« c'est le temps qui nous guidera »    dylane bradford & elias sanders

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Faire la conne, la gamine, elle ne l'a plus fait depuis longtemps car l'occasion s'y prêtait pas, car elle était trop omnibulée par ses problèmes. A l'époque, elle était plus souvent comme ça surtout avec Mason mais cette époque est révolue depuis bien longtemps. Est ce que ça lui manque ? Bien entendu mais elle ne l'admettra pas. La seule personne avec qui elle a osé un peu sourire, c'est Adam et Aaron qui restera à jamais son petit prince mais même là, elle était à moitié dedans par moment. Tandis qu'en ce jour, son esprit est libre et qu'elle se laisse aller sans penser à demain, sans penser au futur et ça fait un bien fou. Un bien qu'elle avait oublié et le fait d'y goûter à nouveau, c'est quelque chose qu'elle n'espérait plus. Elle pensait pas le mériter ou encore avoir la chance de pouvoir le toucher du bout des doigts. Elle râle la brune car son plan ne fonctionne pas et que le flic reste concentré sur ce qu'il fait et cela même quand il cale ses bras pour lui faire remarquer que ses mains se baladent sur son territoire. « Perte de mémoire… » Et voilà, elle boude encore plus mais c'est pas réel et son visage la trahit vite car le flic a ce sourire taquin, ce même qui la fait craquer à maintes reprises et auquel elle ne peut que succomber. «  Je retiens » La farine étalée sur elle, son regard se pose sur son état avant qu'elle ne le course aidée par ses chiens, toujours fidèles au poste quand il s'agit de faire des conneries ou de l'y aider. Sa vengeance prise et Elias étant recouvert de poudre blanche, elle s'échappe à son tour et va à l'étage. Grosse erreur car il a vite fait de la retrouver et de lui verser de l'eau sur la tête avant de prendre ses jambes à son coup. Elle peste sur le moment mais s'arrête bien vite pour se mettre à sa recherche. Ses pas la guident vers les chambres et elle finit par le trouver s'approchant de lui avec un air innocent mais non sans lui dire qu'il a été un vilain garçon. Mais s'il n'était pas comme ça, ce serait pas Elias, ce serait pas lui et c'est bien tout ça qui la font craquer sans qu'elle ne l'admette autrement il s'arrêtera jamais. Mais est ce qu'il s'arrêtera sans même le savoir ? Elle en doute vu qu'elle non plus ne compte pas arrêter ce jeu entre eux. Un jeu qui a fait qu'ils sont désormais proches. Un jeu qui a rendu tout ça possible et qu'ils ne contrôlent plus réellement et qu'ils ne contrôleront plus jamais même s'ils feront toujours semblant d'avoir les rennes. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? » Un sourire en coin posé sur ses lèvres, elle s'approche de lui, son oeuf bien calée dans sa main alors qu'elle enroule ses bras autour de son cou mimant le fait de vouloir l'embrasser et de mettre une trêve dans cette bagarre d'enfant. Seulement, s'arrêter de la sorte, c'est pas son genre à l'ambulancière donc elle ne perd pas une seconde à lui écraser l'oeuf sur le crâne. Un rire sort d'entre ses lèvres alors qu'elle quitte la chambre à toute vitesse sans lui laisser l'opportunité de réagir même si elle l'entend râler tout en cherchant une cachette. Elle entre dans sa chambre se disant qu'il ne pensera pas à aller là vu que c'est son antre, son intimité et qu'elle ne voudrait pas la salir. Cachée sous la couette, elle l'entend chercher et souffler encore et encore alors qu'elle se retient de rire se pinçant les lèvres. Quand elle l'entend entrer dans la chambre, elle retient son souffle se disant qu'il va passer son chemin mais la couette se soulève d'un bond et elle éclate de rire essayant de partir mais le flic a vite le dessus sur elle et elle doit se rendre à l'évidence qu'elle est à sa merci totale. « Tu m'as eue » Dit-elle pour ensuite voir la bouteille de gel douche. Sans qu'elle ne puisse réagir, le liquide se déverse sur elle et elle se crispe car c'est froid. «  Non mais «  Cela devient n'importe quoi mais c'est bien ça qui est bon. «  Toi je te jure que je vais pas te rater » Seulement, là elle est pas en état de force car si elle bouge, tout va se déverser sur les draps. Mais est ce qu'elle en a quelque chose à faire ? Pas du tout alors elle se bouge et attrape Elias pour l'attirer à elle et se coller contre lui. «  Faut partager dans la vie «  Qu'elle clame tout en riant de bon coeur. Le flic étant à son tour rempli d'un peu de tout, elle s'échappe du lit et regarde son reflet dans le miroir ce qui la fait grimacer. » La douche de tout à l'heure aura servi à rien » Dit-elle en haussant les épaules pour tourner son regard vers lui et sortir de la chambre tout en lui faisant signe de la suivre. A ce moment, on peut penser que ce jeu de gamins est terminé mais loin de là. «  Je vais nous rendre plus présentable » Dit-elle sans plus pour atteindre le rez de chaussée et se diriger dehors attrapant le tuyau d'arrosage. « Mets toi un peu plus vers la droite » Elle le regarde avec un visage qui ne trahit rien du tout et c'est pas facile devant lui. » Recule de quelques pas ou je vais mouiller les chaises en osier » Mais tout est calculé et elle n'attend qu'une chose qu'il tombe à la renverse dans la piscine et là elle pourra savourer sa victoire et cela même si elle ne sera qu'éphémère.

Win : Elias recule et plouf dans l'eau.
So close : Elias recule et manque de tomber mais garde son équilibre juste à temps. Raté.
Fail : Elias ne se laisse pas avoir et remarque vite la piscine. Dylane va devoir courir et vite.

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Au fond de lui, il se dit que peut-être il a été bien bête de ne pas avoir voulu bien plus tôt offrir ce qu’il pouvait offrir. Il a été bien bête de n’avoir pas eu le courage plus tôt de faire face à ce qu’il ressent étrangement au plus profond de lui – et n’en demeure pas bien silencieux sur tout ce qui s’agite en lui. Parce qu’il n’a jamais appris à faire confiance, à se donner corps et âme, et que dans le fond tout ça l’effraie. Il voudrait faire semble que ça ne le touche pas, que ça ne l’atteint pas. Il aimerait en dire davantage à l’ambulancière mais de toute évidence, ce serait pas lui, et si sa carapace est fêlée, elle n’est pas complètement à découverte… Il tentera de cacher ce qu’il peut encore lui appartenir, au risque de se brûler les ailes, de se détruire et de mettre ses sentiments en péril. Il n’osera jamais vraiment dire combien il a besoin d’elle, d’elle à ses côtés, même si ça paraît comme une évidence. Il ne veut pas être vulnérable, il ne veut pas qu’on le bouscule, qu’on le dévore. Il ne voudra jamais réellement admettre qu’il a besoin d’elle, dans sa vie. Plus que n’importe qui d’autre… Heureusement l’air est léger, preuve de ce jeu et de ses taquineries entre eux. Il la regarde du coin de l’œil, acceptant qu’elle le fasse réagir, qu’elle le bouscule dans son quotidien. Autant qu’il bousculera le sien… « Je retiens… » Il hausse les épaules, en lui jetant un petit regard, pas prêt à arrêter ce petit jeu entre eux. Ca leur plait sans doute un peu trop. Elle semble faire la tête, à en voir les traits de son visage, avec cette mine boudeuse – dont il ne saurait longtemps résister. Et le reste ne dépend plus d’eux, ils sont déjà partis loin comme à chacune de leur rencontre, comme à chaque fois qu’aucun ne veuille réellement céder à l’autre. Il la course dans sa propre maison, dans ses propres chambres au premier étage sans même étaler sa curiosité plus que ça, sans laisser ses yeux s’y posaient ni son cerveau vouloir découvrir sa propre chambre. Il n’a pas le temps de réfléchir, juste à peine pour qu’il réagisse. Qu’elle s’est enfuie, qu’elle est déjà en train de se frayer un chemin parmi les meubles du couloir, peu importe si elle est mouillée de la tête au pied, peu importe si elle est blanche à certains endroits. Peu importe ce qu’il ressent à cet instant présent, tant qu’ils profitent. Et pourtant il parvient à rentrer dans sa chambre, sans une once de gêne, comme si il était chez lui, comme si leur baiser ne datait pas d’aujourd’hui. Comme si il s’imposait à elle, sans qu’elle n’y trouve quelque chose à redire, avant de la retrouver dans ce lit. De tirer cette couette alors que son corps se montre devant lui et qu’un sourire étire ses lèvres. « Tu m'as eue… »  Qu’elle avoue quand, le gel douche se répand sur son corps, dans ses vêtements, sur les draps de son lit. « Non mais, toi je te jure que je vais pas te rater… » Et elle se relève, pour se tenir droite devant lui, un rictus se dessine au creux de ses lèvres, alors qu’il aimerait l’embrasser. Là tout de suite, mais elle ne l’entend pas ainsi, et resserre son étreinte contre elle. « Qu’est-ce qui se passe dans cette petite tête… » Doit-il s’attendre à pire venant de sa part ? Doit-il prendre ses jambes à son cou et partir le plus loin possible ? Elle lui agrippe la main pour le faire tourner vers elle, et l’approcher davantage. Mais elle resserre l’étreinte et se collant à lui, le gel douche se répand à moitié sur ses vêtements. Il lève les yeux au ciel. « Faut partager dans la vie (…) La douche de tout à l'heure aura servi à rien, » il ne devrait pas l’écouter, pas la regarder, il devrait en faire qu’à sa tête, comme toujours. Pour autant il la regarde partir en courant, s’éloigner de lui et tandis qu’elle lui fait signe de venir. En sortant de la chambre qu’il referme soigneusement, son regard se pose sur la salle de bain. Il aurait voulu s’enfermer, à tout jamais… « Je vais nous rendre plus présentable » Il finit par obtempérer, avant de descendre les marches, ne s’attendant pas à ce qu’elle descende aussi rapidement, « Parle pour toi… Qu’il souffle amusé, je suis présentable… » Si on l’avait pas contraint à avoir un face à face avec un gel douche… Tel est pris celui qui croyait prendre… Elle se tient face à lui, dehors, sur la petite terrasse. Son sourire est bien trop étincelant pour qu’elle n’est pas une idée en tête et le flic devrait s’en méfier. Elle a un tuyau d’arrosage entre les mains, rien qui ne présage réellement de mauvais. Pas après ce qu’il vient de lui faire. « Mets toi un peu plus vers la droite… Qu’elle demande, innocente dans l’air, recule de quelques pas ou je vais mouiller les chaises en osier. » Il tourne à peine ses yeux pour les observer, ses chaises. Haussant les épaules, il recule donc sans même se soucier de cette chose derrière lui avant… « C’est quoi ce bordel ?! » Surpris, son cul plonge sans se soucier de sa chute, dans la flotte, alors qu’il peste. Elle l’a bien eu mais jamais il ne le dira ! « Allez viens… L’eau est chaude… » Et si elle ne venait pas toute façon il sortirait de la flotte tout mouillé pour venir la chercher jusque dans sa maison !

Spoiler:

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Elle se sent bien Dylane et c'est rare, très rare qu'elle soit ainsi. Même si elle ne montre pas quand elle ne va pas bien et que la plupart de ses proches pensent qu'elle est heureuse, ce n'est pas forcément le cas. Elle n'a pas l'habitude de se confier ou elle ne l'a plus. Avant, elle parlait avec Nick mais il est devenu bien trop protecteur pour qu'elle ose encore lui dire tout ce qu'elle ressent ou pense. D'ailleurs, elle ne lui parlera pas d'Elias, pas maintenant du moins. Car elle a envie de garder ça pour elle, de garder ce petit coin de paradis juste pour elle tant que c'est encore le cas. Et Mason, que peut-elle dire ? Qu'elle n'a pas perdu un mais deux frères et qu'elle lui en veut plus que tout ... Mais ça aussi, elle le garde pour elle. Et de toute façon, ils ne se parlent plus et il n'en aurait rien à foutre qu'elle voit quelqu'un, qu'enfin, elle ait l'impression de voir une lumière au bout du tunnel. Une lumière qu'elle a peur de perdre à tout instant, qui pourrait s'éteindre avant même d'avoir briller de mille feux. Mais à cet instant précis, ce n'est pas l'heure de déprimer ou de penser à des choses négatives. Non, ils sont en pleine bataille et la maison en fait les frais, les chiens aussi au passage. C'est bon enfant, ça fait du bien. Ils se coursent un après l'autre. Aucun des deux ne veut lâcher l'affaire et c'est dans son lit que la brune va se réfugier. Mauvaise idée vu qu'il la retrouve assez vite et que le corps de l'ambulancière se retrouve rempli de shampoing ou gel douche, peu importe. « Qu’est-ce qui se passe dans cette petite tête… » Pas question pour elle d'en rester là mais avec espièglerie vu qu'elle agrippe le flic pour se coller à lui et partager ce qu'il a pu déverser sur elle et sur les draps par la même occasion. «  Tu ne veux pas savoir ce qu'il se passe dans ma tête » Dit-elle pour le taquiner après son oeuvre et lui tirant la langue pour ensuite se lever. Son apparence dans le miroir la fait grimacer et une idée lui vient en tête. Elle émet le fait qu'ils ne sont pas présentables et qu'elle veut remédier à cela. « Parle pour toi…  (...)  je suis présentable… » Elle roule des yeux en secouant la tête même si elle admet mentalement que cela n'enlève rien à l'attirance qu'elle a pour lui mais ça, elle ne le dira pas trop fière et n'ayant pas envie qu'il se monte la tête. C'est alors qu'elle lui fait signe de l'accompagner ne laissant rien prévoir de grave, comme si elle avait abandonné la partie alors qu'elle est loin de l'avoir fait. Ce serait mal connaître que de penser le contraire et le flic devrait le savoir depuis le temps qu'ils se cherchent, depuis ce premier soir où son coeur avait déjà vacillé sans qu'elle ne s'en rende compte, sans qu'elle le veuille réellement. Est ce qu'elle regrette ? Pas le moins du monde et pourtant, elle sait qu'il y a des risques qu'elle souffre, qu'il souffre, qu'ils souffrent tous les deux mais ne pas prendre ce risque aurait été pire et elle s'en serait voulue encore plus. Arrivé dans le jardin, elle attrape le tuyau d'arrosage et commence à lui demander de se mettre plus vers la droite, la gauche et ensuite en arrière et bam son plan fonctionne et Elias se retrouve à l'eau. Pas bien grave vu la chaleur qu'il fait après tout.  « C’est quoi ce bordel ?! » Elle pouffe de rire le tuyau toujours entre ses mains. «  T'es pas doué quand même «  Dit-elle comme si elle ne l'avait pas cherché, comme si c'était lui qui était tombé à l'eau de son plein gré. Ce qui pourrait être le cas en soi même si cela ne l'est pas du tout. « Allez viens… L’eau est chaude… » Elle se pince les lèvres. «  Humm non merci, je préfère aller prendre une bonne douche mais toi profites voyons » Lance-t-elle pour le narguer encore une fois et ce ne sera sans doute pas la dernière. Bien entendu le flic ne le voit pas de cette façon et essaye de l'attraper pour qu'elle le rejoigne dans la piscine. Cependant, elle le voit venir et lui échappe de justesse. C'est alors qu'elle comprend qu'il ne va pas en rester là non plus et qu'elle se met à courir dans le jardin prenant de l'avance sur lui. C'est là qu'elle remercie son père d'avoir trouvé une maison avec un grand terrain qui est devenu un terrain de chasse à proprement parler. Elle court la brune mais le flic est rapide et il va finir par la rattraper et elle le sait pertinnement. Du coup, faut qu'elle trouve une idée et vite et pas question de rentrer à nouveau dans la maison vu leur état mutuel. Ils ont assez fait de dégâts ainsi et on ne peut pas dire que Dylane aime nettoyer même si elle le fait quand il le faut et là, elle est bonne pour y passer des heures. « Et bien qu'est ce qui se passe ? Tu m'as toujours pas attrapée ... Tes jambes ne suivent plus » Elle le taquine encore et encore et elle aime ça tout en se tournant pour le voir râler et rire de plus belle. Car elle sait que les vêtements mouillés sont un handicap et que ce n'est pas du jeu. Et que malgré tout le flic diminue la distance entre eux.

Win : Juste après avoir dit ça, elle le voit glisser sur l'herbe et se retrouver sur les fesses. Elle se marre pour enfin s'approcher de lui et voir si tout va bien.
So close : Juste après avoir dit ça, il manque de l'attraper et elle lui échappe de justesse.
Fail : Juste après avoir dit ça, il l'attrape et elle ne sait pas à quelle sauce elle va être mangée.

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Il profite du moment Elias, pour la taquiner, l’embêter. Pour renouer avec ce besoin de protéger quelqu’un, et si le début a été chaotique, il ne peut nier qu’elle lui a toujours plu, suffisamment pour qu’il veuille lui laisser une chance – pour qu’il veuille leur laisser une chance. C’est assez étrange, et si Erin a tout fait pour savoir l’identité de cette chère personne, jamais elle ne pourrait douter un seul instant sur l’ambulancière. Parce que lors de leur soirée, rien ne s’est passé comme ça aurait dû. Il aurait dû être content de la revoir, il aurait dû l’accueillir comme quelqu’un de charmant avec elle, mais tout le contraire s’est passé, lorsqu’il l’a vu entouré de tous ses gens… De tous ses mecs, des pompiers. Peut-être que ce n’était pas vraiment lui qui agissait, mais cette jalousie, et ce besoin d’être auprès d’elle sans vouloir l’avouer. Elias n’a jamais réellement voulu être en couple, il a fui aussi longtemps que sa mémoire pouvait remonter, ses instants. Il n’a jamais voulu être en couple et de toute évidence, vu son caractère rien n’aurait pu totalement tenir très longtemps. Rien n’a tenu très longtemps, de toute évidence. Lorsque Freya revenait vers lui, il n’y avait plus de raison de continuer ce jeu, mais il aimait la rendre jalouse. Et aujourd’hui, la chance qu’elle soit partie – sans doute, suffisamment pour qu’il accepte d’ouvrir son cœur à une autre. C’est frais, soudain, tout neuf. Surréaliste, chose qu’il tentera de garder pour lui. Parce qu’il le sait, tout n’est qu’éphémère d’autant plus avec sa réputation. Et étrangement, il ne compte pas perdre la jeune femme. Entre eux, c’est enfantin, et touchant. Quand il lui courre après, quand il cherche à la piéger, mais elle connaît mieux que lui sa maison, elle parvient à s’esquiver facilement, alors que les chiens les suit. Profitant pour se mettre entre eux et se recevoir ainsi la nourriture, puis l’eau, ne comprenant pas qu’ils devraient juste se mettre sur le côté, attendant que ses deux cessent ce jeu. Mais il n’y aura jamais de fin. Enfin c’est ce qu’il veut croire, « tu ne veux pas savoir ce qu'il se passe dans ma tête… » Il lève les yeux au ciel, si elle savait. Mais elle ne lui laisse pas le temps de répondre, pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’elle se lève. Quittant la pièce, il soupire. La suivant d’abord du regard, puis descendant les marches, ils se retrouvent vite sur la petite terrasse. En réalité il ne s’attend pas vraiment à ce qui va se passer. A ce qu’elle le piège avec tant de facilité. « T'es pas doué quand même… » Il recrache l’eau avec sa bouche, « c’est toi aussi, recule, à gauche, à droite… » Il la refait, avec une voix bien plus féminine, se tortillant dans l’eau, avant de retrouver le bord de la piscine, en lui faisant des yeux doux. Elle finirait bien par craquer, par le rejoindre n’est-ce pas ? « T’en meurs d’envie… Viens… » Qu’il siffle, en ricanant intérieur. Il a du charme, elle finira bien par craquer… « Humm non merci, je préfère aller prendre une bonne douche mais toi profites voyons. » Profiter sans elle ? Non merci ! Elias sort de la piscine, hors de question d’abandonner ! Mais alors qu’il la course, elle a pris de l’avance, Elias a un bon potentiel, suffisamment pour être à deux doigts de la rattraper, avant qu’il glisse sur l’herbe, et qu’il se retrouve le cul par terre, il peste comme un fou ! « Et bien qu'est ce qui se passe ? Tu m'as toujours pas attrapée ... Tes jambes ne suivent plus. » Qu’elle se moque, qu’il songe en la regardant. Il va la bouder, et ce sera mérité, mais elle ne se méfie pas, alors qu’elle avance en sa direction. Voulant sans doute savoir si il allait bien et c’est évident qu’il allait en jouer… « J’ai beaucoup mal, qu’il avoue, mimant son dos à l’arrière et une fois qu’elle arrive à sa hauteur, il la prend par le bras pour l’attirer à lui, elle tombe à plat ventre sur lui, il entoure ses mains sa taille pour pas qu’elle s’échappe. Mais ça va un peu mieux là… » Qu’il nargue, se collant bien à elle avant de la laisser tomber à côté de lui, sur son dos, pour lui déposer un baiser voler. Quelques instants plus tard, elle n’allait pas échapper et lorsqu’il se relève, il la porte pour plonger dans la piscine alors qu’elle se met à lui crever les tympans, mais il s’en fiche bien maintenant qu’ils sont dans l’eau…

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De courses poursuites en courses poursuites, ils se narguent, ils s'amusent comme des enfants et aç fait du bien. Ils sont insouciants, loin de problèmes que l'avenur leur réserve, loin de leurs démons qui sont juste mis en pause. Ils ont raison de profiter de tout ce qu'ils peuvent car la vie ne fait pas de cadeau, elle n'ne fait pas jamais qu'à sa tête et quand le bonheur s'approche de trop près, elle le reprend comme si cela était un bien que seul quelques particuliers peuvent toucher et ils ne doivent pas en faire partie quand on connaît leur parcours à tous les deux. La roue tourne à ce qu'il paraît ... Peut-être qu'elle est occupé de le faire actuellement mais elle risque de bloquer pour revenir à la case départ ou restée suspendue alors oui ils profitent et ils en ont bien raison.
C'est dans un éclat de dire que Dylane voit Elias tomber dans son jeu et donc à l'eau par la même occasion. « c’est toi aussi, recule, à gauche, à droite… » Ses lèvres se pincent.  «  C'est peut-être fait exprès » Qu'elle avoue à demi-mots s'approchant de l'eau mais pas assez pour qu'il puisse s'emparer d'elle et la faire tomber avec lui. Elle n'est pas dupe Dylane. « T’en meurs d’envie… Viens… »   Il peut user de ses charmes et même si son coeur fond, elle ne craque pas et refuse encore lui mettant sous le nez le fait qu'elle va aller prendre une douche bien chaude et sans lui cette fois-ci. Et le voilà reparti au quart de tour et il la poursuit encore sauf que son plongean fait qu'il glisse et se retrouve sur les fesses. Autant, elle en rit Dylane qu'elle s'approche tout de même pour voir s'il ne s'est pas fait mal. Grosse erreur ou pas tout dépendant du point de vue. « J’ai beaucoup mal, «  De suite, elle dévie son regard vers son dos et ne le sent pas venir. En un claquement de doigt, elle se retrouve allongée sur lui et le regarde en roulant des yeux. « Mais ça va un peu mieux là… » Un sourire en coin se pose au coin de ses lèvres. «  Tu ne perds pas le nord toi «  Dit-elle alors qu'il la pose à ses côtés venant lui voler un baiser. Pensant que tout est terminé, du moins pour ce jeu, elle baisse sa garde et crie un bon coup en se sentant partir du sol pour se retrouver dans la piscine quelques secondes plus tard. «  Ho toi !!! «  Et elle le tire avec lui ne voulant pas du tout y aller seule. Et là, la bagarre continue. Ils se jettent de l'eau, tout est bon enfant. Ils s'amusent, jouent pendant un petit temps comme ça avant d'enfin se sècher et d'aller prendre le petit déjeuner qui était le but premier ... Mais est -ce vraiment important tant qu'ils sont tous les deux ?!