Une nouvelle fois, Halsey avait fini par se perdre dans les alentours du marché de Noël, à croire que cette ambiance festive était parvenue à allumer une petite étincelle en elle. L’accident datait de près de deux semaines et si la brune avait été bien moins amochée que Clyde, ses bras et ses jambes étaient encore la preuve vivante de son tête à tête avec l’asphalte. Les ecchymoses avaient pris une couleur légèrement verdâtre et ses quelques brûlures s’atténuaient elles aussi, s’effaçant ainsi peu à peu, tout comme le souvenir un peu trop vif de cette nuit-là. La frayeur qu’elle avait ressentie lui revenait parfois à l’esprit, presque à chaque fois qu’elle reposait les yeux sur lui. Ils avaient évité le pire et cette journée avait une nouvelle fois changé la dynamique entre eux, ce qui était peut-être la seule chose positive qu’elle retiendrait de cet énième épisode malencontreux de leur histoire. Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle repassait devant le stand de tir, témoin silencieux de leur esprit de compétition – ainsi que de leur mauvaise foi – avant de s’avancer en direction de la place. Son regard s’arrêta soudain sur une silhouette familière qui n’était autre que Clyde. Avait-il été lui aussi frappé d’une soudaine nostalgie pour revenir ici sans lui en parler ? Son premier réflexe fût de s’avancer pour venir le retrouver, mais le brun se décala de quelques centimètres, assez pour laisser apercevoir le visage de son interlocutrice. Halsey plissa les lèvres en reconnaissant immédiatement le visage qui lui faisait face. Cette fille, elle l’avait déjà aperçue des années auparavant, à Perth. Autant dire qu’elle n’y avait pas accordé la moindre importance à l’époque, mais si Clyde était encore en contact avec elle après tout ce temps, ça voulait dire qu’elle en avait, de l’importance. La tension de la brune commença à monter doucement et ses poings se serrèrent sans même qu’elle ne s’en aperçoive, signe évident que la scène qui se jouait sous ses yeux ne lui plaisait absolument pas. Toute personne normale se serait dirigée vers eux ou aurait attendu que la jeune femme s’en aille pour apaiser sa curiosité auprès du jeune homme. Mais Halsey n’avait jamais fonctionné comme tout le monde et par conséquent, elle attendit patiemment que leur entrevue prenne fin avant de se diriger droit vers la brune au lieu d’aller saluer Clyde – serait-il encore capable de lui mentir si elle l’interrogeait sur son lien avec elle ? Elle ne voulait même pas y penser. La jeune femme longea les bâtiment et observa son acolyte disparaître d’un pas rapide avant de se concentrer sur sa cible, la tête brune – n’était-elle pas blonde à l’époque ? – et de se foncer dans sa direction sans même réfléchir à ce qu’elle allait bien pouvoir lui raconter. « Bonjour. » S’entendit-elle dire une fois à sa hauteur, se retenant tout juste de lever les yeux au ciel face à la stupidité de cette phrase d’accroche. La jeune femme était d’ordinaire bien plus réfléchie et préparée, mais Clyde avait ce je-ne-sais-quoi qui parvenait à la rendre bien trop impulsive pour son propre bien. La brune se tourna vers elle et là, elle réalisa qu’au delà du fait qu’elle l’avait aperçue à Perth des années auparavant, elle avait déjà vu sa tête partout dans les médias. C’était quoi son nom déjà ? « Vous êtes… Penny, c’est bien ça ? » Au risque de passer pour une fan en délire, hein. Est-ce que Clyde se tapait des actrices à présent ? Son regard s’assombri davantage, mais son sourire s’élargit davantage, comme par automatisme.
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
La journée avait pris un tournant auquel tu ne t’attendais pas du tout. Si tu avais décidé d’utiliser cette seule journée de congé à ton horaire pour aller surfer et tenter tant bien que mal de te remettre les idées en place, jamais tu n’aurais pu imaginer la suite. Tomber sur Clyde ici, au milieu du centre-ville de Brisbane devant ce sapin de Noël géant, c’était un peu comme ce coup du destin dont tu avais besoin, sans même le savoir. Les choses entre le Wakefield et toi n’étaient pas au beau fixe, pas encore du moins, mais tu avais espoir que la conversation que vous veniez d’avoir allait aider à rétablir au moins un semblant d’amitié entre vous. C’était la première fois en dix ans que vous passiez autant de temps sans vous adresser la parole et ce n’était qu’en le renvoyant ici, dans cette ville ou tu savais qu’il habitait pourtant, que tu avais pleinement réalisé à quel point il t’avait manqué dans les derniers mois. Il y avait tellement de choses que tu aurais aimé lui dire, tellement de questions que tu aurais aimé lui poser, mais tu n’avais pas forcé la donne, pas tout de suite. Tu savais qu’il valait mieux attendre la fin du tournage et ton retour à long terme à Brisbane, une fois qu’il aurait une meilleure idée de ce qui t’es arrivé en février et par le fait même, une meilleure compréhension de ce qui s’était passé chez toi en mars. Tu n’avais jamais eu l’intention de le repousser, de lui faire du mal ou de le blesser de quelconque façon qui soit. Comme bien d’autres choses dans ton univers, Clyde n’avait été que dommage collatéral de l’agression de Byers et bientôt, il saurait tout.
Tu viens tout juste de le quitter d’ailleurs, tu t’es même retournée subtilement alors que ses pas l’ont mené jusqu’à sa voiture garer à quelques mètres. Tu fais quelques pas en sens inverse, passant tout juste la patinoire lorsqu’une tête brune que tu ne reconnais pas t’arrête dans ton chemin en se plantant droit devant toi. « Bonjour. » Tu sursautes légèrement, faisant un pas de recul alors qu’une main vient se placer automatiquement sur ta poitrine. Ce n’est pas la première qu’on t’aborde aussi abruptement, mais il faut avouer que tu as un peu plus de mal depuis l’agression. Tu parviens toutefois à placer un sourire sur tes lèvres, tu te dis sans doute que la brune est une fan comme une autre. « Bonjour. » que tu t’entends répéter alors que ton regard se perd sur les traits de la jeune femme. Tu as la légère impression qu’elle t’est familière, sans toutefois être en mesure de te souvenir dans quel contexte tu as bien pu l’apercevoir dans le passé. Tu en viens rapidement à la conclusion que c’est probablement seulement une fan qui a déjà croisé ton chemin par le passé. Après tout, Brisbane n’est pas une si grosse ville que ça. « Vous êtes… Penny, c’est bien ça? » Tu hoches positivement de la tête, te disant qu’elle a peut-être eu du mal à te reconnaître à cause de ta nouvelle couleur de cheveux. Elle est après tout la première à t’accoster de tout l’après-midi (si on oublie Clyde) ce qui est plutôt rare lorsque tu sors en ville. « C’est ça. Je peux vous aider? » que tu demandes, l’esprit toujours un peu occupé par l’échange qui vient de se produire avec Clyde. La vérité c’est que tu n’as pas vraiment la tête à gérer avec une fan maintenant. Tu ressens le besoin d’être seule et de prendre le temps de venir à terme avec la décision que tu as pris de demander à Clyde de fouiller sur ton sujet et sur celui de Matthew Byers. « Vous voulez un autographe? » que tu proposes finalement avec un sourire, en espérant que cela rendra la jeune femme heureuse et que tu puisses enfin poursuivre ton chemin. « Ou une photo peut-être? » Tu ne vas pas faire ta difficile, n’importe quoi pour qu’elle te laisse rapidement tranquille.
Son approche sembla effrayer la jeune femme, ce qui était pour le moins étonnant compte tenu du fait qu’elle était célèbre et probablement sollicitée constamment par des fans en tout genre. D’ailleurs, c’était précisément ce à quoi elle devait ressembler en débarquant de la sorte alors qu’elles ne se connaissaient pas. Mais apriori, Clyde était un dénominateur commun entre elles, un détail qui était loin de plaire à la brune qui aimait à penser être la seule personne importante dans sa vie. Mais voilà, Halsey avait aperçu la Penny blonde des années auparavant et à présent, la version brune faisait une nouvelle apparition dans la vie du brun, ce qui signifiait qu’elle n’était pas n’importe qui. Par conséquent, il fallait qu’elle découvre qui elle était pour lui et dans quelle mesure ils étaient proches, sa jalousie ayant déjà atteint son paroxysme en les voyant discuter avec nonchalance comme deux vieilles connaissances. Pour peu que Penny lui ait touché le bras, la jeune femme aurait probablement foncé dans le tas en faisant fi de toute vigilance afin de montrer à qui elle avait affaire, mais la brune avait conservé une distance respectable et par conséquent, elle en avait fait de même. « Bonjour. » Une main sur la poitrine, Penny la dévisageait comme si elle cherchait à retrouver une contenance. L’avait-elle sorti de ses pensées ? A quoi ça pensait une actrice dans son genre ? Elle ne devait pas être une blonde écervelée, sans quoi Clyde ne lui accorderait même pas un regard. La jeune femme hocha la tête lorsque Halsey tenta sa chance avec son prénom, ravie de constater que sa mémoire ne lui faisait toujours pas défaut. « C’est ça. Je peux vous aider? » Oui, tu pourrais arrêter de tourner autour de Clyde, pour commencer. « Vous voulez un autographe? » C’était presque condescendant. « Ou une photo peut-être? » Seigneur, jamais de la vie. « Je veux bien un autographe, oui. » Improvisa-t-elle finalement en attrapant un bout de papier dans son sac, se retenant de lever les yeux au ciel en le lui tendant, avec un stylo. Dans l’absolu, elle pourrait toujours le revendre non ? Combien ça vaut, ça? « Je m’appelle Halsey. » Lança-t-elle sans quitter la brune des yeux, n’en ayant absolument rien à foutre de ce qu’elle pouvait bien griffonner sur ce stupide papier. Non, ce qu’elle voulait, c’était voir si son prénom signifiait quelque chose pour elle. La brune venait de voir Clyde et elle débarquait derrière, si elle savait qui elle était, elle ferait immédiatement le rapprochement. Et si tel n’était pas le cas et bien, elle serait profondément vexée. « C’était votre copain ? » Demanda-t-elle en agitant la main en direction de là où Clyde avait disparu, haussant un sourcil amusé. « Je suis pas journaliste, je demande ça par curiosité. Il est vraiment pas mal. » Ajouta la brunette d’un air entendu, espérant piéger Penny et la voir se prendre au jeu. Elle se doutait qu’ils ne se voyaient pas dans ce contexte là actuellement, mais peut-être était-ce le cas auparavant. Il lui avait fait le coup avec Ariane, alors à ce stade, elle ne serait même pas étonnée.
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Penny Stringer
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Il t’aurait été facile de poursuivre ton chemin sans t’engager dans une discussion quelconque avec le brune qui te fait désormais face. Tu aurais pu la contourner, lui faire un poli signe de la main avant de continuer ton chemin et ainsi se serait terminé l’entièreté de votre échange. Ce n’est pas ce que tu choisis de faire toutefois. Tu n’as jamais été le genre d’actrice à ignorer les gens dans la rue, préférant souvent prendre le temps de socialiser (quand le moment le permet évidemment) plutôt que de donner l’impression que tu es froide et détachée du public qui te permet pourtant de faire ce que tu aimes tant. C’est donc comme tu as l’habitude de le faire que tu lui offres un autographe ou de prendre une photo, sachant que ce sont généralement les deux raisons pour laquelle on t’aborde par hasard dans la rue. Rares sont ceux qui ont généralement quelque chose de bien spécifique à te dire ou à te demander. « Je veux bien un autographe, oui. » Tu lui souris légèrement alors qu’elle sort un bout de papier de son sac au même moment ou tu sors un stylo du tien. « Je m’appelle Halsey. » Tu hoches légèrement la tête et attrape le morceau de papier qu’elle te tend sur lequel tu griffonnes rapidement Pour Halsey. Avec amour, Penny Stringer. Ton nom est en cursive, le P et le S majuscule se joignant pour en faire un espèce de gribouillage stylisée. Tu as la même signature depuis le début de ta vingtaine. Ça fait un moment que tu te dis que tu devrais changer, peut-être même personnalisée les messages que tu écris, mais aujourd’hui, tu n’as pas la tête à faire nouveau ou original. « C’est un vrai plaisir de te rencontrer Halsey » que tu lui offres toutefois, lui donnant la full experience, toujours avec l’espoir que l’échange se termine ainsi et que vous puissiez chacune reprendre votre chemin.
Mais ça ne se termine pas là, apparemment. « C’était votre copain? » Tu fronces les sourcils, pas certaine de comprendre de quoi elle parle. « Pardon? » Et puis elle pointe dans la direction ou Clyde est parti et tu finis par assimiler pleinement sa question. Tu hoches légèrement la tête alors que tu ouvres légèrement la bouche bien qu’aucun son n’en sorte. Elle doit t’observer depuis un moment pour avoir remarquer Clyde. « Oh, Clyde. Non, c’était pas mon copain. » que tu parviens à dire finalement. « C’est un vieil... ami. » Le terme ami n’a jamais vraiment été le bon pour décrire ta relation avec le Wakefield, mais tu n’allais certainement pas te perdre dans les définitions avec une inconnue. Elle avait sans doute mieux à faire et toi aussi. « Je suis pas journaliste, je demande ça par curiosité. Il est vraiment pas mal. » Ça t’arrache un sourire. Tu ne sais pas à quelle distance elle se trouvait de vous pour avoir eu une bonne vue du jeune homme, mais tu tu ne peux qu’approuver ses derniers mots d’un léger hochement de la tête. « Il est encore mieux de près. » que tu rajoutes comme si tu faisais une confidence à une vieille amie, toujours sur un ton qui se veut à la blague. Et puis, juste au cas ou elle serait une journaliste, bien qu’elle clame le contraire, tu te sens obligée de rajouter « Mais mon coeur est déjà pris, malheureusement. » avec un petit rire dans la voix. L’histoire officielle est que ton coeur est pris par un cuisinier italien de renom, la véritable histoire est que ton coeur appartient à celui à qui on t’associe depuis trop longtemps dans les journaux, mais il est le seul à ne pas l’avoir encore compris. Mais ça aussi, c’est loin d’être le genre de détails que tu t’imagines partagée avec une inconnue.
L’improvisation avait toujours été une seconde nature chez la brune, mais la plupart du temps, elle agissait dans des contextes bien précis d’arnaques en tout genre. Ici, elle ignorait presque elle-même ce qu’elle faisait plantée devant cette célèbre actrice. Tout ce qu’elle savait, c’était que cette Penny était dans la vie de Clyde depuis au moins aussi longtemps qu’elle et que par conséquent, elle devait découvrir qui elle était ainsi que la nature de leur relation. Cette jalousie mêlée à la curiosité avaient été des motifs suffisants pour la pousser jusqu’à la brune sans avoir préparé quoique ce soit et à présent, seule l’idée de cet autographe lui vint à l’esprit alors qu’elle fouillait après un bout de papier et un stylo afin d’obtenir une signature dont elle se fichait éperdument. A sa décharge, cette Penny semblait loin d’être une diva imbuvable puisqu’elle la prenait sans doute pour une fan impolie – il fallait avouer que sa façon de l’accoster avait été plutôt abrupte – et qu’elle prenait tout de même le temps de lui sourire et de lui faire la causette. Halsey la fixait sans ciller alors qu’elle lui précisait son prénom, officiellement pour que l’autographe soit personnalisé, officieusement pour pouvoir jauger sa réaction. Est-ce qu’il lui avait déjà parlé d’elle ? Avait-elle suffisamment d’importance pour qu’une vieille amie sache qui elle était ? « C’est un vrai plaisir de te rencontrer Halsey » Pas la moindre réaction en vue, juste une réponse automatique lancée en même temps qu’elle lui tendait son bout de papier signé – peut-être allait-il lui rapporter quelques centaines de dollars ? La jeune femme serra les dents en le récupérant, constatant qu’elle n’avait pas la moindre idée de qui elle avait en face d’elle. Vexée, Halsey rangea l’autographe dans son sac avant de lui répondre d’une voix légèrement moins enthousiaste. « Le plaisir est partagé. » C’était loin d’être le cas, mais elle n’en avait pas encore fini avec elle. « Pardon? » Son allusion à Clyde sembla l’étonner et elle passa de « fan collante » à « possible psychopathe » en l’espace de quelques secondes, ce qui était relativement drôle compte tenu des circonstances. « Oh, Clyde. Non, c’était pas mon copain. » Au moins elle ne l’appelait pas Logan, c’était déjà ça. « C’est un vieil... ami. » Halsey tiqua en l’entendant buter sur l’appellation de leur relation, se retenant tout juste de contracter la mâchoire et de la fusiller du regard. « Juste un ami, hein ? » Elle avait forcément fait un aller-retour dans son lit pour parler de la sorte, et rien que cette idée l’énervait au plus haut point. A présent, il lui était de plus en plus difficile de conserver son air angélique à mesure que son regard se faisait un peu plus glacial. C’était quoi le deal ? Elle revenait à Brisbane entre deux plateaux pour se faire sauter par lui ? « Il est encore mieux de près. » Penny souriait et Halsey perdait patience, ce qui changea radicalement la dynamique de leur conversation. « Je sais. » Lâcha-t-elle finalement en reprenant son sérieux, relevant les yeux vers la brune en penchant la tête sur le côté. Essayait-elle de l’intimider ? Peut-être. Un peu. Absolument. « Mais mon coeur est déjà pris, malheureusement. » Oh ? « Par l’acteur là ? Je vous ai vu dans un film ensemble, c’était… » Mais oui, elle avait joué le rôle de Bonnie Parker. Halsey se souvenait maintenant d’une allusion faite par Clyde au sujet de ce film qui les avait bien fait rire, eux qui se surnommaient comme le célèbre duo sans foi ni loi. L’ironie de la situation lui arracha un sourire et la brunette s’interrogea sur les motivations de Clyde au sujet de la brune. « C’était pas mal. » Elle ne l’avait jamais vu, mais les critiques avaient été plutôt positives dans son souvenir. Seul son sens de la physionomie lui avait permis de reconnaître Penny et de faire le lien entre les deux, mais peut-être louerait-elle ce film un soir afin d’évaluer les talents de cette femme qui n’était pas n’importe qui, apparemment.
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« Le plaisir est partagé. » Tu continues de lui sourire, comme tu le ferais avec n’importe quel fan, mais tu ne peux t’empêcher d’avoir l’impression qu’il y a quelque chose qui cloche. Comme un pressentiment qui te dit que la brune ne partage peut-être pas le plaisir tant que ça, tout compte fait ce qui est correct en soi puisque c’est seulement une phrase que tu as prise l’habitude de dire parce que ça fait sourire généralement. Mais elle ne sourit pas, Halsey. Ce que tu ne saisis pas toutefois c’est le pourquoi de l’interaction si elle n’y tenait pas tant que ça. La brune avait pris la décision de se mettre sur ton chemin, elle avait pris la décision de venir te voir et de te parler. Tu n’en fais pas un cas toutefois, il y a longtemps que tu as accepté le fait que tu ne pourrais jamais comprendre tout ce qui se passe dans la tête des gens qui viennent t’aborder dans la rue. Si la majorité sont sympathiques et sont contents à la simple idée de pouvoir dire qu’ils t’ont parlé, il y en avait toujours qui semblait poussé leur chance un peu trop loin, te donnant l’impression d’être suivie ou même stalker par moments. Tu n’avais pas tout à fait cette impression avec Halsey, quoique tu ne pus t’empêcher d’être surprise de l’entendre mentionner Clyde. Quand tu lui mentionnes la nature de ta relation avec le Wakefield toutefois, tu vois bien que son regard change et tu ne peux t’empêcher de te demander si tu fais vraiment affaire à une fan ou bien si les motifs de la brune pour cette conversation sont tout autre. « Juste un ami, hein? » Tu fronces des sourcils légèrement, bien que tu ne perdes pas le sourire sur tes lèvres qui continuent de garder des airs naturels, bien que tu dois le forcer sur ton visage. « C’est ça. » que tu confirmes cette fois sans cette touche d’humour et sans grande conviction. Elle ne s’imagine quand même pas que tu allais rentrer dans les détails de ta relation avec ce que tu présumes être un total inconnu pour elle. « Je sais. » Oh. Elle ne sourit plus du tout, même si ses yeux ne te quittent pas une seule seconde et t’as soudainement l’impression que cette conversation est moins à propos de toi et bien plus à propos du brun avec qui tu faisais la discussion il y a cinq minutes même pas. « Vous connaissez Clyde? » C’est une question, même si à ce point, tu es presque certaine à cent pour cent de connaître la réponse. Elle ne t’en parlerait pas autant si ce n’était pas le cas. Et quelque chose te dit que la brune n’a pas apprécié de te voir autant du brun, même si c’est la première fois en dix mois. Même si vous vous êtes à peine parler, encore moins toucher ou quelque chose d’autre qui pourrait expliquer une jalousie. « Par l’acteur là? Je vous ai vu dans un film ensemble, c’était... » Tu as la confirmation, sans l’ombre d’un doute désormais qu’elle ne sait pas de quoi elle parle. Qu’elle a peut-être vu ta photo sur la couverture d’un magazine, lu des rumeurs sur Rory et toi sans véritablement porter attention à ce qui est écrit. Peut-être que Clyde lui a parlé du film que tu aurais du faire, mais clairement, les informations de Halsey ne sont pas à jour. « C’était bien. » Menteuse. « Encore aurait-il fallut que le tournage du film se termine pour que vous puissiez le voir. » Tu ne souris plus, toi non plus. Tu ne réponds même pas à sa question concernant qui est l’élu de ton coeur, tu te doutes qu’elle s’en fiche bien de toute façon. Ce qu’elle cherche à savoir ne se trouve pas dans ton présent, mais bien dans ton passé. « Qui êtes-vous? » Elle est peut-être bien un peu plus grande que toi, mais tu continues de soutenir son regard sans flancher. « Qu’est-ce que vous me voulez? » T’as vraiment pas la tête à te faire passer un interrogatoire sur quoique ce soit, encore moins sur lien que tu as ou avais avec le journaliste.
Le sourire de Penny était constant, sans doute un automatisme acquis à force de devoir faire bonne figure à chaque fois qu’elle mettait le nez dehors. La brune n’avait pas l’air d’être poursuivie par les paparazzi ici à Brisbane, mais peut-être était-ce le cas lorsqu’elle évoluait dans d’autres villes davantage prisées par les célébrités. Halsey aussi était capable d’offrir un visage souriant des heures durant, mais face à la jeune femme, elle avait décidé de laisser tomber le masque. Elle ne pourrait pas continuer longtemps à se faire passer pour une fan en délire et puisqu’elle avait accepté de lui parler de Clyde, il ne lui était plus nécessaire de prétendre quoique ce soit pour obtenir son attention. La brunette recouvra donc son sérieux et fixa son interlocutrice avec davantage de froideur, consciente que l’atmosphère de la discussion allait changer par la même occasion. Désirait-elle la mettre un peu mal à l’aise ? Probablement. L’important résidait dans ses intentions vis-à-vis du jeune homme et pour l’instant, elle n’était pas encore parvenue à la convaincre. Un ami ? Trop vague. « C’est ça. » Le ton de Penny était devenu plus sec, signe qu’elle commençait probablement à s’interroger sur son identité. « Vous connaissez Clyde? » C’était probablement une question rhétorique à ce stade, mais Halsey hocha brièvement la tête sans cesser de la fixer, comme si elle cherchait en elle un détail qui aurait pu plaire à Clyde, à l’époque comme aujourd’hui. La tournure que prenait leur relation laissait penser qu’il ne voyait personne d’autre, de la même manière qu’elle était incapable de jeter son dévolu sur qui que ce soit d’autre désormais. Mais le fait que cette fille débarque maintenant après autant d’années était suffisant pour ébranler la confiance de la jeune femme en une histoire qui n’en était pas réellement une. Les non-dits jetaient des zones d’ombre sur ce qu’ils partageaient et ni l’un ni l’autre ne semblait prêt à prendre les devants pour affirmer quoique ce soit. Par conséquent, Halsey se retrouvait à glaner des informations chez cette fille plutôt que chez Clyde, tout simplement parce qu’il était hors de question qu’elle s’abaisse à lui laisser croire que cette entrevue avait déclenché la moindre once de jalousie en elle. « Oui on peut dire ça. » Il était évident qu’elle n’allait pas lui avouer son identité exacte mais puisqu’elles en étaient là, autant qu’elle comprenne qu’elle n’avait pas intérêt à s’intéresser à lui. Penny gagna quelques points en dévoilant une amourette en cours avec un autre et la brune rebondit rapidement sur l’information, loin de s’imaginer qu’elle venait de se faire prendre à son propre jeu. Ce film, elle en avait entendu parlé par le biais de Clyde et des infos, mais elle n’avait jamais pris la peine de le regarder. Et pour cause… « Encore aurait-il fallut que le tournage du film se termine pour que vous puissiez le voir. » Le sourire de l’actrice s’envola et une moue amusée se dessina sur le visage de Halsey, à la fois surprise de s’être fait avoir aussi bêtement et ravie d’avoir désarçonné son interlocutrice. « Je suis sûre que ça aurait fait un carton. » Lança-t-elle en haussant un sourcil, employant un ton qui se voulait rassurant même si l’ironie de sa voix était facilement détectable. « Qui êtes-vous? » Essaie encore. « Qu’est-ce que vous me voulez? » Celle-là était plus facile. « Je veux savoir ce que représente Clyde pour vous, c’est tout. Et quelque chose de moins vague que « c’est un vieil ami » serait fortement apprécié. » Son ton n’était pas menaçant mais son regard était déterminé, comme toujours lorsqu’elle désirait obtenir quelque chose. Penny penserait sans doute qu’elle avait affaire à une copine un peu trop jalouse et peut-être cela serait-il suffisant. Elle n’avait rien contre elle, pas encore en tout cas. Cela changerait peut-être en fonction de la tournure de leur discussion mais pour l’heure, elle tenait seulement à apaiser sa curiosité – et sa jalousie, accessoirement.
Spoiler:
Pile 666 mots
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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« Oui on peut dire ça. » Mais encore? que tu as envie de lui demander même si les mots ne quittent pas tes lèvres. Tu te contentes plutôt de continuer à la dévisager comme elle le fait avec toi, ne lui donnant pas l’opportunité une seule seconde de prendre le dessus sur ce petit jeu qui s’était installé sans même que tu ne le réalises entre vous. Tu ne la connais pas, tu ne sais pas ce qu’elle te veut, mais elle t’a mis au défi (de quoi, tu sais même pas) et t’es pas le genre à te laisser marcher sur les pieds, surtout quand tu ne sais pas de quoi il s’agit. Clyde est impliqué, clairement, mais de quelle manière? La première chose qui te vient en tête, c’est que la brune est probablement la copine du Wakefield. Sinon, pourquoi réagir autant? Ce que tu ne comprends pas pourtant, c’est pourquoi elle t’a demandé s’il était ton copain alors que clairement, elle doit clairement la réponse, non? Tu essayes de construire le puzzle qu’elle te présente, celle qu’elle représente, mais il te manque des morceaux, des informations qui sont selon toi cruciales pour une vision d’ensemble de cette situation qui a rapidement changé d’ambiance. Elle te parle d’un film qu’elle ne peut pas avoir vu et déjà, tu comprends qu’elle n’aura aucun mal à te mentir, peu importe les questions que tu lui poses. T’as l’impression qu’elle cherche a mené cet interrogatoire impromptu, même si tu n’allais certainement pas t’y plier si facilement. « Je suis sûre que ça aurait fait un carton. » Tu échappes un petit rire sarcastique. Tu ne sais pas pourquoi, mais elle ne t’inspire rien de bon soudainement, la brune. « Je suis certaine que tu ne l’aurais pas regardé de toute façon. » Oh et voilà que tu laisses tomber le vous formel pour un tutoiement tout ce qu’il y a de plus informel, à la limite du irrespectueux dans le contexte actuel. « Mais je sais aussi que Clyde aurait été ravi de me voir dans son écran à nouveau. » Et juste comme ça, tu commences à jouer avec le feu, sans même le savoir. Tu ne sais pas ce qui te prend après tout, ta relation avec Clyde est vraiment très loin d’être là en ce moment et tu te doutes qu’après ce qui est arrivé en mars, elle n’aura plus jamais ce goût, mais quelque chose te dit que c’est exactement ce que la brune veut entendre et t’as étonnamment pas envie de lui donner cette satisfaction. Tu lui demandes qui elle est, sans réponse. Et puis tu lui demandes ce qu’elle veut et la réponse ne t’étonne pas vraiment. « Je veux savoir ce que représente Clyde pour vous, c’est tout. Et quelque chose de moins vague que « c’est un vieil ami » serait fortement apprécié. » Tu fronces les sourcils. Elle est sérieuse là? Elle pense vraiment que tu vas rentrer dans les détails avec une inconnue qui est clairement à la pêche d’informations qui ne la regarde pas? Elle te connaît mal si elle pense que tu vas lui dire quoique ce soit de substantiel, et il faut aussi dire qu’elle a très mal choisi son moment. « Pourquoi est-ce que je répondrais à ça? Ça te regarde pas. Demande à Clyde si tu tiens que ça à avoir des détails. » Tu continues de la défier du regard. Tu n’allais certainement pas prendre part à peu importe ce qu’il y avait entre cette fille et Clyde. Tu avais assez de tes propres drames à gérer. « Bon t’es mignonne et tout, mais j’ai pas que ça à faire. » Vaine tentative pour finalement partir? Tu ne sais pas encore, mais vos regards ne se quittent pas et l’animosité est maintenant plus que palpable dans l’air.
En l’espace d’un instant, la tension monta d’un cran entre les deux jeunes femmes alors qu’elles se défiaient du regard sans même s’en rendre réellement compte. Une bataille invisible venait de se déclarer et si Halsey était consciente que son attitude était en grande partie responsable de la réaction de Penny, une partie d’elle se demanda tout de même s’il ne s’agissait pas là d’une façon de lui faire comprendre que Clyde n’était pas qu’un ami. L’actrice lui tenait tête et si cette facette d’une personnalité aurait eu tendance à plaire à la brune en temps normal, elle l’irrita plus qu’autre chose. La jeune femme ne manqua pas de pointer le fait que le film n’avait jamais vu le jour et si Halsey était persuadée qu’une grande histoire devait se cacher derrière ce fait, elle se contenta de répondre avec toute l’ironie dont elle était capable. « Je suis certaine que tu ne l’aurais pas regardé de toute façon. » Ah, elles se tutoyaient maintenant ? Un sourire étira à nouveau les lèvres de la brunette qui haussa les épaules sans cesser de fixer Penny, une lueur provocatrice dansant dans ses yeux. « Ça c’est certain, s’il n’était même pas assez bon pour que vous terminiez le tournage… » Halsey s’avançait sans doute un peu en estimant que ceci était la raison pour laquelle ce film n’avait jamais vu le jour, mais la tentation de l’attaquer sur son terrain de prédilection était bien trop forte. « Mais je sais aussi que Clyde aurait été ravi de me voir dans son écran à nouveau. » Et elle semblait fière de sa trouvaille la brune, mais il en fallait bien plus pour faire perdre son aplomb à Halsey qui en avait vu d’autre au fil des années. « Ah, je ne savais pas que tu faisais dans le porno avant ça. Je comprends mieux tout à coup. » Lança-t-elle en laissant ses yeux la détailler de haut en bas, comme si un quelconque détail physique chez Penny aurait pu légitimer une carrière dans l’industrie pornographique. Elle la prenait volontairement de haut, mais le simple fait de la savoir dans la vie du brun suffisait à ce qu’elle la haïsse sans raison aucune. Et le genre qu’elle se donnait en s’amusant à la piquer sur ce même sujet n’était pas pour la sauver, bien au contraire. Elle pourrait bien l’interroger tant qu’elle le voulait, Halsey décida de ne pas lui laisser une miette de plus que ce qu’elle voulait bien lui laisser croire, c’est-à-dire pas grand-chose. Tout ce qu’elle voulait, c’était une réponse. A quel point était-ce difficile de répondre à une question aussi simple que celle-là ? Apparemment beaucoup. « Pourquoi est-ce que je répondrais à ça? Ça te regarde pas. Demande à Clyde si tu tiens que ça à avoir des détails. » Alors ça, c’était hors de question. Et puis elle entendait quoi par des détails ? La brune plissa des yeux, sentant son irritation augmenter encore davantage tandis que la brune la fixait sans ciller elle non plus, à croire que garder un quelconque suspense à ce sujet l’amusait plus que de raison. « Si c’est si insignifiant, ça te fait quoi de me répondre ? Je sais que vous vous connaissez depuis longtemps, je t’ai vue à Perth il y a des années déjà. » Elle laissa échapper cette information afin qu’elle comprenne qu’elle n’était pas qu’une hystérique présente dans la vie du brun depuis trois semaines. « Bon t’es mignonne et tout, mais j’ai pas que ça à faire. » Halsey s’avança d’un pas afin de lui bloquer le chemin, un sourire au bord des lèvres. « Tu n’as pas encore répondu, donc je pense que si. » En général, elle ne s’amusait pas vraiment à intimider qui que ce soit, mais ça lui rappelait un peu ses années au lycée, elle avait toujours été très forte à ce petit jeu. Elle n’allait pas se mettre à hurler quand même ? Ça serait embêtant.
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
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« Ça c’est certain, s’il n’était même pas assez bon pour que vous tourniez le tournage... » Oh qu’elle ne veut pas aller là, la brune. Le tournage est un sujet bien trop sensible et le fait que tu viens tout juste d’en discuter avec Clyde te rend encore plus à cran. Tu laisses glisser le commentaire, même si t’as les poings qui se sont automatiquement refermés, enfoncés dans tes hanches bien que tu ne laisses rien paraître sur ton visage, ton regard toujours dans celui de la brune. Les formalités sont tombées et elles ne laissent pas place à quelque chose de jovial et de confortable, ou contraire. Il n’y a aucune raison pour vos comportements respectifs, du moins, aucune raison qui n’a été mentionné à haute voix du moins. Tout tourne autour de Clyde. Clyde a qui tu n’avais pas parlé depuis mars avant l’échange juste avant. Clyde qui n’était pas vraiment un ami, mais qui n’était pas vraiment un ex non plus. Tout ce que tu savais, c’est qu’elle était certainement la dernière personne sur terre avec qui tu avais envie de discuter les détails d’une relation datant maintenant de plus de dix ans. « Ah, je ne savais pas que tu faisais dans le porno avant ça. Je comprends mieux tout à coup. » Il y a un sourire en coin qui vient se placer sur ton visage. Elle a du chien, cette Halsey. Ça ne te surprend pas vraiment qu’elle plaise à Clyde. « On commence tous quelque part. » Tu lui souris, c’est pas comme si c’était vraiment ce qui était arrivé et elle le sait très bien. Tu rends le tout dérisoire. Elle peut bien croire ce qu’elle veut de toute façon. Son opinion n’a absolument aucune valeur à tes yeux. Elle ne peut pas te faire mal, mais quelque chose te dit que toi, tu peux lui faire du mal. « Si c’est si insignifiant, ça te fait quoi de me répondre? Je sais que vous vous connaissez depuis longtemps, je t’ai vue à Perth il y a des années déjà. » Donc elle fait partie de la vie de Clyde depuis longtemps elle aussi. Tant mieux pour elle. Clyde et toi, vous avez jamais vraiment discuté des autres personnes dans vos vies respectives. Votre relation se contentant d’être une pause de votre quotidien, ici et là au cours des années. Rien de bien menaçant pour Halsey pourtant. Et à voir comment elle réagissait la brune, c’était probablement mieux que vous ayez chacune votre place dans la vie du brun, très loin l’une de l’autre. « Qui a dit que c’était insignifiant? » Ce l’est, mais ça t’amuse trop de savoir que tu joues avec ses nerfs. « Et encore une fois, si tu connais la réponse, pourquoi tu poses la question? » C’est qu’elle est presque agaçante à la fin, cette Halsey. Si les choses n’étaient pas si tendues avec Clyde, tu te permettrais un commentaire sur son choix de copine. Mais c’est pas vraiment ta place de dire quoique ce soit. Mais ça, ce n’est qu’un détail supplémentaire que la brune ignore. Tu veux partir et couper court à cette discussion particulière mais elle avance vers toi et tu sais que ça ne sera pas si simple. « Tu n’as pas encore répondu, donc je pense que si. » Un rire mauvais siffle entre tes lèvres. Tu t’approches à ton tour. « Tu vas faire quoi? Me retenir ici contre mon gré jusqu’à ce que je parle? » Ton rire résonne à nouveau, plus fort cette fois alors que tu tentes de contourner la brune, ton épaule s’écrasant volontairement contre la sienne en un mouvement brusque.
Il devait donc fouiller sur le réalisateur que Rory Craine avait frappé, que Penny lui avait précisé là où elle ne semblait pourtant pas vouloir lui livrer la teneur exacte de ce mystère qu’elle semblait entretenir sciemment depuis si longtemps. Envers lui, mais aussi envers le monde, alors que l’idée d’une “exclusivité” à paraître dans les médias avait été prononcée, ce qui ne pouvait qu’intriguer Clyde tout autant que le perdre dans les méandres de cette situation de toute évidence complexe. Alors, il avait promis de chercher, acceptant par là de cesser de poser des questions auxquelles elle ne semblait vouloir répondre pour l’instant - mais fin janvier, lorsqu’elle serait de retour, il trouverait enfin réponse, non sans avoir gratté de son côté en attendant. Il était bien trop curieux, bien trop avide de scandales et de secrets - bien trop lui, et pourtant, cela la concernait elle, l’une des rares qu’il n’avait jamais songé à utiliser.
Il avait donc hoché la tête et affiché un bien maigre sourire lorsqu’elle lui avait souhaité de bonnes fêtes de fin d’année, et par la même occasion silencieuse, un bon rétablissement. La jeune femme ne l’avait pas suffisamment aliéné pour qu’il reste de marbre, et son sourire s’était donc légèrement étiré lorsqu’il avait commencé à s’éloigner non sans lui lâcher un ‘Joyeux Noël’ en retour. Difficile de conclure par là qu’il s’agissait d’une période joyeuse pour le brun, notamment à cause de la convalescence dont il sortait tout juste, mais également car les journées qui se profilaient ne représentaient rien de réellement spécial à ses yeux. Avant de regagner sa voiture, il jeta un dernier regard à la brune qui lui tournait désormais le dos, n’ayant pas la présence d’esprit de balayer du regard la place, ce qui lui aurait permis de repérer la tempête en devenir. Trop pris dans les questions qui se bousculaient dans sa tête et la pointe d’inquiétude qu’il ressentait tout de même envers la jeune femme, il démarra avant de voir Halsey s’approcher à son tour de Penny, ne lui laissant pas un instant de répit. S’il était inquiet pour l’actrice, il ne savait pourtant pas à quel point il aurait dû l’être.
Sa remarque sembla faire mouche et même si Penny était actrice, elle ne put camoufler sa réaction lorsque le sujet glissa sur le fameux tournage qu’ils n’avaient jamais terminé. Si elle ne lui avait pas fait remarqué elle-même que le film n’avait jamais vu le jour, Halsey aurait été incapable de retourner cette information contre elle. Sans doute aurait-elle dû y penser avant de commencer à se servir de Clyde comme d’un moyen de la faire réagir alors que le brun était la raison précise pour laquelle elle se trouvait face à elle en cet instant. La jeune femme observa les poings de son interlocutrice se serrer sous l’énervement avant de remonter le nez vers elle avec une lenteur calculée, conservant ce sourire satisfait qui aurait fait sortir n’importe qui de ses gonds. « Qu’est-ce qu’il y a, on t’a virée parce que t’étais pas assez bonne ? » Si ce sujet était sensible, autant s’y engouffrer après tout. « Tu veux en parler ? » A son tour de se montrer condescendante à présent, peut-être que l’actrice avait des soucis de confiance en elle, peut-être que Clyde était son oreille attentive lorsque quelque chose n’allait pas ? Rien que cette idée lui filait la nausée, mais Halsey le connaissait assez pour savoir qu’il était réellement capable d’éprouver de l’affection pour une fille comme elle. Il pouvait jouer au dur tant qu’il le voulait, les années effilaient la carapace qu’il s’était construit avec elle et apriori, avec d’autres. Cette perspective la blessait et la mettait en colère sans qu’elle puisse y trouver une quelconque raison logique, ce qui ne fit qu’attiser l’irritation qui était déjà bien présente. « On commence tous quelque part. » Penny lui adressa un petit sourire et la brune le lui rendit, à la fois surprise et peut-être un peu impressionnée par son répondant. Conserver son aplomb de cette façon alors qu’elle ignorait qui elle était, il fallait le faire. « Je vois que le succès ne t’a pas fait perdre ta modestie, c’est tout à ton honneur. » Railla-t-elle avant d’insister une nouvelle fois sur la seule question qu’elle avait à l’esprit et à laquelle la brune se refusait pourtant de répondre. A la base, elle n’était pas venue chercher les embrouilles – inconsciemment, peut-être. Mais l’attitude de cette fille commençait sérieusement à la fatiguer et par conséquent, sa patience s’étiolait elle aussi. « Qui a dit que c’était insignifiant? » Halsey se retint de lever les yeux au ciel face à cette remarque qui n’était que provocation, une fois de plus. « Et encore une fois, si tu connais la réponse, pourquoi tu poses la question? » « Parce que je n’ai pas tous les éléments. » Se contenta-t-elle de répondre, peu désireuse de se mettre dans une position de vulnérabilité qu’elle frôlait déjà bien trop en se trouvant face à elle à l’interroger sur sa relation avec Clyde. Penny tenta de lui faire comprendre que la conversation était terminée, mais sans doute n’avait-elle pas encore compris qu’elle ne le serait pas tant qu’elle ne l’aurait pas décidé. La brunette s’avança donc d’un pas en relevant les yeux dans sa direction, sans se départir de son sourire. « Tu vas faire quoi? Me retenir ici contre mon gré jusqu’à ce que je parle? » L’actrice éclata de rire avant de la contourner, la bousculant au passage. Elle n’avait pas fait ça ? La brunette lui attrapa le bras et l’attira à elle avec une violence qu’elle ne se connaissait pas, approchant son visage de celui de Penny tout en plongeant son regard froid dans le sien. « Je te conseille de faire attention où tu mets les pieds, Bonnie. » Lança-t-elle avant de la bousculer à son tour en haussant un sourcil dans sa direction. Est-ce qu’elle allait se mettre à pleurer maintenant ? Ou appeler sa mère à la rescousse ?
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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Si tu pensais que ton absence de réponse à la pique de Halsey te permettrait de ne pas t’avancer davantage sur le sujet du tournage, tu n’avais toutefois pas encore réalisé que tu faisais face à une adversaire de taille. Le genre qui remarquait chaque changement de ton non-verbal et qui n’hésiterait pas à s’en servir contre toi. « Qu’est-ce qu’il y a, on t’a viré parce que t’étais pas assez bonne? » Elle n’a pas osé, si? Ta respiration s’accélère alors que la colère grandit d’un coup dans tout ton être. Mais tu ne lui donnes pas le plaisir de t’énerver, ne brisant pas le contact visuel entre vous, la défiant éternellement du regard. « Tu veux en parler? » Il y a un Ta gueule qui ne demande qu’à quitter la barrière de tes lèvres, mais tu prends une longue inspiration et compte jusqu’à trois, laissant pour une rare fois l’impulsion disparaître sans la laisser prendre le contrôle. « Pas avec toi, mais je sais que Clyde va se faire un plaisir de m’écouter. » C’était après tout une partie de la vérité, non? Jamais Halsey, ni même Clyde à ce stade, ne pourrait s’imaginer les vérités qui se cachaient derrière l’annulation de ce tournage. « Je vois que le succès ne t’a pas fait perdre ta modestie, c’est tout à ton honneur. » « Oh tu sais, j’ai beaucoup de respect pour toutes les travailleuses du sexe. Enfin, presque toutes. » que tu dis en dévisageant Halsey de la tête aux pieds. Est-ce que tu venais d’insinuer qu’elle avait l’air d’une pute? Très certainement. Si elle voulait jouer à ce jeu, tu n’allais certainement pas te gêner pour répondre à ces remarques de la même manière. Après tout, c’est en partie ton talent en improvisation qui faisait de toi une si bonne actrice, malgré ce que pouvait dire ou penser la brune. Tu serais presque déçue du manque de réaction de Halsey face à ton commentaire, mais tu sais que ça aussi, ce n’est qu’une partie de ce jeu malsain à lequel vous jouez sans vraiment savoir pourquoi. « Parce que je n’ai pas tous les éléments. » Tu hausses les épaules. Elle ne les aura pas non plus. Pas de toi de toute façon. Tu te fiches bien de savoir ce qu’elle représente pour le Wakefield, que ce soit son ex, sa petite amie ou même sa future femme, ça ne change absolument rien pour toi et ça n’a aucune incidence sur l’affection que tu as toujours eu et que tu vas continuer d’avoir pour Clyde. « Parfois, il faut savoir se contenter de ce qu’on a. » C’était une leçon de vie pleine de sagesse après tout, même si tu te doutais bien que Halsey n’allait pas le voir de la même façon. Tu la bouscules au passage alors que tu tentes vainement de t’éloigner, mais ce sont ses doigts autour de ton bras qui te retiennent en place. Elle serre fort, bien trop fort pour une si petite fille et tu suppresses un léger gémissement de douleur et de surprise alors que son visage se rapproche une nouvelle fois du tien. « Je te conseille de faire attention où tu mets les pieds, Bonnie. » « Tu as trente secondes pour enlever tes sales pattes de sur moi. » Trente secondes d’avertissement avant que tu ne ressentes absolument aucune gêne et aucune culpabilité à lui mettre une gifle sur cette jolie gueule qui parlait beaucoup trop de choses qui n’étaient pas de ses affaires. « Sinon je te jure que tu ne vas pas apprécier le suite de cette discussion. »
Il était désormais plus qu’évident que ce qu’il s’était passé avec ce film en particulier était une source d’irritation chez l’actrice, ce qui poussa Halsey à la piquer pile là où ça faisait mal. Deviner les points sensibles était devenu une seconde nature chez elle et cette Penny n’était pas très douée pour camoufler ses points faibles, ce qui la rendait vulnérable aux remarques acérées de la brunette. Le regard de celle-ci resta délibérément moqueur, déterminée à lui faire comprendre qu’elle avait choisi de défier la mauvaise personne. « Pas avec toi, mais je sais que Clyde va se faire un plaisir de m’écouter. » Un soupir s’échappa des lèvres de Halsey qui secoua brièvement la tête avant de hausser un sourcil contrit dans sa direction. « Alors c’est ça l’histoire, il te sert de psy de temps en temps ? » Pitié. La brune avait du mal à croire que Clyde puisse se montrer à ce point obligeant, mais après tout ça ne serait guère la première fois qu’il parviendrait à l’étonner. « Oh tu sais, j’ai beaucoup de respect pour toutes les travailleuses du sexe. Enfin, presque toutes. » L’actrice laissa son regard se perdre sur sa silhouette, marquant ainsi un sous-entendu qui arracha un sourire à la jeune femme. « Ne sois pas mauvaise langue Penny, je suis sûre que tu as d’autres atouts. C’est simplement que la classe n’en fait pas partie. » Un haussement d’épaules vint ponctuer ses paroles tandis qu’elle penchait légèrement la tête sur le côté en détaillant à son tour la tenue de son interlocutrice. En temps normal, la brunette n’aurait rien eu à reprocher à la façon de s’habiller de la jeune femme, mais puisqu’elles en étaient à se lancer des atrocités au visage, autant y aller à fond. Après tout, ne venait-elle pas de la comparer à une prostituée ? Cela valait bien une pique ou deux de plus. « Parfois, il faut savoir se contenter de ce qu’on a. » Apparemment, l’actrice ne comptait pas revenir sur sa position et Halsey plissa les lèvres, commençant à réellement perdre patience. Venir la trouver elle était un acte impulsif, uniquement motivé par le besoin de comprendre qui elle était et le rôle qu’elle jouait dans la vie de Clyde. Elle était parvenue à glaner quelques informations utiles, mais pas assez pour décider que sa curiosité avait été suffisamment assouvie pour en rester là. « Ah oui ? Et je suppose que tu appliques cette belle philosophie dans ta vie de tous les jours ? » Lança-t-elle avec mordant, juste avant que Penny ne décide de prendre les devants et de la bousculer pour passer et s’éloigner d’elle. D’un geste vif, Halsey la retint et la força à lui faire face à nouveau, la fixant avec toute la froideur dont elle était capable alors que la brune laissait échapper un petit cri de surprise. Elle-même ne s’était pas attendue à l’attraper de cette façon, mais il fallait croire qu’elle était parvenue à lui faire perdre son calme finalement. « Tu as trente secondes pour enlever tes sales pattes de sur moi. Sinon je te jure que tu ne vas pas apprécier le suite de cette discussion. » Oh, elle passait aux menaces à présent ? Halsey relâcha la pression sur son bras, lui laissant croire qu’elle obtempérait, juste avant de poser sa main sur son épaule et de la pousser une nouvelle fois tout en dévoilant ses dents blanches. « Oups. Tu disais ? » La provocation était une seconde nature chez la brunette, et flirter avec les limites était une de ses activités favorites, comme Penny n’allait pas tarder à le comprendre.
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TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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« Alors c’est ça l’histoire, il te sert de psy de temps en temps? » Tu te contentes de hausser légèrement les épaules. Ça t’amuse plus qu’autre chose qu’elle continue de se faire des histoires sur ce qui peut bien te lier à Clyde. Tu savais qu’elle aurait beau se faire tous les scénarios du monde, aucun n’arriverait proche de la réalité. Surtout pas de votre réalité actuelle, votre amitié dans les limbes, quelque part entre toujours possible et complètement disparu. « Ça te dérange vraiment, pas vrai, de pas savoir si j’ai fini dans son lit avant toi, ou même après toi? » Ta voix est moqueuse, ton sourire joueur. Elle dit qu’elle t’a vu il y a plusieurs années donc la possibilité qu’il soit passé de l’une à l’autre n’est pas négligeable. Si ça ne change absolument rien pour toi, tu le sens que c’est exactement le genre d’information qu’elle cherche désespérément à savoir. Les insultes volent de partout et ça n’a rien de bien élogieux. C’est même plutôt crasse, d’un côté comme de l’autre, mais c’est encore de bonne guerre. Du moins, pour le moment. « Ne sois pas mauvaise langue Penny, je suis sûre que tu as d’autres atouts. C’est simplement que la classe n’en fait pas partie. » Oh parce qu’elle en possédait bien plus, de la classe, alors qu’elle disait que tu étais une actrice de films pornographiques? À d’autres. Elle te dévisage de la tête aux pieds, comme tu venais de le faire pour elle. Vous n’étiez pas habillées de manière provocante ni l’une ni l’autre mais vos regards laissaient facilement croire autrement. « Je suis blessée que tu penses une telle chose Halsey, t’as même pas idée. » que tu lui dis avec une fausse voix émotive. C’est que tu t’amuserais presque au milieu de cette discussion inattendue, elle t’aide à pratiquer ton jeu après tout, c’est une bonne répétition pendant ta petite pause avant que tu ne repartes pour Los Angeles dans quelques jours. « Ah oui? Et je suppose que tu appliques cette philosophie dans ta vie de tous les jours? » Ça t’arrache un sourire. « Plus souvent que tu ne pourrais l’imaginer. » C’est bien le seul bout de vérité que tu lui offres d’ailleurs à la brune. T’es prête à mettre tout ça derrière toi, mais elle ne semble pas du même avis et c’est à ce moment que la bonne guerre prend une toute autre tournure. Tu la bouscules, elle t’agrippe, et c’est le début de la fin. Tu la menaces et elle te relâche et alors que t’es sur le point de te retourner, tu sens sa main sur ton épaule et c’est à son tour de te bousculer. Tu bouilles sur place alors qu’elle t’offre un sourire tout ce qu’il y a de plus arrogant. « Oups. Tu disais? » Il y a ta main qui menace de partir dans la seconde, tu ne sais d’ailleurs pas ce qui te retiens. Mais tu n’as même pas le temps de lui répondre qu’il y a une nouvelle personne qui se place juste à côté de vous deux. Une jeune fille, encore adolescente, qui ne se doute pas le moindrement de la situation dans laquelle elle vient de se mettre les pieds. « Excusez-moi, est-ce que vous êtes Penny Stringer? » Tu as du mal à changer ton focus de Halsey jusqu’à la jeune fille, t’as encore une colère soudaine et intense qui coure dans tes veines alors que tu tentes de te détendre devant l’adolescente qui attend toujours patiemment une réaction de ta part. « Oui, c’est bien moi. » Tu offres un sourire à la jeune femme avant de tourner ton regard vers la brune une dernière fois. Une minute de plus et vous en seriez sûrement venu au poings, tu n’en doutes même plus.