Il faut forcément que Birdie arrive à un moment donné pour empêcher Wren de se sortir de cette situation in extremis. A la base, il devait juste passer par le manoir pour récupérer son sous vêtement et se tirer vite de là pour retourner sa vie en toute tranquillité. Il s'avère que là, l'affaire se complique sévèrement maintenant qu'il reçoit une tape sur les fesses et qu'il observe la petite blonde agir comme si de rien n'était. Enfin presque, parce qu'il a forcément des idées bizarres qui lui traversent l'esprit. Un plan à trois, vraiment? Quand Wren dit qu'elle n'est pas totalement comme les autres, il n'a vraisemblablement pas tort. Aucune femme oserait lancer ce genre de défis face à deux types qui sont en train de détruire le rangement (très relatif certes) de sa chambre. Wren fait semblant de ne pas avoir entendu en premier lieu, sûrement parce qu'il s'enrage de ne pas trouver le Saint Graal. En plus, Mason a envie de chercher la merde comme depuis le début, en balançant des idées encore plus étranges que sa colocataire et Doherty se demande bien comment il a pu se retrouver dans cette position. "C'est sûr qu'un plan à trois, ça t'arrangerait bien, Cadburry." Il la toise en continuant de fouiller dans un amas de fringues qui traînent là et Wren se contient de faire la moindre remarque. Clairement, ce n'est pas évident pour lui parce qu'il est lui aussi un casse-couilles notoire, quoique Mason lui fait très nettement de la concurrence à l'heure actuelle à reparler de son string. Sans rire, il n'y en a aucun pour rattraper l'autre. "Mon string t'emmerde. T'as déjà pensé à lui appeler une prostituée à ton coloc, Birdie? Parce qu'il est en boucle sur les strings léopard, je te jure, il a des fantasmes, c'est le malaise." Il faut bien qu'il réponde à l'attaque du sportif d'une manière ou d'une autre, surtout que Doherty ne compte pas franchement s'éterniser dans le coin maintenant que sa réputation est proche du sol, voire du souterrain. "Sérieusement, Birdie, t'as mis où mon boxer? Je te demande même pas pourquoi tu l'as volé parce que ça doit être un fétiche bizarre. Et essaie pas de faire du chantage pour me balancer la vérité!" Il lève son doigt devant les yeux de la Birdie, bien sûr de lui en la matière, comme s'il la connait depuis des siècles alors que c'est finalement très récent comme rencontre. Enfin, Wren joue le jeu, de toute évidence il n'a pas trop le choix, même s'il voit Mason se faire enguirlander en touchant des carnets qu'il ne faut pas ouvrir... Signe que Wren se doit de le faire pour lui. "C'est quoi ça, Birdinouchette?" Il montre le machin à Mason, histoire de faire enrager la petite blonde un peu plus. C'est clairement quelque chose qu'il adore faire, la mettre hors d'elle et voir ce que tout cela entraîne. La dernière fois, c'est lui qui a pété une pile et qui a fini par lui sauter dessus, qui sait ce qui se passe dans leurs têtes à tous, sérieusement?

Evidemment qu’un plan à trois ne la dérangerait pas. “Je suis pas coincée du cul comme vous pour ça, c’est sûr.” Elle en a déjà eu, elle a même été filmée et payée pour ça. Les expériences sont sa richesse et c’est exactement dans ses cordes ; mais elle est déçue de percevoir que ce n’est pas du tout les intentions de Mason ni de Wren en venant joyeusement retourner sa chambre sans aucun passe droit ni légitimité. Birdie a l’extrême bonté de leur accorder le bénéfice du doute mais ils n’ont pas intérêt d’abuser trop longtemps sur la corde au risque qu’elle se brise et qu’elle se déferle sur eux comme un précipice dont ils ne s’attendent pas. « Il recherche son string que tu lui as emprunté sur une longue durée visiblement… » Sérieusement ? "Mon string t'emmerde. T'as déjà pensé à lui appeler une prostituée à ton coloc, Birdie? Parce qu'il est en boucle sur les strings léopard, je te jure, il a des fantasmes, c'est le malaise." Pourquoi deux mecs en interaction ressemblent toujours à une compétition infantile de savoir qui sera le plus chieur ? La blonde lève les yeux au ciel tout en pouffant légèrement de rire qu’elle camoufle de sa paume retournée contre ses lèvres. “Peut-être qu’il fantasme juste sur toi en string léopard et je serai tentée de croire que la vue ne serait pas affreuse.” Elle ne prend parti ni pour l’un ni pour l’autre parce qu’elle n’est pas le juge mais la victime d’une intrusion dans sa vie personnelle et intime. Une innocente victime que Mason finit par blâmer - le comble. « Qu’est-ce qui t’as pris de le démunir de la seule chose qui le touchera ? C’est ta faute ! » Non mais il a un sacré toupet, son colocataire. “Non mais tu te fiches de moi! Pourquoi tu lui as pas dit que je chercherai au lieu de venir squatter mon espace ? Sans jeu de mots, t’es bien culotté, toi.” Mason sait pourtant que sa chambre est la limite à ne pas franchir. Et en tant que colocataire qui a confiance, Birdie aurait cru qu’elle pouvait avoir une envers le basketteur mais visiblement non - on vient piétiner ses plates bandes, son antre, son jardin à elle pour un foutu boxer et en plus on la blâme ? "Sérieusement, Birdie, t'as mis où mon boxer? Je te demande même pas pourquoi tu l'as volé parce que ça doit être un fétiche bizarre. Et essaie pas de faire du chantage pour me balancer la vérité!" La jolie blonde plisse les yeux alors que le suédois pointe son doigt vers elle et elle le tape, son foutu doigt. “Tu veux que je te fasse quoi comme chantage ? Des buvards en échange de ton calbut ? Si je voulais faire du chantage, Mason ne serait pas là, crois-moi.” Et puis, elle n’a rien à demander à Wren. Parce que là, si elle sent son palpitant s’embraser, ce n’est pas pour un désir quelconque - que ce soit pour l’un ou l’autre - mais plutôt de la colère qui commence à titiller son organisme tout entier. “Pourquoi t’es venu jusqu’ici pour un foutu boxer ? Il a quoi de spécial ? T’en as pas d’autres ?” Parce que pour être honnête, Birdie ne se rappelle pas où elle a pu l’avoir mis. Elle l’a piqué, oui, certes, c’est un fait avéré mais le retrouver dans l’immédiat est une bien trop grande épreuve. D’autant qu’elle est fatiguée et que sa patience commence à s’amenuiser au fur et à mesure. Autant dire que la Cadburn est prête à attaquer le premier qui viendra toucher ce qu’il ne faut pas - ce que sa main protège de ceux de Mason de s’approcher de trop près mais qui attire le regard de Wren. "C'est quoi ça, Birdinouchette?" Oh non. Hors de question. “Ca, c’est votre arrêt de mort si vous touchez ou même frôlez simplement les couvertures.” Parce que ses carnets sont précieux. Ses carnets sont ses journaux, sa thérapie, ses confidents, ses fantasmes, ses histoires. Absolument tout, de plus innocent de sa tendre enfance jusqu’au plus noir de sa vie d’adulte. Certainement pas le genre de choses dont elle veut que les deux nigauds s’emparent - autant partager ses souvenirs d’enfance et ses projets délurés seraient drôles mais le reste, la noirceur, c’est hors de question. Et là, la Cadburn ne rigole pas ; elle ne sourit plus, elle est même crispée. “Je sais pas où il est, ton boxer. Je sais même plus à quoi il ressemble. Je peux chercher et te le rapporter si vraiment il est si précieux. Mais en attendant, je vous prierai à tous les deux de déguerpir d’ici illico presto.” Parce que sinon, sans savoir comment elle ferait, Birdie leur sautera à la gorge et certainement pas de la façon dont ils s’aimeraient, cette fois-ci.

 «  oh des regrets, des regrets, des regrets »    wren doherty & mason bradford

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Rien n’est vraiment simple quand on est avec Birdie. Et Mason a fini par l’apprendre, par s’y accommoder, enfin il pense. C’est pas comme si il avait le choix, maintenant qu’elle est sa coloc de toute évidence. « C'est sûr qu'un plan à trois, ça t'arrangerait bien, Cadburry. » Qu’il souligne, « je suis pas coincée du cul comme vous pour ça, c’est sûr. » Il lève les yeux au ciel et ne peut s’empêcher de préciser, « ramène-nous des nanas et on verra si on est coincé du cul… » Il lève les yeux au ciel parce qu’il suppose pouvoir s’avancer en disant que l’un comme l’autre ne serait pas les derniers à profiter d’une telle opportunité. Mais évidemment ça perd tout son charme avec des mecs… Mais une attaque en vaut une autre et le Suédois perd patience avec un Mason taquin, « mon string t'emmerde. T'as déjà pensé à lui appeler une prostituée à ton coloc, Birdie? Parce qu'il est en boucle sur les strings léopard, je te jure, il a des fantasmes, c'est le malaise. » Ca allait quand même pas être de la faute du basketteur si l’intrus aime porter des string léopard. Et parce que Mason n’a jamais eu l’habitude de se taire, fallait qu’il le répète à tout bout de champ – et surtout parce que ça énerve le Suédois, soyons honnête cinq minutes. Il ne marche pas, il court le type. Et en plus tente de jouer les gros bras avec Bradford, comme si c’était censé fonctionner cette méthode avec lui. « Peut-être qu’il fantasme juste sur toi en string léopard et je serai tentée de croire que la vue ne serait pas affreuse. » Il fronce les yeux, au début de sa phrase avant qu’elle se retourne sur son coloc, et c’est parti. « Non mais tu te fiches de moi! Pourquoi tu lui as pas dit que je chercherai au lieu de venir squatter mon espace ? Sans jeu de mots, t’es bien culotté, toi. » Elle lui donnait déjà un mal de tête affreux avec ses plaintes. « Il avait l’air vraiment triste sans son string léopard. » Qu’il précise encore, se défendant comme il le pouvait, mal okay mais il ne cherchait même pas à se défendre correctement. En haussant les épaules, presque triste pour lui. « Fallait pas lui piquer… » Il lui épargnera que c’est sans doute la solidarité masculine, parce que chez le basketteur ça n’existe pas vraiment. C’était surtout pour faire chier Birdie. « Sérieusement, Birdie, t'as mis où mon boxer? Je te demande même pas pourquoi tu l'as volé parce que ça doit être un fétiche bizarre. Et essaie pas de faire du chantage pour me balancer la vérité! » Mason les regardait, ça le faisait rire, il les laissait s’entretuer. « Tu veux que je te fasse quoi comme chantage ? Des buvards en échange de ton calbut ? Si je voulais faire du chantage, Mason ne serait pas là, crois-moi. » Avoir un Mason ou un Wren sur son dos était déjà compliqué à gérer même pour Cadburry, mais avoir un Mason ET un Wren ensemble, c’est mission impossible, et ça semble amuser le basketteur plus que de raison. « Pourquoi t’es venu jusqu’ici pour un foutu boxer ? Il a quoi de spécial ? T’en as pas d’autres ? » Le basketteur continue de farfouiller, alors que Birdie semble bien prise avec Wren. « C'est quoi ça, Birdinouchette? » Que Wren avoue en récupérant l’objet que Birdie vient d’arracher des mains de Mason pour le reposer pas loin d’elle. « Il y a tous ses secrets… » Il joue de son regard, provocateur avant d’embrasser le premier coussin qu’il prend dans ses mains, en ricanant. « Ca, c’est votre arrêt de mort si vous touchez ou même frôlez simplement les couvertures. » Qu’elle est pas drôle la petite… « Je sais pas où il est, ton boxer. Je sais même plus à quoi il ressemble. Je peux chercher et te le rapporter si vraiment il est si précieux. Mais en attendant, je vous prierai à tous les deux de déguerpir d’ici illico presto. » Le genre de phrase qui ne lui permet pas d’obtempérer. « Ouh elle est pas contente… » Qu’il s’en amuse, douce provocation. « J’avais encore jamais exploiter le potentiel de cette chambre… » Il saute à pied joint sur le lit, faisant tomber en même temps quelques bouquins et linges posés sur le lit, avec des pieds pas vraiment des plus propres, oups. Il déteste marcher avec des chaussettes ou des chaussures et ramène souvent la poussière sous ses pieds avec lui.

La situation est totalement risible mais Wren n'est même pas d'humeur pour réellement le comprendre. L'idée aurait pu être intéressante cela dit, de venir emmerder la Cadburry aux petites heures du matin pour venir chercher un sous vêtement qu'elle lui aurait volontairement chapardé. Est-ce qu'il a néanmoins désiré toutes les contreparties que cette situation a engendrées? Mine de rien, voilà qu'il se retrouve entouré des deux colocataires et il n'est pas certain de vouloir approfondir le concept dans un futur proche. Mason n'est pas le plus cordial du lot, il faut clairement le dire mais il a toujours de bonnes vannes: c'est en tout cas l'idée que le suédois se fait du bonhomme après cette guerre froide qui a fini par se muer en une espèce de coalition des plus étranges lorsque Birdie s'est pointée, fière comme un paon. Doherty rit à l'idée d'un plan à trois avec deux nanas, il n'ira pas préciser à Bradford qu'il est potentiellement coutumier du fait: c'est un mode de vie que des garçons bousillés comme lui peuvent avoir, surtout quand on traîne aussi souvent que lui dans les zones les plus malfamées de la ville. Est-ce qu'il a vraiment voulu se perdre dans toujours plus d'histoires sordides? Au départ, le fait était potentiellement peu intentionnel mais avec le temps, on ne peut pas nier que le sacré Doherty est devenu un véritable aimant à emmerdes, une fierté qu'il conserve outrageusement par ailleurs. "Très triste, ouais. On peut pas aller pécho sans de bons sous vêtements, c'est bien connu." Il s'autorise un doigt d'honneur quelque peu sarcastique à l'audience, histoire de montrer qu'il est insupportable et qu'il ne souhaite pas devenir la risée générale à l'heure actuelle. Non, Wren veut juste se sortir de là avant de se retrouver dans une nouvelle galère qu'il n'aurait pas du tout anticipé. Enfin, il l'a clairement cherché, que pouvait-il bien vouloir d'autre en cherchant la compagnie de la Cadburry? "Pour le principe, je te dis. Si à chaque fois qu'on se croise, tu me voles un truc... Je serais vite dans la merde alors j'anticipe, Birdichette, c'est la base ça, l'anticipation." La connerie aussi, ce qui explique pourquoi ils se retrouvent à échanger autour d'un bordel ambiant. Wren a le cerveau qui se réveille, forcément, et voilà qu'il arbore le carnet de Birdie avec ce désir pudibond de dévoiler le moindre petit secret que la blonde peut garder au fond de sa caboche. "Ses secrets? Dis nous tout, Birdiche avant que je te le vole contre mon boxer. Echange de bons procédés après tout, non?" Un prêté pour un rendu comme on le dit si bien, même si l'idée est très mauvaise à la base mais on parle de Doherty, non? Il voit Mason sauter sur le pieu à côté de la blonde, pour sûr qu'elle va perdre patience avec deux loustics pareils qui traînent dans ses affaires, salissent les draps et mélangent tout son rangement habituel. "Le potentiel de la chambre? Dans deux secondes, il va nous faire des trucs louches, ton coloc', Cadburn, méfie toi hein. Déjà qu'il ramène ses microbes sur ta couette, je suis sûr que tu préfères qu'on lise ton carnet plutôt, hein?" Il insiste, il sent que c'est la seule manière de lui faire cracher le morceau sur la présence ou non de son vêtement quelque part dans sa chambre. Il a envie de la faire sortir de ses gonds, la petite blonde, il trouve le concept plutôt drôle, sûrement parce qu'il a une vengeance à fomenter après la dernière fois. La victoire écrasante qu'elle avait eu contre sa patience.

« Ramène-nous des nanas et on verra si on est coincé du cul… »
“C’est trop facile, ça.” Même si en toute honnêteté, Birdie est elle-même assez faible quand ça concerne la gente féminine. Après tout, il n’y a qu’à voir les deux énergumènes qu’elle doit se coltiner à présent et qui osent venir envahir son espace vitale d’abord sans sa permission mais en plus pour une simple chasse au trésor ; elle aurait préféré qu’ils s’occupent d’elle mais non, ils sont cons et idiots (et affreusement grands, l’enfer) et il ne va pas y avoir un pour rattraper l’autre. Ce n’est pas étonnant que Birdie songe parfois que l’univers doit lui en vouloir pour envoyer sur son chemin que des types qui ne mériteraient que d’être envoyés par la fenêtre. Dommage qu’elle soit aussi faible pour eux, merde.

« Il avait l’air vraiment triste sans son string léopard. Fallait pas lui piquer… »
"Très triste, ouais. On peut pas aller pécho sans de bons sous-vêtements, c'est bien connu."
“On peut aller pécho mais par contre, y a des risques que ça soit un tue… sexe.” Parce que le mot en A n’a rien à faire ici et que c’est un terrain que personne ne veut commencer à enclencher ici. La jolie blonde commence à perdre patience et elle roule des yeux en voyant le doigt de Wren, qu’elle lui renvoie avec un sourire stipulant presque un “et toc” - une joyeuse bande de paumés, il faut croire. "Pour le principe, je te dis. Si à chaque fois qu'on se croise, tu me voles un truc... Je serais vite dans la merde alors j'anticipe, Birdichette, c'est la base ça, l'anticipation." Voilà un mot que Birdie ne connaît pas ; anticiper, programmer, planifier, voir l’avenir dans le passé, il ne faut pas lui en demander tant que ça. Cependant, elle sourit légèrement avec un air entendu, l'œil brillant. “Donc t’anticipes qu’on va se revoir ? Et remettre ça ?” Parce que ça, ça peut être de l’anticipation très proche, à son sens.

Ce qu’elle n’aurait pas pu anticiper, c’est le changement de direction. C’est Wren qui attrape un de ses carnets et c’est le coeur de Birdie qui se coince dans sa poitrine. « Il y a tous ses secrets. » que son imbécile de basketteur dit et elle se maudit intérieurement de ne pas faire preuve de plus de discrétion quand ce soit des objets qu’elle ne veut que personne ne touche. Oui mais d’habitude, personne ne vient dans sa chambre sans y être invité - ahem. "Ses secrets? Dis nous tout, Birdiche avant que je te le vole contre mon boxer. Echange de bons procédés après tout, non?" Birdie s’approche de lui avec le visage bien plus sérieux que toutes les successions de rencontres qu’ils ont pu avoir. “Y a pas d’échange de bons procédés. Je t’ai dit que je savais pas où il était. C’est peut-être même dans la chambre de Mason vu que c’est le seul type qui habite ici.” Parce qu’entre la valeur de son foutu boxer et celle de son carnet, il n’y a pas photo. « Ouh elle est pas contente… J’avais encore jamais exploité le potentiel de cette chambre… » Et Mason qui se met à sauter joyeusement sur le lit sous le soupir exaspéré de sa colocataire. "Le potentiel de la chambre? Dans deux secondes, il va nous faire des trucs louches, ton coloc', Cadburn, méfie toi hein. Déjà qu'il ramène ses microbes sur ta couette, je suis sûr que tu préfères qu'on lise ton carnet plutôt, hein?" Non. Non. Non. “Non.” Les microbes ont l’avantage, ils sont les gagnants de l’affaire et elle préfère qu’il foute sa chambre (encore plus) en bordel plutôt que de lire. Birdie tente de le récupérer mais la taille joue et Wren le sait parfaitement.  La fatigue, la patience qui fuit, plus rien n’est drôle et s’ils ne peuvent pas voir qu’elle panique à l’idée que Wren puisse poser un œil sur une ligne, alors Birdie va devoir employer la manière forte. Comme pousser Mason hors de son lit ou, au moins, de faire en sorte qu’il tombe sur le matelas et qu’il arrête de tester les lattes de son sommier. “Vous avez la notion de frontières ou de respect de la vie privée ? J’ai un endroit sur terre et celui-là, okay. Je demande juste à ce qu’on respecte le seuil de cette putain de chambre. Est-ce que c’est vraiment trop compliqué à assimiler pour les deux bouffons que vous êtes ?” Elle passe une main sur son front. “Je peux même t’en racheter un si ça me permet de me débarrasser de vos foutues gueules de ma chambre.” Et Wren n’a pas intérêt à dire que c’était son préféré offert par une grand-mère maintenant décédée qui a été la prunelle de ses yeux, parce qu’il se mangera un coin de porte. Elle ignore comment mais ça arrivera.

 «  oh des regrets, des regrets, des regrets »    wren doherty & mason bradford

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Pas que cette situation l’agaçait mais le fait de savoir Birdie présente en ce lieu et cherchant à les renvoyer ailleurs l’agaçait un peu. Il aurait préféré pouvoir faire son petit bonhomme de chemin seul avec Wren et qu’elle vienne constater les dégâts par la suite. Cela dit sa chambre ne donnerait pas cher de sa peau parce qu’ils n’avaient nullement l’intention d’en sortir avant d’avoir exploré chaque millimètres, chaque parcelles de rangement et de cachette. Mais Birdie ne fait jamais ce qu’on veut d’elle, elle ne se contente qu’elle-même et depuis le temps, Mason avait fini par l’apprendre, et par ne plus en douter. La présence de l’homme finalement le rendait particulièrement taquin, au basketteur, il ne sait pas vraiment si c’est qu’une question d’égo mais le Suédois peut lui faire autant de doigts d’honneur qui le souhaite, c’est qu’il doit un peu le toucher dans sa fierté d’homme. Et le gars a l’air de lui ressembler sur ce point, c’est plus que certain. « C’est trop facile, ça. » Birdie proteste, Mason lève les yeux au ciel au ciel, Wren semble amuser, ils font la paire les trois. Heureusement qu’ils ne sont pas en coloc ensembles parce que Mason ne donnerait pas cher longtemps de sa baraque, déjà que le basketteur a l’intention de l’ouvrir à tous les habitants de Brisbane et des environs pour la fête des voisins. « Très triste, ouais. On peut pas aller pécho sans de bons sous-vêtements, c'est bien connu. » Pauvre petit chou, il irait même jusqu’à pleurer sur son épaule, pour le consoler si il ne lui montrer pas son doigt à l’instant même. « C’est bien mon gars tu as dix doigts ! » Qu’il le félicite presque, d’un ton moqueur. C’est nul, ça ne fait rire que lui, mais au moins ça le fait rire, c’est déjà ça hein ? « On peut aller pécho mais par contre, y a des risques que ça soit un tue… sexe. » Dans quel genre de conversation Birdie et Wren sont allés franchement ? Mason se sent un peu de trop et si il devait les laisser et les enfermer dans la chambre, il ne se gênerait pas une minute ! Une chose est sure, ça ne traverserait jamais l’esprit de Birdie, pas dans sa chambre du moins ! « Vous voulez vraiment vous pécho ? Non mais faites comme si je n’existais sinon… » Il en devenait lui-même lourd, mais c’est de leur faute ! Il a pourtant vu le manège entre eux deux. Pour autant, avoir ce petit bouquin que Birdie aimerait récupérer c’est assez drôle. Pour lui, pour eux. Pas pour elle, hum. « Ses secrets? Dis nous tout, Birdiche avant que je te le vole contre mon boxer. Echange de bons procédés après tout, non? » Mason hausse les épaules, et il donne son opinion – même si sa coloc s’en fiche éperdument, on sait maintenant dans quel camp il se place pour emmerder sa coloc ! « Je trouve aussi que c’est un très bon échange ! C’est équitable… » Ouais bon qu’est-ce qu’il en savait lui sur les choses équitables ?! « Y a pas d’échange de bons procédés. Je t’ai dit que je savais pas où il était. C’est peut-être même dans la chambre de Mason vu que c’est le seul type qui habite ici. » Ca le fait sourire, alors qu’il a toujours pas capté qu’il est de trop sur ce lit qu’il piétine comme un gosse cinq minutes avant de déballer les cadeaux, « cela dit je suis sûr qu’il te filerait celui qu’il a sur lui, si tu sais pas où est le sien de la dernière fois. » Il se perd lui-même dans les détails mais si on accepte de croire Birdie qui ne sait pas où est le boxer de Wren, il pourrait lui filer celui qu’il possède sur lui pour rendre la chose la plus équitable. Puis deux boxers contre son livre de secrets, ça c’est aussi équitable ! « Non. » Qu’elle s’exprime, Mason sautillant toujours sur le lit malgré les gros yeux de sa coloc. « Vous avez la notion de frontières ou de respect de la vie privée ? J’ai un endroit sur terre et celui-là, okay. Je demande juste à ce qu’on respecte le seuil de cette putain de chambre. Est-ce que c’est vraiment trop compliqué à assimiler pour les deux bouffons que vous êtes ? » Ca l’fait rire Mason, « je peux même t’en racheter un si ça me permet de me débarrasser de vos foutues gueules de ma chambre. » Ouais bon clairement, elle croit au père Noël là ! « Ca va être compliqué là… » Qu’elle change son désir parce que clairement celui-là n’existera pas, ils sont deux, deux chieurs visiblement, et même si l’un se casse de la chambre, les deux en même temps, il y a très peu de chance !

Spoiler:

Il ne sera jamais le type le plus honorable de la planète: ce n'est clairement pas un concept qui le tente de toute façon. Non, Wren est l'habitué du chaos, de toutes les situations merdiques où on demande à un microbe de s'incruster pour blesser et annihiler. Là, il sera toujours de la partie et c'est assurément pour cette raison qu'il se retrouve au beau milieu de la chambre de Birdie, à essayer de l'emmerder tout autant qu'elle a pu le faire les quelques fois où leurs chemins se sont croisées. A t-il envie de se venger de manière parfaitement gratuite? Un peu, oui, il ne peut pas franchement accepter l'ascendant que la blonde a pu avoir sur lui la dernière fois jusqu'à lui usurper un objet qui lui appartient. Les limites ont été franchies à ce moment-là car jamais aucun individu n'a ramené un souvenir de Wren Doherty, il s'y refuse obstinément. C'est en tout cas l'image qu'il désire renvoyer parce que c'est clairement plus aisé d'apparaître comme le grand rigolo toujours présent pour les parties de jambes en l'air que comme le type stable qui pourra répondre au téléphone et accourir pour vous au beau milieu de la nuit. Avoir le bon rôle, c'est tellement plus agréable et il adore cela, Wren, diriger les débats, ne pas laisser les autres mener la danse lorsqu'il est présent et surtout, qu'il est en mesure de titiller un peu son monde, ce qu'il semble faire avec aisance lorsqu'il a un partenaire de crime aussi efficace que Mason. Il observe d'ailleurs les colocataires s'envoyer balader joyeusement, une ambiance qu'il ne peut clairement pas connaître avec Gabriel. "C'est certain, Birdiche. T'aurais pas volé mon froc autrement." Il considère qu'elle le cherche alors que rien n'est réellement important dans toute cette affaire, sûrement pas son sous vêtement qui doit trôner dans un coin reculé de tout ce bordel. Il se concentre surtout sur le carnet, sur l'énervement de plus en plus ostensible de la petite blonde et la manière que Mason a d'en rajouter, quitte à risquer sa peau dans le processus... La preuve, il finit à terre et Wren se retrouve avec les yeux grands ouverts sans forcément comprendre comment la colère de Cadburry a pu s'exprimer avec autant de force. "Pas la peine de te mettre dans un tel état, Cadburette, tu vas amocher ton coloc si tu continues. Rachète moi ce que tu veux, tu me dois du fric de toute façon. C'est que tu dois vraiment avoir des secrets très très moches pour t'encanailler comme ça, eh." Il sous entend mais il n'aura potentiellement pas de réponse. Cela dit, son regard se tourne vers Mason, peut être qu'il en sait plus sur la question, lui. Enfin, quand il sera de nouveau sur ses deux pieds parce qu'elle n'a pas rigolé, la petite blonde.

« Vous voulez vraiment vous pécho ? Non mais faites comme si je n’existais sinon… »
“La ferme, Brady.” parce qu’il commence à être agaçant au plus au point, là, même si Birdie se demande si c’est juste Mason ou la combinaison des deux - le doute est vraiment là car ils sont aussi chiants et pénibles l’un que l’autre, alors combiner, imaginez un peu tous les nerfs et la patience nécessaires pour absorber tout ça. D’autant qu’ils sont en terrain dangereux et qu’elle a juste envie de les flinguer à coup de pompes dans le cul pour les faire dégager. « Je trouve aussi que c’est un très bon échange ! C’est équitable… » évidemment qu’il ne va pas dire l’inverse, le con. « Cela dit je suis sûr qu’il te filerait celui qu’il a sur lui, si tu sais pas où est le sien de la dernière fois. » de quoi on parle, déjà ? Ah, le caleçon de Wren. Sérieusement, si ce n’est pas l’excuse la plus bidon et la plus conne qu’ils ont pu trouver pour venir dans sa chambre, même elle aurait trouvé mieux que ça. Elle se pince le nez d’exaspération avant d’attraper la jambe de Mason pour le faire vaciller du lit ; quand bien même sa chambre est un bordel monstre, y a qu’elle qui a le droit de faire du trampoline dessus, okay? “Tu tires bien trop sur la corde de la connerie.”

Est-ce qu’elle peut en dire de même pour Wren ? "C'est certain, Birdiche. T'aurais pas volé mon froc autrement." mmh, il devrait se méfier, lui, car s’il veut parler de secrets, la petite blonde a de la ressource le concernant et ce n’est pas pour rien qu’elle penche la tête sur le côté avec une lueur brillante dans les prunelles en l’observant ; autant Mason qui fait le con ne l’intéresse pas, autant Wren avec son carnet est un terrain bien plus dangereux. "Pas la peine de te mettre dans un tel état, Cadburette, tu vas amocher ton coloc si tu continues. Rachète moi ce que tu veux, tu me dois du fric de toute façon. C'est que tu dois vraiment avoir des secrets très très moches pour t'encanailler comme ça, eh." Cadburette s’approche de lui, les mains jointes dans le dos, le visage levé vers lui et sans se déloger des ses traits qui n’ont rien de doux ni de joueur comme la plupart du temps. “T’oublies que je sais où est ton repère. Un mot à mes connaissances chez les flics et ils font une jolie descente dans ton antre. Tu veux vraiment jouer à ça avec moi ? Pour une histoire de caleçon ? C’est vraiment ça ou y a autre chose derrière ? Une question de fierté, peut-être ? Vous êtes pas des mecs pour rien ; à rouler des bras pour emmerder le monde mais à pleurer dès le moindre petit bobo.” elle parle et elle pique et elle saigne et elle met tout le monde dans un même sac sans l’once d’un remord. “T’aimerais pas jouer ce jeu-là, Wren. Y en a des plus sympas que ça et un caleçon ne mérite pas autant d’attention et de disputes, tu penses pas ?” s’il veut jouer, s’il veut négocier, y a bien d’autres façons que de venir piquer dans ses affaires et ses carnets.

 «  oh des regrets, des regrets, des regrets »    wren doherty & mason bradford

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Qu’est-ce qu’elle pouvait être agaçante parfois Birdie, pas du genre rigolote quand elle s’y mettait. Elle n’avait pas l’intention de lâcher prise, elle pourrait aller chercher de quoi manger ou leur préparer du café non ? Juste le temps de quelques secondes, de quelques minutes. Juste le temps pour eux de trouver cette chose moche qui appartient à l’autre gars, juste le temps de retourner davantage sa chambre et de l’entendre hurler quand elle reviendrait constater le bordel. C’est pas comme si tout est rangé de toute façon. « La ferme, Brady. » Il râle, rouspète, se fait entendre, jamais, elle n’aura le dernier mot avec son coloc et l’autre gars semble un peu de la même trempe. Deux contre une nana, mais ça les dérange pas, c’est elle qui est venue s’incruster à eux. « Tu veux pas aller nous préparer un café ? » Il tente quand même, au cas où, maintenant qu’il se retrouve le cul sur le lit. Il peut. « On va en profiter pour ranger tout ton désordre… » Pas sûr qu’elle obtempère, dit comme ça, mais il aura tenté au moins. De gagner du temps, de la voir encore s’énerver pour rien. Il aime bien la titiller Mason. Il aime surtout la rendre chèvre. Qu’elle lui hurle dessus, il a sinon l’impression de s’ennuyer, que tout soit simple dans sa vie. « Tu tires bien trop sur la corde de la connerie. » Il fait une mine triste, ça fonctionne donc pas si facilement ? Elle ne tombe pas dans le piège ? Elle le connaît si bien, ou est-ce qu’elle n’a pas confiance des deux gars réunit ensembles ? Leur rencontre a mal commencé mais Mason ne doute pas un instant que la fin serait plus enrichissante, bien mieux que le commencement. Wren réplique, il la fait aussi tourner en bourrique et Mason voit bien qu’elle est à deux doigts de leur hurler dessus en leur donnant des coups de pied aux fesses, ce sera pas la première fois, et vu son gabarit, ils ont pas grand-chose à craindre. A part si elle les mord. « (…) Une question de fierté, peut-être ? Vous êtes pas des mecs pour rien ; à rouler des bras pour emmerder le monde mais à pleurer dès le moindre petit bobo. » Il roule des yeux, c’est pas vraiment de cette façon qu’il voit sa vie, mais soit. « T’aimerais pas jouer ce jeu-là, Wren. Y en a des plus sympas que ça et un caleçon ne mérite pas autant d’attention et de disputes, tu penses pas ? » Elle se tourne vers lui, Mason pouffe de rire, se moquant du Suédois sans se priver. Pour une fois que ça tourne pas sur lui. Qu’elle a trouvé un autre souffre-douleur, il ne refuse pas le basketteur. « Qui va jouer… » Qu’il réplique, un sourire en coin, devant ce vrai suspense, il n’sait pas de quoi il parle, mais, « je veux bien compter les points, » qu’il avoue. « Par contre je sais pas encore pour qui je vais miser. » Et il semble réellement sérieux, réfléchissant alors qu’il est toujours assis au milieu du lit, tournant la tête tantôt vers l’un tantôt vers l’autre.

Il finira par perdre patience ou simplement se lasser, c'est ce qui arrive toujours avec le grand Doherty. Les causes sont difficiles à soutenir sur la durée et il n'arrive pas à choisir la constance, quoiqu'il puisse rêver. Wren a surtout besoin qu'on lui mette un bon coup de pied aux fesses, évidemment, mais l'homme en question n'est pas tant enclin à subir la moindre attaque qui pourrait aider à rétablir son destin. Le suédois est loin de la question à l'heure actuelle, beaucoup trop préoccupé par la disparition d'un vieux caleçon pour se laisser berner par le vrai fond du problème... Lui. Ses égarements. Son manque d'empathie. Son petit côté emmerdeur qu'il a l'air de partager avec le colocataire de Birdie par ailleurs. Le blond a l'art de vouloir tuer le cerveau de sa camarade, de quoi ravir Doherty à vrai dire parce qu'il doit aussi avouer que ce divertissement lui sied absolument. Il les regarde, l'un après l'autre, leurs remarques cinglantes les rendant aussi énervants l'un que l'autre, à croire qu'ils deviennent le trio parfait, là, étendus comme des adolescents au fond d'une piaule mal rangée. Le rêvé de tout marmot qui se dévoile. Enfin, tout aurait pu être parfait dans le meilleur des mondes si la patience de Birdie n'arrivait pas à expiration à une vitesse folle. Wren l'écoute, Wren sait de quoi elle parle et il n'appréhende pourtant pas tellement la menace dont elle fait preuve, sûrement parce que personne ne croira le discours d'une nana comme elle, un poil perdue pour cet univers. Doherty a conscience qu'elle est différente et puis, si même Mason n'a pas l'air le moins du monde choqué par ce qu'elle raconte, c'est que ce doit être un discours habituel avec elle. La blonde est particulière, elle a sa propre galaxie et les détails qu'on peut y trouver échappent totalement au suédois, forcément. "Tu perds de ta superbe, Cadburnout. Désolé, mais ta coloc a plus envie de jouer à rien apparemment. Elle sort les crocs pour qu'on déguerpisse de sa chambre, mon cher." Est-ce qu'elle pense que ce genre de délires va atteindre Wren? Rien ne le perturbe, rien ne le blesse, certainement pas l'idée de finir derrière les barreaux pour ses écarts perpétuels. Non, ce serait même rendre service à l'humanité que de l'entraîner vers les bas-fonds. Enfin. "Mise pas sur Birdiable, elle a oublié la notion de fun. On a qu'à boire un coup. Avec un peu de chance, le caleçon se pointera de lui-même à un moment donné." Ou alors Birdie lui balancera en travers de la face pour le faire taire. C'est clairement ce qu'il cherche là, de toute façon.

« Tu veux pas aller nous préparer un café ? » Il pend au nez de Mason l’odeur d’une tarte ou dix s’il ose lui faire cette requête une fois de plus. Il n’y a rien de plus outrageant pour la blonde que de l’entendre demander cela, à elle ; ils ont l’air déjà assez excité comme des gamins dans une cabane des merveilles, et de sa fierté féminine, il est hors de question qu’elle leur cède à la moindre lubie ou au moindre caprice qu’ils peuvent émettre. Elle protège déjà farouchement ses affaires, son espace privé où ils se sont invités sans autorisation, il ne faudrait pas que ni l’un ni l’autre en rajoute une couche sur celles déjà bien placées ; elle est patiente, l’aînée, mais il ne faudrait pas venir la titiller de trop près non plus. Et là, ils sont sur son territoire, ce qui est déjà bien trop près. Ils peuvent avoir son cul mais certainement pas sa chambre ; chacun ses priorités. « On va en profiter pour ranger tout ton désordre… » C’est une gifle qui atterrit de nouveau sur sa joue et un énième doigt d’honneur à son encontre qui est levé. “Mon désordre me convient très bien. Tu peux te foutre ton café droit jusqu’à ta prostate.” Personne la reprendra sur son manque de politesse ; sa patienc est perturbée, inutile de chercher plus loin.

« Qui va jouer… je veux bien compter les points. » Il l’exaspère au plus haut point. « Par contre je sais pas encore pour qui je vais miser. » Et elle a toujours cette envie perpétuelle de l’assommer. Ou le massacrer, au choix. Autant dire que les possibilités sont vastes. Birdie ne peut pas supposer jusqu’où elle pourrait aller ; un peu extrême, vous avez dit ? "Tu perds de ta superbe, Cadburnout. Désolé, mais ta coloc a plus envie de jouer à rien apparemment. Elle sort les crocs pour qu'on déguerpisse de sa chambre, mon cher." C’est bien, la grande perche a fini par comprendre le message. “Tu crois ?” Le ton ironique à souhait, la Cadburn a bien compris qu’ils ne vont pas bouger si cela leur permet de la voir sortir de ses gonds à chaque round. Il est sûrement temps de changer de stratégie car la force physique ne servirait strictement à rien, inutile d’avoir fait des études physiques pour le voir. Si jamais la collision masculine ne se faisait pas contre elle, peut-être mais là, inutile de dire qu’elle ne va pas s’y risquer. "Mise pas sur Birdiable, elle a oublié la notion de fun. On a qu'à boire un coup. Avec un peu de chance, le caleçon se pointera de lui-même à un moment donné." Boire un coup ? Pourquoi cela la surprend-t-elle autant ? “Fun est mon troisième prénom. C’est juste que là, il n’y a rien de fun.” Elle mouline sa main en balayant sa chambre avec pour appuyer ses mots. “Mason est doué pour la picole, il peut t’accompagner.” Elle lève l’index de sa main en l’air, juste devant le nez de Wren. “Mais pas dans ma chambre. En guise de bonne foi, je veux bien chercher pour voir s’il est là.” Heureusement pour tout le monde que la demoiselle n’est pas têtue au point de ne pas savoir céder. Elle n’a pas non plus d’égo et cela doit être la différence qui fait tout, ici même. “Maintenant, allez vous saouler la gueule mais arrêtez de me saouler moi. Déguerpissez d’ici.” Tout ça avec la gestuelle des mains qui n’en finissent pas de se joindre à ses mots.