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 (Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever.

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyMar 17 Nov 2020 - 18:11



IF ONLY IT COULD HAVE STAYED LIKE THIS FOREVER
Il y a une dizaine d'années. Avant.
La cloche sonne et je referme sans attendre une minute de plus ce foutu manuel d’histoire. J’en peux plus, j’ai la tête qui va exploser de faits ennuyeux sur l’Australie à partir de 1918. Des dates, je n’ai jamais vraiment été capable de trop les retenir, et puis j’aimerais bien qu’on voit plus l’histoire d’autres pays, ça serait vraiment intéressant. Je sors avec Ava de notre cours et on se dirige vers nos casiers, qui ne sont pas si loin l’un de l’autre. Je regarde l’heure sur ma montre - parce que oui, c’est encore l’époque où ce n’est pas un réflexe de regarder l’heure sur notre téléphone cellulaire - et je salue mon amie, je dois rencontrer mon frère à la sortie de l’école comme tous les jeudis soirs. C’est la journée qu’on s’est réservée depuis qu’il est en appartement, ça me manque de ne plus habiter avec lui et j’aime bien me réfugier chez lui, loin de l’oeil observateur de nos parents. La maison est vide sans ma soeur et mes deux frères, mais surtout sans Max. Il rendait la vie familiale quotidienne beaucoup plus intéressante et fun je trouve.

Mais lorsque j’arrive devant le portail de l’école, sa voiture n’est pas là. Je soupire et m’installe dos contre un arbre, mes lunettes de soleil sur le nez. Dix minutes passent, puis quinze, et mon frère n’est toujours pas là. Les écouteurs dans mes oreilles, je switch de chanson aux deux secondes. Je suis un peu énervé qu’il soit en retard comme ça, parce que ça nous fait moins de temps tous les deux. J’ai encore un couvre-feu malheureusement, les parents veulent que je sois rentré à vingt-trois heures maximum, c’est quand même un soir de semaine, j’ai de l’école demain. Rien que d’y penser, je lève les yeux au ciel. Ce n’est pas comme si je vais aller dormir directement en rentrant, non plus. Je sors mon téléphone de ma poche, ce bidule dont il faut peser plusieurs fois sur une seule touche numérotée pour produire la bonne lettre. J'ai convaincu mes parents de m'acheter un téléphone à écran tactile, un iPhone, on doit aller au magasin ce weekend. Lentement, je tape un court message à mon frère. T où?, quatre caractères et un espace, mais qui me prennent beaucoup plus de temps que nécessaire à écrire. J’appuie sur envoyer et je range mon téléphone dans ma poche. La cour de l’école est quasiment vide lorsque je vois la voiture de mon frère qui s’approche, il s’arrête juste devant moi et je monte avec une mine boudeuse. « C’était long », je commente en attachant ma ceinture. Mon sourire ne tarde toutefois pas à refaire surface, voir mon frère (enfin) me fait vraiment plaisir. « Alors, on fait quoi ce soir? » je demande lorsqu’il met sa voiture en route. « On commande de la pizza, hein? » Mon estomac gronde déjà, c’est un peu de la faute à ce dernier si j’ai eu de la misère à suivre dans mon cours d’histoire, il arrivait à m’empêcher de bien entendre la voix du prof. Quel dommage.
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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyMer 2 Déc 2020 - 12:47


brothers time

∞ Maxence & @Adriel Mayers

Jeudi. Ce soir, Maxence doit retrouver son frère. Petit rituel installé depuis qu'il a quitté le cocon familiale. Même si au yeux du brun, ce n'est absolument pas un cocon agréable. Plutôt une pluie de reproches constants. C'est malheureusement évident quand les deux plus grands réussissent dans la vie. Belles études, pas de vagues, puis lui. Lui qui n'a pas voulu aller à l'université, lui qui a lâché les cours dès qu'il l'a pu. Lui qui n'aura pas une petite ville parfaite pourtant déjà toute tracée par la famille Mayers. C'est sûrement pour ça que les parents n'aiment pas qu'il passe du temps avec Adriel, le plus petit de la famille. Il serait une mauvaise influence pour lui. Mais faut avouer que Maxence a toujours aimé l'emmener dans certaines aventures dans le dos des parents. Il est celui dont il est le plus proche dans toute cette famille. Le seul qui ne le juge pas, qui ne lui fait pas des reproches sans cesse sur ces choix de vie. Il est trop jeune peut-être pour comprendre qu'il est en train de gâcher sa vie. Mais ça, Max, il s'en fiche. Il apprécie juste profiter de la vie à sa manière. Alors ce matin, il se retrouve à dealer ce qu'il a sur lui. Même s'il n'a pas besoin d'argent, ces parents lui donnant tout ce qu'il veut, il apprécie gagner de l'argent par lui-même. Il sait que c'est de l'argent sale mais ça, ce n'est pas vraiment son problème. Après plusieurs heures à marcher dans les rues de Brisbane, il se dirige vers un appartement où se trouvent plusieurs de ses amis. Tout du moins, de mauvaises fréquentations qui l'enfoncent encore plus dans ses travers sans qu'il s'en rende compte. Une fois sur place, il s'installe, discute et boit seulement une bière. Refusant de prendre de la drogue comme d'habitude. Parce qu'il doit prendre la voiture et passer la soirée avec Adriel. Pour l'instant il sait encore se mettre des limites, au moins un minimum. Sauf que le temps passe sans qu'il s'en rende compte.

Comprenant qu'il est en retard, il se dépêche de monter dans sa voiture pour aller chercher son frère. Il espère qu'il l'attend toujours et qu'il n'est pas rentré à la maison familiale. Maxence n'a pas vraiment envie de devoir y aller et voir les parents Mayers. Après plusieurs longues minutes en voiture, il arrive devant l'école et repère Adriel. Qui ne tarde pas à vite monter dans la voiture. « C'était long » Le brun lève légèrement les yeux au ciel avant de remettre le contact pour se diriger vers son appartement. « Je sais désolé, j'ai pas vu le temps passer. » Bien trop occupé à parler des prochaines soirées intéressantes où il pourrait se faire un maximum d'argent avec ses pseudos-amis. Mais il est là et prêt à passer le reste de la soirée avec lui. « Alors, on fait quoi ce soir? » Il sourit en lançant un coup d'oeil à son frère, ayant déjà deux idées en tête. Mais il a prévu de le laisser choisir le programme, peut-être bien que ça l'aidera à se faire pardonner ce retard. « On commande de la pizza, hein? » Maxence se met en rire en tournant la tête vers Adriel. « Evidemment petit estomac sur patte, t'inquiètes pas ! » La règle d'or de cette soirée du jeudi, c'est de manger gras. Tout du moins, manger quelque chose de vraiment bon qu'ils ne mangent pas tous les jours. Surtout qu'il sait très bien que les parents sont aussi stricts sur la nourriture malheureusement. « J'ai deux choix pour toi ce soir. Soit on reste à l'appartement en mangeant des pizzas devant le match de Rugby de ce soir. » Ils aimaient tous les deux regardaient du sport à la télé, bien qu'ils ne soient pas réellement sportifs autant l'un que l'autre. « Soit on mange la pizza et on part à la salle d'arcade pour que je te mette la pâté ! » Qu'il rajoute un grand sourire aux lèvres. Il a toujours aimé taquiner son petit-frère. Puis, c'est bien le rôle d'un grand-frère d'embêter non ? Il le fait à la perfection le brun, il ne se gêne jamais.

@Azaryaah

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyMar 8 Déc 2020 - 1:27



IF ONLY IT COULD HAVE STAYED LIKE THIS FOREVER
Il y a une dizaine d'années. Avant.
Comme chaque jeudi, mon frère et moi devons nous retrouver pour la soirée et, même si c’est chaque semaine, ça ne m’empêche pas d’y avoir hâte à chaque fois. Ça me fait bizarre de ne plus le voir à tous les jours à la maison, même s’il a déménagé en appartement dès qu’il a pu. Je sais qu’il préfère vivre par lui-même, sans avoir nos parents sur le dos constamment. Mais comme c’est eux qui payent son loyer, ils se le permettent quand même une fois de temps en temps. En tout cas, aujourd’hui, il est en retard. Ce n’est pas la première fois, mais chaque fois, je fais un peu mon impatient. J’ai hâte de le voir et je ne veux pas perdre du temps avec lui ce soir. Et bon, ce n’est pas ma définition de fun, d’attendre à l’extérieur de l’école, seul, parce que tous les autres élèves sont rentrés chez eux ou sont en activité parascolaire. Je lui envoie un message sms et voyant qu’il ne répond pas, je suis à deux doigts de rentrer à la maison, il viendra me chercher là au pire. S’il ne m’a pas oublié. Même si bon, je doute qu’il m’ait oublié… Il finit par arriver et je ne m’empêche pas de lui faire remarquer que c’était long, l’attendre sur le bord de la rue comme ça. Maxence lève les yeux au ciel et s’excuse, il dit ne pas avoir vu le temps passer. « Mmmm-mmm », je dis en faisant mine de le bouder encore un peu. Mais je ne peux jamais réellement rester fâché longtemps contre mon frère, mon sourire revient bien vite et je lui demande ce qu’on fait ce soir. Il se contente de tourner la tête dans ma direction et de me sourire. Comme il ne répond rien, j’utilise cette occasion pour proposer quelques trucs, dont de la pizza. Ça serait vachement bon, j’ai déjà faim, même s’il est loin de l’heure du dîner. Max rit et m’appelle un estomac sur patte, je lui offre une moue. Pfff. « T’aurais aussi faim que moi si t’avais dû manger la même chose que moi », je me plains, à demi boudeur, à demi amusé. « Maman a encore embauché un nouveau cuisinier et il ne  met pratiquement que des légumes dans ses plats… j’ai l’estomac vide, là. » Parce que ça a bien beau être nourrissant, des légumes, ça ne remplit pas l’estomac super bien. Maman aime bien cuisiner, mais elle a embauché un cuisinier il y a quelques années pour faire quelques repas par semaine. Et, depuis, elle change quoi, trois-quatre fois par année? Mais au moins, je suis content que mon frère agréé, pizza ce sera. De toute manière, le jeudi soir, il est hors de question de manger santé.

Max m’annonce alors qu’il a deux choix pour moi, le premier étant de rester chez lui à manger de la pizza et à regarder le match de Rugby. Cette idée, déjà, me fait sourire en grand. J’adore aller chez lui, je me sens plus indépendant, plus… libre. C’est pratiquement comme si j’étais moi aussi adulte. Cette idée m’enchante, mais j’ai surtout hâte d’entendre la deuxième, je l’attends patiemment. Max propose qu’on mange de la pizza et qu’on aille à la salle d’arcade… pour qu’il me mette la pâté. Je secoue vivement la tête, un sourire néanmoins sur les lèvres. « Non, JE vais te mettre la pâté », je rectifie, « parce que c’est la loi, les grands frères doivent laisser leurs petits frères gagner… » je dis finalement, l’air malicieux. Je sais très bien que Max n’a jamais été le genre à me laisser gagner juste parce que je suis plus jeune. Ou à me laisser gagner du tout. Bah, lui comme moi n’y voyons pas l’intérêt de toute manière.

Max se stationne à côté de son building et nous montons les escaliers jusqu’à son appartement. Une fois à l’intérieur, je me laisse tomber sur le canapé sans même prendre le temps d’enlever mes chaussures. J’ai l’impression d’avoir le cerveau en bouillie à cause de ce cours d’histoire de l’Australie. « J’ai hâte d’avoir fini le lycée », je râle en passant un coussin derrière ma tête. « T’es tellement chanceux d’avoir fini, toi » j’ajoute en soupirant. J’ai hâte de me sentir libre, d’être en appartement, mais surtout, de voir le monde. Pour y faire quoi, je ne sais pas, mais je sais seulement que je veux voyager. « Bon, on commande quoi comme pizza? Toute garnie, ça te va? » Je salive déjà rien que d’y penser. « Au fait, t’as de la bière? » je demande tout innocemment. Normalement, il y en a dans son frigo. J’ai peut-être pas l’âge de la majorité, mais c’est tout comme. Et puis, ça n’a pas empêché mon frère de me refiler de l’alcool dans les soirées où il m’emmène.
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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyJeu 10 Déc 2020 - 15:40


brothers time

∞ Maxence & @Adriel Mayers

Maxence ne peut pas s'empêcher de s'en vouloir quand même un peu d'être en retard. C'est le seul soir où il peut passer du temps avec son frère et il arrive quand même à pas voir le temps passer. Mais il sait aussi qu'il va pouvoir se faire pardonner pendant la soirée. Le point positif de vivre seul, c'est qu'il peut faire exactement ce qu'il veut. Par la même occasion, il peut embarquer son petit-frère avec lui et grâce à l'argent des parents, lui payer ce qu'il veut. Parce que ce n'est pas avec ces petits deals par ci par là qu'il a réellement un salaire et de quoi s'offrir tout ce qu'il veut. Il en a bien conscience. Arrivant enfin devant l'école de son frère, il le laisse râler un petit peu. Il en a bien le droit et c'est lui qui est en tort. Mais heureusement ça ne dur pas bien longtemps, surtout quand ils commencent à parler du repas ce soir. « T'aurais aussi faim que moi si t'avais dû manger la même chose que moi » Maxence s'imagine déjà très bien ce qu'il a pu endurer niveau nourriture. Encore un bon point de ne plus vivre chez les Mayers, il peut se faire plaisir chaque soir avec ces repas et ça, ça n'a pas de prix. « Maman a encore embauché un nouveau cuisinier et il ne met pratiquement que des légumes dans ses plats... j'ai l'estomac vide, là. » Le brun se met à rire aux mots de son petit-frère. Heureusement qu'au moins un soir par semaine, il peut se faire plaisir et déguster quelque chose de vraiment bons. « Tu sais bien que les légumes c'est trèèèèès importants pour la santé et surtout pour avoir des bonnes notes ! » Ca a toujours été la phrase de la mère Mayers pour justifier de manger autant de légumes. Comme si les légumes étaient indispensables à la réussite scolaire, ça se saurait depuis le temps. « Je te promets, pas de légumes ce soir, que du gras ! » Il ne repartira pas de chez Max avec l'estomac vide, c'est une évidence. Le brun met toujours un point d'honneur à ce que son frère passe une bonne soirée avec lui et qu'il s'amuse. Sûrement car il veut garder ce lien positif avec lui. Le seul lien encore positif qu'il peut entretenir avec les membres de sa famille et qu'il refuse de perdre comme les autres. C'est pour cette raison qu'il lui propose deux choix pour la soirée, même s'il a déjà une petite idée du choix qu'Adriel va faire. « Non, JE vais te mettre la pâté » Il se met à rire, absolument pas étonné de ce choix. Il est même plutôt content parce qu'il avait très envie d'aller s'amuser ce soir. « parce que c’est la loi, les grands frères doivent laisser leurs petits frères gagner… » « Sauf que moi je ne suis pas un grand-frère gentil, désolé ! » Qu'il répond du tac au tac en tournant légèrement la tête vers lui pour lui tirer la langue. C'est pas le genre de Maxence de laisser gagner qui que ce soit, même pas son petit-frère. D'autant plus qu'à ses yeux, ça a toujours été stupide de laisser les petits gagnaient, ça ne forge pas leur caractère.

Ils arrivent finalement devant l'immeuble du brun alors qu'il gare sa voiture. Ils montent rapidement en haut alors qu'Adriel fait comme chez lui, comme d'habitude. De toute façon, cet appartement est aussi le sien. Il sait qu'il peut venir ici quand il le veut et que Maxence l'accueillera toujours les bras grands ouverts. « J’ai hâte d’avoir fini le lycée » Lointain souvenir pour lui le lycée. Les cours en général aussi, n'ayant pas souhaité continuer ces études. Sûrement la plus grande déception de sa famille. Depuis cette décision, son père ne lui adresse quasiment plus la parole. « T’es tellement chanceux d’avoir fini, toi » Max sourit alors qu'il pose ses affaires, s'approchant d'Adriel pour s'installer sur un fauteuil à côté du canapé. « Tu sais, tu vas rentrer à l'université après et ça risque d'être encore plus compliqué. Alors profites du lycée ! » Certes, il n'a jamais mis les pieds dans une université lui. Mais il a vu les deux plus grands avant lui passaient cette étape et il a bien compris que c'était encore plus de cours et de travail que le lycée. Une raison de plus pour lui d'arrêter aussi vite que possible que les études. « Bon, on commande quoi comme pizza? Toute garnie, ça te va? » Il hoche positivement la tête en souriant, son téléphone à la main pour commander les deux pizzas sur une application. Ils prennent quasiment toujours la même chose, alors ce n'est pas difficile pour lui de passer la commande. « Au fait, t'as de la bière? » Il fronce légèrement les sourcils en relevant les yeux vers son frère, un petit sourire aux lèvres. « Adriel Mayers, tu sais bien que la bière c'est très mauvais ! » Qu'il lâche en prenant un ton autoritaire. Les parents ont toujours dit ça, les premiers temps où ils ont compris qu'Adriel avait bu par la faute de Maxence. Les pizzas commandaient, il se relève pour aller au frigo et sortir deux bières. Parce qu'il en a toujours chez lui, évidemment. « Tu sais pas la chance que t'as, j'aurais aimé avoir un grand-frère aussi cool que moi ! » Qu'il dit en lui donnant une bière avant de s'installer de nouveau sur son fauteuil. Une bière ne pourra pas tuer son petit-frère et ce n'est pas avec ça qu'il finira bourré. « Ca reste entre nous, évidemment. » Sinon, Adriel n'aura plus jamais l'autorisation de venir ici. Déjà que Maxence s'estime chanceux que sa mère autorise encore ces petites soirées. « Les pizzas arrivent dans vingt minutes. Alors trinquons à cette nouvelle soirée ensemble ! » Qu'il dit en tendant sa bière vers Adriel, un large sourire sur les lèvres. Il veut profiter de chaque soirée comme celle-là car il a toujours peur que ça s'arrête du jour au lendemain.

@Azaryaah

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyMar 15 Déc 2020 - 1:30



IF ONLY IT COULD HAVE STAYED LIKE THIS FOREVER
Il y a une dizaine d'années. Avant.
J’ai tellement faim que je n’arrive plus à réfléchir super clairement. Le nouveau cuisinier que notre mère a embauché ne sait apparemment pas ce qu’un ado mange en termes de quantité, ni ce qu’un être humain tout court devrait manger en un repas, si je peux me permettre. Je comprends que les légumes ont beaucoup de valeur nutritive, mais ce n’est pas avec ça que je vais me sentir plein et énergique. Et puis, c’est bien meilleur le fastfood… Heureusement, je sais que ce n’est pas mon frère qui va nous faire manger un repas super sain et équilibré, ce soir. Maxence se met à rire à mes paroles et je souris, j’aime bien jouer au drama king avec lui, surtout quand ça le fait rire comme ça. Il rajoute à la plaisanterie en disant que les légumes sont très importants pour la santé et pour avoir des bonnes notes. Mon rire se joint au sien. « Tu sonnes comme maman, ça fait peur », je dis en grimaçant. C’est ce qu’elle nous a répété toute notre vie; je ne pense pas que sa tactique ait déjà fonctionné, vraiment, pauvre maman. Et en réalité, j’ai des mauvaises notes quand même. Max me promets que ce soir, il n’y aura pas de légumes. mais que du gras. Je salive d’avance. « Thank God », je laisse tomber dans un grand soupir. J’ai déjà hâte de savourer cette pizza, je meurs  d’impatience rien qu’à penser qu’il faut déjà arriver chez lui et la commander, et attendre que le livreur arrive… Argh, ça va être tellement long. Mais au moins, comme chaque jeudi, je vais repartir à la maison avec le ventre plein, satisfait surtout. C’est rare que nos parents fassent venir de la pizza - ou du fast food tout court. À quoi bon quand on a un cuisinier…

Maxence m’explique la deuxième option pour la soirée et je rétorque que c’est plutôt moi qui vais lui mettre la pâté, avant d’ajouter que c’est le rôle des grands frères de laisser leurs petits frères gagnés… non? Je sais très bien que ça n’a jamais été son genre et j’affiche une fausse moue déçue sur mon visage lorsqu’il réplique qu’il n’a jamais été un grand-frère gentil. Il tourne la tête le temps de me tirer la langue et je l’imite, amusé. Je laisse un sourire espiègle se poser sur mes lèvres. « Si tu m’aimes pas assez pour me laisser gagner, ça va… », je dis dans un grand soupir. Max est le frère avec qui je m’entends le mieux, de qui je me sens le plus proche. Je ne lui ai jamais tenu rancune de ne pas me laisser gagner (okay, peut-être quand j’avais genre quatre ans), je suis même certain que j’agirais pareil si j’avais un petit frère.

Une fois dans l’appartement de Max, je m’installe confortablement sur son canapé, je fais comme chez moi parce que c’est comme ça que je me sens, ici. Chez moi. J’ai l’impression de pouvoir me mettre plus à mes aises ici qu’à la maison parfois, entre autres parce que maman ne me laisse pratiquement rien toucher, faut que tout reste comme c’est. Il y a même certaines chaises sur lesquelles je ne peux même pas m’assoir parce que ce n’est que de la décoration. Ma chambre, c’est mon refuge. L’appartement de Max aussi. J’envie mon frère d’avoir terminé le lycée et je n’hésite pas à lui dire. Il s’installe sur un fauteuil près du canapé. « Tu sais, tu vas rentrer à l'université après et ça risque d'être encore plus compliqué. Alors profites du lycée ! » Très encourageant. Je soulève un sourcil. « Et si j’veux pas aller à l’uni? » je lance en haussant les épaules, un peu sur un ton de défi. Lui, il n’y a pas été, après tout, pourquoi y serais-je obligé? Même si bon, j’y pense quand même un peu, l’autre jour un journaliste est venu donner une petite présentation au lycée et son métier a l’air vraiment cool. Mais bon, ça, c’est si j’ai les notes pour entrer dans le programme… pour l’instant, je ne crois pas que ça soit le cas. Et je ne suis pas certain si je me vois rester assis en classe pendant des heures encore quelques années. Argh, j’sais pas. Mais profiter du lycée… bof. Les journées sont longues et ennuyeuses.

Je lui demande ce qu’on commande comme pizza, je propose du même coup une toute garnie. Max hoche la tête et passe la commande sur son téléphone. Je lui demande s’il a de la bière et je le vois froncer les sourcils et relever les yeux vers moi. « Adriel Mayers, tu sais bien que la bière c'est très mauvais ! » répond-il d’un ton plutôt autoritaire. J’éclate de rire. « Whateveeeer », je rétorque, sourire aux lèvres. Ses paroles me rappellent drôlement ce que nos parents m’ont dit après avoir compris que Maxence m’avait donné de l’alcool lors d’une soirée. « Le vin c’est pas mieux , il me semble, et pourtant… » Et pourtant, nos parents en prennent régulièrement. Mais mon frère se lève et revient bien vite avec non plus une mais deux bières. Yes! Il dit que je ne sais pas la chance que j’ai d’avoir un grand frère aussi cool que lui. J’étouffe un rire en pensant que notre aîné agit très différemment avec nous que Max avec moi. « Tu serais encore plus cool si t’as de la glace dans ton congélo », je réplique, malicieux. Bah quoi? Tant qu’à ne pas manger santé, autant y aller jusqu’au bout. Max me donne ma bière. « Merci », je dis dans un grand sourire de gamin. « Zut, je comptais le dire aux parents », j’ajoute, sarcastique et amusé, lorsqu’il veut s’assurer que ça reste entre nous. Je sais très bien que si nos parents le savent, que Max m’a donné de la bière, même si je suis si près de la majorité, qu’on est deux hommes morts. Ou peut-être plus Maxence, parce qu’on sait très bien tous les deux que c’est lui qui va se faire réprimander le plus. Et ils ne voudront plus que je vienne ici. Mais bientôt, je serai majeur et ils n’auront plus leur mot à dire. Il annonce que les pizzas arriveront dans environ vingt minutes. J’apprécie particulièrement le fait qu’il ait dit les pizzas. Je lève ma bière en direction de celle de mon frère et nous trinquons. Durant les soirées comme ça, avec Maxence, je ne peux que relaxer et en profiter, oublier les responsabilités qui m’attendent à la maison ou au lycée.

Une vingtaine de minutes plus tard, les pizzas arrivent et nous nous installons à même le canapé pour manger. « T’as fait quoi, aujourd’hui? » je demande, curieux de voir ce que mon frère a pu faire aujourd’hui pendant que je faisais des maths et de l’histoire et toutes sortes de choses passionnantes. Je sors une pointe de pizza de la boîte et l’amène directement à ma bouche.  
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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyLun 21 Déc 2020 - 11:11


brothers time

∞ Maxence & @Adriel Mayers

Comme toujours, il s'amuse à embêter un petit peu Adriel. Il sait très bien comme ça peut être difficile de vivre avec les parents Mayers. Il y a des règles assez stricts à respecter dans cette famille, ce n'est pas pour rien si Maxence est parti aussi tôt qu'il l'a pu. Son autre frère et sa soeur se sont toujours pliés aux règles tels des enfants modèles. Parfois, le brun se demande si ce n'est pas sa faute qu'Adriel soit comme ça. Lui aussi il n'aime pas les règles, il n'aime pas tout ce qu'imposent les parents. Est-ce que c'est sa faute ? Est-ce qu'il lui montre réellement le mauvais exemple comme toute la famille le dit ? Il préfère croire qu'il est juste comme lui. Son seul allié dans cette famille. Maxence se met à rire de nouveau quand il lui dit qu'il comme parle comme leur mère. C'était bien le but, cette phrase il a entendu en boucle pendant des années. Il sait très bien qu'elle doit continuer de lui dire toutes les mêmes phrases clichés à lui aussi. Ca l'a toujours exaspéré à Maxence mais au fond, ça n'étonne personne que tout ce qui touche aux parents puissent l'irriter.

Maxence annonce le plan pour la soirée. Plutôt les deux options qui s'offrent à lui, même s'il se doutait déjà qu'il choisirait les arcades. C'est quand même bien plus amusant. Puis, il faut bien profiter de tout l'argent que les parents lui donnent pour qu'ils puissent vivre plus que correctement. Autant en faire profiter aussi Adriel qui ne peut pas vraiment profiter de l'argent avec eux. Ils n'organisent jamais des choses bien sympathiques et drôles. « J'aime plus gagner que je t'aime, effectivement ! » Qu'il réplique en lui tirant la langue, tel un gosse. Ca a beau être le grand-frère, il garde quatre ans d'âge mental avec lui. Il aura toujours cette âme d'enfant au fond de lui même si sa vie n'a plus rien de celle d'un enfant ni même d'un adolescent.

Ils arrivent enfin à l'appartement de Maxence. Il faut dire qu'il a de la chance de vivre dans un si bel appartement, dans un si beau quartier. Vu le nombre de conneries qu'il fait et le nombre de fois où il a déçu ses parents, il ne comprend pas qu'ils lui paient quelque chose comme ça. Alors il imagine que c'est pour lui montrer à quoi il aurait accès s'il se relance dans les études pour gagner de l'argent et avoir cette petite vie toute tracée qu'ils aiment tant. Adriel va devoir suivre le chemin comme les autres. S'il ne veut pas finir catégorisé comme le vilain petit canard de la famille. Une seule personne qui échoue dans cette famille, c'est suffisant. Les yeux rivés sur Adriel, il fronce les sourcils à ses mots. « Tu veux donner une crise cardiaque aux parents en étant le deuxième à ne pas aller à l'université ? » Ils seraient encore capables de dire que c'est de la faute de Maxence et qu'il a réussi à lui monter la tête. Il est le mauvais exemple, celui dont il ne faut pas suivre les traces. « Je suis mal placé pour te dire que tu dois y aller. » Ce ne serait pas crédible venant de sa part. Dès le lycée il a toujours su qu'il ne foutrait pas un pied à l'université. Et pour bien le montrer, il n'a rien foutu au lycée. Au moins, il ne pouvait être accepté nulle part et les parents ne pouvaient pas le forcer. « La vraie question à se poser, c'est de savoir ce que tu veux faire dans ta vie ? » Comment il s'imagine son avenir, s'il a un métier de rêve en tête, une envie déjà bien précise. Parce que Maxence, il n'a jamais su. Rien ne lui a jamais donné envie.

Les mauvaises habitudes sont sûrement la règle d'or dans cet appartement. La commande des pizzas passées, il part chercher deux bières. Sachant très bien que ce n'est pas la première fois qu'il fait boire Adriel et que ce n'est qu'une bière. Il ne compte pas non plus le faire boire à foison, il sait très bien qu'il a cours demain. Peut-être qu'il est souvent con, mais il n'est pas inconscient non plus. « Certes, mais ils sont majeurs eux. » Le vin pendant les repas c'était la base dans la famille. Mais il était inconcevable de boire avant la majorité et surtout d'abuser de l'alcool. Autant dire que Maxence s'est toujours fait un malin plaisir à rentrer saoule dans la demeure familiale avant même sa majorité. Rendre fou ces parents, ça l'a toujours bien trop amusé. « Je te payerais des sucreries aux arcades. » Pour le coup, il y a toujours de la bière dans son frigo mais de la glace, non. Maxence a ses priorités bien à lui et ce n'est pas les mêmes que tout le monde. Il rit aux mots d'Adriel, sachant très bien qu'il ne le dira pas aux parents. Bien qu'il ne serait pas engueulé comme Maxence, il n'aurait plus l'autorisation de venir ici et ce serait assez embêtant. Il n'a pas envie de perdre cette petite soirée habituelle avec lui.

Les pizzas arrivent et ils s'installent tous les deux sur le canapé pour pouvoir les déguster. Jusqu'à ce qu'Adriel lui demande ce qu'il a fait aujourd'hui. Il est évident qu'il ne va pas lui dire qu'il a passé plusieurs heures à vendre de la drogue pour se faire un peu d'argent. Il cache bien ses activités illégales à ses proches. « J'ai glandé un petit peu à l'appartement puis je suis allé voir des amis. » C'est déjà bien mieux à dire. Puis ce n'est pas totalement faux, il est réellement allé voir des amis. Certes, des mauvaises fréquentations qui lui fournissent de la drogue et avec qui il deal mais ça, il n'est pas obligé de le savoir. « C'est pour ça que j'étais en retard. On discutait et je n'ai pas vu l'heure passait. » Toujours pas un mensonge. Disons qu'il omet quelques détails au milieu de sa petite histoire pour qu'Adriel continue de garder une belle image de lui. Dire qu'on a arrêté les études pour devenir un dealer, ça ne fait pas rêver. « Et toi, les cours ? J'espère que t'as des bonnes notes ! » Qu'il rajoute en souriant avant de croquer dans une part de pizza. Il préfère largement parler de lui sur ce coup-là et que de sa vie.

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyVen 25 Déc 2020 - 6:51



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Il y a une dizaine d'années. Avant.
Bien que de regarder une partie de rugby à la télé avec mon frère est toujours plaisant, ça n’empêche pas que l’arcade est l’option que je choisis; et de toute manière, ça vient avec la pizza aussi. Je sais très bien que Max n’est pas du genre à me laisser gagner même si je suis plus jeune que lui, mais je fais comme si cette nouvelle me choquait et je finis par lui dire que c’est parce qu’il ne m’aime pas assez pour me laisser gagner. Je fronce les sourcils lorsqu’il me réplique qu’il aime plus gagner qu’il ne m’aime, je boude. Je sais très bien qu’il plaisante, mais malgré ça, ça ne m’empêche pas de me sentir agacé, parce qu’avec Maxence, j’ai besoin de savoir qu’il m’aime; pas qu’il le dise tout haut nécessairement, mais qu’il ne dise pas le contraire non plus. C’est mon grand frère cool vers qui je me tourne quand j’ai besoin et j’aime qu’il vive sa vie absolument comme il le souhaite. Mais il me tire la langue et, au final, je ne peux pas résister à le faire à mon tour. Ça n’a pas changé, ça, entre nous deux, même quand on est supposés être plus vieux et plus matures et tout. Notre frère et notre soeur, ils sont beaucoup trop sérieux je trouve, à se concentrer dans leurs études et à vivre leur vie de parfaits adultes et tout. Avec Max, c’est léger, on s’amuse.

J’émets la possibilité que je n’aie pas à l’université; après tout, Maxence n’y a pas été, alors pourquoi pas moi? Mon frère a l’air si libre à mes yeux, c’est exactement comme ça que je veux me sentir. Autant que j’aime nos parents, j’étouffe un peu à la maison avec toutes ces règles. Il est bien placé pour le savoir, Max. Mais sa réaction n’est vraiment pas celle à laquelle je m’attendais, il fronce les sourcils et me demande si je veux donner une crise cardiaque aux parents en étant le deuxième à ne pas aller à l’université. « Ben… non », je commence dans une moue. Ben non, je ne veux pas donner une crise cardiaque à mes parents, mais c’est ma vie, non? En même temps, l’idée de les décevoir ne m’enchante guère non plus. Il ajoute qu’il serait mal placé pour me dire que je dois y aller et je baisse les yeux. Serait-ce une torture pour moi d’être sur les bancs de l’école quelques années de plus juste pour ne pas décevoir nos parents? Oui, sans doute. Mais, en même temps… j’ai eu droit à des tuteurs depuis tant d’années pour m’aider à remonter mes notes, nos parents diraient sans doute qu’ils n’ont pas mis cet argent dans ces cours supplémentaires pour, qu’au final, je n’aie pas à l’université. Je relève les yeux sur mon frère lorsqu’il me dit que la vraie question, c’est de savoir ce que je veux faire dans la vie. « Je veux voir le monde », j’admets sans aucune once d’hésitation. Mais ça, Max le sait sûrement, j’en parle depuis longtemps. Je hausse les épaules. « Sinon… un journaliste est venu parler au lycée… ça a l’air intéressant comme métier. J’sais pas trop. Ça pourrait être cool de présenter les nouvelles ou quelque chose dans le genre. » Je prends une petite pause, penche la tête. « Et toi, tu savais ce que tu voulais faire au lycée? Et maintenant? » Parce que pour moi, il a l’air bien où il est, et c’est surtout qu’il n’a jamais avoir eu l’air de regretter de ne pas être allé à l’université.

Max dit quelque chose au sujet des bières qui me fait drôlement penser aux parents et je fais remarquer, sans toutefois terminer ma phrase, qu’ils disent peut-être que la bière ce n’est pas bon pour la santé, mais qu’ils ne sont pas mieux avec leur vin à pratiquement à tous les dîners. Max agréé, mais il ajoute qu’ils sont majeurs, eux. Je soupire. Ouin, pis. Je serai majeur dans pas si longtemps, moi aussi, qu’est-ce que ça peut bien changer au final? Mais je sais que ce n’est pas mon frère qui va être en désaccord là-dessus, lui-même buvait avant que la loi ne le permette. J’ai le souvenir vague de quelques fois où il est même rentré, disons, en faisant beaucoup de bruit. Je dis à Maxence qu’il serait plus cool s’il avait de la glace dans son congélo et il me répond qu’il me payera des sucreries aux arcades. Je lève un point victorieux dans les airs. « YES! » je m’exclame. De toute manière, je m’en doutais, Max me paie toujours plein de trucs quand on passe la soirée ensemble.

Alors que nous dégustons les premières pointes de pizza, je demande à mon frère ce qu’il a fait aujourd’hui, t’sais histoire de savoir pourquoi il est arrivé en retard. Il m’explique qu’il a glandé un petit peu à l’appartement et qu’il est ensuite allé voir des amis. J’ai envie de ronchonner un peu et de lui dire quelque chose comme dis-le s’ils sont plus importants que moi, juste pour faire mon drama king et l’embêter exprès, mais il ajoute de lui-même que c’est pour ça qu’il était en retard. Ils discutaient et il n’a pas vu l’heure passer. Je prends une autre bouchée de pizza et l’observe en haussant un sourcil. « Mmmh-mmhhh…. », je fais, avant de finalement hausser les épaules d’un air nonchalant et d’ajouter: « D’accord, ça arrive. Mais la prochaine fois que tu arrives en retard… » Je plisse les yeux pour réfléchir à ce que je pourrais bien lui réclamer s’il est en retard, mais vraiment, mon frère ne me refuse pas grand chose en général. « … tu me laisseras gagner aux arcades », que je dis finalement avec un petit sourire malicieux. «Deal? » Une nouvelle bouchée de pizza et il me demande comment vont les cours et me dit qu’il espère que j’ai des bonnes notes. « Hum… définis c’est quoi avoir des bonnes notes? » je demande en me mordillant la lèvre. Une fois par semaine, encore aujourd’hui, j’ai un tuteur, mais ça ne change pas grand chose parce que je n’arrive pas vraiment à me concentrer durant les heures de cours. M’imaginer faire un tour en Italie est beaucoup plus intéressant. Mes notes sont passables, pour la plupart, juste pas… excellentes.
 
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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptySam 2 Jan 2021 - 10:24


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∞ Maxence & @Adriel Mayers

Il adore ces petits moments de tranquillité avec son frère, à juste parler de tout et de rien. Il a envie d'être là pour lui comme il le peut et de pouvoir l'aider s'il en a besoin. Même s'il a conscience qu'il n'a pas vraiment le rôle du grand frère qui aide et qui soutient sans failles. Mais il essaye, c'est le principal non ? Encore plus quand ils commencent à parler des études. Maxence est mal placé pour parler de ça ainsi que d'université. Mais il sait aussi que les parents deviendraient fous si Adriel n'y va pas. Et qu'ils remettraient sûrement la faute sur lui-même s'il n'y est pour rien. Une habitude qu'il a pris depuis le temps. Alors avant toute chose, il essaye de comprendre pourquoi il ne veut pas y aller. Si c'est réellement les études qui ne lui plaisent pas ou si c'est juste parce que les cours sont chiants. Lui-même, il a toujours détesté ça. Rester assis des heures dans une salle de classe, très peu pour lui. Il sourit quand il l'entend dire qu'il veut voir le monde. Il n'est pas étonné, il a toujours eu des envies de voyage et de tour du monde. Il n'y a aucun doute qu'il quittera Brisbane un jour ou l'autre pour voir le monde, Maxence en est sûr. « Pourquoi pas journaliste si ça te plaît. Je te vois bien à la télé, tu serais la petite fierté familiale qu'on voit à la télé tous les jours ! » Qu'il lance en riant légèrement. Il ne se moque pas, il ne voit pas ça d'un oeil mauvais. Non, il trouve ça plutôt cool Maxence. Et il est content de voir qu'il a peut-être un projet d'avenir, qu'il a peut-être trouvé quelque chose qui pourrait le faire vibrer toute sa vie. « J'ai jamais su. Je savais juste que je ne voulais pas aller à l'université. » Pour faire chier les parents qu'il pourrait rajouter s'il était honnête à 100%. « Puis au final, on apprend sur le tas aussi. Je trouve qu'il n'y a rien de mieux que d'apprendre un métier en le fesant plutôt que de passer des heures à écouter un prof parler. » A l'écouter, on pourrait croire qu'il bosse. Alors qu'il est seulement un petit dealer de quartier qui passe ses journées à boire et à se droguer. Rien de bien reluisant, il le sait, c'est pour ça qu'il ne dit rien. Il préfère enjoliver la réalité.

Comme toujours quand Adriel vient chez lui, il a le droit à de l'alcool et de la nourriture grasse. Il sait que ça lui fait plaisir et au fond, ça le laisse dans son rôle de grand frère cool et ça il adore. Les deux autres sont chiants à côté de lui, coincé, dans une vie bien rangée. Maxence ne sera jamais comme cela, il en est certain. La petite routine boulot, enfant, dodo, très peu pour lui. On pourrait presque dire que ça le terrifie tellement c'est à des kilomètres de ce qu'il veut. Pour l'instant en tout cas. Il n'a que vingt ans, il est immature et stupide. Ca finira par changer même s'il ne le sait pas Maxence, même s'il pense aimer cette vie pour toujours. Il se voile juste gentiment la face n'étant que très peu maître de lui-même de toute façon. Il sourit en voyant la joie de son petit frère quand il lui dit qu'il lui paiera ce qu'il veut aux arcades. Il a déjà hâte d'y aller et de pouvoir jouer avec lui.

Une part de pizza dans la main, Maxence tente de s'en sortir comme il peut à la question de son frère. Il cache la moitié de la vérité comme toujours. Peut-être qu'il n'assume pas totalement cette vie et qu'il ne voudrait pas briser son image auprès d'Adriel. Heureusement, ça a l'air de passer aussi bien qu'il le voulait. Tout en mâchant son morceau de pizza, il rit à ses mots tout en levant les yeux au ciel. « Très bien, deal. » Il le laissera gagner oui, si ça doit se reproduire. Même s'il compte bien l'éviter juste pour ne jamais avoir à le laisser gagner. Et pour l'embêter évidemment. Il fait mine de réfléchir à sa question sur les bonnes notes. « Je dirais la moyenne, tout simplement. » Même si pour les parents, avoir la moyenne, ce n'est pas assez bien. Il ne faut pas être moyen dans cette famille, mais toujours dans les meilleurs. Pour pouvoir accéder à une bonne université et ensuite à un bon métier. Un parcours excellent, sans failles, sans débordements, un dossier parfait. Peut-être même que maintenant, ils le définissent comme être le parfait opposé de lui. Bien qu'au fond, Maxence a toujours été capable d'avoir des bonnes notes. Il aurait pu être dans l'excellence s'il le voulait. Mais il a choisi de ne pas travailler et d'avoir un comportement horrible.

« Allez debout, on y va ! » Qu'il lance alors que les pizzas sont terminées, attrapant sa bière pour la finir. Il est l'heure d'aller s'amuser aux arcades et de continuer de passer une bonne soirée. Il y a une limite de temps à cette soirée vue qu'il a cours le lendemain et le brun sait qu'il n'a pas intérêt de le ramener en retard au risque de se faire engueuler comme un enfant de quatre ans. Impossible pour les parents qu'Adriel soit fatigué ou pire, qu'il rate une journée de cours. Ils quittent l'appartement pour retourner dans la voiture, continuant de discuter alors qu'il ne faut que quelques minutes avant d'arriver aux arcades. Il y a du monde ce soir et Maxence est déjà tout impatient alors qu'ils rentrent à l'intérieur. « Je vais être un grand-frère gentil, je te laisse choisir le premier jeu ! » Autant commencer gentiment. « Et je te propose un truc. » Qu'il rajoute en se tournant vers lui, un sourire taquin aux lèvres. « Si tu gagnes, je te paie la boisson et la nourriture de ton choix. Mais si je gagne, je choisis pour toi. » Et dieu sait qu'il ne vaut mieux pas laisser Maxence choisir sa commande. Il n'est que très rarement sérieux et on ne sait jamais avec quoi on pourrait se retrouver. Alors Adriel a grand intérêt à bien choisir son jeu pour gagner contre lui.

@Azaryaah

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyMar 5 Jan 2021 - 21:07



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Il y a une dizaine d'années. Avant.
La réaction de mon frère, quand je lui confie que de ne pas aller à l’uni est peut-être dans mes plans, me surprend. Comme lui n’y a pas été, je croyais que j’aurais un peu plus de support de sa part, mais il pense aux parents, à leur réaction face à une telle décision. Et le pire, c’est que je sais qu’il a raison. Je n’ai pas envie de les décevoir, ou de leur donner une crise cardiaque, mais l’envie de faire le contraire juste pour leur prouver que je peux bien faire ce qu’il me plaît me traverse l’esprit… Juste pour me prouver que c’est ma vie et qu’ils ne me contrôlent pas. Mais je sais très bien que l’envie de ne pas les décevoir est plus forte. Lorsque Maxence me demande ce que je veux faire dans la vie, je réponds sans hésiter que je veux voir le monde. Au sourire de mon frère, je sais qu’il n’est pas du tout surpris. Ce n’est un secret pour personne que c’est ce que je veux faire, en fait, j’en parle dès que je le peux. Mais je lui confie que l’idée d’être journaliste à la télé me plait bien, en tout cas, ça a l’air cool comme métier. Écrire des articles pour les journaux et tout ne me tente pas du tout, rester assis pendant des heures en attendant que l’inspiration me vienne, non merci, je virerais fou, je le sais. Max approuve, tant que ça me plaît; il ajoute en riant que je serais la petite fierté familiale si je venais à passer à la télé tous les jours. J’entends déjà notre mère raconter à ses amies de son club de lecture que son plus jeune est à la télé et blablabla. Je fronce le nez, songeur. Rien que pour ça, j’ai envie de faire tout le contraire. Certes, oui, ça serait chouette de sentir que j’ai l’approbation de mes parents pour mon avenir, que je suis leur fierté, mais… d’un autre sens, c’est exactement pourquoi je n’ai qu’envie de faire à ma tête. « Tant que fierté familiale ne rime pas avec ennuyeux… », je ne peux m’empêcher de marmonner. Parce que notre frère et notre soeur, ils sont les fiertés familiales, d’ailleurs maman parle constamment de leurs succès à ses amies du club de lecture, mais c’est franchement ennuyeux ce qu’ils font, si vous voulez mon avis. Tous les goûts sont dans la nature, je le sais bien… Bien sûr, je les aime et tout, mais disons que nos intérêts n’ont jamais été similaires. Je demande à Max si lui avait une idée de ce qu’il voulait faire quand il était au lycée, ou même maintenant. Il me répond qu’il n’a jamais su, à part qu’il savait qu’il ne voulait pas aller à l’université. Je hoche la tête, il poursuit en disant qu’on apprend sur le tas, qu’on peut apprendre un métier en le faisant. Je lève un sourcil; je suis plutôt d’accord, apprendre sur le tas est totalement mon genre, du moins de ce que je peux m’imaginer parce que les parents refusent que je me prenne un emploi pendant mes études. Concentre-toi sur tes études, Adriel, tu en as besoin, j’entends encore papa me dire. « Tu me voles les mots de la bouche », je dis avec un petit sourire amusé. « Et là, en ce moment… tu apprends un métier sur le tas? » Parce que c’est ce que j’ai cru comprendre, m’enfin.

Je pourrais très bien faire mon drama king lorsque Max me donne sa raison pour avoir été en retard -, mais je me contente finalement de hausser les épaules et d’admettre que ça arrive. Je ne peux quand même pas m’empêcher de lui proposer un deal tout à mon avantage, je tente de lui faire promettre que s’il arrive encore attendre, qu’il sera obligé de me laisser gagner aux arcades. Bien entendu, je plaisante, je peux bien me montrer capricieux une fois de temps en temps quand je sais que c’est le bon move à faire, mais en vrai je préfère gagner parce que je l’ai mérité, pas parce qu’on m’a donné une chance de plus parce que je suis plus jeune ou whatever. Mon deal fait rire Maxence, mais il finit par accepter. Je lui offre le plus grand des sourires espiègles. Mais je connais quand même bien mon frère et j’espère que ce petit marché aura pour effet qu’il n’arrivera pas en retard la prochaine fois. J’approche mon point du sien et le bump pour conclure le deal. Puis, il me demande comment vont les cours et je tente de contourner le sujet en lui demandant de me définir ce que sont des bonnes notes pour lui. C’est relatif, hein. Pour les parents, tout ce qui est en bas d’un A[+], ce ne sont pas des bonnes notes. Donc à leurs yeux, j’ai pas mal juste des mauvaises notes. Sauf en éducation physique, bien entendu, mais ils s’en fichent un peu. Ce n’est pas ça qui va me faire entrer à l’uni, selon eux. Mais Max prend un peu le temps d’y réfléchir et il me répond finalement qu’il dirait que c’est la moyenne, tout simplement. Je préfère sa définition, même si je n’atteins pas tout à fait ce seuil. C’est, disons, plus réaliste. « Alors disons que j’ai presque des bonnes notes », je réponds en me mordillant la lèvre. Je suis un peu en-dessous de la moyenne. « Sauf en éducation physique, là ça va — très bien même. » J’aurais aimé avoir plus de périodes de cette matière, mais hélas; ceux qui ont construit le curriculum ont jugé plus nécessaire de nous mettre plus de maths et d’histoire. Ugh.

Je viens à peine de terminer ma dernière bouchée que Maxence lance qu’il est temps d’y aller. Je jette un coup d’oeil à ma montre, en effet nous ferions mieux d’y aller si nous voulons avoir assez de temps pour vraiment nous amuser. Si je n’ai qu’une seule minute de retard pour le couvre-feu qu’ils m’ont donné, on est cuits. Ils ne me laisseront plus passer la soirée chez Max, un jour de semaine du moins, comme ça, jusqu’à temps que je n’habite plus sous leur toit. Et il est hors de question que ça arrive, venir chez mon frère est une brise d’air fraîche dans ma semaine. Car tous les autres soirs de semaine, je ne peux même pas aller chez des amis, il faut que je priorise mes études. Ugh. Au moins, y’a le weekend… Une quinzaine de minutes même pas et nous sommes déjà rendus aux arcades, ce n’est vraiment pas loin. Alors que nous discutons de tout et de rien, je pense déjà à tous les jeux qu’on va pouvoir faire, mais surtout tous les jeux qu’on ne pourra pas faire par manque de temps. On devra revenir une autre fois, c’est certain. Maxence m’annonce qu’il va être un grand frère gentil et qu’il me laisse choisir le premier jeu. Je ris. « Quelle générosité de ta part, merci », je réponds, « je me sens privilégié. » Les yeux pétillants, je pointe un jeu de course automobile un peu plus loin et j’accélère le pas pour que personne ne prenne notre place. Nous nous installons dans les faux bolides, j’ai les deux mains déjà sur le volant lorsque mon frère me dit qu’il a un truc à me proposer. Je tourne le regard sur lui, attendant impatiemment qu’il me révèle son idée. Mon mode compétition est à on maintenant, je ne sais pas si je peux faire confiance à Max de me prendre quelque chose, surtout qu’il le propose si je perds. « Ça marche! » je dis, déterminé à gagner, un peu inquiet à l’idée de perdre pour être bien franc. Le nombre de victoires de Maxence à ce jeu est plus élevé que moi; je décide de mettre ça consciemment sur le fait qu’il est plus âgé que moi. C’est ça, il a quand même plus d’années de pratiques que moi, on va dire. « Et si on arrive à la ligne d’arrivée en même temps, ou à quelques secondes près… tu choisiras pour moi, et moi pour toi. Okay? » Je m’occupe d’insérer les jetons dans la machine et, quelques instants plus tard, le jeu démarre, on peut peser sur l’accélérateur et contrôler le volant. Je pars en force, je suis un peu en avant, et ça me motive. « Qu’est-ce qui se passe, t’es fatigué aujourd’hui, Max? » je lui dis, sourire sur les lèvres, yeux sur l’écran, rien que pour l’embêter.

WIN: Adriel gagne, il choisit sa boisson et sa nourriture
FAIL: Max gagne, il choisit pour Adriel
SO-CLOSE: Ils sont arrivés en même temps, Adriel choisit pour Max, et Max choisit pour Adriel
 
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LE DESTIN
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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Le membre 'Adriel Mayers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyDim 10 Jan 2021 - 17:33


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∞ Maxence & @Adriel Mayers

Il est la dernière personne de la famille Mayers qui risque de le forcer à aller à l’université. Mais il sait aussi que ça risque de lui retomber dessus s’il n’y va pas et il n’a pas vraiment envie de ça. Même si ça l’amuserait beaucoup que le petit dernier fasse comme lui. Les parents seraient sans aucun doute très énervés et ça suffirait au petit bonheur de Maxence. Mais il a aussi envie que son petit frère fasse ce qu’il veut lui et faire ce qu’il faut pour son futur. Tant qu’il prend la décision de lui-même sans suivre forcément les parents. Eux, ils le pousseraient sûrement pour qu’il devienne avocat ou médecin, un grand métier prestigieux dans la trame des deux plus grands. Mais journaliste est aussi une bonne option et un bon métier. Peut-être pas aussi prestigieux pour eux mais rien que le fait d’aller à l’université, ça devrait être suffisant pour eux. Ca changera de Maxence qui n’a jamais accepté d’y mettre ne serait-ce qu’un pied. « Le principal pour que ça ne devienne pas ennuyeux, c’est que tu sois maître de tes choix. » S’il décide de sa vie, il devrait pouvoir faire ce qui lui plaît et ne jamais regretter ces choix. Maxence est certain de ça. Ce n’est pas aux parents de choisir pour les enfants. Mais quand la conversation commence à tourner en sa direction, il est tout de suite moins à l’aise. Evidemment il ne laisse rien paraître devant Adriel, mais qu’est-ce qu’il peut lui dire ? Comment répondre à ça ? Il ne peut pas lui dire que son métier se résume à vendre de la drogue dans les quartiers peu fréquentables de la ville. Ca ne fait pas rêver, il en a conscience. « Pour l’instant j’ai des amis qui m’aident à trouver ce qui me plait. J’essaye plein de choses et on verra sur quoi je m’arrête. » C’est la seule chose qui lui vient en tête. Ses amis l’aident, oui. A trouver les fournisseurs et les bons clients, aux techniques de vente, à aller aux meilleurs endroits pour vendre. Mais ça, il ne le dira pas. Il rit quand Adriel lui dit être dans la moyenne. Il veut bien le croire, de toute façon il n’ira pas voir les parents pour demander ces bulletins. Ca ne le regarde pas vraiment et ce n’est pas son problème. Les parents doivent déjà assez le surveiller comme ça pour qu’il s’y mette lui aussi. « Continue comme ça alors, sans penser aux réflexions des parents. » Ils diront toujours que ce n’est pas assez, qu’il peut faire mieux, qu’il doit être dans les meilleurs. Max se dit qu’il sera peut-être dans les meilleurs quand il aura trouvé ce qu’il aime faire. Le lycée c’est juste chiant, des matières générales qui serviront à rien dans le futur pour la plupart. Il ne peut que comprendre qu’il en ait marre.

La pizza terminée, Maxence ne perd pas de temps pour se lever et entraîner Adriel avec lui. L’heure tourne vite et il est hors de question qu’il le ramène en retard. Et il veut profiter au maximum aux arcades avec lui avant d’aller rejoindre ses amis pour boire et se droguer toute la nuit. Un beau programme très habituel pour le brun. Ils quittent l’appartement et arrivent assez vite aux arcades, prêts à s’amuser. D’ailleurs Maxence lance directement les hostilités avec un petit défi pour pimenter tout ça. « Je sais, je suis vraiment adorable. » Qu’il lance à Adriel avec un sourire taquin aux lèvres. Il ne peut pas s’empêcher de l’embêter et l’idée de lui prendre possiblement quelque chose qu’il n’aime pas trop l’amuse beaucoup. Ce sera donc un jeu d’automobile pour commencer cette soirée, ça convient totalement à Maxence. Il aime beaucoup ce genre de jeux, puis lui il a son permis, c’est un avantage non ? Peut-être pas ouais. Mais son petit jeu se retourne contre lui quand il entend les mots de son frère. Mmh, il est joueur Maxence. Puis, il y a peu de chances qu’ils soient à égalité non ? « Deal. » Il a envie d’y croire, il peut totalement gagner. Il se met en position alors qu’Adriel insère les jetons et c’est parti. Il voit que son frère prend un peu d’avance et commence déjà à croire qu’il va gagner. Mais Maxence n’a pas dit son dernier mot. « Concentre-toi sur ta voiture va ! » Qu’il lance en riant alors qu’il arrive à le doubler. La course est serré, tellement serrée qu’ils finissent par arriver en même temps. Maxence était sûr que c’était impossible mais il faut croire qu’il s’est trompé. « Mais nooon ! » Qu’il râle en se relevant. Autant dire qu’il n’est pas très rassuré à l’idée que son frère choisisse pour lui. Ils se ressemblent assez pour savoir qu’il pourrait être encore plus mesquin que lui sur ce coup-là. Direction le comptoir un peu plus loin pour commander quelque chose à boire et à manger. Maxence observe le menu, réfléchissant à la meilleure chose à prendre. Ou disons qu’il cherche aussi un petit plan diabolique pour réussir à obtenir ce que lui, il voudrait prendre. « Je vais être à moitié méchant. » Qu’il annonce en tournant la tête vers Adriel qui le regarde d’un air surpris. « Je vais te prendre une merveilleuse gaufre avec chocolat et supplément chantilly mais.. » Il laisse un peu de suspense en observant le visage perplexe de son petit frère. Forcément qu’il ne doit pas comprendre cet élan de gentillesse venant de lui. Mais il reprend bien vite la parole. « Avec un merveilleux smoothie detox. » Ce qui doit ressembler à un truc vert, bien horrible, qui ne donne absolument pas envie. Le genre de trucs qu’Adriel déteste et il le sait très bien. Sur un miracle, ce sera peut-être bon. Et évidemment, il ne fait pas ça pour rien. Il se dit qu’en étant à moitié gentil, Adriel le sera aussi. Autant il est prêt à manger n’importe quoi, même s’il préférerait un truc bon, autant s’il lui prend pas un verre d’alcool là il va mal le vivre. A voir si cette petite technique va marcher ou non. Qui ne tente rien n’a rien comme on dit.

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyLun 11 Jan 2021 - 21:38



IF ONLY IT COULD HAVE STAYED LIKE THIS FOREVER
Il y a une dizaine d'années. Avant.
Pour nos parents, le succès est une chose totalement différente de ce que Maxence et moi pensons. Bon, je dois dire que je n’ai pas vraiment réfléchi encore à ce qu’est le succès pour moi, mais je sais que je ne me sentirais pas à ma place si je devenais avocat, médecin, CEO d’une entreprise internationale quelconque ou tout autre métier qu’ils jugent prestigieux; de toute manière, à moins d’un changement radical dans mes notes, je ne pourrai pas aller en droit ou en médecine à l’université. Je ne sais même pas si j’aurai accès au programme de journalisme. Max lance en riant que je serais la petite  fierté familiale des parents si je passais à la télé, mais je reste songeur. Je dis finalement que tant que ça ne rime pas avec ennuyeux, ça me va; car c’est surtout ça qui me fait peur, c’est d’être pris avec un métier ennuyeux (pour moi). Ce que je veux faire, c’est de voir le monde; il est hors de question que je choisisse une carrière qui m’enchaîne ici, ça c’est sûr. Je relève les yeux vers mon frère lorsqu’il parle d’être maître de ses choix. J’esquisse même un sourire. C’est rassurant de savoir que même si nos parents ne sont pas d’accord avec mes choix, j’aurai Maxence pour me soutenir. Je me contente de hocher la tête, satisfait et en accord avec sa réponse, et je finis par lui demander si lui avait une idée de ce qu’il voulait faire quand il avait mon âge. Sa réponse ne me choque pas, au contraire; ne sommes-nous pas jeunes, quand on est au lycée, pour choisir ce qu’on veut faire pour toute notre vie? Rien que cette pensée me fait frissonner. Toute la vie à faire la même chose, c’est long. À entendre Max, j’ai l’impression qu’il est en train d’apprendre un métier sur le tas, comme il dit que c’est selon lui la meilleure méthode — je ne pourrais plus approuver. Alors je lui pose directement la question, curieux d’en apprendre plus sur son quotidien depuis qu’il n’habite plus à la maison. Ça me fait tout drôle, on a grandi ensemble, mais maintenant nos vies sont tellement différentes. À sa réponse, je me demande si les amis dont il parle, je les connais. Certes, j’en connais pas mal de ses amis, même que l’un d’entre eux est le frère d’une de mes bonnes amies, Tessa. Pour l’instant, il essaie plein de choses, qu’il dit. C’est le best, ça, pouvoir essayer tout plein de choses; les choix sont tellement multiples, on ne peut quand même pas s’attendre à ce qu’on trouve notre métier de rêve du premier coup, non? Même si bon, pour nos deux aînés, ça semble avoir été le cas. Autant je ne ferais pas ce qu’ils font, autant ils ont l’air de faire ce qu’ils aiment. « Alors si t’as la chance d’essayer d’être pilote de Formule 1, tu penseras à m’emmener, hein? » je plaisante. Okay, à moitié. Ça doit être vachement cool d’aller aussi vite en voiture. Je lui partage ensuite que mes notes ne sont peut-être pas considérées bonnes selon nos parents, mais que j’atteins presque la moyenne, alors c’est pas si mal. Max me dit de continuer comme ça sans penser aux réflexions des parents et je ne peux m’empêcher de sourire. À ses paroles, j’ai l’impression qu’on m’enlève un peu de poids sur les épaules. Si mes notes ne sont pas assez bien pour mes parents, au moins elles le seront pour mon frère — au moins, lui, il comprend. Ce n’est pas que je ne fais pas d’efforts, mais je n’arrive tout simplement pas à suivre en classe. Ma tête va partout ailleurs et les mots des enseignants ne deviennent que des bruits lointains.

Aux arcades, la place est moyennement bondée; ça reste un soir de semaine, mais c’est jeudi, et donc le vendredi on a un peu l’excuse que c’est la fin de la semaine pour ne pas trop écouter en cours. C’est honnêtement un miracle que nos parents me laissent aller chez Maxence. Celui-ci me laisse choisir le premier jeu et je le remercie de sa générosité. Je lève un sourcil lorsqu’il dit être adorable. « Mouais ouais, n’en rajoute pas trop », je dis dans le même sourire taquin que lui. Chez les Mayers, il n’y a pas de doutes, on a le sens de la compétition aiguisé. Je ne prends pas longtemps du tout à choisir un jeu de course automobile, bien entendu; t’sais, pour pratiquer nos skills de pilotes de Formule 1, bien entendu. Il me propose un défi et je dois avouer que bien que je sois curieux de savoir ce qu’il me prendrait si je perdais, ce n’est pas pour autant que je vais me laisser faire aussi facilement. Les chances qu’on arrive à égalité sont minces, mais si jamais ça arrive, je veux m’assurer que moi aussi, je pourrai lui choisir sa nourriture et sa boisson. Il me dit que c’est un deal et je tends la main pour lui serrer la sienne, comme si c’était une compétition de haut-calibre aux enjeux gigantesques. Je m’empresse de mettre les jetons et la partie commence, avec moi qui prend un peu d’avance. Je jubile de joie rien qu’à penser que je pourrais battre mon frère à ce jeu, pour une fois. C’est peut-être virtuel, mais l’adrénaline est bien présente en moi, mon coeur bat vite, je souris en grand. Je ne peux m’empêcher d’embêter Maxence au passage et je ris lorsqu’il me dit de me concentrer sur ma voiture. Puis, je frappe un obstacle et ça me ralentit, Maxence et sa voiture m’ont dépassé. Une fois que mon équilibre est rétabli, j’appuie davantage sur la pédale d’accélération et je rejoins mon frère peu avant la ligne d’arrivée, que nous franchissons pratiquement en même temps. Je reste bouche-bée devant l’écran, alors que j’entends mon frère râler à côté. Les chances étaient minces, et pourtant…

Je me tourne vers Max alors que nous nous dirigeons vers le comptoir, une lueur malicieuse dans le regard, me réjouissant à l’avance que je vais pouvoir moi aussi lui choisir quelque chose à manger et à boire — essayant de ne pas trop m’inquiéter sur ce que lui pourrait me choisir. Ça ne peut pas être si pire, si? Qu’est-ce qu’il peut y avoir de si mauvais au comptoir d’un tel endroit? Maxence m’annonce qu’il va être à moitié méchant et je lève un sourcil, méfiant, mais intrigué et surpris surtout. Un peu soulagé, aussi, peut-être. Mes yeux pétillent lorsqu’il me dit qu’il va me prendre une gaufre avec chocolat et chantilly. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi délicieux, d’aussi dans mes goûts que ça, pour quelqu’un qui disait être à moitié méchant. Mais il reste la boisson à choisir et je suis un peu sur mes gardes. « … mais? » je répète, passant le menu en revue rapidement pour essayer de détecter ce qu’il pourrait me prendre qui serait moins cool, disons. Je ne suis pas tant fan de soda, mais je pourrais très bien vivre avec le fait que c’est ce qu’il pourrait me prendre. Je grimace lorsqu’il me balance que ce sera un merveilleux smoothie detox. Rien qu’au nom, j’ai envie de vomir. C’est le genre de truc que maman essaie de me faire boire depuis des lustres, elle dit que ça serait bon pour mon système immunitaire et tout, mais il est hors de question que j’avale un truc pareil… aussi santé. Le chou de kale… beurk. Je dois avoir l’air terrifié. « Bon… », je soupire. Pas le choix. Un deal est un deal. Et puis… il n’a pas dit que je devrais le terminer, non? J’ai juste vraiment du mal à imaginer comment ça pourrait être bon. « T’aurais pas pu prendre celui aux baies? Ça aurait été moins pire », je ne peux m’empêcher de râler un peu quand même. Je me tourne de nouveau vers le menu pour choisir ce que je pourrais bien lui prendre. À mes yeux, bon, il n’y a rien vraiment de pire que le smoothie detox, pour être franc. Je pourrais être chiant à 100% ou à moitié comme Max. Ou 100% gentil, mais ça serait un peu moins drôle et injuste pour moi, hein. « Alors… ce sera une slush à la banane avec du sirop sûr à l’intérieur aussi, et pour que ça soit plus qu’un breuvage, avec de la crème glacée à la vanille dedans », je commence. La crème glacée, c’est loin d’être chiant, mais j’ai des amis qui ont goûté à cette slush à la banane et qui disent que ça goûte le sirop pour la toux. Alors en plus, si elle est sûre, ça doit laisser à désirer. « Et si tu arrives à le terminer, je te laisserai prendre le Falcon Punch », j’ajoute, malicieux. Comme s’il avait réellement besoin de ma permission… c’est son argent, après tout. Sur le menu, ça dit que c’est de la vodka, de la bière blanche, du curaçao bleu, du jus d’orange, de la grenadine et du citron. Okay, je l’avoue, c’est ce que je suggère parce que j’espère un peu qu’il me fera goûter, ça a l’air vraiment bon et je n’ai jamais pris d’alcool fort encore, juste de la bière. Maxence passe la commande à la personne derrière le comptoir et, peu de temps après, tout est devant nous. La gaufre a l’air absolument merveilleuse, comme le disait mon frère, mais le smoothie… ugh. Le vert n’est pas aussi pire que je ne l’aurais cru, mais ça n’a pas l’air particulièrement alléchant. « Tu goûtes en premier à la slush », je décide, décidé à repousser le moment où je devrai goûter à ce truc vert le plus longtemps possible.
 
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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptySam 16 Jan 2021 - 12:00


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∞ Maxence & @Adriel Mayers

Ce n'est pas pour rien si Maxence est seulement proche d'Adriel dans la famille. Il est celui qui lui ressemble le plus et qui pense comme lui. Et ça Max, il n'y est pour rien. Adriel a son propre caractère, ses propres envies et il veut prendre son avenir en main sans règles. Peut-être que son exemple a aidé Adriel à comprendre que c'était possible d'aller à l'encontre des parents mais Maxence ne l'a jamais réellement poussé dans ce sens. Il l'a poussé à sortir avec lui, à aller en soirée, à boire de l'alcool. Il ne dira jamais le contraire là-dessus. Mais pour le reste, il a laissé son petit frère grandir et choisir lui-même ce qu'il voulait faire. Encore aujourd'hui il ne compte pas le pousser dans un sens ou dans l'autre. Peut-être aussi car il n'a pas spécialement envie que ça lui retombe encore dessus. Adriel c'est le petit dernier, le petit protégé. La famille Mayers a tendance à le surprotéger aux yeux de Maxence. Lui aussi au fond, il le protège. De la réalité de sa vie à l'heure actuelle dont il est loin de se vanter. Quand il a tout plaqué, il n'a pas imaginé une seconde qu'il deviendrait dealer. Non pas que cette vie ne lui plait pas, parce que ça l'amuse, ça lui permet de souvent consommer gratuitement toutes sortes de drogues et il adore ça le brun. Mais au fond, il sait qu'Adriel ne serait pas ravi d'apprendre ça. Alors il brode la réalité sans complètement mentir. Il déteste lui mentir mais parfois, il est bien obligé pour le protéger. Et protéger cette relation particulière entre eux. Il rit aux mots de son frère tout en buvant une nouvelle gorgée de sa bière. « Promis. » Evidemment que s'il avait la chance de découvrir des métiers plus fous les uns que les autres, il l'emmènerait avec lui. Mais il sait d'avance que ça n'arrivera pas. Pour l'instant il gardera tout ça secret tout en sachant très bien que ça finira par se savoir. Il ne pourra pas mentir indéfiniment.

La discussion confidence terminée, ils se retrouvent aux arcades comme prévus. L'heure pour eux de s'amuser un peu avant de devoir le ramener et il décide de commencer tout ça par un petit défi. Rien de bien méchant, si ce n'est lui choisir sa commande. Ca l'amuse d'avance de choisir quelque chose qui n'aimera pas. Malheureusement, il n'avait pas conscience que ça pourrait se retourner contre lui. Adriel aussi a le sens de la compétition mais Maxence compte bien gagner. Il est plus âgé, il a plus d'expérience, forcément qu'il doit réussir à atteindre la ligne d'arrivée avant lui. Et une égalité est tout simplement impossible. Il donne tout le brun, il est concentré tout au long de la course, motivé à embêter son frère au maximum. Mais quand la ligne d'arrivée arrive enfin, ils finissent à égalité. Evidemment que Maxence râle en se relevant. Déjà qu'il n'aime pas spécialement perdre, il aime encore moins quand il y a un défi en jeu. Défi qu'il a lancé tout seul et qui va finalement se retourner contre lui. Peut-être que c'est une histoire de karma pour avoir menti à Adriel plutôt dans la soirée sur son métier et ce qu'il fait de ses journées. Direction le comptoir pour trouver qu'il va bien pouvoir choisir pour son frère. Un petit plan diabolique déjà prêt dans sa tête. Parce qu'il est hors de question qu'il n'est pas un verre d'alcool. Peu importe lequel, il y a du choix sur le menu alors il espère qu'Adriel sera aussi gentil que lui. Surtout quand il voit les yeux de son frère pétiller quand il lui annonce la gaufre. La partie gentille du plan, ça lui donne envie à lui aussi, malheureusement il ne va pas pouvoir choisir. « Celui aux baies a presque l'air bon alors.. Non. » Qu'il répond à son frère qui râle de ce smoothie détox vert. Autant dire que ça donne absolument pas envie à Maxence ça par contre, il lui laisse avec plaisir. Ca ressemble vaguement à ce que leur mère adore faire et que tout le monde déteste. Maxence est presque sûr que les plus grands n'aiment pas non plus mais qu'ils font semblant juste pour le plaisir de leur mère. Il affiche une grimace quand Adriel annonce ce qu'il va devoir manger. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Qu'il pense en observant Adriel. « Rien qu'au nom tu comprends que c'est dégueulasse. » Il en est sûr, ça ne va pas être bon. Mais c'est le deal alors évidemment qu'il va le prendre, payer pour ça en plus et surtout, le goûter. Il n'a pas vraiment hâte que ce moment arrive. Mais son visage s'illumine quand il entend le nom d'un cocktail. Son plan a l'air d'avoir marché à la perfection. « Je vais le prendre de suite hein, vu que je suis le plus grand qui fait ce qu'il veut. » Qu'il répond en lui souriant, taquin. De toute façon, il avait prévu de prendre un verre en douce si jamais son plan avait échoué. C'est lui qui paie, c'est lui le seul majeure, alors il a bien le droit de faire ce qu'il veut. La commande passée, ça ne met pas longtemps à arriver alors qu'ils vont s'installer sur une table juste à côté. Le brun observe ce slush en se demandant si des gens prennent réellement ça par plaisir. « Mais avec grand plaisir ! » Qu'il répond sur le ton le plus ironique possible avant de se lancer. De toute façon maintenant, c'est devant lui, il n'a pas le choix que de le manger. Première bouchée timide, Adriel peut l'observer se décomposer sous ses yeux. Horrible. C'est officiel, il n'aime pas ça. « Malheureusement, la glace ne couvre pas le goût horrible de ce truc. » Il l'a un peu espéré quand Adriel a demandé à rajouter de la glace dedans. Mais ça aurait été bien trop beau pour être vrai. Son verre d'alcool juste à côté, il en boit une gorgée pour rapidement faire partir le goût de son superbe dessert pour ce soir. Il observe le smoothie vert d'Adriel, un sourire aux lèvres. « Oublie pas de t'hydrater avec ton magnifique smoothie. » Qu'il lance avant de rire devant la tête de son frère. Forcément qu'il n'a pas envie de le goûter mais il ne l'a pas payé pour rien. Son verre d'alcool à la main, il plante son regard dans celui d'Adriel. « Si tu bois la moitié de ce truc, t'auras le droit de goûter mon cocktail. » Adriel ne boit pas vraiment d'alcool fort. Seulement de la bière parce que ce n'est pas grand-chose aux yeux de Maxence. Puis à son âge, il buvait déjà de tout en grosse quantité et il commençait déjà les drogues. Sauf qu'il ne rêve pas que son frère soit exactement comme lui là-dessus. Mais deux ou trois gorgées de ce cocktail ne devrait pas le tuer.

@Azaryaah

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Message(#)(Maxence+Adriel) If only it could have stayed like this forever. EmptyVen 22 Jan 2021 - 4:18



IF ONLY IT COULD HAVE STAYED LIKE THIS FOREVER
Il y a une dizaine d'années. Avant.
Si Maxence a la chance d’essayer plusieurs métiers, d’explorer, c’est plutôt cool. Certainement quelque chose que les parents n’approuvent pas, puisque selon eux chaque année d’exploration comme ça résulterait à une année de salaire en moins, mais mon frère s’en balance de ce que les parents pensent, du moins c’est ce que je crois de mon point de vue extérieur. Et je trouve ça génial. Je lui fais promettre de m’emmener avec lui s’il a la chance d’essayer d’être pilote de Formule 1 et il prend le temps de boire une gorgée de bière — ce qui me fait penser que je devrais en prendre une autre, j’aime bien mais je n’ai pas l’habitude de devoir y penser — avant de me répondre que, oui, c’est promis. Je lui souris, complice, ça serait vraiment cool s’il a réellement cette opportunité.

Aux arcades, je prends le défi de Maxence avec légèreté. Après tout, qu’est-ce qui pourrait y avoir de si pire sur un tel menu? J’arrive quand même à y ajouter mon grain de sel, laissant supposer qu’on pourrait arriver à égalité même si les chances sont en réalité très minces. Je me donne quand même à fond, parce que ça me ferait vraiment plaisir de gagner; j’aime gagner, voilà tout. Et comme de fait, c’est ce qui arrive; nos voitures franchissent la ligne d’arrivée quasiment en même temps, alors nous aurons tous les deux la chance de choisir pour l’autre. J’ai un petit sentiment de satisfaction parce que, peut-être n’aurai-je pas le droit de choisir moi-même ce que je veux à manger et à boire, mais j’aurai au moins le droit de choisir les trucs de mon frère. Et je peux franchement m’amuser avec ça, même si pour le moment je n’ai aucune idée de ce que je pourrais l’obliger à se prendre. C’est lui qui commence et son premier choix me fait rêver. Une gauffe, mon estomac se régale déjà. Mais mon visage se décompose en une grimace lorsqu’il m’annonce la suite, un smoothie détox, probablement une des choses qui me terrifient le plus. Okay, j’exagère, mais c’est trop… santé. Trop vert. Ceux de notre mère goûtent le gazon. Je me plains un peu en l’accusant d’avoir pu prendre celui aux baies à la place et le ton de Max est catégorique, il a l’air presque bon, lui, alors c’est non. Je soupire de manière exagérée, il n’a pas tort, mais je voulais lui faire croire le contraire, que ça aurait pu être aussi dégueu. Celui aux baies goûte sans doute presque les bonbons, j’en suis sûr. Je prends quelques secondes pour scruter le menu à la recherche de quelque chose pour mon frère. Je pourrais être vraiment chiant et ne prendre que des trucs horribles, mais je décide faire comme lui, moitié-moitié, parce que 1) il m’a quand même pris une gaufre, et 2) il n’y a pas grand chose qui a l’air mauvais sur ce menu, au fond. Je ris en voyant les yeux pleins de points d’interrogation de Maxence. Je hausse les épaules lorsqu’il dit que rien qu’au nom, on comprend que c’est dégueulasse. « Bah non, c’est pas siiii pire », je réponds, malicieux, sachant très bien que mon ami qui l’a essayé a trouvé ça répugnant, que ça goûtait la même chose que le sirop pour la toux à la banane (chose qu’on a toujours refusé de prendre, chez les Mayers). « Et puis t’auras de la crème glacée, quand même. Je suis le meilleur frère ever, avoue. » Ça me fait rire de penser que non seulement il va devoir au moins y goûter — j’ai hâte de voir sa tête —, mais que c’est lui qui va payer pour ça. Je me décide finalement sur un cocktail pour son breuvage, je me sens quand même au moins un peu généreux et je sais que ça va lui faire plaisir. Et aussi, j’espère qu’il me fera goûter; l’alcool fort, ça m’intrigue, je n’en ai jamais pris, par même dans les cocktails que nos parents préparent lorsqu’ils ont des invités à la maison pour une oeuvre de charité ou whatever. Ma condition, c’est qu’il pourra prendre son cocktail s’il termine le dessert que j’ai choisi. Max a l’air tout heureux de mon choix de breuvage et ça me fait sourire également; j’aime lui faire plaisir. Mais il réplique que puisque c’est le plus grand, il fera bien ce qu’il veut et qu’il va le prendre tout suite. Je plisse les yeux. « Ça n’a pas rapport, Max », je proteste, même si dans le fond, je sais que je ne peux pas argumenter parce que c’est lui qui paye.

Notre commande servie, on va s’installer à une table pas loin et un sourire espiègle se pose sur mes lèvres alors que je fixe la slush jaune fluo. Je n’ose même pas regarder le smoothie qui est d’un vert plutôt joli, je dois l’admettre, mais qui me donne envie de vomir rien qu’à penser à tous ces légumes et fruits qui doivent s’y trouver. C’est trop santé, et je suis persuadé que ça va goûter le feuillage d’une jungle en décomposition. Je lève un sourcil, surpris, lorsque mon frère accepte de goûter à son breuvage en premier, même si je détecte que son ton est ironique. Alors que les saveurs se déposent sur sa langue, je vois bien vite son visage se tordre dans une grimace. Je ne peux pas me retenir, j’éclate de rire, satisfait une fois de plus de mon choix. Il annonce que la glace ne couvre même pas le goût horrible. « Dommage… » je laisse tomber, faussement désolé. Il porte son verre à sa bouche et boit une longue gorgée de son cocktail, que j’observe en me disant que ça a l’air vraiment trop bon. Je me demande si ça goûte plus l’alcool ou plus le jus. « Tricheur », je lance, amusé, parce qu’au départ, s’il avait joué selon mes conditions, il aurait dû terminer son dessert avant d’entamer son cocktail. Je vois son regard s’arrêter sur mon smoothie, devant moi, que je tente toujours désespérément d’ignorer, en espérant qu’il l’oublie. Mais c’est beau espérer. M’hydrater… pff. « Ah, tiens, je l’avais oublié, celui-là… », je dis en jouant l’innocent. Je grimace, mimant un haut-le-coeur, alors que Max s’esclaffe de mon malheur devant moi. Il trouve mon regard et il me met au défi de boire la moitié de ce truc. Comme récompense, j’aurai le droit de goûter à son cocktail. Je fronce les sourcils, d’un côté surpris qu’il me demande de boire la moitié alors que je l’avais mis au défi de boire toute sa slush, et d’un autre côté ayant envie de râler parce qu’il me connaît trop bien, il a compris que je voulais savoir ce que le Falcon Punch goûtait. « Roh, c’est pas juste », je fais, avant de prendre la paille qui accompagne mon délicieux smoothie entre mes doigts. Mais de mon autre main, je pique dans ma gaufre et je porte ma fourchette à ma bouche, comme si mon dessert pourrait me donner du courage. Damn, c’est trop bon. Bon, l’heure a sonné. Je soupire. Okay, c’est parti. Eyes on the prize, Adri. J’espère que le prix en question en vaut la peine. Je négocierai peut-être plus d’une gorgée. Je pose mes lèvres sur la paille, aspire une fois, laisse le breuvage se poser sur mes papilles gustatives. J’avale. Avec difficulté. J’ai un haut-le-coeur, comme si le goût ne pouvait être qu’horrible. Mais je prends une deuxième gorgée, me laisse surprendre par le fait que ce n’est pas si pire. Je regarde le menu de loin, sous le nom du smoothie sont écrits les ingrédients, que je n’avais pas pris vraiment la peine de lire plus tôt. Épinards (beurk), pomme, citron et jus d’ananas. Mais les épinards, je ne les goûte même pas, ou à peine. Maman, elle met du kale, de la spiruline, et toutes sortes de suppléments qui ne donnent pas envie. Mais ce smoothie-là… il est plutôt bon, en fait il est de mieux en mieux après chaque gorgée. En quelques gorgées à peine, j’arrive à la moitié du smoothie, mais je plaque une main sur mon front aussitôt que je me redresse. « Argh, alerte brainfreeze », je marmonne, les yeux fermés. Puis, je les ouvre et souris en grand, victorieux. « Tu veux goûter? C’est pas si mal », je le tease un peu. Je tends la main, fixant le cocktail d’un air malicieux. « Mon prix maintenant, je t’en prie », je réclame.
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brothers time

∞ Maxence & @Adriel Mayers

Il est content de passer cette petite soirée avec son frère. Comme toujours, il ne peut pas s'empêcher de le taquiner un peu et de lancer une défi débile dès le premier jeu aux arcades. C'est plus fort que lui mais c'est bon enfant. Puis en réalité, il lance surtout ce défi parce qu'il est certain de gagner. Il est bien trop sûr de lui sur ce coup-là. Il comprend que c'est une grosse erreur quand ils se retrouvent à faire une égalité. C'était quasiment impossible mais il a évidemment fallut que ça arrive. Il peut pas s'empêcher d'être légèrement stressé. Qu'est-ce qu'Adriel va lui prendre à boire et à manger ? Sachant que c'est à lui de payer en plus de ça, très certainement quelque chose d'horrible qu'il n'aura même pas envie de sentir. Mais il n'a pas le choix, alors il se dirige au comptoir et met directement en place un petit plan. Celui d'être à moitié gentil pour que son frère le soit aussi. Ce qui serait vraiment triste, c'est que ça ne marche pas. Rien que l'idée de voir son petit frère se régaler avec une gaufre alors que sa boisson et sa nourriture à lui pourraient être horribles, ça le stresse un peu. Bien qu'au fond.. Il n'hésiterait pas à voler un peu de gaufre à Adriel, il faut le dire. Heureusement pour lui, il a droit à de l'alcool. Oui, il essaye de retenir que ça et pas l'autre truc qui a l'air horrible. « J'avoue que tu me gâtes grâce à ce rajout de crème glacée, merci BEAUCOUP ! » Qu'il lance sur le ton le plus ironique du monde, levant les yeux au ciel. La commande passée, elle arrive rapidement à eux alors que son petit frère râle un peu. « Le rapport c'est que je suis celui avec la carte bleue. » Il va jusqu'à agiter la carte dans sa main, comme une preuve de ces paroles. Il faut croire qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de s'embêter dès qu'ils en ont l'occasion.

Face à ce slush, Maxence est plus que perplexe. Il n'arrive pas à croire qu'il a payé ça mais qu'en plus, il va devoir le manger. Il n'a pas vraiment de faire du gâchis alors il espère que ça passera quand même un minimum. Mais dès la première bouchée, il comprend que ça va ne pas être aussi facile que prévu, loin de là. Le goût est immonde, ça ressemble à un médicament et autant dire que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait ce soir. « T'es fier de te moquer de ton pauvre grand frère ? » Adriel n'a pas pu s'empêcher d'exploser de rire à la grimace qu'il a fait et au fond, il le comprend. Il risque de ne pas être mieux quand il va boire sa belle boisson verte. Mais pour aider à faire passer le goût, il attrape son merveilleux cocktail qui passe bien mieux. C'est bien plus dans ces goûts, il faut l'avouer. « Je vais manger ce truc quand même, t'inquiètes pas. » Il a peut-être un peu triché oui, il aurait dû attendre pour boire son cocktail. Mais il a pas pu s'en empêcher, le goût de la slush est bien plus horrible qu'il le pensait. Il aimerait bien réellement tricher en mangeant que la crème glacée mais elle est imbibée maintenant alors elle n'arrive même pas à cacher le goût, malheureusement pour lui. Cela dit, il n'oublie pas de dire à Adriel qu'il doit boire son smoothie, proposant même un nouveau deal. Si les parents savaient qu'il compte lui faire boire de l'alcool fort, il serait mort. Mais bon, ça restera encore un nouveau secret entre eux. Ce n'est pas le premier et sûrement pas le dernier, alors est-ce que c'est si grave ? Puis ce sera que quelques gorgées, il ne va pas lui bourrer la gueule non plus. Il n'est pas inconscient à ce point-là. « Tout à fait. Dis-toi que c'est une leçon que je t'apprends ce soir : la vie est rarement juste. » Maxence qui donne des leçons sur la vie, ça ferait rire toutes ces connaissances vu la vie qu'il mène. Mais il s'en moque bien de ça avec Adriel il peut être une autre personne. Ou disons plutôt qu'il peut être lui-même. Il continue de manger sa slush, prêt à le finir le plus vite possible pour passer à autre chose, tout en regardant Adriel se concentrer à boire la moitié du smoothie. Il a l'air de s'en sortir plutôt bien, Max commence à se demander si c'est bon au final. Ca l'embêterait évidemment mais ce serait le jeu, il ferait avec. Rapidement, il arrive à boire la moitié avant de lui tendre. « Je suis sûr que ce sera meilleur que la slush. » A ses yeux, tout est meilleur que ça de toute façon. Il attrape le smoothie pour en boire deux petites gorgées, observant Adriel d'un air à demi dépité. « C'est pas dégueulasse, t'as vraiment de la chance en fait, c'est nul ! » Ce n'est pas la meilleure boisson du monde mais ça reste largement acceptable. Maintenant il doit tenir son deal, se rendant compte qu'il est perdant sur toute la ligne ce soir au final. Il lui tend le cocktail, impatient de voir s'il va aimer ou non. « C'est un alcool fort alors tu commences par une petite gorgée tranquille pour t'habituer et t'en prends pas plus de trois. » Il fixe des règles comme si Adriel avait 5 ans. Mais il ne connaît pas vraiment sa résistance à l'alcool fort alors il préfère faire attention. Aussi bien il va détester et il ne boira plus jamais d'alcool fort. Dans ce cas, il pourrait presque aller demander aux parents de le remercier d'avoir fait ça pour qu'il ne termine pas comme lui. En attendant, il le fixe alors qu'il commence à boire, impatient de voir sa réaction.

@Azaryaah

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