| Can we make it better? - Jailey#43 |
| | (#)Dim 22 Nov 2020 - 15:08 | |
| Elle est partie plusieurs jours avec Finnley. Il n’allait pas bien, et elle est partie une semaine à ses côtés pour l’aider à se remettre de sa rupture et de tout ce qu’il a appris. Elle en a parlé à Bailey cette fois, et, encore une fois, ils se sont loupés tous les deux. Ils ont commencé à discuter de la suite avant que Bailey ne parte pour Londres, Jill a appris qu’il ne voulait pas renoncer à leur histoire avant qu’elle ne parte avec Finn. Mais cette fois c’est le bon moment pour avoir une vraie conversation, ils vont parler à coeur ouvert parce que c’est de ça dont ils ont véritablement besoin.
Elle l’a tenu au courant de ce qu’elle faisait pendant le voyage, il savait où elle était et avec qui. Ils ont promis d’être honnête et c’est ce qu’elle fait la jeune femme. Son ami avait besoin d’elle et elle est partie l’aider, mais ce n’était pas une fuite cette fois. Elle avait dit à Bailey qu’elle ne savait pas quand est ce qu’elle rentrerait. Elle lui doit une soirée, et elle compte bien lui faire la surprise. Matt gardait les petits pour la journée, elle s’était assurée que Bailey soit au travail et qu’il ne puisse pas rentrer de la journée chez lui. Matt gardera les jumeaux pour la nuit, et Jill s’amuse à préparer quelques affaires pour cette soirée surprise.
Elle s’est habillée, maquillée, elle a aussi préparé quelques vêtements pour Bailey. Elle pose un papier sur un ensemble qu’elle dépose dans l’entrée. “Mets ça et vas sur la plage” Il saura comme ça qu’elle est revenue et qu’elle se souvient de cette soirée qu’elle lui doit depuis des mois. Quoi de mieux pour discuter qu’une soirée rien qu’à deux ? Elle a loué un petit bateau, pour observer le coucher de soleil. Une bouteille et des sandwichs qu’elle a préparé pendant l’après-midi. Elle attend qu’il revienne, qu’il rentre et qu’il trouve ses affaires, en espérant qu’il joue le jeu.
@Bailey Fitzgerald |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 22 Nov 2020 - 19:51 | |
| Ces derniers temps, c’est comme si le Destin jouait un peu avec nos nerfs. À chaque pas en avant, celui qui changera quelque chose, celui qui a une réelle signification, il faut que quelque chose se passe nous obligeant à nous séparer. D’abord le décès de mon père et ensuite cet ami de Jill qui n’allait pas bien. Fidèle en amitié, elle a tout de suite pris la relève auprès de Finnley, sans se poser de questions. Il avait vraisemblablement besoin de fuir la ville quelques jours pour se remettre d’une rupture difficile et je n’étais personne pour refuser à Jill l’occasion de soutenir son ami. Ce ne fut pas simple de la voir partir sans trop savoir quand elle allait revenir. J’ai eu peur que la communication se coupe complètement, à nouveau, entre nous, mais elle m’a prouvé tout le contraire. À chaque jour, j’avais plusieurs messages dès qu’elle trouvait un peu de réseau téléphonique. En échange, je lui envoyais une photo des jumeaux ou de la dernière bêtise de Logan. Parfois, j’osais poser des questions, le cœur serrer de la savoir loin de moi, mais surtout en compagnie d’un homme que je connais à peine. Je souhaite que les choses s’arrangent en nous, mais la confiance que j’ai en elle, reste extrêmement fragile. Je crains les rechutes dans les drogues, l’abus d’alcool qui en conduit à des bêtises qui seraient irréparables ou une crise qu’elle ne saurait maîtriser. Ses réponses avaient le don d’être honnête et jamais elle ne m’a laissé, une journée, entière sans nouvelle. Alors, petit à petit, j’ai arrêté de stresser, malgré cette pointe de jalousie qui venait me narguer de temps en temps.
Durant l’absence de la jeune femme, j’ai pris le temps de rester à la maison avec les jumeaux. À quatre mois de vie, ils ont beaucoup changé et ce n’est que plus adorable de les voir allonger sur le ventre à désormais bien relever leurs têtes en enchaînant les sourires. Le sommeil est parfois encore un peu chaotique, mais il y a du mieux. Après mon séjour à Londres, j’ai eu ce besoin de reconnecter avec mes enfants, mais le décès de mon paternel à entraîner un véritable chamboulement au travail et il a fallu que je remette les pieds à l’étrier. D’abord depuis la maison, mais rapidement, il a fallu que je me rende sur place. Alors j’ai confié les jumeaux à Dorian une journée et aujourd’hui, c’est le tour de Matt qui m’a juré de faire un scandale s’il ne pouvait pas garder les petits toute la journée, que cela faisait des semaines qu’il ne les avait pas vu – comprendre ici trois jours. Il a promis de les ramener directement à la maison en fin de journée et après un dernier câlin, je suis parti au boulot, Logan sur les talons.
La journée fut longue et épuisante. Je ramène autant de travail que je n’en ai abattu au boulot et je vais probablement y passer ma soirée dès que les jumeaux seront couchés. C’était le programme de base, mais lorsque je rentre dans la maison, une tenue m’attends sur le meuble de l’entrée avec un mot rédigé par l’écriture de Jill. « Jill ? » La question est stupide étant donné qu’elle me donne rendez-vous sur la plage. Intrigué, je me dépêche de me changer, pour enfiler la chemise en lin et le pantalon beige qu’elle m’a prévu. Ce matin encore elle me disait ne pas savoir la date de son retour et je dois avouer que mon cœur s’emballe à l’idée même de la retrouver plus tôt que prévu. Je me sens comme un adolescent lorsque je descends le jardin pour rejoindre la plage.
Cinq minutes, plus tard, je trouve Jill assise sur le sable, elle semble s’être apprêtée et m’attend le regard perdu sur l’horizon. « Bonsoir… » Je ne saurais dire pourquoi je me sens aussi nerveux, mais voilà que je joue avec mes mains et que je me balance sur mes pieds. « J’ai oublié un anniversaire ? » que je demande en plaisantant un peu pour tenter de cacher ma nervosité alors qu’elle se relève et que nos regards se croise. Merde, elle m’avait manqué. |
| | | | (#)Dim 22 Nov 2020 - 21:36 | |
| Elle ne sait pas depuis combien de temps elle attend sur la plage, mais elle sait que Bailey finira par arriver. Il ne rentrera pas du travail trop tard en pensant retrouver les jumeaux. Elle a préparé quelques affaires, et elle sait au fond d’elle qu’il va jouer le jeu en se demandant si elle est réellement rentrée ou non. Le temps est long, et elle regarde la mer. Elle observe son téléphone mais ne veut donner aucune information à Bailey, aucun indice qui pourrait trahir le fait qu’elle est rentrée au bout de seulement une semaine. C’était une semaine plaisante, mais Jill commence aussi à apprécier rester avec Bailey et les jumeaux.
Elle croit entendre une voiture mais elle reste à l’extérieur, elle est patiente. Tout ce dont ils auront besoin sont déjà sur le bateau, il ne manque plus que Bailey pour qu’ils puissent vivre cette magnifique soirée, rien que tous les deux. Elle a l’impression que ça n’est pas arrivé depuis des années. Leur dernière soirée sur cette plage était magnifique, mais la suite de leur histoire a été chaotique. Elle regarde l’horizon, un peu nerveuse. Elle ne sait pas où ils vont en être après cette longue soirée et cette discussion. Elle ne lui a pas dit ce qu’elle voulait, elle ne lui a pas dit qu’elle non plus elle n’avait pas envie d’abandonner et de le laisser.
« Bonsoir… » Elle sourit et se relève pour lui faire face. Le sourire de Bailey est gêné, et c’est bien plus compliqué que la dernière soirée qu’ils ont passé ici. Ils ont dit qu’ils devaient prendre leur temps, et ils ne se sont pas embrassés depuis des mois, et elle n’a pas le souvenir que ça soit déjà arrivé en dix ans. « J’ai oublié un anniversaire ? » Elle secoue la tête en riant, et se rapproche légèrement de lui. “Peut-être bien…” Elle hausse les épaules et glisse ses doigts entre ceux de Bailey. “Je te dois une soirée !” Elle n’a pas oublié, et elle espère qu’il n’a pas oublié lui non plus. Elle le tire par la main pour l’emmener jusqu’au bateau. “T’es arrivé juste assez tôt pour qu’on puisse voir le coucher de soleil sur les vagues.” Elle continue d’avancer jusqu’au bateau et se tourne vers lui pour observer sa réaction sans rien dire de plus.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Lorsque mes pas me guident vers la plage, j’ai comme une boule qui commence à naître au creux de mon ventre. Pas de celle qui ressemble à l’angoisse, mais plutôt une excitation légère à l’idée de retrouver Jill après une semaine de séparation. Cette sensation, je l’avais presque oublié, sans le vouloir, elle avait complètement disparu noyer au rythme des déceptions, des cris et des incompréhensions. Piégé dans un cercle vicieux qu’aucun de nous n’aurait jamais pu prédire, on c’est laisser aspirer au creux d’une région sombre et sinistré. Il aura fallu des mots trop fort, des actions irréfléchies et un accident déclencheur d’une véritable prise de conscience pour que lentement, chacun à notre tour, on réalise l’ampleur des dégâts. La naissance des jumeaux à eu l’effet d’un véritable tsunami ravageant tout sur son passage aussi bien notre relation que l’estime que l’on pouvait avoir de nous en tant qu’être individuel. Et la vie à décider de laisser encore quelques embûches sur notre chemin, retardant sans cesse le moment où l’on pourrait enfin se poser l’un en face de l’autre, assez courageux et requinquer pour admettre pleinement les choses. J’ai encore eu le temps de penser durant cette semaine. Penser au fait que notre complicité me manque, penser au fait que je ne supportais pas l’idée qu’elle soit avec un autre homme, penser à elle surtout et à cette douleur qu’elle porte seule tel un fardeau que jamais je ne pourrais pleinement comprendre. Tout m’effraye dans ce qui reste de nous tant cela semble fragile et prêt à casser au point d’un non-retour. Pourtant, cette petite boule de nervosité qui vient me titiller les tripes, elle me donne un peu d’espoir et c’est la tête haute, sourire aux lèvres, que je vais la retrouver sur la plage.
Elle est magnifique lorsqu’elle se tourne vers moi Jill. Cette robe, je ne l’avais jamais vu, elle a attaché ses beaux cheveux bruns et son sourire semble comme apaiser. Il y a quelque chose, là, dans l’air, sur cette plage. Quelque chose qui laisse sous-entendre que la soirée se passera bien. Elle a prévu quelque chose pour nous, elle est revenue sans me dire, juste pour me faire la surprise et cela vaut tout l’or du monde. Un simple indice, minuscule, mais qui me donne l’impression que rien n’est perdu encore. « Peut-être bien… » Elle hausse les épaules et l’espace d’un instant, je panique. Quel genre d’anniversaire j’aurais bien pu oublier en plein mois de Novembre ? Son sourire se moque alors que je panique à l’idée d’avoir réellement zappé quelque chose d’important. « Je te dois une soirée ! » « Oh. » Et désormais ça me reviens, ce pari idiot il y a des mois de cela, avant la crise, avant que tout aille mal. « Ca me revient, Madame "moi, je vais pas m'endormir". » que je la taquine imitant – très mal avouons-le – sa voix. Ses doigts viennent se glisser dans les miens et coupe ce moment un peu gênant où l’on se tient l’un en face de l’autre sans trop savoir quoi faire de plus. Tout est en transition, tout semble en suspends, attendant la décision d’écrire un nouveau chapitre ou de mettre un point final à une histoire qui a peut-être trop duré. Je refuse la deuxième option autant que je la laisse pleinement en choix sur la table, plus rien ne lui sera jamais imposé. Tout se fera à deux et consciemment.
« T’es arrivé juste assez tôt pour qu’on puisse voir le coucher de soleil sur les vagues. » Et c’est avec le sourire encore une fois, qu’elle m’entraîne vers un bateau amarré juste là. « Tu… On passe la soirée là ? » Elle hoche la tête et je lâche un petit sifflement. Elle a mis les petits plats dans les grands et je n’ai jamais été autant ravi de lui avoir fait perdre un pari. Je relève le bas de mon pantalon pour la suivre dans l’eau. Arrivé devant la coque, je glisse mes mains sur ses hanches pour l’aider à grimper sur l’échelle un peu haute avant de la suivre. Une fois sur le pont, je remarque qu’effectivement, il nous reste encore tout le temps du monde pour admirer le coucher du soleil ensemble. « C’est parfait. » Du coin de l’œil, je remarque qu’elle a préparer un pique-nique, elle a penser a tout.
Et voilà que l’on se retrouve rien que tous les deux. Et voilà que le silence dure un peu plus longtemps parce que je me sens nerveux comme lors d’un premier rendez-vous, parce que j’ai peur de dire une bêtise et peux être aussi parce que mon regard est bien trop accaparé par son profil. « Elle te va très bien cette robe. » que je murmure doucement rougissant probablement un peu. « C’était comment ta semaine ? » que je finis par demander, alors qu’elle m’as probablement déjà tout raconter, mais j’ai besoin de combler un peu le vide, de me laisser juste une minute de plus pour réaliser tout ce qu’elle a mis en place rien que pour nous. |
| | | | (#)Mar 24 Nov 2020 - 18:10 | |
| Elle prie pour que la soirée se passe bien. Pour que tout coïncide comme elle a bien pu le prévoir pendant des heures avant qu’il ne rentre dans la maison. « Oh. » Il n’est pas rentré trop tard, et elle s’en rejouit Jill, elle n’a pas été obligé d’attendre pendant des heures seule sur la plage. Elle ne le lâche pas des yeux, et s’amuse déjà avec cette conversation. Il pense avoir oublié un anniversaire et elle le laisse paniquer quelques secondes en laissant planer le doute. « Ca me revient, Madame "moi, je vais pas m'endormir". » “Je l’ai fait exprès parce que je sais que c’est moi qui organise les meilleures soirées.” Elle ne va pas dire à Bailey qu’elle s’est endormie seulement parce qu’elle était épuisée et qu’il était près de 5 heures du matin.
Elle attrape sa main, et la tension est palpable entre les deux. Ils sont nerveux, bien plus que jamais auparavant, parce qu’ils savent que cette soirée va marquer un tournant dans leur histoire, dans leur famille. « Tu… On passe la soirée là ? » Elle hoche vivement la tête, le laissant observer le bateau. Cette soirée va être belle, elle le sait d’avance. « C’est parfait. » “Je sais.” Elle hausse les épaules, tente de rester sérieuse pendant quelques secondes avant de pouffer de rire. Et ils montent tous les deux sur le bateau. Ce bateau qui sera leur toit pour toute la nuit. Elle ne sait pas quand est ce qu’ils récupéreront les jumeaux, tout ce qu’elle sait, c’est que cette fois, ils ont tout leur temps. Personne ne sera là pour les déranger. Elle attrape son téléphone dans sa poche et celui de Bailey sans lui donner son avis. “On allume seulement mon téléphone au milieu de la soirée pour voir si on a des nouvelles de Matt.” Ca aussi, c’est une condition non négociable au bon déroulement de la soirée.
Ils montent tous les deux sur le bateau. Elle profite un instant de ses mains sur ses hanches et grimpe sur le bateau. Elle observe l’horizon, et ils restent silencieux pendant de très longues secondes. « Elle te va très bien cette robe. » Elle sourit. “Je l’ai acheté avant de partir.” Elle est neuve, et elle a besoin que tout reparte de zéro, de nouvelles bases pour qu’ils puissent se reconstruire correctement, prendre le temps qu’ils n’ont jamais osé prendre parce qu’ils étaient constamment surveillés et interdits. « C’était comment ta semaine ? » Elle sourit et se tourne complètement vers Bailey. “C’était cool. J’espère qu’il va aller mieux, je retournerai le voir un peu dans la semaine.” Parce qu’elle ne compte pas abandonner son ami de toujours. “Tu sais qu’on va pas parler de ça ce soir ?” Jill n’a jamais été très patiente, et elle meurt d’envie d’entrer dans le vif du sujet.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « Je l’ai fait exprès parce que je sais que c’est moi qui organise les meilleures soirées. » « Ça n’empêche que t’avais perdu. »
Le ton est donné dès l’instant où nos rires se mélangent. En quelques instants, c’est toute la complicité qui ressort, celle que l’on avait si longtemps oublié au fond d’un placard, mais qui nous avait permis de surmonter toutes les épreuves ensembles. Jill est de retour et ce soir nous ne seront que tous les deux. C’est probablement ce qui me rends le plus nerveux dans tout cela, savoir qu’il n’y aura que nous et que visiblement elle a préparé quelque chose en cet honneur. Alors je préfère gagner du temps en faisant le malin à contester ses capacités à nous créer une soirée particulière quand en réalité elle a déjà décroché la palme en m’amenant tout droit vers un bateau amarrer là. Pas une barque minable qui aurait pu me faire rire, non un véritable voilier dont le teck du pont brille par les reflets de l’eau. J’en ai le souffle coupé et voilà que je bégaye bien plus fortement à l’idée qu’elle est préparée tout cela pour moi, pour nos retrouvailles. Celle d’une semaine ou d’une vie, je n’en sais plus trop rien.
D’une main agile, elle me pique mon téléphone. « On allume seulement mon téléphone au milieu de la soirée pour voir si on a des nouvelles de Matt. » Mes dents viennent se planter sur ma lèvre inférieure, retenant déjà l’argument de négociation pour envoyer un ultime message avant de déconnecter. « Deal. » On a besoin de cela. Nos enfants sont en sécurité et choyer comme jamais par leur oncle. Tout ira bien. Pour elle, pour nous, je dois lâcher prise et me concentrer pleinement sur le moment présent.
Nerveux comme jamais voilà que je joue avec mes doigts, me balancer sur mes pieds. Mon regard va de son profil baigner par les lumières du soleil couchant, au petit repas qu’elle nous a préparer, en passant par les vagues qui viennent heurter la coque. La gorge sèche, je ne sais quoi dire, si ce n’est brodé un peu, demander des nouvelles pour ne pas laisser le silence s’effiler. « C’était cool. J’espère qu’il va aller mieux, je retournerai le voir un peu dans la semaine. » Je hoche la tête ne sachant quoi ajouter, après tout, je ne le connais pas ce Finnley et s’il pouvait gérer sa rupture seul, ce serait tout aussi bien, je ne vais pas le cacher. J’allais m’asseoir, mais Jill est bien plus rapide pour trancher dans le vif du sujet. Sans détour. « Tu sais qu’on va pas parler de ça ce soir ? » L’espace de quelques secondes je reste interdit face à son air déterminé avant de laisser échapper un rire tout aussi franc que nerveux. « Je sais. » que je bredouille un peu. C’est moi où mon rythme cardiaque vient de s’accélérer ? Ce n’est en rien un trop plein d’émotions que je ne saurais gérer ou une crise d’angoisse. C’est comme au tout début, comme quand on ne se souciait de rien. C’est peut-être même plus enivrant encore. « Tu me rends nerveux. » que j’avoue sans réfléchir, avant de me reprendre. « Enfin non… Pas comme ça. » Comment alors Bailey ? Voilà que j’en parle tout mon latin. « Ce que je veux dire, c’est que… Je veux réellement que l’on puisse se parler, mais ça me rend aussi un peu nerveux. » Je ne sais pas si c’est bien plus clair, mais elle doit avoir l’habitude depuis le temps de m’entendre déblatérer sans que cela ne fasse réellement sens parfois. « C’est stupide hein, d’être nerveux après dix ans. » que je finis par blaguer pour détendre l’atmosphère. « Je t’en prie fais moi taire. » Parce qu’elle le sait autant que moi que si elle ne dit rien, je vais continuer comme cela encore longtemps et que ça finira par être gênant pour nous deux. |
| | | | (#)Jeu 26 Nov 2020 - 21:42 | |
| « Ça n’empêche que t’avais perdu. » Elle fronce le nez, elle déteste perdre, et elle n’acceptera sûrement pas la défaite cette fois encore. Elle trouvera toujours une bonne excuse, c’est une experte en la matière. Elle s’avance vers le bateau, mais dans celle de Bailey pour qu’il comprenne que c’est sa surprise et qu’elle n’a pas fait les choses à moitié pour leur retrouvailles et leur conversation. Parce que c’est comme ça que ça va évoluer, c’est pour ça qu’ils sont là. Jill aimerait qu’ils essaient de tout oublier pendant le temps qu’ils sont ici, repousser la conversation dont ils ont peur encore une fois. Mais elle en a marre d’attendre, et elle n’aime pas ne pas savoir ce qui se trame entre eux. Ce qu’ils ont le droit ou non de faire, ce que Bailey veut et ce qu’il ne veut pas. Tout est flou, comme s’ils étaient revenus des mois en arrière.
Ils grimpent sur le bateau et le silence se fait pendant de longues minutes. Mais Bailey est bien trop nerveux pour profiter du calme ambiant et du bruit des vagues. Jill sourit, mais elle reste à une distance de sécurité de lui. Elle aurait pu l’embrasser des dizaines de fois déjà, mais ils ont dit qu’ils devaient prendre leur temps. Mais elle a l’impression que ses lèvres ont touché celles de Bailey il y a des années. « Deal. » Pas de téléphone pour la soirée. Absolument rien pour se mettre en travers de leur chemin. Il n’y a pas de raison pour laquelle Matt ait un problème, et, même s’il en avait un, Jill veut avoir cette conversation avant de retourner vers le monde réel et leurs responsabilités communes.
« Je sais. » La voilà qui met les pieds dans le plat alors que Bailey aurait cherché à éviter le sujet. « Tu me rends nerveux. » Elle pouffe de rire. “Je suis terrifiante je sais.” Elle pince les lèvres mais le laisse parler. « Enfin non… Pas comme ça. » Elle le laisse s’expliquer, attendant patiemment qu’il ait fini de parler même s’il s’emmêle dans ses paroles. Ca l’amuse plus qu’elle ne l’admet. « Ce que je veux dire, c’est que… Je veux réellement que l’on puisse se parler, mais ça me rend aussi un peu nerveux. » “On peut pas repousser éternellement.” Jill le regarde dans les yeux, mais reste encore un peu plus loin de lui. « C’est stupide hein, d’être nerveux après dix ans. » “On a jamais été dans cette situation en dix ans.” Et c’est là ce qui est impressionnant dans cette relation. Qu’il y ait encore de la nouveauté alors qu’il y a plus d’une décennie qui est passée. « Je t’en prie fais moi taire. » Elle se rapproche et attrape sa main une nouvelle fois. Elle oublie le coucher de soleil une seconde. Il veut qu’elle le fasse taire pas vrai ? Elle vient poser sa deuxième main sur la joue du jeune homme avant de poser délicatement ses lèvres sur les siennes. Un baiser qui n’est pas long, presque chaste. “Moins nerveux ?” Et elle recule sa tête de manière à le regarder dans les yeux. “Il faut toujours qu’on aille doucement.” Et elle n’a aucune idée de comment faire.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Ven 27 Nov 2020 - 21:02 | |
| Seuls sur un bateau, aucune distraction, pas de bébés qui pleurent. Rien que nous deux, pour la première fois depuis ce qui me semble être une véritable éternité. L’occasion ne pourra être avortée par une mauvaise nouvelle puisque Jill à décider de couper nos téléphones pour le reste de la soirée. Elle honore sa part du pari et me présente, en même temps, l’occasion rêver de pouvoir enfin se poser en tête-à-tête pour lancer cette discussion qui ne cesse d’être repoussé. L’échange brille sous mon nez et me rend bien plus nerveux que ce que j’aurais bien pu l’imaginer. J’ai les mains moites, le cœur qui bat la chamade et cette sensation que jamais je ne vais pouvoir trouver les bons mots. « Je suis terrifiante je sais. » Énième rire nerveux alors que je m’empresse de rétablir la vérité, de balbutier la véritable justification de mon état d’esprit. Ce n’est pas négatif, loin de là. C’est au contraire quelque chose que je n’avais pas ressentit depuis bien longtemps en sa compagnie, mais je vois cela comme le signe que rien n’est perdu. Tout est encore possible entre nous, si on s’en donne la peine. « On peut pas repousser éternellement. » Je ne peux que hocher la tête, lui donnant entièrement raison sur ce point précis. « C’est pas faute d’avoir essayé, mais il faut croire que le monde s’amuse à nous faire tourner en rond. » J’en étais le premier responsable tant il m’a fallu du temps pour prendre pleinement conscience de notre situation, mais surtout de ce que je voulais entreprendre. Ce soir encore, je ne sais pas ce que l’on va bien pouvoir faire. Je ne sais pas si tout pourra être sauvé. Je continue simplement à l’espérer plus fort que tout. « On a jamais été dans cette situation en dix ans. » « On fait jamais comme tout le monde. » que j’ajoute en souriant quelque peu. On a jamais su être le parfait couple conventionnel et alors que l’on voudrait tendre à une certaine normalité voilà que l’on se retrouve perdu sans aucune idée de l’étape suivante.
Comme souvent mon corps tout entier se laisser bien trop guider par les émotions. Je parle trop, je m’emmêle les pinceaux et voilà que je finis par rougir comme un enfant de dix ans. Pire encore lorsque la main de Jill vient trouver la mienne et je dois virer rouge tomate lorsque son autre main vient frôler ma joue. Dans un geste qui ne renferme que de la tendresse, elle vient capturer ses lèvres entre les miennes. Un baiser d’une douceur que l’on ne s’autorisait jamais et qui marque clairement cette envie de renouveau. « Moins nerveux ? » Je me mords la lèvre, plongeant mon regard dans le sien. « Un peu moins. » Je voudrais la retenir près de moi, mais déjà elle s’éloigne. « Il faut toujours qu’on aille doucement. » Oui. On n’a plus le droit à l’erreur, on ne peut plus continuer à répéter les erreurs du passé en faisant passer le désir charnel avant tout le reste. À nouveau, je lui souris tendrement avant de prendre sa main et de l’inviter à aller s’asseoir. La conversation sera longue autant que l’on s’affale sur cette nappe et entre les coussins. « Je ne te mentais pas l’autre jour lorsque j’ai dit que je ne voulais pas abandonner notre couple. » J’ai fait des erreurs, j’ai retiré mon alliance sous le coup de la colère, je lui ai en voulu pour tout un tas de choses, mais je ne veux pas abandonner, jamais. « Mais j’aimerais que ce soit différent, que… Que l’on fonce pas dans le mur comme on l’a toujours fait en se promettant de ramasser les morceaux cassés plus tard. » Parce que tout a explosé entre nous. Il ne reste rien, si ce n’est une base si fragile qu’un grain de sable pourrait la faire s’écrouler pour toujours. « Et… J’ai besoin de pouvoir te faire confiance à nouveau. » Tout repose là pour moi. Dans la confiance que l’on s’accorde à chacun. J’ai compris, avec trop de retard, que je ne pourrais plus jamais accepter certains comportement, certains reproche. « On a jamais été très fort pour se parler, mais il est jamais trop tard pour commencer non ? » On a toujours discuté, mais jamais des sujets qui fâche, jamais des vrais émotions celles sans filtre et qui pourtant nous définissent au plus profond. Ce soir, tout paraît enfin possible, il suffit de se jeter dans le vide. |
| | | | (#)Ven 27 Nov 2020 - 23:43 | |
| Ils sont tous les deux sur le bateau, et il n’y a plus personne pour les empêcher de discuter ou de passer du temps ensemble. C’est dans ces moments-là qu’elle se rend compte que ça lui a manqué d’être seule avec lui. Mais ils sont gênés, ils sont nerveux et il faut qu’elle remédie à ça. Elle déteste être dans cet état et il n’a pas vraiment l’air à l’aise lui non plus. « C’est pas faute d’avoir essayé, mais il faut croire que le monde s’amuse à nous faire tourner en rond. » “C’est bien pour ça qu’on est sur un bateau et qu’on a pas le droit de toucher à nos téléphones.” Elle pouffe de rire en restant éloignée de lui. Ils ont été dérangé à chaque fois par leur famille ou par des amis, par les jumeaux même régulièrement. Et ce soir, il n’y a plus rien. Elle espère donc que tout sera parfait et qu’ils arriveront enfin à avoir cette discussion dont ils ont tant besoin. « On fait jamais comme tout le monde. » Elle sourit en croisant son regard avant de se rapprocher de lui.
Elle se rapproche et ses lèvres effleurent celles de Bailey dans un baiser chaste et doux comme ils le font rarement. Elle aurait pu l’appuyer, le faire durer, mais elle ne veut que ça les détourne de ce qu’ils doivent vraiment faire. « Un peu moins. » Apparemment la technique fonctionne et elle sourit encore un peu plus. Il attrape la main de Jill et ils s’assoient tous les deux au milieu du tas de coussin. Jill a terriblement envie de naviguer et de se perdre au milieu de l’océan mais elle sait que ce n’est pas pour tout de suite. Ils sont proches mais il n’y a pas de baiser pour le moment, seulement des mots. Des mots qui sont très importants pour eux deux. « Mais j’aimerais que ce soit différent, que… Que l’on fonce pas dans le mur comme on l’a toujours fait en se promettant de ramasser les morceaux cassés plus tard. » “Je suis d’accord.” C’est un bon point. Ils ne vont donc peut-être pas se hurler dessus ce soir. « Et… J’ai besoin de pouvoir te faire confiance à nouveau. » Elle baisse un peu les yeux avant de les relever pour plonger dans les siens. Elle a fait quelques conneries, mais elle les assume désormais. “Tu sais que je ferai encore des tas de conneries.” Et s’il n’est pas capable de vivre avec ça, ils ne pourront pas aller plus loin tous les deux. « On a jamais été très fort pour se parler, mais il est jamais trop tard pour commencer non ? » “On l’a déjà dit, plus de mensonge et on ne doit pas avoir peur de parler de n’importe quel sujet.” C’est ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils auraient dû faire depuis le début de cette vie qu’ils ont construit quand ils ont décidé d’officialiser leur relation.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Un baiser.
Il aura fallu rien qu’un simple baiser tendre pour chasser la nervosité. L’issue de cette soirée m’inquiète, j’ai peur qu’une fois encore, on ne soit pas en mesure de se comprendre ou d’encaisser tout ce qui doit être dit. Pourtant, le sourire qu’elle m’offre m’insuffle ce petit espoir dont j’avais cruellement besoin. Elle a préparé tout cela, elle a pensé à une soirée à deux, elle m’a fait la surprise de son retour. C’est à moi de faire un pas vers elle et de lui prouver que je suis réellement prêt à reprendre les choses en mains. Il est temps de cesser de se cacher derrière des excuses et des faux semblants. Nous sommes deux adultes capables de communiquer sans que cela ne se termine dans les cris et les larmes. On se doit cela, qu’importe le résultat, on doit encore donner cette chance à notre histoire.
« Je suis d’accord. » Ces simples mots me redonnent le sourire. Ce n’était pas arrivé depuis si longtemps que l’on trouve enfin un terrain d’entente. Chacun avait ses doutes et ses peurs. On a passé plus de temps à essayer d’arrondir les angles plutôt que de se dire les choses franchement, alors que c’est ce qui ne cesse de fonctionner entre nous depuis que tout est parti en vrille. Mes mots sont encore hésitants, mais ma pensée est bien plus formulée qu’elle ne pouvait l’être il y a quelques semaines de cela encore. « Tu sais que je ferai encore des tas de conneries. » Je l’ai toujours su dans le fond, elle aime le danger Jill, elle joue toujours sur le fil du rasoir. « Et tu sais qu’il y a des choses que je n’accepterais plus. » Trop souvent, je me suis tu pour la garder auprès de moi. À de nombreuses reprises, j’ai pardonné ce que je ne voulais en rien accepter. J’entends son besoin de fuite, mais je ne sais pas si je pourrais encore accepter le silence qui l’a trop souvent accompagné. Je comprends son besoin d’indépendance, mais pas l’agressivité avec laquelle elle avait si souvent l’habitude de le formuler. « J’ai toujours su que tu étais différente et c’est toujours ce qui m’a attiré chez toi. » Et en rien, absolument rien, ces quelques mots cachent une consonance négative, bien au contraire. « On l’a déjà dit, plus de mensonge et on ne doit pas avoir peur de parler de n’importe quel sujet. » Elle met des mots sur ce que j’allais dire par la suite. On se doit une transparence que l’on ne s’était jamais accordée dans le secret de cette relation qui est bien trop longtemps resté dans l’ombre. « Il faut que l’on se fasse confiance. » C’est le plus important. Si la confiance est présente alors ses conneries ne seront qu’un besoin pour elle de s’échapper et mes silences ne seront qu’une pause avant les retrouvailles. Et il semblerait que ce soit à moi de sauter dans le vide en premier, je lui dois bien cela après qu’elle est complètement désamorcée le sujet. « Il m’a fallu du temps, mais… Je comprends cette envie d’indépendance que tu as et ce besoin d’avoir un endroit où relâcher la pression sans que je sois là. » Que ce soit dans ses voyages ou juste à l’appartement qu’elle partage désormais avec son frère. J’hésite alors qu’elle a juré que l’on ne devait plus avoir peur d’aborder un sujet quel qu’il soit. « La seule chose que je pourrais plus accepter, c’est de t’attendre dans le silence. » On en a déjà parlé, mais c’est un point réellement important à mes yeux et j’ai besoin de lui expliquer plus. « On a trop souvent vécu notre histoire chacun de notre côté et c’est probablement ce qui m’a toujours fait le plus de mal, de te savoir loin, de te savoir jamais vraiment à moi, jamais vraiment pleine et officiellement dans cette aventure avec moi. » Le mariage n’a jamais vraiment changé cette angoisse que je me balade comme un boulet depuis des années. « Je ne dis pas qu’on doit être ce genre de couple constamment collé l’un à l’autre, ce ne serait pas nous ressembler, mais je… » Nerveusement, je joue avec un bout de coussin calé sur mes jambes. « Quand tu t’en vas, j’ai juste besoin de savoir que tu vas revenir. » Ou qu’importe ce qu’elle décide, je ne veux juste plus l’attendre durant des jours et des jours sans savoir ce qui se passe. « Enfin... J'ai mes torts aussi, je le reconnais, mais on doit parler de ce qui serait le mieux pour nous deux. » |
| | | | (#)Mar 1 Déc 2020 - 19:01 | |
| Elle a l’impression de retrouver une partie de tout ce qu’ils ont perdu ces derniers temps. Un baiser, elle n’a pas pu s’en empêcher. Ils en avaient besoin pour être moins nerveux. Quoi qu’ils finissent par se dire, ils ne connaissent pas l’issue de ce rendez-vous, mais ils ont besoin de rester serein pour pouvoir discuter et essayer de repartir sur de bonnes bases. Et déjà, ils sont d’accord sur les débuts, sur ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils n’auraient jamais dû laisser passer. Jill va devoir oublier tout ce qu’elle pouvait ressentir par le passé, et se rendre compte de l’importance de tout ce qu’elle a désormais. Elle aime un homme qui l’aime en retour et ils ont fondé une famille. Des centaines de personnes rêvent d’avoir une vie pareille, et pourtant Jill est passée à deux doigts de tout gâcher. A deux doigts d’abandonner toute cette famille et de le regretter jusqu’à la fin de sa vie. « Et tu sais qu’il y a des choses que je n’accepterais plus. » Elle pince les lèvres, ça sonne comme être une épée de Damoclès au-dessus de sa tête jusqu’à la fin de leur relation. S’il y a une vraie fin un jour. “Souvent c’est pas de ma faute.” Il y a même des choses qu’elle fait sans réellement savoir pourquoi. Seulement parce que sa maladie prend le dessus et qu’elle se sent obligée d’écouter les voix fictives dans son esprit. Des voix qui lui paraissent pourtant bien réelles et qui lui faisaient faire tout et n’importe quoi à une époque qui n’est pas si lointaine que ça.
Ils sont assis et Jill profite des jours qui se rallongent et des lueurs orangées du soleil qui se couche petit à petit. Il fait beau, et elle rêve déjà de s’évader avec lui sur ce bateau pendant un temps indéterminé. Ils l’auraient peut-être fait il y a encore quelques mois. Elle tourne son regard vers lui et sourit. “On l’est tous les deux.” Différents. Les erreurs de leurs deux familles, ceux qu’on s’amusait à rendre fou lors des repas de famille. C’est certainement une partie de ce qui les a aider à se rapprocher à l’époque, et qui les laisse accroché l’un à l’autre après plus de dix ans à jouer au chat et à la souris. Ils vont devoir parler, et Jill est prête à le faire. Parce que, malgré la fuite, les soirées, l’alcool et la drogue à profusion, elle a toujours gardé Bailey dans un coin de sa tête. « Il faut que l’on se fasse confiance. » “Tu y arriveras de nouveau ? Même si je fais une connerie sans y réfléchir encore ? Je pourrai jamais être parfaite Bailey, il y aura toujours des risques, quoi que je puisse faire pour essayer de les calmer.” Et peut-être que, déjà, elle devrait prendre un traitement et retourner voir les psychologues.
« Il m’a fallu du temps, mais… Je comprends cette envie d’indépendance que tu as et ce besoin d’avoir un endroit où relâcher la pression sans que je sois là. » C’est exactement cette conversation dont ils avaient tous les deux besoin. Et pour le moment tout se passe bien, il fait des concessions et elle en fera aussi. Ils feront des efforts, parce qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur, plus maintenant que deux petits êtres sont en jeu et ont besoin d’être heureux. “C’est mieux pour le moment que je garde mon endroit et que tu gardes le tien.” Parce qu’ils n’iront pas trop vite. « La seule chose que je pourrais plus accepter, c’est de t’attendre dans le silence. » “Je reste plus silencieuse.” La preuve avec ce voyage qu’elle a fait avec Finnley et tous ces messages qu’elle a envoyé à Bailey pour l’informer de ce qu’elle pouvait faire. « On a trop souvent vécu notre histoire chacun de notre côté et c’est probablement ce qui m’a toujours fait le plus de mal, de te savoir loin, de te savoir jamais vraiment à moi, jamais vraiment pleine et officiellement dans cette aventure avec moi. » Elle s’assoit face à lui pour le regarder dans les yeux. “T’as envie qu’on soit ensemble ?” Elle pose la question pour être sûre, même s’il en a déjà fait quelques allusions lors de leur dernière conversation. « Je ne dis pas qu’on doit être ce genre de couple constamment collé l’un à l’autre, ce ne serait pas nous ressembler, mais je… » Elle ne le supporterait pas, et il le sait très bien. Elle l’aime mais elle a besoin de temps pour elle, pour décompresser. « Quand tu t’en vas, j’ai juste besoin de savoir que tu vas revenir. » Elle attrape la main avec laquelle il joue avec le coussin calé entre ses jambes. Elle enserre leurs doigts et ne lâche pas son regard. Ils ont besoin de cette proximité, Jill en a besoin. “Je reviens toujours.” Elle l’a toujours fait, et c’est grâce à ça qu’il aurait dû savoir depuis des années qu’elle n’avait jamais autant aimé quelqu’un qu’elle l’aime lui. Malgré toutes les aventures, toutes les histoires qu’elle a pu avoir, il est le plus important. « Enfin... J'ai mes torts aussi, je le reconnais, mais on doit parler de ce qui serait le mieux pour nous deux. » Elle hoche la tête, et laisse planer le silence pendant de longues secondes.
“On peut se laisser une nouvelle chance…” Elle lui laisse l’occasion de refuser, de la rejeter parce que cette fois elle serait allée trop loin pour qu’il puisse le supporter. “Mais seulement pour nous, et lentement, le plus doucement possible.” Passer par toutes les étapes qu’ils n’ont pas eu le droit de vivre parce qu’il était marié à sa soeur et qu’ellle était la femme libre et volage qui ne se mettait avec personne. “Je sais pas où ça peut vraiment mener, mais faudrait qu’on reconstruise tout depuis le début. Du premier baiser aux enfants !” Elle rit un peu avant de se tourner complètement vers lui, elle attend son avis, elle attend de voir si ses envies font échos avec celle de l’homme qu’elle aime depuis des années.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mar 1 Déc 2020 - 21:44 | |
| Perdu dans notre bulle, on prend le temps de se rapprocher, de chercher les mots qui sonneront juste et qui donneront un nouvel élan à cette promesse que l’on s’est fait au-dessus du berceau de nos enfants. Trop d’années se sont écoulées sans que l’on ne semble avoir une totale maîtrise sur notre histoire et il est grand temps de changer tout cela. Parfois, il n’est pas simple de trouver les mots, d’exprimer clairement un ressentiment ou un désir qu’en rien, on ne souhaite imposer à l’autre. Trop souvent, j’ai eu peur de m’exprimer face à elle, de dire quelque chose qui la ferait partir pour de bons sans jamais se retourner. Il aura fallu dix ans pour que je réalise que qu’importe les épreuves, elle est toujours à mes côtés. C’est elle que je finis toujours par retrouver malgré les blessures trop longtemps ignorées. « Tu y arriveras de nouveau ? Même si je fais une connerie sans y réfléchir encore ? Je pourrai jamais être parfaite Bailey, il y aura toujours des risques, quoi que je puisse faire pour essayer de les calmer. » Il y a encore quelques semaines de cela, jamais je ne me serais imaginé hocher la tête face à ses questions. Ses conneries, comme les appellent font partie intégrante d’elle et c’est quelque chose que l’on a trop souvent cherché à étouffer, habitué à l’idée qu’il ne fallait surtout pas parler de sa maladie. « Est-ce qu’on pourra en parler de ça ? » que je demande alors en relevant la tête, plongeant mon regard dans le sien. « J’imagine que ce n’est pas simple pour toi, mais… On n’a jamais parlé de… » On ne l’a tellement jamais évoqué que j’ose à peine dire les mots justes. « De ta maladie. » En rien, ce n’est quelque chose qu’elle à désirer et je l’ai trop souvent oublié depuis la naissance des jumeaux. J’ai rapidement su qu’elle était malade, mais ce n’était qu’au travers des propos affreux de son paternel ou lorsque je suis allé la chercher dans cet hôpital monstrueux, jamais elle n’a tenté de mettre un mot sur ce qui pouvait bien lui arriver. Au fur et à mesure des années, j’ai appris à reconnaître les crises, à trouver les gestes pour les calmer parfois, mais il faut croire que j’ai perdu la main. « Je ne pourrais jamais me mettre à ta place, mais j’ai besoin de mieux comprendre pour que ce ne soit plus un sujet d’incompréhension entre nous. » Jamais je ne devrais lui en vouloir de ne pas savoir gérer une crise, de ne plus savoir quoi faire si ce n’est fuir ou se retourner le cerveau avec des drogues. J’avais tenté de me renseigner, mais les bouquins que j’avais trouvés ne décrivaient qu’une généralité qui ne ressemble en rien à la personne qu’a toujours été Jill. « Quand tu te sentiras prête. » que j’ajoute alors ne lui imposant en rien de se lancer sur un tel sujet à l’instant. On a le temps ou tout du moins, on va se donner le temps de faire cela bien.
« C’est mieux pour le moment que je garde mon endroit et que tu gardes le tien. » Une nouvelle fois, je hoche la tête, approuvant ses mots. « Oui, je pense que c’est le mieux. » Je reste à la maison et elle à son appartement avec son frère. Elle sera toujours la bienvenue parce que dans le fond, ce sera toujours chez elle, mais jamais je ne la forcerais à rester si elle souhaite rentrer chez elle. « Je reste plus silencieuse. » « Je sais Jill. » Je lui souris à nouveau. « On a déjà bien progressé là-dessus. » On a même fait des pas de géant si on prend en considération son dernier voyage ou même mon aller-retour express à Londres. On a su garder contact sans rien imposer, juste faire savoir à l’autre que tout va bien. C’est tout ce qui compte dans le fond.
« T’as envie qu’on soit ensemble ? » Je me mords légèrement la lèvre, rougissant probablement par la même occasion. « J’aime à croire que notre histoire ne peut pas s’arrêter là. » Pas comme ça, pas pour des erreurs que l’on se traîne comme des boulets depuis des années. On se doit encore d’essayer, on se doit une chance pour réussir réellement. Quand sa main vient trouver la mienne, j’abandonne le coussin que je ne cessais de torturer, pour me rapprocher un peu d’elle. « Je reviens toujours. » Et si mes doigts enserrent les siens juste un peu plus longtemps, aucun de nous ne relèvera. Ces derniers temps, pris dans un tourbillon d’émotions, je lui ai souvent reproché ses fuites en avant. « Et dans le fond, je t’ai toujours attendu. » Et peut-être que je l’attendrais toujours, peut-être que quoiqu’il arrive, on aura toujours besoin de se retrouver.
La conversation reste calme, ses mains jouent avec les miennes, alors qu’elle semble hésitante un instant. Je sens qu’elle a des questions, qu’elle aimerait se lancer alors je lui laisse tout le temps dont elle a besoin. « On peut se laisser une nouvelle chance… Mais seulement pour nous, et lentement, le plus doucement possible. » Une dernière chance rien que pour nous. Non pas pour fuir un mariage raté ou pour faire enrager nos parents. « Juste pour nous. » que je murmure dans une lente approbation. Pour la première fois de notre vie, il est temps que l’on pense à nous de manière égoïste s’il le faut, mais centrer sur nos désirs sans jamais se soucier du regard des autres. « Je sais pas où ça peut vraiment mener, mais faudrait qu’on reconstruise tout depuis le début. Du premier baiser aux enfants ! » Mon rire vient se mêler au sien alors que je me rappelle de notre premier baiser, dans cette bibliothèque, dans le seul but de jouer l’affront. On avait tout commencé de travers. « Les enfants sont déjà là. » que je la taquine un peu. Un autre sujet que l’on va devoir aborder, nos enfants, mais pour le moment incapable de trouver les mots qui pourraient sonner juste, je prends une inspiration avant de me pencher vers elle. « On va commencer par le premier baiser. » que je murmure doucement alors que mon regard capte le sien, juste une seconde, avant que mes lèvres viennent capturer les siennes en douceur. Un vrai premier baiser tout en timidité et en retenu. Un premier baiser au coucher du soleil. |
| | | | (#)Mer 2 Déc 2020 - 15:17 | |
| Can we make it better ?
Elle s’installe juste à côté de lui, et elle observe l’horizon. Le soleil se couche lentement et les couleurs changent. Le temps est magnifique, et la température augmente de jour en jour. Ils parlent de tout, ils en ont besoin. Tous les sujets vont devoir y passer. La maladie de Jill, les jumeaux, les appartements, et, surtout, ce qu’ils veulent tous les deux pour leur futur. « Est-ce qu’on pourra en parler de ça ? » La maladie. Bien sûr qu’ils devraient en parler, et elle le ferait si elle se sentait vraiment malade. Mais c’est son problème à la McGrath, elle n’a jamais eu l’impression d’être malade malgré tous les diagnostics et les crises. « J’imagine que ce n’est pas simple pour toi, mais… On n’a jamais parlé de… » Il est long à parler, et elle le laisse trouver ses mots. « De ta maladie. » Elle pince les lèvres, retiens un je suis pas malade entre ses dents. Une phrase bien trop facile à prononcer. « Je ne pourrais jamais me mettre à ta place, mais j’ai besoin de mieux comprendre pour que ce ne soit plus un sujet d’incompréhension entre nous. » “Même moi je ne saurais pas vraiment comment expliquer tout ce qui peut bien se passer dans mon esprit.” Elle devrait lui parler de toutes les voix ? Tout ce qu’elle entend et même ce qu’elle a pu voir pendant sa vie ? Elle secoue la tête, il la prendrait pour une folle, elle ne pourrait pas supporter de voir le regard de Bailey changer à cause de ce qu’elle pourrait dire. « Quand tu te sentiras prête. ». Elle sourit, laisse sa main dans la sienne et serre ses doigts. “Merci…” Un jour, elle y arrivera, et elle avancera.
« Oui, je pense que c’est le mieux. » Encore une fois, ils sont d’accords sur ce qu’ils vont faire de leur futur. C’est rassurant de voir qu’ils n’ont finalement pas besoin de hurler pour se comprendre. « Je sais Jill. On a déjà bien progressé là-dessus. » Elle sourit et hoche la tête. “Y’a plus qu’à continuer dans ce sens là.” Mais ils ont tous les deux autant besoin de temps l’un que l'autre. Et ça aussi ça la rassure Jill. Pour une fois, elle n’a pas envie de vivre à 100 à l’heure. Elle a envie de prendre son temps, pour qu’ils arrivent à savoir si être ensemble est vraiment la chose qu’ils veulent depuis tout jour ou si tout ça n’était qu’une longue illusion. Et elle finit par poser la question risquée, elle lui demande s’il veut d’elle dans sa vie, et elle serait prête à accepter un non ferme et définitif si c’est vraiment ce qu’il veut. Elle ne le forcera pas à vivre une vie dont il ne veut pas. « Et dans le fond, je t’ai toujours attendu. » Elle laisse glisser son pouce sur sa main et se retient de l’embrasser. Ils doivent encore parler, alors elle garde son visage éloigné de celui de Bailey tant qu’ils en sont là. Ils se sont toujours retrouvés, et c’est peut-être leur destinée finalement. Jill laisse faire les choses comme elles viennent, elle n’a pas envie d’essayer de le contrôler, elle n’en a plus envie. C’est une nouvelle vie qui doit commencer, et donc, une nouveau lien qui doit les unir.
« Juste pour nous. » Il répète les mots de la jeune femme et elle sait qu’il est en train de lui faire comprendre qu’il est d’accord avec elle. Il a envie d’avancer, de tenter une nouvelle fois et Jill sourit encore un peu plus. « Les enfants sont déjà là. » Elle pouffe de rire. “On a plus qu’à les vendre pour tout reprendre du début.” Elle plaisante, et elle espère qque son grand sourire suffira pour que Bailey comprenne. “On doit le faire pour eux.” Ils ne peuvent pas vivre dans de telles tensions et incertitudes. Ils ont besoin de stabilité, et Jill doit être capable de leur offrir ce dont ils ont besoin, elle n’a plus le choix. Elle a décidé de rester dans leurs vies à tous les trois, et elle doit assumer ses choix une bonne fois pour toute. « On va commencer par le premier baiser. » Elle fronce légèrement les sourcils et capte le regard de Bailey. Elle comprend ce qu’il veut faire alors un léger sourire en coin étire ses lèvres. Leurs lèvres entrent en contact et Jill pose sa main sur la joue de Bailey pour prolonger le baiser quelques secondes de plus. Elle recule légèrement sa tête pour de nouveau planter son regard dans le sien. “Il est encore trop tôt pour le premier je t’aime ?” Elle se mord la lèvre inférieure avant de revenir sur les lèvres du jeune homme. C’est le début d’une nouvelle relation, le début de leur nouvelle vie, et ça lui plaît déjà beaucoup.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7524 POINTS : 1120 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Ven 4 Déc 2020 - 22:59 | |
| Ce n’est jamais simple de mettre des mots sur ses émotions, surtout ça n’a jamais été évident pour nous. Pourtant, c’est avec tout les efforts du monde que l’on prend le temps d’enfin se parler à cœur ouvert. Même si le sujet peu faire peur, même si on n’avait jamais réellement osé l’aborder auparavant. « Même moi, je ne saurais pas vraiment comment expliquer tout ce qui peut bien se passer dans mon esprit. » Ce n’est pas ce que je lui demande, en rien, je ne veux la forcer à exprimer quelque chose qu’elle pense insurmontable. « Peut-être pas expliquer comme cela, mais… » Je cherche mes mots ne voulant pas dire quelque chose de stupide alors que la conversation est si calme depuis le départ. Nez froncé, je bute un instant sur ma prochaine phrase avant de relever les yeux vers elle. « Peut-être que l’on devrait se trouver quelque chose. Un moyen de se faire comprendre que ce n’est pas le moment, que c’est pas contre l’autre, mais juste… Nos émotions qui jouent contre nous ? » Jamais je n’ai pu avoir des crises aussi fortes que celle que Jill peut traverser parfois, mais il m’arrive d’être affreux avec elle parce que la tempête à décider de se réveiller sans prévenir. Nos disputes sont souvent parties de là, d’une incompréhension de ce que l’autre était en train de traverser. « Ou tout simplement ne plus craindre de pouvoir dire que ce n’est pas le moment, que ça ne va pas. » Tout mettre sur pause pour laisser la crise passer. J’imagine que l’on en est capable, il suffit de le pratiquer peu à peu.
En réalité, on n’a eu de cesse que d’avancer dans la bonne direction depuis mon accident. Il avait fallu que je fonce dans un mur pour que cela nous serve de wake up call. L’important, c’est que l’on soit sur la même longueur d’onde et que l’on veuille tous les deux faire les choses en douceur. C’est une véritable nouveauté pour nous, de ne pas brûler les étapes, de ne vouloir anticiper tout ce que l’on ne saura pas gérer sous la pression. On se donne tellement la possibilité de redémarrer à zéro que l’on plaisante sur nos enfants. En un arrêt sur image, j’ai l’impression que l’on avait jamais parlée de manière aussi légère de nos enfants. C’est agréable. « On a plus qu’à les vendre pour tout reprendre du début. » Mon rire rejoint le sien alors que je lève les yeux au ciel. « Pas sûr que Bowie soit trop d’accord de changer de maman. » Parce que s’il y a bien une personne que notre fils aime plus que tout, c’est sa maman. Dès que Jill entre dans la pièce, il lui fait le plus beau des sourires et ses yeux ne font que la suivre. « On doit le faire pour eux. » Je hoche la tête doucement, s’il y a bien deux êtres pour qui ont se doit de tout donner, ce sont nos enfants.
Ce n’est pas ce qui prime pour le moment tant, je crois que l’on a besoin de se recentrer sur nous. On n’oublie pas les jumeaux, mais ils viendront dans la conversation un peu plus tard, tout aussi naturellement, j’en suis certain. À cet instant, on s’accorde sur le fait que nous devons faire table rase de notre passé pour tout reprendre à zéro. Se choisir un canevas blanc et y ajouter les couleurs qui nous plaisent sans jamais se faire influencer par qui que ce soit. Nos parents n’auront pas leur mot à dire, je ne suis à personne si ce n’est à elle. Il ne reste que nous, pour ne penser qu’à nous. Et c’était le moment parfait pour marquer cette décision importante par un baiser qui sonnera alors comme le premier. Un baiser tout en douceur presque trop timide pour paraître réel. Une parenthèse dans cette conversation à cœur ouvert qui remet tout en place. On semble trouver notre voie, juste là, alors que ses lèvres cherchent à goûter les miennes juste encore un peu. Ce baiser, on voudra s’en souvenir sans avoir honte qu’il soit arrivé et en chérissant la soirée où il a eu lieu. Le début d’une nouvelle histoire. « Il est encore trop tôt pour le premier, je t’aime ? » Ce serait mentir que de ne pas avouer que mon cœur, c’est emballer à l’entente de ses quelques mots que je n’avais plus entendu entre ses lèvres depuis si longtemps. « Il faut que tu sentes que c’est le moment. » Si elle décide que ce soir, à cet instant précis, elle a envie de me dire ces quelques mots, alors qu’elle se lance. C’est ça aussi, prendre son temps. C’est s’assurer que les choses soient faites au bon moment, pas sur un coup de tête, pas parce que les autres pourraient penser que c’est le bon moment. Il faut que la décision vienne d’elle. C’est tout ce qui comptera désormais.
D’un coup sur sa main, je l’attire vers moi, alors que je laisse mon dos s’étaler parmi les coussins. Le soleil a clairement accéléré sa course vers l’horizon et les lieux sont baignés d’une lumière rouge orangé. Tout semble parfait, comme suspendu dans le temps. Mes doigts viennent dessiner des arabesques le long de son bras, alors que je sens son souffle chaud se perdre contre ma peau. On n’avait pas été aussi calme depuis ce qui me semble être une éternité. Les minutes s’égrènent dans un silence qui se veut rassurant, mais malgré tout, il reste un sujet que j’ai besoin que l’on aborde. Pour boucler la boucle, pour finaliser les termes du nouveau contrat, en quelques sortes. « Comment tu te sens dans ton rôle de maman ? » que je lui demande alors en douceur, sans forcer, juste pour en parler. Et comme pour la rassurer, je m’empresse d’ajouter. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. » Jamais je n’ai été aussi sincère, en rien, je ne cherche à la protéger, on s’est juré de se dire la vérité. Avec le recul, je crois que je suis prêt à tout encaisser, tant que ce n’est que la vérité. |
| | | | (#)Lun 7 Déc 2020 - 16:49 | |
| Elle est contente d’avoir eu le courage et l’idée d’organiser tout ça. C’est elle qui a fait le premier pas cette fois. Elle ne se souvient pas s’être déjà donné tant de mal pour organiser une soirée avec le jeune homme, et pourtant, elle aimerait qu’ils puissent vivre ce genre de soirées bien plus souvent. Elle ne veut pas le perdre, ça, elle en est certaine désormais. Elle est prête à grandir, à faire des efforts pour vivre en harmonie avec sa famille. Elle a du mal à retrouver ses sentiments, à se remettre de cette dépression qui a duré bien trop longtemps à son goût. Elle l’aime et il lui a manqué, et pourtant, elle a l’impression que ces derniers temps ils s’éloignent. C’est sûrement à cause de ça qu’elle a décidé d’organiser cette soirée, et elle sent que c’est la meilleure idée qu’elle a eu depuis des mois. Ils parlent de la maladie de Jill, et elle ne hurle même pas. Elle pourrait décider de s’enfuir mais elle ne le fait même pas. Elle regarde vers l’horizon, mais elle répond à ses questions même si elle aimerait dire qu’elle n’est pas malade. C’est toujours ce qu’elle a ressenti après tout. « Peut-être pas expliquer comme cela, mais… Peut-être que l’on devrait se trouver quelque chose. Un moyen de se faire comprendre que ce n’est pas le moment, que c’est pas contre l’autre, mais juste… Nos émotions qui jouent contre nous ? » Ils sont allongés et elle aimerait se blottir contre lui, mais elle a l’impression que ce n’est pas encore le bon moment. “On devrait pouvoir faire ça.” Parce que maintenant, ils ont promis de ne plus jamais se mentir. « Ou tout simplement ne plus craindre de pouvoir dire que ce n’est pas le moment, que ça ne va pas. » “J’ai plus envie qu’on se cache quoi que ce soit…” Elle capte son regard en se tournant légèrement vers lui. Il est beau, comme ça, devant le coucher de soleil.
Ils rigolent, et l’ambiance est de moins en moins bizarre. Elle aime être là, et elle entrelace leurs doigts pour garder un contact. Elle se retrouve à être tactile, comme elle l’était pendant la grossesse. Peut-être que c’est à cause du manque, ou simplement parce qu’elle se rend compte petit à petit qu’ils ont le droit d’être eux même et de s’aimer vraiment au grand jour. Il lui aura fallu du temps pour se dire qu’elle pouvait se jeter à corps perdu dans une relation. Et, s’il l’accepte, c’est sûrement ce qu’elle fera pendant toutes les années qu’ils ont devant eux. « Pas sûr que Bowie soit trop d’accord de changer de maman. » Elle sourit, un sourire aimant quand elle pense à son bébé. “Oui alors qu’il pourrait changer de papa bien plus facilement !” Elle le taquine et se met à rire en lui faisant un clin d’oeil. Elle n’a pas envie que ce soit qui que ce soit d’autre.
Et c’est le premier baiser de ce renouveau. C’est tendre, et ça remplit son coeur de joie. Elle en profite, le fait durer tant qu’elle peut avant de recommencer à parler. « Il faut que tu sentes que c’est le moment. » Est ce qu’ils sont tous les deux prêts à parler à coeur ouvert ? Elle se dit que cette fois encore c’est à elle de faire ce pas là. Le premier je t’aime de Bailey elle s’en souvient, c’était une nuit chez lui, et elle n’a pas répondu. Elle s’est même enfuie au petit matin. Elle ne veut plus de ça, et c’est pour ça qu’ils recommencent. « Comment tu te sens dans ton rôle de maman ? » Elle se laisse emporter et finit par poser sa tête sur son torse en gardant ses doigts ancrés dans les siens. Elle réfléchit à la question, bien plus sereine qu’il y a encore quelques semaines. Elle relève les tête pour capter son regard à nouveau. “Je les aime.” Et ça, ça veut dire beaucoup, il le sait très bien. “Je vous aime tous les trois.” Elle remonte légèrement pour poser ses lèvres sur celles de Bailey.
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| | | | | | | | Can we make it better? - Jailey#43 |
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