| | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 2 Jan 2021 - 10:31 | |
| Tu te souviens encore trop bien du temps ou tu pensais que rien n’arrivait pour rien. T’étais une adolescente et une jeune adulte sacrément naïve quand tu y repenses, à croire que le mauvais avait toujours son bon côté, que les erreurs et les coups durs étaient des expériences, de la prise de sagesse et toutes les conneries qu’on entend ici et là quand on essaye de vous pousser du positivisme dans le fond de la gorge. T’as été celle qui faisait le poussage pendant tellement longtemps et tu comprends aujourd’hui qu’il y a des choses qui n’ont pas de beau, qui n’ont pas de bon, qui ne sont pas seulement qu’une autre lesson learned. Ce que tu as vécu, ce que Victoire a vécu, c’est du laid brut. Du dégueulasse, des corps et des âmes brisés pour la simple volonté d’un, sans le consentement de l’autre. Pouvoir, obsession, ordure. Tous des mots qui te viennent en tête lorsque tu penses à Byers. Tu ne considères pas avoir appris grand-chose de tout ça, si ce n’est comment lentement ramasser les morceaux de ton être pour te reconstruire à une vitesse qui te fruste plus qu’autre chose. Tu aurais bien fait sans. Tu aimais celle que tu étais. Tu aimais ce que tu faisais. Tout allait bien, peut-être trop bien. Un coup du karma? Pour quelle offense? Tu ne sais pas, il n’y a plus rien de tout ça qui fait du sens dans ta tête. Tu trouves ça difficile de repasser au travers toute l’histoire. Tu trouves ça difficile aussi d’admettre à voix haute à quel point tu t’inquiètes pour Rory. Tu le vois bien qu’elle ne comprend pas tout à fait pourquoi tu y accordes autant d’importance et pourtant. Si elle savait tout ce qu’il a fait pour toi dans les derniers mois, peut-être qu’elle comprendrait mieux. Mais ça, c’est des petits bouts d’histoire que tu as envie de garder pour toi. « Listen to me. His career is probably far from over, but even if it were, you would not be the reason why. You really think that it’s your fault? What have you done to deserve this? I tell you : nothing. » Tu hoches la tête quand même quand elle te demande si tu pense que c’est de ta faute parce que la culpabilité, elle te pèse presque autant que l’agression elle-même. Tu sais que c’est stupide et tu sais que Rory n’a jamais voulu que tu portes ce poids sur tes épaules, et pourtant comme tout le reste, tu es incapable de t’en débarrasser. « I know all of that but I can’t shake it. If he hadn’t come that day, to the trailer, everything would still be okay for him... » Et tu insinues la pire des horreurs. Parce qu’il n’était pas intervenu, il t’aurait violé, Byers. Il aurait pris ce qu’il voulait de toi et il se serait sans doute attendu à ce que tu ne dises rien. À ce que tu retournes sur son plateau de tournage, que tu te files dans la peau de Bonnie Parker et que tu continues comme si de rien était. Parfois, juste parfois, tu te demandes si tu aurais été capable. Si ça n’aurait pas été mieux. C’est tellement pervers comme pensée, tu t’en veux chaque fois que ça te traverse l’esprit. T’as brisée Penny, de corps et d’esprit.
« … I… I don’t know… I can’t really know how it would’ve been for me, if I just kept my mouth shut. Maybe I couldn’t have lived with myself. » L’idée t’arrache une grimace de douleur. Ça te fait mal de savoir que Victoire a probablement pensé à s’enlever la vie à cause de son agresseur. Tu ne peux pas dire que l’idée t’a traversé l’esprit, tu ne t’es jamais vraiment considérée suicidaire, même après l’agression, mais il y a des jours ou tu as ce besoin de te faire mal, d’une quelconque façon. Tu parviens souvent à résister à l’envie, mais elle existe et juste ça, c’est assez pour te terroriser plus que tu n’es prête à l’admettre. « Well I’m glad you didn’t go… there. » Tu imagines que ça ne doit pas être tous les jours facile, de vivre avec les fantômes d’une vie passé, d’avoir eu à tout laisser derrière pour se réinventer complètement dans un autre pays, dans un autre métier, dans des chaussures qui ne font probablement pas aussi bien que les précédentes. Et pourtant, elle est là, et malgré tout, elle semble plus forte qu’elle ne le croit, Victoire. Assez forte pour écouter ton histoire, assez forte pour te parler de la sienne. Assez forte pour avancer chaque jour. Pourtant, quand elle te donne le conseil de ne rien faire sans être absolument certaine de pouvoir gagner, tu ne peux t’empêcher de te sentir soudainement défaitiste. Il n’y a rien d’absolument sûr, quoique tu fasses. Tu sais qu’elle ne veut que t’aider, mais t’es soudainement frustrée, pire même, fâchée que ce soit ta vie. Que ce soit maintenant le genre de décision que tu doives prendre. T’en veux pas, de cette décision, de cette vie là. « Not necessarily... » Elle ne se croit pas elle-même et ça ne fait que te refroidir davantage alors que tu ressens soudainement le besoin d’élargir ta bulle. Le besoin d’être loin d’elle. « No… I’m sorry… It’s just… I don’t want you to get hurt like me. But… My story isn’t yours, I shouldn’t discourage you like this… I’m sorry. » Tu sais qu’elle est sincère, tu sais qu’elle est vraiment désolée mais t’as les poings qui se serrent, la colère et la tristesse qui montent en toi comme un tourbillon que tu ne parviens plus à contrôler. Elle cherche ton regard, tu t’assures d’éviter le sien. « Since Me Too, it’s been different,people believe more and more the victims... » « Even the ones that waited almost a year? Those that are slammed regularly with rumours about how she’s a slut playing two men at once? » C’est à ton tour d’avoir les larmes aux yeux. Tu ne te vois pas gagner cette bataille et pourtant, tu n’as pas vraiment d’autres choix que d’aller au front. « I agree that he should never get away with that… Even less being allowed around actresses... » Les larmes coulent sur tes joues cette fois-ci, tu ne repousses pas la main de Victoire sur ton épaule même le contact te brûle. T’as plus la force. « This can’t go on forever.. » que tu marmonnes difficilement, les larmes se faisant de plus en plus abondantes contre tes joues. C’est à ton tour de t’effondrer sur la plage comme une véritable perdue. Tu détestes te sentir aussi vulnérable. T’es seulement reconnaissante du fait que la plage soit vide à cette heure. T’aurais pas pu gérer d’avoir un public en plus de tout le reste. « If there are other actresses who worked with him, maybe there are other victims… Actually, it’s not maybe, it’s sure, those pigs can’t help themselves. It’s probably the safest bet, find others and convince them to take him down. » « How am I meant to do that? » Tu as déjà commencé quelques recherches, tu te doutes qu’il y a en d’autres, il y a quelques noms qui te viennent en tête même, mais tu ne te vois pas partir à l’enquête et poser des questions sur une expérience dont tu peines toi-même à discuter. « I don’t know how I could find them and ask them about him, or tell them my story. It hurts too much Vic. » Et cette fois-ci, c’est ta tête qui se perd dans le creux de son épaule alors que tu laisses les sanglots résonner sur l’océan. Vous êtes deux âmes blessées qui se sont trouvées par hasard ce soir. Peut-être que la blonde, elle peut t’aider à guérir maintenant. (c) ethereal |
| | | | (#)Dim 3 Jan 2021 - 22:23 | |
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Out of the shell
Victoire ne peut que compatir avec Penny, elle a vécu ce qu’elle vit, elle est passée par les mêmes doutes, elle a ressenti la même culpabilité. Elle a cru très longtemps que tout était de sa faute, qu’elle avait mérité ce qui lui était arrivé. Parce qu’elle avait laissé les choses se faire, qu’elle n’avait pas hurlé, qu’elle ne s’était pas débattue bec et ongles, qu’elle s’était laissée embobiner. Mais, si la colère qui ne l’a pas quittée depuis lui a bien appris quelque chose au fil des années, c’est que le responsable n’est jamais la victime. Malgré ça, elle s’en est voulue d’avoir apporté tant de soucis à sa mère dont la santé fragile a pâti de ces scandales et du chagrin et de l’inquiétude qu’ils ont engendré. Elle refait souvent le film de sa vie dans sa tête et elle se voit refuser l’invitation à un rendez-vous avec un agent de mannequins. Elle a été repérée dans la rue et elle aurait pu juste dire non, ne même pas en parler à sa mère, ne pas succomber à l’appel des projecteurs et de l’argent. Elles s’en seraient mieux sorties, même en galérant à payer le loyer chaque moi, Juliette aurait pris un petit boulot pour aider sa mère et elles auraient été bien plus heureuses comme ça. Sa mère serait sûrement encore en vie aujourd’hui. Et voilà qu’en essayant de détacher Penny de sa culpabilité, elle se retrouve à plonger dans la sienne. It's his fault. That's him who should be burdened by guilt, not me. He is the one to blame for everything that happened. They are always the ones to blame, men... se répète-t-elle avec le plus de conviction possible. Mais Penelope lutte elle aussi avec les mêmes démons, elle imagine ce qu’il serait arrivé si les choses avaient été différentes. « I know all of that but I can’t shake it. If he hadn’t come that day, to the trailer, everything would still be okay for him... » Sauf que son scenario est affreux, elle s’imagine subir un viol pour épargner le fameux Rory. Victoire prend cela en plein visage comme une gifle. Elle aurait tout donné pour que quelqu’un débarque dans la pièce la première fois que Riddle et elle étaient en tête à tête. Pour que tout ça ne commence jamais, pour qu’on la sauve avant que le pire n’arrive et se reproduise encore et encore. Elle reste bouche bée à fixer Penny comme si elle s’attendait à ce qu’elle retire ce qu’elle vient de dire, mais non, elle le pense vraiment, aussi horrible que cela soit envers elle-même ou envers toutes les victimes d’agressions sexuelles, Vic y compris. « You did not just say you’d rather have been raped on that day... You CAN’T say that. » ne peut-elle s’empêcher de lâcher d’un ton amer. Elle sait pourtant que la culpabilité et le traumatisme fait envisager des scenarios et des solutions affreuses à n’importe qui, elle sait que l’actrice ne voulait pas lui manquer de respect à elle, ni à personne d’autre, qu’elle essaye simplement de naviguer au travers de ses propres névroses, d’y survivre. Mais ça n’empêche que ça a été violent à entendre pour la française et qu’elle ne peut pas lui laisser dire ou penser cela. Mais déjà, Vic regrette d’avoir réagi aussi violemment, elle ne va que rajouter de la culpabilité sur les épaules de Penny et ça n’est pas juste envers elle. Elle a le droit de ressentir ce qu’elle ressent et elle a eu le courage de le dire à voix haute, Vic n’aurait pas dû l’accueillir aussi violemment. « I’m sorry… I shouldn’t have reacted like that… You’re entitled to feel what you’re feeling. But… it’s messed up, you know that, right ? You really would want to trade this for that, just to preserve someone’s carreer ? » Elle s’efforce de lui parler avec douceur, de lui faire ouvrir les yeux sur l’énormité qu’elle vient de verbaliser sans la brusquer. Il faut qu’elle pense à elle, c’est le maître mot. Cela ne veut pas dire qu’elle doit devenir une sale égoïste qui ne compatit pas avec les supposés malheurs de ce Rory, mais il y a un fossé entre cela et son attitude actuelle.
Vic a beau avoir plus ou moins conseillé à Penny de ne rien faire, de ne rien dire, elle avoue elle-même qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’elle aurait fait différemment si elle avait su. Se taire et garder cela tel un secret l’a déjà rongé pendant les années où cela a duré, puis les années qui ont suivies avant qu’elle ne le dénonce. La culpabilité l’aurait probablement poussée dans de très sombres recoins si elle n’avait même pas tenté de le faire condamner. « Well I’m glad you didn’t go… there. » Vic aussi est heureuse d’avoir survécu à tout ça, sa vie n’est pas facile mais elle commence enfin à entrevoir le bout du tunnel, et elle a encore l’espoir de trouver le bonheur. « Me too... » La discussion est vraiment pesante, elles ne font qu’évoquer des sujets très lourds et douloureux pour elles deux, les agressions sexuelles, la culpabilité, les idées suicidaires, rien qui ne va leur redonner le moral à toutes deux. D’autant plus que Vic essaye de s’assurer que Penny ne se lance pas tête baissée sans garanties de mettre à terre son opposant pour de bon. Pourtant, elle le sait qu’il n’existe pas de telle garantie, qu’il s’agit presque toujours d’un pari très risqué, qu’en général ça aboutit sur un « non-lieu » si ce n’est pas pire comme dans son cas à elle. Elles le savent toutes deux et la française voit l’australienne perdre tout espoir devant elle. Elle se sent coupable et essaye de se rattraper, de ré-insuffler un peu d’espérance dans cette discussion déprimante. Penny semble en colère, elle fuit son regard et elle lui répond avec amertume et les larmes aux yeux : « Even the ones that waited almost a year? Those that are slammed regularly with rumours about how she’s a slut playing two men at once? » Vic encaisse ces informations qui ne jouent pas en sa faveur, surtout ces saloperies de rumeurs, elle y a eu droit elle aussi. Il y avait des dizaines de théories toutes créées dans le but de trouver n’importe quelle alternative à l’option qui ne plaisait à personne : celle selon laquelle Juliette Pottier disait la vérité. Celle selon laquelle Riddle était vraiment un sale type, un violeur qui s’attaquait aux modèles qui avaient le tiers de son âge. Mais elle ne peut pas laisser Penny s’enfoncer dans le pessimisme vers lequel elle l’a elle-même dirigée sans le réaliser. « Yes. People finally understand how it is for women, how much courage it requires to tell the truth and face the system. And don’t worry for those fucking muckrakers, nobody read them anymore and it has no legal value... » Dans un monde idéal, Vic croirait dur comme fer à chacun des mots qu’elle vient de prononcer, mais elle sait pertinemment qu’elle présente une situation un peu idéalisée, un poil améliorée par rapport à la réalité, une version optimiste du monde qui les entoure. Elle a assez enfoncé le clou comme ça, elle ne veut pas avoir sur la conscience d’avoir poussée la jeune femme dans un état dépressif, que leur rencontre ait fait plus de mal que de bien. Et pourtant ça en a bien l’air, l’actrice finit par fondre en larmes : « This can’t go on forever.. » Et Victoire a envie de la prendre dans ses bras, de lui donner tout l’amour du monde pour qu’elle oublie ne serait-ce qu’une seconde qu’elle est si malheureuse. Elle a envie de la protéger du monde entier, de paver chacun de ses pas pour qu’elle ne tombe plus jamais sur un obstacle et qu’elle n’ait plus jamais mal. Mais elle se contente de poser sa main sur son épaule en se maudissant intérieurement d’être en train de s’éprendre de la belle blonde. Ses sentiments ont toujours été trop intenses, trop rapides, trop puissants et encore une fois, elle sent son cœur s’étreindre en voyant l’actrice s’effondrer dans le sable. Ça n’a rien de naturel ou de logique, mais Victoire ferait n’importe quoi pour l’aider à cet instant précis, vraiment n’importe quoi. Alors elle se jette à genou dans le sable pour être à la hauteur de la jeune femme et cherche la solution, la chose qui lui redonnera le sourire même si ça ne dure qu’un instant, l’idée qui ranimera l’espoir dans son cœur blessé. La seule chose qui lui vient à l’esprit c’est que l’union fait la force, s’il y a plusieurs victimes, la crédibilité des témoignages est bien plus forte et les chances de réunir assez de preuves se démultiplie. « How am I meant to do that? » Bien sûr c’est plus facile à dire qu’à faire et il sera difficile à Penny de mener une pareille enquête en étant concernée de si près par la question, d’autant plus si elle veut rester discrète alors qu’elle est poursuivie par les paparazzis. « I don’t know how I could find them and ask them about him, or tell them my story. It hurts too much Vic. » Et elle s’effondre contre Victoire, venant pleurer au creux de son épaule et brisant le cœur de la pâtissière par la même occasion. Elle n’hésite plus cette fois-ci et enserre Penelope dans une tendre étreinte, elle l’accueille contre elle et pose sa joue contre la chevelure de celle-ci. Elle inspire inconsciemment l’odeur douce qui émane de ses mèches blondes et se met à les lui caresser pour essayer de l’apaiser, lui donner tout l’amour et la douceur dont elle pense qu’elle a besoin à cet instant. « Shhh… Shhh… I know... Let it go, it’s okay, I’m here... » … And I will never let you down, pense-t-elle comme si elles étaient amies depuis toujours, comme si elle en avait fait le serment depuis toujours alors qu’elles se connaissent depuis moins d’une heure. Ce n’est pas juste que Vic ait eu à vivre ce cauchemar seule et elle ne veut pas laisser Penny vivre la même chose. Cette rencontre sur la plage, ça ressemble à un coup du destin, comme si leurs chemins étaient faits pour se croiser, comme si elles étaient faites l’une pour l’autre. Peut-être pas comme l’espère Victoire, mais leurs destins viennent de s’entremêler et il n’y a pas de marche-arrière possible. Victoire se sent investie dans le drame que vit Penny, elle va l’aider c’est décidé et peut-être qu’elle s’aidera elle-même dans le processus, peut-être qu’elle atteindra plus vite le bout de son tunnel si elles font le chemin à deux. « Listen… Maybe I can do it... » lâche-t-elle sans réfléchir. « Maybe I can find them myself… I mean… Nobody knows that we know each other, they don’t have to know it’s you before they talk... » Elle balance ça sans réaliser ce qu’elle est en train de proposer. Elle qui fait tout pour être invisible, elle qui n’est sensée être qu’une pâtissière, pourquoi risquerait-elle de se faire reconnaître en gravitant autour d’actrices plus ou moins célèbres ? Et comment obtiendrait-elle le contact de chacune de ces stars alors qu’elle n’est qu’une simple pâtissière ? Elle n’a pas de carte de presse, ni rien qui puisse pousser ces femmes à la rencontrer ou même à répondre à un de ses mails. « I don’t really know how... But let me help you… I think I need to do it, even for me… » Ça lui fait peur pourtant, elle sent que cette décision va peut-être l’emmener vers des chemins risqués et qu’elle n’avait pas prévus, des chemins qui risquent de griller sa couverture et de la révéler comme ce qu’elle est aux yeux de tous : la victime de Riddle, celle qui a perdu face à lui, celle qui a dû lui verser des dommages et intérêts. Elle déglutit difficilement, peut-être que c’est le moment après tout. « Maybe this will be my way of getting revenge… To finally get closure... »
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| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Jeu 7 Jan 2021 - 13:13 | |
| « You did not just say you’d rather have been raped on that day… You CAN’T say that. » Tu baisses les yeux, honteuse. Évidemment que tu ne peux pas dire ça, évidemment que c’est une insulte à toutes celles qui ont vécu le traumatisme ou sont prisonnières d’une relation ou elles le vivent à répétition. C’est horrible juste de le penser et tu le sais bien. Tu comprends la logique, mais ça n’empêche pas la culpabilité de s’attaquer à toi comme la victime parfaite que tu étais devenue, toi qui détestais pourtant ce titre et tout ce qui venait avec. « I'm so sorry... » que tu souffles difficilement entre tes lèvres tremblantes, tu n’as pas le courage de relever les yeux et de croiser son regard et ses yeux que tu devines durs et pleins de jugements, malgré elle. Tu voudrais que tout de cette situation n’existe pas. Tu voudrais pouvoir te réveiller et réaliser que tout ça n’est qu’un très long cauchemar, mais chaque matin tu te réveilles et tu te souviens que non, ce n’est pas un cauchemar. Que oui, c’est ta vie maintenant. Chaque pensée malsaine est tienne. Chaque souvenir douloureux t’appartient. Il n’y a aucun échappatoire. Que tu ne peux qu’attendre et espérer que le temps fasse son œuvre et que tu puisses vivre malgré tout le plus normalement possible. Heureuse peut-être même, si la vie te le permet. Si la vérité te libère plutôt que de t’emprisonner comme elle l’avait fait pour Victoire. Il y a encore tellement de choses que tu ignores, tu ne sais vraiment pas de quoi les prochains mois seront fait. « I’m sorry… I shouldn’t have reacted like that… You’re entitled to feel what you’re feeling. But… it’s messed up, you know that, right? You really would want to trade this for that, just to preserve someone’s career? » Tu échappes un long soupir, tente de réduire les tremblements de ton corps en entier alors que tu fais signe que non de la tête. Bien sûr que non, ce n’est pas ce que tu veux. Tu ne veux rien de tout ça. Pas de viol, pas de tentative non plus. Pas de coup de poing, pas de film annulé, pas de tout ça. « I know it’s sick. My mind is sick, isn’t it? I just don’t know how to shut the guilt and all those obsessive thoughts... » Tu n’avais jamais pu en parler à qui qui ce soit auparavant. Personne qui ne pouvait comprendre du moins et même si les mots étaient difficiles à dire, tu ne pouvais t’empêcher de ressentir un certain soulagement d’avoir finalement laisser les mots se faire un chemin.
« Me too... » Jamais tu n’aurais cru que ta soirée se déroulerait de cette façon et tu n’es pas certaine du tout de savoir comment tu te sens vis à vis toutes les révélations qui se sont faites, ni même comment tu te sens vraiment vis à vis l’ancienne mannequin. Mais une chose était certaine, tu étais contente de savoir qu’elle allait bien, ou du moins, qu’elle allait mieux. Qu’elle avait survécu et qu’elle continuait d’avancer, malgré toutes les difficultés rencontrées. Elle te dit de faire confiance, que la population est bien plus compréhensive maintenant qu’elle ne l’était il y a quelques années, avec le mouvement #metoo et tu voudrais tellement la croire. Sauf que tu sais que pour toi, c’est plus compliqué que d’être simplement cru. Il y a le contexte autour de ton agression qui change de rumeurs en rumeurs dans les journaux, ta relation avec le réalisateur tantôt une histoire d’amour, un triangle amoureux et toutes les versions possibles et inimaginables entre les deux, ce qui complique le tout si un jour tu décides de porter plainte contre lui. Être associée à lui de cette façon, ça te nuit avant même que tu n’aies prise une décision et tu détestes le fait de n’avoir aucun contrôle sur ce qui est dit et écrit à ton sujet. « Yes. People finally understand how it is for women, how much courage it requires to tell the truth and face the system. And don’t worry for those fucking muckrakers, nobody read them anymore and it has no legal value... » Mais elle le sait la blonde devant toi que ce n’est pas juste devant le juge que tu as besoin d’être crédible. Que c’est ta carrière qui se retrouve aussi sur la ligne si tout ne se passe pas au mieux dans cette affaire. Que si le public décide de croire Byers et que le système judiciaire décide de l’innocenter faute de preuves, jamais plus tu ne serais capable de faire ce que tu aimes. Plus personne ne voudrait t’embaucher comme actrice, par peur que tu n’apportes que mauvaise presse et problèmes sur le tournage. Ça te pétrifie de seulement y penser. Que ferais-tu si tu ne pouvais plus être actrice? Tu n’avais pas de réponse à cette question. Tu n’avais jamais pensé même à envisager un autre chemin si tu ne perçais pas dans le milieu. « I really wish it was that simple... » C’est à ton tour finalement de perdre pied alors que le poids du monde, des vérités dites et des secrets finalement avoués te pèsent sur le coeur et te rend plus vulnérable que tu n’aimes l’être devant des inconnus. Toutefois, tu ne vois pas vraiment Victoire comme une inconnue, comme si le fait qu’elle était en mesure de te comprendre venait automatiquement changé la dynamique entre vous deux. Alors tu te laisses aller pour une fois, les sanglots te secouant alors que ses bras t’entourent et que tu ne te défiles pas devant cette proximité. « Shhh… Shhh… I know… Let it go, it’s okay, I’m here... » Tu ne sais pas combien de temps passe alors que tu te laisses porter par cette vague soudaine et dévastatrice d’émotions, mais elle reste là Victoire, à te soutenir comme tu l’avais fait pour elle au tout début de cet échange qui semble s’éterniser plus que de raison.
« Listen… Maybe I can do it... » Tu relèves la tête, le regard plein d’interrogation alors que tu n’es pas certaine de saisir de quoi elle parle. « Maybe I can find them myself… I mean… Nobody knows that we know each other, they don’t have to know it’s you before they talk... » Tu secoues légèrement la tête, comprenant ce qu’elle te propose mais incertaine face à ce qui peut bien la motiver à faire une telle chose pour toi alors qu’elle te connaît si peu, qu’elle ne te connaît pas du tout même. « Why would you do that? Aren’t you afraid that they could recognize you…? » Si Victoire n’était plus la mannequin populaire qu’elle fut à une époque, il restait tout de même la possibilité que d’autres victimes aient pu faire des recherches comme tu l’avais fait et qu’elle puisse la reconnaître. « I don’t really know how… But let me help you… I think I need to do it, even for me... » « I can’t ask you to do that Vic. » Tu ne peux pas parce qu’une partie de toi à peur qu’elle replonge dans ses vieux souvenirs, dans ses vieilles blessures si elle décide de t’accompagner au travers de ce qui sera sans doute la plus grande épreuve de toute ta vie. Tu apprécies tellement qu’elle veuille le faire pour toi, mais ce serait une autre culpabilité que de savoir qu’elle se met à risque pour toi et tu n’es pas certaine de pouvoir le supporter. « Maybe this will be my way of getting revenge… To finally get closure... » Tu continues de secouer la tête légèrement, toujours aussi ambivalente face à l’idée. « Are you sure you really want to do that? What if you get seen with me or asking question and it brings everything back up again? » Tu ne veux pas, tu ne peux pas être la raison pour laquelle son nom ressort des oubliettes. « It’s too risky. » Ce n’est pas que tu ne veux pas de son aide au contraire, mais comme tout de cette histoire, ça semble être une idée complexe et risquée avec des conséquences qui pourraient vous faire mal à toutes les deux. (c) ethereal |
| | | | (#)Ven 8 Jan 2021 - 12:50 | |
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Out of the shell
Penny est rongée par la culpabilité, tellement qu’elle en vient à souhaiter à voix haute des choses affreuses qui choquent Vic à un point qu’elle n’arrive pas à modérer sa réaction. Elle s’indigne que l’actrice puisse souhaiter ne jamais avoir été secourue par Rory et aussitôt elle voit la honte sur le visage de son interlocutrice. Elle a beau avoir été heurtée par les mots de Penny, elle l’est encore plus à la vue de la douleur qu’elle vient à son tour de déclencher chez elle. Amplifiant sa culpabilité, rajoutant une couche sur tout ce qu’elle vit déjà. « I'm so sorry... » lâche-t-elle d’une voix blanche en évitant à tout prix le regard de Victoire dont l’étincelle glaciale a déjà disparue pour laisser place à la compassion. Elle regrette déjà son ton sec et indigné et la dureté de son regard, elle s’excuse à son tour tout en essayant d’ouvrir les yeux de Penny sur l’absurdité de ce qu’elle a dit. Elle tremble comme une feuille face à elle et Vic n’en culpabilise que davantage. « I know it’s sick. My mind is sick, isn’t it? I just don’t know how to shut the guilt and all those obsessive thoughts... » Elle comprend Victoire, bien entendu, elle a été dans la même tourmente que Penny, elle y est même encore parfois. Il n’est pas aisé de contrôler les sentiments et pensées qui tourbillonnent en elles et elles sont bien souvent incomprises par l’entourage. Voir jugées. Comme Vic vient de le faire et elle va devoir réparer ce faux pas, la rassurer, la tranquilliser. « It’s what happened to you that’s sick… It’s so sick, it messed up with your mind… It’s fucked up that you feel like that but natural, logical even. I promise it will get easier... » Ça deviendra moins pesant, il y a même une bonne partie de la culpabilité qui disparaîtra et sera remplacée par la colère et la rancœur, ce genre de pensées dérangeantes se feront moins fréquentes et le cours de la vie reprendra peu à peu. En tous cas, si Penny se fait aider correctement et si elle est bien entourée, elle devrait s’en sortir mieux et plus vite que Vic dont l’histoire n’est pas vraiment un exemple à suivre.
Maintenant qu’elle a démoralisée totalement son interlocutrice, la Française panique, ce n’est pas ce qu’elle voulait, elle voulait simplement la mettre en garde, lui donner des conseils pour qu’elle se préserve, la pousser à prendre soin d’elle avant de prendre soin des autres. Alors, elle s’efforce de lui redonner espoir, elle embellit un peu trop le tableau mais elle ne peut supporter de voir l’actrice ainsi au bord des larmes par sa faute. Elle essaye de la rassurer sur le pouvoir de la presse, alors que c’est celle-ci qui a fait le plus de dommages dans sa propre vie et qu’elle sait pertinemment que la décision d’un juge ne vaut pas grand-chose face à la vindicte publique. « I really wish it was that simple... » lâche-t-elle en s’effondrant finalement contre l’épaule de Victoire qui la reçoit dans ses bras avec une infinie tendresse. Et alors qu’elle s’efforce de la tranquilliser, de lui offrir le réconfort dont elle a besoin, le cœur de l’ancienne mannequin s’emballe, se serre, et Vic a l’impression qu’il va exploser dans sa poitrine. C’est chimique, elle n’y peut rien, elle se retrouve contre l’actrice une nouvelle fois en l’espace de quelques minutes et la douceur de sa peau, l’odeur de sa chevelure, la chaleur de son étreinte sont en train de la faire littéralement fondre. Tout son être s’enflamme et son esprit vagabonde, s’imagine pelotonnée contre elle sur une balancelle face à la mer, ou vêtue d’une robe de mariée main dans la main avec l’actrice. HELLO ! Wake the fuck up ! Someone gives you the silghtest of sign of attention and affection and you’re already ready to sign the prenup, that’s fucking sad. A lost cause. I just give up... Sa voix intérieure abandonne la partie et Vic essaye de se ressaisir, de se recentrer sur les sentiments et problématiques de Penny en mettant de côté son cœur d’artichaut, pour l’instant en tous cas.
Dans son empressement à vouloir apaiser Penny et l’aider, elle offre ses services pour débusquer d’autres victimes du fameux Byers. Elle sent en faisant cette proposition que cela finira probablement mal pour elle, qu’elle aura probablement le cœur brisé un énième fois et que sa vie incognito risque d’être violemment chamboulée. « Why would you do that? Aren’t you afraid that they could recognize you…? » Bien entendu qu’elle en a peur, bien sûr qu’elle est terrorisée à l’idée de se retrouver à nouveau dans la tourmente médiatique. Même si son affaire remonte à des années, elle est souvent remise sur le devant de la scène comme un exemple. Ils ont voulu l’interroger après le début du mouvement Me Too, ils se sont tous demandés si finalement ils ne l’avaient pas condamnée trop vite mais c’était trop tard à ce moment-là. Elle avait changé de vie, pas encore de nom, et elle voulait se préserver de tout cela, ne pas replonger dans cette affaire qui avait déjà laissé trop de marques. Elle a refusé pendant des mois, fuit les sollicitations, les journalistes ont même harcelé sa mère et Vic est persuadée que ça a été la goutte d’eau, que sa mère n’a plus supporté tout ce stress et que c’est la cause de sa crise cardiaque. « I want to do it... I’ll be careful... » Elle ne sait pas bien comment elle va pouvoir faire pour retrouver des victimes de Byers sans se montrer et surtout sans que cela finisse par remonter trop vite aux oreilles du producteur et qu’il anticipe et contre leurs attaques. Elle insiste auprès de Penny qui semble réticente, elle sait que tout ça est risqué mais elle veut l’aider et elle se convainc que cela peut l’aider à elle aussi. « I can’t ask you to do that Vic. » « You’re not asking anything. I’m offering. » tente-t-elle de la rassurer en affichant un sourire qui tente de renvoyer l’image de la certitude, de l’assurance, de la confiance en elle-même. Victoire sent pourtant qu’elle est en train de prendre une décision folle, mais peut-être que c’est pour le mieux. Depuis le procès, elle n’a fait que se terrer dans sa dépression, être discrète, tenter de disparaître et devenir transparente. Elle n’a laissé sa rage prendre le contrôle qu’au jour le jour, à chaque fois qu’elle s’est sentie en danger face à un homme, acculée, menacée, elle n’a fait que se défendre et il est peut-être temps qu’elle passe à l’attaque. Peut-être que c’est cela qui la fera finalement avancer et laisser le passé derrière elle. « Are you sure you really want to do that? What if you get seen with me or asking question and it brings everything back up again? » Vic pose ses mains sur les épaules de Penny pour qu’elles se retrouvent face à face, leurs regards plongés l’un dans l’autre, leurs lèvres dangereusement proches. Elle lutte contre son imagination qui est déjà en train de visualiser un baiser, de ressentir la douceur de ses lèvres. « Listen to me. I’m not doing great, ok ? I’ve been depressed ever since all of that happened. I’m not living, I’m surviving… This can’t make things worst, it only can improve everything... I need to start acting again... » Au fur et mesure que les paroles franchissent ses lèvres, elle se convainc elle-même de leur véracité, elle a l’impression que cette mission sera plus efficace que ses nombreuses années de thérapie.
Son expression se fait plus déterminée, sa voix plus assurée. « It’s too risky. » « No. What would be risky would be to let you get through this alone. What would be risky would be to sit on my ass, do nothing and wait for the relapse... » La rechute, celle qu’elle redoute tant qu’elle fantasme. L’envie de boire et noyer ses angoisses dans la bouteille ne l’a jamais quittée. L’accident de voiture lui a mis un sacré coup de pied au cul pour s’en sortir, Byron également qui la surveille et fouille régulièrement les placards pour vérifier que des bouteilles d’alcool n’ont pas apparues, les réunions des AA aident mais elle restera une alcoolique toute sa vie. Elle devra lutter toujours contre cela et l’inaction et la culpabilité ne font que l’attirer vers le goulot. Elle réalise finalement qu’elle vient de donner une information à Penny qu’elle aurait voulu garder pour elle, elle a beau se sentir comprise par l’actrice, elle ne peut pas s’empêcher de vouloir présenter une bonne image d’elle-même comme lors d’un premier rencard. Elle ne voulait pas lui avouer qu’elle a des problèmes d’addictions, qu’elle a été si longtemps une loque incapable de se remettre de ce qu’elle a vécu, ça ne donnerait pas une belle image d’elle et puis ça risquerait de rappeler à Penelope qu’elle risque avoir des séquelles de son agression sexuelle pendant des années. Mais c’est trop tard, elle a lâché le mot rechute et cela va entraîner des questions, alors elle anticipe en perdant son assurance, baissant les yeux honteuse. « I’m going to AA meetings... » Puis elle s’efforce de reprendre un minimum d’assurance dans son ton pour ajouter : « I know my therapist will approve. This will be good for both of us, I swear... » Mais en réalité, elle ne sait pas ce que dira sa psy, elle ne la connaît pas bien encore et d’autres avant elle ont jugé que Vic n’était pas prête, pas assez forte, pour tenter quelque chose de militant, ou envisager d’intenter un nouveau procès contre son agresseur, ici en Australie. Pourtant, dans la tête de Victoire, c’est décidé et elle a de grands espoirs quand à ce qu’elles pourraient accomplir toutes deux ensemble, se sauver l’une l’autre, s’aimer peut-être.
Elle est submergée d’émotions très fortes et même si elle n’a pas envie de quitter la douce Penelope, elle sent qu’elle a besoin d’être seule pour penser à tout cela. Comme si elle venait d’avoir une révélation sur elle-même, une prise de conscience qui changera tout. Elle a besoin d’y réfléchir à tête reposée, probablement en faisant de la pâte à chou dans leur cuisine à elle et Byron. Elle recule d’un pas et prend la main de Penny : « Are you gonna be okay ? Do you need me to walk you to your place ? » Elle ne sait pas si elle habite loin ou pas, mais elle n’a pas envie de la laisser en pleine crise de larmes, seule sur la plage. « I have to get back home… But, I’m gonna do it, Penelope. I’m going to help you. You’re not alone anymore... » La Française donne son numéro de téléphone à Penelope et lui demande le sien, elles vont se séparer à présent. Vic l’accompagnera jusqu’à sa porte si elle le souhaite, puis elle retournera jusque chez elle. Elle a totalement oublié son pied blessé, seul le foulard enroulé autour lui rappelle qu’elle va devoir désinfecter la plaie en rentrant chez elle. Finalement, se mettre au sport aura eu un énorme effet sur la vie de Vic, pas comme elle l’avait anticipé, mais mieux encore. Cette mission qu’elle vient de se donner s’avère difficile mais elle lui donne un but et de l’espoir, enfin de l’espoir.
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| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Jeu 14 Jan 2021 - 10:51 | |
| « It’s what happened to you that’s sick… It’s so sick, it messed up with your mind… It’s fucked up that you feel like that but natural, logical even. I promise it will get easier... » Vraiment? Quand? Dis-moi Victoire parce que je suis au bout de ma corde là. Je m’étouffe dans ma culpabilité, j’arrive plus à m’en séparer. Ça me bouffe jour après jour et j’ai l’impression qu’il ne reste que très peu de morceaux de moi. Je les reprends ou les morceaux Victoire, dis-moi? Je fais comme toi, je disparais, je me réinvente une vie et j’espère pour le mieux? Je sais pas si je peux. Je sais même pas si j’ai envie. Entends-tu Victoire, toutes mes pensées qui partent de tous les côtés sans que je sois capable de les arrêter, de les retenir? La vois-tu sur mon visage la peine et la douleur qui me suivent comme une ombre à chaque minute, de chaque heure, de chaque journée? Bien sûr que tu vois. Bien sûr que tu comprends. Mais les mots ils ne franchissent jamais la barrière de tes lèvres alors que tu te contentes de hocher de la tête. Elle a raison après tout. C’est fucked up mais c’est des pensées barrières, parce que si t’as pas pu te protéger de Byers, t’aurais au moins voulu pouvoir épargner celui qui compte le plus à tes yeux. Tu perds le combat une fois de plus alors que tu tombes dans les bras de cette inconnue, le bruit des vagues accompagnant doucement le bruit de tes sanglots alors qu’elle fait au mieux pour te remettre sur pied alors qu’elle-même elle porte le poids de tous ses démons qui sont si similaires au tien et pourtant tellement différents. Tu te sens un peu mieux toutefois quand ses doigts passent dans tes cheveux, quand sa voix se fait douce dans le creux de ton oreille et que tu réalises tranquillement que sa proximité te fait plus de bien qu’elle ne te fait mal. Et juste comme ça, au milieu de tes larmes, il y a un léger sourire qui se forme sur tes lèvres. Because that’s a massive step forward.
Ce qu’elle te propose te prend de court. Jamais tu n’aurais osé lui demander une telle chose et t’es presque aussi effrayée que touchée qu’elle se propose ainsi à te venir en aide alors que tu n’es vraiment qu’une inconnue à ses yeux. Une inconnue devant qui elle a pleuré, une inconnue qui a pleuré devant elle à son tour, mais certes. Vous connaissez les pires secrets l’une de l’autre, mais tout le reste est à bâtir et tu n’es pas certaine que de l’impliquer dans tout ça soit la plus sage des idées. « I want to do it… I’ll be careful... » Et il y a l’hésitation partout sur ton visage alors que tu hoches doucement la tête. Tu te doutes bien que ça part d’une bonne intention de sa part, peut-être même que si les rôles étaient inversés tu ferais la même chose, mais tu n’arrives pas à voir au dessus de ta culpabilité, celle qui te rattraperait bien trop vite si quelque chose venait à arriver à Victoire à cause de toute cette histoire. Mais plus tu tentes de la dissuader, plus elle s’obstine, ce qui te fait autant sourire que soupirer. « You’re not asking, I’m offering. » Tu continues de faire non de la tête, mais ça semble être perdue d’avance. Elle ne semble pas être le genre de personne à reprendre son offre juste parce que tu t’entêtes à la refuser. Tu sais qu’elle est la meilleure personne pour faire ce genre de recherches undergroud, même si ça te coûte juste de devoir y penser. Elle est un nom anonyme, un visage oublié et par dessus-tout, quelqu’un qui va comprendre, qui peut sûrement emmener d’autres filles à se confier à elle comme tu l’avais toi-même fait quelques instants plus tôt. L’offre est tentante, du moins, autant que peut l’être quelque chose dans une histoire aussi tordue et triste, et plus elle insiste, plus tu risques de casser et d’accepter, ce qui voudrait toutefois dire la mettre en danger elle pour ton profit personnel, chose que tu détestes totalement. « Listen to me. I’m not doing great, ok? I’ve been depressed ever since all of that happened. I’m not living, I’m surviving… This can’t make things worst, it only can improve everything… I need to start acting again... » « I just don’t want you to get hurt... » Et s’il y a des dizaines de raisons qui te viennent en tête pourquoi ça pourrait rendre sa vie encore bien pire, tu réalises qu’une partie d’elle ne le fait pas pour toi, mais bien pour elle-même et juste pour ça, tu ne dis rien. Tu comprends qu’il vaut mieux lui laisser la chance de s’expliquer complètement plutôt que d’essayer de la convaincre du contraire. Tu restes silencieuse alors, lui laissant de formuler complètement ce à quoi elle pense.
« No. What would be risky would be to let you get through this alone. What would be risky would be to sit on my ass, do nothing and wait for the relapse... » « Vic.. » Et voilà soudainement qu’il n’y a plus de solution parfaite. Ce n’est pas simplement elle s’implique et tu la mets à risque ou elle ne s’implique pas et retourne à sa vie comme si tu n’avais jamais croisé son chemin. Ce serait trop beau, trop facile ainsi et tu sais au fond de toi que tu ferais exactement la même chose qu’elle si une autre victime avait besoin de ton aide, de ton appui. Alors pourquoi est-ce que tu n’étais pas en mesure de faire taire cette voix qui criait sans cesse dans ta tête que tu allais menée cette pauvre fille à sa perte? Qu’elle n’avait rien demandé et que toi, tu n’hésitais même pas à l’utiliser comme un pion de plus dans ton jeu. Qu’elle allait le regretter et que ça allait être entièrement de ta faute. Tu voudrais pouvoir la faire taire cette voix, mais elle continue sans arrêt, même lorsque tu tentes de te concentrer en vain sur la voix réelle de la blonde devant toi. « I’m going to AA meetings… I know my therapist will approve. This will be good for both of us, I swear. » Tu hoches légèrement la tête. Tu dis non, tu dis oui, tu sais pas vraiment ce qui est mieux de ce qui est pire, c’est risqué d’un côté comme de l’autre. Mais tu souffles finalement, t’as plus la force de te battre contre elle pour son bien, plus la force de vouloir te battre pour ton propre bien dans le moment alors que le ciel sombre te semble lourd, que le bruit des vagues n’est plus réconfortant, que l’odeur salé de l’eau est désagréable toi qui a pourtant toujours adoré t’y perdre par le passé. T’es trop fatiguée de tout ressentir trop. Peut-être que de partager le poids avec quelqu’un qui comprend mais qui n’est pas impliqué comme Rory peut l’être ne peut être qu’une bonne chose, tout compte fait. « Okay. Let’s do it. » Tu lui fais face pendant un moment à la blonde, toutes les deux silencieuses alors que vous tentez chacune de votre côté de venir à terme avec la décision que vous venez de prendre. Ça va te prendre quelques temps à accepter tout ça. À savoir quoi espérer. « Are you gonna be okay? Do you need me to walk you home? » Tu secoues la tête légèrement. « No thank you. I’m not far from here. I’ll be fine. » T’as besoin d’être toute seule de toute façon, avec tes pensées et ta culpabilité et tout ce qui vient avec. Tu vas sûrement rester sur la plage encore une heure ou deux. Assez longtemps pour te souvenir que tu adores cet endroit, ne pas rester sur cette note pleine de tristesse et de douleur. « I have to get back home… But, I’m gonna do it Penelope. I’m going to help you. You’re not alone... » T’aimerais bien lui dire que tu l’as jamais été, mais t’es pas certaine qu’elle pourrait comprendre la française. Alors tu lui souris, serre une dernière fois sa main dans la tienne avant de prendre son numéro et de lui donner le sien, promettant de venir aux nouvelles dans quelques semaines. « Thank you. » que tu souffles une dernière fois alors qu’elle s’éloigne tranquillement et que tu restes derrière, essuyant les larmes encore collés sur tes joues avec une soudaine brime d’espoir que tu n’avais pas avant ce soir. (c) ethereal |
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