de mots venait de l’histoire du cheval de Troie. « L’informateur parmi les ennemis ? »
Evidemment qu’Ezra n’allait pas passer les remarques de Clyde aussi facilement, mais il pouvait difficilement lui en vouloir, là où il ne pouvait visiblement s’empêcher de le titiller également. “L’inverse est surtout vrai mais je t’en prie, continue je t’écoute.” Les chamailleries de gamins devraient attendre, parce que l’heure tournait, et Clyde finit par se laisser aller à parler stratégie, ce à quoi Ezra avait visiblement quelque chose à redire - forcément. “Les otages sont bâillonnés plutôt que gérés, les coms sont brouillées pour celles auxquelles tu as accès et… Mais, que vois-je? Un téléphone en parfait état de fonctionnement, si c’est pas beau.” Clyde regarda d’un air circonspect le téléphone qu’Ezra avait sorti de sa poche d’un air fier comme un paon. D’un calme presque olympien, le brun se tut quelques secondes avant de faire un geste du menton en direction dudit téléphone. “A moins que ce soit un téléphone satellite, bon courage pour utiliser ça.” Clyde avait beau ne jamais avoir été le cerveau jusque là, il était loin d’être débile, et avait vu Ezra faire suffisamment de fois pour connaître ses techniques quasiment aussi bien que lui-même. “Appelle ta mère pour voir si tu passes miraculeusement au-dessus du brouilleur.” La réponse était non, et la remarque sur sa mère - purement gratuite pour lui rappeler qu’elle ne lui parlait plus. Clyde ne s’était évidemment pas contenté de voler les portables des otages, mais avait installé un brouilleur qui coupait toutes les communications classiques - et il était presque blessé qu’Ezra ait pu douter de lui sur ce coup-là.
Il fallut la sonnerie de la montre d’Ezra pour que ce dernier arrête avec ses critiques, réalisant qu’il était peut-être temps de se s’atteler à la tâche plutôt que d’agir en touriste au milieu de l’agitation. “Opération Trois. Tu te rappelles?” Pas que ça lui fasse plaisir de l’admettre, mais oui, Clyde s’en rappelait parfaitement et hocha la tête en guise de réponse. “L’informateur parmi les ennemis?” Il s’agissait sans doute du bon moment pour sortir son téléphone satellite, qui lui permettait de communiquer avec l’extérieur en toute sécurité. “Aucune alarme chez les flics pour l’instant.” Car à l’instant où l’une d’entre elles se déclencherait pour x ou y raison, Clyde le saurait lorsque son informateur l’appellerait. “Et si la gestion des otages te dérange, envoie tes mecs, je t'en prie.” Parce que lui ne perdrait pas une paire de main à surveiller des incapables plus apeurés qu’autre chose.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Clyde n’avait l’air en rien surpris par le téléphone que vint sortir Ezra de sa poche - et ce dernier mentirait en disant qu’il était déçu que l’effet de surprise ne fonctionne pas. « A moins que ce soit un téléphone satellite, bon courage pour utiliser ça. » Le sourire du Beauregard semblait perdre en intensité aussi rapidement qu’ils perdaient du temps à se chamailler - et les vannes lancées à la volée étaient nombreuses. « Appelle ta mère pour voir si tu passes miraculeusement au-dessus du brouilleur. » Et si sa montre n’avait pas sonné à ce moment là, et si elle n’était pas venue lui rappeler les vrais enjeux de la journée, et si le nouveau bras droit d’Ezra n’était venu relever son regard sur lui à ce moment là, et si - et beaucoup d’autres et si supplémentaires, Clyde serait un homme mort désormais. S’il fut un temps où cette réplique aurait fait rire Ezra parce-qu’elle serait venue du jeune homme, c’était justement parce-que c’était lui qui la sortait que désormais, il n’en riait plus.
Un simple regard au bruit de la montre et les deux jeunes hommes comprirent cependant que les gamineries devaient cesser immédiatement. Le sérieux qui vint dépeindre leurs visages, prendre part de leurs gestes et leurs paroles. Ezra qui vint avancer son pion, sa première pièce, placer ses cartes et ainsi dévoiler une partie de son jeu. Tout ce qu’il aurait préféré ne pas faire en première manche, surtout face à Clyde, mais pour la survie de tout ce beau monde réuni dans une si petite pièce, c’était la bonne chose à faire. « Aucune alarme chez les flics pour l’instant. » Parce-qu’il avait également pris ses précautions, le petit Wakefield. Il avait appris et analysé, durant des années, assez pour réussir à monter sa propre trousse de secours pour aujourd’hui. « Et si la gestion des otages te dérange, envoie tes mecs, je t'en prie. » Ezra vint prendre un instant, avant de relever son regard dans celui de son adversaire désormais. Serrant un brin davantage les mâchoires, un dilemme se présentait à lui. Ne pas avoir la main sur cette partie du plan lui posait soucis, car il ne s’y serait pas pris de la sorte. Mais en même temps, cela lui permettait de récupérer des hommes qu’il aurait laissé de côté pour surveiller les otages.
Ce ne fut qu’après une bonne minute de silence et de discussion avec lui-même qu’il vint relever quelque peu le menton. « Partageons la surveillance des otages. On sait tous les deux que c’est un soucis qui va nous les briser tout le long de l’opération, pour toi comme pour moi. Au moins, on aura pas à garder un oeil sur l’autre pour ça si on y met chacun un homme. » Celui d’Ezra ne perdit pas de temps pour se déployer en direction des otages - qui semblaient avoir déjà séché toutes leurs larmes, Clyde n’était pas assez effrayant pour eux. Et, après avoir hésité mille fois et une de plus, il vint désigner du menton le téléphone de Clyde. « Préviens ton informateur qu’on est prêts. » Il avait l’impression de s’arracher le coeur à mains nues à concéder cette tâche au Wakefield, mais le temps pressait et - il ne l’avouerait jamais à haute voix - Clyde ne pouvait pas avoir élaboré un plan pour échouer en cours de route. Il ne devait pas être si pire que ça, le sien copié-collé de celui du Beauregard. « Allons piller les coffres. » Et, d’instinct, le sourire carnassier qui vint reprendre sa place naturellement due.
Pendant un court instant, Clyde se demanda réellement si Ezra allait perdre son calme légendaire et lui sauter à la gorge, pour la remarque sur sa mère et toutes les autres passées et futures qu’il pouvait déjà imaginer. A bien y réfléchir, ce n’était ni le lieu ni l’endroit pour un règlement de compte, mais Clyde était comme ça - il avait bien trop à reprocher à Ezra pour soutenir son sourire mesquin sans essayer de taper encore et encore là où il pouvait potentiellement faire mal. A défaut de réellement déclencher une réaction chez le Beauregard, il pouvait tout de même percevoir que son sourire s’évanouissait - et c’était tout ce qu’il pouvait espérer, de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Plus jamais, plus depuis qu’il avait pris une balle - dans le pied, justement, quelle ironie - pour sauver Ezra et que celui-là avait mis cet incident sur le compte des risques du métier. Clyde avait perdu beaucoup à cause du plan de son ami, dont l’ultime défaut lui était retombé dessus, et il n’avait jamais accepté qu’Ezra ne reconnaisse pas qu’il avait fait une erreur.
L’erreur n’était pas de la partie cette fois, et c’était pour cette unique raison que les hommes ne s’étaient pas encore mutuellement fait la peau, car ce braquage était bien trop gros pour pâtir de leurs différents. “Partageons la surveillance des otages. On sait tous les deux que c’est un soucis qui va nous les briser tout le long de l’opération, pour toi comme pour moi. Au moins, on aura pas à garder un oeil sur l’autre pour ça si on y met chacun un homme.” Clyde avisa du regard un des hommes de l’équipe d’Ezra se diriger en direction des otages, et n’hésita donc pas bien longtemps pour faire signe à un de ses mecs de s’y diriger également. Il n’allait pas pousser le vice jusqu’à préciser à Ezra qu’il était d’accord avec l’idée, mais les faits parlaient pour eux-mêmes - si beaucoup de points, il avait toujours été d’accord, et cela ne changerait pas aujourd’hui. “Préviens ton informateur qu’on est prêts.” Un haussement de sourcil plus tard, Clyde porta le téléphone à son oreille, n’ayant besoin de quelques mots rapides, précisément choisis et sans sens aucun, pour prévenir celui qui serait ses yeux et ses oreilles en dehors de la banque. “On, comme au bon vieux temps.” Vieux, oui, bon, c’était une autre histoire. “Allons piller les coffres.” “Alors comme ça on commence par les coffres? Pourquoi j’ai l’impression que tu ne me contredis que pour tout répéter?” Parce que le plan était celui du Beauregard à la base, sans doute, mais inutile de le repréciser. “T’attends quelle partie pour me laisser derrière comme la dernière fois?” Et cette fois, peut-être qu’une balle dans le pied serait le moindre de ses soucis si Ezra l’abandonnait aux flics. Mais il ne comptait pas se faire avoir, pas une seconde fois.
WIN : rien de spécial ne se passe, proceed as planned CLOSE : un bruit sourd à l'origine inconnue se fait entendre FAIL : un des otages se met à crier et tente de se rebeller, n'appréciant pas l'idée de se faire surveiller par deux mecs qui pointent leurs flingues sur tout ce qui bouge
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Clyde Wakefield' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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Bien sûr qu’il vint faire l’étonné, Clyde, lorsque le Beauregard lui proposa de venir lancer son plan d’abord sans mettre ses idées à lui en avant - ou était-ce exactement ce qu’il faisait, étant donné que le plan de Clyde n’était finalement que celui d’Ezra avec des ajouts parasitant ? Il se retint d’ajouter ce commentaire. « On, comme au bon vieux temps. » Il se contenta de venir lever les yeux au ciel, s’en voulant déjà d’être celui à avoir formulé la phrase comme ça. « T’emballes pas, on parce-que t’es dans mes pattes et que tu partiras pas de ton plein gré. » Remettre les pendules à l’heure et les points sur les i était nécessaire - uniquement pour le bien de son égo, concrètement.
« Alors comme ça on commence par les coffres? Pourquoi j’ai l’impression que tu ne me contredis que pour tout répéter? » Et lui allait venir commenter toutes les parses que le jeune homme allait faire ? Ezra tourna lentement un regard vers son ancien acolyte, avant de venir lui dédicacer juste un cours instant le doigt de sa main le plus long. Rapidement, réellement, parce-qu’ils n’avaient plus de temps à perdre. « Les coffres maintenant que quelqu’un peut être nos oreilles à l’extérieur, oui. » Il allait finir par lui casser la vague d’adrénaline qui venait lentement l’envahir - alors que c’était surement la partie qu’Ezra préférait, dans toutes ces affaires: le lancement des opérations, l’impatience s’en venant avec et l’excitation de pouvoir enfin mettre à exécution un plan établi depuis des semaines et des mois.
Les deux équipes - parce-qu’il n’y avait vraiment pas le choix - commencèrent à se mettre en mouvement. Elles connaissaient le même plan, à quelques détails près, ce qui leur permettraient de travailler plus facilement main dans la main. « T’attends quelle partie pour me laisser derrière comme la dernière fois? » Ezra venait juste de récupérer un flingue auprès de son bras droit au moment où Clyde venait s’oser à ce type de commentaire. « Comme la dernière fois, Wakefield. » Relevant son regard vers Clyde, il vint étirer un petit sourire satisfait. « T’en sauras rien jusqu’à temps que ça t’arrive. » Il y avait trop façons de ressortir d’un casse comme celui qu’ils mettaient en marche: libre, avec les menottes, ou les pieds devant. Ezra s’en fichait que Clyde reparte selon les deux dernières options, mais lui repartait comme l’air - libre.
Et alors qu’ils s’apprêtaient à se diriger vers la salle des coffres, un bruit sourd se fit entende à l’étage. Instinctivement, Ezra vint attraper son arme pour la maintenir prête à faire feu - il vint la pointer une seconde ou deux sur son partenaire du jour, avant de se rendre compte qu’il avait autant l’air surpris que lui - alors, il tourna son arme vers l’étage, et vers les escaliers, s’étendant à voir n’importe quoi apparaitre à tout moment. « Je suppose que c’est pas toi du coup ? » Déjà, mille scénarios se déroulaient dans l’esprit d’Ezra. Il avait tout anticipé pour ce plan, mais Clyde dans les parages changeait tout, également.
Citation :
WIN: c'était le chat de la secrétaire, qui a fait tomber une statue en jouant à saute-moutons avec les objets exposés dans le bureau du directeur. SO CLOSE: ils sont obligés de monter à l'étage pour voir ce qu'il s'y passe, retardant encore l'entrée en salle des coffres. FAIL: la mance vient à eux: le fils de quinze ans du directeur se trouvait en train de jouer à la console dans les toilettes privés de son père, il a encore le pantalon sur les chevilles.
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LE DESTIN
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TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
“T’emballes pas, on parce-que t’es dans mes pattes et que tu partiras pas de ton plein gré.” Un sourire narquois vint étirer les lèvres de Clyde - ce n’était pas s’il croyait vraiment à cette réunion amicale, après tout. Il aurait été difficile de déterminer lequel des deux avait le plus envie de faire la peau à l’autre, mais puisque cela n’était pas possible - pour l’instant - mieux valait en rire. Peu importe ce que le brun pouvait dire, il y aurait toujours Ezra pour le contredire, et la réciproque était tout aussi vrai, ce qui n’empêchait pourtant pas Clyde de se montrer hypocrite et sans vergogne. “Les coffres maintenant que quelqu’un peut être nos oreilles à l’extérieur, oui.” Les mots s’étaient accompagnés d’un doigt d’honneur que Clyde fit mine d’ignorer, tout comme la justification somme toute logique qu’Ezra lui offrait. Quand bien même l’envie le démangeait, il y avait des limites à la provocation, et elles étaient atteintes : les coffres primaient, surtout maintenant que le plan était en mouvement et ne pouvait être stoppé.
Cependant, l’intérêt mutuel qu’ils avaient à ce que tout se déroule comme prévu ne signifiait pas pour autant qu’Ezra ne tenterait pas de l’évincer comme il avait su faire sans se poser trop de questions par le passé. Sans doute que cela n’était pas volontaire à l’époque, mais le peu de réaction de son ancien ami à l’évocation de la dernière fois suffit à conforter Clyde dans son idée que leur amitié n’était plus que de l’histoire ancienne qu’aucun deux ne pourrait jamais rattraper. “Comme la dernière fois, Wakefield.” Clyde serra les dents face à cette réponse, alors qu’il avait vainement espéré des excuses qui ne viendraient pourtant jamais. Fut un temps, il l’aurait flingué pour des mots pareils, mais l’arme que venait de récupérer Ezra se mettait miraculeusement en travers de cette idée. “T’en sauras rien jusqu’à temps que ça t’arrive.” “T’es vraiment une pourriture.” Et les mots étaient faibles. “Je te faisais confiance.” Ce qui n’était très clairement plus le cas aujourd’hui - et si Ezra devait se prendre une balle à son tour, Clyde n’irait pas le pleurer.
Ce fut un bruit au-dessus de leur tête qui les tira de leur affrontement personnel, alors qu’ils pointaient brusquement leur arme l’un sur l’autre, pour se rendre compte que cela n’était le fait d’aucun d’eux. “Je suppose que c’est pas toi du coup?” Un signe de tête pour nier, pas un mot de plus, et Clyde se dirigea rapidement vers l’étage, tandis qu’il signifiait à deux mecs de les accompagner. Tous les otages avaient été rassemblés, comptés, et rien ne justifiait donc ce bruit - pas même une attaque policière qui n’était pourtant même pas envisagée à l’heure actuelle. Heureusement - ou non - pour eux, le bruit était suffisamment régulier pour qu’ils finissent par l’isoler rapidement : les toilettes du directeur, ce qui semblait être une piètre cachette, car sans aucune issue à part la porte d’entrée qu’ils eurent vite fait d’enfoncer. Clyde afficha un regard foncièrement surpris en découvrant un ado d’une quinzaine d’années, en train de faire son affaire avec une console entre les mains, qu’il laissa tomber à l’arrivée fracassante des braqueurs. “T’es qui toi? Qu’est-ce que tu fous là?” Comme s’il y avait réellement une bonne réponse à cette question, tandis que l’ado les fixait en tentant de se rhabiller tant bien que mal, une peur bien visible ancrée sur ses traits.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« T’es vraiment une pourriture. » Le sourire qu'il abordait ne résumait que vulgairement comment il se sentait à l’intérieur, Ezra. « Je te faisais confiance. » En réalité, il exaltait. Clyde pourrait dire ce qu’il voulait sur cette situation là, le Beauregard en ressortait toujours glorieux. S’il ne voulait pas que son ami en arrive jusque là, il aurait fallu que Clyde respecte ce qu’il avait mis en place - et ça n’avait été en rien le cas. Il était seul responsable des événements qui avaient suivi ensuite, bien qu’il ne daigne l’admettre.
Cependant, là n’était plus où leur attention se portait. Ils avaient bien d’autres choses pour lesquelles se faire du soucis, à commencer par le bruit sourd et régulier qui se faisait entendre sans aucune raison apparente. Après s’être assurés tous les deux que ce n’était pas une mauvaise blague de la part de l’autre, Ezra finit par suivre Clyde à l’étage. Ils étaient supposés n’être déjà qu’une seule équipe à la base, et ils se retrouvaient à deux - mais une troisième sur place n’était même pas envisageable. A moins qu’une caméra cachée soit dans le coin, et Ezra ne saurait se résigner à ce type de blague.
Finalement, après quelques détours à l’étages, dans les différentes pièces, ils tombèrent sur un gamin un brin plus vieux qu’une dizaine d’années, lâchant sa console de jeu sur le sol lorsqu’il en vint à être pointé par deux armes. La surprise était de telle qu’il n’eut même pas le temps de crier avant que Clyde ne vienne prendre la parole. « T’es qui toi? Qu’est-ce que tu fous là? » Après une seconde supplémentaire d’observation, Ezra vint soupirer, baissant son arme. Le pire des scénarios possibles, il lui semblait. « Laisse tomber Clyde, c’est le gamin du directeur. » Il en avait fait un paquet, des recherches supplémentaires, Ezra. Ces dernières lui avaient semblé judicieuses - et elles lui étaient présentement bien utiles. « C’est qu’un branleur on pourra rien en faire. »
Et bien sur qu’il était exaspéré, bien sur que ça venait lui mettre une épine supplémentaire dans le pied. Le gamin avait déjà les larmes qui roulaient sur les joues alors qu’il s’était arrêté de remonter son pantalon. Ezra vint hausser un sourcil. « Rhabille toi au moins, j’ai pas besoin de voir plus d’horreurs que sa gueule à lui aujourd’hui. » Lui étant Clyde, désigné du menton par le Beauregard au cours de ses paroles. L’adolescent vint alors resserrer sa ceinture et tenta de venir sortir des toilettes en longeant les murs. Il n’arriva pas à deux lettres plus loin qu’Ezra venait coller le canon de son arme sur sa tempe. « Tu penses aller où comme ça là ? »