| Drown yourself in alcohol (Elias #2) - Act II |
| | (#)Dim 24 Jan - 0:45 | |
| Elias est le genre d’homme que peu de gens doivent apprécier. Trop fier, trop arrogant, refusant d’accommoder qui que ce soit d’autre que lui. Ca je l’ai deviné dès l’instant où je l’ai rencontré. « On va dire ça comme ça.. » « Ca t’arrive de t’intéresser aux autres parfois ? » Je lance roulant des yeux. Mais je suis pas beaucoup mieux que lui, bien trop égoïste, c’est bien pour ça que je suis sur cette plage à boire plus que de raison. Je lui dis à quel point il est insupportable et arrogant. « Parce que t’es mieux ? Mais j’prends pour un compliment de ta part… » Je ris malgré moi assis par terre. « Non j’suis pas mieux. J’suis pas du tout mieux. Mais je suis capable de l’admettre moi ! » Ma bouche est pâteuse. « T’aimes AUCUN ami de Dylane c’est ça ? »
On parle de mes conneries ensuite et je ne sais pas pourquoi je lui avoue ce que j’ai fait sachant pertinemment qu’il me jugera bien plus que d’autre.
« Je savais que t’étais pas fiable comme mec. Dylane a pourtant l’air d’avoir confiance en toi… » Parce que Dylane accorde une importance à notre amitié qui lentement se crée même si je refuse en ce moment « Tu lui as demandé que je me barre hein ? » Je me marre à moitié, devinant avec aisance, la conversation qu’il aura sûrement eu avec la brune après m’avoir vu à l’appartement.
« Enfin, rien ne t’empêche de faire un mea culpa à ses personnes mais faudra surtout que tu saches si t’es capable de changer et te remettre en question. » Il ne pense pas que j’en suis capable et je ne pourrais pas le contredire. Moi non plus je ne pense pas en être capable. « Putain c’est quand même terrible d’en arriver là, avec toi me faisant la morale. Je préférerais te faire chier autour d’un café. C’était plus fun. » Je bois une nouvelle gorgée, nouvelle preuve que non je ne peux pas changer.
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| | | | (#)Dim 24 Jan - 19:54 | |
| « drown yourself in alcohol » peter mulligan & elias sanders
Il n’aurait jamais aimé être différent de l’homme qu’il montre aujourd’hui. Bien qu’il ne soit pas toujours aussi froid, aussi facile à comprendre. Qu’il a sa propre carapace que finalement pas tout le monde ne peut y faire face. Mais Elias ne regrette pas une seconde son enfance, son passé. Le fait de ne pas se laisser approcher aussi facilement surtout par les hommes, parce qu’il n’a jamais connu réellement d’hommes dans sa vie. Son père est parti quand il n’avait que cinq ans, et ce gamin a dû protéger sa mère et sa jeune sœur qui venait de naître du mal extérieur. Il n’avait pas le choix, du moins il ne s’est jamais demandé si il l’avait. Probablement que sa destinée pour les flics est en partie dû à ça, empêcher cet homme de le nuire davantage, à lui et sa famille. Il n’a plus jamais eu de nouvelles de ce géniteur, mais il espère ne jamais en avoir ! Qu’il est mort et enterré ! Parce qu’il serait capable de le faire lui-même sinon ! « Ca t’arrive de t’intéresser aux autres parfois ? » Pete le sort de ses pensées, alors que le flic arque un sourcil. « Je m’intéresse aux autres, enfin parfois oui. » Il tourne son regard de l’autre côté, pour éviter de croiser son regard, mais il a besoin de lui montrer qu’il n’a pas qu’un mauvais fond, même si il lui montrera bien souvent celui-ci que le bon en lui. « C’est pas parce que je m’intéresse pas aux amis de Dylane, que je m’intéresse pas à elle… » Il ne veut que le bien de l’ambulancière, mais Elias n’aime pas vraiment discuter de lui, alors il changera de conversation aussi vite que ses aveux passent la barrière de ses lèvres, et qui le dérange un peu. « Non j’suis pas mieux. J’suis pas du tout mieux. Mais je suis capable de l’admettre moi ! T’aimes AUCUN ami de Dylane c’est ça ? » Il lève les yeux au ciel, fallait pas croire qu’il allait écouter ses conseils, « j’en sais rien, je les connais pas vraiment… Il réfléchit un instant avant de reprendre, je connais que Mia et toi… Et j’vous aime ni l’un ni l’autre ! » Qu’il lui lance sans même se soucier que Pete pourrait le prendre bien ou mal. En réalité il s’en fiche bien ! « Tu lui as demandé que je me barre hein ? » Et ça semble le faire marrer ! Elias lui ça l’amuse pas ! « Je rigolerai moins à ta place ! Parce que je te lâcherai pas ! » Jamais ! Il est rancunier Elias. « J’aurai ta peau et tu le sais autant que moi ! » Et même si ils parlent à présent calmement, rien ne l’empêche de l’avoir dans le collimateur, et de l’attendre au premier virage ! Même si il ne repart pas avec lui aujourd’hui pour le mettre derrière les barreaux, « putain c’est quand même terrible d’en arriver là, avec toi me faisant la morale. Je préférerais te faire chier autour d’un café. C’était plus fun.» Et si faire la morale le fait chier, Elias n’envisagera pas d’arrêter. « Faut croire que t’es tombé bien bas… Pour confirmer ce qu’il lui a dit plus tôt. Enfin plus rien ne devrait m’étonner de ta part… » Et cela même si il ne le connaît pas beaucoup…
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| | | | (#)Lun 25 Jan - 8:24 | |
| « Je m’intéresse aux autres, enfin parfois oui. » J’hausse un sourcil. Parce qu’avec son parfois ça ne laisse rien présager de bon. Même lui n’est pas vraiment sûr de lui. Je me demande à qui il peut bien s’intéresser. Sa famille peut être ? A-t-il des amis ? Je n’en sais rien. « C’est pas parce que je m’intéresse pas aux amis de Dylane, que je m’intéresse pas à elle… » Il a l’air de vraiment tenir à Dylane c’est déjà ça. « Ouais fin tu sais que ses amis sont importants pour elle hein ? » Je souligne en buvant une nouvelle gorgée. Je lui demande s’il n’apprécie vraiment aucun ami de sa copine. Après tout qu’il n’aime ni moi ni Mia ne semble pas surprenant. « j’en sais rien, je les connais pas vraiment… je connais que Mia et toi… Et j’vous aime ni l’un ni l’autre ! » je ris dans ma bouteille. « J’avoue que j’sais pas si si t’as choisi les meilleurs à rencontrer en premier ! » dis-je avec auto-dérision. Moi je n’avais cherché qu’à l’emmerder, après tout c’était bien plus drôle, ses réactions un véritable plaisir pour moi qui cherchait les conneries en tous genres.
Je lui demande ou plutôt je fais la supposition qu’il lui ait demandé à ce que je me barre. « Je rigolerai moins à ta place ! Parce que je te lâcherai pas ! J’aurai ta peau et tu le sais autant que moi ! » Je pouffe de rire, tanguant légèrement, mon corps un peu trop léger. « Ouais t’as intérêt à avoir de la patience alors ! Parce que je bougerai pas ! Rien que pour t’emmerder je serais capable de rester jusque-là nuit des temps ! » J’annonce avec un ton de défi, même si au fond je commence sérieusement à envisager le fait de déménager… tout simplement parce que je ne veux pas être dans cet état chez elle. « Elle a réagi comment quand tu lui as lancé un ultimatum ? » je savais déjà la réponse, pas bien probablement.
Je me lamente sur mon sort encore une fois. « Faut croire que t’es tombé bien bas. Enfin plus rien ne devrait m’étonner de ta part… » « T’es toujours aussi relou quand t’arrêtes les gens ? » je demande sans sourire, après lui avoir adressé un doigt d’honneur pour seule réponse.
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| | | | (#)Lun 25 Jan - 10:16 | |
| « drown yourself in alcohol » peter mulligan & elias sanders
Il n’comprend pas où il veut en venir avec toute ses questions, toute ses interrogations à son sujet, Elias est pas du genre à laisser lire comme dans un livre ouvert. Pour lui, il en a déjà trop dit, peut-être as t’il éveillé la curiosité de l’architecte, mais ce dernier va être bientôt déçu, parce qu’Elias se renferme aussi vite comme une huitre quand on rentre trop dans son périmètre de sûreté, et jamais aucun homme n’y est parvenu. Il a besoin de son cocon, de ses renforts, il déteste quand on cherche à lui faire dire des choses : il serait tellement buté qu’il ne dira jamais rien. Pete semble vouloir l’aider… Ou l’enfoncer… « Ouais fin tu sais que ses amis sont importants pour elle hein ? » Et … ? Ca veut dire quoi ? Qu’Elias devra les supporter ? Jamais Elias n’a fait semblant, pire encore, quand il n’aime pas, il le montre et le dit bien haut. Sans gêne, sa sœur Erin lui fait souvent les gros yeux ou le boude quand ses amis viennent à l’appartement, et que le grincheux est de sorti pour devoir surveiller tout ce beau monde ! La réalité c’est qu’Elias est bien trop méfiant pour supporter n’importe quel conseil venant d’un type comme Peter Mulligan, en plus ! « Tu crois quoi ? » Qu’il demande, soudainement, trouvant grotesque le fait qu’il lui donne des conseils, et en tout cas, il les refuse ! « J’ai absolument pas besoin de toi pour ça ! » Qu’il devrait se retirer si il est capable de supporter ses amis ? Il lève les yeux au ciel Elias. « J’avoue que j’sais pas si si t’as choisi les meilleurs à rencontrer en premier ! » Et ça le fait rire le Mulligan ! « Vous êtes les pires, je m’en serai douté… » Depuis le début, il l’a deviné avec la McKullan, ça le surprend même pas ! « Ouais t’as intérêt à avoir de la patience alors ! Parce que je bougerai pas ! Rien que pour t’emmerder je serais capable de rester jusque-là nuit des temps ! » Il a beau avoir bu, être alcoolisé, la conversation tient la route, c’est même souvent ainsi qu’on apprend des choses, et Sanders est bien placé pour le savoir. « Je t’imaginais être comme une vraie sangsue toute façon, aspirer tout ce que tu peux chez les autres avant de t’en aller aspirer l’énergie, et la compassion chez d’autres… » Un fouteur de merde quoi, qui se passionne pour ça, avant que le flic reprenne, « Mais j’ai vu clair dans ton jeu Peter ! » Qu’il prononce, s’attardant bien sur son prénom. « Elle a réagi comment quand tu lui as lancé un ultimatum ? » Il hausse les épaules, « je ne lui ai pas encore prononcé comme tel… » Peut-être parce qu’il savait la réponse, il a tâter le terrain et s’est retrouvé devant un mur. Il allait encore devoir travailler, plancher sur ce dossier épineux, mais il ne lâchera pas, jamais… « T’es toujours aussi relou quand t’arrêtes les gens ? » Et ça le fait sourire, il pouvait tellement être bien pire qu'actuellement, « et ça fait que commencer … » Qu’il avoue avant de passer sa main dans le dos de son nouvel adversaire, comme pour masser énergiquement (trop énergiquement) son omoplate, ce n’était pas tellement un signe amical, pas vraiment ce qu’il faisait à sa sœur, à ses cousines ou à Dylane.
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| | | | (#)Mar 26 Jan - 7:55 | |
| Pendant un instant on pourrait croire que tout va pour le mieux. Que nous sommes deux amis sur la plage à parler de tout et de rien, pire à se connaître depuis longtemps. La seule chose qui dénote de cette photo est son habit de travail au Sanders et à sa mine fermée. Bien sûr il y a aussi mon visage trop pale, mes cernes bien trop grandes et surtout la bouteille entre mes mains et mon corps qui oscille, en avant, en arrière, à droite, à gauche. Je me sens assez lucide pour tenir une conversation, l’alcool redescendant un peu. Ma tolérance augmente de semaines en semaines, ma capacité à tenir une conversation avec plusieurs verres de trop dans le nez de plus en plus impressionnante.
Je lui dis que les amis de Dylane sont importants pour elle mais pas sûr qu’il n’en ait quelque chose à faire le flic. Non ce dernier se ferme, son visage méfiant, avec cette pointe d’arrogance qui le rend toujours aussi désagréable. « Tu crois quoi ? J’ai absolument pas besoin de toi pour ça ! » Je ris, mon corps manquant de tomber en arrière, je me rattrape comme je peux dans le sable. Il n’a pas besoin de mes conseils le brun, du moins c’est ce qu’il croit. « Ouais ça c’est ce que tu crois ! » Mais malgré tout je me dis qu’il a peut-être pas choisi les meilleurs à rencontrer en premier entre Mia et moi. « Vous êtes les pires, je m’en serai douté… » « Au moins le reste ça peut aller qu’en s’améliorant. » et je pouffe de rire comme un idiot.
« Je t’imaginais être comme une vraie sangsue toute façon, aspirer tout ce que tu peux chez les autres avant de t’en aller aspirer l’énergie, et la compassion chez d’autres… Mais j’ai vu clair dans ton jeu Peter ! » Je me renfrogne, mon sourire disparaissant, peut être parce qu’au fond il n’a pas tort. « Parce que t’es mieux peut être ? Dylane tu finiras par l’étouffer par ta jalousie et ta méfiance ! » je crache par vengeance, ouvrant la bouteille pour en boire une nouvelle gorgée. Je suis certain qu’il lui a fait un ultimatum pour que je parte. « je ne lui ai pas encore prononcé comme tel… » « T’es mal baaaaaarrééé mon vieux ! » Je ris lui donnant un coup d’épaule, manquant de m’écroule sur lui au passage. Je reste un peu collé à lui sur le principe. « C’est quand même confortable l’uniforme. »
« et ça fait que commencer … » Il me masse l’omoplate un peu trop énergiquement et je grimace. « Arrête j’vais te vomir dessus ! » je gronde avant de l’observer. « Est-ce que t’as une étoile de shérif ? » Pete six ans regardant toujours des westerns apparemment.
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| | | | (#)Mar 26 Jan - 12:01 | |
| « drown yourself in alcohol » peter mulligan & elias sanders
La situation ne lui porte pas en sa faveur, et d’ailleurs, le flic commence légèrement à se sentir de trop. Il a probablement d’autres choses à faire que de réconcilier un jeu avec sa vie, alors qu’il cherche lui-même à se détruire. Plus encore, parce que ça concerne cet homme et qu’on n’peut pas dire que la tension entre eux est réellement descendue. Se serait mentir que de prétendre à cela, et un rien pourrait rallumer la flamme pour se cracher en pleine figure ce qu’ils pensent l’un de l’autre. Il déteste qu’on cherche à en savoir plus sur lui, sur son couple avec l’ambulancière. Qu’on veuille lui donner des conseils – comme si Peter savait mieux que lui, ce qui serait bon ou non. « Ouais ça c’est ce que tu crois ! » Elias lève les yeux au ciel, le regard en biais, fanfaronner, rigoler, « et qu’est-ce que t’es en mesure de m’apprendre ?! » Il le toise du regard, le questionne sans aucune conviction, il était capable de lui faire payer le moindre indice qu’il lui filerait. Et si c’était ça, il allait se recevoir son poing en pleine figure ! « Au moins le reste ça peut aller qu’en s’améliorant. » Il soupire Elias, « c’était un test c’est ça ?! Je rencontre les pires, soit j’me casse, mais si j’reste je gagne ?! » Comme si c’était vrai, et pourtant Elias se doutait bien qu’au fond Peter été l’un des pires ! D’ailleurs, il ne peut cacher ce qu’il pense, le traitant d’opportuniste, de profiteur. « Parce que t’es mieux peut être ? Dylane tu finiras par l’étouffer par ta jalousie et ta méfiance ! » Quel connard ! Pourtant il n’a probablement pas tort ! « En attendant c’est pas toi à ma place ! » Qu’il dit, remplie de provocation sans même savoir si c’est ce qu’il attendait, ou si il aimait juste que les gens autour de lui soit triste, et comme lui : une âme en peine. « T’es mal baaaaaarrééé mon vieux ! C’est quand même confortable l’uniforme. » Qu’il avoue, en laissant sa tête tomber sur l’épaule du flic, s’appuyant sur son uniforme, il empeste l’alcool, et fallait pas rêver, Sanders allait pas l’accueillir les bras ouvertes ! Il le repousse sans ménagement, le relevant, peu importe qu’il tombe de l’autre côté, ou en arrière ! « Arrête j’vais te vomir dessus ! Et il avait tellement pas intérêt ce con ! Pourtant il reprend sa bouteille pour en déverser une nouvelle fois du liquide, est-ce que t’as une étoile de shérif ? » Il lève les yeux au ciel en soupirant, « on est pas dans le Colorado ici ! » Qu’il réplique avant de lui arracher la bouteille des mains, et de la vider dans le sable, le regard triomphant. Provocant.
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| | | | (#)Mer 27 Jan - 8:09 | |
| « et qu’est-ce que t’es en mesure de m’apprendre ?! » je fais mine de réfléchir, mon regard sournois. « oh la politesse, l’amabilité, tout ça.. tant de choses.. »
On parle des amis de Dylane, du fait que oui sans doute Mia et moi sommes les pires qu’il aurait pu rencontrer en premier.« c’était un test c’est ça ?! Je rencontre les pires, soit j’me casse, mais si j’reste je gagne ?! » Je ris un peu c’est qu’il peut avoir de l’humour malgré tout le flic ! « C’est ça ! idéalement si tu pouvais te casser ça serait un peu moins chiants pour nous ! » je pouffe de rire, pas sûr qu’il apprécie.
Il me crache mes vérités à la figure et je me permets d’en rajouter une couche sur le fait qu’il étouffera sûrement Dylane de sa jalousie.
« En attendant c’est pas toi à ma place ! » mon rire raisonne entre le son des vagues, plus un ricanement qu’autre chose. Elias Sanders pense encore que j’en ai après sa copine, que ce qui m’intéresse est de me glisser dans les draps de celle-ci. « Parce que tu crois toujours que Dylane m’intéresse ? Sanders, si ta copine m’intéresserait je vivrais pas avec elle, je suis pas débile ! » Pour la question de la débilité on repassera aujourd’hui au vu de mon état et des actes tous plus stupides les uns que les autres que j’ai enchaîné. Alors que je ris, je tangue un peu, tombant contre lui, venant poser ma tête sur son épaule. C’est qu’il est plutôt confortable malgré le fait qu’il ne soit pas sympathique. L’autre me repousse et je tombe en arrière dans le sable, menaçant de lui vomir dessus. Je me relève difficilement, lui demandant s’il a une étoile de shériff. « on est pas dans le Colorado ici ! » je fais la moue, déçu par la réplique du flic quand soudain l’autre m’arrache la bouteille des mains pour la vider dans le sable. Automatiquement ma colère se déverse. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! T’as pas le droit !!! » dis-je en m’approchant de lui, mon visage rageur se rapprochant du sien.
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| | | | (#)Mer 27 Jan - 9:39 | |
| « drown yourself in alcohol » peter mulligan & elias sanders
Fallait pas rêver, il y avait entre eux bien plus d’animosité qu’on pourrait le constater à présent. Ils semblent du genre à se priver de trop en parler, de faire mine que tout va bien, et si on les observe d’un peu plus près, on voit bien une mine fatiguée, éreintée par ses affrontements répétés. Pour autant, aucun des deux ne voudra abandonner, lâcher prise, comme si le paraître est plus fort que tout, plus fort qu’eux ! Peter le regarde en biais, provoquant, buvant tantôt sa bouteille misérable, tantôt bafouant la règle commune de ne pas trop pousser les choses entre eux. Un rien pourrait mettre une étincelle. Et en ça, le flic en est conscient. Qu’un mot de travers, un geste de trop, et le sol pourrait bien voir deux mondes différents, distinct. Il a l’avantage le flic, il n’est pas bourré, il a encore la tête sur les épaules. Et si rien ne montre que Peter ne l’a pas, sa voix ainsi que l’odeur de l’alcool qu’il répand parle pour lui… Elias pourrait trouver sans scrupule une faille si facilement, « oh la politesse, l’amabilité, tout ça.. tant de choses.. » Sanders ricane avec toute cette provocation. « J’suis surpris de voir que tu connais ses mots et leur définition… » La pente est glissante, et Elias ne se laissera pas prendre au jeu, « ça ne te caractérise pas tu sais… » Ca sortirait même comme une insulte de sa bouche. « C’est ça ! idéalement si tu pouvais te casser ça serait un peu moins chiants pour nous ! » Ca le fait sourire amèrement, son visage s’approche celui de l’architecte, « t’as vraiment pas de chance mon gars, parce que je suis pas ici pour te faciliter la vie. » Le timbre de sa voix est bien plus froide que précédemment, mais un sourire ironique l’accompagne jusqu’au dernier mot. A son dernier souffle. « Parce que tu crois toujours que Dylane m’intéresse ? Sanders, si ta copine m’intéresserait je vivrais pas avec elle, je suis pas débile ! » Il n’est pas débile ? C’est pas réellement ce qu’aurait employé Elias, mais il se contente de le regarder un peu plus avant une énième provocation, et de récupérer la bouteille d’alcool, ne laissant pas le temps à Peter de réagir, qui croit sans doute qu’il va juste lui piquer une gorgée ou deux. Pete se relève, lui hurlant dessus, ça devient un peu plus amusant, « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! T’as pas le droit !!! » Elias se relève finalement pour se mettre juste devant lui et lui faire voir la dernière goutte qui tombe sur le sable sec de cette immense plage. « J’ai tous les droits ! » Il ricane, provocateur, « qu’est-ce que t’attends, viens… » Il le provoque, encore, en lui indiquant avec sa main de venir vers lui. De venir se battre si il a le courage. Qui croyait prendre, est pris à son propre piège.
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| | | | (#)Dim 31 Jan - 12:12 | |
| Dès l’instant où il a pris la bouteille, je sais qu’on va avoir un problème. Je m’énerve bien trop facilement. L’alcool exacerbant toutes mes émotions sans que je ne contrôle plus rien. Un instant calme et assailli par les regrets, le suivant à fanfaronner surfant sur un enthousiaste fictif, dès le moment il me prend la bouteille et que le liquide se vide sur le sable, la colère contre lui, contre les autres, contre le monde entier gronde.
« J’ai tous les droits ! qu’est-ce que t’attends, viens… » Je m’approche et peut être que je n’attends que ça de me prendre cette raclée qui aurait dû arriver depuis des jours. Peut-être qu’il pourrait écraser mon poing sur mon visage et peut être que je me sentirais mieux. Alors je m’approche, déjà prêt à porter le premier coup. Peu importe si je finis au poste, peu importe les conséquences de mes actes. Mais l’idée de me sentir un tantinet mieux, l’idée que la violence puisse aider ne serait-ce qu’un court instant, me pousse à me rapprocher.
Pourtant je me stoppe, car en réalité je n’ai pas envie d’aller mieux. Pas envie de me sentir un peu mieux à l’idée qu’il me casse la gueule. Mon corps se fige, ma tête tourne de droite à gauche. « Va te faire foutre Sanders. » Je crache les mots, avant de faire demi-tour, avant de continuer mon chemin sur la plage. Je prie pour qu’il ne me suive pas, qu’il ne se décide pas à m’arrêter, à me ramener de force chez Dylane. Mais ce n’est pas le genre du flic. Ca impliquerait de m’aider au fond. Je sors mon téléphone de ma poche hésitant à appeler un uber. C’est là que je vois le SMS de Jax me demandant où je suis. Un rire jaune secoue mes épaules et après tout je ne suis plus à ça près aujourd’hui. Je lui donne rendez-vous à l’endroit où j’étais censé retrouver Mia, peut être que ça sera lui qui finalement m’enterrera dans le sable fin.
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| | | | | | | | Drown yourself in alcohol (Elias #2) - Act II |
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