| (dylias) c'est le temps qui nous guidera |
| | (#)Mar 24 Nov 2020 - 22:29 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Ce moment a été agréable pour le flic, jamais il n’aurait pensé les vivre, encore moins avec l’ambulancière. Pas aussi vite, pas comme ça. Parce que finalement, il n’a jamais vraiment fait un pas vers elle, ou du moins il reculait tout autant. Ils ont évolués ses derniers mois, si il la rejetait corps et âme au tout début, cherchant plutôt à la piéger, à lui faire voir que jamais elle n’obtiendrait grâce à ses yeux, les choses ont finalement évolués entre eux. Au point, qu’il n’est pas parvenu à la repousser, c’est pourtant ce qu’il voulait faire, ce qu’il avait voulu faire encore la veille. Cette fête ; où il pensait juste rentrer chez lui après une journée de travail, et où son plumard été sensé l’attendre. Mais rien de cela ne s’était précisé, et Dylane avait été là. Prétendre qu’au fond ça ne lui avait pas plu serait mentir, parce qu’il la regardait de loin, il rageait que ses gars s’approchent d’elle, mais jamais distinctement. Jamais à voix haute, il ne voulait pas le montrer, encore moins à ses proches. Encore à la principale concernée. Alors comme à son habitude, il avait feinté une indifférence la plus totale, s’emparant juste d’un verre par ci et là, en les foutant tous dehors, les uns après les autres, rageant et montrant son insigne à quiconque qui protestait. Ca l’avait amusé le flic mais il avait eu besoin de faire son sport dès le matin, faire sortir l’excédent de cette minable soirée, sans même se douter une seconde qu’elle serait là. Dylane Bradford. Qu’elle aurait la même idée que lui, et si il avait voulu faire demi-tour, faire comme si elle n’existait pas, rien de cela ne s’est passé comme il l’avait désiré. A l’heure actuel, il ne se doute pas vraiment ce qu’ils sont l’un pour l’autre, et ça doit même l’effrayer. Il ne se prend jamais vraiment la tête le flic, vivant au jour le jour, et rester un peu dans le déni ça ne lui fera pas de mal. Surtout ne pas avoir Erin et Ava sur le dos serait formidable. Bien qu’il se doute que le jour, où il y a le moindre doute, toute la planète entière – et encore, sera au courant. Les minutes passent, et c’est sous la douche qu’ils se trouvent, qu’ils se cherchent, assez étrangement, Sanders ne trouve pas le besoin de s’enfuir, après leur baiser échangé. Il ne trouve pas le moyen de la rejeter, et profite du moment. De ses longues minutes pour l’observer avec malice, avec désir. Avec cette envie. « Allez sors vite de là avant qu'on ne te voit… » Comme si ça le dérangeait qu’on le voit, il s’en fiche bien le flic, de ce qu’on pense de lui, plus encore parce que ça leur a permis de se trouver, et de profiter l’un de l’autre et de cette proximité soudaine. Pour la première fois, il avait envie de faire les choses bien, et non de fuir. Elle dépose un dernier baiser sur ses lèvres, alors qu’il s’essuie rapidement et se faufile, à l’extérieur des cabines pour femmes pour courir jusqu’à celles des hommes. Et pourtant, quelques furtifs coups d’œil de nanas, se marrent après son passage, mais il part du principe que si lui ne les voit pas, elle non plus. Principe sympa non ? Il s’habille rapidement, jetant tout dans son sac à la va-vite avant de rejoindre l’extérieur du vestiaire, pour attendre la jeune femme, une vingtaine de minutes plus tard, il la retrouve à l’extérieur, « tu me suis ? » Il arque un sourcil, avant de lui souffler dans l’oreille en avançant à sa hauteur. « Profite la prochaine fois, je serai devant ! » Oui parce que si il y a un truc à savoir sur le flic, c’est qu’il conduit vite, un peu trop vite pour les gens qui l’entourent ; il aime la vitesse et ça l’anime de bien des façons. Et si Dylane ne l’a jamais vu à l’œuvre, il n’est pas du genre à rester derrière un véhicule, mais est plutôt du genre à doubler comme un fou furieux, ou a klaxonner au besoin. Plusieurs longues minutes plus tard, les deux voitures quittent logan city pour arriver dans Bayside. Bord de plage, villa à perte de vu. Pas vraiment une zone où il a l’habitude de venir – hors mi pour faire son sport sur le sable. Finalement il se gare à quelques rues après, juste derrière la voiture de l’ambulancière. « Je t’ai pas trop manqué ? » Qu’il souffle, pour rire, à son encontre, en claquant la portière de sa voiture. Elle ouvre la porte de la maison et voit immédiatement deux chiens venir sur lui. Il s’abaisse, échangeant quelques caresses pour eux, avant de se relever, et de dire en direction de la jeune femme, « ils savent reconnaître les bonnes choses… » Un sourire en coin alors qu’il observe autour de lui, avant d’attirer la jeune femme à lui.
@dylane bradford |
| | | | (#)Jeu 26 Nov 2020 - 21:55 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
En ayant invité Elias à prendre le petit déjeuner chez elle, Dylane n'avait pas réfléchi. C'est de manière spontanée que cela était sorti d'entre ses lèvres sans qu'elle ne pense aux conséquences que ça pouvait engendrer. C'est quand elle le met enfin dehors de la cabine qu'elle pense à tout ça et se pince les lèvres tout en se séchant. Il faut dire qu'elle n'a jamais dit à Elias qu'elle était riche mais ça il le remarquera vite rien qu'aux maisons avoisinantes et devant sa villa encore plus. Elle sait bien que lui n'est pas de ce monde mais elle sait aussi qu'elle n'a jamais rien montré de superficiel devant lui. Même si ça lui arrive de faire des excès, surtout en sortie avec Lena, le reste du temps elle ne se prend pas la tête et vit simplement la brune. Bien sur qu'elle profite de son argent mais surtout pour faire plaisir à ses proches, comme les enfants d'Adam par exemple. Pour elle aussi mais sans s'en vanter à qui veut l'entendre. Cependant, il y a autre chose à laquelle elle n'a pas pensé et c'est Pete. Quand elle a accepté qu'il squatte chez elle, elle ne pensait pas du tout que les choses prendraient cette tournure avec le flic. Certes, elle n'a pas à se justifier mais elle espère tout de même qu'il ne sera pas présent car il risquerait de gâcher ce petit déjeuner et aussi la première fois qu'elle lui montre son chez elle, son intimité en quelques sortes. C'est donc avec ça en tête qu'elle sort le rejoindre mais son sourire revient vite quand ses yeux se posent sur lui et qu'elle lui demande de la suivre. « Profite la prochaine fois, je serai devant ! » Elle ne peut s'empêcher de rouler des yeux l'ambulancière et de secouer la tête. « Les mecs et les voitures » Et elle ne croit pas si bien dire. Si elle savait à quel point il les aime et aime la vitesse, il est certain qu'elle ne serait pas aussi sereine. Après tout, ce qu'on ne sait pas ne peut pas faire de mal. Alors là, oui, il vaut mieux qu'elle ne sache rien car il est incertain qu'elle puisse accepter qu'il ait le nez dans des courses illégales, ces mêmes courses qui ont ôté la vie à son frère il y a passé deux ans de ça. Une fois montée dans sa voiture, elle prend la direction de Bayside tranquillement et roulant pas trop vite juste pour l'ennuyer tout en jetant des coups d'oeil dans le rétro et le voir râler. S'il râlait pas, il ne serait pas lui de toute façon. Et même si elle ne le dira jamais, c'est une facette qui lui plaît chez lui. Il a du caractère Elias et sans ça, ça ferait bien longtemps qu'elle aurait détourner son regard. Arrivé devant sa villa, elle se gare dans l'allée et sort de son véhicule pour voir qu'il s'est posé derrière elle. « Je t’ai pas trop manqué ? » C'est une mine réfléchissant qui fait apparition sur le visage de la brune. « Difficile comme question » Elle lui sourit en coin et avance pour ouvrir la porte et de suite ses chiens courent vers l'entrée et sautent presque sur le flic. « Du calme » Dit-elle à leur encontre en lâchant un petit soupire. « ils savent reconnaître les bonnes choses… » Elle hausse un sourcil et le regarde alors qu'il l'attire vers lui. « Oui mais je partage pas » Répond-elle tout en lui volant un baiser. » Le bouvier c'est Black mon papy et le berger malinois Lucky il a à peine un an » Sa main se glisse dans la sienne alors qu'elle le fait entrer et referme la porte derrière. Passé le hall d'entrée, elle le fait entrer dans le grand salon ou un divan en L est posé juste devant un grand écran plat. Sur la table basse traînent des cadavres de bières et autres cochonneries et sur ledit divan une veste masculine ainsi qu'un pull. Dylane grogne en voyant ça. » Non mais il sait jamais ranger » Qu'elle lâche tout haut sans s'en rendre compte. Alors qu'elle veut aller vers la table, elle s'arrête et se tourne vers le flic. « Hum en fait je vis pas seule pour le moment. Un ami squatte ici » De toute façon, vu les affaires qui sont un peu partout, elle n'aurait pas pu lui cacher et dans tous les cas, elle ne comptait pas le faire. Pour qu'il l'apprenne plus tard et pense qu'elle lui ait menti non merci. « Je vais vite ranger ça » Sa main glisse de la sienne et elle attrape la veste et le pull ainsi que les canettes. « Viens » Qu'elle dit en avançant vers la cuisine américaine où elle jette les bières après avoir déposé le linge sur une chaise en attendant d'aller les mettre dans la buanderie. « T'as envie de sucré ou salé ? » Dit-elle tout en ouvrant le réfrigérateur et surtout ne souhaitant pas plus aborder le fait qu'un autre mec vive sous son toit. Est ce que ça va plaire à Elias ? Elle en doute mais peut-être qu'il est pas jaloux et qu'il s'en foutra. Ouais bon, à sa place, ça la ferait chier donc elle est pas sûre que lui non plus car mine de rien, ils se ressemblent les deux nouveaux tourtereaux. « J'ai pour faire des oeufs et du bacon et euuuh des pancakes aussi » Dylane est pas du tout la meilleure cuisinière au monde mais ça devrait aller. C'est basique après tout bien que la dernière fois qu'elle ait fait des oeufs, ça croquait vu les morceaux de coquille qu'elle avait oublié d'enlever. . |
| | | | (#)Ven 27 Nov 2020 - 23:22 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le flic ne se retrouve que rarement dans des situations aussi délicates qu’actuellement. Il n’a pas pour principe d’aller chez les femmes, encore moins de les emmener chez lui. Pourtant Dylane y a été aussi. Pas pour les mêmes raisons, puisque Erin et Ava n’ont rien trouvé de mieux que l’inviter sans même se douter une seconde qu’elle connaissait Elias. Pour autant le flic n’avait invité qu’une seule femme au cours de sa vie, une seule pour les présenter à sa famille, et ce n’est autre que cette meilleure amie, toute les autres n’ont eu aucune valeur à ses yeux, pour casser cette carapace. Carapace qui semble à présent craqueler par l’arrivée de l’ambulancière. Carapace fissurée, éteinte, quasi inexistante. Ou est-ce que cela pourrait les mener ? Il ne s’est pas encore posé la question, parce qu’il ne réfléchit pas Elias, il a tendance à agir, à foncer droit dans le mur. Il est passionné, arrogant, prétentieux. Par excellence. Mais ça lui arrive de s’en mordre les doigts, ça lui arrive de regretter après coup. De plus rien comprendre. « Les mecs et les voitures » Qu’elle avoue, un sourire en coin avant de grimper dans sa voiture, et de démarrer. La route n’est pas très longue quand enfin il débarque dans le quartier le plus chic de Brisbane. Il regarde autour de lui, se doutant alors qu’elle vit ici, au milieu de ses baraques aisées ! Il y est déjà venu pour quelques cambriolages par ci et là. Et quand enfin Elias gare sa bagnole derrière celle de Dylane, il en sort, la taquinant comme à son habitude, même si c’est devenu plus enfantin ses derniers temps. « Difficile comme question … » Qu’elle sous-entend avant de lui filer entre les doigts, un sourire en coin, avant de monter les quelques marches, pour ouvrir la porte. Il la suit rapidement et avant qu’elle ouvre la porte, la fait tourner sur elle-même pour se retrouver face à elle avant de lui murmurer dans le creux de son oreille, flatteur. « Besoin que je te rafraichisse la mémoire ? » C’est un jeu entre eux, enfantin, et sans prise de tête avant qu’elle lui file entre les doigts pour ouvrir la porte et laissant passer ses chiens, ses derniers vont directement sur le flic pour se faire caresser et le sentir. Mais Elias aime les animaux, il n’en a pas peur, malgré que sa mère n’est jamais voulu en avoir et qu’en grandissant, il a continué dans cette voix. Erin lui réclame souvent une présence canine… « Oui mais je partage pas. Le bouvier c'est Black mon papy et le berger malinois Lucky il a à peine un an » Dit-elle avant de refermer la porte derrière eux. « Tu t’arranges avec tes chiens ! Je m’en mêle pas… » Il lève les mains un peu en hauteur avec ce sourire coquin au coin des lèvres, comme si ses chiens pourraient la concurrencer dans le cœur du flic. Il voulait en tout cas qu’elle y croie. Juste assez pour l’entendre marmonner. Elle déambule dans l’entrée puis dans le salon, et s’arrête un instant sur quelques fringues, à première vue, d’homme. Elias fronce les sourcils. « Non mais il sait jamais ranger … Hum en fait je vis pas seule pour le moment. Un ami squatte ici » Un ami ? Vraiment ? « Je vais vite ranger ça… » Elle se faufile pour récupérer les affaires, avant que Elias arrive jusqu’au vaste salon, il regarde de part et d’autre. Face à son petit appartement – qui n’est pas si petit avec ses trois chambres, « tu fais pas les choses à moitié… » Il en serait presque impressionné. « T'as envie de sucré ou salé ? » Qu’elle demande, en arrivant à présent dans la cuisine, avant même qu’il ouvre la bouche, elle ajoute. « J'ai pour faire des oeufs et du bacon et euuuh des pancakes aussi» Elle se retourne vers lui, le frigo grand ouvert, même si lui il aime tout, il est pas difficile Elias. « Plutôt du sucré ! » Qu’il ajoute en la regardant, avant de lui poser l’unique question qui le travail à l’instant présent, comme si le reste n’avait pas vraiment d’importance à ses yeux. « Et donc c’est qui ce gars ? » Qu’il demande finalement, avant d’installer ses fesses contre le comptoir, évidemment qu’il n’avait pas oublié, évidemment qu’il allait vouloir savoir… Qui ne voudrait pas savoir ? Est-ce qu’il était prêt de mener sa petite enquête ? Evidemment… |
| | | | (#)Sam 28 Nov 2020 - 17:58 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Pourquoi les mecs aiment tant les voitures et surtout la vitesse, Dylane ne l'a jamais compris et elle ne le comprendra certainement jamais. A part frimer, elle voit pas à quoi ça sert. Et sans compter son frère, elle a trop vu d'accidents de la route dans son métier que pour aimer le fait de conduire comme un taré. Et pourtant, elle est encore jeune et elle en verra encore et encore. Alors quand le flic lui dit ça, c'est certain qu'elle roule des yeux et fait une petite remarque. Elle n'est encore allée qu'une seule fois en voiture avec lui et il a conduit normalement mais elle se doute que c'est parce qu'elle était là et qu'il doit conduire autrement en son absence. Est ce qu'elle a envie de savoir ? Pas vraiment autrement elle va s'en faire bien qu'inconsciemment elle s'en fasse déjà et qu'elle n'a pas envie d'être l'ambulancière qui interviendra sur un accident où il sera. Rien que d'y penser ça lui donne froid dans le dos. Surtout que dernièrement, elle a failli perdre Mia. Alors non, elle sera pas capable de le perdre et encore moins à cause d'une bagnole. Arrivé devant la villa. Elle sourit en coin face à sa phrase et avance vers la porte où il la rejoint assez vite et la fait se tourner pour qu'elle le regarde. « Besoin que je te rafraichisse la mémoire ? » Elle se mord la lèvre inférieure pour ensuite lui chuchoter. « Peut-être » Mais elle va pas le laisser faire de la sorte, ce serait pas marrant autrement et elle s'échappe encore pour entrer. Ses chiens débarquent ce qui ne l'étonne nullement. De suite, ils font la fête à Elias et elle fait une rapide présentation comme si c'était des humains car elle aime les animaux Dylane et les considère comme à son égal et ça même si, par moment, ils lui en font voir de toutes les couleurs. « Tu t’arranges avec tes chiens ! Je m’en mêle pas… » Elle hausse un sourcil le voyant faire. « Je vois ... Je vais peut-être les choisir eux fais attention » Dit-elle en haussant les épaules bien qu'elle ne soit pas sérieuse du tout. Et puis c'est pas comme s'il y avait un réel choix à faire. Mais c'est eux ça, jamais lassés de se lancer des pics, de jouer ... Et ils continueront sûrement encore et encore. En avançant dans le salon, elle soupire en voyant les affaires de Pete qui traîne balançant juste qu'un ami vit là espérant qu'il va oublier ce détail qui n'en est pas forcément un. Le tout récupéré, elle va les poser où il faut et avance vers la cuisine. « tu fais pas les choses à moitié… » A part que cette maison, si elle l'a, c'est grâce à son paternel et elle ne le nie pas. A quoi bon ? Du coup, elle tourne son visage vers lui alors que son main attrape la poignée du frigo. « Sans mon père, je vivrais pas ici tu sais » Avoue-t-elle car c'est la vérité et que de toute façon le flic devrait s'habituer à ce qu'elle soit, en quelques sortes, d'un autre monde même si elle se considère comme tout le monde. Un compte en banque fait pas le bonheur, il y contribue certes mais c'est pas pour autant qu'elle a pas de peine ou autres comme tout le monde. Si c'était le cas, ça se saurait. Du coup, elle n'en dit pas plus et lui demande ce qu'il préfère manger. « Plutôt du sucré ! » Elle hoche la tête et sort ce qu'il faut pour faire des pancakes en espérant les réussir. « Par contre tu dois savoir que je suis pas du tout la meilleure cuisinière » Et le fait que son frigo contienne plus de plats à réchauffer qu'autre chose doit certainement le prouver. Le tout sorti, elle pose ça à côté de lui qui vient de s'installer sur le plan de travail. « Et donc c’est qui ce gars ? » Cette question, elle s'y attendait un peu même si elle aurait préféré qu'il oublie. Non pas qu'elle ait quelque chose à cacher. Juste qu'elle a pas envie que cela fasse déjà des tensions entre eux. L'ambulancière vient se placer entre les jambes du brun et y pose ses bras pour attraper sa main. « Il s'appelle Pete. C'est un pote qui avait besoin d'un logement le temps de se retourner. Du coup, il squatte ici » Avoue-t-elle simplement. » Mais je peux pas te le présenter, il est pas là et j'ai envie de dire tant mieux car .. » Son visage se dirige vers le sien et elle lui vole un baiser » Je peux faire ça comme je veux. » Devant Pete, elle pourrait aussi mais il serait là occupé de les emmerder et elle a pas envie de ça. Pour le moment, elle veut juste profiter d'Elias et de la bulle qu'ils ont formé sous cette douche tant qu'elle dure. Car elle sait que ce ne sera pas toujours comme ça, que la vie rattrape toujours tout. Mais pour une fois, elle se dit que, peut-être, ils ont le droit à un peu de répit, de bonheur même. « Mais au où t'as pas à t'en faire avec lui » Avec lui, il s'est jamais rien passé et il ne se passera rien. Elle l'aime bien en tant que pote. Elle peut même pas encore dire amis bien qu'ils se rapprochent de cette façon depuis qu'il vit ici. Son regard se tourne vers les ingrédient qu'elle a sorti et elle se pince les lèvres. » Je vais nous faire ça « Mais elle ne bouge pas trop l'ambulancière bien installée près du flic et aussi elle a, un peu, oublié comment on fait des pancakes car elle en fait jamais et mange ceux de la caserne la plupart du temps. |
| | | | (#)Sam 28 Nov 2020 - 21:53 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Elias a très peu dormi dans la nuit, voir quasiment pas, la faute entre autre à cette demoiselle qui se tient devant lui, qui lui fait les yeux doux depuis de longues minutes, et qui capture avec une facilité déconcertante son cœur – pourtant qu’il pensait insubmersible. Jamais, il n’avait imaginé une seule seconde fondre comme glace devant son minois, alors qu’elle l’attire à elle, lui vole un baiser pour mieux le repousser la seconde d’après. Et quoi ? Ca semble fonctionner, à en voir ce sourire qui se hisse au coin de ses lèvres. Elias déteste la facilité, quand c’est acté avant même de signer. Mais elle a de la chance l’ambulancière, il est tombé sous son charme, et malgré ce côté un peu désinvolte qu’elle possède à l’instant, ça l’attire indéniablement. En arrivant devant la bâtisse, qui en impose à côté des autres maisons, ou villas plus exactement, le brun regarde autour de lui, probablement pas forcément à l’aise dans ce quartier. Il ne vient pas de ce monde, et dans le fond, jamais il ne voudrait y être. Il est très bien dans son fortitude valley – bien qu’il doute que ce soit le cas de la Bradford. Et quand il voit de quelle manière son père s’est comporté avec leur mère, jamais il ne voudrait lui ressembler ! « Peut-être … » Qu’elle murmure, attirant sa tête et son oreille principalement contre ses lèvres, alors qu’elle tourne dos à la porte, posant ses mains dans la nuque du flic pour l’attirer à elle. Il a ce sourire idiot au coin des lèvres, et si elle le cherche un peu trop, ça risque de faire des étincelles… Encore… A croire qu’ils ne vont être capables que de ça, pour autant le flic sait avoir des discussions censées, si on l’éloigne de l’impulsion des courses illégales – chose dont elle ignore et qu’il se gardera de lui avouer. Un jardin qui restera secret. Elle se faufile dans la maison en ouvrant la porte avant de disparaître dans la maison en compagnie du brun, « je vois ... Je vais peut-être les choisir eux fais attention… » Et ça le fait rire. « Je suis prêt à parier qu’ils savent pas faire certaines choses… » Regard qui se veut long de sens, sa voix également, alors qu’elle hausse les épaules, et qu’il commente un peu la maison, ce qu’il voit et surtout la grandeur des pièces. Certainement qu’elle vaut un bon paquet d’argent… « Sans mon père, je vivrais pas ici tu sais, » qu’elle avoue alors qu’il la questionne un peu, ne perdant pas l’occasion d’en apprendre un peu davantage sur elle. « Ah bon ? Il fait quoi ? » Il ignorait que son père puisse être un homme d’affaire, ou un homme populaire à vrai dire. Elle rentre dans la cuisine, cherchant quoi faire à manger. « Par contre tu dois savoir que je suis pas du tout la meilleure cuisinière » Il arque un sourcil, « besoin d’aide alors ? » Il se qualifie pas de bon cuistot mais à la maison, il aime bien cuisinier, parfois sa sœur le taquine parce que c’est pas toujours dans l’élégance d’un grand restaurant mais qu’importe ! Ses mains contre le comptoir, la jeune femme le rejoint après avoir déposé quelques petites choses sur le comptoir, se mettant entre ses jambes. Pour le regarder, voulait-elle le rassurer ? « Il s'appelle Pete. C'est un pote qui avait besoin d'un logement le temps de se retourner. Du coup, il squatte ici. Mais je peux pas te le présenter, il est pas là et j'ai envie de dire tant mieux car .. Je peux faire ça comme je veux. » Il arque un sourcil, ‘tant mieux ?’ étrange… « Pourquoi tant mieux ? On aurait dû se cacher ? » Qu’il demande, contraint de se poser quelques questions. Elias sait pourtant que lui-même aurait dû réagir ainsi si sa meilleure amie avait été dans les parages, parce qu’elle n’aimait pas qu’une autre nana tourne autour du flic, et a toujours tout fait pour le séparer d’elles. Peut-être même que cet amour n’aurait jamais pu réellement naître, en y repensant… Il valait mieux dont qu’il fasse l’autruche, « Mais au cas où t'as pas à t'en faire avec lui… » Est-ce qu’au lieu de le rassurer, elle ne ferait pas plus l’inverse ? « Ah ouais ?! » Qu’il avoue surpris, avant de demander aussi bêtement, « pourquoi ? Il est gay ? » Est-ce qu’il pourrait vouloir se choper Elias en douce ? Non parce que le flic est pas de ce bord du tout ! « Je vais nous faire ça… » Qu’elle avoue, alors qu’il l’encercle de ses bras, l’empêchant de s’éloigner de lui. « Je vais t’aider, ça ira plus vite… » Il lui jette un regard amusé avant de murmurer, « bon j’avoue, j’ai surtout peur de rien avoir à déjeuner… » Qu’il avoue discrètement, la taquinant avant de se relever entièrement du comptoir. |
| | | | (#)Dim 29 Nov 2020 - 17:35 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Si on avait dit à Dylane qu'un jour Elais franchirait le pas de sa porte, qu'elle lui ferait voir où elle vit, elle n'y aurait pas cru. Car le flic l'a tellement repoussée, a tellement joué que ça semblait encore impossible hier soir. Les choses ont pris une tournure tout autre et elle ne peut pas dire que ça lui déplaise. Est ce qu'elle va arrêter de jouer pour autant, de le faire tourner en bourrique par moment ? Pas du tout car elle est comme ça Dylane et qu'il est pareil. Ils sont pas le genre de personnes qui vont se dire des mots doux à tout va car ce serait pas eux, que ce serait un rôle et c'est pas intéressant. Dylane restera fidèle à elle-même tout le temps et elle ne doute pas une seconde que ce sera la même pour Elias. Arrivée devant chez elle, elle s'amuse à lui faire entendre qu'elle a peut-être besoin qu'il lui rafraîchisse la mémoire ses lèvres contre son oreille pour ensuite lui filer entre les mains et ouvrir la porte qu'ils puissent entrer. Mais ça, c'était en oubliant l'accueil fait par ses compagnons à quatre pattes qu'Elis a l'air d'aimer. Si ça n'avait pas été le cas, elle aurait eu du mal. Dylane part du principe que si une personne n'aime pas les animaux, elle n'a pas de coeur. Un jugement bien acté en elle et qu'elle ne changera sous aucun prétexte. « Je suis prêt à parier qu’ils savent pas faire certaines choses… » La brune se pince ses lèvres pour ne pas rire et penche son visage sur le côté tout en hochant la tête négativement. A croire que ce qu'il s'est passé dans les douches n'est pas suffisant et que ce soit l'un ou l'autre ils se cherchent toujours avide de se retrouver de cette façon encore et encore. Malgré tout, elle ne dit rien à cela et vient avouer que sans son paternel, elle ne vivrait pas dans le luxe. « Ah bon ? Il fait quoi ? » L'ambulancière se rend compte qu'elle n'a jamais parlé de sa famille en dehors de son frère décédé. Mais il faut avouer qu'il est rare qu'elle le fasse ayant toujours cette peur d'être jugée sur l'apparence et non ce qu'elle est réellement. Mais avec le flic, cette peur n'est plus présente et elle espère bien qu'elle ne sera pas déçue de dévoiler cet aspect de sa vie. « Il était joueur de basket professionnel, actuellement consultant pour l'équipe de Brisbane et chirurgien en plus de ça » Donc le genre d'homme parfait aux yeux de certaines femmes et pourtant, depuis que la mère de Dylane est décédée en la mettant au monde, il n'a pas daigné refaire sa vie. « Et ma mère n'est plu » Dit-elle avant qu'il ne lui demande et ne souhaitant pas plus en parler car même si elle sait qu'elle n'y est pour rien, elle ne peut faire autrement que de se sentir coupable. Et c'est bien une des raisons qui fait qu'elle ne fête pas son anniversaire. Après avoir rangé les affaires de Pete, elle va dans la cuisine et sort quelques ingrédients tout en disant ne pas être douée en cuisine ne voulant pas qu'il s'attende à quelque chose de succulent. Car Dylane est loin d'être la parfaite petite femme d'intérieur et ne le sera sûrement jamais car ça lui ressemble pas. « besoin d’aide alors ? » Son regard se tourne vers lui alors qu'elle a les oeufs en main. « Tu sais cuisiner ? » Pas qu'elle soit étonnée mais un peu tout de même. Car elle l'imagine pas du tout derrière les fourneaux mais ne demande qu'à voir. Alors qu'il est assis sur le plan de travail, elle vient se mettre entre ses jambes et explique en grosses lignes qui est Pete. « Pourquoi tant mieux ? On aurait dû se cacher ? » La brune se mord la lèvre et hausse les épaules. « Non mais ... Enfin il aurait été chiant » Et c'était vrai. Sans nul doute, il aurait fait le malin devant Elias et l'aurait mise mal à l'aise car pour lui ça aurait été marrant et elle aurait fini par s'énerver. Sans savoir pourquoi, elle ajoute qu'il ne doit pas s'en faire avec lui alors qu'elle a pas à se justifier car c'est un pote et ça s'arrête là. « Ah ouais ?! » (...) « pourquoi ? Il est gay ? » C'est un non qu'elle devrait répondre mais elle a envie de jouer Dylane et de voir comment le flic va réagir. « Hum non il est bisexuel mais c'est pas pour ça. Il a déjà essayé quand je l'ai connu mais j'ai dit non. « Chose vraie en soi même si il l'a draguée juste pour faire chier Mia à l'époque mais ça elle ne le précise pas de suite, ce serait pas marrant autrement. Maintenant, elle est pas folle non plus l'ambulancière et est prête à tout dévoiler si l'envie prenait à Elias de fuir. Car il doit accepter qu'elle ait un passé, même si là c'est un peu faux, et elle de même. Bien qu'elle dise ça mais elle sera sans doute jalouse des filles qui vont traîner autour de lui et de savoir qu'il vit avec sa soeur et sa cousine est un soulagement pour elle. Faisant semblant de rien, elle dit qu'elle va préparer le petit-déjeuner mais ne bouge pas et encore moins quand elle sent les bras du flic se poser autour d'elle. « Je vais t’aider, ça ira plus vite… » Elle arque un sourcil vu qu'elle voit pas trop comment ils iront plus vite à deux avec des pancakes. « bon j’avoue, j’ai surtout peur de rien avoir à déjeuner… » Une moue se pose sur ses lèvres alors qu'elle se bouge de ses bras. « Je sais faire des pancakes quand même « Dit-elle bien trop fière pour dire le contraire et ça même si elle l'a sous-entendu plus tôt. Attrapant un bol, elle prend un oeuf et le casse en arrivant à ne pas mettre de coquille par contre le deuxième c'est autre chose et elle marmonne entre ses dents essayant de repêcher les morceaux tombés dedans. Son regard se lève vers lui « Sans commentaires » Souffle-t-elle pour balancer le plat dans l'évier et ouvrir l'armoire pour en sortir de la pâte toute faite dans laquelle il faut juste rajouter du lait. » J'ai le plan de secours « Dit-elle en faisant glisser le paquet sous ses yeux. Certes ce sera pas aussi bon mais au moins ce sera mangeable. A moins que le flic s'essaye réellement à les faire à la main ce qu'elle serait bien curieuse de voir. Un homme faisant la cuisine, ça doit être sexy non ? Et encore plus lui ... Car dans tous les cas, elle le trouve sexy Dylane ... Donc elle est loin d'être objective. |
| | | | (#)Lun 30 Nov 2020 - 10:48 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Par le passé, le flic n’avait jamais réellement voulu offrir sa confiance en quiconque, et face à l’ambulancière, il avait baissé les armes, aussi surprenant que cela puisse paraître, il lui offrait à chaque instant, un jeu dans lequel ils s’épuisent, ils se retrouvent au détour d’un mot taquin, et d’un regard qui vrille l’un pour l’autre. Il aurait peut-être aimé rester impassible, ne pas broncher quand elle lui a ouvert son cœur, quand son regard s’est posé sur lui, mais aujourd’hui, il ne sait même pas si il parviendrait à le dire haut et fort. Il n’a été dans cette situation qu’à de rare fois, et ça l’effraie même si il n’avouera rien. Encore moins à la principale concerné. Par pudeur, par fierté, il préfèrera certainement jouer l’indifférent, plutôt qu’elle le perce à vide, plutôt qu’elle parvienne à ne faire de lui qu’un pantin, fou amoureux d’elle. Serait-ce possible un jour ? Qu’il oublie tout, son passé, ses craintes, ses courses juste pour elle ? Il oserait dire aujourd’hui, non, impossible, impensable. Et cela signifierait tellement de chose aussi, qu’il est incapable d’imaginer, et d’admettre. Incapable de se retrouver au pied du mur, parce qu’il a cette peur constante de l’abandon, et qu’il est un poison. Tôt ou tard, elle se confrontera à lui, à ce qu’il ne peut s’empêcher d’être. Ce qui a fait que la Suédoise est partie. La raison de se départ précipitée, elle le vivra elle aussi, l’ambulancière. Il n’en doute pas une seconde, parce qu’il reproduit inlassablement les mêmes erreurs sans même prendre conscience qu’il doit rétablir la vérité. Vérité qui l’effraie et dont il n’est pas prêt à affronter… « Il était joueur de basket professionnel, actuellement consultant pour l'équipe de Brisbane et chirurgien en plus de ça, » les yeux brillants elle parle de son père comme d’un super-héros, triste constat quand le sien fait office d’un abandon. Pour autant Elias dira que ça le touche pas, que Simons n’est rien pour lui, si ce n’est son ennemi numéro un et qu’il lui fera tout payer. Il se perd dans ses pensées, regard pensive, alors qu’elle reprend, « et ma mère n'est plu… » Il fronce les sourcils, reportant son attention, sur elle. Coupé dans l’élan, elle ne finit pas sa phrase, il ignore si c’est réellement ce qu’elle veut, mais il n’ajoute rien, un simple baisé en haut de son front sur le côté alors qu’il entoure sa nuque de son bras pour l’attirer quelques secondes vers lui, fait office d’une quelconque réponse. Elle lui parlera quand elle sera prête, lui-même n’est pas le genre à se confier, à laisser cette porte ouverte. Et si un jour, il devra affronter les choses, il repoussera aussi loin qu’il le pourra cette confrontation ! « Tu sais cuisiner ? » Ca le fait sourire alors qu’il saute sur le comptoir, « si je dois attendre sur Erin ou sur Ava, je risquerai de mourir de faim ! » Et que sa sœur ne vienne pas dire qu’il met trop de gruyère sur la pizza ou trop de ketchup dans ses pates ! « Non mais ... Enfin il aurait été chiant » Qu’elle avoue en parlant de son coloc, avant de s’appuyer contre le flic, il entoure ses jambes autour de sa taille comme pour la prendre en otage, mais la conversation reste néanmoins très sérieuse, à ses yeux. « Comme toi quoi… » Il hausse les épaules, « hum non il est bisexuel mais c'est pas pour ça. Il a déjà essayé quand je l'ai connu mais j'ai dit non. » Son cœur qui rate un battement, ah ouais donc on en est là ! Est-ce qu’elle est au courant, que le flic c’est pas vraiment le style à croire en l’amitié entre une nana et un mec et que sa jalousie parfois un peu maladive ne portera pas son coloc dans son cœur, il aurait sans doute préféré qu’elle lui mente, qu’elle lui cache, qu’elle le rassure… « C’est censé me rassurer ? » Qu’il demande finalement, accusant le coup. Et dire qu’il n’y avait rien, seulement une hypothétique drague du passé, il changera donc jamais. Mais il ne parvient même pas à cacher que ça le saoule, « et donc il t’a dragué… Et tu lui offres un toit… » Il tente de mémoriser les mots clés, clairement il n’allait pas du tout aimer ce Pete, ou que sais-je ! Il avait même zappé son côté bisexuel pour le coup… « Je sais faire des pancakes quand même… » Elle change de sujet, mais elle le connaît très mal le flic. Il est fier, bien trop fier pour en rester là. « Montre-moi… » Qu’il avoue, en gardant sa moue boudeuse, pas prêt d’avouer aussi implicitement que cette coloc le fait chier, cela pourrait signifier qu’elle prend une place un peu trop importante n’est-ce pas ? Et est-ce qu’il serait capable de l’assumer ? Pas vraiment… Mais c’est si flagrant… « Sans commentaires » Dit-elle alors que les coquilles triomphent dans le bol, et que ce dernier atterri dans l’évier. « J’ai le plan de secours ! » Il lève les yeux au ciel quand il voit le sachet s’approcher dangereusement de lui, « je vais faire, t’auras qu’à faire ça à ton coloc ! » Il lui tire la langue, tel un gamin avant de descendre du comptoir, il jette ses mains sous l’eau pour se les laver rapidement avant de récupérer les deux œufs dans le frigo pour compléter avec les autres. « Il me faut une casserole et le beurre. » Qu’il récupère pour mettre sur feu doux, dans la casserole. Il prend un saladier que Dylane vient de sortir, pour ajouter la farine, la farine et le sucre. |
| | | | (#)Mar 1 Déc 2020 - 18:02 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Ce que ça va donner entre eux ? Elle n'en sait rien Dylane. Elle est dans le flou au niveau de sa raison et pourtant son coeur lui pétille à l'idée que le flic est présent, qu'il lui montrer une affection certaine. Pourtant, ils doivent encore apprendre beaucoup l'un de l'autre. Des choses qui pourraient en faire fuir un comme l'autre. Et puis ils ont deux caractères explosifs et cela s'est déjà vu par le passé. Pourtant, elle a envie de leur laisser une chance, de se dire que pour une fois, ça peut fonctionner et qu'elle n'a pas baissé sa garde pour rien. C'était pas dans les objectifs de la brune de tomber pour un mec, encore moins pour le flic avec son air prétentieux, avec son égo mal placé mais elle a compris qu'il était plus que ça, plus que ce qu'il ne veut montrer alors elle a flanché, elle a gratté sa carapace sans même s'en apercevoir et au jour d'aujourd'hui, ils en sont là. Aucun mot n'a été placé sur leur relation et à vrai dire ça lui convient comme ça pour le moment. Dylane et le mot couple n'ont jamais été très amis. Un jour, elle y arrivera mais faudra le temps puis est ce qu'ils peuvent réellement parler de ça après juste ce rapprochement ? Non c'est encore trop tôt. Ils tâtent tous les deux le terrain. Le faire venir chez elle est déjà une grande étape bien qu'elle aurait préféré que Pete ne laisse pas traîner ses affaires. Par contre, elle avoue tout de même que cette maison elle ne l'aurait pas sans son père car c'est lui qui a réussi dans la vie suivi par ses frères dans le domaine sportif. Elle aurait pu faire de même si son genoux ne l'avait pas lâchée. Sa mère, elle écourte vite le sujet car elle ne l'a simplement pas connue et qu'au fond d'elle, elle aura toujours cette culpabilité. Sa naissance n'a pas été une signe de joie malheureusement. Elle le voit froncer les sourcils et se mord la lèvre prenant une inspiration. « Elle est décédée en me mettant au monde » Finit-elle par dire fuyant légèrement le regard du brun et changeant de sujet pour parler de ce fameux petit déjeuner. Entendre qu'il sait cuisiner l'étonne car elle ne l'aurait pas vu derrière des fourneaux. « si je dois attendre sur Erin ou sur Ava, je risquerai de mourir de faim ! » Un léger sourire se forme sur ses lèvres alors qu'elle le regarde. « Je serais curieuse de voir tes talents culinaires » Car bien entendu elle l'imagine faire des pâtes et encore des pâtes mais n'en dit rien. Sait-on jamais qu'elle soit agréablement surprise. Alors qu'elle se trouve entre ses jambes, elle peut sentir celles-ci s'enrouler autour d'elle et l'emprisonner et faut avouer que ça ne la dérange pas du tout cette proximité. Autant ils se sont fuis que là, c'est tout le contraire. Comme quoi tout peut changer en un battement de cil car ils l'ont voulu, car ils ont baissé les armes dans cette salle, dans cette douche et pourtant rien ne le laissait prévoir. Le sujet de Pete revient sur la table et elle balance juste qu'il aurait été chiant. « Comme toi quoi… » Elle arque un sourcil et roule des yeux. « Pire que moi tu veux dire » Par contre sa phrase suivante est un peu faite exprès, elle le regarde avec un faux air innocent attendant sa réponse. « C’est censé me rassurer ? » Ses lèvres se pincent alors qu'elle hausse les épaules avec nonchalance. « et donc il t’a dragué… Et tu lui offres un toit… » Elle secoue la tête. » Nan, il est ami avec Mia de base et il m'a dragué juste pour la faire enrager il y a de ça ... » Réfléchissant » Et bien je sais même plus quand tellement ça date donc c'est pour te dire. Et on est potes. Il avait besoin d'un toit et vu la taille de la maison, j'allais pas refuser » Et puis elle en était pas là avec Elias quand il lui a demandé. Mais est ce qu'elle aurait refusé ? Sûrement pas car Pete n'est pas une menace du tout. « Et il a sa chambre hein » Dit-elle cette fois-ci essayant réellement de le rassurer bien qu'il n'ait pas de soucis à se faire. Mais ça, il peut pas le savoir. Il le connaît pas et eux deux c'est frais. Autant la brune peut avoir une sale caractère, autant quand elle est fixée sur une personne, le flic ici, elle n'ira pas voir ailleurs. C'est pas son genre. Mais à sa place, elle serait pas à l'aise non plus, faut le dire. « Tu serais jaloux ? » Ose-t-elle demander alors qu'elle casse un oeuf et un deuxième alors que les coquilles s'invitent à la fête. Du coup, elle laisse tomber et attrape un sachet de pâte toute faite. Ce sera mieux que rien non ?! « je vais faire, t’auras qu’à faire ça à ton coloc ! » Un sourire s'empare de ses lèvres alors qu'elle laisse le sachet de côté. « Il me faut une casserole et le beurre. » Elle lui passe ce qu'il lui faut et l'observe. « Tu sais que c'est sexy un mec qui cuisine » Bon ça ne valait que pour lui mais ça elle va pas le crier non plus qu'elle lui dit alors qu'elle s'approche pour lui faire quelques bisous dans le cou voulant le déconcentrer dans sa tâche. C'est pas qu'elle n'a pas faim la brune mais c'est bien trop tentant pour qu'elle reste juste à ses côtés sans rien faire. « Si c'est réussi, je t'inviterais plus souvent » Dit-elle comme si ce n'était pas flagrant que ça allait être le cas car elle n'a plus envie de le laisser filer le flic, car son coeur le veut auprès d'elle ... Car elle a perdu, totalement perdu et qu'elle l'assume sans pour autant le dire à nouveau. Des fois, des gestes valent mieux que des paroles. |
| | | | (#)Jeu 3 Déc 2020 - 8:41 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Il ne cherche pas vraiment à comprendre quel genre de déclic ils ont eu l’un pour l’autre – voulant juste profiter du temps qu’on leur laisse, qui leur est permis pour se retrouver un peu. Profiter d’être tous les deux pour se rapprocher davantage, parce qu’ils ont encore tant à apprendre, et il a l’impression aussi, de déjà bien la connaître. De ne jamais pouvoir être déçu par elle, alors qu’il n’a jamais eu par le passé de relation stable. Il n’a jamais pu offrir son cœur à quiconque, et n’en a jamais eu véritablement envie à bien y repenser. Jamais, il n’a eu le dilemme d’un amour possible ou d’un amour à éviter. Ses quelques conquêtes ont vite étés oubliés, sans qu’il n’est eu à faire le moindre effort, et au tout début il avait placé l’ambulancière dans cette case-là ! Lorsqu’elle l’a ramené à l’hôpital lors de leur première rencontre, il l’avait trouvé bien trop chiante et savait qu’avec elle, il n’aurait que des emmerdes ! Pourtant, son regard en disait peut-être long sur ses attentes – sans qu’il ne veuille l’accepter, sans qu’il ne le voie véritablement, et ils ont finis par s’accommoder l’un à l’autre. Apprivoiser le flic n’est pas une mince à faire, et il ne doute pas une seconde qu’elle aussi, c’est pas tous les hommes qui y parviennent. Encore assis sur le comptoir, ses yeux se posent dans ceux de Dylane, alors qu’elle se tient entre ses jambes, la main du flic, qui la retient par l’arrière, avant qu’elle décide d’en dire plus. Il aurait pourtant supporté son silence, et l’aurait compris. Il ne lui aurait rien demandé, lui-même avec ses parents ça n’a pas toujours été la joie mais elle a finis par le savoir le matin même, dans cette salle de sport. Un évènement qu’il chasse vite de ses pensées, alors que Dylane baisse le visage. « Elle est décédée en me mettant au monde, » il fronce un peu les sourcils et ressent le malaise à présent de la jeune femme. « Je suis désolé Dylane, » et c’était sincère, avant qu’il la rapproche à lui, plaquant son visage sur son torse, « j’serai là si tu as besoin d’en parler, un jour… » Parce qu’il le savait bien, ce n’était pas dans l’immédiat, pas tout de suite, pas aujourd’hui… Resserrant un bref instant l’étreinte autour de la jeune femme, là où elle était placé, elle pourrait entendre son cœur battre. Elle se relève au bout de longues secondes, voulant ne pas s’accaparer de cet instant triste, elle finissait par sourire légèrement avant de se détacher de l’étreinte, « je serais curieuse de voir tes talents culinaires… » Qu’elle lance, souriante et avec ce besoin de savoir ses talents cachés, bon c’est pas tout, il a intérêt de gérer autre que faire des pizzas et des pâtes ! Heureusement il aimait bien cuisiner, même si il n’a pas le temps de se consacrer à ça plusieurs heures par jour. « Et seulement ses talents là ? » Non ! Elle ne parviendra pas à le déroger de son envie de cuisiner, pas même avec ce regard de miel, et ce minois dont il ne peut pas résister bien longtemps… « Pire que moi tu veux dire… » Il la regarde faire, casser les œufs les uns après les autres, « nan, il est ami avec Mia de base et il m'a dragué juste pour la faire enrager il y a de ça ... Et bien je sais même plus quand tellement ça date donc c'est pour te dire. Et on est potes. Il avait besoin d'un toit et vu la taille de la maison, j'allais pas refuse… Le flic aurait refuser lui ! Quoi ça ne compte pas ? Et il a sa chambre hein » Il serait en train de manger ou de boire, il se serait étouffé à cet instant. « Encore heureux… » Qu’il marmonne, alors qu’elle voit bien que ça le titille Elias, que ça l’embête, qu’il sait pas le cacher, et si il fait genre de l’écouter sans réellement l’écouter, d’être concentré dans sa mission du jour, « tu serais jaloux ? » Même pas il tourne la tête pour lui répondre, « moi ?! Jamais ! » Menteur ! Il fait une mine surprise mais en réalité elle doit bien se douter de la réalité. Son visage le trahit toujours, et ce côté un peu macho sur les bords aussi ! Il récupère le saladier pour commencer son mélange et elle le regarde faire, un sourire en coin. « Tu sais que c'est sexy un mec qui cuisine, » elle arrive par derrière entourant ses bras autour de lui, pour lui déposer des baisers dans le cou, si il se laisse faire et qu’il n’émet aucune opposition, il ne quitte pas sa première mission pour autant. « T’arriveras pas à me déconcentrer … » Qu’il se vante, alors qu’il sait très bien qu’il va perdre cette manche si elle continue encore… Ne serait-ce même qu’un peu… Mais la loi du paraître régie Sanders. « Si c'est réussi, je t'inviterais plus souvent… » Et c’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd. « Et sinon tu me fous dehors ? » Ca le ferait presque rire le flic, « j’ai intérêt à prendre ça au sérieux alors… » Qu’il poursuit, haussant les épaules. Ca le ferait chier qu'elle s'éloigne de lui et si il ne veut encore rien montrer, c'est certain qu'elle est là, cette vérité !
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| | | | (#)Jeu 3 Déc 2020 - 16:22 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Malgré qu'elle soit jeune, Dylane a déjà connu pas mal de choses dans la vie et pas spécialement des événements heureux. Certains ou même beaucoup croient que parce qu'elle est riche, elle est heureuse et pourtant c'est loin d'être le cas. Elle a perdu son frère dans ces foutues courses et tout l'argent du monde ne pourrait pas le faire revenir. Sa relation avec Mason en a d'ailleurs pris un sacré coup vu qu'il la pense responsable de cet accident. Donc ce jour là, elle n'a pas perdu un frère mais deux, pas de la même façon certes mais ça fait mal. Nick, c'est différent encore. Et son père, il gère les choses à sa manière. Elias, lui ne l'a pas jugée sur tout ça. Il ne savait même pas qu'elle avait de l'argent avant de voir cette maison, avant qu'elle ne dise que c'était grâce à son paternel. Et ça joue beaucoup dans la balance. Quand elle y réfléchit, elle pensait avoir aimé ce mec, celui qui s'est joué d'elle quand elle était plus jeune, qui l'a lâchée la veille du décès de Tommy. Mais en réalité, non. Quand elle voit ce qu'elle ressent pour Elias, c'est totalement différent et ça lui fait peur autant que ça lui fait du bien. Alors, oui, elle veut profiter de ce moment d'accalmie, du peu de bonheur qu'ils peuvent s'apporter. C'est pas que Dylane est pessimiste, elle est juste réaliste et puis elle connaît son caractère et celui du flic. Et aussi, elle se dit qu'elle porte la poisse, Tommy devant elle et sa mère à sa naissance. Chose dont elle fait part à Elias ne pouvant s'empêcher de baisser les yeux. « Je suis désolé Dylane, » Sa tête posée contre son torse, elle fermes les yeux quelques instants car ça lui fait du bien à l'ambulancière. « j’serai là si tu as besoin d’en parler, un jour… » En parler, elle ne l'a jamais réellement fait et elle ne sait pas si elle en sera capable. « Merci » Souffle-t-elle sentant son étreinte se resserrer avant de se bouger et de changer catégoriquement de sujet. Elle tient à voir les talents culinaires du flic et elle n'en démordra pas. Ce n'est pas qu'elle ne le croit pas, c'est juste qu'elle retourne dans un jeu avec lui. De voir ce qu'il est capable de faire de ses dix doigts en cuisine. « Et seulement ses talents là ? » La brune se pince les lèvres et un sourire en coin assez taquin se pose sur ses lèvres. « Peut-être pas » Car à chaque fois ils en reviennent à ça sans le dire à haute voix comme si c'était tabou alors que ça ne l'est en aucun point. Mais pour l'instant, c'est elle aux commandes de la cuisine et autant dire que ce n'est pas très glorieux et que ce n'est pas de cette façon qu'ils vont réussir à manger quelque chose de potable. Tout en cassant les oeufs, elle avoue que Pete l'a pas réellement draguée et qu'il a sa chambre. « Encore heureux… » Elle lui jette un regard à cette réflexion et roule des yeux car elle voit bien qu'il est pas très enchantée de cette situation mais elle mettra pas Pete dehors pour autant car c'est son ami et juste ça. D'ailleurs, elle ne peut s'empêcher de lui demander s'il est jaloux. « moi ?! Jamais ! » Le regard posé sur lui, elle voit bien qu'il est contrarié et qu'à ce niveau-là, il ment difficilement. « Tu mens mieux en temps normal » Ose-t-elle dire car elle sait qu'il est doué pour cacher ce qu'il a envie de cacher mais là il y arrive pas. « Je le serais à ta place » Qu'elle avoue en haussant les épaules et le regardant cuisiner ce qui lui donne un air sexy. D'ailleurs Dylane ne peut s'empêcher d'aller vers lui et de poser des baisers dans son cou. « T’arriveras pas à me déconcentrer … » Mais elle s'en fout la brune et elle continue de plus belle. « T'es sûr de ça ? » Car elle lâchera pas l'affaire et il le sait très bien. « Et sinon tu me fous dehors ? » (...) « j’ai intérêt à prendre ça au sérieux alors… » Ses lèvres s'arrêtent vers son oreille où elle vient chuchoter « Autant au sérieux que je le suis actuellement » Ce qui veut dire pas du tout car ses lèvres s'emparent de son lobe pour redescendre dans son cou alors que ses mains, qui sont froides, se glissent sous son t-shirt et viennent caresser ses abdominaux du bout des doigts. Voulant le tester jusqu'au bout, son regard se pose sur ce qu'il fait. « Et donc si tu m'expliquais comment bien faire ça que je puisse tenter la prochaine fois » Comme si ça l'intéressait vraiment la cuisine. Si c'était ça, elle irait sur le net cherchait une recette et l'appliquerait. Non là, elle joue avec lui, ses nerfs et ça l'amuse bien qu'elle risque de se perdre à son propre jeu car elle sait pas être indifférente avec le flic et ça depuis le premier jour certainement même si elle voulait pas le montrer ou encore plus l'avouer de suite. L'évidence n'est arrivée qu'après, une fois les armes des deux baissées. Bien qu'elle se doute qu'il est prêt à reprendre les armes à n'importe quel moment vu qu'elle aussi. Seul le temps fera en sorte qu'ils pourront les laisser de côté et ne plus penser à s'en servir et à se revêtir d'un bouclier. |
| | | | (#)Dim 6 Déc 2020 - 17:43 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Il ignore réellement quel genre de sentiment commence à s’emparer de son cœur pour cette femme qui se tient devant lui. Il ignore réellement si il peut lui faire confiance ou si il devrait fuir. Parce qu’il n’est jamais réellement tombé amoureux le flic, par le passé, et que ce n’est pas quelque chose qui l’attire. Ce n’est pas quelque chose dont il raffole spécialement, et qu’elle n’aurait finalement pas grand-chose à faire pour tout reprendre. Il faut qu’il fasse confiance Elias, pour une unique fois. Pour une dernière fois. Qu’il se laisse aller sans prise de tête, sans vouloir de nouveau se barricader et fuir. C’est bien plus facile de quitter que d’affronter et le brun l’a très vite compris. Suffisamment pour se demander parfois si il ne recherche pas à être seul dans sa vie. Il a pourtant envie d’y croire avec elle, besoin d’y croire. Un peu comme une dernière chance qu’il saisit. Après ça, il ne voudra plus jamais rien en entendre parler. Elle est arrivée à le percer bien au-delà de ce qu’il espérait. Quand elle se confie à lui, ça lui fait du bien, et il l’écoute comme certainement, il ne l’a jamais écouté par le passé, prend soin d’observer son visage tiré, son regard qui le captive. Il tente de décrypter ce qu’elle ressent et la trouve à cet instant si touchant, qu’il se saisit de cet aveu pour l’accueillir vers lui. « Merci, » Elle détourne son regard, le fuit, elle semble pas très à l’aise l’ambulancière à cet instant. Et lui-même ne l’est pas spécialement quand il faut qu’il se confie. Ce n’est pas quelque chose qu’il a appris, ou qu’il sait faire. Ce n’est pas dans ses habitudes au flic. « Peut-être pas. » Ses yeux qui échangent un regard avec les siens, un fin sourire provocateur au coin de ses lèvres, il s’émerveille de cette complicité, de ce besoin de toujours provoquer l’autre, de jouer à ce jeu défendu avec elle, comme si ça faisait bien longtemps qu’il avait attendu ça. Comme si il s’était trop retenu par le passé, pour aujourd’hui, vouloir craquer et faire craquer à chaque occasion. Mais Elias joue à la perfection cet homme intouchable, qu’elle ne parviendra jamais à faire craquer, d’apparence. Parce qu’en réalité, elle gagne déjà du terrain. « On est là pour cuisiner toute façon… » Il hausse les épaules, avec cet air taquin en la regardant faire, elle semble pas vraiment passionnée par ce qu’elle fait, au vu de la manière dont elle casse les œufs. Même un enfant de quatre ans ferait plus attention. « Je te déconcentre à ce point ? » Qu’il glisse au coin de son oreille, le ton rieur alors qu’elle jette sa dernière coquille sans une once de gêne dans l’évier, boudant visiblement, avant de venir par derrière lui, pour le regarder faire, embrassant d’un baiser volage son cou. « Tu mens mieux en temps normal (…) Je le serais à ta place. » Il hausse les épaules, il préfère se concentrer sur sa cuisine que d’en dévoiler davantage. Il aime avoir son jardin privé le flic, gardé le mystère pour lui. « Tu n’es pas à ma place… » Qu’il notifie en haussant les épaules. Il ne rentrera pas dans son jeu, pas cette fois du moins. « T'es sûr de ça ? » Il creuse un trou dans le saladier contenant le sucre, la farine et la levure, avant d’ajouter les œufs et fouetter le tout. « Autant au sérieux que je le suis actuellement… » Elle se glisse derrière lui, sur la pointe des pieds. Ses lèvres qui quittent son lobe d’oreille pour atterrir dans son cou tandis que des mains baladeuses se promènent sur son torse en-dessous de son tee-shirt. Il est clair qu’il va bien avoir du mal à se contrôler si ça continue comme ça. « Tu veux vraiment jouer à ça ? » Un sourire taquin s’empare de ses lèvres alors qu’il reste stoïque, immobile devant cette avance qu’elle lui fait et qui dans le fond, lui plait. « Et donc si tu m'expliquais comment bien faire ça que je puisse tenter la prochaine fois. » Mais ça le fait ricaner Elias, parce qu’il se doute que c’est pas vraiment la cuisine qui l’attire. Il se retourne vers elle, lui fait face tandis que ses lèvres glissent au coin de son oreille, « C’est la cuisine ou moi qui t’intéresse ? » Sa voix suave, alors que son doigt remonte le long de son bras dénudé, un sourire taquin au coin de ses lèvres tandis qu’il s’empare du sachet de farine derrière lui de sa main libre pour lui renverser dessus en ricanant, s’emparant du micro espace pour la fuir, observant son visage et ses fringues parsemé de blanc à certains endroits, abandonnant l’illusion de cuisiner pour le moment, alors que les chiens commencent à aboyer légèrement devant cet affront qu’il vient de lui faire. Il était prêt à riposter, en récupérant sous le coude une bouteille d’eau remplie à moitié qu’il n’hésiterait pas à s’en servir. Un vrai gamin… |
| | | | (#)Dim 6 Déc 2020 - 20:00 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Se livrer, c'est pas le fort de la brune en temps normal alors parler de sa mère, qu'elle n'a pas connue, c'est pas facile. Elle ne saurait même pas quoi lui dire à part qu'elle se sent coupable. Et déjà avoir avouer qu'elle n'était plus là est un grand pas. Peu de monde est au courant de comment car elle s'en vante pas l'ambulancière. Comment se vanter qu'on a tué sa mère en venant au monde ? Impossible et puis elle a pas envie qu'on ait pitié d'elle Dylane. Elle déteste ce sentiment. Mais elle sait que le flic est pas comme ça et qu'elle peut lui dire sans crainte. Même si elle ne va pas au delà car le sujet la rend triste et c'est pas le but de cette matinée. Non, elle a envie de passer un bon moment avec lui et non de se lamenter sur son sort. A quoi bon ? A rien. Même Tommy, elle en parlera pas plus qu'elle ne l'a fait dans cette ambulance, quand elle a croisé son regard pour la première fois. Mais la raison est différente. Elle cache ses recherches qui sont sûrement pas correctes et elle sait bien qu'il lui dirait, comme les autres, d'arrêter mais elle peut pas. Pas maintenant alors qu'elle s'approche du but avec les quelques informations données par Géo, ce mec qu'on a pris son père mais qui l'a aussi blessée sur le moment en lui disant des choses qu'elle veut pas entendre et qui sont pourtant vraies. Alors même si elle aime les bras d'Elias, elle se retire et son regard se pose sur lui en lâchant qu'elle voulait connaître ses talents cachés. « On est là pour cuisiner toute façon… » Une moue se forme aussitôt sur les lèvres de la brune qui ne cesse pas de planter ses yeux dans les siens essayant de trouver la faille. A part qu'il tient bon le flic et qu'elle lâche l'affaire, du moins pour le moment et casse ses oeufs en faisant des dégâts car non les coquilles ça se mange pas. « Je te déconcentre à ce point ? » Elle roules des yeux alors qu'elle tourne la tête vers lui. » Pas du tout » Bien sur que si mais le dire à haute voix, elle ne le fera pas. Et puis faut admettre qu'elle l'a prévenu être nulle en cuisine. C'est pas elle qui se vantera de savoir faire des plats de qualité quand elle arrive à peine à casser des oeufs. Du coup, elle lui laisse la place mais tout en gardant un contact physique avec lui, essayant à nouveau de le faire craquer. « Tu n’es pas à ma place… » Et un point pour lui. Mais elle n'ira pas plus loin concernant Pete car ça n'en vaut pas la peine et qu'il n'y a rien de plus à dire sur le sujet. Il vit ici pour le moment et ça s'arrête là simplement. En l'observant à moitié, elle joue de ses lèvres contre son cou, son lobe d'oreille lui faisant bien comprendre qu'elle ne compte pas s'arrêter avant d'avoir gagné. Car c'est trop tentant et que le flic l'attire comme un aimant. Tant qu'il est là, que tout va bien, elle veut pas le lâcher. « Tu veux vraiment jouer à ça ? » Cependant, il tient le bougre et ça l'emmerde clairement autant que ça l'amuse car quand c'est trop facile c'est pas marrant. Et elle aime pas la facilité Dylane autrement c'est pas sur lui que son coeur aurait jeté son dévolu. « Je vois pas de quoi tu parles » Dit-elle avec innocence pour ensuite lui demander de l'aiguiller niveau cuisine comme si elle en avait quelque chose à faire à l'instant présent. Faim, elle a mais faim de lui ... Il se tourne et elle sent son doigt glisser contre sa peau ce qui évoque un léger frisson chez l'ambulancière. « C’est la cuisine ou moi qui t’intéresse ? » La voix qu'il prend et son regard ont raison d'elle totalement. « Hum la cuisine voyons » Dit-elle alors que pour le coup elle n'arrive pas à mentir et que sa voix la trahit aussi bien que le regard qu'elle lui lance se perdant totalement dans l'attraction qu'elle a pour lui. Si bien qu'elle ne voit pas le coup bas qu'il s'apprête à lui faire et qu'elle se retrouve remplie de farine. Elle reste là immobile une demi-seconde avant de reprendre ses esprits. Assez de temps pour qu'il ait filer plus loin dans la maison. » Sanders reviens ici » Lance-t-elle alors que ses chiens lui indiquent le chemin à prendre. D'un pas rapide, elle avance vers le salon non sans avoir pris la farine avec elle et un oeuf qu'elle cache dans son autre main. « T'aurais pas du faire ça « Dit-elle alors qu'elle s'approche de lui avec un sourire espiègle sur le visage. Se foutant pas mal de salir la maison, elle lui lance de la farine et arrive à le toucher bien que ses chiens en pâtissent aussi et se secouent pour le coup. Mais manque de bol ils sont à côté du flic et non d'elle qui éclate de rire en voyant la scène. « Je vous aime mes bébés » qu'elle leur lance tout en restant à distance d'Elias car elle sent qu'il va pas en rester là et que c'est parti pour une bataille. Elle va pas se laisser faire Dylane quitte à vider les placards et prendre tout ce qui lui tombera sous le main. |
| | | | (#)Lun 7 Déc 2020 - 14:42 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Ce jeu entre eux ne l’épuise pas, il serait même à parier que c’est ce qui l’a fait sombrer dans ses bras. Cette attirance pour elle existe depuis le début mais jamais, il aurait pensé se laisser tenter. Mais ça ne l’effraie pas, ça ne lui fait aucun mal, il aime l’avoir à ses côtés. Il aime la voir sourire, et si il avait cherché à l’aider lorsqu’elle était venue lui demander de l’aide, c’était pas pour rien. Il a toujours eu ce besoin de la protéger, de la piquer aussi, parce qu’elle lui faisait ressentir quelque chose qu’il n’était pas capable d’offrir à quiconque. Parce qu’il aurait voulu se murer dans un silence de plomb et ne rien ressentir pour elle. C’est toujours plus facile que d’affronter la réalité des choses. Plus facile que d’avouer ses sentiments à quiconque – il n’en n’est pas capable, et suppose qu’il ne le sera jamais. Oserait-elle être la première avec qui les choses évoluent véritablement dans le bon sens ? Serait-il capable du pire pour elle, alors qu’il a passé le reste de sa vie à fuir, à ne pas trouver ce courage ? Il n’en sait rien, mais souhaite juste passer des moments en sa compagnie, la voir heureuse et épanouie, dans ce monde de bête ! Et quoi de mieux que de venir chez elle ? Quoi que de mieux que d’en découvrir toujours plus sur l’ambulancière, la laissait lui raconter toute ses histoires, en l’observant de loin. Mais il commençait à s’attacher à elle, il peinait doucement à lui résister, alors qu’il a probablement toujours eu un peu de mal, fallait l’avouer… Il ignore son passé, ses travers, ses fêlures. Il ignore à quel point elle a été touchée par le passé, plus encore par la mort de son frère. Il doute que ça n’a pas été un moment facile, mais c’est pas ce qu’elle renvoie l’ambulancière. Il ne le connaissait pas suffisamment pour savoir si c’est un homme bien ou mal, si il avait cherché cette mort et en même temps, ne la cherche t’il pas lui aussi pour participer aux mêmes courses que son frère ? Elle ignore tout Dylane, elle ignore à quel point il a été dédaigneux à l’époque avec Jade, la chérie de Tommy. Mais il ignore tout ça Elias, tout ce qu’il devrait lui dire et qu’il ne lui dira pas. Il se cachera bien d’avouer quoi que ce soit, alors qu’il profite de ce jeu pour faire durer le suspense, pour la piquer un peu. « Pas du tout. » Son sourire qui s’échappe de ses lèvres, son regard qui en dit long. Il sent qu’en sa compagnie il peut sombrer de la plus belle des manières qui soit. « Me voilà rassurer alors… » Qu’il prétend comme si ça pouvait être vrai, jouant avec le feu, tout en la regardant d’un œil insistant. Dans une indifférence totale pour ce qu’il avoue, parce qu’en réalité, il n’attend qu’une chose : la déconcentrer pour de bon. Et qu’elle le lui dise ouvertement… Elle peut glisser autant qu’elle veut ses mains sous son tee-shirt, l’effleurer, l’embrasser il résistera autant que possible – et il y parvient plutôt bien ! « Je vois pas de quoi tu parles… » Il resserre pourtant ses bras contre lui, et bloque ainsi les bras de la Bradford, « je parle de ses imposteurs qui viennent sur mon territoire. » En parlant de ses mains baladeuses et de ses bras qu’il a coincé, alors qu’il reste concentré sur ce qu’il fait… Sûrement plus pour longtemps, autant être honnête. Si elle le cherche un peu trop, elle risque de vite le trouver. « Hum la cuisine voyons… » Il lève les yeux au ciel, lui tirant la langue, boudant ! Et pour se venger il ne trouve rien d’autre que de l’appâter comme il sait si bien le faire. Avant de lui déposer un baiser au coin de ses lèvres comme pour lui donner envie de plus sans pour autant l’atteindre. Il aime la faire languir et c’est la raison pour laquelle il n’hésite pas une seconde avant d’attraper le sachet de farine pour lui renverser dessus. « Sanders reviens ici. (…) T'aurais pas du faire ça ! » En est-il fier ? Bien sûr ! Il manquerait plus que du contraire ! Il se met à courir pour rejoindre le salon, et tant pis si il salie tout, ils nettoieront à deux si elle est assez sage pour ça… Mais il fait le sourd, ne répondant pas à sa provocation, il préfère faire comme si de rien n’était. Comme si elle ne l’appelait pas, et qu’il n’avait pas osé l’attaquer en premier. Mais elle finit par le trouver, saleté de chiens ! Il a beau leur faire des signes de se taire, ça n’a pas le même impact, et au contraire ils se mettent à aboyer d’avantage. Ca le fait marmonner dans sa barbe, surtout quand elle débarque devant lui avec le sachet de farine – ou ce qu’il en reste, et bientôt ils pourront faire une croix dessus. Il se débat, tente de le récupérer, l’amadoue avec cette moue mais rien ne fonctionne, et elle ne le loupe ni lui, ni ses chiens. Ses derniers se secoue, il se reçoit tout et il peste contre eux, contre Dylane. « Je vous aime mes bébés ! » La bouteille d’eau en main, il n’hésiterait pas, il se met alors à sa recherche, alors qu’elle file, loin de lui. Aucun des deux ne voudront réellement perdre le combat, ils continueront de jouer, comme toujours. Se perdant eux même dans l’illusion d’un combat. « Tu veux reprendre une bonne douche ? » Qu’il demande, et quand il parvient à être à moins d’un mètre d’elle, la coinçant au coin d’un mur, il déverse le demi litre contenu dans la bouteille de plastique. Ses cheveux mouillés, ses habits aussi. Une grosse flaque d’eau sur le sol, oups. Il a tout intérêt à prendre ses jambes à son cou si il veut pas qu’elle fasse de lui de la chair à saucisse ! Mais ça le fait rire le brun, et pour immortaliser la scène, il récupère son téléphone, et la prend au dépourvu, alors qu’elle gueule en sa direction, bien décidé à lui faire quelque chose… Visiblement ! |
| | | | (#)Mar 8 Déc 2020 - 19:53 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
En temps normal, l'ambulancière aime avoir les choses en mains, savoir où elle va, avoir le contrôle. Et pourtant, avec le flic, elle a perdu tout ça. Car non elle ne décide de rien mais son coeur le fait pour elle. Car non, elle ne sait pas où ils vont si c'est vers un chemin heureux ou droit dans le mur. Car non elle n'a aucun contrôle car Elias est une personne qui ne se laisse pas faire, qui est fier et têtu la plupart du temps. Mais c'est aussi tout ça qui l'attire. Dylane n'aurait pas été intéressée par un mec lambda, trop gentil, trop maléable. La difficulté, c'est plus gratifiant et des bâtons dans les roues, ils s'en sont mis avant d'en arriver là, à ce rapprochement et ils s'en mettront sûrement encore et encore. Entre eux, c'est un perpétuel jeu, ils se chercheront toujours autant dans le bon que le mauvais sens. C'est pas elle, ni lui qui avoueront à voix haute certaines choses. Peut-être un jour, l'avenir le dira. Alors après avoir parlé de sa mère, le sujet dévie vite et ça pour son plus grand bonheur à la brune. L'ambiance est légère, taquine et ça ne peut que leur faire du bien. Et encore plus avec ce qui les attends plus tard et dont ils ne sont pas encore conscients. « Me voilà rassurer alors… Elle hausse les épaules remarquant bien ce regard qui lui est propre, celui qui veut dire qu'il ne la croit pas et qu'il attend juste qu'elle avoue que oui, il la perturbe mais elle n'en fera rien et ça juste pour l'emmerder. Bien que c'est voyant et qu'elle n'essaye pas ou plutôt plus de le cacher. Ses mains qui se baladent sur son torse qui sont stoppées en pleine élan ce qui la fait bouder quelques secondes. « je parle de ses imposteurs qui viennent sur mon territoire. » Un sourire en coin se pose sur ses lèvres alors qu'elle prend un petit air innocent. « Cela ne te dérangeait pas plus tôt ce matin » Dit-elle mine de rien le cherchant encore un peu plus, voulant le faire craquer à tout prix. Mais tout en disant que c'est la cuisine qui l'intéresse et non lui. Un pure mensonge bien entendu car les pancakes sont le cadet de ses soucis. Tout ce qui l'importe est le flic et rien d'autre. Il a toute son attention si bien que quand elle reçoit la farine sur elle, elle ne s'y attendait pas et il file Elias. C'est assez vite qu'elle se reprend et s'empare du sac presque vide mais qui fera l'affaire sans oublier l'oeuf qu'elle cache dans sa main. Ses chiens l'aident à le retrouver dans le salon, malheureusement pour lui. Il a beau essayer de le récupérer, les chiens sont en travers de son chemin et ce ne sont pas ses supplications qui auront raison d'elle, bien au contraire et elle se fait une joie de lui lancer le reste du sac. Il est maintenant aussi couvert de farine et les chiens ont été des dommages collatéraux dans cette bataille de gamins qu'ils sont pour l'heure. Se doutant bien qu'il ne va pas en rester, elle prend la fuite la brune et grimpe les marches qui la séparent de l'étage. Mauvaise idée car il arrive vite à la rattraper et la bloquer contre un mur. Quelle idée, elle a eu d'aller dans ce sens alors que la maison est grande et qu'elle aurait pu sortir et continuer cette guerre dans le jardin. « Tu veux reprendre une bonne douche ? » Son regard se baisse sur la bouteille d'eau à moitié pleine qu'il tient. » Non non non ne fais pas ça » Dit-elle sachant très bien qu'il ne va pas l'écouter, qu'il n'en fera qu'à sa tête. Et la voilà trempée et la farine qui prend l'eau et forme de la pâte sur ses vêtements. Elle grogne Dylane alors qu'il prend la fuite. Mais elle n'a pas dit son dernier mot et lui court après manquant de se cranter sur l'eau laissée sur le sol. Heureusement, elle se rattrape de justesse au mur et ce n'est pas ça qui va l'empêcher de continuer de la traquer. Cependant ses chiens ne sont plus là pour l'aider car ils ne sont pas montés, sûrement occupés de bouder de leur état. « Où es-tu ? » Dit-elle d'une voix douce et sadique à la fois. Elle entre dans sa chambre mais personne et la salle de bain avoisinante non plus. Elle entre alors dans une chambre inoccupée et le voit là. C'est à son tour de le piéger car il n'y a pas d'issue possible la porte étant dans le dos de la brune et non accessible sans passer à ses côtés. » C'est pas gentil ce que tu m'as fait là » Lance-t-elle alors que son sourire en dit long sur ses intentions. Elle s'approche encore et faisant semblant de rien arrive à sa hauteur pour glisser ses bras autour de son cou. « T'as de la chance que je suis pas rancunière » Dit-elle tout en approchant ses lèvres des siennes non sans coller son corps mouillé et plein de farine au sien. Et alors qu'elle s'apprête à prendre possession de ses lèvres, elle vient écraser l'oeuf sur sa tête pour vite se reculer » En fait si je le suis un peu » Elle lui tire la langue et sort de la chambre en vitesse pour se diriger n'importe où mais loin de sa vengeance. Car elle sait que le flic n'en restera pas là et sûrement pas avec ce qu'elle vient de faire. Des vrais enfants qui s'amusent, qui sont insouciants l'espace de quelques instants, loin de tout ce qu'ils ont pu être avant car ils sont, peut-être, bien ensemble et qu'ils se permettent de souffler et de profiter à la place de se flageller l'esprit avec plein de questions qu'ils auront bien le temps de se poser en temps voulu. |
| | | | (#)Ven 11 Déc 2020 - 22:52 | |
| « c'est le temps qui nous guidera » dylane bradford & elias sanders
Elias retrouve son âme d’enfant, celui-là même qu’il coursait sa jeune sœur dans tout l’appartement en lui gueulant dessus, jouant avec des pistolets. Leur mère a toujours été très protectrice envers eux, elle leur a toujours tout donné et si le flic en est là aujourd’hui, c’est bien grâce à elle. Il aurait pu sombrer, devenir plus sombre qu’il ne l’est aujourd’hui. Il aurait pu devenir comme ce charlatan, mais fort heureusement Soren leur a rendu service en se retirant. Elias le déteste bien plus qu’aucune autre personne pourrait le penser, il aime mettre toute la faute sur lui comme si c’était le cas. Mais la réalité est bien différente, et si l’enfant de l’époque n’a jamais cherché à en connaître les raisons, il reste néanmoins qu’il y a un vide. Un vide parce que l’enfant de l’époque n’a jamais laissé d’autres hommes s’approchaient de la mère, il n’a jamais laissé aucune chance à personne de conquérir le cœur de sa mère ni le sien, et a su donc être le seul homme dans la vie de sa mère, égoïstement. Par peur qu’elle soit de nouveau triste comme si il lui était possible de choisir pour elle, ou pour Erin. Et reproduit les mêmes conneries avec les femmes de sa vie, sans même vouloir l’avouer. Pourtant son enfance ne lui rappelle pas que de mauvais souvenir, et il aime ce pouvoir de séduction qui s’évapore d’eux sans trop forcer les choses, sans que cela soit trop prévisible. Elle referme ce livre Dylane, sans même qu’il puisse protester, alors qu’elle prend plaisir à le torturer de la meilleure des manières. « Cela ne te dérangeait pas plus tôt ce matin… » Il hausse les épaules, l’observant de loin, un sourire en coin, alors qu’elle fait mine de bouder. Mais il le sait que ça ne durera jamais bien longtemps. Qu’elle lui pardonnera bien vite, comme toujours. A-t-elle le choix ? « Perte de mémoire… » Il s’en amuse presque, avant que la farine ne parvienne jusqu’à elle, sans une once de gêne, en riant avant de s’échapper de son emprise, parce qu’il sait qu’elle va vouloir le pourchasser, lui faire subir le même châtiment. Alors il s’en va, il s’éloigne mais pas assez vite, assez rapidement et surtout il n’a pas vu le coup venir : les vendus ! Ils aboient si bien qu’elle ne tarde pas à retrouver sa trace. Et ce jeu le fait sourire. La course poursuite dans le salon s’engage avant même qu’elle grimpe trois par trois les marches de l’escalier, il trouve le moyen de lui vider la bouteille d’eau sur la tête. « Non non non ne fais pas ça… » Mais en réalité elle n’a pas le temps de protester qu’elle se retrouve avec le tout sur elle. Le flic se moque sans mal d’elle. Avant de grimper au premier étage, il tente de se cacher, et part finalement vers une chambre au fond, avec presque rien dedans. Ca fera l’affaire. Le silence est de mise même quand il l’entend se rapprocher, quand il l’entend à l’autre bout du couloir. « Où es-tu ? (…) C'est pas gentil ce que tu m'as fait. » Il relève à peine la tête qu’il la voit devant lui, un sourire s’étire sur les lèvres de l’ambulancière alors qu’il cherche à analyser ce qu’elle va faire. Serait-elle capable de lui faire un truc ? « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? » Qu’il demande, en murmurant quand elle est proche d’elle, si proche qu’elle met ses bras autour de son cou. Il devrait se méfier le flic, il devrait savoir qu’elle n’est pas du genre à lâcher prise, à lâcher sa proie. Aussi, la raison pour laquelle elle se colle à lui, et lorsqu’elle vient titiller ses lèvres, voulant prendre possession de ses dernières, elle s’échappe de cette emprise en lui explosant au sommet de son crâne un œuf. « En fait si je le suis un peu… » Il se retrouve un peu bête, immobile, pestant bien qu’elle ne soit plus là pour constater les dégâts. Elias sort de la chambre pour rejoindre la première pièce à sa gauche, personne. Puis celle de droite, personne. Il arpente ainsi le couloir, en ouvrant les portes, même celle d’un placard, se voulant le plus discret possible : tel un hippopotame qui râle à chaque fois qu’il constate le désert avide dans la pièce. Avant d’ouvrir celle de la salle de bain. Personne, mais son regard malicieux se pose sur ce qu’il y a à l’intérieur, et notamment ses nombreux shampoing, gel douche, avant de s’équiper d’une ou deux bouteilles. « Dylane… » Qu’il appelle, sans même deviner qu’elle oserait lui répondre. Il finit par rentrer dans une chambre, et fronce les sourcils, en constatant que sur le lit, sous la couette, il y a quelque chose ou quelqu’un… Il s’avance doucement, avant de se ruer dessus pour soulever la couette.
WIN : elle est là, couchée, et il n'hésite pas à lui déverser toute la bouteille sur elle en étant satisfait de sa bataille sans fin SO CLOSE : il enlève la couette mais ne constate qu'un plaid sous cette dernière, elle l'a bien eu ! FAIL : peu importe ce qu'il se cache sous cette couette, elle est juste derrière lui, mais ça il l'ignore encore ! |
| | | | | | | | (dylias) c'est le temps qui nous guidera |
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