| Oh, des regrets, des regrets, des regrets. ¤ Mason |
| | (#)Sam 16 Jan 2021 - 21:39 | |
| Wren était quelque peu choqué de constater la richesse des environs. Lui ne côtoyait pas tout ce luxe, surtout pas dernièrement puisqu'il passait le plus clair de son temps à traîner dans la zone industrielle désaffectée pour vendre deux ou trois merdes à des clients en manque, rien de très enivrant en somme. Cela dit, de temps en temps, il y avait quelques rencontres surprenantes qu'on pouvait faire dans des circonstances un poil sordides et c'était apparemment ce qui arrivait dès lors que Doherty croisait la route de Cadburry. Le problème, c'était qu'il n'avait jamais connu une nana aussi chiante de toute son existence et pourtant, il en avait vu des tas et de toutes les formes. Les hystériques déjà, puis il y avait celles qui manquaient de confiance, les jalouses et celles qui avaient des fantasmes bizarres, Birdie, elle, c'était la nana qui usurpait les sous vêtements des gens avec qui elle s'amusait et Wren avait trouvé le concept très énervant. Pourtant, il ne manquait pas de ce genre de vêtements mais c'était pour le principe, c'était son calbute et pas celui de Birdie Cadburry, la piailleuse de compétition. Alors, merde, il allait le récupérer. En plus, il était particulièrement de mauvaise humeur, l'humeur parfaite pour aller capter le regard de la blonde et l'emmerder jusqu'à ce qu'elle perde patience (dur à effectuer comme défi mais Wren vivait pour se faire chier jusqu'au bout ces derniers temps) alors, il s'était pointé à Spring Hill, se disant qu'au vue de l'heure, elle aurait plus de chance d'être là. Le midi, elle devait faire une sieste, non? Choix parfait pour aller farfouiller partout en lui balançant un seau d'eau en travers de la face pour l'affront qu'elle avait fait au Doherty, question de principe merde. Il toqua, il avait préparé un discours d'enfer sur cette histoire de vol de caleçons et là... Désillusion totale. Un mec derrière la porte. Oula, comment allait-il expliquer la situation exactement? Wren n'aurait pas eu un ego conséquent, il aurait sûrement prétexté qu'il s'était trompé de numéro et qu'il s'excusait de son erreur mais cela ne répondait pas au caractère très tempétueux du suédois. "C'est ici chez Cadburn? Je dois récupérer un truc qu'elle m'a volé. Alors, si elle est là, hésite pas à la sonner, et violemment, hein, histoire qu'elle comprenne bien le message." Comme d'habitude, son visage restait neutre et pourtant, la tornade Doherty n'était jamais très loin parce que, bordel, c'était son sous vêtement et cela le touchait au vif comme s'il s'agissait de son allume-feu préféré. Tout de même, elle abusait et en plus, elle habitait avec quelqu'un. Comment allait-il pouvait se justifier si le type en question l'interrogeait? Franchement, il la méprisait, la Birdie, toujours à le faire chier, même quand elle n'était pas là.
@Mason Bradford |
| | | | (#)Mar 2 Fév 2021 - 22:18 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
Habitué à ce qu’on lui fasse des éloges, il est pourtant de ce genre aujourd’hui à faire des conneries Mason. Depuis la mort de Tommy, en 2018 c’est devenu habituel, et c’est sans gêne qu’il ne supporte pas les réflexions d’autrui, heureusement pour lui, sa colocataire est aussi folle qu’imprévisible. Encore une journée où il ne se pointera pas à son boulot, préférant émerger doucement de la veille, où visiblement les bouteilles se sont entassés devant chez lui. Seul ou accompagné, Mason a bien compris que cette façon bien à lui de fuir les problèmes, lui permet d’oublier un peu. Oublier pour finalement faire revivre cette sensation de solitude au fond de lui, écumant les bars à la recherche de chaleur humaine, de jambes en l’air. Parce qu’il ne sait faire que ça, provoquer, user jusqu’à la moelle. La Cadburn s’est invitée chez lui sans même qu’il n’est eu à rétorquer quoi que ce soit, elle ne lui a pas laissé le choix quand son regard s’est posé sur lui, qu’elle a usé de son charme en se pinçant la lèvre inférieur, son doigt effleurant le bras musclé de l’athlète avant de lui poser l’ultimatum. Il n’a pas eu le temps de réfléchir, de poser des questions que les bagages de la Birdie furent déposer devant chez elle, si peu, un sac à dos. Contrairement à ses prétendantes, elle semble voyager léger, il n’a pas bien compris le pourquoi du comment, ou ce qu’elle pouvait à présent en avoir à cirer de lui, mais elle fût pour autant la bienvenue dans cette grande villa, qu’elle doit envier. Et puis elle est pas si chiante pour un type comme lui, souvent absent, qui passe son temps à faire la tournée des bars plutôt que de se préoccuper de son avenir. Avenir qu’il juge incertain, indécis, imprévisible. Il se fiche de tout cela, la tête encore dans les vapes il entend qu’on tape et il mets sans aucun doute un peu de temps avant de se lever pour retrouver l’entrée, et ainsi en ouvrant, il fait face à un homme, qui le regarde, surpris de le voir. « C'est ici chez Cadburn? Je dois récupérer un truc qu'elle m'a volé. Alors, si elle est là, hésite pas à la sonner, et violemment, hein, histoire qu'elle comprenne bien le message. » Il hausse un sourcil à sa remarque, il était clair que le type ne savait pas vraiment à qui il s’adressait. Il n’estimait pas réellement la Birdie comme son amie, mais disons qu’il serait là pour veiller sur elle – aussi chiante et pénible soit-elle, mais surtout, n’accepterait pas qu’on lui manque de respect devant ses yeux. Question de principe… D’ego ! « T’es qui toi ?! » La voix qui s’élève alors qu’il lui barre la route, absolument pas prêt à lui laisser l’opportunité de rentrer. « T’as qu’à l’appeler si tu veux rentrer… En attendant tu restes sagement au pas de la porte ! » Est-ce un ton un peu railleur, moqueur ? Comme un sage clébard qui attendrait le retour de sa maîtresse ? Ouais c’était un peu à ça que le Bradford faisait référence en lui indiquant qu'il ne rentrerait pas grâce à lui ! |
| | | | (#)Mar 2 Fév 2021 - 22:30 | |
| Wren n'appréciait pas la facilité et là, il tapait en plein dans ses fantasmes les plus fous en se référant à la Cadburry. Non seulement elle était loin d'être la nana la plus cohérente de cette planète mais elle était surtout la pire chieuse de l'Histoire et pourtant, il en avait rencontré des gens pénibles, le grand Doherty. Non seulement elle l'avait fait vriller au cours d'une soirée où il aurait dû rester pépère à vendre des pilules et autres drogues récréatives à une rave party de quartier mais en plus, elle avait osé lui usurper une de ses affaires personnelles. Alors, si elle voulait garder des souvenirs en guise de trophées, grand bien lui fasse, mais Wren ne pouvait pas tellement accepter qu'elle ose ce genre d'actes avec ce qu'il possédait, même ses sous vêtements. Forcément, quand il avait capté le pot aux roses, il avait vite senti le pourpre happer ses joues, de colère, bien sûr, parce qu'il allait devoir aller toquer à sa porte avec l'espoir futile qu'elle ne demeure pas chez elle. Aurait-il honte de la voir se pavaner avec un boxer qui appartenait au géant suédois? Il s'était fait avoir comme un bleu, c'était le moins que l'on pouvait dire et il n'acceptait jamais qu'on puisse le mettre dans l'embarras. Il avait une réputation à tenir, merde. Raison pour laquelle il était devant cette villa à toquer en espérant sûrement réveiller tout le quartier avec le bruit qu'il faisait, mais Wren devait toutefois s'avouer surpris de voir un grand blond lui ouvrir. Faire preuve de nonchalance était une chose mais ce type avait clairement un brin d'agressivité à évacuer: comme cela, ils seraient deux vu que le suédois n'était pas de la meilleure humeur. "Wren. Mais qu'est-ce que ça peut foutre puisque la Cadburn t'a pas parlé de moi?" Il tentait de conserver un minimum de patience et de self control mais comme le gars devant lui n'avait pas l'air enclin à le laisser passer, cela allait être bien difficile pour le géant nordique. "Je vais pas l'appeler alors que je veux juste chercher un truc qu'elle m'a volé, putain, la perte de temps. Je rentre et je ressors, j'ai pas l'intention de piquer des merdes à vous, hein. Juste récupérer mon dû et me tirer." C'était déjà chiant et il regrettait d'avoir mis des sous vêtements le jour où il était tombé sur Birdie, il fallait forcément que cela tombe sur lui. "Puis, pourquoi tu fais le chien de garde? Elle te paie avec quoi, la piailleuse?" Certainement pas avec du fric parce qu'elle n'avait pas l'air d'en avoir, sûrement qu'il n'était pas le seul à être tombé dans le panneau de son petit jeu de séduction qui valait trois sesterces, tous des abrutis, voilà ce qu'ils étaient. |
| | | | (#)Jeu 4 Fév 2021 - 22:58 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
Non mais sérieusement, est-ce qu’il avait l’habitude à ce qu’on vienne lui faire chier pour un vol surtout quand c’est pas lui que ça concerne ? Elle lui aura tout fait la Cadburn, et le basketteur n’est jamais du genre à se laisser emmerder de la sorte. C’est pourquoi, il plissa les yeux à l’ouverture de la porte d’entrée et qu’un soupire sortie de sa bouche. Sérieusement, il n’avait pas d’autres chats à fouetter ce type ? Il avait besoin de quoi ? Non seulement il n’était pas le bienvenue, mais plus encore pour des broutilles de pacotille ! Clairement il ne savait pas s’y prendre avec le Bradford. Il n’avait pas envie de faire le moindre effort le concernant, c’est pourquoi il ne cherchait même pas à arrondir les angles. Ni même à prendre son parti, ou que sais-je : juste une envie soudaine et sournoise de lui claquer la porte au nez. Ca lui apprendra à cet homme à débouler chez lui sans aucune raison valable. « Wren. Mais qu'est-ce que ça peut foutre puisque la Cadburn t'a pas parlé de moi? » Et encore heureux, que lui aurait-elle dit ? Qu’elle avait rencontré un minable et qu’elle s’était échappée avec des affaires à lui ? Qu’est-ce que ça aurait pu faire au basketteur ? Il est à la une à la presse à scandale, alors franchement savoir que sa coloc vole ou pas, est le cadet de ses soucis. « Pourquoi, elle aurait dû ? » Il arque un sourcil, en haussant les épaules. Evidemment que non… « Je vais pas l'appeler alors que je veux juste chercher un truc qu'elle m'a volé, putain, la perte de temps. Je rentre et je ressors, j'ai pas l'intention de piquer des merdes à vous, hein. Juste récupérer mon dû et me tirer. » C’est qu’il serait presque mignon à se défendre le petit. « Puis, pourquoi tu fais le chien de garde? Elle te paie avec quoi, la piailleuse? » La piailleuse, ça lui va comme un gant ce surnom. « Et qu’est-ce donc alors pour que ça puisse avoir de la valeur à tes yeux pour que tu me fasses autant chier ? » Le retournement de situation, mais si il voulait rentrer ou que le basketteur l’aide à retrouver son dû, faudra bien qu’à un moment donné il passe par cette étape crucial. « Et ça te regarde pas ce qu’elle me fait… » Qu’il avoue, provocateur en tapant sur la joue de l’inconnu en ricanant. Il cherchait vraiment la merde Mason, il cherchait vraiment à entamer cette guerre, c’est évident. Il est plein de sous-entendu, presque fier de sa connerie, provoquant le dealer. « Quoi que ça te permettra peut-être de vivre par procuration… » Il n’avait probablement pas un large choix niveau prétendante, fallait croire (ou pas). Enfin c’est ce que jugea bon se dire le Bradford, bien qu’au fond il n’en savait strictement rien ! |
| | | | (#)Jeu 4 Fév 2021 - 23:17 | |
| Il était toujours osé de répondre à un Doherty enragé: certains avaient fini à l'hôpital pour moins que cela. Bien sûr, on n'allait pas parler de l'incendie qui avait provoqué des faits beaucoup plus scandaleux dans la région, notamment une longue hospitalisation de la matriarche car le géniteur avait été dans une colère noire. Tout cela, Bradford ne pouvait pas le savoir puisqu'il ne connaissait pas le moins du monde la famille de Wren. Par contre, il aurait dû se douter à son faciès qu'il valait mieux ne pas trop jouer les casse-couilles s'il voulait, justement, conserver ses attributs pour s'en servir sur d'autres bonnes femmes que la Cadburn. Là, clairement, le suédois était gavé: pourtant, il s'était répété le schéma mille fois dans sa tête le matin même. Se pointer, prendre ce qu'elle lui avait volé et se tirer, tout cela en moins de deux minutes chronomètre en main. Il semblerait que le plan était littéralement en train de tomber à l'eau à cause de son emmerdeur de colocataire qui jouait les intéressants parce qu'il avait un peu de fric contrairement à d'autres. Si seulement il avait conscience que Wren s'en branlait totalement de sa pseudo notoriété de magazines à ragots, il ne fallait pas abuser non plus, surtout pas de sa patience. "Clairement pas, non, je préfère que rien ne sorte de sa bouche me concernant. Sans jeu de mot salace, bien entendu." Il préférait prendre les devants, peut être que le type en face de lui était un espèce de pervers sexuel, cela expliquerait peut être pourquoi il acceptait la présence de Birdie dans son appartement, pas moyen de choper dans des conditions réglementaires avec une condition bizarre comme celle-là. A vrai dire, il n'était pas temps d'émettre la moindre supposition, l'heure tournait et Wren avait autre chose à faire que discutailler avec un type à la noix. "J'aime pas qu'on vole mes affaires, point barre. Et toi, pourquoi tu casses les couilles à ce point là pour que je récupère pas mon bordel? Ca nous évitera pas mal d'emmerdements puisque je serais parti dans trente secondes." Pas la peine de sortir les poings ou autres arguments pseudo virils pour se sentir plus intéressant que le voisin. Wren tâchait de garder son calme, mais c'était plus dur quand on touchait à son ego, ou ce qu'il en restait depuis qu'il avait été licencié. "Certainement pas puisqu'on a baisé hier, elle et moi. Mais c'est pas grave, mec, tu trouveras peut être un jour une nana qui tombera amoureuse de toi et qui couchera pas avec toi juste pour squatter ton immense baraque gratos." Un jour, il apprendrait à fermer sa gueule, le Doherty, ce serait sûrement mieux ainsi, oui. "L'interrogatoire est fini ou t'as encore quelque chose en stock, qu'on en termine et que je puisse vaquer à mes occupations loin d'ici?" C'était chiant comme conversation et quand c'était chiant, Wren ne faisait pas le moindre effort. Evidemment. |
| | | | (#)Mar 9 Fév 2021 - 22:32 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
Soyons franc quelques instants, cette conversation ne mènerait nulle part. Comme une voix sans-issue, le fameux Wren l’agace au plus haut point à vouloir absolument rentrer dans sa baraque, il avait pourtant été clair avec la Cadburry, pas de gens comme ce type chez lui ! C’était sans doute un camé, ou un qui sortait d’asile encore ! Et franchement, il avait bien d’autres choses à faire que perdre son temps. Mais il ne semble pas comprendre qu’il ne rentrera pas sans un poing dans la figure si il insiste lourdement. Mason est encore chez lui, et il fait ce qu’il veut de sa maison ! « Clairement pas, non, je préfère que rien ne sorte de sa bouche me concernant. Sans jeu de mot salace, bien entendu. » Elle doit bien avoir une sale opinion de lui pour qu’il dise ça – à peu près la même que le basketteur se fait de l’inconnu. L’art de juger les autres, il ne peut pas s’en empêcher, surtout quand clairement on vient se plaindre à lui. Il n’est plus à la maternelle et si il a un souci avec la Birdie, qu’il aille directement la toquer… « Pas sûr que tu sois son délire tu sais… Qu’il ajoute, d’un ton complètement détaché, pas que ça lui fasse quelque chose, non c’était plus pour le remettre dans le droit chemin, lui faire comprendre qu’il n’a probablement aucune chance avec sa coloc de se la taper. Enfin sans vouloir t’offenser bien sûr… » Qu’il rajoute, un sourire en coin peut-être suffisamment arrogant et prétentieux pour que ça soit un minimum crédible. Mais tout est dans l’art du déni et avec le basketteur, il n’est pas en reste ! « J'aime pas qu'on vole mes affaires, point barre. Et toi, pourquoi tu casses les couilles à ce point là pour que je récupère pas mon bordel? Ca nous évitera pas mal d'emmerdements puisque je serais parti dans trente secondes. » Il lâche un léger rire qui ne laissait rien présager de bon… « Non ! Tu n’as pas compris… » Ca semblait pourtant pas si difficile que ça, si ? « Si tu veux les récupérer, tu repasses quand Cadburry est là, je suis pas le concierge des lieux pigé ?! » Il commençait sérieusement à l’agacer le type, à se croire pote avec lui pour rentrer dans sa baraque. « Certainement pas puisqu'on a baisé hier, elle et moi. Mais c'est pas grave, mec, tu trouveras peut être un jour une nana qui tombera amoureuse de toi et qui couchera pas avec toi juste pour squatter ton immense baraque gratos. » Mason lève les yeux au ciel, en soupirant. « Si tu pouvais m’épargner ta vie… » Ouais bon c’était plus pour le principe d’un ego d’homme qu’autre chose fallait l’avouer. Bien que dans le fond, Mason n’a pas réellement de problème à coucher avec les femmes tant qu’on lui en demande pas trop… « Enfin je comprends pourquoi elle est partie au petit matin, en courant… » Qu’il ne peut s’empêcher d’ajouter, forçant sur cette manière de le descendre de son piédestal, c’était pas avec lui, que ça marcherait et le Doherty si il avait envie d’entrer, s’y prenait vraiment très mal. C’était même à ce stade une cause perdue… « L'interrogatoire est fini ou t'as encore quelque chose en stock, qu'on en termine et que je puisse vaquer à mes occupations loin d'ici? » Bien sûr que c’était finit, il n’allait pas passer sa vie à parler à un inconnu prétentieux. « Je viendrais t’apporter du café dans ta caisse, si Birdie mets trop de temps à venir… » Ce qui voulait dire dans sa langue, hasta la vista, ou à jamais… |
| | | | (#)Mar 9 Fév 2021 - 22:46 | |
| Forcément, le type en face de lui n'avait absolument aucune idée de ce qui se tramait et il était clairement loin du compte. Il fallait justement partir de ce seul principe: Wren pouvait être le type d'absolument tout le monde s'il désirait véritablement obtenir quelque de chose de la part d'autrui. Le grand suédois avait quelques atouts, qu'il n'utilisait pas toujours bien évidemment car ses humeurs se manifestaient à lui de la plus étrange des manières. Ce jour-là, il avait par ailleurs décidé d'être le Doherty grognon de base, à savoir peu intéressant a priori et surtout très peu patient. Alors, entendre dire par un inconnu qu'il ne pouvait pas plaire à la petite blonde, c'était le genre de propos qui le faisaient rire, même s'il ne répliqua pas. Non, pas tout de suite puisque Mason comprendrait bien vite de quoi il en retournait. Il avait beau habiter avec la Cadburn, il n'avait pas l'air de la connaître plus que cela s'il avait encore ce type de préjugés sur elle. La petite blonde ne s'arrêtait clairement pas au caractère et puis, elle aimait relever les défis, ce dont Wren faisait partie pour sûr. Le suédois croisa donc les bras, posant son bras contre l'encadrement de la porte, se retrouvant vite bien las d'entendre toutes ces tergiversations traîner en longueur. Dans le pire des cas, il n'aurait qu'à balancer un rocher contre une fenêtre pour venir récupérer son dû, les conséquences ne seraient pas un problème pour lui qui avait l'habitude de parlementer avec les membres des forces de l'ordre. "On dirait pourtant parce que ça doit arriver souvent ce genre de visites avec ta coloc', non?" Il fallait bien qu'il ouvre, le baraqué, du moins Wren le pensait mais il n'était pas dans leur vie privée. Birdie ne devait pas être beaucoup dans le coin de toute manière puisqu'elle trouvait toujours de quoi s'occuper dans les environs, raison pour laquelle Wren la croisait fréquemment au beau milieu de la zone désaffectée, meilleur endroit pour rencontrer les pires individus de ce monde. "Non, ça s'est pas vraiment passé comme tu le penses donc tu peux garder ta condescendance." Il pensait le connaître mais Mason n'était qu'un cliché parmi tant d'autres, qui toisaient le Doherty parce qu'il avait la gueule de l'emploi, du criminel psychopathe de base, ils n'auraient probablement pas pu plus se tromper en réalité. "Ou alors je peux rester là et sonner comme un connard jusqu'à ce qu'elle arrive, ça a l'air mille fois plus marrant de te foutre en rogne. Je comprends mieux pourquoi elle venait chercher mon côté grognon, elle doit le subir constamment avec toi." Là dessus, au moins, ils avaient un point commun, à défaut du reste. "Je sais ce que tu penses, hein, mais tu me connais pas. Si tu penses que je suis un voleur dégénéré, un assassin ou je sais pas quoi, c'est pas à la bonne personne que tu t'adresses. Je cherche pas à faire chier le monde, juste à rester droit dans mes bottes avec mes petites affaires. Mais je comprends que quand on a une aussi grosse baraque, on se méfie." Il y avait des gens qui réussissaient, ce n'était pas le cas de Wren, toujours puni par le destin contrairement à Mason... A moins qu'à ce sujet aussi, ils aient quelques points communs finalement. |
| | | | (#)Mar 16 Fév 2021 - 22:22 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
L’homme l’exaspère, il n’a visiblement pas l’intention de partir, de lui foutre la paix. Il faut croire qu’il aime provoquer le gars, mais malheureusement pour lui, il n’est pas tombé sur un type qui se laisse facilement impressionner. Pas par un homme de son espèce du moins. « On dirait pourtant parce que ça doit arriver souvent ce genre de visites avec ta coloc', non? » Il peut comprendre l’agacement du gars, ne pas obtenir ce qu’on veut d’une femme peut parfois ne pas être signe d’une position de force. Mais Mason se demandait bien ce qu’il attendait de lui ? Parce que faire du forcing pour rentrer chez les gens n’est franchement pas l’action la plus délicate qui existe au monde, et il est clair, que plus on tentera de faire faire quelque chose au basketteur, moins il laissera la personne faire… « Je peux comprendre que tu sois un peu frustré… » Il grimace, provoquant et prétentieux à souhait – parce qu’en réalité il s’en fichait éperdument mais que désormais le jeu est là… « Elle n’a pas voulu se donner à toi, alors t’insistes en inventant qu’un truc t’appartient ici… » Un sourire narquois se dessine au coin de ses lèvres, « mais tu perds ton temps, je suis sûr qu’en revenant plus tard, tu finiras dans son pieu ! » Un clin d’œil s’accompagne à la fin de sa phrase, avant que l’homme n’en démorde pas, « non, ça s'est pas vraiment passé comme tu le penses donc tu peux garder ta condescendance. » Mason lève les yeux au ciel, finalement il se fiche bien de savoir comment le tout s’est réellement passé. Il a juste envie que l’autre dégage ! « Ou alors je peux rester là et sonner comme un connard jusqu'à ce qu'elle arrive, ça a l'air mille fois plus marrant de te foutre en rogne. Je comprends mieux pourquoi elle venait chercher mon côté grognon, elle doit le subir constamment avec toi. » Il connaissait suffisamment Birdie pour savoir que ses fréquentations sont souvent à revoir, mais bon probablement que les siennes aussi ! Mason fait la une de la presse à scandale c’est pas pour rien… Il avance d’un pas, son corps sortant de sa baraque à présent, pour se rapprocher du type. Pour lui faire face davantage. « Quelle merveilleuse idée si tu veux mon poing dans ta figure ! » Et le combat de coq est censé débuter à présent ? Il va finir par perdre patience le basketteur ! « Je sais ce que tu penses, hein, mais tu me connais pas. Si tu penses que je suis un voleur dégénéré, un assassin ou je sais pas quoi, c'est pas à la bonne personne que tu t'adresses. Je cherche pas à faire chier le monde, juste à rester droit dans mes bottes avec mes petites affaires. Mais je comprends que quand on a une aussi grosse baraque, on se méfie. » Bien sûr qu’il se méfie, bien sûr qu’il le prend pour un camé. Il ne lui donne guère le choix de songer à l’inverse de toute façon… « Pourquoi tu tiens tant à récupérer ton dû de cette façon ? » Il arque un sourcil avant de reprendre, le brun ne l’avait pas répondu précédemment. « C’est un lingot d’or ? » Ouais la Cadburn serait si futée qu’elle serait bien du genre à pouvoir voler ce genre de chose… M’enfin il n’irait pas à dire que le gars en face serait cap d’être si riche pour en posséder… |
| | | | (#)Mar 16 Fév 2021 - 22:35 | |
| Wren n'aimait pas se retrouver en situation de conflit lorsqu'il pouvait absolument l'éviter et c'était le cas à l'heure actuelle. Il n'était clairement pas écrit dans son planning de la journée qu'il devrait tenir tête au colocataire chiant à souhait de Birdie, surtout pas après tout ce qu'il devait déjà supporter avec la petite blonde. Doherty commençait clairement à regretter de la fréquenter, enfin il se le répétait souvent mais c'était bizarre, dès qu'il était un peu de mauvais poil, il aimait bien aller la voir et évacuer sa frustration en répondant aux piaillements incessants de la jeune femme. Wren n'allait franchement plus essayer de comprendre pourquoi il agissait de la sorte: de toute évidence, ses actes ne faisaient plus sens depuis bon nombre d'années et son entrée furtive dans le monde de la pyromanie n'avait clairement pas aidé ses soucis mais de là à se retrouver dans cette position pénible où il était supposé trouver des arguments pour qu'un pauvre type le laisse récupérer un caleçon... Là, franchement, c'était un poil trop pour le légendaire Doherty, qui n'avait pas un grain de patience en temps normal et qui en avait encore moins lorsqu'on le confrontait avec des mots plus ou moins illogiques, à croire que le type en face de lui n'avait strictement rien écouté à ce qu'il venait de balancer trente secondes auparavant, de quoi foutre en l'air le peu de patience qu'avait encore le suédois. "T'as un problème de surdité ou bien? Puisque je te dis que Birdie et moi, on a déjà niqué. C'est fou ça, les gens qui panent rien quand on parle!" A priori, Wren n'avait pas l'intention de finir dans le pieu de la petite blonde parce qu'ils préféraient l'un et l'autre les lieux plus exotiques, l'originalité et le fait de s'énerver mutuellement avec des conneries inutiles. Autant dire que la routine et une baise simple dans un pieu en missionnaire, c'était quelque chose qui les dépassait largement mais Doherty n'allait tout de même pas expliquer à cet homme comment on faisait les bébés non plus, il irait voir sur Internet. "C'est bien ce que je disais, elle supporte peut être même Gargamel vu les envies de violences que t'as l'air de garder en toi. C'est pas bien ça, mec, faut te dépenser plus. Y a des endroits sympas en ville en plus si tu veux pécho." A croire que Wren allait rester un connard condescendant jusqu'à sa mort parce qu'il ne faisait plus le moindre effort pour paraître agréable. En même temps, il avait l'impression de parler à un mur ou un type suffisamment débile pour ne rien comprendre de sa requête et ça l'emmerdait de refaire dix mille fois le même discours, la flemme. "J'aimerais bien, ouais mais si elle commence à garder mes sous vêtements dès qu'on baise, je vais bientôt devoir traîner à poil alors certes, ça la ferait bien marrer mais j'aime pas faire les magasins de fringues. Content?" Il n'allait pas faire le fier de se faire chiper un boxer, même si pourtant, c'était un délire de mecs de garder les culottes de leurs conquêtes, pourquoi l'inverse serait choquant dans ce cas? "Je peux le récupérer s'il te plait? On est même pas obligés de parler." C'était le moins qu'on pouvait dire parce que Wren n'était pas spécialement doué pour faire la conversation de toute manière, surtout quand le seul point commun que les deux hommes avaient était Birdie... Le bordel ambiant assuré. |
| | | | (#)Jeu 25 Fév 2021 - 10:20 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
Il avait été d’accord pour supporter la Cadburry et ses nombreux caprices. Il avait été d’accord pour l’héberger chez lui et dans le fond, elle le sortait souvent de sa solitude et de sa détresse quand la nuit noire s’empare de lui, et que ses problèmes du quotidien reviennent dans un boomerang, mais il n’avait jamais signé pour qu’un blaireau vienne l’emmerder de la sorte, en ne voulant pas admettre les choses. Comme si le basketteur savait mieux que quiconque et donc le type, ce qui s’est déroulé entre les deux protagonistes. En réalité, Mason avait déjà à faire avec son cul, et ses histoires, pour ne pas se mêler de celles de sa colocataire. Dont il se fiche bien au final, tant qu’on ne venait pas l’emmerder ! Mais étrangement, rien n’a été pareil. « T'as un problème de surdité ou bien? Puisque je te dis que Birdie et moi, on a déjà niqué. C'est fou ça, les gens qui panent rien quand on parle ! » Il secoue sa main dans le vide, en secouant légèrement sa tête, « blablabla… » Il montre son désintérêt pour l’homme soudain, « quand tu accepteras la vérité tu feras signe… » Même si dans le fond il s’en fichait bien ! Il ressent l’irritabilité de l’homme – qui est la sienne aussi. « C'est bien ce que je disais, elle supporte peut être même Gargamel vu les envies de violences que t'as l'air de garder en toi. C'est pas bien ça, mec, faut te dépenser plus. Y a des endroits sympas en ville en plus si tu veux pécho. » Le basketteur lève les yeux au ciel, « en tout cas ce sera pas avec un type de ton espèce… » Qu’il provoque, use, levant son doigt pour venir le heurter au torse de l’homme qui se tient devant lui, une mine dégoûtée en coin. « Faut croire que t’as pas assez de forme pour que je m’intéresse à toi… » En clair, c’est pas une gonzesse ! Un sourire narquois apparaît sur ses lèvres, le titillant. « J'aimerais bien, ouais mais si elle commence à garder mes sous vêtements dès qu'on baise, je vais bientôt devoir traîner à poil alors certes, ça la ferait bien marrer mais j'aime pas faire les magasins de fringues. Content? » Mason pouffe, ne pouvant guère s’en empêcher, tentant de se souvenir d’un truc, mais l’homme le coupe un instant, « je peux le récupérer s'il te plait? On est même pas obligés de parler. » Obligé de parler ? Oh que non, Mason ne se sent pas obliger de se foutre ouvertement de sa gueule, à en voir ce sourire amusé se dessinant sur ses lèvres. « Je me disais aussi que le string léopard qu’elle a laissé traîner l’autre fois par terre été étrange… » Il le charrie pourtant son expression, se veut sérieux, se foutant clairement de sa gueule. Il ne peut s’empêcher d’ailleurs de lui faire une énième remarque, relevant son visage vers lui, « quel genre de type se laisse voler ses caleçons ? » Il ne savait pas la Cadburry si adroite pour faire ce genre de chose, finalement son envie de voler reprenait le dessus, faudra qu’il lui en touche deux mots – histoire que le Suédois puisse avoir les oreilles qui sifflent un instant… Il s’éloigne un peu de la porte d’entrée, et puisque l’homme a fait un pas en avant, autant que lui aussi, « je vais te le chercher… » Avant de s’éloigner un peu de l’entrée. Un sourire moqueur qui ne s'efface à présent plus, bien trop vite catalogué, et cherchant des noises. |
| | | | (#)Jeu 25 Fév 2021 - 11:50 | |
| La bataille d'ego était clairement sans fin, aucun des deux hommes ne semblant prêt à lâcher du lest. Wren en était d'ores et déjà usé car il ne comptait pas spécialement faire des rencontres et encore moins se faire des amis ce jour-là. Non, dans l'idée, il était enclin à aller se rendre dans son coin de ruelle pour aller vendre quelques doses, histoire de participer aux frais du loyer plutôt que de discutailler cent ans pour n'aboutir à aucun résultat probant. Le type en face ne l'écoutait absolument pas et il n'y avait rien de plus frustrant que ce genre d'attitudes pour le Doherty qui ne prit même pas la peine de répondre aux premiers propos de Mason, signe qu'il serrait surtout la mâchoire et attendait que l'orage passe. Le problème, c'était que le suédois pouvait vite devenir dangereux quand on le cherchait un poil trop mais ça, le jeune blond ne pouvait pas s'en douter, loin d'envisager qu'il puisse avoir un pyromane en rédemption à deux pas de sa maison. Bien sûr, pour le moment, Wren ne comptait pas mettre le feu à son joli minois mais il pouvait vite changer d'avis si on le contrariait davantage, surtout pour des absurdités comme celles qu'il entendait depuis quelques minutes déjà. "Encore heureux que tu comptes pas me pécho parce que t'aurais eu aucune chance, mon dieu, quel horreur." Doherty n'avait jamais ressenti le moindre attrait pour les hommes et il était clairement loin de considérer l'affaire maintenant, alors qu'il était bien installé dans sa sexualité. Hors de question de tout remettre en perspective pour un type qui le gonflait et à qui il était obligé d'avouer le fonds du problème, tout ça à cause de la connerie de Birdie. Enfin, sa folie. Le grand homme préférait dire que c'était de la connerie pour sûr parce que ses neurones n'étaient pas branchés comme tout le monde et lui, il avait la flemme de la suivre dans ses délires la majorité du temps. "Le léopard, y a plus de chances que ce soit le tien que le mien, honnêtement. Et la vraie question, c'est plutôt quel genre de nanas vole des caleçons, non?" Il n'y avait que la Cadburry pour agir de la sorte mais c'était ce qui faisait son charme probablement. Doherty vit Mason s'éloigner, signe qu'il lâchait un peu la corde mais pas trop non plus, lui indiquant qu'il allait s'occuper de l'affaire, le suédois n'était pas sorti de l'auberge. "Si elle garde des trophées comme ça, mon pauvre, tu seras incapable de trouver le bon. En plus, je suis sûr et certain que ce doit être un bordel monstre sa piaule, non?" Est-ce qu'il avait vraiment envie de voir? Peut être que Wren était vraiment curieux sur ce coup là, cette envie de comprendre la folle qu'il côtoyait de temps à autre, allez savoir pourquoi. |
| | | | (#)Ven 5 Mar 2021 - 11:29 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
A vrai dire si en acceptant la venue de la Cadburry – qui s’était d’ailleurs plutôt invitée d’elle-même sans lui laisser guère le temps de répondre, elle avait su user de son charme, et c’est même parfois réconfortant de l’avoir dans cette grande villa souvent vide et silencieuse. Mason est un solitaire dans l’âme mais qui reconnaît pourtant faire trop attention à ce qu’on dit de lui, à ce qu’on pense de lui aussi. C’est inévitable d’être entouré selon lui, davantage qu’il a rompu tout lien avec les autres Bradford. Et les soirs où il rentre seul, elle est au moins là, il peut glisser sa main sous sa jupe, pour attiser l’envie et le désir de cette colocataire pas comme les autres. Très certainement que si il a accepté, c’est aussi pour cette raison, pouvoir tirer son coup lorsque personne d’autre peut le faire. Elle est visiblement pas trop mal dans ce domaine, du moins il s’en contente, à défaut. Il vous dira – ou son égo le prétendra… « Encore heureux que tu comptes pas me pécho parce que t'aurais eu aucune chance, mon dieu, quel horreur. » Il lève les yeux au ciel Mason, « non mon gars tu comprends pas ! » Sa voix résonne peut-être un peu trop fort pour le fait que le Doherty soit juste en face de lui, et donc est-il possible qu’il l’entende même si il vient à lui parler normalement ! Mais ça énerve Bradford sa réflexion ! « Toi t’as aucune chance ! » Niet, zéro, nada, que dalle ! Rien ! Mason soutenait son regard parce que fallait pas rêver ! Il pouvait revenir avec n’importe quelle tronche d’homme, il n’aurait jamais aucune prétention de passer derrière la porte de sa chambre. « Le léopard, y a plus de chances que ce soit le tien que le mien, honnêtement. Et la vraie question, c'est plutôt quel genre de nanas vole des caleçons, non? » Il lève les yeux au ciel, Doherty ferait mieux de se la fermer parce que le basketteur a la droite un peu facile. Bon certes, il s’étonnait lui-même de pas lui avoir foutu bien plus tôt son poing en pleine gueule, comme quoi quand il est pas bourré, il a sa patience qui augmente davantage. Mais il ne devrait pas trop le pousser, c’est évident. « Et pourquoi il y aurait plus de chance que ce soit le miens ? C’est toi qui vient réclamer un string léopard, si ça avait été le miens, je t’en aurais pas parlé… » Il est pas assez con pour ça Mason. Il arque un sourcil en haussant les épaules. « Il y a pas de honte à avoir tu sais… » Presque sérieux, il finit néanmoins par se moquer gentiment de lui quand on considère ce petit rictus au coin de ses lèvres. Bon au pire le gars serait la risée de tout Brisbane, il est pas connu, son monde s’arrêtera là, le basketteur lui s’étend même au-delà de l’Australie… « Si elle garde des trophées comme ça, mon pauvre, tu seras incapable de trouver le bon. En plus, je suis sûr et certain que ce doit être un bordel monstre sa piaule, non? » Il hausse les épaules, en s’éloignant. « A deux on ira plus vite, entre si tu veux. Mais après tu ressors ! » Une fois qu’il aura obtenu son putain de caleçon, il devra pas s’attarder ici. « Elle est par là, sa chambre. » Un sourire au coin de son visage, Birdie allait le tuer, l’éventrer, et en faire de la pâté pour cochon, mais il aimait jouer avec le feu le basketteur, et ouvrant la porte de la chambre au fond du couloir, il donnait de quoi se foutre d’elle, au Doherty. « Regarde pas le désordre, elle savait pas qu’elle aurait de la visite… » Qu’il confie, bien trop fier de son génie pour emmerder sa coloc. |
| | | | (#)Ven 5 Mar 2021 - 13:29 | |
| La patience n'était pas la qualité principale du Doherty, on pouvait même dire que c'était tout le contraire. Oh parfois, bien entendu, il s'étonnait à pouvoir attendre quelques minutes de plus que d'habitude face aux conneries inhérentes au genre humain mais ce fait restait très rare. Wren avait toujours eu le sang chaud, ce qui dénotait clairement avec son côté nordique par ailleurs, il avait dû attraper ce côté génétique chez les irlandais. Autant dire qu'il n'appréciait pas tant l'idée, tout ce qui avait un rapport avec son paternel de manière générale, le grand brun préférait l'abhorrer. Voilà peut être le coeur du problème dans ce tête à tête avec Mason, il était aussi casse-couilles que ce géniteur qui avait foutu en l'air la vie de quatre autres personnes sans éprouver aucun réel regret. Il ne pouvait pas juste fermer son clapet et le laisser entrer dans la maison sans en faire des tonnes? Il se demandait ça, Wren, tiens, s'il n'était pas un comédien de seconde zone vu à quel point il en rajoutait perpétuellement, ce qui était à l'opposé total de ce que Doherty était au quotidien. Lui était plutôt réservé, le mystère incarné même, et il ne laissait pas grand monde lire en lui... Cela ne devait pas être la même chose du côté de Bradford, lui qui avait franchement l'air à fleur de peau, certainement que c'était un grand dadais colérique qui aimait l'idée de provoquer des esclandres pour prouver son existence. Wren était suffisamment prétentieux pour être persuadé d'avoir percé à jour le sportif, comme si c'était aussi simple de comprendre un autre individu, surtout dans un contexte aussi singulier. "Pire qu'un gosse, toi." Bientôt, il lui ajouterait un "nananananère" pour lui dire que c'était lui d'abord, non mais oh. De quoi bien gonfler le suédois mais il tâchait de rester stoïque, même si cette histoire de string léopard l'emmerdait plus qu'autre chose. Il n'avait vraiment pas que ça à branler que de tergiverser sur un délire idiot. "Désolé de te décevoir, je suis un pauvre mec basique qui porte pas ça. Mais je vois bien que tu fantasmes sur le motif, je t'appellerais bien une prostituée avec le fameux string et je suis sûr qu'on te paume, va." Ils étaient juste deux grands cons, c'était ça la belle conclusion de toute cette affaire: ils foiraient tous les deux leur vie de la même manière et trouvaient le moyen de s'adonner à un combat de coqs ridicules juste parce que c'était plus simple que d'assumer leurs travers. Au moins, Mason offrit cette chance à Wren d'aller fouiller la piaule de la Cadburn, c'était tout ce que le brun demandait, reprendre son dû et se tirer de là. Il le suivit donc à travers les allées de la maison jusqu'au lieu dit, entrant sans demander son reste et franchement, sans se gêner. "Je prends le côté gauche, toi le droit?" Il commençait déjà à balancer des fringues qui traînaient, sans faire spécialement attention à l'endroit où il aurait dû reposer les affaires pour que Birdie ne sache pas que des inconnus avaient pénétré dans sa caverne personnalisée. En soi, Wren s'en foutait bien qu'elle apprenne sa venue, ce ne serait qu'une raison supplémentaire de la foutre en rogne et il aimait toujours autant le concept. |
| | | | (#)Sam 6 Mar 2021 - 14:47 | |
| La matinée a été longue. Y a eu Lexie qui lui a prise la tête, y a eu le patron de l’étage qui en a rajouté une couche et en plus, elle a été de matinale en plus du midi. Aucune pitié pour ceux qui se remettent d’une blessure, vraiment - est-ce que tu vas arrêter de geindre deux minutes, ton bras est parfaitement opérationnel, arrête de les mener en bateau. Cela n’attise que la fureur de Lexie qui est prête à te faire passer par la trappe au moindre faux pas. Très bien. Alors Birdie s’est montrée assez docile, la faute à la fatigue qui commence à se faire sentir, n’ayant que l’envie d’aller mourir dans son lit pour le reste de la journée. Quand le programme post-information de midi est passé, elle a ouvert les bras au ciel pour le remercier parce qu’en plus, son téléphone était en train de mourir, qu’elle a oublié son chargeur en partant et qu’elle était vraiment trop proche de finir un niveau de Candy Crush sur lequel elle bloquait depuis des semaines - on s’occupe comme on peut. Et puis il y a aussi l’excitation du petit roadtrip avec Will qui se profile, l’échange de messages pour la planification qui n’en finissait pas entre les complices, vraiment pas un pour rattraper l’autre.
Alors quand l’adorable créature qu’est la Cadburn rentre chez elle - ou plutôt chez Mason où elle squatte joyeusement en ayant étalée toutes ses affaires dans une chambre qu’elle a décidé qui sera sienne - elle ne songe qu’à aller dormir. Comme quoi, même les piles cadburriennes peuvent avoir leurs limites, aussi fou et insensé que cela paraît. La porte qui claque, Birdie qui balance ses pompes en plein milieu de l’entrée sans aucune délicatesse, le sac jeté sur la console et elle s’étire tout en bougeant jusqu’à ladite précieuse chambre. Si elle croyait que Mason n’était pas là, que nenni. Et pour encore plus de surprise, il n’est pas seul - non pas avec une fille mais avec un mec - ah ? La surprise ne s’arrête pas là puisque son cerveau enregistre rapidement qu’ils squattent sa chambre, dos à elle, deux imbéciles et idiots et complètement cons qui pensent pouvoir retrouver quelque chose dans un bordel où elle seulement peut s’y retrouver. Au lieu de s’énerver - parce qu’il lui en faut plus à la Cadburn pour faire monter la pression - elle s’accoude à l’encadrement de la porte, les bras croisés et surtout, un léger sourire aux lèvres. “Y a un plan à trois organisés dans ma chambre et on me prévient pas ? Non, attendez, c’est une surprise, c’est ça ? Franchement, les gars, vous savez vraiment comment me faire plaisir.” Parce que l’autre dos appartient à Wren, reconnaissable par sa hauteur et ses larges épaules, puis par son profil qui se tourne vers elle quand elle vient pour lui taper les fesses “salut toi” avec un clin d’œil parce que vraiment, elle est juste polie comme ça. Par contre, si l’un des deux met la main sur un de ses carnets qui doivent traîner un peu partout dans sa chambre, ça risque de souffler dans la cabosse. Birdie se jette dans son lit et Birdie les regarde avant de rouler sur le côté et de foutre sa main sur la pile de cahiers cachée par du tissus généreusement offerts par James dont Mason s’approche un peu trop près. “Tatata, pas touche, mon tout beau. J’aimerai bien savoir ce que vous vous foutez ici avant que je vous vire de là en ravageant vos adorables fessiers.” Parce que vraiment, ils ont beau être attirants et tout ce qui va avec, il n’empêche que sa chambre est son terrain à elle. Son cocon, son endroit, là où au final, elle ne ramène pas vraiment ses conquêtes et pour diverses raisons. Alors ils ont intérêt à avoir une sacré bonne raison pour foutre leurs nez absolument partout.
|
| | | | (#)Mar 20 Avr 2021 - 12:48 | |
| « oh des regrets, des regrets, des regrets » wren doherty & mason bradford
Cette conversation ne rimait en rien, et Mason commençait à le comprendre. Qu’aucun des deux ne finira par craquer, si il le savait pour sa part, il n’en savait encore rien pour le gars qui se présente à lui. L’idée même d’emmerder Birdie Cadburry que lui offrait l’autre homme été quelque chose d’ingénieux, et certainement la clé pour que le basketteur cède du terrain. Enfin suffisamment pour voir dans le regard de sa colocataire une envie d’hurler et de meurtre sur sa personne. C’était ce qu’il recherchait Mason, l’emmerdait au plus haut point, la juste valeur pour s’être imposée chez lui, sans même lui laisser le choix. Et pour vouloir le faire sortir de sa routine quotidienne, à laquelle le basketteur s’était finalement habitué plus que de raison. « Pire qu'un gosse, toi. » Et en cette phrase il n’avait probablement pas tort. Mason est en quête perpétuel d’une reconnaissance, qu’il n’est pas sûr de trouver un jour. Se jouant des autres, tentant de convaincre qu’il n’a besoin de personne pour vivre, alors que la solitude le pèse bien plus qu’il ne laissera l’entrevoir. Birdie le sort de son quotidien, le sort de ses retranchements et il n’a guère le choix que de la supporter (hélas). Finalement il entre dans la maison, dans le hall, et soupire de lassitude devant la question non élucidée du Bradford devant le string léopard qu’il tient du bout des doigts dans une grimace plus que prévisible. « Désolé de te décevoir, je suis un pauvre mec basique qui porte pas ça. Mais je vois bien que tu fantasmes sur le motif, je t'appellerais bien une prostituée avec le fameux string et je suis sûr qu'on te paume, va. » Le basketteur lève les yeux au ciel, ce jeu finalement il aime bien ça, et permet d’entretenir les flammes de ce duo du chat et de la souri – la même qu’il tient avec la Cadburry. « Ne prends pas tes rêves pour une réalité… » Qu’il pouffe en portant dignement son regard sur le Suédois, provoquant. Finalement ils parviennent jusqu’à la chambre, et Wren ne se fait pas prier pour accepter le deal ! « Je prends le côté gauche, toi le droit? » Mason hausse les épaules en guise de réponse, avant de finalement prendre le côté à la recherche de la perle rare – mais pas certain qu’il cherche réellement à aider l’homme. Non, il préfère plutôt foutre davantage le bordel que ce qu’il existe actuellement. Mais il n’avait pas prévu que sa coloc rentre si vite… Et sa voix qui retentit le fait se relever légèrement, « y a un plan à trois organisés dans ma chambre et on me prévient pas ? Non, attendez, c’est une surprise, c’est ça ? Franchement, les gars, vous savez vraiment comment me faire plaisir. » Oups, il s’arrête quelques secondes – même de respirer, au cas où. Elle était pas censé le voir, si lui, ne la voyait pas, si ? Non ça marche pas comme ça Mason. Il se retourne alors légèrement, arquant un cil en direction de sa coloc blonde. Il n’comptait même pas lui répondre, reparti déjà à la recherche de je ne sais quoi, et surtout d’une valeur quelconque pour la blonde, alors qu’elle s’attarde un peu plus longuement sur l’autre fessier – ce qui lui fait lever les yeux au ciel, elle a toujours eu des goûts bien éloigné des siens… « Tatata, pas touche, mon tout beau. J’aimerai bien savoir ce que vous vous foutez ici avant que je vous vire de là en ravageant vos adorables fessiers. » Il hausse les épaules en se tournant volontiers en sa direction, avant de montrer Wren d’un signe de tête, « il recherche son string que tu lui as emprunter sur une longue durée visiblement… » Qu’il répond, le plus naturellement possible sans même offrir un regard en direction du Suédois. Et clairement si Mason ne se ferait pas tuer par Birdie, on ne pourrait pas autant prétendre que de la part de Wren, mais ça semble même pas lui effleurer l’esprit. Parce que Mason est un chieur de première, qui adore sortir des sentiers battus, provoquer gratuitement ceux qui l’entourent. « Qu’est-ce qui t’as pris de le démunir de la seule chose qui le touchera ? » On pouvait clairement pas savoir de quel côté pouvait se situer Mason. Du côté de sa foutu coloc qui lui en fait baver (parfois) de toute les couleurs et à qui, il sait rendre la pareille ? Ou du côté de l’homme, en guise de solidarité masculine ? C’est du pipeau le concernant ! « C’est ta faute ! » Qu’il conclut dans une séance de cinéma digne de ce nom, pourtant dans une indifférence la plus totale, déjà prêt à refouiller ci et là, oubliant déjà la présence de Birdie dans sa propre chambre ! |
| | | | | | | | Oh, des regrets, des regrets, des regrets. ¤ Mason |
|
| |