| (adriel) quand tout dérape |
| | (#)Sam 27 Mar 2021 - 5:01 | |
|
Quand tout dérape
Cette soirée n’était pas supposée se dérouler comme ça. Au départ, je devais seulement me changer les idées avec mes potes d’uni, après être resté plusieurs jours chez moi à ne pas faire grand chose, après avoir tenté de ne pas envoyer de sms à Ambre pour lui dire… pour lui dire qu’elle me manque, qu’on peut en discuter davantage et ne pas rompre. Que je peux être patient et que je ne veux pas la forcer à être en couple, mais que je ne veux pas la perdre. non plus. J’ai l’impression que je me dirigeais vers la même décision qu’elle et, pourtant, maintenant qu’on n’est plus ensemble, je ne veux plus le voir. J’ai bien vu qu’Erin a essayé de me changer les idées, elle m’a même fait des biscuits aux pépites de chocolat et a regardé Guardians of the Galaxy un et deux avec moi, alors que d’habitude ce n’est pas trop son genre de film. Mais comme pour faire changement, dire exactement ce que je ressentais a été difficile — pour ça, il aurait fallu que je sache d’abord ce que je ressentais exactement. Alors bon, ce soir, je me suis permis de boire un peu plus que d’ordinaire, jusqu’à m’étourdir la tête, jusqu’à ne voir la vie qu’en rose. Et en rose fluo, en plus. Mes potes d’uni ne sont pas au courant de ma rupture et c’est tant mieux, ils n’ont pas posé de questions non plus, à part celles pour le jeu de vérité ou conséquence. Et grâce à cet alcool, je tiens tête à Elias, qui semble bien déterminé à m’amener au poste de police. J’appelle finalement Erin pour venir me sauver, cette superhéroïne dans sa Volkswagen, et j’oublie un peu que je suis pratiquement nu — et bon, elle m’a déjà vu complètement nu, on s’en fout que je sois en slip léopard. Par contre, sa robe rouge… sa robe rouge me donne chaud. Elle me fait voir ma meilleure amie sous un autre jour, un autre jour que j’ai connu il y a une dizaine d’années. On finit par atteindre Choupette et c’est dans un grand cocktail de fou rire, de stress et d’adrénaline qu’on s’enferme dans la voiture en priant pour qu’elle démarre. Heureusement, on peut s’enfuir loin d’Elias et du poste de police, merci. Je n’imagine même pas la tête de mes parents s’ils devaient payer ma caution.
Alors qu’on est route, je n’y pense pas deux fois avant de déposer ma main sur la cuisse d’Erin, comme si c’était tout naturel, comme si on était encore deux gamins à la fin de leur adolescence qui se découvraient pour la toute première fois. Dans ma tête, c’est un geste bien banal, mais c’est peut-être mon corps qui parle pour moi. Erin, cette présence rassurante et familière; Erin en robe rouge, sexy, belle, séduisante; Erin qui n’hésitait pas à mettre sa main sur mes fesses, sur mon torse, ce soir; Erin que je connais par coeur et qui, surtout, me connaît moi aussi par contre. Erin qui utilise le surnom qu’elle m’avait donné durant cette première soirée qui nous a littéralement rapprochés… Comment ne pas retomber dix ans en arrière? Erin qui a heureusement la clé de mon studio; il fait beau à ce temps-ci de l’année, mais dormir dehors ne me tente vraiment pas. Et puis, on sera bien à l’abris des menaces de menottes à l’intérieur. Ou peut-être pas. Ma main caresse toute seule son épaule, je finis par la retirer et je veux détourner l’attention en déclarant que je vais aller me changer. Elle me complimente sur le string et, bien que je porte un pantalon, je me retourne à demi comme pour m’admirer les fesses en la questionnant davantage. Elle passe sa main sur mon fessier et c’est tout juste si je rougis, je m’éclipse à la salle de bain en me demandant si elle aussi, elle pourrait avoir envie de moi. Okay… ça c’est admettre que j’ai envie d’elle. Si j’étais sobre, je le nierais totalement. Nous deux, de cette manière-là, c’est du passé… si? Mais goodness… les nuits passées avec elle me donnent chaud rien qu’à y penser. L’alcool m’enlève toute barrière, en ce moment elle n’est pas que ma best friend, elle est Erin, Erin en petite robe rouge et qui n’arrête pas de me toucher les fesses.
Lorsque je reviens au salon, je la trouve pratiquement endormie et je suis bien décidé à me contenir, même si je ne peux plus trop nier que j’ai envie d’elle. J’enroule mes bras autour de ses épaules, voulant seulement la sentir près de moi, voulant m’endormir moi aussi tout contre elle. Je sais très bien qu’elle préfère dormir sur le divan et que, même si je commence par somnoler dans mon lit, je finirai par la rejoindre ou c’est elle qui le fera; autant prendre de l’avance. Son parfum m’enveloppe, encore plus lorsqu’elle se retourne et qu’on se retrouve nez à nez, yeux dans les yeux. Elle est belle comme ça, belle tout le temps, mais particulièrement maintenant avec son petit sourire sur les lèvres et cet air à moitié endormi. Sa main passe sur ma joue, une douce caresse qui me fait frissonner et fermer les yeux une fraction de seconde. Son doigt passe sur mes lèvres et elle se mordille les siennes, un petit vertige se prononce dans le bas de mon ventre et mon souffle se coupe l’instant de quelques battements rapides de mon coeur. Elle colle ses lèvres contre les miennes dans un baiser explosif, elle enroule même sa jambe autour de la mienne et je l’aide à embarquer sur moi alors que nos langues se caressent. Erin glisse sa main sous mon t-shirt et caresse mon torse et je frissonne déjà, ça fait grimper mon envie d’elle et oublier que nous avons mis ce genre de… proximité derrière nous il y a bien longtemps. Un petit rire s’échappe de ses lèvres et je la fais basculer sous moi pour mieux l’observer.
♡ code par mpitiousmermaid ♡
|
| | | | (#)Mar 30 Mar 2021 - 16:27 | |
|
Quand tout dérape
Le ronronnement de Peter Quill Manders chat la sort de son sommeil. Erin entrouvre un oeil, puis deux en grimaçant quelque peu. Les cheveux en bataille, elle baisse les yeux sur ce bras qui l’enroule à la taille. Ce n’était donc pas son imagination ? Elle se retourne et découvre un Adriel presque nu tout contre elle. Les souvenirs de la soirée refont surface. Des souvenirs pas désagréables mais un peu gênants quand on sait qu’ils sont censé n'être que des amis. Erin tire la couette au-dessus de leur tête. Comme si ça allait les protéger du reste du monde. « Didi … ho…marmotte, réveille toi » Qu'elle chuchote. Il ouvre timidement les yeux à son tour. Elle lui sourit avec tendresse. « Bien dormit ? » Quelle question ! Surement aussi bien qu’elle. « Faut qu’on parle … » Commence t-elle par lui dire. Elle voulait que sa soit clair entre eux. Et surtout ne pas remettre en cause leur amitié à laquelle elle tient tant. « Ce qui c’est passé …hier soir. Je veux pas que ça change quoi que se soit entre nous. Je t’aime mais … pas comme ça. Tu le sais. La décision que j’ai prise y a dix ans ne changera pas. Je tiens trop à toi. Je veux pas te perdre. » Elle glisse sa main dans ses cheveux pour le rassurer. « J’ai adoré revivre ce moment-là avec toi. Mais ça ne doit pas se reproduire.» Erin espère sincèrement qu’Adriel ne se vexera pas. Car ce n’est vraiment pas ce qu’elle souhaite. Son amour pour lui est différent. Ça ne rentre dans aucune case. Ils s’aiment à leur façon. Ça a toujours était et ça doit le rester. Sanders vient se blottir contre lui pour un câlin. « Manders un jour, Manders toujours » qu’elle murmure en se calant contre lui. Elle ne voulait pas qu’il se sente rejeter. Mais elle tenait à ce que les choses restent clair entre eux.
♡ code par mpitiousmermaid ♡
|
| | | | (#)Lun 5 Avr 2021 - 22:20 | |
|
Quand tout dérape
« Didi … ho…marmotte, réveille toi » Je grogne, brusquement tiré de mon sommeil par une voix pourtant si douce. J’ouvre les paupières et bats quelques fois des cils pour chasser un peu de la fatigue, en prévision d’une luminosité qui, pourtant, de vient pas. Un peu confus sur pourquoi il fait aussi sombre, je pose le regard sur Erin qui me fixe en souriant, et je réalise qu’on est enveloppés de la couette, comme un dôme qui protège la bulle Manders du reste du monde. J’enfouis ma tête dans l’oreiller pour étouffer mon bâillement et je me tourne de nouveau vers ma meilleure amie, réalisant le mal de tête qui me prend — qui était probablement déjà là, mais qui s’est réveillé en même temps que moi. « Bon matin », je murmure. « Bien dormit ? » En réponse, je tends la main pour caresser sa joue, les souvenirs de cette nuit me revenant doucement en mémoire. Alors… ça s’est passé. De nouveau. J’en ai encore des frissons, je peux encore imaginer ses mains sur moi, ses lèvres sur les miennes, ses doigts dans mes cheveux. Et pourtant, ce mal de tête me rappelle à quel point il y avait de l’alcool, dans cette histoire — et, surtout, la raison pour laquelle je n’ai pas eu de mal à boire. Mais je ne regrette absolument rien, ça c’est certain. « Faut qu’on parle … » Mon estomac se noue, je sais très bien ce sur quoi elle s’enligne. Je le sais, je le respecte, mais ce n’est pas pour autant que ça ne me fait rien. En ce moment-même, je ne sais que penser. J’ai une pensée pour Ambre et je me demande ce qu’elle penserait si elle savait ce qui s’est passé cette nuit. Même si c’est elle qui m’a laissé. La culpabilité m’envahit en me demandant si c’est okay d’avoir couché avec ma meilleure amie alors que mon coeur fait mal. Pour elle, pour Ambre aussi. Pour moi. Bien sûr, nous étions tous les deux consentants, tous les deux célibataires. « Ce qui c’est passé …hier soir. Je veux pas que ça change quoi que se soit entre nous. Je t’aime mais … pas comme ça. Tu le sais. La décision que j’ai prise y a dix ans ne changera pas. Je tiens trop à toi. Je veux pas te perdre. » Bien sûr, on m’aurait demandé hier si je voulais revenir avec Erin, reprendre où nous en étions, et j’aurais répondu non, bien sûr que non, elle est ma meilleure amie et on a enterré cette partie de notre relation bien loin il y a longtemps. Et cette nuit, je n’arrivais pas à me détacher du moment présent pour penser plus loin. Mais maintenant… je suis confus. Entendre ces mots me fait me rendre compte que, peut-être, j’aurais aimé qu’elle me dise le contraire. Erin glisse sa main dans mes cheveux comme si elle peut deviner le ton de mes pensées. Parfois, j’ai l’impression qu’elle peut carrément les lire. Je ferme les yeux, c’est plus facile ainsi d’éviter son regard. « J’ai adoré revivre ce moment-là avec toi. Mais ça ne doit pas se reproduire.» Je hoche la tête doucement et me laisse tomber sur le dos, les yeux fixant le plafond, laissant ses paroles résonner en moi. Erin se rapproche, passe son bras autour de ma taille et vient caler sa tête sur mon torse. « Manders un jour, Manders toujours. » Je glisse ma main dans la sienne et lui colle un bisou sur le front. « Manders un jour, Manders toujours », je répète dans un petit sourire. « Et… je sais. T'inquiète pas. » Je tente de prendre sur moi, je ne veux pas qu’elle s’en veuille pour des sentiments qu’elle est totalement libre de ressentir. Tant que je l’ai dans ma vie, même si j’aimerais que nous soyons plus peut-être, ça me va. Je me redresse et pose les pieds au sol, lui tends la main. « Tu viens? Je vais te préparer le petit-déjeuner. » Et par petit-déjeuner, bien entendu que j’entends un bol de céréales sucrées avec du lait au chocolat et des rôties. Ou peut-être qu’on pourrait se faire venir du McDo avec UberEats. Je suis prêt à faire comme si cette nuit n’avait pas existé s’il le faut. Tant que je ne perds pas une des personnes qui comptent le plus pour moi.
♡ code par mpitiousmermaid ♡
|
| | | | (#)Mar 6 Avr 2021 - 16:50 | |
|
Quand tout dérape
Entre l’amitié et l’amour il n’y a qu’un pas. Aussi infime soit-il, il semblerait qu’ils soient deux à avoir franchi cette fragile barrière. Ils étaient tous les deux en peine de coeur. Lui venait de se faire larguer. Elle n’a jamais su ouvrir son coeur. Du moins l’assumer. Car elle éprouvait de réels sentiments pour le brun. Mais elle c’est toujours voiler la face en prétextant qu’elle n’était pas prête pour ça. Son amour est si grand que l’idée de le perdre l’effraie au plus haut point. C’est donc sur les bases de l’amitié qu’Erin avait décider de forger cette relation si particulière, unique, qu’ils sont les seuls à partager. Il n’y a pas de Mayers sans Sanders. L’un ne va pas sans l’autre. Il suffit qu’elle lève le petit doigt pour qu’il accoure. Et c’est la même pour lui. À défaut de l’aimer avec un grand A, Erin lui offre une place dans son coeur que personne ne pourra détrôner. Elle lui a promis. Manders un jour, Manders toujours. Envers et contre tous, ils resteront unit. Mais à leur manière. A sa manière. Erin impose ses propres règles. Car elle est bien consciente qu’il suffirait qu’elle lui dise oui pour qu’il laisse exploser ses sentiments. Ce n’est pas faute de vouloir le caser avec Tessa ou même recoller les morceaux avec Ambre. Mais il semblerait qu’il persiste à l’attendre… Dix ans déjà qu’il s’accroche. Dix ans qu’elle lui résiste. Et ça l’attriste de le voir se priver d’être heureux avec une autre. Encore plus ce soir … L’alcool mélangé à la faiblesse d’autrefois. Un regard, un geste, Sanders cède à lui offrir cette parenthèse. Juste pour un soir. Elle veut bien lui accorder ce qu’il désire tellement. Ses lèvres sur les siennes, c’est une explosion de souvenirs, de sentiments qu’elle avait enterré bien loin. Les mécanismes de leur couple reviennent au galop. Les craintes n’ont plus leur place. Erin est aussi entreprenante que lui. Adriel n’hésite pas à se montrer intime avec elle en lui offrant un plaisir qu’il lui connaît bien. La blonde se libère et s’offre à lui de tout son être. Son palpitant s’emballe, ses griffes se plantent dans le tissu du sofa. C’est un autre Mayers qu’elle redécouvre. C’est comme s’il essayait de lui prouver qu’il pouvait être beaucoup mieux que tous ces hommes qu’elle fréquente. Faut avouer que jusqu’à maintenant, Sanders n’a jamais trouver chaussure à son pied. Ce n’est pas comme si elle cherchait à se caser. La peur de l’abandon la freine. L’amour ça fait mal … L’absence de son père est déjà bien suffisante pour son coeur effiloché. Son coeur est cadenasser à double tour. Courage à celui qui parviendra à trouver la clé. Le feu en elle la consume, les deux se redressent pour s’unir et s’envoler ensemble pour un ultime plaisir. Ils s’accordent un moment de tendresse. Ses doigts filent sur la nuque d’Adriel tandis qu’il pose ses lèvres sur son échine. Doucement ses paupières se ferment pour mieux apprécier son souffle chaud sur sa peau. C’est agréable, c’est interdit … Le soleil n’est pas encore levé. Encore un peu … Erin l’embarque avec elle sous la douche. Un sourire malicieux prend place sur les lèvres d’Adriel. L’idée ne semblait pas lui déplaire. Commence alors un lavage mutuel. Elle le savonne, lui aussi. Leurs gestes sont doux et sans ambiguïtés. Ça n’empêche pas quelques baisers ici et là, mais ils restent sages. C’est tout aussi agréable. Leurs corps sont encore en émois, sensibles. Ils se contentent de câlins. Puis vient le moment d’aller rejoindre Morphée. Sa main vient chercher la sienne, Erin décide de casser tous les codes ce soir en grimpant les quelques marches qui mènent au lit de d’Adriel. D’habitude elle se refuse à y aller car elle estime que ce n’est pas sa place. Mais la parenthèse n’est pas fermée. Pas encore. Sans gêne, elle fouille dans ses affaires pour récupérer ce fameux tee-shirt de football américain qu’elle aime tant. Il est beaucoup trop grand pour elle. Le vêtement lui tombe à mi-cuisse, c’est parfait. Juste de quoi recouvrir ses attributs. Adriel enfile un boxer et les voilà blotties l’un contre l’autre pour finir la nuit. La blonde ramène ses cuisses contre son ventre alors qu’il l’enroule avec son bras à sa taille. Erin lui murmure un bonne nuit en utilisant un surnom qu’il connaît très bien. Sa tête pivote légèrement vers lui. Il se penche. Leurs lèvres viennent en contact pour un dernier baiser. Unis pour encore quelques heures, ils s’endorment l’un contre l’autre sans jamais chercher à se détacher.
Au petit matin, ils ont à peine bouger. Pourtant Sanders est la reine des coups de pieds. Il n’est pas rare qu’elle mène une guerre sans merci avec sa couette. Mais là elle est rester bien sage contre sonLord. La tête encore dans le brouillard, elle réalise ce qu’il c’est passé lorsqu’elle constate le bras d’Adriel autour de son ventre, et ce tee-shirt qu’elle n’a pas porté depuis des années. Des indices qui porte à croire qu’ils l’ont fait … Erin se retourne pour lui faire face. Il dort encore comme un bébé. Un sourire s’étire sur ses lèvres. Son bras ramène la couette au dessus de leur tête comme pour se rappeler l’obscurité de la nuit. Ou simplement refuser que le soleil c’est levé. Elle s’adresse à lui d’une voix douce pour ne pas le brusquer. « Bon matin » qu’il répond en lui souriant tendrement. Elle frisonne au contact de sa main sur sa joue. Ses émeraudes se plantent dans ses yeux brun. Elle dépose un baiser sur sa paume puis le regarde de nouveau en ravalant difficilement. Il fallait qu’ils parlent … Erin voyait bien ses yeux pétillaient d’amour. Ce regard, elle le connaissait … Non… il ne fallait pas… Elle lui explique alors, non sans mal, que tout ça ce n’était qu’une parenthèse, un moment en suspend dans leur vie respective. Leur moment à eux qui devront garder secret. Parce que ça ne regarde personne. Et Erin ne souhaite pas subir le jugement des autres. Elle assume d’avoir flanché hier soir. Et même si son cœur la torture ce matin, elle n’a pas de regrets d’avoir partagé ces quelques heures avec lui. Mais elle ne reviendra pas sur ses choix. Leur relation ne devait pas changer. Pas comme ça. Il est trop important dans sa vie pour qu’elle prenne le risque de tout faire merder avec des sentiments qui n’ont pas lieu d’être. Erin sent bien que ce n’est pas ce qu’il voulait entendre. Elle tente de le rassurer en lui disant qu’elle a beaucoup apprécier ce moment avec lui. Pas de regrets, juste une mise au point. « Manders un jour, Manders toujours » Qu’il répète machinalement. Elle un faible sourire avant d’enrouler son bras autour de sa taille. Sa tête se cale sur son torse. Pensive, elle dessine des sillons avec ses doigts. Est-ce que c’est ce qu’elle voulait réellement ? Ça la blesse de le voir si mal. Peut-être que c’était égoïste de l’avoir embrassé la première … Peut-être que c’était mal de lui avoir laissé croire que quelque chose était possible … « Et… je sais. T'inquiètes pas. » Elle ravale en en fixant ses doigts. N’osant plus le regarder dans les yeux. « Je suis désolée … » murmure t-elle, honteuse. Adriel se redresse, Erin se détache. Accroupie sur le lit elle l’observe s’asseoir sur le bord en faisant glisser ses cheveux derrière l’oreille. Ils sont censés faire quoi maintenant ? Y a pas de mode d’emploi pour le après … « Tu viens? Je vais te préparer le petit-déjeuner. » Elle se mordille la lèvre en restant planter là. Puis elle enroule ses bras à son cou en se plaçant derrière lui. Sa tête vient se caler contre lui. Elle ferme les yeux et se balance doucement avec lui en commençant à fredonner une chanson à son oreille. Parce que c’est sa manière de s’exprimer et de lui dire ce qu’elle a sur le coeur … « (…) And when my world is falling apart. When there's no light to break up the dark, That's when I look at you…When the waves are flooding the shore, And I can't find my way home anymore. That's when I, I, I look at you. » Sa voix est tout juste audible. Elle la chante uniquement pour lui. Un murmure qu’elle susurre du bout de ses lèvres. Erin voulait souligner l’importance qu’il a dans sa vie. Cette peur de le perdre qui ne cesse de la hanter. « You, appear just like a dream to me. » La chanson prend fin mais elle reste coller à lui en cachant son visage dans son cou. Ses doigts fins glissent entre les siens, ses yeux sont toujours clos. « Tu auras toujours une place dans mon coeur Adriel. Je ne la céderais à personne d’autre que toi » L’autre moitié reste à conquérir. Elle la conserve pour quelqu'un qu'elle saura aimé sans filtres et sans craintes. Mais Mayers pouvait avoir la fierté de ce dire qu’il est l’un des rare à qui elle laisse une place dans sa forteresse impénétrable
♡ code par mpitiousmermaid ♡
|
| | | | | | | | (adriel) quand tout dérape |
|
| |