Je me suis retrouvé seul sur la plage. Ma sobriété n’aura pas duré quarante-huit heures.  Mia est partie ou je suis parti. Je n’ai pas envie d’y penser. Tout ce que je sais c’est que j’ai emporté la bouteille laissé dans la glacière et que je l’ai bu sans m’arrêter jusqu’à ce qu’elle soit vide. Tout de suite le manque s’est apaisé, mon corps a arrêté de trembler et je me sens un peu mieux, même si mon cœur reste en vrac.

Déception. Pitoyable. Égoïste. J’entends chaque mot à chaque pas en avant, titubant sur la plage, de moins en moins sobre. Je gueule des choses dont je ne me souviens pas aux passants sur la plage. Je vole une bouteille qui trainait à un couple parti se baigner. Je me dis finalement que le black out était peut-être mieux, qu’au moins je ne pensais plus à rien, je ne ressentais plus rien. Cela me semble plus simple que le reste, plus simple que d’affronter cette réalité dans laquelle j’ai tout détruit sur mon passage, cherchant à tirer les autres vers le bas avec moi.

Les badots sur la plage ne verront qu’un type complètement bourré en pleine après-midi, gueulant des mots sans aucun sens,  buvant trop vite, cherchant à se noyer sur le sable fin. Je ne sais pas quel groupe a fini par appeler la police. Si je le savais sans doute, je serais allé leur dire ma façon de penser. Je leur aurais envoyer ma bouteille la tête pour leur faire comprendre leur erreur. Encore aurait-il fallu qu’elle soit vide. Je marche sans direction sur la plage quand je bois la voiture de police sur la route non loin.  Je m’arrête comme un idiot pour les regarder et je ne connais pas le flic qui en sort. Je titube en riant , buvant un peu plus de ma bouteille sans aucune gêne.  « Lai-Laissez-moi ! » Je gueule à la direction du flic. C’est là soudain que je le reconnais. Elias. Elias Sanders. « Oh mais c’est le copaaaaaaain à Dylane ! »

@Elias Sanders  

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Confortablement installé sur le siège de sa voiture, en planque, en train de bouffer un énième sandwich, il fixe les environs, attendant une voiture berline grise qui est censé être là depuis environ une vingtaine de minutes. Pourquoi fait-il confiance à son indic alors que c’est la seconde fois qu’il le fait poireauter pour quasiment rien. Peut-être parce qu’il n’a pas d’autres pistes sur ce gang et sur ce deal. Ce qui a tendance à le rendre irritable, parce que perdre ne fait pas réellement partie de son vocabulaire et que ce n’est pas quelque chose dont il apprécie réellement – comme tout un chacun, en sommes. Quoi qu’il en soit, il allait devoir revenir avec des explications ou des photos à l’appui, et pour ça, rien de mieux que de voir arriver cette bagnole. Croquant une énième fois dans sandwich appétissant, la radio qui retentit, « un agent est attendu sur la plage côté Est pour un fauteur de trouble, il a visiblement consommé de l’alcool et insulte les passants… » Elias lève les yeux au ciel, baissant le volume de la radio, rien à foutre qu’il soit juste à côté, à quelques mètres, il veut attendre cette bagnole, il veut avoir raison comme à son habitude, mais visiblement, Zoey sa partenaire n’en est pas autant satisfaite que lui. « Tu fais quoi là ? On y va ! » Elle ne lui laisse pas le choix, lui donnant un coup sur ses pieds qu’il a tranquillement allongé sur le tableau de bord de la bagnole. Soupirant bien fortement pour lui montrer qu’il n’est pas aussi ravi qu’elle avant d’entendre une petite phrase qui va rallumer sa flamme pour le danger, « il pourrait être armé… » Ca s’annonce déjà un peu mieux, ne s’attendant pas vraiment à quoi s’attendre, ni sur quel individu il pourrait tomber, Zoey sort de la bagnole pour rester en planque pendant qu’Elias, fonce littéralement jusqu’à la plage, « matricule 7-7-8 je me rends sur place, je suis à quelques mètres ! » Il a à peine le temps de finir sa phrase qu’il se retrouve déjà à mi-chemin, et donc ne tarde pas à pouvoir se garer avec facilité. Mais il n’a même pas le temps de faire le tour de sa voiture une fois la porte claquée, qu’il entend des cris, des rires assez bruyant, alors qu’un homme se tient devant lui, fronçant les sourcils, une bouteille qu’il tient en l’air, il braille. « Lai-Laissez-moi ! » Son arme jamais bien loin, il observe quelques instants l’homme avant de s’y approcher, « monsieur que vous arrive t’il ? » Il demande, encore bien trop loin pour y distinguer les formes, mais c’est en se rapprochant et désormais à peine se trouve t’il aux environs de trois mètres de l’homme que celui-ci le reconnaît, et semble comme heureux de le voir soudainement, « oh mais c’est le copaaaaaaain à Dylane ! » Sur tous les flics, sur tous les habitants de Brisbane, fallait qu’ils tombent l’un sur l’autre alors qu’ils ne peuvent pas s’encadrer. Rectification, que Sanders ne peut pas s’encadrer, en même temps quel homme peut l’être à ses yeux ? A part Kieran et Gregory ? Evidemment personne… « Qu’est-ce que tu fous dans cet état ? » Il demande, il le lorgne de son regard suspect, avant de reprendre indifférent et presque provoquant, « aucune gonzesse n’a voulu se faire taper par toi… ? » Il ne poursuit pas, mais son ton signifie sans aucun doute qu’elles ont eu raison, pense t’il ! Il s’avance suffisamment pour se retrouver pas loin de lui, ne lui laissant guère le choix que de l’échapper, de toute évidence avec ce qu’il a bu, ça va être compliqué pour le Mulligan ! « Tu vas rentrer chez toi si tu veux pas finir au poste mon gars ! » Et Sanders est bien sérieux, mais il se doute que le type va vouloir en rajouter une couche, voire deux, et pas se laisser impressionner !

 
« Monsieur que vous arrive t-il ? » Je reconnais sa voix avant de le reconnaître lui. Mais le nom ne me vient pas tout de suite. Comme si j’avais du mal à faire le tri dans mes pensées embrouillées. Tous les visages se mélangent et les noms avec et quand enfin il s’approche j’arrive à discerner son visage et à me rendre compte que c’est Elias, le copain de Dylane. Copain dont je ne m’étais pas fait un ami il fallait le préciser.   « Qu’est-ce que tu fous dans cet état ? » « qU’EsT-cE qUe tU fOuS dAnS cEt éTaT ? » Je répète comme un idiot en imitant sa voix, m’approchant de lui avec ma bouteille. « Aucun gonzesse n’a voulu se faire taper par toi… ? » Je pouffe de rire. « Qui te dit que je cours qu’après les gonzesses ? » Mais il le sait, le sujet de ma bisexualité l’ayant déjà mis mal à l’aise par le passé.  C’est déjà un miracle qu’on ait pas fini par se taper dessus la dernière fois, alors là avec la quantité d’alcool que j’ai bu et les conneries que j’ai envie de raconter je ne donne pas cher de ma peau.  Il s’approche et je bouge pas, tanguant en le regardant. « Tu vas rentrer chez toi si tu veux pas finir au poste mon gars ! » Je me marre de plus belle. « Très drôle j’adore ! Le ton de flic est tout, t’es le bad cop ou le good cop en interrogatoire ? » je demande curieux avant de reprendre une gorgée de ma bouteille.

« T’es vraiment mignon en uniforme tu le sais ça ? Viens me faire un calin un peu, là j’ai vraiment vraiment envie d’un calin ! » Et c’est presque que j’ai les yeux un peu humides. Je m’approche de lui comme pour lui faire un calin les bras grands ouverts, la bouteille dans ma main droite et je me dis que s’il me fout son poing dans la figure ça sera peut être pas plus mal. Quoique j’aimerais vraiment bien ce calin malgré tout.

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Elias est déjà agacé de se retrouver dans cette situation qui le fait pas réellement rire, en réalité. Loin de lui déplaire, cette manière qu’il a de s’approcher de lui, de façon désinvolte, il sait pourtant gérer ce genre de situation à la perfection. Mais là, il n’est pas question de l’affronter directement, il ne connaît pas bien le Mulligan mais pour le peu, il devine avec aisance qu’ils ne deviendront jamais amis. Ils sont bien trop similaires, bien trop orgueilleux, jamais l’un ou l’autre n’acceptera de se faire commander par l’autre, d’ailleurs en se rapprochant, il sent qu’il pue l’alcool, la même senteur que Sanders a déjà senti par le passé, quand Freya lui a tourné le dos pour partir. C’est d’ailleurs Dylane sans réellement le vouloir lui l’a sorti de ce trou et de ses habitudes, de ses mois entiers à picoler et à finir dans le lit d’une femme différente chaque soirs. « qU’EsT-cE qUe tU fOuS dAnS cEt éTaT ? » Le Mulligan ça le fait rire, beaucoup moins le flic, qui grimace, Pete empeste l’alcool et ça devient réellement un problème pour lui. « Qui te dit que je cours qu’après les gonzesses ? » Seigneur, si il pouvait arrêter avec ça, c’est pas dans les fonctions du flic d’aimer ce genre de forme, les hommes c’est pas du tout son genre – plus encore quand on le lui montre ouvertement. « Tu devrais… » Qu’il lâche, plus pour lui-même d’ailleurs qu’autre chose. « Très drôle j’adore ! Le ton de flic est tout, t’es le bad cop ou le good cop en interrogatoire ? » Et ça l’amuse l’alcoolique de service, il lève les yeux au ciel, comme si il avait que ça à faire. « J’te laisse deviner… » En tout cas il n’était pas de ceux qui se laissent faire. « Je te conseille de pas trop pousser, tu pourrais vite te retrouver menotter… Et pas dans le sens du terme que tu apprécierais ! » Arrogant, prétentieux, sa voix est glacial, le ton aussi, il n’avait pas que ça à foutre de glander avec lui, d’ailleurs il ne peut s’empêcher de le lui rappeler, « contrairement à d’autres, certains ont un travail ! » Même si il ne doute pas que le Pete a un talent aussi : celui d’emmerder son monde ! « T’es vraiment mignon en uniforme tu le sais ça ? Viens me faire un calin un peu, là j’ai vraiment vraiment envie d’un calin ! » Il avance, retirant la bouteille de ses lèvres, titubant, manquant de tomber sur Elias, « putain ! Mais vire de là ! » Le Pete qui ouvre grand les bras, un sourire sur ses lèvres, le regard qui pétille.

cousu main :

« Tu devrais… »  Il a l’air tellement mal à l’aise cet homme dès que j’abord ma sexualité et c’est sans doute pour ça que je ne fais que lui rabâcher les oreilles avec ça, rien que pour l’emmerde un peu plus. Quitte à être insupportable autant l’être jusqu’au bout.

« J’te laisse deviner… Je te conseille de pas trop pousser, tu pourrais vite te retrouver menotter… Et pas dans le sens du terme que tu apprécierais ! »  Il est froid Elias, bien trop froid,  arrogant, déjà prêt à me mettre les menottes et à m’envoyer au trou. Sauf que je n’attends peut-être que ça en réalité. « Oooh mais j’apprécie tous les sens des menottes c’est promis ! » Je me marre et il n’y a pas de joie. Je suis un déchet et je le sais. Je peux encore prétendre longtemps que tout va bien même là sur cette plage où mon amie m’a dit qu’elle me détestait et que j’étais pitoyable. « contrairement à d’autres, certains ont un travail ! » Apparemment je n’en ai pas eu assez de m’en prendre plein à la figure ces deux derniers jours. « Oooh c’est quoi ton boulot manger des donuts ? » Je pouffe de rire avant de l’observer en long et en travers. Il est vraiment mignon dans son uniforme et je suis pris d’une envie soudaine de lui faire un câlin.  Je ne réalise pas que c’est sûrement un besoin désespéré d’affection, me fiche royalement qu’il me déteste.  Je m’approche ouvrant grand les bras. « Putain ! Mais vire de là ! »  Je n’écoute rien et j’entoure son corps de mes bras, le serrant contre moi ignorant son air dégoûté. « T’es plus sympa que Mia. C’est pas peu dire. » Je vis une vie où ce type qui ne m’a jamais apprécié, me déteste sûrement moins actuellement que tous mes proches. Ca me rend triste, terriblement triste, et je ne sais pas si je cherche réellement une étreinte ou si je n’attends qu’une chose qu’il me foute son poing en pleine figure. Il ne sera pas le premier du mois et ne sera sans doute pas le dernier. « Tu veux pas rester boire avec moi ? » Non mais dans quel monde vit-on ? Si j’étais sobre peut être que je me rendrais de l’absurdité de mes propos.

@Elias Sanders

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Elias manque cruellement de temps, il aurait mieux fait ne jamais venir jusqu’ici, laissant sa co-équipière attendre sagement à quelques rues d’ici. Il faut croire que ce garçon agaçant sait jouer le chieur à temps plein. Déjà dans la villa de Dylane il avait été infernal, poussant le flic à lui répondre alors qu’il ne comprenait pas lui-même pourquoi l’ambulancière perd son temps avec un homme comme lui. Elle aurait mieux fait de lui claquer la porte au nez – bien qu’Elias ne sait pas comment sa venue dans cette coloc s’est passé, et très certainement mieux vaut qu’il reste dans son indifférence ! Il arque son sourcil en direction du Mulligan. Haussant les épaules, devant tant d’ironie. « Oooh mais j’apprécie tous les sens des menottes c’est promis ! » Et pourquoi ça ne l’étonne même pas ? Il a de toute évidence bien trop bu pour réellement comprendre ce qu’il est en train de dire. Pour l’apprivoiser. « T’as pas l’impression de faire chier ton monde ? » Est-ce que franchement Sanders avait envie de jouer ce jeu de grand frère avec lui ? Non, évidemment que non, il avait encore moins envie de l’épargner si il le devait parce que le gars pousserait le bouchon un peu trop loin. Mais il est bien connu que Sanders a une limite peu poussée quand il s’agit en plus d’une personne qu’il ne supporte pas vraiment. « Oooh c’est quoi ton boulot manger des donuts ? » Il soupire si fort que le Pete peut l’entendre malgré la légère distance et le vent qui souffle dans les environs. « En tout cas pas celui de boire comme un trou ! » Qu’il avoue, avec fierté levant les yeux au ciel. Il se revoyait il y a quelques mois, le flic aussi avait touché le bas avant de se relever. Il ne doutait pas que ce mec se trouvera une âme charitable pour l’aider. Enfin pour l’heure, Elias avait comme l’impression qu’il venait de la trouver cette âme : lui-même. Et c’était tout sauf possible, il empestait l’alcool à trois kilomètres à la ronde, pourtant il sentait ses bras l’entourant. Rien que le fait d’être si proche d’un mec le dégoûtait au possible ! « T’es plus sympa que Mia. C’est pas peu dire. » Ses yeux s’agrandissent, Mia ? Cette saleté de journaliste ? Mia celle de l’entourage de Dylane ? La McKullan ? « Si on parle de la même Mia, c’est guère étonnant ! » Non, Elias ne la portait pas dans son cœur, et inversement de toute évidence. « On va s’éloigner maintenant… » Bizarrement le ton est calme, les mots rassurants. Bien qu’en toute réalité, Elias serait prêt à en venir aux mains pour arranger les choses, si il le devait. Mais Zoey répète que le calme l’emporte toujours dans ce genre de situation grotesque, il ne lui dira pas qu’il a essayé sa méthode, alors que Pete obtempère et le libère de cette étreinte ! « Tu veux pas rester boire avec moi ? » Le silence, le bruit qui vient s’accaparer de ce moment alors que Sanders le regarde un instant… « Tu devrais rentrer chez toi, prendre une douche et partir te coucher ! » Ce serait la chose la plus raisonnable dans son état, « et demain, arranger tes problèmes avec les personnes concernés. » Un conseil que le Sanders n’aurait jamais donné il y a quelques mois, avant de rencontrer l’ambulancière. Bien qu’il n’était pas certain de vouloir savoir le Mulligan près de sa petite amie, dans cet état…

« T’as pas l’impression de faire chier ton monde ? » Oh si plus que ça j’ai l’impression d’être dans une quête pour détruire mon monde, pour y briser chaque lien social, pour montrer le type bourré qui se cache derrière mon charme et mes sourires.  « J’suis bourré. » Que je réponds comme si c’était l’explication à tout, une bonne justification ou une excuse à tous mes actes.   Je lance une pique sur son boulot et l’autre soupire, désespéré. « En tout cas pas celui de boire comme un trou ! » A ca je ris, d’un rire un peu trop aigu pour être naturel. « Encore heureux, toi t’as un flingue dans la vie de tous les jours ! » Sauf que moi j’ai des mots et des actes que je regrette, qui ont blessé bien sûr que je ne l’aurais jamais envisagé.

Je ne sais pas ce qui me prend quand je me décide à lui faire un calin comme si ça allait aider ou comme si Elias allait me laisser faire sans me balancer son poing dans le nez. Pourtant, je ne reçois aucune attaque alors que mes bras l’entourent et que je le serre contre moi, réalisant alors que j’en avais peut être plus besoin que ce que je ne pensais.  Il est plus sympa que Mia et la parole vient du cœur après tout ce que je me suis pris à la figure.  « Si on parle de la même Mia, c’est guère étonnant ! » « Tu la connaaiiiiis ?» J’ai toujours les bras autour de lui. « On va s’éloigner maintenant… » L’idée de le lâcher me ferait presque perdre pieds, conscient qu’il est le corps humain auquel j’ai décidé de m’accrocher en cet instant. Pourtant son ton est calme, les mots rassurants et j’en suis presque surpris, décidant malgré tout de le lâcher, faisant quelques pas en arrière.  Je n’ai qu’une peur à  présent qu’il me laisse seul et décide de lui proposer de venir boire avec moi. « Tu devrais rentrer chez toi, prendre une douche et partir te coucher !  et demain, arranger tes problèmes avec les personnes concernés. » A ca je me renfrogne, décidant au contraire de boire une gorgée de plus. « Ouais ça marchera pas. Elles me pardonneront pas. » je m’assois dans le sable avant de lever mon regard vers lui. « ALLEEEZ RESTE. On peut inviter Dylane. Vous êtes toujours ensemble ? Je me demande comment elle fait pour te supporter. Bon en même temps t’as une belle gueule ça aide.  Comment tu l’as rencontrée ? » Mon flot de question est là uniquement pour parer le flot d’émotion que je ne veux pas ressentir.

@Elias Sanders  

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Cette situation lui échappait entièrement, et il n’en comprenait pas réellement le déroulement. Sans aucun doute qu’il serait tombé sur quelqu’un d’autre que sur cet homme, cela aurait été plus simple. Mais Pete Mulligan ne lui facilitait pas la tâche, et il le maudissait à présent qu’il ne parvient pas à obtenir ce qu’il veut : que l’autre rentre chez lui pour qu’il puisse rejoindre Zoey. Bien que l’envie de la rejoindre était à mille années d’eux, mais elle tirerait tout le bénéfice si son contact ne s’est pas planté, et ça, l’ego de Sanders ne le supporterait pas ! Il erre sur la plage, sans aucune conviction, tentant de convaincre l’homme d’arrêter de picoler, mais dans le fond, il pouvait bien continuer et même aller se noyer, que cela ne dérangerait pas le moindre du monde le flic. Enfin, dire qu’il était là pour arranger les choses et faire en sorte qu’il rentre chez lui, ce qui n’allait sûrement pas être des plus faciles, mais qu’importe Elias, insisterait, histoire juste rabâcher à Dylane qu’il a réellement tout tenter, mais pas parvenu à obtenir ce qu’il voulait… Comme si elle le croirait un instant… Elle est la mieux placé pour savoir que quand il a une idée en tête, il fonce, insiste jusqu’à épuisement de l’autre. « J’suis bourré. » Qu’il avoue, en feintant la raison de côté chieur comme si ça suffirait au flic. Il lève les yeux au ciel avant de soupirer lentement, « merci, je l’avais pas remarqué… » Encore moins senti qu’il songe tout bas, alors qu’il pue l’alcool à trois kilomètres à la ronde. Qu’il marche en titubant, agressant les passants en leur criant dessus ou en rigolant de façon à ce qu’on entende que lui. « Encore heureux, toi t’as un flingue dans la vie de tous les jours ! » Elias lève les yeux au ciel, « c’est pas un jeu Pete… » Il l’appellerait bien par son nom de famille, mais il ne connaît que son prénom ! « Tu ferais quoi avec un flingue toi ? » Il demande, soudainement. Avant même que l’homme à la bouteille ne parle de lui-même d’une Mia. Elias n’en connaît qu’une – et dans l’entourage de Dylane qui plus est – dont Pete fait partie. Pour lui ce n’est pas une coïncidence ! « Tu la connaaiiiiis ? » Est-ce qu’il a le droit de dire hélas ? Et finalement il lui répond quand ce dernier reprend ses distances… Il parvient encore à se contrôler Sanders, mais pour combien de temps ?! « Ouais c’est la meilleure amie de Dylane, enfin sa sœur de cœur ! » Qu’il ajoute de façon ironique, en levant les yeux au ciel. Franchement la pire de toutes les sœurs du cœur selon lui ! A mettre son nez partout où ça ne la regarde pas ! Ca ne l’étonnerait pas qu’elle mette son nez dans son couple d’ailleurs ! Pour autant il reste plutôt évasif, que le Peter n’aille pas raconter tout ça à l’ambulancière parce que c’est évident qu’une dispute éclaterait… « Ouais ça marchera pas. Elles me pardonneront pas. Il hausse les épaules, buvant une énième gorgée du liquide avant de s’asseoir sur le sable, regardant dans le vide, ALLEEEZ RESTE. On peut inviter Dylane. Vous êtes toujours ensemble ? Je me demande comment elle fait pour te supporter. Bon en même temps t’as une belle gueule ça aide. Comment tu l’as rencontrée ? » Elias soupire, le regardant un instant, « je suis en service Pete, et je vais devoir rentrer… » Il semble si différent de la première rencontre, comme si il baissait les armes. « Tu veux qu’on appelle Dylane pour qu’elle vienne te chercher ? Qu’il dit en s’accroupissant, finalement il est plutôt certain qu’il finirait par l’écouter bien qu’il n’a pas réellement piger quel rôle l’homme joue dans la vie de l’ambulancière, j’suis pas sûr que ça t’intéresse, tu devrais regarder tes problèmes plutôt… » Et parce qu’Elias n’est pas psychologue encore moins se laissant aller aux confidences… Bien qu’il ne soit pas certain que le Pete s’en souvienne demain…

« c’est pas un jeu Pete… » Non c’est pas un jeu. Rien n’est un jeu et pourtant j’agis comme si tout l’était. « Si et je suis en train de perdre. » Je ris, sautillant sur place, pantin désarticulé plus triste qu’autre chose. « Tu ferais quoi avec un flingue toi ? » A ca j’arrête de sautiller, fixant l’homme sans comprendre. « Qu’est ce que tu veux que je fasse d’un flingue ?! » Je demande, pas violent pour un sou, plutôt du genre à provoquer verbalement qu’à utiliser mes poings. « T’as déjà tué quelqu’un ? » Je demande curieux.

On se retrouve à parler de Mia je ne sais même pas comment et la mention de la McKullan me faire serrer les dents, je ne veux pas me remémorer notre conversation ou ce qu’elle m’a dit. « Ouais c’est la meilleure amie de Dylane, enfin sa sœur de cœur ! » Il roule des yeux et ç cet instant il pourrait presque devenir mon meilleur ami jusqte pour le clair agacement qu’il montre envers la blonde. « C’est la pire des mêles touts, moralisatrice au possible ! Elle m’a dit qu’elle t’aimait pas ! » je ricane. « Ca doit poser problème pour ton futur mariage avec Dylane non ? » Mes paroles n’ont de logique que pour moi. Je m’assois dans le sable avec ma bouteille, boulant boire un peu plus, ne voulant surtout pas rester seul. J’essaye de le convaincre de rester lui que je trouvais insupportable. « je suis en service Pete, et je vais devoir rentrer… » Mon cœur se serre, je n’ai aucune envie qu’il me laisse seul à fixer l’océan. « Tu veux qu’on appelle Dylane pour qu’elle vienne te chercher ? » Je secoue la tête de droite à gauche. « J’ai pas envie d’être bourré chez Dylane. » Parce que ce n’est pas vraiment chez moi. Parce que je la respecte assez pour ne pas vouloir l’incommoder avec mes problèmes. Ces jours-ci j’ai plus tendance à finir à l’hôtel. Elias s’accroupie auprès de moi. « j’suis pas sûr que ça t’intéresse, tu devrais regarder tes problèmes plutôt… » A ça je grimace buvant une nouvelle gorgée, la tristesse me prenant. « J’crois que je saurais même pas par où commencer. T’as déjà eu l’impression d’avoir tout foirer au point que rien n’est réparable ? »

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Il le regarde en coin, il se revoit lui-même, quand il sombrait. Quand il a vu le départ de cette meilleure amie. Quand il ne voulait se laisser approcher par personne. Il pourrait le rassurer, lui dire que tout finit par s’arranger. Que lui aussi, n’avait pas d’espoir, mais que finalement tout finit par s’arranger, avec du temps, de la patience. Que rien n’est totalement irréparable. Elias aussi a connu ses moments sombres, où il ne rentrait plus chez lui. Où il passait ses nuits à errer dans les bars, et finissait dans le lit de la première venue. Et puis il a refusé tant de fois la main de l’ambulancière, ils ont joués au chat et la souri. Il l’ignorait, ils se disputaient. Et finalement, le jeu de la Glitters, Race of Australia lui a permis de se changer les idées, de faire de nouvelles rencontres. De sentir qu’il lui manquait un bout de lui, que l’ambulancière arrivait un peu à combler. Et il a renaît de ses cendres. Mais il ne parle pas, jamais de ce temps-là. Jamais, il n’a pu avouer à Dylane le passage avec Freya, et n’en parlera jamais. « Si et je suis en train de perdre. » Il le regarde alors, « la chute ne pourra que te servir à rebondir… » Il n’doit pas comprendre Mulligan. Pas comprendre pourquoi Elias perd son temps avec lui. Le flic lui-même ne comprend pas. « Qu’est ce que tu veux que je fasse d’un flingue ?! » Il demande, avant de reprendre, « t’as déjà tué quelqu’un ? » Il devrait répondre oui, il devrait avouer la vérité. Il devrait le dire, qu’il a tué le petit ami de l’époque de sa meilleure amie. Meilleure ami qu’il a aimé, autrefois. Meilleure amie qui ne lui a jamais pardonné. Il déglutit Elias. Il déteste parler de cette période de sa vie. « Non, pas vraiment. » C’est peut-être pas ce qu’il attendait Pete. Mais c’est tout ce qu’est capable d’offrir Elias. Et le sujet dérive sur la journaliste, pas ce qui enchante Elias. Il lui cassera du sucre sur son dos, et tant pis si le Mulligan a la délicatesse de tout amplifier ! Rien ne sera surprenant. « C’est la pire des mêles touts, moralisatrice au possible ! Elle m’a dit qu’elle t’aimait pas ! Ca doit poser problème pour ton futur mariage avec Dylane non ? » Il souffle, il ricane. Il le provoque, et Elias lui envoie un regard noir, « Tu croyais quoi ? Qu’on est dans le monde du bisounours ?! Il envoie sans gêne, j’irai jamais demandé l’approbation de McKullan pour avoir la main de Dylane – si tant est qu’un jour, on se marie. » Parce que rien n’est certain, le mariage et Elias ça fait 1000. Et il se fiche de savoir ce que Mia pense de lui. « Je l’aime pas non plus cette journaliste, à mettre son nez partout… » C’est cadeau Pete, fais en ce que t’en veux ! Mais il le voit ce sourire en coin, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, et il finit par se laisser tomber de tout son poids sur le sable. « J’ai pas envie d’être bourré chez Dylane. » Il hausse les épaules, en regardant l’horizon. « J’crois que je saurais même pas par où commencer. T’as déjà eu l’impression d’avoir tout foirer au point que rien n’est réparable ? » Il soupire Elias. « Tu as deux possibilités : soit tu te lamentes encore et encore, ennuyant les gens, » comme il l’ennui lui, « soit tu leur montres que t’es capable de mieux… » Même si Elias ne l’aiderait pas davantage. Se contentant juste de lui faire la morale.

« La chute ne pourra que te servir à rebondir. » Sauf que pour moi la chute n’a qu’une seule fin : moi m’écrasant au sol. Il n’ay pas d’autres issues, pas de rebond possible, je ne vois que le précipice dans lequel je fonce tête baissée, bien décidé à détruire toutes mes relations sur mon passage. Il est bien plus sympathique que la fois précédente le flic, je suis presque étonné qu’il ne soit pas encore parti. Il me demande ce que je ferais d’un flingue et je le regarde sans comprendre avant de lui demander s’il a déjà tué quelqu’un. Après tout c’est un flic non, il doit être habitué ? Je connais peu au final de ce métier. « Non, pas vraiment. » j’affiche une moue déçue, comme si j’aurais préféré le contraire ce qui en dit long sur mon niveau d’alcoolémie actuel. « Tu fais quoi du coup ? » A part manger des donuts ? je pourrais ajouter parce que tout le monde sait que les policiers mangent des donuts vingt quatre sur vingt quatre non ?

On parle de Mia, Mia qui m’a laissé sur la plage toute à l’heure. « Tu croyais quoi ? Qu’on est dans le monde du bisounours ?! j’irai jamais demandé l’approbation de McKullan pour avoir la main de Dylane – si tant est qu’un jour, on se marie. » Je pouffe de rire. « Putain ils vont tellement tous te détester ! » Ils, comme si je n’étais pas inclus dedans, comme si j’étais déjà à part de ce groupe.

« Je l’aime pas non plus cette journaliste, à mettre son nez partout… » Elias en quelques mots devient un allié. « Ah bah voilà je savais que t’étais pas complètement irrécupérable ! » Mon sourire est narquois mais disparait vite alors que je regarde l’océan et qu’il s’assoit à côté de moi me proposant de rentré. « Tu as deux possibilités : soit tu te lamentes encore et encore, ennuyant les gens… soit tu leur montres que t’es capable de mieux… » Je roule des yeux. « J’ai rien dit t’es toujours aussi chiant. » Mais je reste un instant silencieux buvant une trop longue gorgée de bière. « Le problème c’est que je suis pas sûr d’être capable d’être mieux Sanders. »

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Il n’est pas prêt à rendre service Elias, à lui indiquer la bonne voix à prendre. Il n’est pas prêt à l’aider, parce qu’il s’en fiche bien le flic des autres, encore plus de ceux qui ressemblent au Mulligan. Ce n’est qu’une question de fierté, d’égo certainement. Pete le questionne sur son métier, à présent, le regardant comme un suspect, espiègle gamin qui aimerait trouver le mal partout autour de lui. « Tu fais quoi du coup ? » Il hausse les épaules Elias, « j’emmerde les types comme toi… » Et ça le fait rire, il relève ses yeux sur lui, le provoque. Alors qu’il boit encore une gorgé de sa bouteille, qui finira vide. Qui finira par le rendre instable – si bien qu’il l’est déjà peut-être… Parler de Mia, puis de Dylane n’est pas la solution pour le flic, il n’est pas prêt à se confier à un inconnu, au coloc de sa petite amie. « Putain ils vont tellement tous te détester ! » A vrai dire, est-ce que c’est important ? « J’ai l’habitude… » Elle est là, la vérité. Ils finissent tous par le détester Sanders. Pour différentes raisons. Mais il ne pige pas, « pourquoi ? » Pourquoi ça le fait rire ? Pourquoi il semble si confiant sur sa phrase ? Pourquoi doit-il se contenter de Mia pour être heureux, ou non dans sa vie ? Dylane tient-elle à se marier un jour ? Lui qui semble si indifférent de tout, n’écoutant que ce qu’il veut lui sans faire gaffe à ce qui se passe autour de lui. Il ne laissera jamais la McKullan prendre une place importante dans ses choix. Et puis il s’assoit alors qu’il devrait partir. Il devrait partir loin de Pete… « Ah bah voilà je savais que t’étais pas complètement irrécupérable ! » Il hausse les épaules. « J’ai rien dit t’es toujours aussi chiant, il se reprend alors, portant la bouteille à ses lèvres, Elias pose ses bras sur ses genoux, repliés contre lui, le regard rivé devant lui, le problème c’est que je suis pas sûr d’être capable d’être mieux Sanders. » Il hausse les épaules. « Alors tu couleras… » Inévitable sentence, il appuie là où ça fait mal. « C’est pas comme si t’avais le choix pourtant… Mais ça ne tient qu’à toi… » Si même ses amis lui tournent le dos… « Qu’est-ce que t’as fait ? » Il demande, se surprenant lui-même. A quoi bon savoir, si il ne voulait pas l’aider davantage ?!

« J’emmerde les types comme toi. » Beau métier que je répondrais sûrement si j’avais sûrement un peu plus les deux pieds sur la terre ferme. Mais j’ai pas vraiment le cœur à ça, me contentant de pointer mon majeur vers lui, titubant au passage, le sable instable sous mes pieds. On parle de Mia, du fait qu’il ne demandera jamais l’accord de quique ce soit pour demander la main de Dylane. Il n’a pas tort bien sûr. Mais vu comment il a l’air de traiter les amis proches de sa petite amie il devrait peut-être se remettre en question. « J’ai l’habitude… » « Toi non plus on peut plus te saquer ? » Je me marre comme si pour moi ça ne marquait pas un tournant , le fait d’être détesté par mes proches était sans doute une des mes plus grandes peurs. « Pourquoi ? » « Oh je sais pas parce que t’es insupportable et arrogant ? » Je ferais mieux de me taire, quand la première caractéristique me correspond tout autant. J’arrive pas à tenir debout, tout comme je n’arrive pas à maintenir le sourire factice, l’alcool n’aidant plus vraiment. Je me laisse tomber au sol dans le sable, m’asseyant pour regarder la mer et pour boire une gorgée de plus entre deux répliques désorganisées au policier. Elias s’assoit à ma plus grande surprise. Je ne m’attendais pas à ce qu’il reste, pensant peut-être qu’il allait partir. Je lui explique que je ne suis pas sûr d’avoir envie de changer. « Alors tu couleras… » Elle est là la sentence et pourtant j’ai déjà l’impression que c’est trop tard, que j’ai déjà coulé et que je ne suis pas loin du fond. « C’est pas comme si t’avais le choix pourtant…Mais ça ne tient qu’à toi.. » Peut être que je suis trop égoïste pour vouloir réellement changer ? « Qu’est ce que t’as fait ? » « Oh si je prends que les jours précédents : faire un blackout, louper l’opération de ma sœur, balancer les secrets de Mia et d’un ami à moi. » Mon ton est plein de sarcasme, parce qu’il y a toutes les conneries d’avant qui montrent mon égoïsme. Je bois de plus belle.

 « drown yourself in alcohol »    peter mulligan & elias sanders

---

---

Elias Sanders n’a jamais été connu pour faire des galipettes pour qu’on l’accepte, il est assez solitaire et du genre à être totalement indifférent de ce qu’on peut penser de lui ou sur lui. Il a toujours été ainsi, et c’est pas ce qui changera même en vieillissant. Peu importe qui il a en face de lui, peu importe si il ne se fait pas d’amis. De toute évidence, il n’a quasiment aucun amis, et c’est pas ce qu’il recherche. Etant de toute façon plus proche des nanas que des mecs de base. Mais Peter lui pose des questions, et si Elias n’est pas du genre à répondre aux attentes des autres, il répond toutefois restant sur la réserve, haussant les épaules, sans vraiment s’y attarder. C’est plutôt contre Mia qu’il agit, parce qu’il espère bien dans le fond, que le Mulligan lâchera tôt ou tard la bombe. « Toi non plus on peut plus te saquer ? » A vrai dire il n’en sait rien, il n’agit jamais dans l’intérêt des autres sauf si on s’appelle une Sanders. « On va dire ça comme ça… » Enfin qu’importe, tant que Dylane est bien avec lui, le reste n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ? « Oh je sais pas parce que t’es insupportable et arrogant ? » Il lève les yeux au ciel, pathétique gamin qui se croit drôle ! « Parce que t’es mieux ? » Répondre une question par une autre question, c’est l’art du flic ça. « Mais j’prends pour un compliment de ta part… » Et sans doute venant de n’importe quelle autre bouche aussi ! « Oh si je prends que les jours précédents : faire un blackout, louper l’opération de ma sœur, balancer les secrets de Mia et d’un ami à moi. » Ses yeux qui fixent l’horizon, alors qu’il prend la parole après un temps d’absence, de silence, « je savais que t’étais pas fiable comme mec, » finalement ça le dérange pas tant que ça tant qu’il met pas son nez dans ses affaires, « Dylane a pourtant l’air d’avoir confiance en toi… » Une énigme à lui tout seul. « Enfin, rien ne t’empêche de faire un mea culpa à ses personnes, » avec le temps, la douleur finit par s’estomper, « mais faudra surtout que tu saches si t’es capable de changer et te remettre en question. » Et ça le flic en doute… Ca doit bien se voir sur sa tronche ou s’entendre dans sa voix !