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 (adriel) quand tout dérape

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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyMar 17 Nov 2020 - 23:25

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Habituellement, quand plus rien ne tourne dans la tête et dans la vie du flic, il se rend dans un endroit bondé de nanas, pour picoler et ne repart que rarement seul. Se retrouvant à flirter avec des inconnues, sans but précis, sans réellement prendre conscience de ce qui ne va pas. Le départ précipité de la Suédoise dans son pays natale ne le laisse pas aussi indifférent qu’il le pensait. Du moins ne le laissait pas encore il y a quelques semaines, mais tourmenté par sa nouvelle relation avec l’ambulancière, Elias ne lui a pas encore parlé d’elle. Présenté Freya à Dylane comme étant juste sa meilleure amie qui l’a blessée, en vérité ce n’est pas vraiment ça… Freya n’a jamais été qu’une meilleure amie, elle a été bien plus que ça depuis leur enfance. Et ce n’est pas vraiment le seul fautif dans l’histoire, mais elle a bien quelques petites choses à se reprocher. Seulement le flic qui ne se confie que très rarement, c’était évident qu’il n’allait pas se confier de but en blanc à Dylane – malgré que les mensonges, ou cacher la vérité n’a jamais été quelque chose qu’on privilégie dans un couple. Il avance donc doucement, marchant sur le sable, en l’espoir de trouver le courage de tout dire à la jeune femme, mais pourquoi ne peut-il pas laisser le passé où il est ? Et est-ce qu’il risquerait de la perdre si il venait à continuer dans ses mensonges ? Il se pose tous pleins de questions, et quand il remarque ce grand feu à quelques mètres il relève la tête. Il entend des rires, du brouhaha, et si lui n’a jamais été du genre à se mélanger aux autres, il demeure surpris, de les voir partir, bière à la main, dans une franche rigolade. Les mains dans les poches, le regard mi- amusé, il rejoint le feu, sans avoir vu qu’il reste une personne encore dans l’eau, s’installant lui-même près du feu, le regard perdu dans l’immensité de l’océan sans en voir réellement la fin, vu la nuit tombée, le silence lui procure un bien fou, d’autant plus qu’un léger vent vient souffler sur son visage. Mais il n'imagine pas qu'il va être assez vite dérangé, et de la manière la moins sympathique.


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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyVen 20 Nov 2020 - 18:08



Quand tout dérape
Elias+Adriel.
Le weekend est le p’tit deux jours où j’arrive un peu à oublier de travailler. Les weekends sont sacrés pour moi, je ne mets que rarement du travail de clients à l’horaire les samedis et dimanches. Je suis plutôt reconnaissant des contrats que j’ai pu avoir en tant que freelancer, mais faut pas que j’oublie que j’ai une vie personnelle en-dehors du travail. Alors les weekends, ce sont les p’tits deux jours durant lesquels j’en profite pour sortir, voir des amis, prendre des photos que pour le plaisir et même relaxer un peu au-travers, même s’il faut admettre que j’ai quand même pas mal de misère à le faire. Y’a plein de séries sur Netflix que j’ai entamées sans réellement les poursuivre parce que mon attention va juste de A à M, puis de J à W, pour repasser par le A et ne jamais terminer avec le Z. Il y a toujours un million de choses à faire quand on travaille à son compte et ça me rend la tâche difficile de juste me poser. M’enfin, des potes d’université m’ont invité à les joindre à la plage pour une soirée plutôt arrosée, en souvenir du “bon vieux temps”, quand nous étions jeunes et insouciants, en train d’étudier peu importe ce qu’on étudiait sur le moment. Certains ont changé de parcours au moins quatre fois, d’autres comme moi ont trouvé une voie à laquelle ils n’avaient pas pensé. Certains sont mariés, d’autres sont en couple plus ou moins exclusifs et d’autres encore clament haut et fort qu’ils sont célibataires et que ça leur va très bien comme ça. J’en fait peut-être un peu partie, mais c’est surtout les quatre bières qui me font dire ça. Peut-être les trois shooters de je ne sais plus quoi aussi. Ça goûtait le désinfectant à mains et c’était dégueulasse, mais l’effet est bel et bien là, j’ai la tête qui tourne et le rire facile. On est moins de dix peut-être, il en manque quelques uns qui ont déjà des responsabilités trop adultes. On évoque nos souvenirs de gars qui ne connaissaient pas le monde comme on le connaît aujourd’hui. Parmi ces souvenirs, les jeux de vérité ou conséquence refont surface et, bien vite, nous y jouons sans même savoir qui l’a commencé. « Adrieeeeeeel, c’est à ton tour! Vérité ou conséquence? » lance Jay. Je m’esclaffe. « Dude, tu me connais bien ou...? » « Okay, conséquence ce sera! J’voulais juste voir si t’étais devenu sage avec les années. » Avant, rares étaient les fois où je choisissais de simplement me faire poser une question pour le jeu. Je vis pour l’adrénaline, et les conneries que mes amis trouvent à nous faire faire sont franchement hilarantes. « Alors... je te mets au défi de prendre un bain de minuit. Nu, là. » Je roule des yeux et fait une petite moue. « Duh, un bain de minuit, c’est nu à la base, mec. Google ça. » « J’voulais juste m’assurer que tu ne l’oublie pas », proteste Jay, joueur. Je me lève immédiatement et passe mon t-shirt par-dessus ma tête, presqu’ennuyé. Sérieux, j’aurais pensé que ces gars me connaitraient mieux avec les années et sauraient que ce n’est pas de me mettre à poil devant eux qui va me faire peur. Je détache la ceinture de mon jean et laisse tomber celui-ci, avant de le botter un peu plus loin. « C’est nul un bain de minuit seul », je lance un sourire en coin. Les gars s’esclaffent et chantonnent mon prénom alors que j’enlève ma dernière pièce de vêtement, mon sous-vêtement bien sûr. J’suis quand même vraiment reconnaissant qu’il fasse plus chaud ces jours-ci, même le soir très tard comme maintenant, c’est plutôt agréable. Je m’avance vers l’eau et entre d’un seul coup, elle est quand même froide, mais je sais que si je prends trop mon temps je me raviserai. Je vais même jusqu’à mettre ma tête sous l’eau pour amener l’expérience jusqu’au bout, je passe la langue sur mes lèvres et ça goûte salé. J’ai toujours aimé venir à la mer, Max et moi on pouvait se créer les plus gros des châteaux de sable quand on était petits, avant de les détruire en prétendant qu’on était des géants. Puis, on courrait jusque dans l’eau avant de se jeter dans les vagues.

Je me laisse porter par les vagues un moment, c’est quand même agréable comme ça, pas de maillot que je risque de perdre de toute manière. Je me tourne pour crier à mes amis de me rejoindre, fait un peu froid dans l’eau, mais mon corps s’habitue tranquillement et ça serait bien avoir de la compagnie. Mais tout ce que je vois, ce sont les flammes de notre feu de bord de mer qui dansent bien haut et une silhouette que je ne distingue pas très bien. Je cligne plusieurs fois des yeux parce que la tête me tourne et que les formes se font floues. Mais ils sont passés où, sérieux, ces foutus fêtards? Je soupire, j’ai un vague souvenir d’un truc dans le genre qu’ils ont fait à un de nos potes lors d’une soirée d’initiation à l’uni. Et si je me trompe pas, ils ont probablement déguerpis avec tous mes vêtements et m’en ont laissé qu’un seul qui ne m’appartient même pas. Ridicule. Je mets un temps à sortir, je ne suis pas mal de toute manière, et puis je vais voir s’ils vont revenir ou pas. Mais ça ne prend pas longtemps que je commence à frissonner à cause d’un courant froid qui passe et je me résous à sortir tranquillement de l’eau pour rejoindre le feu et cette silhouette qui est peut-être Caleb, tout compte fait. Ça serait bien son genre de m’attendre pour pas me laisser seul.

Nope. Le gars qui est assis à côté du feu, c’est nul autre que le frère et cousin de celles que je considèrent comme mes meilleures amies, et je sais qu’il ne m’apprécie pas particulièrement, sans doute pour le simple fait que je suis le frère du gars qui a fait souffrir sa cousine adorée. « Eliaaaaas », je m’exclame sur un ton beaucoup trop joyeux. Vraiment, je devais vraiment tomber sur lui? En plus, c’est un flic et je me demande brièvement si c’est légal d’être sur un lieu public nu comme ça, alcoolisé en plus. Bof, m’en fous sérieux. Je cherche du regard mes vêtements et, comme je pensais, mes cons d’amis les ont pris. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. « Merde », je marmonne. Je repère finalement le seul vêtement qu’ils m’ont laissé un plus loin, un string Leopard. Je vais au moins espérer qu’il ne soit pas trop petit. Ah, et puis ils ont au moins eu la décence de me laisser mon téléphone cellulaire, merci les gars, très généreux de votre part. Je pourrais peut-être appeler Erin ou Ava pour qu’une des deux vienne me chercher, mais ça serait un peu bizarre considérant que l’autre Sanders est ici. Et maintenant, je n’ai pas trop d’autre choix que de m’assoir pas loin d’Elias en attendant que l’alcool disparaisse de mon système puisque je ne peux évidemment pas prendre ma voiture et que je suis pas mal sûr que tout chauffeur de Taxi ou d’Uber refuse de prendre un gars bourré en string. Je lui demanderai de me ramener, à Elias, mais si ça arrête de tourner avant ça serait vraiment l’idéal. Je me laisse donc tomber sur le sable, les jambes allongées et les bras derrière mon dos pour me soutenir. Je me tourne vers Elias. « T’as déjà porté un string, toi? C’est pas aussi inconfortable que je me le serais imaginé… » Non, mais ferme-la, Addie.
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@Elias Sanders (adriel) quand tout dérape 3210902267 (adriel) quand tout dérape 3843911059 (adriel) quand tout dérape 763064237 (adriel) quand tout dérape 1149740097
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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyLun 7 Déc 2020 - 19:57

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Sanders n’imaginait pas retrouver quelqu’un dans ce lieu, la plage est suffisamment grande, Brisbane aussi pour éviter qu’ils se retrouvent n’est-ce pas ? Selon lui en plus, il retrouve trop fréquemment le garçon chez lui en compagnie de sa cousine et de sa sœur, avachi sur le canapé, en rigolant à cœur joie de tout et de rien, ce qui a tendance a exaspérer un peu trop le flic. Il a bien tenter de le foutre en dehors de son domicile à plusieurs reprises – et surtout une fois qu’il a appris pour Ava et Maxence. Mais Erin s’est volontairement mit entre les deux hommes, indiquant à son propre frère que si Adriel s’en allait, elle le rejoindrait. Un coup de massue pour l’aîné qui n’a d’autres choix que de flirter avec la présence nauséeuse d’Adriel (bon Elias exagère toujours un tantinet quand ça concerne les hommes). Mais sur cette terre, sur toute la planète, fallait qu’il tombe sur celui qu’il ne peut pas vraiment se blairer, dans le même endroit avec un sacré handicap. Autant dire qu’il ne sait pas vraiment la raison qui le pousse à rester assis à côté de ce feu quant au loin il voit le gosse, éméché (sans aucune once de doute) arriver vers lui, quasi à poil. Enfin non à poil. Il cache juste de ses mains sa partie sensible mais semble ne même pas se soucier que le flic le regarde en coin, fronçant les sourcils. Si ça avait été une nana au moins, il aurait pu apprécier le spectacle de loin, mais fallait qu’il tombe sur un mec. Sur un jeunot en plus. Oui parce que de toute évidence c’est pas les vieux qui font ce genre de truc… Elias cherche à se changer les idées, parce qu’on atteint vraiment le ridicule dans cette scène, mais au moins il pourra le lui rappeler pendant des siècles encore, et ira amplifier le tout auprès d’Ava et d’Erin sans gaspiller aucune info concernant leur hypothétique ‘ami’ si après ça, il parvient à le rester encore… « Eliaaaaas » La surprise est de tel, que même lui-même l’est. Mais nul doute sur l’identité de l’imposteur. Alors qu’il n’est désormais plus loin du feu, plus loin d’Elias, qui le regarde d’un air mauvais comme si il avait fait la pire connerie de sa vie. Le flic le regarde de travers, un tantinet moqueur, mais jamais loin de ses principes, et surtout de vouloir faire chier son monde. « Qu’est-ce que tu fais là Mayers ? T’as perdu un pari ou quoi ? » Ca pouvait pas être autre chose n’est-ce pas ? Quel abruti censé s’amuserait à se baigner sur une plage à poil alors qu’il y a quand même du monde… C’est pas bondé comme en journée, mais ils ne sont pas seuls. Il risque de traumatiser les gens… Adriel passe devant lui, contourne le feu, cherchant visiblement quelque chose. « Merde » Sanders arque un sourcil, mais il n’allait certainement pas l’aider, non Adriel préférait passer à côté de lui, restant dans cette tenue – ce qui exaspéra le plus âgé. « T’es sérieux gars ? Range ça, je veux pas faire de cauchemar cette nuit ! » Non mais sérieusement, ils ont un grain dans cette famille ou quoi ? Il n’comprenait pas Elias ce qui se passait dans sa tête celui-là, pour se trimballer comme si il allait acheter du pain ou je ne sais quoi, devant lui. Presque pas gêné visiblement. Il finit par récupérer un truc au sol et se le met. Un string léopard, Elias met sa tête entre ses mains, d’un air dépité, « j’aurai tout vu avec toi ! » Rassurez-le c’est fini pour ce soir quand même ? D’ailleurs le mioche va s’asseoir à côté de lui, « t’as déjà porté un string, toi? C’est pas aussi inconfortable que je me le serais imaginé… » Il ne peut même pas se retenir de pouffer, tant c’est complètement idiot. « Non et sans façon, je te le laisse ! » Jamais il n’avait pensé voir ça ce soir, lui qui venait pour réfléchir, songer à ce qu’il voulait faire avec Dylane, le voilà confronter à Adriel et son string. « Qu’est-ce que tu leur a fait pour mériter un tel sort ? » Qu’il lâche finalement, moqueur dans sa voix.
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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyDim 20 Déc 2020 - 19:04



Quand tout dérape
Elias+Adriel.
J’en reviens pas que, des années plus tard, mes potes d’université font encore ce genre de coup de gamins. Ils ont quel âge, sérieux? Et en plus, ils disparaissent et, lorsque je me retourne, il n’y a plus qu’une personne sur la plage. Et quand je m’avance vers le sable pour confirmer que mes vêtements ont disparu, je me rends compte qu’il y a nul autre qu’Elias Sanders, genre la dernière personne que j’aurais voulu retrouver ici. Uno, c’est un flic, et l’idée qu’être nu dans un endroit public est peut-être illégal me passe dans l’esprit. Je me vois déjà devoir expliquer à Erin et à Ava pourquoi leur frère m’a embarqué nu dans sa voiture. No, gracias. Secundo, je sais qu’il ne m’aime pas vraiment, il a fallu qu’Erin le menace qu’elle parte pour qu’il arrête d’essayer de me mettre à la porte. J’arrive pas si loin de lui, il me demande ce que je fais là, il me demande aussi si j’ai perdu un pari ou quoi. Je hausse les épaules, lui adressant à peine un regard, trop préoccupé à chercher de quoi me cacher l’entre-jambe. Parce qu’aussi bien je suis genre, plutôt à l’aise avec mon corps et tout, reste que je veux éviter que le frère et cousin de mes meilleures amies me voit comme ça. En tout cas, le moins longtemps possible. « Quelque chose du genre », je marmonne en contournant le feu à la recherche du classique string qu’on avait tendance à laisse aux pauvres initiés à l’université. Sauf que là, on n’est plus à l’université - ces imbéciles. Mais c’est peut-être moi le plus imbécile, d’avoir pu croire qu’ils s’arrêteraient à me laisser prendre mon bain de minuit en paix. J’entends Elias me dire de “ranger ça” parce qu’il ne veut pas faire de cauchemar cette nuit, je m’esclaffe en secouant la tête. « Et ça te tente pas, genre, de m’aider, à la place? » Non mais, qu’est-ce qu’il veut que je fasse, que je reste dans la mer jusqu’à faire une hypothermie? Il veut que je “range ça” comment si je n’ai plus mes vêtements, je me le demande bien. Je finis par trouver le fameux string et je le mets en grimaçant, on va croiser les doigts pour qu’ils l’aient lavé, au moins, ces cons. Je vois Elias mettre la tête entre ses mains, il me dit qu’il aura tout vu avec moi. Je fronce les sourcils. « Qu’est-ce que je t’ai fait, sérieux, Elias? » je lui demande bien franchement, je n’ai jamais mâché mes mots, et puis l’alcool agit comme un sérum de vérité avec moi. C’est peut-être pour ça que je ne choisis jamais vérité dans le jeu vérité ou conséquence. J’ai un peu ma petite idée de ses raisons, mais je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je me laisse tomber à côté de lui dans le sable en lui demandant s’il a déjà porté un string. Je ris avec lui lorsqu’il dit que non, et qu’il me le laisse. C’est vraiment pas aussi inconfortable que j’aurais cru, mais j’avoue que bon, j’aurais préféré mes boxers et mon jean. Là, je vais avoir du sable partout entre… bref. Je sens la moquerie dans le ton d’Elias lorsqu’il me demande ce que je leur ai fait pour mériter un tel sort. Je roule des yeux. « Je sais pas pourquoi tu assumes que j’ai fait quelque chose », je réplique en l’observant. « Je te jure, Sanders, au contraire de ce que tu crois, je suis pur et innocent », j’ajoute en soulevant un sourcil. « Si tu veux tout savoir… on jouait à vérité ou conséquence pour se rappeler le bon vieux temps de l’uni, et ils ont décidé d’être cons et immatures et de me piquer tous mes vêtements », je dis pour me défendre. Je ne sais pas pourquoi je sens le besoin de me défendre avec lui, mais c’est peut-être parce que je sais qu’il compte beaucoup pour deux des personnes qui comptent le plus pour moi. Ça serait cool qu’on s’entende au moins un peu, bro.
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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyMer 27 Jan 2021 - 1:19

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 « quand tout dérape »  (adriel) quand tout dérape 873483867  adriel mayers & elias sanders


Franchement, il n’a pas honte de se promener comme ça sur une plage, où il pourrait y avoir potentiellement des gosses ? Qu’est-ce qu’il lui passe par la tête à ce gamin ? Il doit sûrement se croire tout puissant, ou alors l’idée qu’il est perdu un pari surgit dans l’esprit du flic. Seulement il n’y a personne autour d’eux, donc perdre un pari quand on est seul, c’est un peu étrange non ? Quoi qu’il en soit, si il ne cherchait pas des explications avant de l’embarquer, sa sœur le lui reprocherait pour le restant de sa vie. Alors autant jouer le jeu, avant de le trouver étrange et de l’embarquer – prétextant qu’il raconte de la merde, puis de toute évidence vu le taux d’alcool qu’il doit avoir dans le corps, il ne sera pas bien compliqué de croire qu’il se fout aisément de la tête du flic. Le Mayers avance tout penaud sur la plage, n’offrant à peine son regard au Sanders, voulant sans doute rentrer dans le premier trou qu’il verrait pour s’y cacher ! Et ça l’amuse Elias, de le voir agir ainsi, d’être en position de force, alors que clairement le Mayers sait qu’il ne peut pas l’encadrer ! « Quelque chose du genre… » Qu’il marmonne, mais le flic ne fait pas vraiment gaffe. Il le regarde faire, de loin, haussant un sourcil. « Et ça te tente pas, genre, de m’aider, à la place? » Il est sérieux ? Il croit vraiment que Elias allait l’aider ? Il rêve le mioche ! Il n’allait même pas bouger le petit doigt. « Si je t’aide, je te fous dans ma bagnole et illico derrière une cage dorée… » Pas sûr que ce genre d’aide, il l’accepte, le Mayers, « comme une petite princesse ! » En référence au string qu’il vient de mettre. Un soupire sort de ses lèvres quand ce dernier s’installe à ses côtés. « Qu’est-ce que je t’ai fait, sérieux, Elias? » Est-ce qu’il faut réellement une excuse ? Genre, l’excuse du siècle ? Non parce qu’être le frère de Maxence suffisait au flic pour pas l’aimer… « T’es pas si innocent que ça, t’es un Mayers ! » Et c’était déjà bien suffisant. Le fait d’être le meilleur ami des nanas Sanders aussi, Elias se devait de les protéger de lui ! « Je sais pas pourquoi tu assumes que j’ai fait quelque chose. Je te jure, Sanders, au contraire de ce que tu crois, je suis pur et innocent… Pur et innocent, il pouffe levant les yeux au ciel, si tu veux tout savoir… on jouait à vérité ou conséquence pour se rappeler le bon vieux temps de l’uni, et ils ont décidé d’être cons et immatures et de me piquer tous mes vêtements. » Con et immature, ça lui va pas de parler comme ça. « Ils doivent t’en vouloir pour te faire subir ça… » Il ne peut s’empêcher de dire, d’un ton moqueur, avant d’hausser les épaules, « quoi qu’ils ne savaient sûrement pas que je viendrai… » Il n’en doute pas le flic, « j’hésite encore de ton sort… » Il fait mine d’être embarrassé, « soit je pourrais appeler ton frère pour qu’il vienne te récupérer et lui filer une bonne leçon de moral, » sans doute même qu’une bagarre entre eux éclatera les connaissant, « ou t’emmener au poste… » Qu’est-ce qu’il préférerait le mioche ?
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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptySam 30 Jan 2021 - 4:59


Quand tout dérape

Ce soir, j’ai l’impression que le destin est contre moi, je regrette d’avoir pris tout cet alcool parce que je ne peux pas conduire pour rentrer chez moi. C’est nul autre qu’Elias qui m’accueille sur la plage alors que je cherche désespérément quelque chose pour me cacher l’entre-jambe. Il me demande de ranger ça et je m’esclaffe, me demandant comment il veut que je m’y prenne. Non, je lui demande plutôt si ça lui tente pas de m’aider et sa réponse me fait rouler des yeux alors que j’enfile le seul morceau de vêtements que j’ai à ma disposition, un slip léopard. Nope nope nope, une cage dorée ne me tente pas, même s’il paraît que la couleur me va bien. J’ai pas envie de me ramasser au poste de police, si mes parents viennent à l’apprendre…« T’es juste jalouuuux que j’aie de si belles fesses », je pouffe en me laissant tomber dans le le sable, avant de lui demander ce que j’ai bien pu faire pour qu’il ne m’aime pas. Il n’a d’ailleurs pas l’air ravi que je m’installe juste à côté de lui. Le feu me réchauffe quelque peu, mais les gouttelettes froides de l’eau salée me glacent le dos en tombant de mes cheveux. Je le fixe quelques secondes de trop lorsqu’ils me répond que c’est parce que je suis un Mayers. Je sais qu’il fait référence à Max et mon ventre se serre, mais je suis distrait par ma tête qui se met à tourner un peu trop à ce moment. Je ferme les yeux, pince les lèvres. « Eh bien y’a deux autres Mayers et apparemment ils sont parfaits », je marmonne inutilement, plus pour moi-même. Avant, c’était un peu Max et moi, ensemble, “contre” les deux aînés qui sont la fierté des parents. Maintenant… J’aimerais bien dire à Elias à quel point je ne suis pas comme Max, que je ne lèverai jamais la main sur Ava ou Erin ou personne, j’aimerais lui dire tout plein de choses, mais Maxence reste mon frère, l’idole de mon enfance, il est hors de question que je le descende devant un gars qui me respecte même pas. Non, je lui dis plutôt que je suis pur et innocent, mais je ne peux même pas garder mon sérieux. Foutue alcool. « Et puis de toute manière, t’as quel âge pour assumer que je suis exactement pareil que mon frère, que tu ne connais pas vraiment? » je demande en soupirant. En tout cas, je crois. Je finis par lui expliquer — comme si c’était réellement nécessaire — pourquoi je me suis retrouvé en string léopard. « Hmmmm », je réponds tout simplement lorsqu’il me dit qu’ils doivent m’en vouloir, mes potes. J’ai la bouche pâteuse, le cerveau un peu en compote, et je me demande réellement pourquoi ces gars ont décidé de me faire un coup pareil. « Quoi qu’ils ne savaient sûrement pas que je viendrai… » Non mais, ça va les chevilles? je pense. « Sûrement pas, parce que je suis sûr que Caleb se serait fait plaisir de rester pour toi, il a toujours eu un faible pour les hommes en uniforme », je réponds sans y réfléchir plus. Je m’esclaffe tout seul à ma plaisanterie, même si ça n’en est pas réellement une. Elias dit qu’il hésite encore de mon sort et je blêmis lorsqu’il me donne “l’option” d’appeler mon frère. Mon regard se durcit, mais je baisse les yeux, songeur. « Ça fait dix ans que je ne lui ai pas parlé, Sanders, tu crois vraiment qu’il va venir? Surtout si c’est toi qui l’appelle », je termine en riant à moitié. Mais c’est un rire plutôt sarcastique. Mon autre “option” est qu’il m’amène au poste. C’est là que je comprends qu’il n’est clairement pas décidé à m’aider. « T’as pas le droit, t’es pas on duty », je lance avec le plus de certitude dans ma voix que je le peux. Il me semble que j’ai déjà vu ça dans un film. « Bon, si tu veux pas m’aider… » J’attrape mon téléphone et je cherche Erin dans mes conversations, je crois que je n’aurai pas le choix. Mais l’alcool que j’ai dans le sang m’empêche de taper correctement les mots et elle détecte bien vite que je ne suis pas sobre. Pendant que je lui envoie des messages, je suis comme un peu dans ma bulle, la bulle Manders, et je tente d’ignorer Elias juste à côté. Erin me demande où je suis et parle même de m’étriper. Mais qu’est-ce que j’ai fait? Ah bordel, je commence à avoir du sable là où il faut pas. Je rougis lorsqu’elle dit que ça fait longtemps qu’elle n’a pas vu ça, moi nu. Mais au final, un sourire niais se pointe sur mes lèvres, je jette même un coup d’oeil à Elias un petit deux secondes. Oh, s’il savait. J’aimerais vraiment voir son expression, ça serait drôle — drôle, mais absolument terrifiant, j’en suis certain. Qu’est-ce qu’elle entend par mot magique? Bien entendu, je lui sors une réplique d’Olaf, c’est parfait pour ma Elsa. Je me mordille la lèvre lorsqu’elle répond qu’elle va venir me réchauffer — mais elle veut que je lui dise que je l’aime avant. Je roule des yeux en rigolant tout seul, avant de taper sur mon clavier que bien sûr, je l’aime. Elle en doute? Je ne peux cependant pas m’empêcher d’ajouter que je l’aime même si elle ronfle, ce qui n’est totalement pas vrai, mais ça m’amuse de l’énerver au moins un peu. Je pointe ma caméra sur Elias et le prend en photo, mais j’ai oublié d’enlever le son. « Oups », je fais, innocent, avant d’envoyer la photo à Erin en lui disant qu’elle se dépêche de venir me sauver. Mais la photo est floue, argh, mes skills de photographe se sont envolés pour la soirée, on dirait bien. Je lève les yeux sur Elias. « Je fais du portrait depuis quelques temps, le tien j’vais l’appeler… » Je réfléchis, me tapotant le coin des lèvres de mon index. « Elias en furie parce qu’il ne m’embarquera pas dans son carosse parce qu’Erin arrive », je chantonne dans un grand sourire, avant de froncer les sourcils. « Mouais… c’est peut-être un peu long comme titre. »

Les minutes passent et, finalement, je vois une silhouette très familière s’avancer vers nous. Je me redresse, lui fais de grands signes de la main, j’ai l’impression qu’elle est mon oasis dans un désert, la lampe du Génie dans Aladin ou whatever. Je suis sauvé. Je me lève et me précipite à sa rencontre, la serre dans mes bras, oubliant le fait que je suis presque nu. Anyway, c’est pas comme si c’était une première. « Erin d’amouuuuur, tu me sauves », je m’exclame. Je me tourne vers Elias, ne peux réprimer une grimace de satisfaction à son égard. Nanana. «Bye Elias! Je t’enverrai le numéro de Caleb par sms », je pouffe, loin de me douter que ce n’est pas exactement à ce moment qu’Erin et moi on partira.  

♡ code par mpitiousmermaid ♡

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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyLun 1 Fév 2021 - 4:05


Quand tout dérape

Tout enjouée, Erin se rend chez son amie Leah pour une soirée fille. Chaque samedi soir c’est un peu la même chanson. La blonde met de côté ses bouquins et son ordi portable pour les remplacer par une bonne dose de folie. Erin a du mal à rester raisonnable quand vient le week-end. Ça a le don de rentre fou son frère. Elle se garde bien de préciser où elle va. Pas question qu’il vienne mettre son grain dans ses petites affaires. Même si ça n’a jamais empêché Elias de garder un œil sur sa sœur. La blondinette a tendance à foncer tête baissée et réfléchir après. Une Sanders quoi… Au volant de sa coccinelle, elle se dirige chez Leah. Une copine de l’uni avec qui elle fait les quatre cent coups. Elle envoie un texto à son amie pour la prévenir qu’elle arrive sous peu. Un petit quart d’heure suffira pour qu’elle se gare devant l’immeuble de sa copine. Elle profite d’être dans l’ascenseur pour se remettre une touche de rouge à lèvre. Face au miroir, elle remue ses lèvres pour étaler le rouge pourpre sur sa bouche. Leah lui ouvre la porte de chez elle, déjà toute pimpante. « Wouha ! C’est une nouvelle jupe ? Elle est trop canon » La brune s'est mise sur son trente et un, tout comme la blondinette avec sa robe bleu ciel et ses escarpins rouge. « T’es pas mal non plus. Tourne pour voir » Erin fait un tour sur elle-même en prenant assez d’élan pour faire voler le voile de sa robe. Elles vont faire un carton c’est certain. C’est Sanders qui fait le chauffeur ce soir. « Tu bois pas ce soir ? T’es malade ? » Leah lui colle sa main sur le front pour voir si son acolyte n’a pas de fièvre. Erin éclat de rire. « T’es con ! Tu m’as déjà vu en soirée complètement sobre ? On appellera un Uber t’inquiète » Mais pour l’allée, elle avait envie d’utiliser sa Volkswagen. Sur le trajet, elles ouvrent grand le découvrable pour rouler les cheveux au vent tout en chantant à tue-tête sur un air de Roy Orbison. Une fois sur place c’est en grande pompe qu’elles entrent au Playground. Faut dire qu’elles sont connues dans le quartier. Le vigile qui filtre l’entrée a le droit un bisou sur chacune de ses joues. Offert gracieusement par les deux jeunes femmes. « Vous allez mettre le feu à la piste ce soir ? » Les filles font un give me five en riant « Et comment ! » Elles entrent à l’intérieur en filant droit en direction du bar. Pas besoin de préciser ça conso, le barman glisse un verre d’absinthe à la blonde et une vodka pour la brune. Les deux demoiselles trinquent en se dandinant joyeusement. Ce ne sont pas les rapaces qui rôdent autour qui s’en plaindront.

L’heure passe. Erin et Leah enflamment la piste comme promis. Elles alternent avec une banquette confortable. D’ailleurs, deux hommes un peu collant se sont incrusté avec elles. L’un d’eux passe un bras derrière Erin. Elle se crispe un peu. Cette proximité si soudaine ne lui plaît pas plus que ça. Mais son intention se porte vite sur son portable qui se met à vibrer. Elle fronce légèrement les sourcils en lisant les textos d’Adriel. Il écrit comme un sagouin. À croire qu’il est rincé par l’alcool. Ils s’échangent plusieurs textos sous le regard curieux du gars qui se tient à côté d’elle. « C’est ton mec ? » Sanders a un moment de réflexion. Elle voit l’opportunité qui s’offre à elle et elle fonce la blonde. « Yep ! Et si tu vire pas ton bras vite fait il va venir te refaire le portrait » De suite il s’écarte. Erin tente de pas pouffer de rire. Mais quand on connaît Adriel, c’est difficile de ne pas trouver ça drôle. Le plus à craindre des deux c’est Erin et non le petit Mayers. Elle range son portable non sans sourire. Mais le cellulaire n’arrête pas de sonner. Son meilleur ami l’appelle au secours pour qu’elle vienne le sortir des griffes de son frère. - Qu’est-ce qu’il a encore foutu ??? - « Je suis désolée Leah, je dois t’abandonner. J’ai Adriel qu’est dans la merde » De toute façon la brune semble se plaire dans les bras de son nouvel amant. Ils n’arrêtent pas de se bécoter depuis tout à l’heure. « Tu prend le volant ? Mais t’as bu ? » « Un verre » râle Erin en roulant des yeux. « Un verre d’absinthe à 90% hmm…. » Elle soupire. Elle se sentait parfaitement apte à prendre le volant de sa voiture. De toute façon Erin ne lui demande pas son avis. Elle vient lui faire la bise puis quitte l’établissement pour rejoindre son auto. Avant de se rendre à la plage, elle fait un arrêt chez Mayers pour récupérer un tee-shirt et un pantalon. - Car oui, elle a les clés de chez lui. Et chez lui c'est ... chez elle aussi. D'ailleurs il y a de grandes chances qu'elle dorme ici cette nuit - Une caresse à Peter Quill Manders avant de quitter l’appartement. « Je vais chercher ton gros bêta de maître » Rocket remue dans son enclos. Elle revient alors sur ses pas pour se pencher sur lui et lui offrir une petite friandise. « Ça reste entre nous mon tout beau » Elle lui grattouille le ventre tendrement puis elle s’en va reprendre le volant de son sacarabé. La plage. C’est le seul indice qu’elle a pour le retrouver. C’est pas comme il y avait des kilomètres de sable à chiner. Elle pourrait appeler Elias et lui demander où il est. MAIS …Elle ôte bien vite cette idée la tête. Erin n’a pas envie de subir un interrogatoire de la part de son cher frère adoré. Si Adriel est bourré c’est qu’il a surement fait le con avec sa bonne de copain. Qui dit fiesta dit crique. Qui dit crique dit côté Ouest. La coccinelle prend place le long de la plage. Le scintillement d’un feu de camp attire son regard. Il est forcément là-bas. Erin retire ses chaussures pour marcher pied nu dans le sable. Elle s’avance avec les affaires du brun sous le bras. « Erin d’amouuuuur, tu me sauves » Ha bah tiens ! Le voilà. Elle s’arrête net en le voyant courir dans sa direction en … string léopard. Sérieux ? Il manque de la faire basculer en venant l’enlacer avec beaucoup trop d’entrain. « Addiee choux. MAIS ! Qu’est-ce que tu fous avec ce string léopard ? » Il se retourne pour provoquer le flic. Mauvaise idée … «Bye Elias! Je t’enverrai le numéro de Caleb par sms » Elle vient lui foutre une fessée sur sa fesse droite. - Beaucoup trop tentant. - « Heyyy !! Mayers ! Je serais toi je le provoquerais pas trop » Elle s’avance vers son frère en souriant. Il avait l’air blasé, au bout de sa vie. « Ne me dit pas que c’est toi qui l’a foutu de cet état ?! Je t’ai dis de pas toucher à ce Mayers là. L’autre, t’en fait ce que tu veux mais faut pas toucher à Addie » Elle se retourne vers Adriel en lui faisant un clin d’oeil malicieux. Puis elle lui balance ses fringues pour qu’il les attrape au vol. « Enfile moi ça toi. Pas que j’aime pas la vue mais je pense pas qu’Elias kiffe autant que moi » Elle rit de bon coeur.

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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyVen 12 Fév 2021 - 8:57

(adriel) quand tout dérape Qjp7
 « quand tout dérape »  (adriel) quand tout dérape 873483867  adriel mayers, erin sanders & elias sanders


Cette situation commençait à lui échapper, et par conséquent, à le saouler légèrement. Devoir supporter le petit dernier des Mayers n’était pas quelque chose dont il appréciait particulièrement, plus encore dans ce genre de situation. Il ne voulait qu’une chose : partir loin d’ici, et en réalité il lui suffirait de pas grand-chose. Juste qu’il se lève et qu’il tourne le dos à cet affreux, le laissant se démerder tout seul, mais en vérité peut-être que dans le fond, le voir dans cette situation l’amusait. Enfin un peu, c’était distrayant, il ne pourrait pas dire le contraire, malgré ses nombreux soupires et ses roulements de yeux. Fort heureusement, ce n’était pas lui dans cette situation. Il n’aurait pas rigolé longtemps, et aurait sans aucun doute collé une prune à quiconque croisant sa route, même si niveau égalité, et loyauté, on repassera. Mais il n’aurait pas accepté qu’on se marre de sa tronche comme lui le fait à présent avec Adriel. « T’es juste jalouuuux que j’aie de si belles fesses… » Il lève les yeux au ciel, « contente-toi qu’elles croisent pas ma route, j’ai autre chose à faire… » Les mecs c’est pas du tout la came de Elias, bien au contraire même, mieux vaut pas insinuer quoi que ce soit devant le flic. Il est davantage plus sensible au charme et courbe féminine. Et cela même si il ne doute pas que le mioche arrive sans difficulté à draguer les autres nanas. « Eh bien y’a deux autres Mayers et apparemment ils sont parfaits. » Qu’il avoue en marmonnant dans son coin, en se laissant tomber sur le sable, Elias hausse les épaules, « apparemment alors… » Ouais Elias à l’ouïe fine et avait tout entendu. Mais ce jeu lui plait, et surenchérir sur Adriel également. « Et puis de toute manière, t’as quel âge pour assumer que je suis exactement pareil que mon frère, que tu ne connais pas vraiment? » Il est évidemment pas d’accord Elias, pas après avoir récupérer Ava comme il l’a récupérer… A l’époque… « On ne change jamais vraiment… J’y crois pas… » C’est peut-être un peu dur, et finalement le gosse n’y est pour rien si son aîné est ainsi, mais on ne peut pas en vouloir à Elias de protéger Ava. De ce genre de personne… « Ce qu’il a fait à Ava, jamais je ne pourrais lui pardonner… » Il n’avait pas spécialement envie de rentrer dans les détails, d’autant plus que Adriel a clairement bu. Et il défendra coûte que coûte que son frère, comme Elias défendra toujours les siens, même si clairement la victime n’était qu’Ava dans l’histoire, pas Maxence. « Sûrement pas, parce que je suis sûr que Caleb se serait fait plaisir de rester pour toi, il a toujours eu un faible pour les hommes en uniforme… » Il tourne son visage, il rigole hein ?! Il est grincheux Elias, comment refaire sortir le pire en lui. « Et je te déconseille de lui parler de moi… » Et cette menace il pourrait aisément la mettre en pratique, hors de question de se faire dragouiller par un autre mec, hors de question de se coltiner un autre mec aussi. Pourtant il voit l’heure tourner, faut bien que tout s’arrête, et il lui propose d’appeler Maxence, il pourrait ainsi régler ses comptes ! « Ça fait dix ans que je ne lui ai pas parlé, Sanders, tu crois vraiment qu’il va venir? Surtout si c’est toi qui l’appelle… » Il sait pourtant être persuasif Elias, Adriel en douterait ? « T’as pas le droit, t’es pas on duty… Bon, si tu veux pas m’aider… » Et il pianote sur son téléphone, Elias le regarde en coin, que fait-il… ? « Arrête de sourire comme un con, tu vas être ridé, et vu ton âge… » Ce serait dommage. Enfin c’est surtout qui l’agace à rien dire, à rigoler comme un plouc et à dire des choses complètement étrange… Si seulement Elias savait… « Je fais du portrait depuis quelques temps, le tien j’vais l’appeler… Elias en furie parce qu’il ne m’embarquera pas dans son carrosse parce qu’Erin arrive … Mouais… c’est peut-être un peu long comme titre. » Il relève son regard sur lui, « Erin ?! » Il est complètement ivre lui ou quoi, pourquoi sa sœur viendrait ? Mais il pointe le téléphone vers lui, en ricanant, Elias qui cherche à lui récupérer son téléphone pour voir ce qu’il lui prépare, « pourquoi ma sœur viendrait ?! » Et si c’est ça, il allait le tuer sur place ! Deux terreurs dans un périmètre de moins d’un mètre carré, non merci ! « Erin d’amouuuuur, tu me sauves, » whaaat ? Erin d’amour ? Il plaque sa main contre son visage, de plus en plus pathétique ce Mayers ! « Addiee choux. MAIS ! Qu’est-ce que tu fous avec ce string léopard ? » Longue histoire Erin, très longue histoire. Et pas que Elias est pressé, mais bon… Le flic s’approche d’eux avant d’avouer, légèrement blasé devant le Mayer, « je te conseil de rester dans un périmètre convenable si tu veux pas que je te refasse le portrait ! » Inspire, Elias. Expire, Elias. Il aurait dû faire de la méditation pour apprendre le langage du calme. Et du pardon… Malheureusement pour Adriel c’est pas son cas… Et tant pis si Erin est déjà en train de lui jeter un regard noir. « Bye Elias! Je t’enverrai le numéro de Caleb par sms… » Il attrape par le cou alors que Adriel s’apprête à le quitter pour partir avec la sœur du flic, « reste par-là, toi… » Il va où le bougre ? « Heyyy !! Mayers ! Je serais toi je le provoquerais pas trop. Ne me dit pas que c’est toi qui l’a foutu de cet état ?! Je t’ai dis de pas toucher à ce Mayers là. L’autre, t’en fait ce que tu veux mais faut pas toucher à Addie. » Ca la fait rire visiblement Erin, lui beaucoup moins. « Enfile moi ça toi. Pas que j’aime pas la vue mais je pense pas qu’Elias kiffe autant que moi. » On va faire comme si il n’était pas là le flic. « Il est hors de question que ma sœur reparte avec ça… » Qu’il dit, en grimaçant alors que le Adriel rigole comme un plouc à peu près depuis presque une heure. Il se retourne vers sa sœur. « Désolé du déplacement, mais je vais m’occuper de lui, » qu’il dit en tapant sur l’épaule du Mayers, comme si c’était son nouveau copain… Tu parles ! « Ses potes ont voulu lui montrer qu’il n’a peut-être pas été aussi sympa qu’il l’aurait pensé… » Partir avec ses fringues, c’est franchement pas le truc le plus intelligent… « Mais tu verras au poste on a le chauffage, et du café ! » Qu’il dit avec un clin d’œil et un grand sourire, un peu hypocrite fallait le dire avant de se placer entre Erin et Adriel…
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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyMar 16 Fév 2021 - 16:41


Quand tout dérape

Qu’est-ce qu’il peut être rabat-joie, Elias, que je pense alors qu’il me dit de me contenter que mes fesses ne croisent pas sa route, qu’il a autre chose à faire. Autre chose à faire… que quoi? je m’interroge en me laissant tomber dans le sable, bien tenté toutefois de faire exprès pour passer trop près de lui. Peut-être que de voir un gars avec presque pas de vêtements le dérange, et je pense à Caleb qui, lui, aurait apprécié la vue du flic sans aucun doute. Le voilà qui parle de ma famille comme s’il nous connaissait réellement, et comme je sais qu’il parle de Maxence en particulier vu comment ça s’est passé avec sa cousine, je laisse tomber qu’il y a deux autres Mayers, apparemment parfaits. Et c’est dit, bien entendu, non sans un certain agacement. Nos parents ne cessent de vanter leurs deux plus vieux. Holly par ci, Alexis par là… Je soupire à ma propre réflexion. « Apparemment alors… » dit-il en haussant les épaules, indifférent on dirait bien. Je lui lance une pique, non mais il a quel âge pour assumer des trucs sur moi, sur ma famille? Il m’aime pas à cause de ce que Maxence a fait à Ava, et il assume que je suis pareil, et je suis bien tenté de lui prouver que non, mais je ne lui donnerai certainement pas la satisfaction de lui révéler ce que je ressens par rapport à mon frère. Je lève les yeux au ciel lorsqu’Elias me dit qu’il n’y croit pas, qu’on ne change jamais réellement. « Alors toi non plus tu ne changeras jamais, tu vas toujours être un… être un… » Les insultes me manquent, englouties par le tourbillon que forment mes pensées à cause de l’alcool. « Une tête de mûle », je finis par lâcher, conscient que ça n’a pas le même impact que ce que je voulais. Je ne réponds rien lorsqu’il ajoute que ce que mon frère a fait à Ava, il ne pourra jamais lui pardonner. Ma main glisse dans le sable, forme des petits dessins abstraits qui se détruisent au fur et à mesure que je passe mes doigts dessus. J’en veux aussi à Maxence là-dessus, mais je ne le dirai pas tout haut. L’alcool agit comme un sérum de vérité avec moi, mais seulement si on me pose directement les questions.

Je mentionne mon ami Caleb, qui se serait fait un plaisir de rester s’il avait vu Elias. Celui-ci me regarde durement, je comprends que mes propos le dérangent, et ça m’amuse d’autant plus. « Blah blah blah », je fais en bougeant la main alors qu’il me déconseille de parler de lui à mon ami. « Pas sûr qu’il aime les gars aussi rabat-joie que toi, de toute manière », je hisse en soupirant, un peu blasé par ses remarques. Non mais, il ne sait pas plaisanter? Je comprends finalement qu’il ne m’aidera pas à rentrer chez moi et je me résigne donc à envoyer des sms à ma meilleure amie — alias sa petite soeur, mouahahah — pour qu’elle vienne me sauver de son frère. « Arrête de sourire comme un con, tu vas être ridé, et vu ton âge… » Gnagnagna Sanders. Je ne relève pas, de toute manière je suis dans ma bulle. Puis, pour m’amuser et donner la preuve à Erin que je suis avec son frangin, je lève mon téléphone vers lui et le prend en photo, en ayant bien entendu oublié d’enlever le son. Pas très discret, Mayers. Je donne un titre beaucoup trop long à ma photo et c’est là qu’il réalise qui viendra me chercher.  « Pourquoi ma sœur viendrait ?! » Entendre la surprise dans sa voix me réjouit. « Duh Elias, parce que j’ai envie de faire un tour de Volkswagen, moi », je dis en riant. Erin et moi on est très proches — beaucoup plus que son frère ne croit, mouahahah — et bon, elle est probablement la seule que je connais qui aura une certaine emprise sur lui. Elle sait le remettre à sa place s’il faut, hein.

Je finis par voir enfin Erin — ma sauveuse! — au loin et je me précipite sur elle, manquant de la faire tomber au passage. « Addiee choux. MAIS ! Qu’est-ce que tu fous avec ce string léopard ? » J’éclate de rire, baisse les yeux sur ledit string. « Ah, ça? C’est parce que je voulais matcher avec Peter Quill… » Je lui raconterai plus tard peut-être, quand je serai sobre ou quoi. Je vois Elias se rapprocher du coin de l’oeil, il n’a pas l’air content du tout. Ce qui a le don de me mettre un sourire au coin des lèvres. « Je te conseil de rester dans un périmètre convenable si tu veux pas que je te refasse le portrait ! » Je lève un sourcil, passe un bras autour des épaules de ma meilleure amie et le regarde droit dans les yeux comme pour le mettre au défi de réellement me refaire le portrait alors que sa petite soeur est là. Je lui tire la langue, lui promets de lui envoyer le numéro de Caleb par sms et je m’apprête à entraîner Erin plus loin, vers sa voiture, qui doit être à quelque part par là. Euh non, par là, c’est la mer, alors par là plutôt. Erin me donne une petite tape sur la fesse droite en me prévenant que si elle était moi, elle ne le provoquerait pas trop. « Elles te manquaient trop, mes fesses, avoue », je pouffe, sur un ton que je veux discret, ne pouvant me retenir. Je sens la main d’Elias m’attraper par le cou, il me demande de rester. « Dis-moi pas que tu vas t’ennuyer de moi? » je fais, faussement exaspéré, avant de bouger l’épaule pour qu’il me lâche. « Lâche-moi, Elias. » Et voilà Erin qui vient à mon secours, qui le prévient de ne pas toucher à ce Mayer. Je lui retourne son clin d’oeil par automatisme. Mais attend, l’autre? Maxence? « Nan, c’est pas sa faute à lui par contre, ce sont mes amis d’uni… Elias est juste apparu comme ça, pouf, quand je suis sorti de la mer comme une sirène. » Mais tais-toi, Adriel, franchement. Je tends les bras lorsqu’elle me lance mes vêtements, mais j’attrape à côté alors qu’ils tombent dans le sable. « Enfile moi ça toi. Pas que j’aime pas la vue mais je pense pas qu’Elias kiffe autant que moi » Elle rit et je me joins à elle. « Merci, Riri, t’es ma sauveuuuuuse. Je sais que tu aimes bien la vue », je dis sur un ton de plaisanterie, mais plein de sous-entendus. « Mais lui, en tout cas, je suis sûr qu’il veut juste pas l’avouer… » Ça va les chevilles, Adriel? Je me laisse tomber dans le sable pour mettre mon pantalon, puis mon t-shirt. Ah, ça fait du bien d’avoir quelque chose pour couvrir ce string léopard. Merde, j’aurais dû l’enlever, il me rentre encore dans… Une fois habillé, je me relève et me rapproche d’Erin, prêt à partir. « Il est hors de question que ma sœur reparte avec ça… » Je me retourne vers Elias juste à temps pour voir sa grimace et je lève un sourcil. Ça? Il me tape sur l’épaule, dit à Erin qu’il va s’occuper de moi. C’est drôle hein, j’ai pas l’impression qu’il veut me conduire chez moi. « Ses potes ont voulu lui montrer qu’il n’a peut-être pas été aussi sympa qu’il l’aurait pensé… » Je lève les yeux au ciel exagérément. « Je suis toujours sympa! T’as jamais joué au jeu vérité et conséquence? » Amateur, pfff. Bon, normalement, le jeu est censé se poursuivre après que la personne a fait sa “conséquence”, mais mes potes se sont juste barrés. Lâches. « Bon, tu me lâche là? » je dis en bougeant de nouveau l’épaule. Il parle maintenant de poste et de chauffage et de café et je supplie Erin du regard de me sortir de cette situation. « Les cafés des postes de police sont jamais bons, Elias. » Pas que j’en connaisse quelque chose, faut l’avouer, mais c’est toujours comme ça dans les films, non? Le flic se place entre moi et ma meilleure amie, déterminé à ce qu’on ne reparte pas ensemble apparemment. Il ne doit clairement pas être au courant que sa soeur a une clé de mon chez-moi et qu’elle vient vraiment souvent. C’est pratiquement chez elle aussi, faut dire. « J’vais appeler Zoey », que je lâche finalement, pensant à mon amie qui est en fait une des collègues d’Elias. Supposant qu’elle, elle soit plus gentille avec moi qu’Elias. Je lève les yeux et je vois Choupette au loin, qui nous attend sagement, prête à s’en aller. Avant même d’y réfléchir deux fois, je pointe dans la direction opposée en criant « Elias, y'a ce gars là-bas qui n'arrête pas de regarder Erin! », en espérant que ça le distrait deux secondes, ou du moins qu’il se retourne juste par automatisme. Je me revois sur le terrain de football américain, devant le traverser pour aller porter le ballon de l’autre côté — pour rejoindre la voiture d’Erin. Je pique une course en prenant soin de contourner le frère de mon amie, attrape sa main à elle et la tire en direction de sa Volkswagen. « RUN FOR YOUR LIFE! » je m’exclame en nous tirant, priant à n’importe qui qui m’écoute que nous rejoindrons la voiture avant Elias.  

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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyMer 24 Fév 2021 - 20:28


Quand tout dérape

A la base elle devait passer une soirée avec son amie Leah. C’est un peu le même refrain à chaque fois. Elles vont faire les folles playground. Erin s’amuse à flirter avec ses rendez-vous Tinder. Et comme d’habitude, elle les envoie paître parce qu’ils sont d’un ennuie mortel. Sanders n’a jamais su trouver le bon. Il y en a bien un qui lui a mit le doute. Mais il a disparu du jour au lendemain, sans donner de nouvelles. A partir de là, Erin a cadenasser son cœur pour de bon. Stoppe les frais. Une déception ça suffit, pas deux. Alors ce soir, elle ne fait pas exception avec ce gars. Un gros beauf qui ose glisser son bras sur ses épaules. Elle regarde sa main chatouiller du bout des doigts son bras. S’il continue comme ça il va s’en manger une. 4 ….3 …2 …Un texto d’Adriel vient lui sauver la vie. Elle lit les messages non sans mal. Ses phrases ne sont pas très claires. Mais elle parvient à déchiffrer. Erin a surtout compris qu’il s’était foutu dans une belle merde. Et quand il cite le prénom son frère ça sonne comme une alerte rouge.- Mayday mayday - Direct elle se lève en prévenant Leah qu’elle doit partir pour une urgence. Son amie n’aura qu’a demander à son pot de colle de la ramener.

Au volant de son vieux tacot, Erin part direction la plage en prenant soin de faire un arrêt chez mister pour lui prendre des fringues. Pour elle ne sait qu’elle raison il est nu comme un verre. Ou presque. Son intuition de fêtarde chevronnée la pousse à se rendre du côté ouest de la plage pour le retrouver. Et il s’avère que son intuition est bonne. Il arrive vers elle, avec son string léopard très sexy. Erin remarque au passage qu’il est toujours aussi bien foutu que dans ses souvenirs. Adriel arrive droit sur elle en manquant de la faire tomber. Elle comprend qu’il en tient une bonne vu son haleine. Sanders se met à sourire car la situation est plutôt marrante. Encore plus quand elle voit la tête de son aîné. « Ah, ça? C’est parce que je voulais matcher avec Peter Quill… » Elle plaque sa main sur son visage d’un air désespéré. Et voilà que son frère joue les gardes du corps avec elle. Pour changer … « Je te conseille de rester dans un périmètre convenable si tu veux pas que je te refasse le portrait ! » Erin lève les yeux au ciel. Si seulement il savait pour ces deux-là … Il ne serait pas au bout de ses peines. « Ça va Elias, commence pas » Elle sait qu’elle parle dans le vide. Mais ça coûte rien d’essayer. Adriel provoque le flic en passant son bras sur ses épaules. Ça va mal finir cette histoire. Et comme si ça ne suffisait pas, il lui tire la langue. « Ça suffit Adriel !! Tu vas vraiment finir avec une paire de menottes aux poignets. » Erin lui fait une tape amicale derrière la tête. Peut-être que ça lui remettra les idées en place. « Elles te manquaient trop, mes fesses, avoue » Apparemment ça méthode ne fonctionne pas. Elle n’a peut-être pas taper assez fort ? Sa main vient alors claquer très fort son fessier. « Hoo toi file un mauvais coton » Un rire franc sort s’échappe de ses lèvres alors qu’il tente de se faire la belle avec la blonde. Mais Elias rectifie vite le tire en s’imposant une nouvelle fois. « reste par-là, toi… » Dit-il en posant sa main sur l’épaule de son meilleur ami. « Lâche-moi, Elias. » Il tente de se dégager mais le flic est tenace. Erin met en garde son frère de ne pas trop toucher à son Mayers préféré. Elle pourrait sortir ses griffes elle aussi. « Nan, c’est pas sa faute à lui par contre, ce sont mes amis d’uni… Elias est juste apparu comme ça, pouf, quand je suis sorti de la mer comme une sirène. » « Une sirène … qu’est-ce qui faut pas entendre » Soupire t-elle d’un air exaspéré. Il allait bientôt se mettre à chanter comme Ariel. Elle lui balance ses fringues pour qu’il daigne s’habiller. « Merci, Riri, t’es ma sauveuuuuuse. Je sais que tu aimes bien la vue » Ha la la, si son frère n’avait pas était là. Il n’aurait pas eu de quoi se rhabiller. Elle aurait même prit plaisir à lui retirer ce petit bout de tissu pour l’embêter…. Adriel s’assoit dans le sable pour enfiler son short et son tee-shirt. Erin baisse les yeux sur lui avant de relever sa tête vers son frère, perplexe. « Ça fait longtemps que vous êtes là ? » Mayers tente se relever en titubant. Elle lui tend le bras pour l’aider. « Il faut vraiment que t’arrête de boire toi » Le brun commence à vouloir s’éloigner avec sa meilleure amie. Mais ce n’est pas au goût du frère de la demoiselle qui ne voit pas ça d’un très bon oeil. « Il est hors de question que ma sœur reparte avec ça… » Dans un parfait tempo, les deux amis tournent la tête vers le flic en fronçant les sourcils. « ÇA ? » Erin n’aime pas trop ça manière de juger celui qu’elle considère comme l’un des hommes le plus important dans sa vie. « Désolé du déplacement, mais je vais m’occuper de lui, » Elle attrape le poignet de son frère en le fixant avec ses yeux de petit de chat énervé. « Bas les pattes. Je m’en occupe » Elle sait très bien ce qui va se passer si elle laisse son frère s’en charger. « Ses potes ont voulu lui montrer qu’il n’a peut-être pas été aussi sympa qu’il l’aurait pensé… » Commence un jeu de ping-pong entre les deux hommes  « Je suis toujours sympa! T’as jamais joué au jeu vérité et conséquence? » Sanders soupire en faisant rouler ses yeux. Y en a pas un pour rattraper l’autre. « Non, il ne sait pas s’amuser. La dernière fois qu’on a voulu faire une soirée il a tout fait capoter » Bon … elles avaient peut-être mit un peu l’appartement sans dessus dessous … Ce n’est qu’un détail.  « Bon, tu me lâche là? »  Le flic commence à lui parler du mauvais café et du confort de sa cellule. Ça ne dit rien qui vaille. Il continue son petit manège en se glissant entre les deux. Erin et Adriel se regardent discrètement comme pour trouver un subterfuge à tout cela.  « Elias, y'a ce gars là-bas qui n'arrête pas de regarder Erin! » Nan mais il croit vraiment qu’Elias est assez bête pour tomber dans le panneau ? Mais la blondinette n’a pas le temps de capter que déjà il la tire par le bras brusquement. « MAIS ? » Elle manque se se cranter. « Adrielllll » Un fou rire s’en suit. C’est bidonnant. « RUN FOR YOUR LIFE! » Erin court du mieux qu’elle peut en essayant de calmer son euphorie. « COURS FORESTTTT COURSSS » Qu’elle rajoute avec une grosse pointe d’humour. Son frère va la tuer …. Elle rattrape Adriel et le prend par la main pour le guider vers sa coccinelle. « Grimpe dépêche » Le stress monte en voyant Elias qui s’approche d’un pas presque tranquille. Un peu comme dans les films d’horreur. « Le méchant » finit toujours par rattraper ses victimes. Elle tente de mettre la clé dans la serrure, mais elle est tellement dans le feu de l’action qu’elle galère « Tabarnak ! » ( (adriel) quand tout dérape 3518815507 ) Elle peste toute seule. La clé se glisse enfin dans la serrure. Ils vont pouvoir filer. Sauf que la coccinelle ne semble pas de cet avis. ( Ça donnera l’occasion à Elias d’enfin apprécier cette voiture.) « PUTAIN CHOUPETTE » Sanders insiste sur le démarreur mais y a rien à faire. Son frère est tout prés. Illico elle les enferme à l’intérieur en enfonçant les loquets « Cache toi il arrive » Elle appuie sur la tête du brun pour qu’il se baisse avec elle. C’est ridicule quand on y pense … « Shutttt » Un silence méga flippant règne dans l’habitacle de la Volkswagen.


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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyJeu 18 Mar 2021 - 15:15


Quand tout dérape

Lorsque je vois Erin arriver, je suis si soulagé — me voilà sauvé — que je me jette dans ses bras. En me détachant, j’enregistre qu’elle porte une robe rouge que je n’ai jamais vue avant, elle est plutôt courte, il faut dire, vraiment très belle et… sexy… Je cligne des yeux plusieurs fois, me rappelant qu’elle est ma meilleure amie, qu’on a déjà exploré ce côté-là ensemble le temps d’un été, mais qu’Erin a mis fin à cette relation au bout d’un moment en m’expliquant ses raisons… que j’ai fini par comprendre au bout d’un moment, réalisant qu’on est les best best best BEST friends ever, et puis c’est tout. Mais j’ai du mal à ne pas la regarder, à observer que ses courbes me font envie en ce moment-même. L’alcool a effacé tout frein qu’il aurait pu y avoir normalement dans mes pensées. Elle me demande, sous les yeux d’Elias, comment je me suis ramassé en string léopard et, ne voulant pas m’embarquer dans les réelles explications pour le moment, je dis que c’est pour matcher avec Peter Quill — le chat, bien entendu, pas le super-héros. Ma meilleure amie semble découragée par ma réponse et son frère m’avertit de rester loin d’elle, ce qui la fait lever les yeux au ciel. Pourtant, moi ça ne m’empêche pas de lui montrer à quel point je suis proche de sa soeur, et j’entoure ses épaules de mon bras, le fixant droit dans les yeux, allant même jusqu’à lui tirer la langue. « Ça suffit Adriel !! Tu vas vraiment finir avec une paire de menottes aux poignets. » Une lueur malicieux s’allume dans mon regard, je me penche près de l’oreille d’Erin en espérant que je suis en train de murmurer et non de crier. Ses pauvres tympans. « On a jamais essayé ça, les menottes, toi et moi », je dis tout bas avant de pouffer. Qu’est-ce que je peux me montrer indécent, roh lala. Mais l’instant d’après, elle me donne une tape derrière la tête et, sous la surprise, je plaque une main là où je l’ai reçue. Je m’apprête à la tirer par la main vers une direction que je crois être celle de sa voiture et je laisse tomber que mes fesses ont dû lui manquer, ce qui me vaut cette fois-ci sa main sur mon fessier.  Ça me rappelle des souvenir au Canvas. « Hoo toi file un mauvais coton » J’éclate de rire, l’alcool m’empêche de prendre les avertissements au sérieux. Mais Elias me tire de son côté, sa main près de mon cou comme ça m’agace et je lui demande de me lâcher, ce qu’il ne fait pas bien entendu. Erin le mets en garde et bon, pas que j’aie particulièrement envie de défendre Elias ou quoi, mais je ne veux pas qu’il prenne (tout) le blâme de ma situation alors que ce sont mes crétins d’amis d’université qui m’ont piqué mes vêtements. « Une sirène … qu’est-ce qui faut pas entendre » Je passe une main dans mes cheveux dramatiquement. « La plus jolie de toutes, en plus », je déclare en battant des cils exagérément, « après toi Riri, bien entendu ». En réalité, je serais peut-être plus Polochon. Il est mignon, non? Et jaune, j’adore le jaune. Et c’est le meilleur ami d’Ariel.

Je suis plus que reconnaissant lorsque la blonde me lance mes vêtements, elle est une génie pour avoir pensé à les apporter. Lorsque je tente de me relever, mes jambes ne coopèrent pas et j’agrippe la main d’Erin qui me la tend pour m’aider. Pour la remercier, je lui offre mon sourire le plus charmeur. « Il faut vraiment que t’arrête de boire toi. » Je soupire, comme si ma réponse était une évidence. « Mais je n’ai plus rien à boire, Riri, j’ai pas le choix d’arrêter. » Je tente une nouvelle fois de nous entraîner hors de la portée du flic, et c’est tout comme si Elias me traite de chose. Le ça ne semble pas plaire à Erin du tout non plus. Il veut s’occuper de moi, qu’il dit, et je suis sûr que ce n’est pas dans un sens positif. Ma meilleure amie s’interpose une nouvelle fois, je suis pour répondre que je peux toujours m’occuper de moi-même, finalement, je ne veux pas causer de chicanes chez les Sanders non plus, mais le policier semble croire qu’il est impossible que je sois sympathique pour que mes potes me laissent avec un string léopard sur la plage. Ce pauvre string, rejeté comme ça. Alors, bien entendu, je me défends du mieux que je le peux. Non mais, il n’a jamais joué à vérité et conséquence, lui? « Non, il ne sait pas s’amuser. La dernière fois qu’on a voulu faire une soirée il a tout fait capoter » Je cherche dans ma tête de quelle soirée elle parle, et je réalise en lâchant un « ahhhhhhhh, cette soirée-là » que c’est, évidemment, celle que j’ai manquée. Je n’ai pas pu y être parce que mes parents organisaient un souper ce soir-là, bien entendu. Et chez les Mayers, il faut avoir une bonne raison — genre une très, très bonne raison — pour ne pas avoir y aller, à un dîner chez nos parents. Et l’excuse ma meilleure amie organise une soirée qui va être plus épique que tous vos dîners réunis x 1000 (sorry Mom), ça ne fonctionne pas. Ils ont le tour pour nous faire culpabiliser. Avec tout ce qu’on t’a payé dans ta vie, Adriel, tu nous dois au moins des petits soupers une fois de temps en temps, c’est la moindre des choses pour nous montrer que tu es reconnaissant. Blablablah. Bref, en effet, de ce que j’ai entendu, Elias n’a pas apprécié la soirée de sa petite soeur.

Je bouge de nouveau l’épaule en lui répétant de me lâcher, je sens l’énervement monter en moi. Argh. Lorsqu’il me dit que les cafés sont bons au poste de police en sous-entendant que c’est ma prochaine destination, je réplique que les cafés là-bas ne le sont jamais. Surtout, je veux éviter de me retrouver dans un tel endroit, je ne sais pas qui pourrait venir me sortir. Hors de question que mes parents, Théo ou Holly apprennent que j’ai été pratiquement nu sur une plage. Déjà que, clairement, ils ont toujours trouvé que je n’étais pas assez pudique quand je passais de la salle de bain, en sortant de la douche, à ma chambre sans même une serviette pour me cacher. C’est chez moi aussi, non? Je menace le flic d’appeler sa collègue, que je connais un peu parce que c’est la soeur d’Ambre — il faudrait d’ailleurs que je l’appelle, elle me manque, ça fait un moment que je n’ai pas pris de ses nouvelles. Il faudrait que je prenne de celles de Zoey et de sa fille, aussi. Malheureusement, mes menaces ne semblent pas changer grand chose. Elias a toujours l’air de vouloir ma peau. Alors je tente une ruse, je tente de lui faire croire qu’il y a un mec (autre que moi) qui fixe sa petite soeur chérie et, me croyant rapide comme l’éclair, j’empoigne la main d’Erin et je nous entraîne en courant plus loin. « MAIS ? Adrielllll », qu’elle s’écrie, prise par surprise. On partage un fou rire en courant, en tentant de nous éloigner le plus possible d’Elias qui se met peu après à notre poursuite. « COURS FORESTTTT COURSSS! » Je ris de plus belle, à bout de souffle, sentant une crampe prendre place dans mon ventre. Ma meilleure amie me guide vers sa voiture, qui heureusement n’est pas si loin. On a un peu d’avance sur son frère, excellent. « Grimpe dépêche », qu’elle dit en tentant de déverrouiller les portes, ce qui lui prend un certain moment. « Allez allez allez alleeeeez », je dis dans un espoir de l’encourager. Me manquerait plus que les pompoms. « Tabarnak ! » J’écarquille les yeux, surprise d’entendre des aussi gros mots de sa bouche. Elle peste, mais je ne peux m’empêcher de rire sous la surprise. Tous les deux, on s’enferme dans Choupette, qui ne semble pas vouloir nous aider. « PUTAIN CHOUPETTE » « Putain Choupette! » je répète à mon tour, riant toujours ma vie, même si au fond je commence à paniquer. Je regarde Riri tourner la clé dans le démarreur avec insistance et sa voiture qui ne veut rien savoir. Elle verrouille les portes juste à temps, juste quand Elias arrive enfin à notre hauteur. « Cache toi il arrive » Elle appuie sur ma tête et je me cale en réponse dans le siège passager, elle impose le silence alors que son frère se rapproche. Pourtant, au bout d’un moment, le silence devient trop lourd et je me mets à rire, encore, je n’en peux plus. Je couvre ma bouche de ma main pour essayer d’arrêter, mais c’est peine perdue. Stress ou adrénaline, je ne suis pas certain. On se fixe dans les yeux, je me perds dans l’émeraude des siens, un sourire sur le visage, ne réalisant peut-être pas qu’on s’est mis dans un beau pétrin avec son frère. En tout cas, ça nous fera une aventure à raconter plus tard. Je suis sûr que Tess et Link pourraient en rire avec nous — bien que bon, on pourra éviter de mentionner que je portais un slip léopard. Je sursaute lorsqu’Elias cogne plutôt fort contre la vitre de mon côté. Il nous crie quelque chose que je ne comprends pas vraiment. « Qu’est-ce qu’on fait? » je dis en lançant un regard inquiet à Erin. On ne pourra pas rester comme ça indéfiniment. Au moins, si je me ramasse au poste de police, j’aurai des vêtements sur le dos, merci Riri. C’est le seul point positif que je réussis à trouver en ce moment.

Puis, je me rappelle d’une fois en voyage, j’étais avec des amis rencontrés en auberge jeunesse — endroit qui aurait fait frémir mes parents s’ils avaient su — et l’un d’entre eux, un local, avait une voiture et nous étions partis faire le tour de la région. Un fois, il avait voulu démarrer sa voiture et elle n’en avait fait qu’à sa tête. Mais loin de paniquer, il a entrepris de bouger le bras de transmission au hasard, avant de redémarrer la voiture — et ça a fonctionné. Je secoue la tête comme si ça pouvait chasser un peu d’alcool de mon cerveau. « Appuie sur le frein, Riri », je lui dis et, lorsque je sais qu’elle est en train de le faire, je bouge le bras de transmission de bas en haut quelques fois, pour l’arrêter finalement sur park. Je tends la main vers la clé et la tourne une nouvelle fois pour faire démarrer la voiture. ET ÇA MARCHE! « BYE Elias! » je crie à son intention, pris d’une nouveau fou rire. Il peste, je le vois sur son visage, et il baisse les bras dans un signe de défaite alors que la coccinelle s’éloigne. Il sait qu’à présent, ses chances de m’amener au poste comme il voulait sont pas mal nulles.

Erin nous conduit jusqu’à chez moi, les rues sont pratiquement vides à cette heure-là. La tête appuyée contre le dossier, je la regarde les yeux tendres en me disant que je suis le plus chanceux de l’avoir dans ma vie. « Merci, Riri », je lui dis en déposant ma main sur sa cuisse sans y penser plus, dans un geste que je veux réellement tout innocent. Je suis tellement habitué de notre proximité que dans l’état dans lequel je me trouve présentement, dans ma tête c’est un geste tout banal, même si le bout de mes doigt picote à son contact. Nous ne tardons pas à retrouver mon studio, Erin éteint le moteur et je réalise que ma main est toujours sur sa cuisse; je m’empresse de la retirer, un peu embarrassé de l’y avoir mise là aussi longtemps, surtout que ce soir, j’ai bien remarqué que sa robe est plutôt courte… Je sors de la voiture en détournant le regard, un sourire néanmoins sur mes lèvres en pensant à tous les bons moments que nous avons eu cet été-là en 2012.

Heureusement qu’Erin a un double de mes clés, parce que je ne sais pas ce que je ferais sinon. Les miennes ont disparu avec mes vêtements, il faudra que je les retrouve pour récupérer ma voiture — quoi que je devrais avoir une copie quelque part. Mais tout ça, c’est un problème pour demain. Erin referme la porte sur nous et on se retrouve dans la pénombre de mon appartement. Je me tourne vers ma meilleure amie, plonge mon regard dans le sien. « T’es la meilleure, tu le sais ça? » Ma main se tend toute seule pour caresser son épaule, ne réalisant pas trop quelle signification pourrait avoir mon geste. Puis je la baisse, avant de hausser les épaules. « Bon, je vais aller me changer. C’est pas si confo un string, ça rentre… hum… en tout cas. Tu sais où et tout. » Duh, Adriel, c’est exactement ça, un string.

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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyVen 19 Mar 2021 - 5:25


Quand tout dérape

Mayers est complètement bourré. C’est tout juste s’il tient debout. Son équilibre est douteux. Tout comme ce string léopard. Erin ne se prive pas de pencher légèrement la tête vers l’arrière pour mieux admirer les courbes de monsieur. Il est toujours aussi bien foutu que dans ses souvenirs. Ses lèvres s’étirent sans même qu’elle ne s’en rende compte. Elle se mordille lèvre inférieure avant de reprendre ses esprits. Avec plus de sérieux, elle lui dit de calmer ses ardeurs avec Elias sinon il va finir au poste. Mais le regard du brun est tout sauf effrayé. Il ose même se pencher sur elle pour lui murmurer un petit quelque chose. Son souffle chaud contre sa peau la fait frissonner. « On a jamais essayé ça, les menottes, toi et moi » La commissure de ses lèvres s’étire un peu plus. Ses joues s’empourprent. Ils en avaient fait des choses tous les deux. Mais c’est vrai que les menottes n’avaient pas fait partie de la liste. Erin profite de cette proximité pour passer sa main sur son torse encore dépourvu de vêtement. Sa main glisse malicieusement sur son pectoral droit. Bizarrement la température de Mayers est plutôt bonne. « Hmm… il n’est jamais trop tard » Susurre t-elle au creux de son oreille. Erin l’avait murmuré tout bas pour ne pas que son aîné puisse entendre. Il serait fou de savoir ça. En même temps, elle avait dit ça avec humour. A aucun moment elle pense remettre le couvert avec Adriel. C’est du passé tout ça. N’empêche qu’elle a toujours sa main sur son torse.... Gênée, elle fait genre qu’elle le pousse en arrière pour avoir l’air plus crédible. Erin a beau essayer de le mettre en garde, il rit plus qu’autre chose. Elle fronce les sourcils en posant ses deux mains sur ses hanches. Peut-être que comme ça il va la prendre plus au sérieux. Que nenni … Voilà qu’il se prend pour une sirène maintenant. « La plus jolie de toutes, en plus. Après toi Riri, bien entendu ». Il en fait un beau poisson. Erin lui balance ses fringues. Il ne faudrait pas qu’il attrape froid. C’est surtout que cette tenue ça l’empêche de rester sérieuse. Adriel est toujours aussi séduisant. Bien foutu, sexy…On est d’accord que c’est son best friend mais quand même. C’est un ex aussi. La main tendue vers lui, elle l’aide à se relever en lui sommant de ne plus boire. « Mais je n’ai plus rien à boire, Riri, j’ai pas le choix d’arrêter. » Et c’est sûrement mieux comme ça vu la teneur de ses propos. Elias fait son grincheux pour changer. Erin évoque alors cette fameuse soirée qu’il a fait capoter en sortant sa carte de flic. Il avait fait son cow-boy ce soir-là. Elle l’avait tant maudit d’ailleurs. La soirée commençait tout juste à devenir intéressante. « ahhhhhhhh, cette soirée-là » Un long soupire s’échappe de ses lèvres. « Ouais… Cette « fameuse » soirée. Bon je te rassure, t’as pas rater grand chose. Elias a viré tout le monde. Limite on aurait dit le GIGN qui se pointait. » En moins de temps qu’il fallait pour le dire, tous les invités avaient disparu. Un vrai tour de passe/passe. La blonde était partie se planquer dans le canapé avec un plaid sur la tête. D’ailleurs elle avait fini sa nuit-là comme une grosse larve. Au petit matin elle avait eut mal au cheveux. Et pas que ....

Adriel pointe un homme imaginaire pour faire diversion. D’habitude Elias ne se fait pas berner mais sur le coup il se fait avoir comme un bleu. Mayers en profite pour partir en courant. Sa main s’agrippe dans celle de sa meilleure amie. Erin le suit presque sans broncher. De toute manière elle comptait bien finir la soirée avec lui et non son frère. Peu importe s’il est d’accord ou non. De toute façon ils ont déjà mit les voiles. Ils galopent comme deux crétins dans le sable en se bidonnant. Erin a même du mal à courir. Faut dire que sa robe (humm) ne lui permet pas de faire de grands pas. Et Adriel est beaucoup trop marrant. Après avoir couru un cent mètre, ils arrivent à hauteur de la coccinelle. Sanders tente de déverrouiller les portes mais elle se crampe en riant. Le stress grimpe en flèche lorsqu’elle jette un coup d’oeil furtif au dessus de son épaule pour voir son frère. « Allez allez allez alleeeeez » Elle a du mal à viser la serrure. « Arrêteuuuuuuhhh tu me stresse grave làààààà » Bordel ils auraient presque pu tourner cette scène dans un film à suspens. La clé glisse enfin dans son logement. Illico Erin se jette à l’intérieur avec Adriel. Elle galère encore avec le neiman. Décidément ce soir, elle ne fera pas des miracles en précision. Le drame. La Volkswagen ne démarre pas.  « Putain Choupette! » Qu’il répète bêtement. Sanders lui fait les gros yeux. Mais elle ne reste pas sérieuse longtemps en voyant Adriel se marrer. Pas le temps de ricaner. Ils sont coincés là et le flic pas content s’approche. D’un geste rapide, Erin baisse les loquets pour s’enfermer à l’enfermer à l’intérieur. Puis elle ordonne au brun de se planquer avec elle. Ce gros nigaud pouffe de rire. La scène est à se tordre de rire. Même baisser de la sorte ils sont parfaitement visible. C’est ridicule à souhait. L’index devant la bouche, elle le fixe avec ses émeraudes. « Shuuuutttt » Un petit sourire taquin se dessine sur ses lèvres. Ils sont tout proches. L’espace d’un instant elle oublie que son frère va débarquer d’une minute à l’autre. Quand on parle du loup. Le flic cogne contre la vitre en essayant d’ouvrir la portière conducteur. Erin sursaute de peur. « Qu’est-ce qu’on fait? » Elle vient fourrer sa tête contre celle d’Adriel comme si ça allait la rendre transparente. Mais au moins elle se sentait plus en sécurité, là, contre lui. « J’sais pas. Attends, peut-être qu’il va partir » Murmure t-elle à son oreille. Il joue les héros. Macgyver, le retour. Prenant son courage à deux mains, Mayers commence à bricoler la mécanique. Erin le regarde dubitatif. « Qu'est-ce que tu fais ? » Elias toque encore et jette un regard sombre à sa soeur. Elle lui tire la langue. Se sentant « presque » invincible dans sa petite auto. « Appuie sur le frein, Riri » Elle se glisse sur le siège conducteur en rabaissant sa robe qui était légèrement remonté suite à sa manœuvre, laissant entrevoir ses bas. Oupssy. « Voilà, je fais quoi maintenant ? » Il tend sa main pour tourner la clé dans la serrure. Choupette démarre. Alléluia ! « Hannn t’es mon champion » Sans réfléchir elle lui attrape le visage entre ses deux mains et lui fait un bisou sur la joue. Mais fallait pas traîner. Son aîné commence sérieusement à s’agacer. Un petit rire sort d’entre ses lèvres. Elle enclenche la première et fait un signe de main à son frère.  « BYE Elias! » La vaillante coccinelle s’éloigne en pétaradant sans finesse. Erin présente sa main pour en taper cinq avec son ami. Elle n’est pas peu fière.

Ils roulent paisiblement. Les rues de Brisbane sont quasi vides. Les yeux rivés sur la route, Erin reste concentrer sur sa conduite. Le calme était revenu. Un petit moment d’apaisement ça fait du bien. « Merci, Riri » La chaleur de sa main se fait sentir sur sa cuisse. De suite ses fossettes se creusent. Ce n’est pas la première fois qu’il se montre tactile avec elle. Mais le regard qu’il a ce soir est différent des autres fois. Il ressemble à celui d’avant … Celui qu’elle a connu quand ils sont sortis ensemble à une époque. « De rien Lord Mayers » Réplique Erin avec un soupçon de souvenir. Est-ce qu’il allait capter ? En attendant, les voilà arrivé au studio. Ils sortent de la voiture et rejoignent le logement du brun. Vu l’heure, Sanders compte passer la nuit-là. Elle ne va certainement pas rentrer pour se faire passer un savon par son frère. Heureusement qu’elle possède sa clé, Adriel a perdu la sienne. « T’es la meilleure, tu le sais ça? » Il pose sa main sur son épaule. Les yeux amoureux. Cette soirée prenait une tournure un peu étrange. « On est une sacrée équipe tous les deux » Erin lui sourit tendrement. Presque déçue qu’il retire sa main si vite. Aussi étrange que ça puisse paraître, ce rapprochement ne lui déplaît pas. « Bon, je vais aller me changer. C’est pas si confo un string, ça rentre… hum… en tout cas. Tu sais où et tout. » Elle rit avant de lui faire une tape sur les fesses. « Dommage, il te va bien ce string » Ça lui avait permit de pouvoir admirer son joli fessier en tout cas. Adriel s’en va a ses occupations. Erin part se servir un verre d’eau dans la cuisine. Puis elle retire ses escarpins pour s’installer jambes pliées sur le canapé. Il tarde un peu à la rejoindre. Ses paupières deviennent lourdes. Elle pique du nez, somnole. Mais la chaleur de ses bras la sort de son sommeil. Erin se niche contre lui. Puis finalement elle se retourne pour se retrouver nez à nez avec lui. Elle lui sourit avec tendresse en le regardant droit dans les yeux. Sanders avait l’impression d’avoir fait un saut dix ans en arrière. Elle ravale. Son coeur tambourine. Une alchimie est en train de se passer sans qu’elle ne décide rien. Sa main glisse sur sa joue. Le regard dans le sien elle se perd. Erin ne comprend pas ce qu’il se passe. Mais son corps parle pour elle. Le souffle du brun l’embaume. Ses paupières se ferment pour en savourer chaque pigment. Timidement elle glisse son doigt sur ses lèvres en se mordant la sienne. L’envie est là. Pourquoi s’en priver ? Juste une fois … là… ce soir … Elle voulait regoûter aux plaisirs charnels avec lui. Elle avait bien compris ses signaux. Si ? Et puis merde. Sans prévenir, elle vient rompre les derniers millimètres pour l’embrasser langoureusement. Sa jambe s’enroule autour de la sienne. Erin n’est pas du genre à tourner autour du pot cent sept ans. S’il n’en a pas envie il n’a qu’a lui mettre un stop. Sa langue vient danser avec la sienne. C’est aussi bon que dans ses souvenirs. Voir meilleur. S’il n’y avait qu’elle, elle lui sauterait dessus comme une lionne. Son envie de dormir c’est étonnement évaporée. Sa température grimpe en flèche. Elle a chaud. Sa main vient se faufiler sur son torse pour une caresse. S’il ne l’arrête pas maintenant c’est fichu pour lui.


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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyJeu 25 Mar 2021 - 1:52


Quand tout dérape

Il y a peut-être une raison pour laquelle je me suis laissé aller avec la boisson ce soir, avec des crétins en plus, alors que d’habitude je suis plus celui qui se contente de quelques verres. La majorité du temps, s’entend. Il y a quelques jours, Ambre a décidé de mettre fin à notre couple alors que nous allions célébrer notre premier anniversaire. Notre relation s’est développée doucement et, surtout, naturellement, ni l’un ni l’autre ne le voyions venir. Pourtant, elle ne se sentait pas prête à s’engager, qu’elle m’a dit, et je sais que… moi aussi, d’un certain sens, bien que j’aurais encore continué comme ça au moins un moment encore. Ce n’était pas les sentiments qui nous manquaient. Je sais que c’est la bonne décision, pour elle, pour moi. Ça ne fait pas longtemps que je suis revenu de voyage et je ne sais pas quand je pourrais repartir. Je n’ai pas envie de la blesser elle aussi en décidant de repartir… Donc ce soir, je me suis laissé aller, j’ai bu plus que nécessaire, me rendant compte qu’à chaque gorgée que je prenais, que j’oubliais un peu plus le trou laissé dans ma poitrine. Que plus je buvais, plus la soirée était amusante… jusqu’à ce que mes “potes” me piquent mes vêtements, s’entend. Non, même là, c’est plutôt fun juste d’une autre manière.

Je ne prends pas du tout Elias au sérieux, l’alcool m’en empêche. Erin me donne chaud avec sa robe rouge et, pour ma part je ne me retrouve pas gêné d’être presqu’à poil devant elle. Devant son frère, c’est autre chose, mais faut dire que l’alcool m’empêche d’être trop embarrassé. Erin me somme d’arrêter de chercher Elias, mais je m’amuse bien trop et j’ai peu conscience de mes paroles pour l’écouter. Je suis en mode let’s have fun et, en ce moment, pousser son aîné à bout m’apparaît plutôt amusant. Lorsqu’elle me dit que je finirai pas me ramasser avec les menottes au poignet si je continue, je me penche sur elle pour lui faire remarquer qu’on a jamais essayé ça, elle et moi. C’est dit avec un brin d’humour, mais ça démontre peut-être à quel point j’ai envie d’elle en ce moment-là. Je contracte les abdos lorsqu’elle passe sa main sur mon torse. Son simple contact me donne une avalanche de frissons. Ressaisis-toi, Mayers, j’essaie de me contenir. Mais elle poursuit en me susurrant au creux de l’oreille qu’il n’est jamais trop tard. Nouveau frisson. Elle fait exprès, ou…? Je n’arrive pas à savoir si elle est sarcastique ou pas et je choisis l’option où c’est tout à fait sincère. Une vague de chaleur m’envahit, je suis sûr que je prends des couleurs. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle me pousse légèrement en arrière et un grand sourire s’accroche à mes lèvres. Ouais ouais, c’est ça, fait comme si. Erin semble vouloir me convaincre de faire profil bas, mais je ne l’écoute pas. Je vais même jusqu’à délirer que je suis une sirène pour justifier que ce n’est pas son frère qui m’a mis dans cette drôle-pas-si-drôle de situation. Une fois habillé, elle m’aide à me relever et me dit que je ne devrais plus boire, ce à quoi je lui offre ma plus belle répartie du moment. Je ne sais pas trop où elle s’imagine que j’ai caché de l’alcool, je n’ai qu’un simple slip sur moi. Et puis ça m’étonnerait qu’Elias en ait, en tout cas. Ma meilleure amie parle d’une soirée en particulier et je mets un temps pour comprendre de laquelle elle parle, car bien entendu, c’est rare que je manque ses soirées à elle. Mais bien entendu, j’étais forcé d’être chez mes parents ce soir-là, à faire semblant d’aimer le vin rouge et les choux de Bruxelles. Heureusement, Ambre était avec moi pour m’accompagner dans cette torture, c’était vraiment moins pire avec elle à mes côtés. Ambre… elle arrive à être à l’aise avec ma famille alors qu’ils peuvent être franchement malaisants. Mes parents l’adorent. L’adoraient. Hum, l’adorent toujours? Ils ne sont même pas au courant de toute manière que nous ne sommes plus ensembles. Je vais leur dire… bientôt. Erin soupire. « Ouais… Cette « fameuse » soirée. Bon je te rassure, t’as pas rater grand chose. Elias a viré tout le monde. Limite on aurait dit le GIGN qui se pointait. » J’ouvre la bouche pour dire quelque chose, éclate finalement de rire en imaginant Elias en uniforme du GIGN. L’alcool rend l’image plus drôle que ça ne l’est en réalité. « Ça doit être la seule soirée où je suis reconnaissant d’avoir dîné chez mes parents », je laisse tomber. Si j’avais été présent, je suis sûr qu’Elias se serait fait une joie de me virer de là à coups de pieds dans les —

Je fais croire à Elias qu’un mec regarde sa soeur, un peu beaucoup sans réfléchir, et j’entraîne finalement Erin vers sa voiture alors que nous rions en manquant de tomber plusieurs fois sur notre chemin. Okay, surtout moi. Lorsqu’on arrive à côté de Choupette, elle semble avoir de la difficulté à la déverrouiller et, un peu stressé qu’Elias nous rattrape, je la presse à coups de allez. « Arrêteuuuuuuhhh tu me stresse grave làààààà » Je suis pour essayer de l’aider, même si je doute fortement que j’y arriverais davantage, lorsqu’elle réussit. Je ne manque pas de crier ma joie et on s’installe tous les deux à l’abris dans la coccinelle. Malheureusement, celle-ci ne veut pas collaborer en ne voulant pas démarrer. Erin me fait les gros yeux lorsque je répète ses jurons et je hausse les épaules en voulant dire bah quoi? c’est toi qui l’a dit en premier. L’instant d’après, elle se marre avec moi. Elias se rapproche de plus en plus et elle a la brillante idée de pousser sur les loquets pour qu’on y soit plus en sécurité. Je ne suis pas certain que ce soit efficace lorsqu’elle me somme de me baisser en me poussant sur la tête, mais je tente de jouer le jeu, en ne manquant pas de m’esclaffer de rire parce que même le moment le plus stressant du monde comme celui-ci (très près dans mon palmarès de la nuit où je suis revenu en douce avec Maxence et qu’on s’est rendus compte que notre père n’était pas encore couché) est assez drôle, merci. Erin met un index devant ses lèvres — mmmm, ses lèvres — en faisant « Shuuuutttt », et je plaque une main sur ma bouche et l’autre sur la sienne pour nous aider à nous taire, mais je ne sais pas si c’est pire. On se regarde yeux dans les yeux, un petit sourire aux lèvres, le visage tout proche. Pendant un instant, j’arrête de respirer et de rire en même temps, mon regard se baisse sur ses lèvres et… tous les deux, on sursaute alors que le flic cogne à notre porte. Est-ce qu’on est dans la merde si on n’ouvre pas à un flic qui n’est pas en service et qui est aussi l’aîné d’un de nous deux (spoiler: pas le mien)? Je demande ce qu’on peut bien faire et Erin colle sa tête contre la mienne. Ainsi, je peux sentir son shampoing… mmmm. « J’sais pas. Attends, peut-être qu’il va partir » Je hoche la tête doucement, comme si le silence pourrait réellement aider à faire partir Elias. Puis, j’ai un flash, je fais le lien avec mon ami qui avait un problème de mécanique similaire et qui a trouvé le moyen de faire démarrer sa voiture. Et si ça fonctionnait pour nous aussi? « Qu'est-ce que tu fais ? » J’ignore Elias qui cogne encore contre la vitre, je souris en coin en voyant Erin lui tirer la langue. En réponse à ma meilleure amie, je lui dis d’appuyer sur le frein et elle se glisse sur le siège conducteur. Mon regard dérive sur ses cuisses alors que sa robe rouge remonte un petit peu, j’oublie comment respirer un instant, mais heureusement mes gestes se font automatiquement et je bouge le bras de transmission. « Voilà, je fais quoi maintenant ? » « Attend… »[/color] Je tends la main pour tourner la clé dans la serrure et voilà, Choupette est bel et bien vivante. « Hannn t’es mon champion » Je cligne des yeux, surpris, lorsqu’elle prend mon visage entre ses deux mains pour me faire un bisou sur la joue et c’est limite si je rougis. Et pourtant, ce n’est pas la première fois qu’elle me fait des bisous. Et pas que sur la joue… J’ai à peine le temps de me remettre de ce contact que la voiture est en train de s’éloigner et je salue Elias. Adios Pepito, à une prochaine. Mais pas ce soir. Je tape dans la main d’Erin avec le plus grand des sourires. On forme une super équipe, ça fait longtemps qu’on le sait.

Je me retrouve soulagé d’être loin du poste de police, habillé en plus. La voiture roule dans les rues presque vides et ça fait un bien fou. Erin regarde bel et bien la route, mais moi je ne me gêne pas pour river mes yeux sur elle. Il y a longtemps, on s’est laissé aller tous les deux, et il y a longtemps, je ne me serais pas gêné pour lui passer sa robe par-dessus la tête, à même dans Choupette (dans un endroit reculé, bien sûr, et surtout très loin de son frère) pour l’admirer de la tête aux pieds. Notre amitié m’est précieuse, elle me convient parfaitement, mais mon cerveau est embrumé par l’alcool et l’adrénaline et j’en oublie ma raison et ma limite. Ma main trouve sa place tout naturellement sur la cuisse d’Erin, à ce moment-là ça me paraît… normal. Je note bien qu’elle ne la repousse pas, non plus. « De rien Lord Mayers », qu’elle répond, et un sourire en coin vient se déposer sur mes lèvres, un simple surnom qui remonte à loin, qui a marqué le début du côté de notre relation plus… intime. Je retire précipitamment ma main de sa cuisse lorsqu’elle éteint le moteur, j’étais littéralement parti sur une autre dimension, dans le passé plus précisément. Arrivés devant la porte de l’immeuble, je me rends compte qu’il faudra bien que je retrouve mes vêtements, dans lesquels j’avais mes clés. Heureusement, Erin a le double que je lui ai donné et c’est grâce à elle si on ne dormira pas dehors. J’ai une grosse vague de reconnaissance pour elle alors qu’on entre dans mon studio et je m’empresse de lui rappeler qu’elle est la meilleure. « On est une sacrée équipe tous les deux. » J’ai même le droit à un petit sourire doux de sa part. Je retire ma main de son épaule, deuxième geste que j’ai eu du mal à contrôler et qui m’apparaissait un peu trop naturel. Peut-être qu’une partie de moi tente de me détourner moi-même l’attention parce que je me sens sur le bord de… faire plus, de nous retourner dix ans en arrière… parce que je lance que je dois aller me changer, le string n’est pas si confo que ça. Mon manque de mots et ce que j’insinue la fait rire et j’ai même le droit à une nouvelle tape sur les fesses. « Dommage, il te va bien ce string », qu’elle dit. « Ah oui, tu trouves? » je fais en me retournant pour m’admirer le fessier, même s’il est couvert par mon pantalon. Je vais commencer à croire qu’elle aimerait bien que je le garde, ce slip. Je m’éloigne vers la salle de bain de l’étage pour enlever mes vêtements et prendre une douche rapide pour enlever le sable qui me colle… bref, un peu partout.

Lorsque je reviens dans le salon quelques minutes plus tard, les cheveux essorés et en pyjama, la tête qui tourne un petit peu moins (mais loins d’être totalement décuvé vu tous les verres que j’ai pris), j’aperçois Erin qui somnole sur le divan, les jambes pliées. Je n’ai pas envie de dormir seul dans mon lit, alors je m’installe tout collé contre elle et enroule mes bras autour de ses épaules. Elle bouge, se retourne contre moi pour venir se blottir un peu mieux. On se retrouve nez à nez, yeux dans les yeux, nos souffles se mélangent et le sien me chatouille doucement le visage. Sa main glisse sur ma joue, la mienne se cale sur sa nuque. Je rouvre les yeux en sentant son doigt sur mes lèvres et l’envie d’elle monte en flèche lorsqu’elle se mordille la lèvre. On partage un petit sourire alors qu’un flot de pensées m’envahissent. Probablement toute une liste de pour et de contre, mais je n’arrive pas à les déchiffrer. J’en ai envie, elle en a clairement envie… n’est-ce pas assez? On ne doit pas penser à demain, juste à maintenant. Elle vient rompre ce brouhaha de pensées en m’embrassant, un baiser qui me monte immédiatement à la tête. Cette sensation si familière de ses lèvres sur les miennes, et pourtant si lointaine… Sa langue qui danse avec la mienne, c’est aussi bon et enivrant que dans mes souvenirs, au minimum. Sa jambe s’enroule autour de la mienne et mes deux mains se placent sous ses fesses pour l’aider à me chevaucher. Un frisson me parcourt alors qu’Erin glisse une main sous mon chandail, c’est comme si, soudainement, j’avais plus chaud encore. L’idée même qu’il y ait des conséquences à nos gestes ne fait que m’effleurer l’esprit. En ce moment-même je m’en fous de ce que nous penserons demain; elle est célibataire, je le suis aussi maintenant, voilà tout.



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Message(#)(adriel) quand tout dérape EmptyVen 26 Mar 2021 - 3:03


Quand tout dérape

Cette soirée c’est un peu du n’importe quoi. Ce n’est pas Erin qui s’en plaindra. Pour une fois les rôles s’inversaient. En temps normal c’est elle qui a pour habitude de mettre du piment dans sa vie. Elle s’ennuyait comme un rat mort avant qu’il ne lui envoie le premier texto. C’est comme s’ils avaient communiquaient par télépathie. Ou qu’il avait ressenti qu’un homme était beaucoup trop proche de sa meilleure amie. Ils conservaient une certaine exclusivité entre eux. Ça pouvait être perturbant parfois. Sanders a essayé d’être moins intrusive dans sa vie quand il a commencé à fréquenter Ambre. Elle lui a d’abord fait subir son interrogatoire. Histoire de s’assurer que cette fille est assez bien pour lui. Pour finalement découvrir quelqu’un de fragile et tout à fait adorable. Les deux sont même devenues amies. Et Ambre n’a jamais montré le moindre signe de jalousie face à cette amitié peu commune. Non vraiment, cette fille était sympa. Même si Erin est toujours persuadée que c’est Tessa l’amour de sa vie. Elle respecte les choix d’Adriel. Tout ce qui compte pour elle c’est de le voir heureux. Depuis quelques jours malheureusement cette flamme s'est éteinte dans ses yeux. Pour elle ne sait quelle raison, Ambre et lui ont rompu alors que leur couple était à leur apogée. Elle en était presque jalouse …. Erin a bien tenté de lui changer les idées. Mais Adriel souffrait beaucoup plus qu’il ne le pensait … Il se montrait même un peu distant parfois. Alors quand elle a reçu ce texto, elle n’a pas hésité une seule seconde pour le rejoindre. C’est un Maryers complètement torché qu’elle a retrouvé au beau milieu de cette plage aux côtés de son frère. En string léopard qui plus est. Étrange…vous avez dit étrange ? Il avait le mérite de s’amuser au moins. Et surtout, il souriait ! Il avait suffi d’un regard pour que l’un et l’autre se mettent d’accord sur la suite de la soirée. Ils la passeraient ensemble, avec ou sans l’accord d’Elias. C’est dans un fou rire incontrôlable qu’ils courent jusqu’à Choupette. Une scène qui aurait pu se retranscrire dans une film sans le moindre mal.

L’ambiance change de ton. Tout le long du trajet, le regard du brun se fait plus insistant. Erin ne capte pas tout de suite jusqu’à qu’il oublie sa main sur sa cuisse. Elle aurait pu le repousser gentiment. Lui faire comprendre que ça n’avait pas de sens. Tout ça c’est du passé. Mais étrangement la culpabilité ne la ronge pas. Elle-même célibataire, elle ne voyait pas qu’est ce qui pourrait les empêcher de se montrer plus proches le temps d’une soirée… Subtilement elle utilise le surnom qu’elle lui avait donné du temps où étaient plus que des amis. Un message subliminal qu’il est censé comprendre sans qu’elle n’en rajoute plus. La Volkswagen arrive sur ce parking qu’elle connaît trop bien. Ce studio c’est sa deuxième maison. Ils sont presque en colocation. Erin compte bien y passer la nuit. Trop fatiguée pour rentrer chez elle. Elle a surtout très envie rester aux côtés d’Adriel. Et lui lui faisait clairement comprendre qu’il ne voulait pas qu’elle parte. Cette main sur l’épaule…ce regard flamboyant. Tous les signes sont là, elle n’est pas aveugle. « Ah oui, tu trouves? » Qu’il balbutie en faisant un demi-tour sur lui même pour faire son fanfaron. Erin vient lui flatter les fesses avant qu’il s’éclipse dans la salle de bain. Sourire aux lèvres, elle le regarde s’éloignée un brin amusée par tout ça.

La fatigue se fait ressentir. Le canapé lui fait de l’oeil. Elle retire ses chaussures et s’installe en chien de fusil, les jambes pliées. Nombre de fois elle a passé ses nuits-là. Adriel avait beau lui proposer son lit, ce sofa avait toujours gain de cause. Pour qui ? Pourquoi ? Elle en sait rien. Mais elle se sentait bien ici. Encore plus quand il cédait à la rejoindre. Un sourire s’étire sur ses lèvres quand elle sent ses bras chauds l’étreindre. Son gel douche lui embaume les narines. Erin ne résiste pas à l’envie de se retourner et lui faire face. Ils restent un moment-là, à s’admirer dans le blanc des yeux comme s’ils se découvraient pour la toute première fois. D’un geste tendre, elle glisse sa main sur sa joue. Ils ont déjà étaient tactiles mais là ça sonnait différemment … Erin redessine ses lèvres avec son index comme pour si elle préparer le terrain. Elle mordille les siennes tout en louchant sur les siennes. Des envies interdites qui pourtant persistent. La tentation est plus forte que la raison. Elle craque la première en venant rompre les deniers petits centimètres qui les séparent. S’en suit un baiser plein de passion. Une explosion de souvenirs vient l’envahir. Ce premier baiser sur la glace … et tous les autres qui ont suivi. Son coeur s’emballe. Sa langue valse avec la sienne de manière sensuelle tandis que sa jambe s’enroule à la sienne comme pour sceller cette envie d’aller plus loin avec lui. Elle ne pense plus à demain. Le regret n’a pas sa place. De toute manière Sanders n’a plus le contrôle de rien.




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