| jordan&birdie ☾ some people expend tremendous energy merely to be normal |
| | (#)Dim 23 Aoû 2020 - 14:28 | |
| “nobody realizes that some people expend tremendous energy merely to be normal.” feat @jordan fisher & birdie cadburry La soirée a été rude. La nuit l’a été encore plus. Pourquoi c’est tout dur comme de la roche, ici ? Birdie grimace, encore et toujours quand quelque chose d’incompréhensible se passe. Il y a une odeur nauséabonde, elle a les boyaux qui la haïssent et, oh, elle connait cette sensation que sa tête en train de lui créer. Son corps entier la déteste et par conséquence, elle se déteste aussi. Mais pas autant qu’elle déteste l’endroit dans lequel elle est. « C’est pas vrai. » Les flics. Au trou. Voilà où elle est. Elle soupire en se redressant. Elle songe peut–être même à penser que c’est la dernière. Promis. Mais ça ne serait qu’un mensonge. Envers elle et envers l’humanité. Personne ne mérite ça. Alors elle ne le pense pas et elle ne le dit encore moins. Birdie se contente de passer sa main sur sa nuque avec mauvaise humeur – comment quelqu’un pourrait être d’humeur joviale après avoir passé une nuit à dormir sur un banc aussi souple qu’un menhir ?
L’odeur persiste mais il y a surtout d’autres têtes. D’autres personnes, des mâles notamment et mon dieu qu’elle n’aime pas leurs regards. Alors elle cingle « continue et tu manges ta bite » à l’encontre d’un d’entres eux avant qu’un flic arrive. « Hey, Barbie, si tu veux passer un coup de fil pour que quelqu’un vienne te chercher, c’est maintenant ou jamais. » Qui elle peut appeler pour son walk of shame ? Birdie passe sa main sur son front avant de se lever et de suivre le flic vers la cabine. Là, elle a une vision soudaine de mèches blondes – pas Malachi, pas Elwyn, pas Carter. Personne n’est blond, pas comme ça en tout cas. Et pourtant, le numéro se compose, la voix se fait entendre et ça reste familier. « Jordyyyyy, j’suis au trou, j’ai besoin de quelqu’un pour m’en sortir, tu peux venir, dis ? En vrai je sais pas pourquoi je t’appelle toi mais peut–être que ça fonctionne comme les esprits qui partent pas, genre les unfinished business et tout et tout ? » Tu vois, Jordan ?
Vraiment, s’il se décide à venir, elle enverra une lettre au Vatican pour que la St Jordan existe quelque part.
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| | | | (#)Lun 24 Aoû 2020 - 15:19 | |
| « Jordyyyyy, j’suis au trou, j’ai besoin de quelqu’un pour m’en sortir, tu peux venir, dis ? En vrai je sais pas pourquoi je t’appelle toi mais peut–être que ça fonctionne comme les esprits qui partent pas, genre les unfinished business et tout et tout ? » Voilà ce qu’elle t’avait dit au téléphone. Tu n’as pas reconnu le numéro et tu as décroché, te disant que c’était sûrement synonyme de plan foireux ou mauvaise nouvelle. Ca n’a pas loupé. Tu comprends pas pourquoi c’est tombé sur toi. T’espères qu’elle est pas trop en train de s’accrocher à toi. T’as un rendez vous ce weekend, c’est sur une autre que tu crush fort comme ça. Tu t’es pris d’une immense sympathie pour Birdie ces derniers temps, vous vous êtes vu pas mal. Grace est très occupé avec sa nouvelle meuf, t’as quelques projets boulots qui reprennent dans une quinzaine de jours, tu profites. Jusqu’à maintenant, t’as l’impression de te laisser porté où le vent te mène et y’a que du bon qui en ressort. Et puis y’a Birdie. T’as l’impression qu’elle a une flopée de problèmes dans sa vie et dans sa tête. Sûrement une très mauvaise idée de continuer à la côtoyer mais elle t’attendrit. Elle est vraiment fun par dessus le marché.
C’est comme ça que tu t’es mis un t-shirt et un hoodie propre sur le dos avant de monter dans un Uber. T’as la flemme de prendre les transports. T’étais en train de mater un film en pyjama quand elle t’a appelé. Tu arrives au poste, tu laisses le Uber repartir, t’en prendra un autre au retour. Tu sais même pas combien de temps tu vas mettre là dedans. Tu t’annonces au comptoir. T’aimes pas trop le poste de police. Trop de souvenirs qui sont jamais réellement bons. Ton nez dans ton téléphone, t’es dans la zone d’attente quand Birdie est libéré. « J’avais prison dans mes trois prédictions de 2020. J’ai envie de dire que c’était ça. » Pas trop envie d’y retourner réellement. Tu fais signe à Birdie de te suivre même si c’est sûr qu’elle veut se tirer elle aussi. « T’as une sale gueule. Dans quoi tu t’es fourré ? » Parce que t’as envie de savoir. T’as aucune idée du genre de problèmes qu’elle a mais forcément ça va se ressentir dans sa descente jusqu’au trou. T’as jamais posé la question ouvertement sur qu’est ce qui lui bouffe le cerveau tout le temps. Tu ne le feras jamais. T’as été elle à une époque, tu détestais tellement quand les gens essayaient de te tirer les vers du nez.
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| | | | (#)Ven 28 Aoû 2020 - 18:16 | |
| Elle a attendu patiemment. En secouant la jambe, en faisant du bruit avec sa langue qu’elle claquait en rythme, entrecoupé de petits murmures d’espoir qu’il se presse, qu’elle va finir en décomposition avant qu’il arrive, qu’elle ne comprend vraiment pas ce qu’elle fout là et il est où le flic pas dégueulasse qui l’avait arrêté une fois ? Birdie a le temps de faire mille et une prières, autant de menaces et encore plus de soupirs et grommellements quand on lui qu’enfin elle peut sortir. Bless him. Elle ignore pourquoi lui, elle a juste senti qu’aujourd’hui, c’était son jour à lui. Jordan qu’elle voit beaucoup ces derniers temps, comme un petit spectre étrange. Ce genre de personnes qu’on ne voit jamais et puis un jour, ils sont partout, tout le temps. Le plus surprenant est qu’elle se rappelle de lui. Birdie n’est pas du genre à se rappeler des gens qu’elle rencontre en soirée.
Mais Jordan, il reste. Pourquoi ? Elle n’en sait rien. C’est juste comme ça. Ils ont quand même réussi le porté de Dirty Dancing. Rien que pour ça, ça mérite qu’il reste dans les annales de sa vie. D’ailleurs, elle n’a pas pensé à lui demander si y avait une vidéo. Il lui a dit d’aller checker à l’occasion mais, Birdie étant Birdie, elle a zappé. Et Jordan a l’air bien plus dégourdi avec les réseaux sociaux qu’elle. C’est à lui que revient la responsabilité de la recherche. Même s’il ne le sait sûrement pas. Oopsie.
C’est alors qu’elle récupère ses affaires qu’elle l’entend avant qu’elle le voit. Son sauveur du jour. « J’avais prison dans mes trois prédictions de 2020. J’ai envie de dire que c’était ça. » Birdie roule des yeux en trainant les pieds même si elle le suit allègrement parce que tout sauf cet endroit. « La prison, tout de suite. C’est que le trou, ça va. J’avais même le droit d’aller aux WC quand je voulais. » Après avoir tanné la gardienne pendant quinze minutes complètes parce qu’elle avait juste envie de se dégourdir les jambes. « T’as une sale gueule. Dans quoi tu t’es fourré ? » Cadburry hausse les épaules en posant ses verres teintés sur le nez. Y a beau y avoir juste des éclaircies, elles piquent bien trop forts et elle a bien trop peu de patience pour les laisser tuer ses jolies prunelles bleutées sans rien faire. « J’vais prendre ça pour un compliment. Dors sur un putain de roc et on verra si ça te sublime le teint, Britney. » Birdie sort une cigarette dès son premier doigt de pied dehors, respirant à grand coup de poumons l’air extérieur comme si elle a été enfermée pendant des jours – c’est le ressenti qu’elle a, il faut dire. « Me suis perdue dans le trou d’Alice. » Au Pays des Merveilles. Ah. Elle tire sur sa clope, le visage vers le ciel, s’arrêtant deux secondes (minutes). « Une soirée comme une autre, quoi. » Birdie sourit en retournant ses yeux sur Jordan. « Je te dois une faveur, en tout cas. C’est cool d’être venu. Alors que je suis sûre que je t’ai interrompu dans ta journée. »
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| | | | (#)Lun 31 Aoû 2020 - 13:23 | |
| Bien sûr qu’elle roule les yeux. Elle doit être saoulé d’être ici mais tu peux pas t’empêcher d’y aller de ton petit commentaire. Elle réagit, elle doit aller à peu près bien quand même nan ? Oui. Faut dire que vous avez des level de ‘aller bien’ bien différent d’autres personnes tous les deux. « La prison, tout de suite. C’est que le trou, ça va. J’avais même le droit d’aller aux WC quand je voulais. » Tu secoues la tête. Tu veux rester dans le déni. Tu ne veux pas penser que tu vas véritablement finir en prison avant la fin de l’année. Parce que les deux autres prédictions se sont avérés juste et toi t’es juste con d’y penser bien trop comme ça. « J’vais prendre ça pour un compliment. Dors sur un putain de roc et on verra si ça te sublime le teint, Britney. » Britney. Elle ne l’oublie jamais celui là de surnom. Même quand elle a l’air au bout du rouleau. Elle doit aller à peu près bien. Oui. Une fois dehors elle n’attend pas plus longtemps pour sortir une cigarette. « Me suis perdue dans le trou d’Alice. » Ah ? Tu penses à bien autre chose qu’elle en entendant ça. « Une soirée comme une autre, quoi. » T’en as eu une comme ça y’a pas si longtemps. Sauf que t’as pas fini au poste. Juste dans un parc au petit matin avec une chaussure et toutes tes affaires en moins. « Mood. » Tu rends le sourire qu’elle t’offre.
« Je te dois une faveur, en tout cas. C’est cool d’être venu. Alors que je suis sûre que je t’ai interrompu dans ta journée. » Tu hoches la tête. « J’étais en train de mater un film mais c’est plus intéressant de savoir que t’as été profond avec Alice. Vous allez vous revoir ? » Tu sais très bien que t’es à côté de la plaque mais tu te fais tellement rire que tu voulais le souligner. Vous êtes devant le poste, elle fume, tu ne la presses pas. « Bon je te retourne où ? » Tu éclates de rire en t’entendant. Alice serait jalouse. « Tu retournes où ? On va où ? Je te ramène où ? » Tu utilises plusieurs mots pour dire la même chose histoire de palier au lapsus que tu as dit juste avant qui ta fait rire. Tu sors ton téléphone parce que t’as toujours pas de voiture et tu comptes toujours pas prendre les transports. Tu vas aussi lui épargner ça.
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| | | | (#)Sam 7 Nov 2020 - 2:16 | |
| Birdie a le pied qui traine, la carcasse lente qui se déplace comme si elle s’est pris au moins cent dix camions sur le corps. C’est bien au moins la sensation qu’elle a. Il faudrait qu’elle songe à mettre le pied sur la pédale mais à quoi bon ? Dans quel but ? Elle est en train de cramer ses carrés de vie autant que le feu à sa cigarette. Elle souffle sur une mèche qui lui barre le visage, la faisant juste se soulever et se reposer encore plus stupidement sur son nez. Ingrate. « J’étais en train de mater un film mais c’est plus intéressant de savoir que t’as été profond avec Alice. Vous allez vous revoir ? » Cadburry arque un sourcil, elle n’a pas l’information qui a amené à cette question qui lui monte rapidement au cerveau. La faute à hier. Tout est et sera de la faute de son elle au passé. Parce que son elle du présent la déteste mais elle va détester davantage le elle du futur qui ira forcément retrouver l’habitude de ces soirées–là – et aussi parce qu’elles donnent l’avantage d’avoir l’impression de faire partie de quelque chose. Pas que Birdie soit désespérée mais être dans un groupe lui donne toujours une satisfaction personnelle. Même si, comme à chaque fois, elle ne se rappellera pas d’eux. Tant pis. « Bon je te retourne où ? » Merde, Jordan. Il parle et il rit et elle, elle revient à la réalité avec un air digne de la biche devant les feux d’une voiture en pleine nuit. « Tu retournes où ? On va où ? Je te ramène où ? »
Finalement, l’information monte au cerveau ; cet idiot croit qu’il s’est tapé une certaine Alice et en plus, il fait un lapsus – voulu ou non, qu’est–ce qu’elle peut en savoir – alors qu’elle est complètement groggy. Birdie tire sa clope d’une main et le tape dans le dos en le faisant reculer – ou alors c’est plutôt elle qui recule sous le geste parce que c’est elle qui manque de force. « Ha ha ha, je savais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation. Je suis pas difficile, tu peux me retourner quand tu veux. » Qu'elle rajoute avec une voix lascive avant que Cadburry secoue la tête en pouffant de rire avant de tirer une nouvelle taffe, ses pieds l’entrainant maladroitement bousculés quelqu’un. « Fais attention ! » Sa faute mais la responsabilité de l’autre, évidemment. La frustration se camoufle sous un soupir. « Nah, je crois qu’Alice n’est pas encore passée sur ce body. Sinon, j’aurai dû être de meilleure humeur. Enfin, nan, peut–être pas parce qu’une nuit au trou, c’est l’enfeeeeer. » Birdie capte que Jordan avance beaucoup trop vite et qu’elle, en plus d’être courte sur pattes, elle met dix ans à marcher. Alors elle le rattrape du mieux qu’elle peut avant de glisser son bras libre sous le sien ; au moins, là, pour sûr qu’il marchera à la même allure qu’elle. En plus d’être un support non négligeable. « T’as déjà été au trou ? Histoire de savoir si je dois me lamenter en explications ou pas. » Une façon de gratter aussi des infos sur Jordan parce qu’au final, elle ne sait pas grand-chose de lui. « Clope ? » Qu’elle demande en tendant la sienne. Et zappant par la même occasion toutes les dernières questions qu’il a pu lui poser.
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| | | | (#)Jeu 12 Nov 2020 - 17:11 | |
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Tu vois bien qu’elle a besoin de se reposer, sûrement chez elle, mais elle est tellement imprévisible que tu préfères lui demander. Peut être même que tu voudrais la raccompagner quelque part où tu sais qu’elle ne sera pas seule. Elle avait des colocs il te semblait de ton dernier passage (et premier) chez elle. « Ha ha ha, je savais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation. Je suis pas difficile, tu peux me retourner quand tu veux. » Son contact dans ton dos et ses mots, ça te fait sourire, mais tu ne la prends pas au sérieux. Tu regardes devant toi quand tu marches, contrairement à elle. « Fais attention ! » Tu es prêt à la rattraper si jamais elle tombe. Ton bras proche d’elle mais elle est toujours sur ses deux pieds alors tu n’en fais rien. « Nah, je crois qu’Alice n’est pas encore passée sur ce body. Sinon, j’aurai dû être de meilleure humeur. Enfin, nan, peut–être pas parce qu’une nuit au trou, c’est l’enfeeeeer. » Tu te tournes en captant qu’elle est loin vu le volume de sa voix. Elle te rattrape et s’accroche à ton bras. Parfait. Au moins tu sais qu’elle va pas se retrouver sur le trottoir. « T’as déjà été au trou ? Histoire de savoir si je dois me lamenter en explications ou pas. » Tu hoches la tête. « Je pourrais dire que c’était à cause de mes fréquentations mais certains sont toujours des amis aujourd’hui. » Certains souvenirs sont plutôt bons malgré que ça se soit terminé au trou comme elle dit. Ca fait bientôt trois ans sans avoir été arrêté. C’est pas une coïncidence si c’est autant d’année que Rosa s’est éteinte pour du bon.
« Clope ? » Ca fait longtemps que t’as pas fumé, mais tu sens qu’elle en a plus besoin que toi. Tu prends quand même sa cigarette pour tirer dessus une fois avant de la lui rendre.« Je nous commande un Uber ou tu veux qu’on continue de marcher? On devrait en avoir pour moins d’une heure à pied jusque chez toi. » Elle a l’air fatigué mais tu sais aussi que marcher aide beaucoup à faire du bien à l’esprit. C’est des moments où tu peux être dans tes reflexions et voir de nouvelles perspectives sur certains sujets qui te font cogiter. Ou bien ça te permet juste de pas rester assis dans ton canapé quand tu réécoutes certains de tes albums favoris. « Ou chez moi. » Que tu ajoutes. Si elle a pas envie d’être seule. Tu trouves ça quand même intrigant que ce soit toi qu’elle ait appelé. Elle a forcément d’autres connaissances bien plus solides que toi. Est-ce qu’elle est dans la merde avec son entourage ? Est-ce qu’elle a pas envie de perdre la face devant eux mais devant toi pas de problème ? Ca fait du sens.
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| | | | (#)Sam 5 Déc 2020 - 2:31 | |
| Il a l’air prévenant, il est adorable, il a quand même bougé ses fesses jusqu’ici. Birdie aurait pu compter sur les doigts d’une main les personnes qui auraient pu faire ça pour elle. Elle a dû sentir que Jordan aurait été the one pour aujourd’hui. C’est la première fois qu’elle l’appelle – peut–être la dernière, espérons, aussi bien pour elle que pour lui. Ils ne se sont pourtant pas vus tant que ça mais il faut croire que les confessions sur des tatouages secrets et un porté de dirty dancing à faire pâlir le chorégraphe, ça rapproche. En tout cas, Jordan aura eu le privilège de la voir avec sa tronche la plus affreuse – même s’il l’a déjà vu un lendemain de fête, là, non seulement c’est (aussi) un lendemain de fête mais il faut rajouter environ six heures à dormir sur un banc loin d’être confortable – si on peut appeler cela dormir. Jordan n’a pas fui ! Il est même toujours là, à veiller qu’elle le suit, chose qu’elle fait scrupuleusement. Comme si elle a peur de se perdre si jamais elle ne marche pas sur ses pas. Ce qui est ridicule puisqu’elle habite depuis assez longtemps dans cette ville pour savoir où elle habite et retrouver sa trajectoire. Mais sait–on jamais. « Je pourrais dire que c’était à cause de mes fréquentations mais certains sont toujours des amis aujourd’hui. » Donc la réponse est oui. « Est–ce que c’est ceux que j’ai vu ? T’as été arrêté pour quoi ? Substance, bazar public, indécence, outrage ? » Birdie doit avoir tout un petit palmarès sur son dossier. Palmarès qui devrait être bien plus conséquent si on prend conscience de l’ampleur de l’immensité de sa bêtise mais ce jour n’est pas encore arrivé. Alors pour l’instant, on se contente de petits problèmes ici et là qui n’ont miraculeusement pas entaché sa candidature pour les studios ABC. A croire qu’un joli minois vous sort vraiment de n’importe quelle situation.
« Je nous commande un Uber ou tu veux qu’on continue de marcher? On devrait en avoir pour moins d’une heure à pied jusque chez toi. » La jolie blonde le regarde prendre une taffe avant de le faire à son tour, son autre bras s’agrippant un peu plus fort à lui parce que, shit, ça tangue un peu. Est–ce qu’elle veut rentrer à pied ? Birdie grimace à l’idée. Mais prendre une voiture, un métro ou n’importe quel moyen avec des roues lui donne envie de vomir d’avance. « Ou chez moi. » « Déjà, première chose. » Birdie les arrête tous les deux, sa clope au bec, quittant le solide roc qu’est Jordan pour libérer son autre bras afin d’ôter ses chaussures. Un bref soupir de soulagement se dégage de ses lèvres alors qu’elle tire sur son mégot. « C’est mieux. » Puis elle sourit à Jordan en lui rentrant son épaule. « Chez toi, hein. Tu les enchaînes. Voilà de l’indécence comme j’aime. Me tente pas comme ça, je vais vraiment te prendre au mot. » Elle a son minois en mode charmeuse comme elle le fait à quasiment toutes les personnes qu’elle peut croiser, avec son sourire de coin et les yeux qui brillent d’amusement. « J’ai pas envie de marcher. Et je préfère encore rouler moi–même que de monter dans un truc qui roule. T’habites loin ? Si t’es près, laisse-moi crécher chez toi juste pour aujourd’hui. Promis, je serai aussi petite qu’une puce et aussi discrète qu’un miroir. » Si ce n’est pas de l’argument, Birdie ignore ce qu’elle peut rajouter. Alors le charme fait place au supplice sur son visage, sa lèvre inférieure ressortant, l’air triste qui accompagne. « Tu me laisserais pas crever sur la voie publique, hein, Britney ? » Parce que c’est clairement ce qu’elle veut faire. Que ce soit dans l’aire de jeux pour gamins ou chez Jordan.
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| | | | (#)Jeu 10 Déc 2020 - 15:43 | |
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« Est–ce que c’est ceux que j’ai vu ? » « Nan. » « T’as été arrêté pour quoi ? Substance, bazar public, indécence, outrage?» « Oui. »
Ca te fait rire parce que c’est une réponse de batard vu les choix qu’elle te donne mais en même temps oui, t’as déjà été pris pour chacun de ces cas de figure. Ah ça t’en as plein des histoires. Peut être qu’elle en aura quelques unes un jour si t’en as des siennes aussi. Elle s’accroche un peu plus à ton bras, tu sens que l’option marcher n’est pas envisageable au final. Elle va tomber sur le trottoir dans pas longtemps. « Déjà, première chose. » Vous arrêtez d’avancer. Tu la regardes. Elle vire ses chaussures. « C’est mieux. » Et t’es un gentleman, tu vas lui prendre ses chaussures des mains. « Chez toi, hein. Tu les enchaînes. Voilà de l’indécence comme j’aime. Me tente pas comme ça, je vais vraiment te prendre au mot. » Elle te fait marrer avec ses mots. Tu fais « non » de la tête pour qu’elle calme ses ardeurs même si c’est vrai que c’est très tentant. Birdie est pas désagréable à regarder et elle est super fun. Elle t’attendrit dans sa façon d’être. Tu veux prendre soin d’elle parce que tu te vois pas mal en elle (NO PUN INTENDED). « J’ai pas envie de marcher. Et je préfère encore rouler moi–même que de monter dans un truc qui roule. T’habites loin ? Si t’es près, laisse-moi crécher chez toi juste pour aujourd’hui. Promis, je serai aussi petite qu’une puce et aussi discrète qu’un miroir. » Mais ça va elle se calme niveau suggestions enflammées. « Tu me laisserais pas crever sur la voie publique, hein, Britney ? » Tu roules les yeux face à cette performance de drama queen.
« On va chez moi, en Uber. » Tu sors ton téléphone après avoir coincé ses chaussures sous ton bras. « Il est là dans 5 minutes. » Tu tournes la tête vers elle, laissant l’app ouverte sur ton écran pour voir les mises à jour de la situation. Tu serres un peu plus ton bras autour d’elle ensuite. « Je te laisserai jamais crever sur la voie publique. » Tu vas déposer un baiser sur le dessus de sa tête même si elle n’est pas dans un état optimal de propreté. You eat ass, t’as pas de soucis avec des cheveux sales contre tes lèvres. « Tu peux rester chez moi quelques jours si tu veux. J’ai une chambre en plus. » Tu sais que c’est être plus que généreux de faire cette proposition. Tu ne la connais pas tant que ça au final, mais tu sais aussi que t’as rien de spécial de prévu et tu ne vas pas la laisser seule chez toi de toute façon. Ca te ferait du bien un petit break toi aussi. Tu sais pas pourquoi une partie de toi est persuadé qu’elle a besoin d’une coupure de son environnement habituel. Naïvement sûrement, tu penses que tu vas pouvoir l’aider. Elle a clairement un, même plusieurs problèmes. Mais il faut qu’elle soit d’accord de s’aider en premier. Tu peux rien faire de plus que lui donner des options.
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| | | | (#)Mar 15 Déc 2020 - 21:35 | |
| Oui. Oui, oui, oui et oui. Il maintient le mystère autour de sa petite personne, Jordan. Il en rigole parce qu’il sait sûrement ce qu’il fait. Il est conscient qu’il aiguise les couteaux déjà pointus d’une curiosité déjà bien trop avide d’une Birdie qui a pourtant le cerveau déjà assez en berne comme ça. La résonnance se fait fois mille dans sa cabosse, jouant et jonglant entre tous les scénarios possibles ; Jordan qui se drogue, Jordan qui se trimbale à poil dans les rues, Jordan qui fait un doigt d’honneur, Jordan qui insulte. Chacun de ces scénarios grandiloquents lui font apparaitre la ride du lion en même temps qu’une incompréhension totale ; cela ne ressemble pas à Jordan. Jordan, il est peut–être grand. Jordan, il fume peut–être. Jordan, il a plein de tatouages qu’on peut observer et dont elle se note qu’elle veut voir celui–dont–elle–n’a–pas–oublié–l’existence. Et pourtant, ce même Jordan ne peut pas être inséré dans des cases pareilles. Pourquoi est–ce que Birdie persiste à le croire bon enfant, une bonne compagnie de soirée mais sans jamais à l’excès, qui ne connait pas le poids du monde sur ses épaules bien plus larges que les siennes ? Elle n’en sait rien, Birdie. Son rire ne joue pas en sa faveur – son foutu rire qui lui donne la sensation qu’il se fout vraiment d’elle, et qu’il n’en a même pas honte. Et il lui prend ses chaussures des mains – quels secrets cette bonté d’âme peut bien renfermer ? Curiosité curieuse, ses prunelles céruléennes glissent sur lui avec un émerveillement à peine dissimulé. Après tout, les hommes – les personnes – comme lui sont rares.
« On va chez moi, en Uber. » Y a un râlement qui sort des lèvres asséchées d’une Cadburn qui n’est pas franchement ravie de l’initiative. « Il est là dans 5 minutes. » Donc elle a cinq minutes pour préparer son estomac qu’il va bientôt être secoué, bousculé, réduit à néant le plus total. « J’avais dit pas de truc qui rooooooule. » Birdie coince sa tête sur l’épaule de Jordan, son visage caché sur lui – il a clairement une meilleure odeur qu’elle – et elle couine parce que la perspective ne l’enchante vraiment pas. « Si je fais de la bouillie dans l’Uber, tu pourras pas jouer le surpris. » Et si ça retombe sur lui, la petite blonde se dégagera de toute responsabilité. « Je te laisserai jamais crever sur la voie publique. » « Mais dans un Uber, si. » Elle insiste, elle geint de nouveau mais elle se laisse néanmoins faire – il l’embrasse sur le haut de son crâne, cela suffit pour qu’elle clôt ses lippes afin d’empêcher un autre soufflement. Au moins pendant trente secondes bénites.
« Tu peux rester chez moi quelques jours si tu veux. J’ai une chambre en plus. » « Je ressemble à une épave à ce point ? » Parce que si la proposition aurait pu être attendrissante, elle est aussi (surtout) un peu vexante. Certes, Birdie ne doit pas être fraîche comme elle a pu l’être la veille au soir en se rendant à cette foutue soirée mais quand même. Elle est presque chagrinée, elle vient de se prendre le bord que Jordan a essayé d’arrondir – pointu ou courbé, un coin, ça fait mal. « Pourquoi t’es gentil comme ça, Jordan ? » Accrochée à lui, le menton levé mais coincé sur son torse, décidément trop petite pour que ses yeux atteignent les siens mais la voix petite néanmoins. Une question innocente, la plus sincère qu’elle ait pu lui poser jusqu’à maintenant. Parce qu’elle ne comprend pas, Birdie, pourquoi Jordan fait tout ce qu’il fait. Elle s’attend qu’il lui demande quelque chose en retour. Qu’il attente quelque chose d’elle. Que la bonté d’une personne n’est qu’un doux rêve, qu’il doit forcément y avoir une aiguille planquée quelque part. Qu’est–ce que tu veux de moi, Jordan ?
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| | | | (#)Jeu 17 Déc 2020 - 2:21 | |
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« J’avais dit pas de truc qui rooooooule. » Tu lui donnes pas le choix parce que tu ne te vois pas la porter sur ton dos pendant une heure. C’est la seule solution à ton sens. « On souffrira en choeur. » Parce que tu détestes tout ce qui roule aussi, mais parfois, il faut savoir passer au delà car c’est quand même plus pratique ces conneries. Si seulement tu pouvais avoir le pouvoir de téléportation comme dans Harry Potter ou dans Dragon Ball Z, la vie serait meilleure. « Si je fais de la bouillie dans l’Uber, tu pourras pas jouer le surpris. » Elle te fait rire même si tu sais que cette possibilité est plus que réelle. Elle t’a mis en garde. Tu sais pas ce que tu vas faire pour qu’elle oublie la route et l’éventuelle nausée. Tu vas occuper son cerveau pour qu’elle pense à autre chose. « Mais dans un Uber, si. » Nouveau rire qui sort de tes lèvres alors qu’elle est en train de faire la moue pour sa futur mort dans le taxi. « Je suis sûr que tu vas t’en sortir. » T’as foi en elle. Elle a su faire le porté de Dirty Dancing sans aucune répétitions, sur un coup de tête. Elle sait faire ça avec un parfait inconnu, elle peut tout faire. Oui, c’est comme ça dans ton cerveau. Cette soirée était vraiment incroyable, tu ne l’oublieras jamais. « Je ressemble à une épave à ce point ? » Voilà comment elle prend ta proposition et… elle a pas tort. Tu hoches la tête, l’air dramatique pour que le message passe de manière plus humoristique qu’autre chose, mais qu’il soit passé quand même. « J’en ai bien peur. » Après tout, c’est elle qui le dit. Pas toi. Elle sait déjà tout ça. Elle le dit juste à voix haute.
« Pourquoi t’es gentil comme ça, Jordan ? » Tu sens ses yeux sur toi. Tu tournes a tête pour la regarder car t’as bien capté son timbre qui est différent cette fois. Ta main qui caresse son bras. Tu la tiens toujours contre toi. « Tu me fais penser à moi. » Que tu réponds dans la plus grande sincérité. Tu marques une pause avant de reprendre. « En beaucoup plus petite. » Un sourire amusé se forme sur tes lèvres et puis voilà que votre voiture est là. « Si t’as des talents d’actrice c’est maintenant qu’il faut les montrer. » Tu sais pas quelle histoire abracadabrante tu seras capable de sortir si le chauffeur commence à trouver problématique de vous conduire tous les deux. Une meuf qui a une gueule de trois kilomètres et qui ne sent pas la rose et un gars tout tatoué et bien trop grand et platine. C’est pas un duo qui donne envie à première vue. Mais le gars vous regarde à peine, le gars a pas l’air de parler super bien anglais. Tu te dis que ça va couper court à pas mal de questionnement tout ça.
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| | | | (#)Sam 19 Déc 2020 - 18:33 | |
| Il nourrit des espoirs en elle et Birdie pourrait être presque touchée si son cerveau fut focalisé sur autre chose que son envie d’avance d’en finir vu la perspective de rouler qui s’annonce. Elle aurait pu faire des pieds, des mains, des longueurs et des largeurs pour tenter une négociation avec Jordan, lui faire le coup du chat botté avec les poils en moins et l’éthanol, les yeux rougis et la fatigue en plus. Mais Jordan a l’air inflexible et la Cadburn, elle, est bien trop mal au point pour tenter de trouver des compromis. A ce stade, elle aurait juste envie de taper du pied par terre comme une gamine et de pleurnicher avec un ‘noooon’ larmoyant – ce stade–là, totalement. Les négociations n’auraient rien données, elle aurait encore plus perdu qu’elle ne perd déjà – à savoir son équilibre, sa superbe, un bout de sa fierté pour le peu qu’elle en a, et même de son mordant. La petite blonde sait quand il ne faut plus jouer, quand elle n’a plus toutes les règles dans les mains ; il faut savoir abandonner pour mieux rebondir par la suite. Même si l’idée de rebondir, pour l’instant, est tout aussi attrayante que de rouler ; nulle, avec les boyaux qui se tordent un peu plus. Pas de rebonds mais prépare–toi à rouler, estomac. « Tu pourrais au moins faire genre que je suis l’épave la plus attrayante, Jordan. » Qu’elle grommelle quand même, ne serait–ce que pour la forme de garder un minimum de prestance.
Attendant patiemment (non) le fameux Uber qui met une ‘éternitééééééé’ à arriver, Birdie laisse Jordan l’accrocher à lui – à moins que soit elle qui s’agglutine à lui, elle ne se souvient déjà plus vraiment. Quoiqu’il en soit, il est un pilier solide pour sa tangible existence à cette seconde près et elle décrète que son sweat est le meilleur oreiller du monde – forcément, après une nuit à dormir (si on peut appeler s’allonger sur un banc avec un œil ouvert ‘dormir’) sur un endroit dur, n’importe quoi se retrouve bien plus douillet. « Tu me fais penser à moi. » Sa main l’apaise et Birdie pourrait presque ronronner et s’endormir debout si la voix de Jordan ne la rappelait pas à la réalité. Surtout qu’il dit quelque chose d’important, qui suffit à faire lever les sourcils de la petite blonde. « En beaucoup plus petite. » Ok, ça, c’était moins important. « Au moins, le sol est plus près quand on se casse la tronche, ça atténue la douleur. » Même si ça ne l’enlève pas. Une réflexion à la con mais qui fait glousser Birdie, alors qu’une voiture s’arrête devant eux et que son rire se transforme en plainte déchirante. « Si t’as des talents d’actrice c’est maintenant qu’il faut les montrer. » Elle se promet de retenir ce qu’il vient de lui dire – oui oui, elle le jure, elle s’en rappellera – alors qu’elle se baisse à la vitre en faisant le salut vulcain de Star Trek – genre de choses qui arrive quand on a un meilleur ami geek et une partie de son sang encore alcoolisée. « Ola, mon brave. C’est possible d’emprunter le carrosse ici présent pour aller… » Elle fronce un sourcil puis tourne la tête vers Jordan, l’air non amusé. « On doit aller où, grand malin ? Je sais pas où t’habites. » Pas encore en tout cas.
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| | | | (#)Mar 22 Déc 2020 - 11:43 | |
| « Tu pourrais au moins faire genre que je suis l’épave la plus attrayante, Jordan. » Immense sourire qui se forme sur tes lèvres parce que tu as voulu le dire. Tu n’es retenu de le dire. The bitch. Tu ne saurais dire réellement ce qui te plaît chez Birdie mais une chose est sûre, elle est jolie. Très jolie. Tu auras bien l’occasion de lui faire un compliment de la sorte dans un avenir plus ou moins proche. Après qu’elle ait pris une douche. Parce que tu lui offres un lit, mais t’espères bien qu’elle va profiter de la salle de bain avant de toucher quoi que ce soit de ta literie si tu y arrives. Sinon, pas bien grave, ça en a vue d’autres. T’es loin d’être le gars parfait et maniaque mais quand il s’agit de ta maison, t’es overprotectif.
Tu vois bien qu’elle réagit à ta confession. Ses yeux dans les tiens, tu lui fais un clin d’oeil en plus. « Au moins, le sol est plus près quand on se casse la tronche, ça atténue la douleur. » Tu hoches la tête. « Bien vrai ça. » Ca te plaît qu’elle en ressorte le positif de cette boutade. C’est comme ça que tu fais depuis toujours. Voir le bon côté des choses, même des pires. C’est ce qui t’a fait tenir toute ta vie. Tu sais pas comment tu as fait depuis tout petit à te contenter de ton destin et en faire ressortir le meilleur.
Et puis le taxi est là. Et puis elle joue son rôle à la perfection (non). « Ola, mon brave. C’est possible d’emprunter le carrosse ici présent pour aller… » Elle te fait beaucoup rire. « Bonjour, je suis Jordan. » Pour pas que le chauffeur pense qu’il prend n’importe qui. Ça match pour toi avec la plaque d’immatriculation, et maintenant ça match pour lui, le prénom.
« On doit aller où, grand malin ? Je sais pas où t’habites. » Vraiment beaucoup rire. A présent installé à l’arrière de la voiture. « Il a déjà l’adresse. » Tu te demandes si elle a jamais pris d’Uber ou si elle est juste très fatigué. Dans tous les cas, tu ne la quittes pas des yeux, parce que tu te souviens bien qu’il faut lui occuper l’esprit pour pas qu’elle se rappelle qu’elle a envie de vomir. « Tu crois que tu saurais faire une sieste de 20 minutes? Si tu t’étales sur moi, peut être je suis confortable. » Parce que t’as bien vu qu’elle s’est déjà beaucoup blotti dans tes bras jusque maintenant, peut être qu’elle a envie de continuer si c’était une source de réconfort. La voiture démarre. « Ou je trouve une histoire assez fascinante pour que tu penses qu’à ça de tout le trajet ? » Le but étant qu’elle ne vomisse pas. C’est important de ne pas ruiner la voiture de ce gars qui a chopé votre course. Y’a la radio qui est en route et une chanson qui commence là tout de suite, une chanson que tu connais, et qu'elle connait aussi. Vous partagez un historique commun sur cette chanson tous les deux.
Win : (I've Had) The Time of My Life by Bill Medley, Jennifer Warnes So close : Against all odds by Phil Collins Fail : Grenade by Bruno Mars
Dernière édition par Jordan Fisher le Jeu 31 Déc 2020 - 13:56, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mar 22 Déc 2020 - 11:43 | |
| Le membre ' Jordan Fisher' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Mar 29 Déc 2020 - 21:56 | |
| « Bien vrai ça. » « Evidemment. Je suis toujours dans le vrai. »
Toujours étant sa conception qu’il n’y a que sa vérité qui compte et qui vaut de droit. Dans n’importe quelle circonstance. Et celle–là, c’est une question mathématique. Ou biologie. Voire même scientifique – Elwyn saurait sûrement mieux qu’elle. Mais pour s’être écorchée les genoux, la paume des mains et parfois même le nez, plusieurs fois sur le bitume, Birdie peut s’estimer calée sur le sujet de la distance sol/humain. Elle pourrait presque commencer à utiliser son pouce en fermant un œil pour compter – le vide, le vent, crois–y encore plus fort, tu finiras peut–être pas y arriver – mais elle est interrompue par la voiture qui arrive, juste devant eux, pile poil, comme par enchantement. Son cerveau obscurcit complètement les cinq minutes qu’ils ont eu à poireauter au beau milieu de la place, la petite blonde bien trop occupée à s’émouvoir de Jordan, de son apparition, de son aide et de ses mots, pour se soucier du temps – quelle notion désastreuse.
« Bonjour, je suis Jordan. » Birdie n’aurait pas pu essayer un poker face qu’elle n’aurait pas fait mieux alors qu’elle tourne la tête vers lui. « Bonjour, je suis Jordan. » qu’elle imite avec une voix qui ne pourra pas être aussi grave que celle du propriétaire mais qui est plus moqueuse sans aucun doute. Elle se joue de Jordan alors qu’elle devrait se taire, mais il est d’une telle politesse contrairement à elle qu’elle est surprise et qu’elle ne peut s’en empêcher. « Il a déjà l’adresse. » Est–ce que t’es fière de toi ? Qui est la plus maligne des deux, maintenant ? Birdie relève une mèche de cheveux sur le sommet de son crâne, la mèche ne manquera sûrement pas de revenir l’embêter devant ses cils dans quelques secondes. Elle se pince la joue tout en haussant les épaules. « J’ai pas l’habitude. » Des Ubers, elle sous–entend. Mais ça, Jordan a dû le comprendre, tout comme le chauffeur – à supposer qu’il arrive à comprendre ce que le géant et la naine racontent. « Tu crois que tu saurais faire une sieste de 20 minutes? Si tu t’étales sur moi, peut être je suis confortable. » Y a la voiture qui démarre et Birdie ne se fait pas prier pour venir se lover contre le flan de Jordan – chose qu’elle aurait probablement faite s’il lui avait dit ou non. Parce que oui, il l’est. Confortable. Garder les yeux fermés, pour faire une sieste ? « Ou je trouve une histoire assez fascinante pour que tu penses qu’à ça de tout le trajet ? » Ou alors ouverts, pour écouter l’histoire ? « Si je vomis pas, c'est jackpot pour toi. Mais elle a intérêt à bien se finir, ton histoire. » Sa déchéance actuelle lui suffit en guise de bad story pour l’instant – dramatique ? Juste un peu. Elle parle mais ses yeux sont fermés. Elle ne veut pas voir le paysage qui défile et fourre son nez un peu plus contre le sweat de Jordan pour oublier où elle est là, jusqu’aux secousses de la voiture. Ne pas écouter son intérieur à elle, son estomac qui ne finira pas de la maudire pour les prochaines 24h, et se centrer sur l’intérieur de Jordan. Les battements qu’elle entend, les souffles qu’il émet, ses cordes vocales qui vibrent.
Un cap qu’elle va maintenir, qu’elle réussira par sa simple volonté – elle y croit. Et là, y a la chanson qui passe. Celle qui est la leur sans que personne ne leur demande. Elle sourit contre le sweat, la petite blonde, tout en commençant à bouger sa jambe en rythme quand les instruments s’invitent. Oubliant ses conditions à elle–même pour elle–même, ses prunelles céruléennes déchiffrent les traits de Jordan, sa tête calée contre son épaule. « On va pas tester le portée de nouveau, ça serait pas raisonnable. » Ni faisable dans une voiture mais cela fait partie des détails qu’elle veut occulter. « On a dû avoir la chance du débutant. J’imagine même pas le quota des gens aux urgences à cause de cette chanson. » Alors qu’eux, le destin les a choisis pour être les élus, ceux qui réussiraient. Elle se met à fredonner, repoussant dans les abymes les questions qu’elle pourrait lui poser. Pas le moment, pas l’envie et elle a foutrement envie de l’entendre, son histoire.
- Spoiler:
je suis allée voir des vidéos de MGK pour entendre sa voix, j'ai bien rigolé
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| | | | (#)Jeu 31 Déc 2020 - 14:35 | |
| « Evidemment. Je suis toujours dans le vrai. » Même fatigué elle veut le dernier mot la miss. Ça te fait beaucoup penser à quelqu’un d’autre cette attitude. Rosa. Tu le lui laisses sans problème. Ton sourire toujours bien grand sur tes lèvres alors que vous êtes à présent dans la voiture. « Bonjour, je suis Jordan. » Et qu’elle essaie de t’imiter. Elle a l’air d’être en plein mode ‘faisons chier Jordan si on y arrive.’ Sauf que ça marche pas. Ca te fait bien rire. Bien trop rire. Elle est complètement HS mais elle a encore assez d’énergie pour avoir cette répartie pour le principe. « J’ai pas l’habitude. » Tu hoches la têtes, n’ayant aucun soucis avec ça. Dans ta tête ce qui te vient en premier c’est qu’elle va peut être associer son prochain Uber à toi vu que ce n’est pas souvent (et que celui ci semble promettre d’être épique.) Et voilà qu’elle ne perd pas une seconde après que tu lui aies proposé de venir contre toi. Tu la prends avec douceur dans tes bras. Ton menton qui est posé sur le dessus de sa tête parce qu’elle est bien plus petite que toi. « Si je vomis pas, c'est jackpot pour toi. Mais elle a intérêt à bien se finir, ton histoire. » T’es même pas surpris qu’elle décide de prendre les deux options que tu lui as offerts. Alors tu réfléchis à ce que tu pourrais lui raconter qui serait du contenu de qualité et correspondant à sa demande. Y’a une chanson qui commence à la radio qui te coupe dans ta réflexion. Tu reconnais cette chanson en deux notes. La vibration du début tu la captes bien et puis les paroles qui sont chantées aussitôt. « On va pas tester le portée de nouveau, ça serait pas raisonnable. » Et Birdie aussi ne le loupe pas. « Sauf si t’as envie de vomir en lévitation. » Quelque chose te dit que ça a déjà dû lui arriver. Elle est tellement incroyable et elle a l’air d’avoir un tas d’expériences plus ou moins folles, comme toi. Quand tu penses à ton échelle, tu te demandes bien ce qu’il s’est passé à la sienne. Vous auriez sûrement assez pour écrire tout un bouquin de vie de galériens. « On a dû avoir la chance du débutant. J’imagine même pas le quota des gens aux urgences à cause de cette chanson. » Elle a bien raison là aussi.
« Tellement incroyable ce moment. » Y’a beaucoup trop de moments fou dans ta vie. Tu sais pas comment c’est possible et quand t’y repenses faut parfois que tu te concentres fort pour te dire que non, c’était pas un rêve. « Je pense qu’on se complète bien d’une certaine façon et on est juste doué ensemble. » Tu hausses une épaule légèrement. Tu parles en même temps que tu penses. « Je vais te raconter l’histoire d’une fille sur qui je suis tombé en soirée y’a au moins dix ans de ça. Une meuf qui a envahi mon espace et autant elle m’a saoulé, autant elle m’a bien changé les idées. Elle m’avait dit que les sentiments c’était juste une opportunité d’autrui pour te nuire. » Tu marques une pause alors que tu caresses doucement son dos. « Cette phrase m’a marqué. » Tu marques une nouvelle pause ne sachant pas dans quelle direction aller dans ton récit car une des suites que tu t’imagines n’est pas si joyeuse. La deuxième suite qui te vient, ne l’est pas non plus. « J’espère qu’elle a trouvé du réconfort quelques fois depuis le temps. » Ton bras qui la serre un peu plus contre toi. Tu laisses un silence avant de reprendre. « Ca me viendrait jamais à l’esprit de lui nuire. » Parce que toi t’es dans une bonne situation à présent. Tu ignores tout d’elle toujours. Pourquoi elle t’a appelé toi et pas quelqu’un d’autre de son entourage c’est le plus gros mystère d’Australie à l’heure actuelle. Mais t’es content qu’elle l’ait fait parce que comme tu viens de le lui dire, tu veux que son bien. Parce que bien sûr c’est de Birdie que tu parles. Tu as aligné les points ensemble il y a quelques mois de ça quand y’a eu un enchaînement de chansons plus que flippant. Un enchaînement qui t’a remonté à cette soirée de 2011.
- Spoiler:
Dernier rp de 2020 Et tu me donnes envie de mater pour la trillionième fois des vidéos de MGK avec ton spoiler
Dernière édition par Jordan Fisher le Mer 6 Jan 2021 - 10:11, édité 1 fois |
| | | | | | | | jordan&birdie ☾ some people expend tremendous energy merely to be normal |
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