T’as pas eu de nouvelles de Samuel quasi tout le mois qui a suivi ton anniversaire. Tu t’en es rendu compte quand il ne répondait pas à tes messages mais tu ne t’es pas inquiéter plus que ça. Ton travail a pris le dessus. Très occupé en cette fin d’année à mettre en place pas mal de trucs pour début 2021. Tu as d’ailleurs déjà fait un saut à Los Angeles, t’es revenu y’a quelques jours. Des projets toujours plus grands en tête. T’as envie de tout faire mais va falloir que tu temporises car tu n’es qu’une seule personne malheureusement. Tu ne sais pas encore te dédoubler et tu n’as pas envie de déléguer. Tu n’as pas d’employés, d’assistant, mais force est de constater qu’il va falloir que tu cherches un truc de ce côté là un jour ou l’autre si tu veux véritablement venir à bout de tout ce qui fuse dans ta tête.

Aujourd’hui tu t’es prévu de bosser pour la matinée seulement et tu voulais aller voir dans une boutique un nouvel ampli avant d’aller squatter chez Maria pour manger le soir mais ça… Ca c’était avant de recevoir le SMS de Samuel qui te file un rendez vous ce soir même. Un immense sourire se forme sur tes lèvres parce qu’avoir ce genre de nouvelle de la part de Samuel, ça veut dire une bonne soirée en sa compagnie.

Il fait tellement chaud et beau que t’es bien évidemment en maillot shorts, un rouge avec des fleurs dessus. T’as mis un polo manches courtes blanc avec des tongs. T’as sorti le col parce que t’avais envie de faire un peu plus classe que d’habitude. Tu sais pas si va y avoir des potes de Samuel ou quoi, mais tu t’es trouvé beau gosse classieux avec ce col, tu l’as gardé. Y’a des gens sur cette plage mais tu n’oses aller nul part pour l’instant, tu as le nez dans ton téléphone parce que tu as scanné l’endroit et tu n’as pas vu Sam.  « Bonsoir » Mais voilà que tu l’entends enfin. Tu relèves la tête, délaissant ton téléphone pour voir sa belle gueule. « Hey. » Il embrasse ton sourire aussitôt. Nice. Tu te lasseras jamais de Sam qui t’embrasse dans des lieux public comme si c’était la chose la plus normale qui soit.  « T’as bonne mine en un mois et demi… » Tu apprécies son compliment. « C’est fou, c’est comme si j’avais oublié que tu pouvais être si beau quand je te voyais… On passe l’étape du « ça fait longtemps » et des retrouvailles habituelles ça te va ? Tu vas croire que tu es mon rencard officiel pour ce genre d’évènements dans la ville… Et bien tu sais quoi ? C’est le cas ! » Ca te surprend quand même un peu ce débit de paroles, même si c’est clairement un truc qui le caractérise malgré ce qu’il t’a dit le soir de votre rencontre. Tu sens bien que ça fait plus d’un mois que tu ne l’as pas vu pour avoir zappé ses tirades avec sa jolie voix. Oui tout est joli chez Sam parce que tu sais qu’avec lui tu peux être plus proche que d’autres vu le type de relation que vous avez tous les deux. C’est pas avec tout le monde que tu échanges ta salive. D’ailleurs le baiser qu’il t’a donné était trop bref à ton goût mais tu sais que tu vas rattraper tout ça sous peu. « T’as l’air en pleine forme toi aussi. » Tu t’en mords la lèvre de le voir si joli devant toi. « J’ai quelques questions. Est-ce que y’a des gens que tu connais ce soir ou on s’incruste juste et on fait notre vie ? Est-ce que je viens dormir chez toi après ou faut que je t’entraine dans un coin tranquille pour t’ouvrir ton jeans? Je te laisse te restaurer avant quand même. » Tu finis avec un clin d’oeil accompagné d’un sourire bien en coin. Tu te souviens très très très bien qu’il avait plaisanté sur l’idée de vous amusez dans une ruelle. Vous n’avez pas encore eu l’occasion et clairement t’as envie de t’amuser avec lui ce soir. Tu préfèrerais le manger lui que ce qui se trouve sur cette plage en train de griller. Mais tu sais être civilisé, tu l’es tout le temps mais y’a un truc chez Sam qui t’allume beaucoup trop vite. His dick.

« En plein jour ? Il va falloir prendre son mal en patience jeune homme. » Quoi ? Il plaisante. Bien sûr qu’il plaisante. Mais tu as bien l’impression qu’il a d’autres trucs en tête avant de consommer bien plus en profondeur. Dommage. Car tu as clairement ça tout en haut de ta liste d’envies de ce soir. « Qu’il y ait ou non des connaissances de mon côté, je pensais plutôt faire ma vie avec toi. » Ca c’est une bonne réponse. C’est pas que rencontrer des potes à lui te fait peur, tu as beaucoup de conversation Jordan, mais t’as la flemme ce soir. Tu veux surtout glisser ta main dans le jeans de Sam. Il prend ta main et tu le suis. Ca te surprend toujours comme il est si tactile avec toi en public, mais ça ne te dérange pas pour autant. « Tu veux vraiment venir chez moi ? Tu sais, mes valises ne sont pas défaites, c’est un peu le souk, mais mon lit est accessible… » Tu lèves un sourcil en l’entendant dire. Il est sérieux là? Comme si t’en avais quelque chose à faire de la propreté de son appart’. Tu veux juste son lit et encore, même pas besoin, tu peux le laisser te baiser sur le tapis de l’entrée. « On va devoir donc se contenter de la ruelle… » AH. Voilà qui est bien mieux. « Parfait ça. » Il t’en faut vraiment pas beaucoup. Un sourire se forme aussitôt sur tes lèvres. Ravi de voir que tu vas pouvoir consommer dans un futur plutôt proche malgré tout ce qu’il t’a dit juste avant. Il a quand même bien le don de te faire tourner en bourrique le gars. Il a de la chance qu’il soit adorablement beau et que tu te remémores bien trop facilement vos précédentes étreintes et tu en veux encore. « Mais avant, tu me dois un hot dog, une bière, des frites et me raconter comment s’est passé la sortie de ton album, étant donné que lorsque j’ai voulu passer chez toi, j’ai vu que tu n’étais pas là et même pas tu m’as prévenu. En gros tu vas devoir te faire pardonner » Une nouvelle tirade de Samuel qui te fait beaucoup rire. Au moins t’es sûr que c’est bien lui et pas juste un mec qui lui ressemble beaucoup.

« On passe l’étape où on fait genre on veut savoir ce que l’autre a fait depuis la dernière fois, ça te va ? » Il n’a pas répondu à tes messages et tu t’en fiches royalement, mais t’as bien compris qu’il a pas le temps pour plus et ça t’arrange en vrai. L’important c’est que vous allez aller dans une ruelle dans pas longtemps. Ca c’est le but de la soirée. Tirer un coup. « J’ai une bonne idée pour me faire pardonner. » T’as clairement rien à te faire pardonner. T’es pas au courant qu’il a essayé de venir chez toi, il t’a rien dit, tu pouvais pas le prévenir. Mais c’est une excuse parfaite pour justement user de ta personne à ton avantage. Tu le tires vers toi pour aller prendre ses lèvres alors que ta main libre va se nicher sur ses fesses. Tu retiens pas un léger gémissement contre ses lèvres suite à ce véritable baiser que vous échangez enfin. Tu restes tout contre ses lèvres alors que tu reprends la parole. « On va se trouver un coin tranquille. Loin de tes potes. Ca ferait désordre sinon hmmm? Tu veux que je te bouffe quoi en premier ? » Clairement tu veux le manger intégralement. Chaque centimètres de son corps, y’a pas de problème. Son odeur, sa peau, ses lèvres, ça fait du bien de les retrouver.

   

« Tu as raison, sautons ce passage-là et passons directement à la partie où je te propose de faire un ping-pong un peu plus loin ? Celui qui gagne le match fait de l’autre ce dont il a envie. Tu n’es pas joueur ? » Tu te demandes pourquoi il fait toujours ça. Le temps c’est de l’argent, il doit bien le savoir ça. Tu as décidé de passer toute la soirée avec lui, peut être la nuit, mais pas sûr vu comme il a refusé de t’embarquer chez lui, mais au moins tu sais que ce temps là lui est alloué. Tant pis s’il préfère faire parler plus que t’embrasser, te toucher, te caresser. « Je t’écoute, j’ai besoin de faire travailler mon imagination… » Mais c’est là qu’il se trompe, t’as pas besoin de parler toi, tu vas agir et tu l’embrasses comme il se doit enfin. Autant tu peux te passer de sexe pendant des semaines, des mois, autant c’est compliqué quand il est juste là sous tes yeux à être si hot. Ca te fait plaisir de voir qu’il ressent autant que toi dans ces moments là. Ses yeux, son regard parlent bien mieux que tous les mots qu’il peut formuler. Tu t’attardes là dessus plutôt, t’es satisfait. « On va trouver la ruelle. On reviendra pour le ping pong… » Il te fait rire avec sa phrase. Ca y est, il a remis ses priorités en ordre.  « Ouais… Faisons ça. » Parce que ça commence à bien se réveiller dans ton short et vous voilà en train de chercher un coin tranquille pour faire votre affaire. Ca fait une éternité que tu n’as pas fait ça comme ça, en mode rapide, dans un coin avec possibilité d’être aperçu par des gens. D’ailleurs des gens, y’en a dans le coin où vous vous trouvez maintenant.

« On va devoir se contenter du barbecue… Et du ping-pong… Tu pourras tenir jusque là ? » Et voilà que Sam prend cette première perche pour esquiver éventuellement, sauf que tu ne le crois pas. Ses mains sur toi, ses lèvres, ses yeux et surtout son ton, il en a autant envie que toi.  « Oh quel dommage. » Que tu dis de manière tout aussi ironique, parce que tu ne vas pas t’arrêter en si bon chemin. La plage, la ville est grande. Tu as tout à fait confiance en votre capacité de trouver un autre endroit que celui où vous vous trouvez actuellement. Et quand l’envie se fera trop fort, vous ne chercherez plus trop loin. « On devrait partir non, si ils s’en rendent compte, ils risqueraient de nous inviter, et je n’ai pas envie de te partager ! » Tu hoches la tête en lui faisant un clin d’oeil. « T’inquiètes, je veux pas te partager non plus. » Et c’est sans trop de difficultés que tu trouves un autre endroit à l’abris des regards indiscrets éventuels. Un coin peu fréquenté où tu colles Sam contre un bungalow alors que tu es déjà en train d’investir son pantalon. Tes jambes fléchissent bien vite, mettant ton visage au niveau de sa ceinture… Tu vas lui faire réaliser qu’il n’a pas besoin de regretter d’avoir fait passer les frites et le ping pong en second plan. Tu mets tout ton coeur, tout tes skills, à lui faire du bien grâce à tes lèvres, à ta langue en plus de tes mains. Tu gères et le voir kiffer te fait kiffer. Tu te rends compte que ça fait vraiment longtemps que vous vous êtes pas vu. Ca fait du bien de retrouver ces sensations avec lui.

Alors que vous êtes de retour à marcher en direction du barbecue, ta main dans la sienne. « Tu veux venir chez moi après ? On mange un bout on profite de la soirée, tu me présentes à tes potes et je te garde pour moi encore quelques heures. » Signe que tu veux réellement passer plus de temps à profiter d’être avec lui. Tu n’as aucune idée quand la prochaine fois sera. Tu n’as pas non plus envie de déjà prévoir la fois d’après, la vie est trop bien remplie pour vous deux. Tout change souvent dans ton planning et tu préfères quand les choses sont faites à la dernière minute. T’as une vue direct sur ce que ça implique comme changements. C’est pas un « peut être » c’est un « let’s go ».

   

Il avait ironisé, entraînant Samuel avec lui. L’ingénieur était pendu à ses gestes, ses lèvres et ses décisions. Finalement dans le jeu, il avait perdu la bataille mais pas la guerre. Phrase toute faite, certes, mais c’était véridique dans son cas à lui. Parce qu’il savait pertinemment qu’il serait gagnant vu les projets qu’évoquait Jordan. Alors il l’avait suivi sans rechigner, riant au passage lorsqu’il aperçut la direction que prenait le producteur. « Un bungalow ? Vrai- » Mais Samuel n’eut pas le temps d’entendre la réponse ou même de poursuivre sa phrase que son dos venait percuter le bois du bungalow, lui arrachant un soupir. Sans se faire prier, Jordan prenait les devants comme bien souvent et Samuel n’était plus qu’un pantin entre ses mains. Il ne contrôlait plus rien, ni ses soupirs, ni ses gémissements qu’il tentait de retenir tant bien que mal, ni même ses mains qui s’étaient glissées dans la chevelure de Jordan dans le but de s’accrocher comme si ce moment risquait de partir en fumée. Et ce fût trop court. Trop intense, comme si Samuel avait attendu ce moment depuis trop longtemps et qu’il en avait oublié tout le bienfait. Pourtant, il lui fallut quelques secondes pour reprendre une respiration normale, son regard posé dans celui de Jordan tandis qu’il s’était redressé. Il avait un sourire béat Samuel, et il savait que Jordan appréciait cela. Comme une sorte de récompense. Bien plus simple que des mots. D’ailleurs, il n’était pas du genre à parler Samuel après un moment pareil. Il lui aurait bien rendu la pareille. Pourtant Jordan prenait déjà sa main et le ramenait en direction du barbecue.

Tout semblait plus agréable pour Samuel. Il observait les vagues d’un regard béat, serrant la main de Jordan quand ses mots le sortirent de ses pensées. Il leva son regard vers ce dernier, haussant un sourcil. « A quel moment j’ai fait allusion à des potes ? » s’interrogea Samuel, un rictus aux lèvres. « Je suis toujours seul quand je prévois de te voir tu sais ? Alors je suis désolé, mais je ne te présenterais à personne ce soir. » s’excusa Samuel avant de stopper leur marche, venant murmurer à l’oreille du producteur. « Et pour me faire pardonner, je te prévois un planning chargé une fois chez toi… » laissa-t-il comme paroles en suspens avant de reprendre, un peu plus joyeux. Parce qu’il savait pertinemment qu’il était un homme de parole, et que ce qu’il prévoyait était toujours une chose faite. « Tu veux quoi ? Hot-Dog ou burger ? Une seconde tournée de mon corps ? » lui demanda-t-il en s’approchant d’un des barbecues avant de tourner le regard dans les alentours à la recherche d’un endroit tranquille pour profiter du sable chaud et de l’océan. « Tu t’occupes des bières et on se retrouve ici ? Ou tu ne veux pas me lâcher par peur que quelqu’un d’autres me kidnappe derrière le bungalow ? » ironisait Samuel dans un clin d’œil alors qu’il s’avançait dans la file d’attente pour commander les sandwichs, s’éloignant de Jordan sans pourtant en détourner le regard. Il avait quelque chose de captivant, c’était indéniable. Et Samuel aimait cette exclusivité. Du moins pour lui, car personne d’autres n’avait réussi à le captiver autant que le producteur.

« Un bungalow ? Vrai- » Le fait qu’il perde le fil de ses mots te fait bien kiffer car tu lui donnes beaucoup de ta personne pour ton plus grand plaisir. T’as envie de plus et c’est pour ça qu’après ce bon moment, bien que trop court, tu lui proposes de venir chez toi à la fin de la soirée. Tu as besoin de sentir ses mains dans tes cheveux encore, sa peau contre tes lèvres un peu plus et ses gémissement plus fort.

« A quel moment j’ai fait allusion à des potes ? » C’est toi qui penses depuis le début qu’il connait des gens ici alors que non. Faut dire que tu ne réfléchis plus avec ton cerveau depuis quelques minutes et ça se ressent dans cette connerie que tu viens de lui dire. « Je suis toujours seul quand je prévois de te voir tu sais ? Alors je suis désolé, mais je ne te présenterais à personne ce soir. » Large sourire sur tes lèvres, ta main qui serre la sienne comme pour lui dire bonne réponse. Tu préfères être qu’avec lui. Tout ce temps que tu lui as alloué, juste pour lui, c’est le meilleur plan possible. Vous avez l’air d’être aussi possessif l’un que l’autre de votre présence, et c’est parfait. « Et pour me faire pardonner, je te prévois un planning chargé une fois chez toi… » Fuck yes. Tu ne le dis pas mais le sourire sur ton visage, ton regard sur lui veulent tout dire. « Le meilleur planning qui soit. » Il tourne ça comme si c’était une dure labeur alors que ce sera très clairement la chose le plus opposé qu’il soit. « Tu veux quoi ? Hot-Dog ou burger ? Une seconde tournée de mon corps ? » Tu hoches la tête. « Je choisirai toujours ton corps avant la bouffe. » De la bouffe t’en as plein chez toi tout le temps et en plus tu la manges pas. Son corps, n’est pas toujours dans les parages et le manger est toujours en haut bien en haut de ta liste. Tu penses qu’il l’a bien compris depuis le temps, mais t’aimes bien le répéter là. Qu’il comprenne qu’il est réellement ta priorité ce soir. « Tu t’occupes des bières et on se retrouve ici ? Ou tu ne veux pas me lâcher par peur que quelqu’un d’autres me kidnappe derrière le bungalow ? » Il te fait rire et tu vas lui mordre doucement la joue parce que tu as clairement encore très envie de le bouffer. « Je m’occupe des bières, et prend moi…. des frites. Avec du ketchup. » Tu te sens drôle avec ta petite phrase. Tu l’as dit assez fort et tu t’es affiché assez avec ton coup de dent sur sa peau pour que personne d’autre ne puisse le kidnapper dans un bungalow. Tu files de ton côté et tu prends deux bières et deux coca, histoire de ne plus avoir besoin de faire la queue après.

Tu ne l’as pas retrouvé au point de rendez vous parce que t’as trouvé deux places à une table qui se sont libérés. C’est mieux de manger assis à une table que par terre dans le sable. Tu fais de grands signes à Sam quand tu le vois te chercher. Tu as déjà commencé à boire ton coca des deux que tu as disposé devant toi. Les deux bières pour Sam. Y’a des gens installés à vos côtés car il y a du monde ce soir mais t’es clairement pas dérangé du tout que des inconnus puissent entendre vos conversations. « Y’a quoi sur mon planning de la soirée boss ? » Que tu lui demandes avec un sourire en coin. T’as bien envie de t’amuser comme ça avec lui. Comme si ça allait être une corvée, comme s’il était ton patron, comme si c’était défendu. Tu prends déjà une frite parce que même si t’as pas faim, maintenant qu’elles sont devants toi, c’est une bonne idée de manger pour vivre.

« Ne me refais plus ça, j’ai cru qu’on t’avait kidnappé… » Il te fait vraiment rire avec ses idées de kidnapping. Tu te battrais pour ta vie si des gens veulent t’empêcher de goûter à la partie la plus sensible du corps de Sam. Tu as de grands projets pour ce soir, autant que lui. Tu le laisseras prendre les commandes parce qu’il a l’air d’avoir de la suite dans les idées et tu es pour tout. Comme à chaque fois que vous vous voyez. Il salue les gens à vos côtés et tu fais de même du coup. T’as beau être le type le plus poli de la Terre, parfois ton esprit est bien plus occupé par autre chose et là c’est Sam qui est devant toi. Sam qui est fucking hot et avec qui tu vas passer le reste de la soirée chez toi, peut être même la nuit. Tu ne loupes rien de son bouton qu’il défait. Damn. Il ne t’en faut pas beaucoup pour attiser tes braises qui sont déjà bien allumées. Tes yeux qui sont en train de lorgner sur sa gorge que t’as encore envie de déguster. « Boss ? » Tu remontes tes yeux aux siens. « Si c’est comme cela que tu l’envisages, ce sera bien plus marrant que prévu » Tu hoches la tête, un large sourire sur tes lèvres de l’entendre approuver des mots. Qu’il apprécie le level supplémentaire d’amusement que tu es en train glisser à la suite des règles qu’il a doucement commencer à établir pour la suite. Le planning. « J’imaginais bien profiter de ton canapé… Et de tout ces endroits que tu ne m’as pas fait visiter… » Tu te lèches les lèvres en le regardant alors que tu piques encore dans tes frites, vos frites.

« Au passage, tu me dois un massage. Ne l’oublie pas… »
« Tout ce que tu voudras, boss. »

Oh god tu prends plaisir à l’appeler comme ça. Tu ris autant que lui avec vos conneries. Toujours aussi souriant tu es Jordan, même encore plus que quand vous vous êtes retrouvés maintenant que tu as pu le manger pendant quelques bonnes et longues minutes pour commencer cette soirée correctement. « Puis tu seras prié de me laisser l’accès à ta douche… La chaleur plus le sable, ça ne fait jamais bon ménage ! » Comme si tu allais lui refuser l’accès à ta douche. Il te fait rire. Il est cute.  T’aimes tous ces clins d’oeil qu’il te fait ce soir. « Je t’aurais bien donné l’accès, mais comme tu as disparu des radars, tu te contenteras d’observer derrière la vitre. » Il revient là dessus, il est vraiment cute. De ton côté, tu ne comptes pas mettre sur le tapis les messages auquel il ne t’a jamais répondu. Tu les as déjà oublié. C’est pas important du tout, mais lui, il a l’air de s’accrocher à ce détail. Il a voulu te voir, t’étais pas là, il ne l’oublie pas. « Tant que j’ai la vue y’a aucun problème. » Tu t’imagines déjà en train de le mater se laver. Tu te feras des choses bien trop osées pour ne pas qu’il te laisses le rejoindre sous la douche. « J’étais à Los Angeles pour le boulot. Je vais y retourner avant la fin de l’été. » L’été Australien, donc avant la fin mars. Tu vas y aller assez souvent cet année si tout se goupille comme tu l’imagines. Tu vas tout faire pour car ça va être des projets énormes pour ta carrière. « Je savais pas que je devais être à ta disposition sur le sol australien. » Un sourire en coin se forme sur tes lèvres. Tu penses tellement plus avec ton cerveau ce soir Jordan, c’est affolant. « Je me ferai pardonner plusieurs fois de cet écart, boss. » Gosh t’es en feu Jordan. Sam te fait beaucoup trop d’effet et c’est si simple d’entrer dans son jeu, il te tend toutes les perches possible et inimaginable. Ta jambe va se coller à la sienne sous la table. T’aurais dû t’asseoir à côté de lui pour pouvoir lui faire des choses bien plus indécentes l’air de rien.

« Cesse de faire ça, où je ne finirais pas mon sandwich avant d’arriver chez toi… » Tu sais pas comment mais ton sourire est encore plus large que juste avant. La satisfaction de lui faire de l’effet est si douce à tes oreilles. Tu sais que vous allez vous amuser comme jamais une fois que vous serez chez toi. Vous faites monter tous les deux la tension. Y’en a pas un pour attraper l’autre. Love this. Tu sens que les gens juste à côté à votre table jettent des coups d’oeil vers vous mais tu en as rien à foutre. T’es dans la SamJor Zone et vous n’êtes pas indécent physiquement. S’ils étaient pas loin du bungalow tout à l’heure ça aurait été une autre histoire… Mais non. Tu as bien capté que Sam se tend légèrement après un coup d’oeil qu’il leur a donné. Et voilà qu’il pose sa main sur la tienne. Okay. Parce que s’il aime provoquer, c’est aussi carrément ton truc. Tu sens que la soirée va être encore mieux. « Si la vue te suffit, on pourra vérifier cela ailleurs que dans la douche… » Tu te mords la lèvre de manière trop prononcé, autant pour faire chier les deux à côté que pour montrer à Sam que t’as plein de choses qui viennent dans ton esprit de l’entendre dire ça.

« Los Angeles ? Vraiment ? C’était bien j’espère ! »
« C’était génial. J’aime trop cette ville. »

Beaucoup de souvenirs là bas. Beaucoup de bonnes vibes. Beaucoup de bonnes nouvelles. Que du bon à LA toujours. Mais ça n’a pas plu à Sam de te louper à cause de ton voyage. « Bien sûr que si. Je suis ton boss, c’est toi qui l’as dit ! » Ca lui plaît cette nouvelle appellation et tu sens que tu vas l’utiliser plus que de raison à l’avenir. « De toute façon, les américains sont moins charmants que moi… » Un éclat de rire sort de ta gorge alors qu’il dit ça et puis tu reprends ton sérieux aussitôt. « Pourquoi c’est si vrai? » Tu trouves Sam bien plus hot que tous les gars que tu as pu croiser pendant ton trip. Peut être que c’est parce que tu sais qu’avec lui tout est simple ? Peut être que c’est parce que tu sais que tu finis toujours dans son jeans quand vous vous voyez ? Peut être. En tout cas t’as pas eu d’occasion à Los Angeles avec qui que ce soit parce que tu n’as pas créé d’occasions. Trop occupé dans ton travail, le sexe n’est jamais ta priorité quand tu voyages de la sorte avec tes projets plein la tête. « Toute ta vie tu veux dire. » Et Sam qui n’a pas l’air d’avoir envie de se défaire de toi pour un bon moment. Parfait ça. Tu allais pour rajouter quelque chose sur ses mots mais le couple à côté en a visiblement très marre de vous entendre.

« Passez une bonne soirée messieurs dame. »
« Pas aussi bonne que la mienne… »

Tu souris en coin à Sam qui joue l’enfant de choeur pour vous deux. Tu préfères appuyer sur le côté indécent de votre relation qui n’est pas bien vu aux yeux de Dieu ou peu importe ce que cet homophobe est en train de dire comme insultes à votre encontre. Ca te fait rire mais t’es quand même bien content que sa femme l’entraine avec lui au lieu de laisser les choses s’empirer. « Quand tu dis toute la vie, je te préviens je suis un homme marié. » Tu es sûr que tu lui as déjà donné cette information par le passé et tu lui montres ton alliance à ta main gauche pour appuyer tes mots. « Merde, j’aurai dû dire ça quand l’autre fils de pute pouvait encore nous entendre. J’ai manqué une occasion de le rendre encore plus furax. » Ca te fait rire. Trop rire. Tu vas reposer ta main sur celle de Sam, mêlant tes doigts aux siens. « Je suis sûr que ton sourire et ta politesse l’ont fait bander un peu… » Qu’est ce que tu es indécent Jordan. « Ou c’est peut être moi ? » Ton tour de faire l’innocent qui est tout sauf innocent. Tu bois un peu de ton coca sans quitter Sam des yeux.