Depuis quand est ce qu’on appelait Nino Marchetti pour venir déboucher les chiottes de sa gente dame la Reine ? Ouais, ils avaient pas un plombier attitré dans le château la haut ? Parce que l’italien était persuadé qu’il avait pourtant déjà proposé ses services et qu’on l’avait recalé parce qu’ils avaient tout ce dont ils avaient besoin. Donc quoi ? Le mec qui débouche les toilettes est malade ? Il peut pas intervenir ? Nino avait été contacté comme s’il s’agissait d’une urgence et on lui avait clairement fait comprendre qu’il n’avait pas d’autres choix que de venir et au plus vite. Limite, il devait annuler ses rendez-vous, qu’il n’avait pas, mais il avait essayé d’esquiver. Bon, okay, ce qui l’avait vraiment motivé à se déplacer, c’était la petite commission qu’on lui donnerait une fois le travail fini. Parce que ça vaut bien plus que les trois rendez-vous qu’il aurait du annuler – s’il les avait eu.
Une fois les toilettes finis, on lui avait demandé d’intervenir dans la salle de bain de Mademoiselle la future Reine, mademoiselle La Princesse De. On lui avait fait comprendre que l’eau ne s’écoulait plus correctement et il aurait bien voulu répondre qu’il fallait arrêter de se faire les poils des jambes dans son bain, mais il ignorait si pour ça, on le renverrait chez lui.
Seul dans la salle de bain, il fit couler l’eau dans la baignoire pour voir à quel débit celle-ci s’écoulait et si il avait effectivement remarquer que ce n’était pas un débit normal, pour autant, ce n’était pas non plus la mer à boire… vraiment capricieuse cette princesse. Il s’occupait alors à retirer la trappe par laquelle il pourrait accéder au syphon pour tenter de régler le souci. Alors qu’il avait la tête dans un trou noir, il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir. Il ressortie son nez sur lequel une goute d’eau fraiche était tombé et fronça les sourcils en remarquant cette jeune femme qui n’avait pas l’air de l’avoir remarqué. Aussi transparent l’italien ? Bon, il n’allait rien dire, pour voir si elle allait se dessaper et aller prendre une douche tout en faisant comme si il n’était pas là, sauf qu’elle avait l’air d’être ici pour fuir quelque chose. Et avant qu’elle ne se mette à pleurer ou on ne sait quoi, il préféra se faire remarquer en se raclant la gorge. « Génial, si maintenant je ne peux même plus être tranquille dans la salle de bain… » l’italien se redressa, sa clé à molette en main, se demandant quel était donc son problème. « Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous faites là exactement s’il vous plait ? » il avait l’air de quoi ? « J’suis le coiffeur, j’viens pour une coupe et un shampoing. » qu’il rétorqua avec sarcasme. « J’ai l’air de faire figuration ? » il souleva sa clé à molette et montra le trou sous la baignoire pour insister sur le fait qu’il n’était pas venu ici pour se rincer l’œil.

« A vrai dire oui, un peu. » Elle manque pas d’air celle-ci à débarquer dans la salle de bain où il travaille pour lui sortir ça. L’italien pourrait très bien reprendre tout son matériel et s’en aller en laissant cette baignoire dans son état -ou pire encore, il pourrait péter les canalisations et laisser l’eau envahir tout ce beau palai royal. Mais il n’avait pas envie de finir en prison pour si peu, il allait se contenter de ravaler sa fierté et de ne pas calculer la demoiselle pour terminer son travail. Peut-être qu’en l’ignorant, elle allait finir par sortir d’ici aussi et cesser de trainer dans ses pattes. Mais a son attitude, elle en avait surement décidé autrement. Elle se montrait provocatrice, jouant avec l’italien, peut être qu’elle s’en amusait, lui était loin de se sentir dans une cours de récréation. Alors qu’elle réduisait considérablement la distance entre eux, semblant même le défier du regard, l’italien ne pu que se redresser face à elle pour lui montrer que clairement, avec ses trente centimètres manquants, elle ne faisait pas le poids. C’est à ce moment-là qu’une guerre du regard se lance ? Parce qu’il est bien décidé à ne jamais baisser les yeux. Sauf que ce fu bien elle qui baissa les yeux en premier quand, sans le vouloir, elle mis un coup dans sa si belle couronne. Alors Mademoiselle, on sait plus où donner d’la tête ? « C’est pas vraiment des manières de parler à une princesse. » ou alors on perd pied ? On fait moins la maline ? L’italien se satisfait de sa petite maladresse qui lui fait défaut pour le coup, car sans ça, elle aurait eu tout juste, elle aurait presque été intimidante. « Et il a un nom le coiffeur impertinent ? » Aller, parce qu’il était aussi impertinent, il se ramassa pour saisir sa couronne et lui tendre en faisant même une révérence. « Nino. » qu’il répondit, simple et efficace. « Sa majesté. » il se moquait à peine d’elle. Il se foutait bien qu’elle soit reine du royaume ou princesse de sa chambre à coucher. « Et donc…elle est réparée cette baignoire ? » il se tourna vers celle-ci, regardant, il n’avait pas fait grand-chose mais il semblerait bien que oui. « Vous n’avez qu’à tester. » non, il ne lui demandait pas de prendre un bain devant lui. « Il suffit d’ouvrir le robinet, est-ce que vous avez besoin d’une notice d’utilisation, votre majesté ? » qui sait, peut être qu’elle avait l’habitude de se faire servir jusqu’à n’avoir jamais fais couler de l’eau dans son bain.

Maze, c’était donc le prénom d’une princesse ? Ses parents s’étaient-ils égarés pour lui trouver un tel prénom ? Lui qui avait du mal à les retenir, cette fois, il allait sans doute s’en souvenir, malgré lui.
Il commençait déjà a rassembler ses outils qui trainaient encore à terre quand il invita sa Majesté a essayer elle-même d’ouvrir le robinet de la baignoire. Elle n’aurait plus qu’à se détendre une fois qu’il se serait éclipsé. L’italien se doutait bien, du moins, il espérait qu’elle sache au moins dans quel sens tourner le robinet pour faire couler l’eau et se moquait de sa position de princesse sans s’en cacher. Les cachots n’existaient plus au vingt et unième siècle, n’est-ce pas ? Il n’avait pas grand risque à la titiller de la sorte. Bien qu’elle eût l’air d’avoir envie de mordre, elle n’en ferait rien face à ce gaillard de 23 centimètres de plus qu’elle. Tout juste une tête.
Content de son affaire, pas étonné ceci dit, il savait qu’il avait fait son taf, il allait maintenant pouvoir déguerpir avec son air satisfait sur le visage. Il s’abaissa pour prendre sa boite à outil quand il eu l’impression d’un mauvais pressentiment. « Qu’est-ce que… » il fronça les sourcils en se redressant quand il vit ce robinet dans la main de la princesse. Qu’est ce qu’elle avait foutu encore ? C’est pas vrai. Il comprit très rapidement qu’ils allaient prendre une douche froide d’ici une fraction de seconde et l’idée de voir Madame Maze aux premières loges l’en réjouissait d’avance. L’eau, sous la pression, fini par ne plus pouvoir se contenir et gicle absolument partout dans la salle de bain, n’épargnant ni la princesse, ni l’italien. La couronne faisait elle aussi trempette. « Je pense plutôt que c’est toi qui aurais bien besoin d’une notice d’utilisation pour revoir les bases de ton métier. T’as l’intention de faire quelque chose ?? » il l’avait cherché, sans doute, mais la scène le faisait avant tout sourire, si ce n’est rire. « Je vous soupçonne d’avoir trafiqué le robinet une fois que j’avais le dos tourné, Sa Majesté. » il se permis de la bousculer légèrement avant de passer sa main sous la trappe de la baignoire et de tourner le robinet de l’arrivée principale de l’eau afin de couper celle-ci et d’arrêter ce massacre. Il pris le robinet, toujours dans la main de Maze pour y jeter un œil. « Visiblement, c’est cassé. » il le lança en l’air à quelques centimètres au dessus de sa main, faisant le malin, avant de le glisser dans sa poche. « J’vais devoir aller en racheter un et revenir demain. » oui, parce qu’il se faisait tard. « Il doit bien y avoir d’autres salles de bain dans votre labyrinthe, Majesté ? » il la toisa de son mètre quatre vingt trois et la trouvait particulièrement ridicule lorsque son brushing n’était plus parfait. « Votre coiffeuse va avoir du boulot ce soir. »

Il se demandait si elle était aussi chiante parce qu’elle était simplement une femme ou si son rôle de princesse y était pour quelques chose ? Sans doute les deux, un bon combo dont l’italien se serait sans doute passé. Qu’elle idée d’accepter d’intervenir dans le grand palais royal de Brisbanie – enfin, quelle idée, il n’avait surtout pas eu le choix – et quand on voit le petit cheque qu’il prend en sortant, ça valait bien un aller-retour sur deux jours, puisqu’il pourrait sans doute se reposer pour trois semaines après ça. C’est que les royalistes sont surement incapable de donner le prix d’un morceau de pain, alors estimer l’intervention inutile d’un plombier… il pouvait se faire plaisir. « Sans blague ? Je crois que je vais pouvoir me reconvertir plombier si ce métier consiste juste à faire ce genre de constatations. » Elle était bien trop facile à titiller et le Marchetti s’en frottait les mains. Il suffisait de lancer une petite perche pour qu’elle morde à l’hameçon direct. Comme si Miss Reine ou Princess, il sait pas trop, avait besoin d’avoir sans cesse le dernier mot.
Pas du tout inquiet que sa Majesté manque d’une baignoire jusqu’au lendemain, il se doutait bien qu’elle trouverait un point d’eau pour sentir toujours aussi bon la rose à son retour. « Oui il y en a d’autres. Mais en général pour éviter ce genre de situations, les gens s’arrangent pour faire correctement leur boulot du premier coup. » Écoutez là, celle-là. « Je suis venu pour une baignoire bouchée, par pour du matériel défectueux ou cassé. Et comme vous pouvez vous en douter, je n’ai ni magasin à disposition, ni baguette magique, ni de lapin à sortir de mon chapeau. Et c’est comme ça que ça marche, chez les personnes normales : parfois, on attend, on patiente. Personne n’en est mort. » Compris, miss capricieuse ? Qu’est ce qu’il pouvait détester ces personnes qui n’y connaissait rien à la réalité de 90 pour cents de la population. Il allait sans doute devoir changer de ton rapidement, s’il tenait vraiment à son chèque d’ailleurs. Il manquerait plus qu’elle le vire pour manque de respect, ça méritait le cachot ça ? Écartèlement des membres ? Non, plus en 2021, aller, une dernière pour la route, une remarque sur ses cheveux tien. « C’est censé m’atteindre comme remarque ? Quelle horreur, je ne vais jamais m’en remettre. » il était presque déçu qu’elle ne s’en offusque pas tien. Pas si prévisible, sa majesté. « Et quitte à être aussi irrévérencieux, autant me tutoyer non ? » là, par contre, il ne s’y attendait pas. « Et quoi ? vous m’invitez à prendre le café ? Diner au clair de lune ? Soirée spa et chandelle ? » il dirait même pas non. « J’suis sûr que c’est un piège et que dans vos lois, si on vous tutoie, c’est la peine de mort. »

« Je ne suis donc pas une personne normale, je note, merci. » à quel moment elle se situait dans la normalité dans cette société ? Rien n’était normal ici, rien n’avait l’air d’une vie normale, une vie basique, de ceux qui galère un minimum et qui ne vivent pas dans une bulle parfaite où tout leur tombe tout cru dans la bouche. L’italien se contentait de lui faire comprendre, à travers son regard, le fond de sa pensée. Pas la peine de s’étaler davantage, elle le comprendrait pas, visiblement. Ils n’étaient pas du même monde et il n’avait pas envie de perdre son temps à lui faire un dessin.
L’italien ramassa petit à petit ses affaires, rassemblant ses outils dans sa caisse, il n’avait plus vraiment de temps à perdre ici pour ce jour là et il savait qu’il devrait revenir, avec la bonne pièce. Le lendemain, sans doute. Hors de question de se presser pour que ça, la famille royale apprendra la patience, et comme il l’avait déjà dit, il se doutait qu’ils avaient bien d’autres solution de repli. Une salle de bain ne devrait pas leur manquer. On avait parlé de normalité ? Avec des gens normaux, il se serait peut-être donné plus de mal, sachant comme ça pouvait être gênant de manquer d’un point d’eau pour se laver – même si lui-même pouvait s’en passer plusieurs jours de suite.
« Non désolée, le spa royal c’est pas avant le deuxième rendez-vous. » « On se voit demain alors. » qu’il lance en accompagnant ses paroles d’un clin d’œil. Ce qu’il peut être familier, cet italien, mais ça ne devrait pas choquer la jeune femme, puisqu’elle était à son même niveau non ? C’est ce qu’elle lui avait fait comprendre en se vexant pour sa remarque passée. Alors, qu’elle fasse ses preuves. « Il y a qu’un seul moyen de le savoir…va falloir me tutoyer pour voir ce qui arrive. » « J’ai besoin de ma liberté pour ce soir. Affaire à suivre. » cette fois ci, l’italien sortie bel et bien de la pièce, avec son attirail.

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L’italien était revenu, comme prévu pour changer la pièce cassée dans la salle de bain. Il avait pu travailler tranquillement sans être dérangé par qui que ce soit, cette fois. Une fois terminé, il quittait le palais royal et tomba sur sa Majesté juste avant de mettre un pied dehors. « Ah, vous tombez bien. J’ai terminé et maintenant, c’est par où, le spa ? » il regarda un court instant autour d’eux, se souvenant de leur conversation de la veille. Il n’y avait personne, pas d’oreille qui pourrait lui tomber dessus, il se permis alors. « Sauf si, tu n’as aucune parole. » un brin provocateur, n'attendant pas grand chose de sa part, mais elle voulait qu'il la tutoie, voilà une tentative.

« Est-ce que je dois aller jouer l’inspecteur des travaux finis avant ? Vérifier que la salle de bain est bien fonctionnelle ? » elle est vexante quand même, la princesse 2.0. Il tient à sa réputation l’italien et si il a été appelé une fois pour intervenir pour sa majesté, et que ça l’a gonflé, il doit avouer que le pourboire à la fin lui a fait plutôt plaisir. Il reviendra sans hésitation et pour ça, il devait bien bosser. Et même si c’était tentant de laisser un boulon dévissé pour que tout explose à nouveau. Mais, il ne voulait pas être rayé de la carte. « J’fais mon taf. » qu’il répond, peut être un peu trop sèchement. Mais, il aime pas trop qu’on remette en cause sa façon de travailler. Parce que s’il n’a pas grand-chose dans l’crâne, c’est bien de ses mains qu’il gagne sa croute alors, on respecte. Même si, sans doute, c’était une blague qu’il avait une nouvelle fois mal comprise. L’humour des uns…
Ce qui l’importait à présent, c’était de savoir si elle l’avait mené en bateau la veille ou si elle allait aller au bout de ce qu’elle lui avait dit. Enfin, il n’y avait rien de sérieux dans cette promesse de spa au deuxième rendez-vous, mais ça l’amusait de jouer sur sa loyauté. La diversion n’avait pas pris et elle se sentait peut être prise au piège, ou prise que dépourvu par cette remarque. Elle semblait ne pas s’attendre à le recroiser de si tôt finalement. Des paroles en l’air. L’italien, amusé au final devant son hésitation, il se permis donc de la tutoyer, oubliant sa remarque désobligeante sur son travail qu’il aurait mal fait. Il se détendit, se disant que c’était bon enfant et que depuis la veille, tous les échanges étaient basés sur ce schéma. Et sans dire un seul mot, la jeune femme s’agrippa à son bras pour le trainer à travers les couloirs interminables du palais. Mais qu’est ce qui lui arrive ? Il se retrouve muet, sans trop savoir où elle le mène. « c’est la direction du cachot, c’est ça ? les crocodiles m’attendent ? » qu’il lance, amusé mais pas forcément serein pour autant, il se doute bien qu’il n’y a pas de cachot ici, mais où peut-elle bien l’emmener avec autant de déterminations ? Y a une vraie prison dans l’coin ? Ca existe le délit pour tutoyer sa majesté ? Sans doute. Quel con !
La voilà qui s’arrête nette devant une porte, elle a l’air fière d’elle, madame la reine. Elle ouvre la porte et pousse l’italien dedans pour refermer derrière eux. Comme si, personne ne devait la voir trainer avec un sbire de la société. « Je n’ai effectivement qu’une parole. » l’odeur du chlore était rapidement montée au nez de l’italien et il n’en revenait pas de ce qu’il voyait – bon ,c’était une piscine, ok, mais c’est pas courant pour lui. Devrait-il être aussi surpris alors qu’il est dans un palais royal ? Franchement ? « Bienvenue dans le luxe et l’opulence, accessibles uniquement à quelques privilégiés mais bel et bien financés par le contribuable. » par qui ? « merci à lui. » qu’il ajoute, en faisant comprendre qu’il ne maitrisait pas tout le vocabulaire anglais encore, bien qu’il était en Australie depuis plusieurs années. Il n’avait pas inventé l’eau chaude, rappelons-le. « Ca fait l’taf, en tout cas. » il allait pas faire le difficile non plus. Et sans demander l’autorisation, l’italien se retrouve en deux secondes en caleçon, devant sa majesté. « Fermez les yeux si vous ne voulez pas être choquée. » il la vouvoie à nouveau, s’emmêlant les esprits. Il plonge dans l’eau, toujours sans demander l’autorisation. « Alors ? » qu’il dit, curieux de voir si elle allait le suivre.

« A ce que je vois, retirer ses fringues prend définitivement moins de temps que de réparer une baignoire. » « c’est tout à fait logique, en fait. » qu’il répond, naïvement, en faisant exprès de ne pas avoir compris son attaque gratuite. « En tout cas, j’ai vraiment hate de voir la tête que vous ferez ce soir en retournant prendre une douche et que tout explosera à nouveau. » et c’était son dernier mot avant de piquer une tête, la laissant s’imaginer s’il bluffait ou pas (et bien sûre qu’il bluffait, parce qu’il tenait à sa vie quand même, parce que si depuis la veille ils plaisantaient sur un cachot, il s’imaginait bien que quelques parts dans ces murs, se cachaient des cellules pour de vrai.)
Maintenant qu’il était dans l’eau, il n’attendait qu’une seule chose : qu’elle le rejoigne. Il ne savait pas si elle allait oser le faire, devant sans doute respecter certaines conventions. Pouvait-elle réellement partager la même piscine qu’un plombier comme lui ? N’allaient-ils pas devoir changer toute l’eau avant que sa prochaine altesse royale puisse tremper ne serait-ce qu’un oreille dans ce grand bain ? Mais voilà qu’elle retira à son tour ses vêtements pour laisser tomber t shirt et jean sur le côté du bassin et plonger également. Un sourire satisfait se dessina sur le visage de l’italien dont une mèche de cheveux tombait devant les yeux. Ce qui lui donnait un air bien plus ridicule. « Je te propose un petit jeu. » qu’elle lance juste après avoir ressorti son nez à l’air libre. L’italien l’observa, curieux de savoir quel jeu elle allait lui proposer. « Bien que je sois ravie que mon rang semble t’inspirer le respect au point de tenir absolument à me vouvoyer…à partir de maintenant pour chaque vouvoiement qui t’échappera, tu auras un gage à réaliser. » tiens, joueuse, c’est qu’elle en deviendrait presque intéressante miss capricieuse. « Rien en rapport avec la plomberie je te rassure. » « Plus de douche à réparer ? Pas d’évier qui fuit ? » qu’il demande comme si il attendait une promesse de sa part. « Je me demande ce que vous me préparez, votre altesse… » et il était là, le défi. Il s’élança ensuite en arrière, s’éloignant d’elle pour faire quelques brasses tout en profitant de cette piscine, chose qu’il n’avait pas l’habitude de faire, certes. Mais il avait hate de voir de quel genre de gage elle pouvait bien parler. Il allait avoir sa première réponse rapidement. Il la regarda, la défiant, comme impatient. Alors ?