giving a helping hand -- @Penny Stringer    

☽ circa 2007 Joy n'avait même pas encore dix-huit ans qu'elle avait déjà une vie remplie de drames. Elle vivait dans une famille déchirée et elle ne faisait rien pour arranger les choses, bien au contraire. Sa soeur qui était bien plus jeune avait probablement bien plus d'impact positif dans la famille. Mais la brune avait vécu les choses différemment et maintenant, elle ne considérait pas faire partie d'une famille. C'était peut-être pour ça que la brune se cherchait, et enchaînait les conneries. Cela faisait plusieurs années qu'elle enchaînait beuverie, drogue, mauvaises fréquentations... Elle n'était pas en train de dire que c'était ce qu'il fallait faire, mais par contre, Penny devrait un jour apprendre à s'amuser avec de l'alcool. « You do know I intend to get drunk someday right? Like you say, I just want to do it right. » Joy se mit à rire aux côtés de Penny, elle se doutait bien qu'elle était encore jeune pour se poser la question mais viendrait bien le moment où elle voudrait s'amuser, surtout si elle entrait réellement dans le monde du cinéma. « Call me when you'll do it. I wanna see that! » dit-elle avec un petit rire, loin d'elle l'idée de vouloir la chaperonner mais elle voudrait bien voir sa bienfaitrice éméchée, ça devrait être drôle la première fois, quand on ne sait pas encore comment réagit notre corps...

Semi-allongée, semi-assise, Joy écoutait Penny qui semblait avoir elle-aussi une vie bien remplie. Par sa famille, par ses projets. C'était différent d'elle mais c'était toujours bien de se rendre compte que l'herbe n'était pas forcément plus verte ailleurs. Joy avait peut-être perdu son frère, mais Penny en avait un qui était handicapé, cela ne devait pas être facile tous les jours.   « It isn’t. » C'était bien ce qui lui semblait et pourtant Penny avait un visage d'ange, qui inspirait confiance et qui n'avait pas encore l'air fatigué de la vie, comme Joy pouvait déjà l'être à son si jeune âge. Joy remarqua les marques que Penny lui montrait, faisant référence à des séquelles de ses échanges avec son frère, Joy fit une petite grimace. « The world is a very overwhelming place for him. I try to be a soothing place. » Joy ne savait pas vraiment ce qu'était un réel handicap, Tom, son frère jumeau avait été malade du coeur mais n'avait pas de déficience mentale, il avait toujours été un garçon apte à plein de choses, et très intelligent, mais elle se doutait que ça devait être difficile de savoir gérer déjà à quinze ans un frère handicapé. « You must be really patient. » dit-elle, en réalité ce n'était même pas une suggestion, c'était un constat. Après tout, Penny avait su calmer Joy, la rassurer et même la mettre en confiance pour l'amener en lieu sûr, jusqu'ici. Alors que d'ordinaire, la brune n'était pas si domptable que ça. Elle ne se laissait pas si facilement faire. Et alors que Joy tentait d'encourager la blonde dans ses projets à venir, « Thanks. I am, but I know it’s not always enough. » elle enchaîna sur ses déboires, sur son histoire, qui était tout d'un coup moins joyeux.

Joy ne se confiait pas facilement, mais la brune se sentait bien, elle reprenait doucement le contrôle sur son corps et ça faisait du bien de parler normalement sans devoir jouer un rôle. « I am so sorry to hear about your twin brother. That must have been really hard. »  « It still is.» dit-elle dans la foulée car elle y pensait encore tous les jours même si cinq années étaient déjà passées. Joy regardait un peu dans le vide se demandant ce qu'aurait pu être sa vie avec son jumeau. « I can understand how that would have broke your family… Do you ever see your dad? » Joy reprit ses esprits et leva la tête pour regarder Penny.  « Not really, I don't want to, actually.» répondit-elle alors, son père... elle le voyait comme le grand méchant loup, celui qui les avait abandonné alors que c'était sa mère qui était partie. Mais il avait tout de même préféré rester au Canada car il tenait trop à son métier pour pouvoir lâcher son poste et refaire sa vie ailleurs. « But I’ve gotta ask.. are you saying you do drugs and drink because of a boy? » Joy comprenait pourquoi elle posait cette question.  « How do you know you love him if he treats you like crap? Isn’t that like the opposite of love? » Elle eut un petit sourire amusée sur le visage, Penny ne semblait pas encore avoir vécu d'histoire d'amour, elle n'était pas étonnée après tout sa première relation était celle où elle était en ce moment, et ce n'était pas brillant.  « No, I didn't need him for that. » commença-t-elle à dire, parlant du fait qu'elle n'avait pas eu besoin de rencontrer son petit ami, Lawrence, pour commencer la drogue et l'alcool d'ailleurs il était plus contre tout ça... « You'll learn that sometimes love hurts you the most. » ajouta-t-elle en haussant les épaules, elle n'avait pas d'explications. « And you can't explain why... Sometimes, people love each other badly. » Joy n'avait pas encore les réponses à tout ça, à l'amour, et les clés du bonheur. Mais cette relation en devenait toxique, entre jalousie et possessivité, le couple se déchirait et Joy ne savait plus comment faire, pourtant elle serait incapable de le quitter car, sans aucun doute, elle en était follement amoureuse.

@joy petterson
- - - - - - - - - -

« Call me when you’ll do it. I wanna see that. » Tu ris avec elle alors que l’idée n’est franchement pas si mauvaise. Après tout, elle semblait avoir toute l’expérience du monde dans ce domaine la jeune brune et tu ne pouvais qu’espérer qu’elle saurait mieux te guider qu’elle n’avait su se retenir de franchir des limites ce soir dans ses propres consommations. « As long as you’ve got my back like I had yours. » Tu tournes légèrement la tête vers elle, un sourire habillant tes lèvres. Tu ne l’as connaissais pas vraiment, la jeune femme assise juste à côté de toi et pourtant tu avais déjà l’impression d’en savoir plus sur elle que sur certaines de ses filles que tu appelais tes amies dans la vie de tous les jours. Quelque chose te laissait croire que ce n’était vraiment pas la dernière fois que vous alliez vous retrouver dans une situation semblable toutes les deux, du moins, sans les garçons creepy qui auront tout de même été utiles pour provoquer cette rencontre. « You must be really patient. » Tu secoues légèrement la tête. S’il était vrai que tu avais développer ta patience avec David à défaut de savoir comment agir autrement avec lui, tu n’étais pas si patiente que ça dans les autres aspects de ta vie. Tu voulais croire que chaque chose venait en son temps, mais il t’arrivait plus souvent qu’à ton tour de répéter combien tu aimerais déjà savoir comment ta vie allait se passer. Et puis, tu n’avais pas beaucoup de patience pour bien des petites choses du quotidien. « It depends. I hate when people talk slowly or take forever to pay at the supermarket. Drives me crazy. » Tu ris un peu plus, ce n’était là que deux simples exemples de pleins de petites choses qui prouvaient que tu n’étais si patiente que ça, tout compte fait.

« It still is. » Tu ne pouvais même pas t’imaginer la douleur qu’elle pouvait ressentir et tu ne voulais pas prétendre que tu pouvais comprendre. C’est donc naturellement que ta main vint prendre la sienne, dans un geste que tu espérais au moins un minimum réconfortant. Si tu ne pouvais trouver les mots pour la réconforter, tu ne pouvais qu’espérer que ta présence aide au moins un petit peu. « Not really, I don’t want to, actually. » « Why not? » Tu es probablement bien trop curieuse en ce moment, mais les mots quittent tes lèvres sans que tu ne puisses les retenir et tu te dis que si elle n’a pas envie d’en parler plus longuement, elle éviterait ou ignorerait de te répondre et tu n’insisterais pas davantage à ce sujet. « No, I didn’t need him for that. » Tu n’es pas certaine sur le coup si tu devais être rassurée ou inquiète de savoir que son petit-ami (ou du moins, garçon qu’elle disait aimer) n’était pas la raison de sa consommation. « So why do you? Like tonight, why did you do it? You knew it wasn’t right. » Elle l’avait dit elle-même après tout, et pourtant, elle s’était tout de même mise dans une situation à risques. « You’ll learn that sometimes love hurts you the most. » Tu hoches vaguement la tête. C’était après tout la trame de bien des émissions, des films et de pratiquement toutes les chansons du monde, bien que tu ne pouvais pas vraiment comprendre. « And you can’t explain why… Sometimes people love each other badly. » « But why stay if it hurts this bad? » Tu hoches légèrement la tête. Ça semble être une de ses choses qu’il faut vivre pour comprendre et tu n’avais définitivement jamais rien connu de tel. « I prefer to believe that being in love in something that makes you happy. Not the opposite. » Après tout, c’est ce que vendent tous les happy endings de ce monde et tu y crois dur comme fer.

giving a helping hand -- @Penny Stringer    

☽ circa 2007 Les deux jeunes filles semblaient avoir quelques points en commun qu'elles arrivaient à deviner petit à petit, au fur et à mesure de leur conversation. Joy se sentait déjà physiquement mieux, l'eau lui avait fait du bien, et le fait d'être dans un environnement sain devait aussi aider. Le lit était confortable, et la conversation lui permettait de ne pas bloquer sur son état vaseux. La brunette apprenait donc que Penny n'était pas encore une adepte d'alcool, elle était encore jeune mais c'était là où les jeunes fills différaient puisqu'à 15 ans, cela faisait déjà quelques mois que Joy avait pris sa première cuite. Elle avait commencé à vriller à partir de l'âge de 14 ans, et avec le temps rien ne s'était arrangé. « As long as you’ve got my back like I had yours. » Joy rit en l'unisson avec la petite blonde.  « I will. » dit-elle en lui adressant un regard complice. Joy ne savait même pas si elle allait la revoir, mais peu importait, dans leur conversation, Joy avait envie de croire qu'elle verrait un jour Penny dans un état second à cause de l'alcool. Et elle ne croyait pas si bien dire... Le temps finirait par les rapprocher, plus qu'elle ne pouvait l'imaginer aujourd'hui, à cette heure tardive.

Parler faisait du bien à l'adolescente, elle arrivait à déconnecter, oublier cette soirée un peu foireuse, loin de chez elle. Penny avait l'air d'avoir une vie bien remplie, et beaucoup plus compliquée qu'on ne pourrait le croire au premier abord. « It depends. I hate when people talk slowly or take forever to pay at the supermarket. Drives me crazy. » Joy eut un mince sourire, amusée. La brune était admirative, elle savait ce que c'était d'avoir un frère malade, et encore c'était bien différent. Tom avait été malade, mais pas handicapé, c'était encore deux choses différentes... « I'm not really patient either. » approuva-t-elle, dans aucun des cas cités par Penny, mais aussi bien dans d'autres cas beaucoup plus pointus, comme Penny pouvait l'être avec son frère. La famille, c'était probablement différent... Après tout, la brune se souvenait avoir appris un tas de choses à Tom sur l'extérieur, sur l'école, sur la vie sociale qu'il avait dû mal à avoir car il passait son temps à l'hôpital... D'ailleurs, elle le mentionna dans son récit de vie à sa bienfaitrice. La jeune fille n'aimait pas spécialement en parler mais être dans un état second devait probablement l'aider à délier sa langue. La brunette mentionna également le fait d'être très distante avec sa famille, notamment son père. « Why not? » Allongée de tout son long sur le lit, elle haussait des épaules, fixant le plafond. «  Because I feel like he gave up on us at the worst time of our lives. » dit-elle en toute sincérité. Sa mère avait eu besoin de reconnecter avec sa famille, sa soeur notamment qui vivait à Brisbane, et leur père avait préféré divorcer et continuer sa vie au Canada, mais surtout ne pas quitter son poste en police. Joy avait très mal vécu ce déménagement, le divorce, elle avait vécu toute cette période comme un abandon. Elle ne savait pas pourquoi elle racontait ça à Penny. Le pire, c'était qu'elle continuait à se confier, notamment à propos de Lawrence, son petit ami. C'était le premier homme qu'elle aimait, il était sa première fois, il était tout ce à quoi elle s'était raccrochée après s'être cherchée longtemps. « So why do you? Like tonight, why did you do it? You knew it wasn’t right. » Joy eut un rictus, elle ne savait pas que ce n'était pas bon pour elle. Au contraire, pour elle, tout ce qu'elle faisait lui faisait du bien et c'était tout ce qui comptait, peu importait ce que l'on pensait d'elle. « was it? I mean, it allows me to let it go, to break free. » avoua-t-elle, la drogue, la fête, l'alcool, ça lui permettait juste de ne pas penser à Tom, à sa culpabilité, à sa haine aussi, et sa tristesse. Bref, c'était un moyen d'échapper à la réalité. Sa relation avec Lawrence était aussi un moyen de penser à autre chose, quelle soit bonne ou mauvaise, saine ou toxique, Joy était amoureuse. « But why stay if it hurts this bad? » « Just because it hurts as much as it's good to feel. » rétorqua-t-elle en tournant la tête vers Penny, elle ne comprenait pas pourquoi Penny avait dû mal à saisir...  « Haven't you ever been in love, Penny? » demanda-t-elle alors, peut être qu'elle comprendrait si elle connaissait un amour tel que Joy était en train de vivre. Elle était loin de dire qu'elle s'y connait plus, mais elle était sûre de l'aimer, sinon elle serait partie depuis bien longtemps. « I prefer to believe that being in love in something that makes you happy. Not the opposite. » Joy était loin d'être la bonne personne pour parler d'amour et de couple... « I don't wanna make you lose hope, you'll see when you fall in love. » finit-elle par dire, Penny verrait bien, peut-être que le partenaire y faisait en effet beaucoup et que Lawrence et Joy n'étaient pas compatibles mais elle était encore trop amoureuse, trop jeune, pour avoir assez de recul et arrêter cette relation.

@joy petterson
- - - - - - - - - -

« I will. » Et elle l’aurait, la brune au passé trouble et aux mauvaises habitudes, même si tu ignorais encore à ce moment tout du chemin qui vous attendait toutes les deux. Elle semble déjà avoir repris du mieux, son teint est moins pâle et elle semble de plus en plus cohérente dans ses mouvements autant que dans ses propos. T’es d’autant plus contente de ne pas l’avoir laissé toute seule avec ses hommes alors que tu apprends tranquillement à la connaître. « I’m not really patient either. » qu’elle t’avoue à son tour et tu te contentes de sourire légèrement, contente de réaliser que malgré vos vies diamétralement opposées en apparence, vous sembliez avoir plus en commun. Mais tu es rapidement ramenée à la réalité que tu ne connais rien des difficultés qui peuvent avoir des conséquences directes sur ses choix et les raisons qui l’emmènent à être dans cet état si jeune. Elle te parle de son frère, de ses parents, de son père qui semble être sorti du portrait de famille depuis un moment déjà, chose que tu as du mal à concevoir. Si ta famille n’a rien de typique sur bien des plans, elle reste quand même une unité soudée sur laquelle tu peux compter en tout temps et tu peines à comprendre que ce n’est pas du tout la même chose pour tout le monde, et surtout pas pour Joy. « Because I feel like he gave up on us at the worst time of our lives. » Tu te pinces les lèvres légèrement, te sentant déjà mal d’avoir osé poser la question alors que le sujet est clairement quelque chose de sensible dans la vie de ta nouvelle amie. « I’m sorry you had to go through all of that. » Ton désolée ne vaut pas grand-chose, il ne vient rien réparer, mais il n’en demeure pas moins sincère pour autant.

« Was it? I mean, it allows me to let it go, to break free. » Tu hausses légèrement les épaules. Tu peux comprendre le besoin de s’évader, même si tu te doutes qu’elle doit le ressentir à des niveaux bien différents que toi. Ton quotidien n’est pas si mal dans l’ensemble et tu es forcée de réaliser une fois de plus à quel point tu es chanceuse. Tu pourrais lui dire qu’il y a des manières plus saines de s’échapper, mais tu risquerais de sonner bien plus trop sage alors tu retiens le commentaire, laisse le silence faire son temps plutôt alors que la discussion divague légèrement sur l’amour. Sentiment de grandeur que tu ne penses jamais avoir ressenti auparavant. Oui, t’as eu des crush comme tout le monde, mais jamais au point de croire que tu puisses être amoureuse de qui que ce soit. « Just because it hurts as much as it’s good to feel. » Tu ne sais pas si tu la crois vraiment, mais clairement, elle semble avoir bien plus d’expérience que toi dans le domaine. « Haven’t you ever been in love, Penny? » Tu hoches la tête. « Never, I don’t think. » Et tu oses croire que c’est le genre de choses que tu sais sans l’ombre d’un doute quand ça arrive. « I don’t wanna make you lose hope, you’ll see when you fall in love. » Tu hoches légèrement la tête, sans savoir quand le moment viendrait. Mais en ce moment, tu étais bien dans tes idées préconçues, probablement un peu trop fleur bleue pour une réalité qui était loin d’être toujours douce. « We should probably get some sleep. I’m shooting in the morning. » Tu te lèves seulement pour défaire la couverture et aide Joy à se glisser dessous sans qu’elle n’ait à se relever elle aussi. Tu viens t’allonger à côté d’elle et échappe un soupir alors que tu déposes ta tête sur l’oreiller. « I’m glad you’re okay. » que tu lui dis finalement avant de fermer les yeux, rassurée qu’elle soit là à côté de toi, ta nouvelle amie.

giving a helping hand -- @Penny Stringer    

☽ circa 2007 Les deux jeunes filles ne savaient pas où cette rencontre allait les mener. Elles allaient devenir très proches, et Joy ne s'imaginait pas une seconde qu'elle deviendrait l'une des personnes les plus importantes pour elle. La brune était si instable, et s'attachait à peu de gens, elle ne voulait jamais prendre le risque d'être déçue, ou trahie... D'ailleurs, elle expliquait à la jeune actrice que son père avait été lâche et qu'elle avait l'impression qu'il était parti au pire moment de leur vie. C'était un fait, il n'était plus là même s'il gardait contact avec sa petite soeur, et même sa mère. Joy avait décidé de couper les ponts avec lui, incapable d'être hypocrite et de s'accrocher à un homme qui avait décidé de rester à des milliers de kilomètres. « I’m sorry you had to go through all of that. » Joy haussa les épaules, en souriant. Ce n'était pas la faute de cette inconnue, d'ailleurs Joy se surprenait à parler d'elle aussi facilement. L'alcool devait certainement aider. Les deux jeunes filles se confiaient l'une à l'autre et Joy se donnait des airs de fille expérimentée alors qu'elle avait une toute petite relation à son actif. Lawrence était son petit ami, le premier qu'elle aimait, le premier avec qui elle partageait toutes ses premières fois... Ils étaient pourtant si toxiques l'un envers l'autre, que ça ne tarderait pas à les séparer, et il serait le pire chagrin d'amour qu'elle rencontrerait avant des années...

« Never, I don’t think. » Joy n'était pas étonnée, à quinze ans elle non plus n'avait pas encore connu l'amour. « You have time anyway. »  dit-elle dans un conseil beaucoup plus avisé qu'elle ne le pensait réellement, mais c'était vrai, Penny avait le temps avant de vivre une vraie histoire d'amour. « We should probably get some sleep. I’m shooting in the morning. » La brune acquiesça, vomir, boire de l'eau, s'allonger, tout ça avait réussi à la rendre un peu plus lucide, mais elle était bien fatiguée aussi. Elle savait qu'elle n'aurait qu'à fermer ses yeux pour s'endormir. « Yes, you're right. » dit-elle, se laissant glisser sous les draps alors que Penny prenait le temps de l'aider. « I’m glad you’re okay. » La lumière éteinte, la brune sourit dans le noir, étant seule consciente de ce sourire débile sur le visage. « Thank you, Penny. Have a good night. » finit-elle par souffler. Elle ferma les yeux et aussitôt s'endormit. C'était beaucoup trop confortable pour résister au sommeil. Les deux jeunes filles passèrent une nuit paisible et se quittèrent au petit matin. La brune, encore un peu dans le coltar, lui avait donné son numéro de téléphone, après avoir partagé un petit déjeuner. C'était le début d'une belle amitié.